Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 20 Aoû - 22:07
Bruce lâcha lentement la femme-enfant et se releva. Claquant à nouveau ses bottes sur la structure métallique froide, il recula de quelques pas en la laissant s'exprimer, en lui permettant de reprendre ses esprits même si ses souvenirs se troublaient quand elle indiquait qu'ils avaient combattu ensemble Sonatine. C'était faux : il avait géré les troupes et les monstres de l'ennemi, tandis que Pandora avait affronté l'adversaire en compagnie d'Azrael ; l'erreur était minime, mais il se demandait si cela n'impliquait pas des soucis psychologiques ou des relents des programmes agressifs de la Biosyn. C'était à observer, prudemment.
"Erebius peut lâcher toutes les créatures qu'ils désirent, Pandora : cela ne m'empêchera pas de le stopper."
Sa voix respirait le calme et la sérénité, même si son for intérieur ne correspondait pas vraiment à ces émotions. La Biosyn était une monstruosité, et les monstres que ses scientifiques avaient créé étaient définitivement terrifiants. Cependant, il avait désormais l'expérience de Mallet Island, et savait que ces choses n'étaient pas invincibles ou immortelles - la peur était donc légitime, mais elle ne devait pas l'immobiliser. Au contraire, cela devait le motiver et le pousser encore plus à les détruire jusqu'au dernier.
"Ma visite sur l'île d'origine de la Biosyn m'a permis d'en apprendre beaucoup sur eux, Jennifer. Plusieurs de leurs secrets n'en sont plus désormais, et je sais que leurs monstres et leurs hauts-gradés sont mortels et faillibles. Erebius veut croire qu'il est invincible, que son destin est tracé et qu'il est supérieur à nous ; j'ai hâte de le faire tomber de son piédestal et de lui prouver que même un simple homme, comme moi, peut écraser son poing sur le nez de ce cher Friedrich."
Un léger sourire passa sur son visage. C'était à nouveau une façon de la rassurer et de la mettre dans des meilleures conditions.
"Quant aux zombies en soi... ils sont une menace à ne pas sous-estimer, mais ils ne me terrifient pas. Et, malheureusement, je dois t'annoncer que la Biosyn a déjà lancé une campagne d'infestation dans la ville."
"Le virus a été lâché, et trois personnes en ont déjà été victimes. Elles ont été abattues, mais ça n'a été que le coup d'essai d'Erebius. Je prépare une contre-attaque. Le jour où quelqu'un me prendra de vitesse ici, et me prendra Gotham City, n'est pas encore venu."
Un petit mouvement de tête était également supposé la rassurer et l'aider, mais il n'était pas sûr que la femme-enfant morde à l'hameçon.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mar 21 Aoû - 2:35
"Cette ordure est intelligente, mais pas autant qu'un coup de poignard entre les yeux" rajoute tu en essayant d'offrir au justicier un sourire forcé, tentant de te convaincre toi-même qu'il était effectivement prêt à tout comme il le disait. Il pouvait se donner des faux semblants, se convaincre qu'il était plus fort qu'Erebius mais cela marchait difficilement sur toi. Et aussi étrange que cela puisse paraitre, tu voulais y' croire...tu acceptais cette possibilité. Batman ne connaissait pas encore le dirigeant de la cabale et ne l'avait pas affronté, mais il avait triomphé de sa légion de Mallet et c'était le point le plus important que tu voulais voir. L'article qui défile sous tes yeux confirme tes craintes et tu caches difficilement ce début de tremblement qui te traverse les entrailles. Comme tu le présageais, ton grand ennemi venait de passer à l'action, et une fois de plus, tu te sentais impuissante à ne pas pouvoir lutter contre lui malgré le soutien et les informations que tu offrais à ton protecteur. Tu en savais long, oui, ma fille mais pas autant que tu le montrais et ton flot d'informations commençait doucement à se tarir bien que tu avais encore des choses à raconter. Pendant un moment, tu lis chaque ligne de l'article et tu essayes d'y extirper l'information qui aurait pu échapper à ton ami ici présent: Un jeune flic, mordu par un fou furieux, une victime qui se relève pour finir abattue de plusieurs balles dans le torse et une dans la tête, jusqu'à ce que le jeune policier, certainement par folie....ou par raison, ne décide de retourner son arme contre lui, arrêtant le vecteur de propagation. Tu te tournes à nouveau vers le justicier qui se tenait face à l'ordinateur, reprenant ton histoire, d'un ton bien plus posé.
