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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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 Mauvaise nuit (post unique)

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MessageSujet: Mauvaise nuit (post unique)   Mauvaise nuit (post unique) EmptyMer 7 Aoû - 1:21

7 août. 1h30 du matin.

Le Calendar Man était arrivé à un moment clé de son existence. Sans doute le plus important. Les récents évènements lui avaient donné une autre vision de l’humain, de la Vie, de son œuvre.

Le 11 juillet, Julian connaissait pour la première fois la sensation angoissante de la peur. Il n’avait pas suffisamment préparé son meurtre. Il avait frappé au Sinner’s Inn en tuant quatre personnes. Un drogué, un alcoolique et deux jeunes toxicos. Quatre individus qui, pour le criminel, ne méritaient pas de vivre car ils gâchaient leur vie... En frappant à cet endroit, Julian se mettait une sombre engeance sur le dos : La Lignée. L’intervention de quelques « protecteurs » lui avait sauvé la vie. A partir de ce jour, il était constamment recherché par cette société secrète criminelle…

Le 30 juillet, Julian prenait enfin conscience de sa véritable destinée. Il avait besoin d’un ami ce jour-là. Il avait suivi une serveuse toute la journée. Une jeune femme, célibataire, innocente, belle. Il l’avait suivi jusque chez elle, un appartement du quartier Gotham Depths. Elle se sentait suivie et s’était enfermée chez elle à double-tour. Cela n’empêcha pas le Calendar Man de pénétrer à l’intérieur de l’habitation. A peine sortie de la douche, encore mouillée, la jeune femme avait expiré son dernier souffle sous l’emprise agressive – mais involontaire - de Julian. Elle était pourtant destinée à devenir son amie. Il ne comprenait pas. Il prit alors conscience que sa vie n’était réduite qu’à tuer. Détruire des vies humaines. Son œuvre. Lui qui souhaitait un jour être récompensé de ses actes en recevant de l’amour et de l’affection ne fit que pleurer et comprit que ce rêve était totalement illusoire, utopique...

Le Calendar Man était tourmenté. Assis sur son lit tête baissée, fixant le sol avec des yeux vides, la main prise par un pistolet à six coups, les images marquantes de son existence refirent surface. La mort de ses parents, sauvagement assassinés alors qu’il n’avait que seize ans. Ils revenaient tous trois d’un dîner entre amis et se dirigeaient vers la maison. Une belle soirée, jusqu'à ce que deux violents malfaiteurs ordonnèrent au père de leur donner de l'argent. Il refusa et les deux parents furent froidement abattus. Julian se retrouva seul au monde. Ce qui, inconsciemment, rendait sa vie proche de celle du Batman. La dernière chose qu’il avait pu dire à ses parents avant qu’ils ne meurent était un simple « Merci pour cette soirée », quelques instants avant l'accident. Il aurait préféré dire un dernier « Je vous aime ». Il n’en avait pas eu l’occasion… Il se rappelait de ses câlins avec sa mère qu’il aimait tant. Les histoires qu’elle lui racontait pour qu’il s’endorme paisiblement, le pouce dans la bouche. Il se rappelait de son père, son sévère mais généreux paternel. Il l’aimait, plus que tout au monde, malgré les coups reçus quelques fois par sa ceinture. La vie de Julian aurait pu être tellement différente… Il y pensait. Il imaginait une autre vie que celle qu’il menait actuellement. Une vie simple. Il aurait continué ses études d’ingénierie, il aurait continué à s’intéresser au calendrier. Il aurait mis ses compétences au service d’une cause noble. Il aurait trouvé une femme merveilleuse avec qui il aurait fait de beaux enfants. La famille Day aurait vécu pour quelques générations encore.

Mais non. La Vie en avait décidé autrement. La mort de ses parents le changea à jamais. Il arrêta ses études, continua à s’intéresser au calendrier mais préféra utiliser son intérêt pour réaliser une œuvre barbare et sanguinaire. Il devenait véritablement le Calendar Man, le monstre qui dormait à l’intérieur de lui depuis toujours mais qui fut réveillé par le triste évènement.

Il se souvenait de ses premiers meurtres. Il avait pu se rendre compte de l’effet que lui apportait le Crime. Il en voulait toujours plus. Il pouvait laisser exprimer le mal qui grondait en lui…
Il se souvenait de sa première rencontre avec le Batman. Il se souvenait de son premier séjour à l’asile. Il se souvenait de son grand rival, Holiday.

Mauvaise nuit (post unique) Dyn005_original_737_491_jpeg_2505130_ed23fec7d3fd9a9cf8c658895d532750.2
Cette nuit était déprimante. Il pleuvait dehors. Les gouttes venaient frapper la seule vitre qui se trouvait dans l’appartement de Julian. Ou plutôt, dans le deux-pièces à l’abandon. Cela lui servait surtout de refuge. Le seul lieu où il se sentait vraiment en sécurité et où il pouvait fomenter ses actions barbares.

