Une nuit qui venait de tomber, c'était l'heure la plus interessante pour la ville de Gotham. C'était l'heure à la quelle, les criminels les plus odieux, sadiques et dangereux sortaient de leurs cachettes pour exécuté leur méfaits. Les justiciers étaient tout aussi nombreux, venant "matter" la vermine à la source. Le sang coulait par litres, les cadavres s'entassaient dans tous les recoins de la ville. Vous aurez donc deviner que c'était à cette heure-ci que Sunny deambulait dans la rue, dans sa tenue de clown dégénéré. Mais contrairement, aux autres criminels mieux vaut ne pas le croiser et baisser la tête, c'était comme si vous hurliez "Tue-moi, Tue-moi". Il vallait mieux soit sourire comme un idiot même si il s'agit d'un sourire hypocrite. En faite le mieux était de ne pas me croiser du tout.


Sunny marchait tranquillement, lançant son couteau dans les airs avant de le rattraper, et ceci à chacun de ses pas. Même si il donnait l'impression de s'ennuyer et de ne rien avoir à faire, cela était faux, The Knives Thrower avait un rendez-vous improvisé. À vrai dire, il n'était pas vraiment attendu, il s'incrusterait presque mais bon l'idée de voir la surprise sur un visage. Enfin bref, Sunny continuait d'avancer vers l'endroit où il devait se rendre, le HeartBreak Hotel. La façade était complètement reconverte de plantation diverses, mais en particulier des ronces. Sunny mourrait d'envie de s'avoir si ces ronces là, étaient empoisonné. Normalement non, mais comme il se rendait chez une certaine personne absolument capable de faire ce genre de mauvais tour. Sunny se saisit de l'un de ses Joujous Boom Boom, avant d'en lancer un contre un mur.

" Un ... Deux ... Trois ... Quatre ... Cinq ... Six et .... KABOOM"

L'explosif dissimulé dans la lame du couteau, fit un trou assez large pour une personne dans la parois du mur de l'hôtel. Tout sourire, Sunny s'élança à l'intérieur, sautillant littéralement à chacuns de ses pas. Il ne lui fallut pas plus de 4 minutes pour atteindre une large porte aussi converte de ronces, mais cette fois-ci il n'aurait pas besoin de tout faire exploser, même si cette idée lui déplaisait un peu. Poussant doucement la grande porte, il fit passer sa tête dans l'entre-ouverture.

"Coucou ! Je suis bien chez la petite fleur ? Montre moi tes jolies pétales !

" Mais qu'elle est superbe, cette fleur ! Je me permets d'entrer." répondit-il toujours avec un sourire clownesque mais pas menaçant. Il entrait tranquillement dans la pièce, et entendit une sorte de cri aïgu venant de sa droite, il tourna son regard vers la provenance du son. Il aperçut une magnifique plante arborant des dents pointus comme des lames de rasoirs, non non, pointus et tranchant comme ses couteaux. Il se précipita vers celle-ci la regardant avec une sorte d'admiration. Pointa son index vers la bouche de celle-ci, la plante manqua de peu de lui arracha son doigt et de l'avaler goulument. Sunny tomba à terre éclata de rire, il s'amusait comme un petit fou, comme un gamin hyperactif lâché dans un magasin de jouet.

"Fiou un peu plus et elle me bouffait, Prince J devrait avoir ce genre de plantes dans le repère ! Qu'est ce que c'est beau n'empêche !" tout personne normale, aurait détester ces plantes, elles étaient terrifiantes, et pas aussi "belles" que les roses, ou les pétunia ( ). Mais l'homme est idiot, et ce donne sa définition de beauté, alors que tous devrait être beau hormis l'homme qui se prend pour dieu. Sunny se releva et s'inclina devant la jeune femme qui se tenait devant lui, ôtant son chapeau vert, lui faisant une référence des plus formelles. Sunny se remit droit, arborant son sourire clownesque qu'il refaisait à toutes les sauces.

