[HRP : Désolé pour le retard, mon PC était un tantinet mort]

Sa première réponse est particulièrement étrange. La Cathédrale de Chair ? La périphérie de l'enfer ? Qu'est ce que que ces bêtises ? On se croirait dans un vieux film d'horreur de série Z sur la religion. Le batarang avait violemment percuté mon adversaire, et lui avait sans doute même fracturé le nez. Un sang purulent noir pouvait se voir sur son visage. Un sang purulent, comme s'il avait déjà coagulé et s'était en partie décomposé. Ce qui n'était pas logique, etant donné que j'avais touché mon adversaire il y a moins d'une minute.

Quelque chose d'absolument illogique se produisit la seconde d'après. Je ne compris même clairement pas ce qui se produisit. En moins d'une fraction de seconde, Maw s'était retrouvé à quelques centimètres de mon torse, et avait plaque sa main sur mon armure. Malgré la plaque renforcé au niveau du coeur, une terrible sensation de brulure se rajouta à la douleur du choc. Et le gnome présentait infiniment plus de puissance que son apparence ne le laissait présager, car il me fit voler sans difficultés sur une dizaine de mètres. Le symbole de Robin sur mon armure avait brûlé. Merde.

Maw pouvait à présent librement se moquer de moi avant de m'achever. Il pouvait signaler la futilité de ma quête, la futilité de mon combat. Et il avait raison. Je ne pouvais rien faire pour l'arreter. J'étais un être infime. Un simple et minuscule grain de sable dans l'engrenage. Malgré l'aide de Bruce, nous n'étions que deux grains de sables. Et qu'espérions nous changer ? Nous espérions bonnement inverser la course de la machine. Et nous n'avions pas encore compris l'inutilité de notre combat. Maw et ceux de son espèce nous dépassent.

Brusquement, accompagné d'un fracas digne du tonnerre, le nain s'envola vers le mur opposé de la salle. Raven ? André ? Quelqu'un était venu à mon secours ? La voix qui m'ordonna de me relever n'était celle ni de l'un ni de l'autre. Et même. Elle ne me disait strictement rien. Pas plus que le visage de ma sauveuse. Mais ... Quelque chose en elle me donnait de l'espoir. Me montrait que je pouvais faire quelque chose. Ma volonté revenue, me relever n'était plus qu'une sinécure. D'un rapide bond, je me releve. Ma jambe blessé me fait toujours un peu souffrir mais je survivrais.

"Vous semblez savoir ce qui se passe. Alors dites moi ce qu'il faut faire, et je vous suivrais."