Le monde bougeait dehors, même à cette heure tardive, mais Julian refusait de suivre le mouvement. Il était bien trop déprimé pour continuer son œuvre. En fait, il songeait même à tout arrêter. Il y pensait depuis de nombreuses heures, sans bouger. Il pensait au suicide. La seule façon d’être libéré. Il tenait fermement son pistolet en main. Il suffisait de presser la détente et tout serait terminé. Le monde serait soulagé et finirait par oublier. Par l’oublier. La Vie avait un goût amer pour Julian depuis le 30 juillet. Il fallait y mettre un terme. Il hésitait, il pleurait. Il pensait à la mort de ses parents, encore.

Que fallait-il faire. Mourir et être libéré, ou finir son œuvre et apporter un message au monde. Faire comprendre aux gens qu’ils doivent profiter de leur vie et ne pas la gâcher ou gâcher celle des autres. C’était peut-être une cause noble, après tout…

Fatigué de toutes ces réflexions, de toutes ces hypothèses, de tous ces tourments, Julian releva la tête. Il observait les gouttes sur la vitre se disputer pour arriver la première en bas. Il leva le bras et déposa son pistolet sur sa tempe gauche. Ou plutôt non, dans sa bouche, pour prendre moins de risques... Il arrivait à voir la Lune à travers le carreau mouillé. Il pleurait toujours... Julian arma son pistolet. Il n’avait plus qu’à presser... Le rythme de sa respiration s’intensifiait. Ses battements de cœur se faisaient plus nombreux. Il soufflait, soufflait, soufflait, encore et encore. Le temps venait de s'arrêter. Le monde venait de se figer.


Rien. Rien ne s’était passé. Il avait fait son choix : Vivre. Continuer son œuvre, se sacrifier. Julian sortit le canon de sa bouche et s'écroula en larme. Il lança le pistolet plus loin dans la pièce.

Ce n’est pas encore le jour de ma mort…

Le Calendar Man était bel et bien arrivé à un moment clé de sa vie. Celui qui lui donnait un nouvel élan. Celui qui le rendrait plus déterminé à aller jusqu'au bout de son œuvre. Il continuerait, jusqu’à sa mort.  

Julian se leva brusquement de son lit et alla s’asseoir sur la chaise de son bureau. Il alluma sa lampe de chevet, sécha ses larmes et ouvrit son cahier. Le livre dans lequel toute sa vie était gravée, de façon à laisser des traces après sa mort. Il y inscrivait toute son oeuvre. Ses pensées, ses meurtres, les photos de ses cibles lorsqu’il en avait l’occasion. Tout. Il entretenait l’espoir qu’un jour les gens comprendraient et étudieraient son cahier.

Mauvaise nuit (post unique) BYtrTSGDqvd2KlHTO78b4Y3S4E9

7 août. 2h30 du matin.

J’ai vécu les pires inst la nuit la plus sombre de mon existence. J’ai longuement hésité à mourir à me donner la mort. En effet, je pensais l’espace d’un instant que ma vie aurait pu être nettement meilleure. La mort de Le décès de mes parents m’a causé beaucoup de chagrin et aujourd’hui j’y repense encore. Je pensais J’imaginais une vie meilleure, une vie plus paisible. Mais je me suis finalement reconcentré sur mon objectif, sur mon œuvre. Si la Vie a voulu que je devienne comme cela, je l’accepte. Je vivrai et me sacrifierai pour la population. Elle va mal. Il faut l’aider. Je Grâce à mon œuvre, les gens profiteront vraiment de leur vie. Ils craindront la mort et finiront par savourer chaque instant qui pourrait être le dernier. Je suis le messager celui qui va transmettre cette vision. C’est ma destinée et je mourrai pour elle. Il faut à présent que Nous sommes bientôt le 12 août. Ce sera la Journée de la jeunesse. Je dois préparer soigneusement mes plans. Ne rien oublier, cette fois-ci. Et me préparer à être déçu, pour ne plus me retrouver dans des situations comme ce soir cette nuit. Je dois trouver une idée. Quelque chose qui marquerait les esprits. Quelque chose qui ferait comprendre à la population que le mal est partout et qu’ils doivent se méfier. Quelque Peut-être un violeur d’enfants. Un pédophile. Oui. Oui, je pense que je tuerai un pédophile. Je dois en trouver un et l’assassiner. Je n’aurai pas plus de pitié. Je suis plus déterminé que jamais à poursuivre mon œuvre. Je compte bien l’achever. Le Batman et la Police ne sauront pas m’arrêter. Ils devront me tuer.

Je remercie le ciel d’avoir pu aller passer un séjour en prison. En m’évadant – facilement – j’ai pu voler certains dossiers. Des fichiers très détaillés sur certaines mauvaises personnes à Gotham. Notamment quelques violeurs. Des pédophiles. Je choisirai au hasard l’un d’entre eux, j’irai le voir et je le saignerai comme un porc. Peut-être lui couper les organes génitaux. Peut-être lui trouer le corps d’une centaine de coups de couteau. Peut-être lui tirer dessus. Je ne sais pas encore. Je trouverai la façon qu’il conviendra le mieux… Il est tard, je dois me reposer et être prêt pour ce grand jour…
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Mauvaise nuit (post unique)

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