" Excusez mon intrusion, mais j'aimerais m'entretenir avec vous ! En effet, j'ai entendu dire que vous avez comme ambition d'anéantir les hommes en les faisant se faire dévorer par vos petites merveilles. Cette idée m'amuse au plus au point, cette mort me fait même mourir de rire. Alors je viens vous proposez mon aide en tant qu'associé ! Ne vous fiez pas à mon allure, je ne vous trahirais pas !" Arborant toujours un sourire. Mieux il s'était mit à genoux, prenant la main de Poison Ivy, en position de demande en mariage, lui mettant dans la main un doigt humain portant une alliance.

" Bien plus qu'un allié très chère ! Mais j'ai tout de même une part d'indépendance !"

Le Clown regardait la plante carnivore dévorer le cadeau pour Ivy, le craquement de l'os sous la pression de la dent puissante de la créature fit sourire Sunny. Sunny regardait de plus près la plante en question, il fit frapper par un détail qui peut paraître anodin, mais qui était très important pour Sunny. Ses dents qui dépassait de sa gueule, lui donnait l'impression que celle-ci souriait. Sunny était fasciné par le sourire comme Le Sphinx était fasciné par les énigmes, il voulait voir un sourire partout, dans le meilleur des cas: le rire. C'était pour ça qu'il se plaisait dans le rôle de clown, cet être qui amuse par ces boufonneries multiples, celui qui déclenche l'hilarité. Ivy voulait qu'elle le fasse fire, elle allait être servit.

"Marché Conclu alors ! Je ne me suis même pas présenter, appelez moi: Nightmare, ou bien Sunny ! Ah mais la nuit est loin d'être fini amusons nous, j'ai d'ailleurs un autre cadeau qui devrait vous plaire.

Une des plantes d'Ivy poussa un cri aïgu dans l'instant qui suivit, Sunny intrigué mais non surprit s'en alla quelques instants rejoingnant le trou formé, il y a quelques temps. Il revint par le même trou, avec un assez grosse corpolence, son énorme bidon était obligé d'être traîné à même le sol. Il fallut 15 minutes au Clown pour remonter au près d'Ivy. La jeune femme regardait la victime bayonné avec un air interrogateur. La plante se remit à crier, elle avait dû sentir la viande fraîche. " Voici mon ultime présent, voici Edgard Redkins, responsable des déchets toxiques de l'usine Nucléaire de Gotham. Ce petit enfant a tenter de d'enterré ces saletés dans le park de Gotham, Bien évidemment je ne pouvais me résigner à laisser ces pauvres bêtes sans défences se faire sauvagement assasiné ! Un telle repas le remplira l'appetit pendant un moment" déclarait-il dans un fou rire.

Il ne l'avait pas blessé, voulant laisser libre champ à Ivy d'exprimer sa haine envers l'espèce humaine. Sunny s'asseya directement sur le sol, il se rappela d'une chose. Retourna le corps terrifié de Edgard, Sunny prit un objet dissimuler sous un tissu, dévoilant une bouteille de premier choix encore tâché du sang de son malheureux ex-propriétaire. " Champagne ! À la mort, et au sang ! Voyez moi comme le soleil qui iluminera et donnera force et endurcissement à vos petits bébés et à vous même" explosant ensuite la bouteille contre le crâne de la victime dans un rire machiavélique. Les plantes semblaient rire, avec leurs petits cris aïgus si terrifiant que Sunny trouvait assez mignon, il tenta d'ailleurs de caresser l'une de ses plantes, même si faillit de nouveau l'engloutir sans pitié. Sunny ne cessait pas de sourire, plus elle êtes agressif, plus il éprouvait de l'affection à son égard.

Un petit baiser sur la joue, ce contact avec une femme dont Sunny n'avait jamais bénéficier. Sa mère n'a jamais été là pour lui, il a véçu pratiauement toute sa vie dans un cirque avec des lions, des femmes à barbes des acrobates .... etc. Sunny n'eut pour ainsi dire aucune relation avec la gente féminine, ignorant presque ce qu'était l'amour. Sa folie était bien trop présente pour qu'il s'en rende compte, il ne pensait qu'à tuer, encore et toujours tuer, c'était sa seule occupation. Ah et rire aussi, il ne faisait pratiquement que rire. Poison Ivy descendait son petit cadeau traîner derrière elle, Sunny ne put se retenir de rire devant l'expression d'horreur de la victime, et surtout quand il entendait le bruit de ses membres tapant durement contre les marches. Créant pour ainsi dire, une sorte de mélodie macabre, composé de coups entre-mêlé de craquements d'os et de hurlement.