"Cela correspond à ce que j'ai vécue, Batman. Une victime, lâchée dans Prospection, infecte une autre. Puis, les deux autres partent infecter d'autres personnes, jusqu'à ce que le virus prenne assez d'ampleur. La contamination avait prise entre 2 à 3 heures, dans un lieu public. Ensuite il n'a pas été difficile pour ce bâtard de lancer une campagne de vaccination truquée en se servant des réseaux sociaux et journalistiques afin de répandre la nouvelle d'une contamination inconnue, provoquant un accès de panique général avant de se présenter en tant que sauveur avec une solution miracle. Je suis même presque sure qu'il va essayer d'infecter un maximum de personnes en leur implantant des parasites dans le corps. Que ce soit pour Prospection ici en Amérique, Himuro au Japon ou encore sur l'ile de Katorga, le mode opératoire a été identique à chaque fois. Erebius est dangereux mais il est prévisible sur beaucoup de choses. Il infectera certainement un grand nombre de victimes pour son petit jeu pervers, en plus d'analyser les données de combat des mutants qu'il lâchera plus tard sur eux. Je pense même qu'il doit stocker une grande quantité de son virus dans les locaux de Gramercy Row. De ce que je peux lire, nous avons eu beaucoup de chance. Considérons cela comme un échec pour lui mais aussi pour nous.....Trois vies que nous aurions pu sauver, sachant que je connaissais la victime principale. Et le fait que ce soit elle montre que ce n'est pas une coïncidence surtout quand on sait que la Biosyn tentera tout pour effacer les témoins gênants, toi, moi et Azrael y' compris.....Après tout, ils ont bien tués le Colonel Silberman il y'a si longtemps...." termine tu avec une voix plus marquée par l'information, sans que tu ne quittes l'écran des yeux. Une autre idée te vient alors à l'esprit car à supposer qu'il ait lâché le virus, rien n'aurait pu empêcher le diabolique PDG de la Biosyn de lâcher aussi ces damnées créatures tentaculaires qu'étaient les Hécatés. Baissant la tête en respirant lentement, tu essayes de rechercher dans les méandres de tes synapses les souvenirs en rapport avec les 3 villes détruites. D'abord le virus, puis ensuite les parasites et finalement la solution finale. Erebius avait su étendre son influence jusqu'aux gouvernements en obligeant certains dirigeants à se plier à ses ordres ainsi qu'en offrant le pouvoir et l'argent à d'autres. Le pouvoir corrompt, noircit le cœur et l'âme de tout être vivant. Oubliez les sentiments nobles et la bonté, abandonnez toute raison lorsque le sombre pouvoir de l'enfer frappe à vos portes et vous murmure de vils mensonges camouflés en vérité....La manipulation, le mensonge et la destruction étaient le lot commun d'Erebius. Une fois la réflexion passée, tu reprends ton souffle et enfin la parole en portant le regard au chevalier noir.
"J'aimerais que tu fasses une autre recherche, s'il te plait. J'ai peur qu'il n'ait pas lâché que le virus. Je ne sais pas quel mot employer pour cela mais tout ce qui serait en rapport avec des agressions, des coups de folies incompréhensibles pourrait servir de base à la recherche de ce que je crains le plus. Si il a lâché un ou plusieurs parasites sur la ville, alors les zombies ne seront que le cadet de nos soucis."
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mar 21 Aoû - 22:45
Bruce poussa un long soupir. Il avait bien enregistré les informations délivrées par Pandora, notamment les précédentes expériences du virus, les modes de développement et ses conséquences, mais aussi le fait qu'elle connaissait la première victime. Tout ceci, plus les éventuelles autres monstruosités lâchées par Von Reagan, étaient bien dans son esprit, mais ce n'était pas cela qui le troublait. Silencieux pendant de longues secondes, il resta concentré sur l'évocation de Marcus Silberman, considéré comme mort par la jeune fille mais bien vivant, compagnon d'infortune de ses années de torture et véritable oncle de Jennifer.
Il connaissait les secrets de la famille Willis, il avait vu la propre mère de la femme-enfant périr dans ses bras et était conscient que leur pire adversaire était, en réalité, le propre père de son alliée. Et il ne lui avait rien dit. Jusqu'à maintenant.