Les deux criminels arrivèrent là où ils devaient se rendre, les pleurs de Edgard était d'une telle jubilation pour Sunny, il aurait une toute petite envie supplémentaire, du Pop-Corn pour savoir ceci avec encore plus de joie. Poison Ivy semblait furieuse, et cette furie Sunny la connaissait que trop bien, mais y repenser le faisait rire de nouveau. Il reluquait la jeune femme dans l'exercice de ses fonctions de tueuse sanguinaire, elle était à l'apogée de son art, ses plantes étaient d'une voracité incroyable, ne perdant pas une miette de ce véritable steak haché sur pattes. À la toute fin de la scène, Sunny manqua d'aller chercher les habits du dévorer pour néttoyer la gueule des plantes carnivores. Poison Ivy remercia le clown de la meilleure façon possible, d'un sourire sincère mais toujours malsain. Sunny lui rendit son sourire venant se positionner juste devant elle, son regard à quelques centimètres du sien.

"Dites moi, suis-je pour vous comparable à ces pitoyables humains ? Ou bien suis-je votre clown ? Serai-je tuer comme tous les autres ? Régnerons-nous ensemble ? Deviendriez vous ma reine ? ma petite rose aux épines empoisonné ?" dit-il frôlant les lèvres d'Ivy, avant de s'écarter dans un rire. Il se plaisait dans ce jeu de séduction, il se plaisait à l'idée d'avoir la femme fatale pour lui au sens propre du termes. Ce n'était pas ce qu'il qualifierait d'amour, il voyait cela comme la quintessence, la parfaite harmonie dans leur folie. Sunny était le rayonnant, le rieur, le plaisantin. Ivy était la femme fatale, enfermé avec ces plantes, regnant son appartenance à l'espèce humaine. Sunny était le soleil qu'avait besoin Ivy pour devenir encore plus forte, encore plus puissante, encore plus Poison Ivy. Et Ivy était le moyen pour Sunny de s'amuser encore plus, de voir des humains déchiquetés par de merveilleuses plantes carnivores. Il adorait cela. Le Joker aurait adoré ça. Et le fait qu'Harley Quinn soit très proche d'Ivy est encore mieux, Sunny n'aurait pas besoin de faire un choix entre son obsession, son idéal: Le Joker, et son amusement, sa fleur: Ivy.

Sunny remontait un peu les escaliers, il voulait voir Ivy, douter. Voir qu'elle n'était pas si sociopathe, du moins pas avec lui.

" Ivy, avez vous remarquer que nos noms combinés donne un astre à allure dévastateur, quasi divin: Poison Sunny !" déclara t-il en riant de plus belle, venant prendre de nouveau la main d'Ivy, les portant à ses lèvres de clown. " La fleur veut détruire le monde ? Le clown sera ses racines". Sunny continuait de la séduire, du moins il le faisait de sa façon clownesque, il y avait des années qu'il n'avait pas interessé ainsi à une femme. Enfin à une plante.

" Le droit de batifoler ? Seulement ? Soit .. déclarait-il jouant la carte de la fausse bouderie. Il ne put se retenir d'illuminé son visage d'un sourire malsain. La situation était beaucoup trop risible pour lui, 2 criminels sociopathes obsédé par le chaos et la haine, se mettaient à discuter comme le ferait deux citoyens de la ville de Gotham. Sunny qui s'était recroquevillé pour cacher son sourire à la demoiselle, fit un salto pour se retrouver debout face à elle, remettant une enième fois son chapeau en place, celui-ci refusant de rester en place plus de 10 minutes. Le clown arborait un sourire, il sortit un peigne de sa poche et se mit à se peigner, il passait la brosse dans l'épaisse chevelure qu'arborait Sunny, une chevelure d'une couleur orangé, un orange de soleil qui se couche. Cette couleur de cheveux avait une symbolisation bien plus profonde et poétique. En effet, ses cheveux étaient de la couleur du couché du soleil, son prénom étant Sunny, il exprime avec cette fantaisie capillaire la limite entre lui, Sunny et Nightmare, le démon étant la face cachée dissumulé au yeux de tous n'apparaissant que lorsque Sunny "dort". Bref vous l'aurez compris, la caboche de Sunny était beaucoup plus complexe qu'il n'y paraissait.

" Vous aidez ? Très chère ne demandé pas ce qui est évident, je me suis déplacé, prosterner devant vous pour vous aidez. L'anarchie me décroche des sourires incroyables, et je veux voir les même sur votre visage !"

La jeune femme effleura la joue de celui-ci, Sunny ne put retenir un rire. Il osa effluré timidement la joue de la criminel, comme pour lui répondre, se mettant à rire encore une fois. Il sentait le poison qui s'écoulait dans ses veines, elle était l'incarnation de ce qu'il pouvait qualifier de fantasme. La seule femme qui pouvait le tuer, d'un simple contact. Sunny adorait tout ce qui était contraire au règle, et le fait de savoir qu'un simple baiser preuve d'amour, et de tendresse en générale, pouvait le tuer, cela le mettait dans ube euphorie incomparable. Elle était instable, dangereuse, insaissisable. Personne n'aimerait l'avoir près de soit, du moins tout personne qui se plie aux règles: On ne peut pas vivre avec un être instable capable de vous tuer, vous dirait n'importe quels juges, aides sociales ... etc. Sunny leur riait au visage. La vie est continuelle danger, surtout à Gotham City. Pimenter une vie de criminel ce n'est vraiment pas chose aisé, le criminel étant totalement libre, mais risquer sa vie par pure ... Amusement, cela lui donnait des frissons dans tout le corps. Ivy posa son doigt sur les lèvres du clown dégénéré, Sunny continuait de sourire malgré ceci, mais il se tue.

" Je pense la même chose chère Ivy, J'accepte volontiers vos ordres, mais n'oubliez pas que nous sommes associés, aussi dangereuse, et interessante que vous êtes !" disait-il sur son ton de clown.

La porte s'ouvrit à ce moment là, l'un des hommes d'Ivy apportait une nouvelle victime pièce de choix. Il s'agissait d'un homme plutôt grand et musclé, avec une barbe de 2 jours. Ses cheveux étaient courts et gras. Le clown observait l'homme avec une expression de joie, encore un potentiel repas pour ces merveilles aux dents pointus. Mais Ivy voulait savoir ce que le clown était capable de faire en matière de torture. Sunny arborait un magnifique sourire, un sourire de joie intense. Il voyait la colère dans les yeux d'Ivy.

" Ne vous enfaite pas, "Dame Nature", je m'occupe de lui. Ne vous enervez pas ainsi, la colère ne vous va pas au teint souriez plutôt, souriez comme lui ne sourira jamais. Souriez à l'idée de ma lame qui lui tranchera les veines une à une, ma lame qui lui arrachera un oeil pour lui faire voir avec son oeil encore valide.", déclarait-il en s'approchant de sa victime mais lui venant une idée, il revenait sur Ivy, prenant l'une de ses rares violettes qui lui restait sur le corps," Cette violette vous reviendra, baigné dans le sang immonde de cet homme, elle sera une beauté sanglante qui vous appartiendra !"

Sunny se mit à rire dévoilant Ice Cream, son couteau au manche blanc. Il approchait de sa cible qui hurlait, il hurlait s'excusant pour ce qu'il avait commis. Sunny le fit se taire en lui donnant un grand coup de pied dans la face. S'en suivit un râle des plus bruyants et des plus jouissant pour le clown sadique, il planta ensuite son arme dans la main gauche de la victime, en plein dans l'une de ses veines. L'homme hurla, et d'un geste rapide et précis, il trancha littéralement la langue de celui-ci. Le bucheron voulut hurler une nouvelle fois mais il ne pouvait plus. Sunny se délectait de sa douleur, léchant la lame ensanglanté, avant de planter sa lame dans l'oeil droit de l'homme, il faisait pression voulant utiliser la lame comme un pied de biche, pour extraire le globe occulaire de celui-ci. Finalement il y parvenu après près de 45 secondes de forcing. Dans un cri de douleur étouffé, l'homme se tortillait dans ses liens. Le clown jeta un regard vers Ivy, elle continuait à regarder la torture du bucheron, tant mieux. Sunny en avait presque fini avec lui, il venait de lui découper lentement les "bijoux de familles". Il ne restait plus grande chose à torturer, et cela faisait quand même 2 heures qu'il coupait des morçeaux de cet homme. Couvert de sang, Sunny revenait vers Ivy, mettant dans sa main l'oeil du boucheron.