"Quelle victime connaissais-tu ? La manoeuvre habituelle d'Erebius sera empêchée : Nightwing et Oracle interviendront sur l'informatique et les réseaux pour nuire à la propagation et troubler sa tactique. Gotham City n'est pas sans défense."
A nouveau, le Batman resta silencieux longuement en fixant Pandora. Les images de Mallet Island, des indices découverts là-bas, des instants d'humanité volés aux carnets de ceux qui avaient assisté à l'évolution de cette victime, qui s'était de tout temps accrochée à son âme et à ses proches - même quand ils lui étaient retirés, par ses bourreaux et geôliers. Il baissa lentement les yeux. Assez, pensa-t-il. Assez.
"Marcus Silberman est vivant et dirige l'unité DeadLight, qui a participé au combat contre Sonatine et est un militaire en qui j'ai confiance - d'autant plus après avoir trouvé sur Mallet Island des informations à son sujet. A... votre sujet."
Il soupira à nouveau et s'accroupit encore devant la femme-enfant. Il ne savait pas comment elle réagirait, mais il ne pouvait pas lui demander autant, de sacrifices, de foi et d'espoir, sans lui donner quelque chose en retour. Et s'il n'était pas encore prêt à tout lui dire, le temps de quelques révélations était venu.
"Pan... Jennifer. Tu es Jennifer Willis, nul ne doit l'oublier. Et tu es... la nièce de Marcus Silberman. Il te cherche, te protège et lutte contre la Biosyn. Il est venu jusqu'ici pour toi, et je vais faire en sorte de vous réunir quand le moment sera venu. Je... ne veux pas alerter Erebius sur mes découvertes à propos de vos liens, pour ne pas mettre Marcus en danger et ruiner ses plans. Il est ton oncle, Jennifer. Et il est vivant."
Un maigre sourire s'esquissa sur son visage. Il redoutait la réaction de la femme-enfant, mais il ne pouvait plus tout lui cacher. Il était temps de faire preuve d'humanité, et de lui en redonner - au moins un peu.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 22 Aoû - 3:21
"Elle......Anna Mitaki. Elle était mon medecin lorsque j'étais à Arkham. Pendant si longtemps, elle s'est évertuée à vouloir percer mon secret et elle a menée de nombreuses enquêtes qui ont du gêner Erebius. J'ignore si cela est le cas mais j'ai longtemps pensée que Quincy Sharp pouvait être au courant de l'affaire. Cela n'est qu'une supposition parmi tant d'autre mais je refuse de croire que la mort de cette femme soit une coïncidence." rajoute tu en alignant parfaitement tes paroles. La mort de la femme ne t'émeut qu'en partie, tant bien est que tu n'avais pas développée de lien avec elle. Tu te rappelles encore les entretiens dans son bureau, l'air chaud et pesant et son regard empli de questions et de colère lorsque tu détournais le tout. Un mal nécessaire, une carapace pour te forger une protection, à la fois pour toi mais aussi pour elle et les employés de l'asile. Ton comportement avait donné lieu à des nombreux conflits, qu'ils soient de l'ordre des patients ou du personnel comme cette rixe entre toi et le dénommé Cash, l'homme au crochet, que tu surnommais affectueusement "Capitaine Crochet". Ton protecteur reprends alors en confirmant que les réseaux seront surveillés à la fois par Nightwing et Oracle...Le nom de cette dernière ne t'était pas inconnu bien qu'il ne soit pas empli de grands détails. L'Oracle, celle qui était la voix des dieux, transmettant leur volonté sur terre pour les mortels. Mais il était question d'informatique et tu étais loin de la définition exacte. Peu importe qui était cet Oracle car tu savais que tu pouvais lui faire confiance. Tout allié de la chauve-souris était aussi le tien. Une fois n'est pas coutume et ce, afin de ne pas être en reste, tu étais sur le point de reprendre la parole, mais ton interlocuteur venait de te devancer en coupant court à ton intervention. Son ton toujours sérieux résonne à la fois dans la prison et dans ton esprit et à cette révélation, tu ne peux t'empecher d'écarter les yeux en ayant dépassé le stade de la simple surprise. Pendant un moment, tu est déconnectée de la réalité, submergée par ce qu'il vient de te dire. Images et sons forment un amalgame incompréhensible jusqu'à ne former plus qu'une seule image: Celle du vieux soldat à qui tu devais tant. Toi qui