"Il ne m'amuse plus !" dit-il sur le ton d'un petit enfant qui venait de perdre à un jeu. Il bondait presque. Il avait cassé son jouet beaucoup trop vite.

Un remerciement, et un magnifique sourire en prime. Que pouvait-il demander de plus, il n'avait fait que ce qu'il adorait faire, torturer, faire souffrir, tuer. Tout simplement. Et on le remercié pour ceci, c'était comme voler la hutte du père noël et de brûler tous ces jouets devant tous les enfants du monde, pleurant leur joujous disparu par le feu. Sunny s'était assis en position de Yoga faisant de nouveau Face à Poison Ivy, elle semblait heureuse, malgré ses yeux qui avait rougit sans que le clown ne puisse savoir la raison. Alors Sunny se mit lui aussi à sourire, amusé par la vision d'une femme fatale, fragile émotionnellement. Il entendit le dernier cri des plantes carnivores, elles devaient avoir fini de déguster leur repas.

"La Nature me sera reconnaissante ! Mais n'êtes vous pas la réincarnation mortelle de la Nature, donc c'est votre reconnaissance qui me sera attribué !"

Ivy semblait étrange, elle se rapprochait du clown dans une démarche de femme fatale tout simplement, elle ondulait à chacuns de ses pas, dévorant le cauchemare des yeux. Sunny la regardait intrigué, elle semblait différente cette fois-ci, et à quelques centimètres du jeune homme, elle souffla une mystérieuse poudre dont Sunny ignorait tout. Il l'inhalait inconsciemment. Au tout début cela ne faisait rien, puis d'un seul coup, il ne pensait pratiquement qu'à la jeune femme présente devant lui, elle était devenu une priorité, une obssession. Ivy lui demandait comment il se portait, Sunny allait à merveille. Il ne se sentait pas vraiment changé, c'était un changement inconscient, son cerveau ignorait ce nouveau paramètre capitale.

"Merveilleusement bien, mais un truc me chiffonne, déclarait-il se levant agilement à la manière d'un acrobate, il se mit juste devant Ivy, tapant son doigt contre sa joue droite, un semblant d'air interrogateur. Je me demandais si vos lèvres avaient un goût de fruits des bois sauvages, de fraises, ou de menthe." Il s'approchait dangereusement, il savait qu'il allait mourir si il faisait ce qu'il allait faire, mais il s'en fichait, la folie fait partie de lui, et le raisonnement semblait l'avoir abandonné. Il voulait en avoir le coeur net, et était prêt à en mourir.

Délicatement repoussé, mais Sunny n'en démordrait pas. Il voulait en avoir le coeur net, c'était assez étrange d'ailleurs. Sunny s'arrêtait net, regardant la jeune femme monté les escaliers en sautillant. Sunny souria, il ne l'avait jamais vu ainsi, elle était un peu plus gamine, un peu moins autoritaire et sauvage. Poison Ivy, elle lui avait fait quelque chose, cette poudre n'était pas normale, il y avait quelque chose d'étrange sous cette affaire. Mais le clown ne s'y attardait pas, préférant suivre la jeune femme a l'étage. Elle semblait en proie à une joie immense, elle souriait réelement. Ce serai ce meurtre qui la rendait aussi euphorique, et bien dans sa peau. Il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour regagner son salon où poussait toutes sortes de plantes carnivore en tout genres. Sunny aurait très bien pu être l'amuse-bouche de ces créatures, si il n'était pas sûr qu'Ivy n'avait pas demander à ces plantes de ne pas le croquer.

À peine arriver, des cris aïgus se faisait entendre, les plantes l'avaient senti et avait faim, elles devaient .
ne pas apprécier l'impossibilité de manger le clown. La pièce était magnifique, les fleur exotiques poussaient de toutes parts, mêlant la bâtisse à la nature. Dans un équilibre presque parfait. Sunny en restait scotché, ne bougeant pas pendant un certain moment. Jusqu'à ce qu'Ivy prit place sur son trône, toujours aussi souriante. Les plantes carnivores hurlèrent de nouveau leur faim, Ivy claqua des doigts afin qu'elles soient nourrir convenablement. Sunny approchait, c'était l'heure du thé. Le problème étant que Sunny s'ennuyait, et il s'installa près d'Ivy avec une expression ridicule, joues gonflé, grand yeux ouverts.

" Me voici, le clown, un pion de plus. Un pion qui sera vite sacrifié. Mais mon destin funeste qu'il soit, m'aura permis de faire tomber bons nombres d'hommes avec moi. "

Sunny soupira d'une façon presque triste, jouant avec 'Ice Cream' sa lame préféré. Un clown triste, peu toujours faire rire, mais pas de la même façon.

Encore, et toujours du sang. Du sang qui coulait à flot. Sunny lui ne demandait que ça, pouvoir faire couler le sang comme il le souhaitait, qu'importait la raison, qu'importait les sentiments de cette personne, qu'importait son passé, ces projets futurs. L'homme refusant l'air du Joker, refusant la joie de vivre et le rire pour l'éternité, ne méritait pas de vivre. Comme pour Ivy aucuns hommes ne méritait de vivre, Sunny lui voyait les hommes comme des êtres amères, sans aucun sens de l'humour, toujours à se plaindre pour un rien. Sunny n'était plus un humain, il ne voulait plus être désigné comme tel, Sunny était un clown, ni plus ni moins. Son espèce était celle des clowns, il était pour lui, l'être humain accédant à une nouvelle evolution, beaucoup plus "parfaite". Ne vous détrompez pas, Sunny ne se prenait pas pour quelqu'un de parfait, mais pour lui un clown était bien plus "parfait" que l'homme qui se croit lui "parfait". Tout cela pour vous dire, que lorsque la "Dame Nature" lui proposa une nouvelle session de jeu avec de la chair humaine, Sunny ne pouvait refuser. Mais cette poudre avait un drôle d'effet sur lui. Il mit sa tête sur la table, comme le ferait un chien et souriait.

" Mouais ! Mais qu'est ce qu'il y avait dans cette poudre, je me sens changé ! Je me sens aussi pitoyable que ces humains ... Je me sens soumis. Je n'aime pas ça. Je ressens ... de l'amour ! Pourquoi ? Je veux vous et personne d'autre, pourquoi ? Ça me déplait pas, au contraire... mais Pourquoi si subitement"

Sunny se mettait à rire malgré le fait qu'il semblait pourtant troublé, il adorait le sang mais ces états d'âmes étaient beaucoup troublants pour qu'il les laisse sans demander des comptes. Sunny souriait toujours, même si son sourire semblait vide. Il ne voulait pas qu'Ivy perde sa bonne humeur naissante, mais il ne pouvait pas faire autrement. Elle lui avait fait quelque chose, quelque chose qu'il avait donné une caractéristique humaine, comment une simple femme aurait pu faire ceci. Était-elle une déesse ? Non, encore cette poudre qui le faisait divaguer, il n'avait plus aucune logique dans son raisonnement. Il regardait de nouveau Ivy, lisait le bonheur dans ces yeux ... Elle était ... Belle ? Oui. Encore un sentiment humain qui le rongeait, mais pourtant il ne faisait que lui montrer la vérité Poison Ivy était belle, magnifique même. Et dans son trône sauvage, elle était presque divine.

" Mes lames sont en quelque sorte, mes trésors, elles n'ont aucunement besoin d'en avoir peur ou de s'en méfier, elles ne sont couvertes que de sang de mes ennemis. Vous pouvez me les prendre temporairement si cela vous rassure, mais je garderais tout de même 'Ice Cream'."