était si cryptique, tu exprimais à merveille la stupéfaction ultime, au point de te faire vaciller. Tu manques presque de tomber et ton protecteur te rattrape, se mettant à ton niveau sans que tu ne puisses agir ou dire quoi que ce soit. Ta surprise est si grande que tu commences à plonger dans d'indescriptibles tréfonds d'émotions. Si cela avait été une blague sortie par le premier venu, cette personne ne serait pas repartie vivante pour avoir osée souiller ce qui t'était encore le plus cher: La seule personne qui avait essayée de te sortir de l'enfer, celui qui te traitait d'égal à égal, qui t'avait appris à ne pas perdre espoir et à te battre pour toi, pour ton âme et pour ceux à qui tu tenais. Ton sombre ami continue la révélation qui est encore plus grande et tu trembles alors de tout ton corps, non pas de peur car tout ton être est entouré de ce sentiment que tu ne pouvais expliquer, cette satisfaction naissante qui te rendait si triste et heureuse à la fois alors que tes yeux se submergent lentement de larmes......Marcus est vivant et plus encore.....il est tout ce qui reste de ta famille
"Mar......Marcus...........il............vivant..............mon oncle.........comment est ce possible???" en ne terminant pas ta phrase non correctement épelée. Les sons cessent alors de sortir de ta bouche et ne reste qu'un mouvement inaudibe des lèvres et le regard de ton protecteur et son sourire....la vérité et l'horreur de constater de ce que tu avais acceptée de devenir en pensant avoir tout perdue. Bien avant ta rencontre avec le chevalier noir, tu te décrivais comme une entité froide, dénuée de sentiments, une âme tourmentée qui n'avait plus que l'enfer et cette froide envie de vengeance, un ange de la mort implorant le combat en priant pour mourir et qui sait, revoir enfin ceux à qui te tenais. Certains soirs, cette idée te permettait de mieux dormir et par moment, elle avait l'effet contraire, réveillant des sentiments enfouis que tu ne voulais plus jamais ressentir. Toutes tes pensées tournent et se retournent dans ton esprit sans que tu ne puisses dire un mot.....et à cet instant précis, tout ce qui t'important, c'était de retrouver Marcus, quel qu'en soit le prix. Si il avait décidé de s'impliquer dans le combat que tu avais voulue mener à sa place alors le vieux soldat risquait sa vie. Non, c'était inadmissible. Tu l'avais déjà perdu une fois, et ton cœur ne supporterait pas de revivre une fois de plus cette terrible épreuve. Tu aurais voulue rester forte face à ton ami, ne rien lui montrer, tenter de te contrôler....mais il le dit lui-même: Tu est ce que tu est. Tu est Jennifer Willis.....et tu est humaine avant tout. Tu connaissais enfin le secret caché de ton protecteur d'autrefois....ta seule famille.
Tu contrôles avec difficulté tes gestes et tes tremblement sont visibles aux yeux de ton ami. Ce qui était encore des spasmes sporadiques commencent à prendre de l'importance et tu est obligé de te raccrocher à lui tant ce que tu viens d'entendre te fait vaciller au point de te faire perdre pied. Tout cela est bien trop d'un coup et pourtant, les larmes qui coulent à nouveau sont des larmes de joie....Tu n'avais pas tout perdu. "J'ai.....J'ai revée de cela....Je voulais qu'il revienne, qu'il soit à nouveau là..........Je t'en prie......Il faut que tu le ramène ici. Je veux le voir, je t'en supplie. Dehors, il est en danger et je ne supporterais pas de le perdre une deuxième fois."
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Ven 24 Aoû - 14:36
Bruce soupira devant la réaction de Pandora. Il l'avait anticipée, mais il était évidemment concerné par son trouble. Pendant de longues secondes, il resta silencieux et accroupi devant elle, attendant qu'elle retrouve ses esprits et son calme. Evidemment, elle était tétanisée par ses révélations : elle avait construit son existence en opposition à la Biosyn et en se créant des bases solides pour sa haine, comme le destin de sa famille, qu'elle pensait décimée à tort, et le trépas des rares personnes qui avaient essayé de l'aider. Même si ça ne changeait en rien son opposition à la société de son père, elle était bien évidemment touchée - et elle attendait qu'il l'aide, bien sûr.
"Nous ne pouvons pas agir précipitamment."
Sa voix était calme et posée. Sa main se posa à nouveau sur l'épaule de Pandora. Ses yeux étaient fixés sur son visage, pour accrocher son regard et la faire se concentrer uniquement sur lui.
"La Biosyn est en ville, à Gramercy Row déjà et ses plans prévoient déjà de nouvelles étapes. La Biosyn nous surveille, et nous devons être prudents. Ils savent que le colonel Silberman est ici, mais ils ignorent que je connais vos liens et son importance pour toi. Ils attendent de voir nos prochaines actions, pour nous frapper en plein coeur et te faire encore souffrir. Si j'organise un rendez-vous avec lui, alors que je ne l'ai jamais rencontré jusqu'à maintenant, ils se douteront de quelque chose et agiront pour nous nuire - à toi, à moi et surtout à lui."
Wayne comprenait son besoin de retrouver Marcus, à fortiori maintenant qu'elle savait qu'il était son oncle et qu'elle pouvait encore mieux comprendre leur attachement mutuel.
"Je te ferais voir Silberman, quand la situation sera plus simple et que la Biosyn aura d'autres problèmes à gérer. Ils seront moins soucieux de nos mouvements quand ils auront été frappés en plein coeur et qu'ils devront panser leurs plaies et préparer la contre-attaque."
Il esquissa un sourire, mais le coeur n'y était pas. A avoir avoué une première découverte à Pandora, son inconscient le pousser à tout lui révéler, pour qu'Erebius n'utilise pas ces éléments contre elle... et lui. Il envisageait déjà la scène, avec Friedrich révélant le destin de la mère de Jennifer et leur propre lien, avant d'achever la femme-enfant en lui annonçant que son Chevalier Noir l'avait toujours su depuis Mallet Island. C'était la tactique parfaite pour détruire la confiance qu'elle lui portait, et pour l'emporter dans un combat autant physique que psychologique. Il devait y remédier - l'empêcher. Même si ça voulait dire passer par ces terribles instants dès maintenant.
"Jennifer... à ce sujet... ton lien avec Marcus n'est pas la seule chose que j'aie découverte sur Mallet Island."
Il poussa un long soupir. Le moment était insupportable, mais inévitable.
"J'ai... vu là-bas quelqu'un. Ta... mère. J'ai rencontré ta mère, après les horreurs perpétrées sur elle par la Biosyn. Elle était encore vivante, mais elle est décédée lors du combat avec les créatures d'Erebius. Elle... ses derniers mots ont été pour toi. Elle t'aimait et ne voulait que ton bonheur. Elle... m'a chargé de ne rien te révéler, mais je ne veux pas qu'Erebius puisse utiliser cette information pour t'affaiblir. Tu as le droit de savoir que ta mère était encore vivante et qu'elle s'est sacrifiée contre l'ennemi, et qu'elle t'aimait et qu'elle avait suivi ta vie de Mallet Island jusqu'ici, et qu'elle était fière de ce que tu étais devenue - de tes efforts pour t'en sortir."
Le silence se fit ensuite. Le discours avait été désordonné et peu clair, voire peu vrai, mais cette version était celle qui irait à Pandora, espérait-il, et qui lui permettrait d'avancer encore. Et c'était là le plus important dans la guerre qu'ils menaient.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Sam 25 Aoû - 4:38
Des paroles censées et douloureuses émanaient de ton protecteur. Ce qu'il disait était vrai et pourtant, tu ne voulais l'entendre de cette manière. Le Colonel était tout ce qu'il te restait et tu étais intimement convaincue qu'il ne serait à l'abri qu'ici, avec toi et qu'enfin, tu pourrais peut-être récupérer une partie de ta vie, et une partie de ton passé qui faisait de toi ce que tu étais autrefois. A priori, tu savais qu'il honorerait sa promesse et qu'un jour, toi et Marcus seriez enfin réunis mais quand?? Quelques jours? Mois? Années? Combien de temps encore allait durer cette guerre contre l'ignoble cabale mutante? Aurais tu le temps d'attendre, malgré ton statut? Pourrais tu encore faire preuve d'une patience que tu refusais intérieurement de lui offrir? Marcus, à la fois mentor, père et oncle, représentait une partie de tes espoirs et d'une vie meilleure et l'impatience te gagnait au fur et à mesure des secondes qui s'égrenaient au rythme du discours du chevalier noir. Pensait il à l’imprévu ou comment la Biosyn et Erebius pourraient très bien décider d'en finir avec celui qui était officiellement le seul membre survivant de ta famille......le seul et l'unique lorsque le combattant se confie de nouveau à toi, décidant d'ouvrir à toi ses secrets et ce qu'il avait découvert à Mallet Island. Bien entendu, tu avais déjà une idée pré-conçue: Rapports militaires, expériences monstrueuses et créatures sanguinaire, en soi, exactement ce que tu lui avais dit.