Sunny enleva son chapeau, le posant sur la table. Il prit ensuite la carte du joker qui se retrouvait entre le tissu qui recouvrait le chapeau et le chapeau en lui même. Il la fixait avant de la jeter entre les deux yeux de l'un des hommes d'Ivy. Il s'enlança ensuite en direction des autres gardes ne leur laissant pas le temps de répliquer, il planta deux lames dans la gorge de deux autres hommes qui s'effondrait tenant fermement leur trachée avec leurs deux mains. L'action s'était déroulé vite très vite, l'un des hommes de mains de Poison Ivy tenta de répliquer, mais Sunny était bien plus rapide, lançant l'un de ses joujous dans l'oeil gauche du garde. La douleur ne dura que 7 secondes, ensuite l'homme ne sentit plus rien, sa tête ayant été réduite en bouillie. Sunny sortait un Clinex de sa poche, essuya machinalement 'Ice Cream', il ne faisait ceux ci que pour son arme préféré, les autres n'étaient pas lavés avant plusieurs jours gardant parfois une couleur rouge sang. Nightmare reprit ses lames sur les cadavres.

" Voilà, la carcasse n'a pas été trop âbimé, pour garder le maximum de matière consommable ! Le dernier aura un petit arrière goût explosif !" déclairait-il avant de revenir vers Poison Ivy, venant lui sussurer quelques mots, " Le spectacle vous a t-il plu ?"

" Soit. "

Cela lui faisait mal de se séparer de ses couteaux, tout simplement car il ne les quittait jamais. Que ce soit sous la douche, ou lorsqu'il dormait, il ne s'en séparait que très rarement. Alors, s'en séparé ainsi. En tout cas c'était la preuve qu'il collaborait sans avoir aucune arrière pensée, il collaborait parce qu'il s'ennuyait et le projet lui plaisait. Donnant ses couteaux à l'homme de droite, Sunny se surprit à bailler, il avait besoin de faire une petite sieste avant de reprendre du service. Il jeta un coup d'oeil à sa montre à gousset plaqué argent. 4H00 du matin. 30 minutes/1 heure lui suffirait pour pouvoir reprendre du poil de la bête. Le metier de Clown a plein temps était beaucoup plus épuisant qu'il n'y paraissait.

Se mettant sur la table, il fermit littéralement les yeux, sans attendre, sans demander. Mais malgré son besoin de sommeil, il ne voulait pas dormir, il ne voulait pas l'entendre parler. Il parlait beaucoup trop, il lui montrait la seule image que Sunny ne voulait pas voir. La seule torture qui pouvait atteindre directement et sans forcer le clown dégénéré, sa mère. Nightmare le torturait ainsi chaques nuits, toujours le même cauchemare. Sunny se retrouvait dans une ville, une ville très animé, mais les habitants n'avaient aucun sourires, aucunes bouches en faite. Cela rendait fou Sunny, il les massacrait un par un, mais il n'y en avait toujours, de plus en plus. Et là sortant de je-ne-sais-où, Elena était là. Elle souriait elle. Mais elle n'en avait pas le droit, Sourire lui était interdit, Sunny ne voulait qu'une expression de peur, de terrorisation plutôt. Il voulait l'entendre Supplier. C'était son cauchemar.

" Je vais me reposer quelques instants ! Bonne Nuit"

Il riait une dernière fois, abandonnant son corps dans les bras de Morphée. ses nuits étaient affreusement agîté, mais malgré ça, il dormait toujours en souriant. Ne bougeant que très peu la nuit, il restait, dans cette posture endormi. Sa main droite vagabondant dans les airs, la bouche fermé mais son sourire qui l'accompagnait toujours, et sa main gauche posé droit sur son coeur. Comme pour se protéger. Comme une barrière. Il faudrait du temps pour en parler plus en détail, tous les psychologues rêveraient d'interroger une copie du Joker n'était pas du tout une copie du Joker. Il était paisible dans son sommeil, nous faisant preseque oublier qu'il avait tuer 5 personnes aujourd'hui, ses vêtements étaient couverts de sang. Tous les êtres sont beaux lorsqu'il dort, même un criminel n'échappait à cette règle.