De surprise en surprise, tu allais et ce fût le coup ultime lorsqu'il te fit l'aveu que tu n'aurais jamais voulue entendre, la révélation qui allait une fois de plus changer ta triste destinée et te ramener doucement vers celle que tu étais autrefois, cette ardente destructrice emplie de vengeance. Oh oui, bien sur, elle vivait et bouillonnait en toi mais jamais tu ne l'avais ressentie de cette manière et ô grand dieu, elle affluait en toi à l'instant précis où la vérité destructrice atteignit ton esprit. Cette vengeance que tu destinais à tes bourreaux n'allait que s'amplifier et s'abattre avec la plus grande violence sur la tête de la Confrérie lorsque Batman t'avoua........que ton dieu avait été encore en vie, car dans le coeur des enfants, "Maman" est le second nom de Dieu.....Ta vie et ton univers. Plus que rude, le choc te bloque totalement au point de te faire perdre le contrôle de toi-même. L'angoisse t'envahit en imaginant l'atroce scène de ton enfance et enfin, le fait qu'elle aurait pu être, tout comme toi, victime des tortures barbares et insoutenables de la Biosyn. A chaque image de ton passé, ton visage se substitue pour laisser place à celui de ta mère, repassant chaque scène au point de déformer totalement ton apparence, ton visage et ses traits que tu caches au Batman, serrant toujours plus tes poings en y' enfonçant profondément tes apparats de chitine au plus profond de ta chair. Pas un mot ne sort de ta bouche mais seulement un gémissement qui allait crescendo jusqu'à exploser en un cri de haine absolue, te forcant à matraquer du poing le sol métallique de la prison. Alors ils l'avaient fait, avait osés poussé le vice et la torture jusqu'à ce point. Chaque coup sur le sol brise à chaque impact le cartilage de tes mains dans des craquements sinistres et ton cri de douleur n'en est que plus intensifié. Il te faudra une minute avant de cesser de marteler le sol avec une force herculéenne...et il t'en faudra une de plus avant que cette haine ne se transforme une fois de plus en douleur. Ainsi, ils avaient prouvés à quel point ils voulaient régenter ta vie, détruire tout tes liens afin de te rendre plus malléable, faire en sorte que tu n'aurais plus rien à perdre. C'était une lourde erreur de leur part car intérieurement, tu te promettais que ce qu'ils avaient osés faire ne resterait pas impuni. Cette fois-ci, Erebius était un homme mort et tu te jurais de lui arracher son coeur noir pour le dévorer en face de lui. Tu imaginais déjà milles scénarios possible, se finissant tous de manière similaires: Une mise à mort macabre et lente dont tu serais l’exécutrice, celle qui renverrait à jamais cette âme damnée à Minos, ancien roi de Crête, ame damnée et juge des enfers. Une seul chose te réconfortait: Les derniers mots qu'elle avait eu pour toi. Tu essayes alors de matérialiser son visage, tentant avec efforts d'imaginer une voix douce et réconfortante, une chaleur parentale que tu avais si souvent recherchée, la vie que tu voulais mais chacun de tes efforts était vain. Chaque image, chaque pensée se métamorphosait, se mélangeait dans un nouvel amalgame d'image pour ne laisser place qu'au visage de l'homme que tu révais ardemment de tuer. Tu pouvais entendre de loin son rire sardonique et ses paroles blessantes. Assez, langue de serpent...Assez avec tes mensonges et tes menaces........ASSEZ, alors que tu frappes à nouveau le sol d'un nouveau coup violent avec un écho résonnant dans la prison, ta demeure, un coup suivi d'un nouveau cri de haine à l'égard de ton ennemi. Crois le, Erebius, car dans l'esprit de la jeune enfant, Pandora disparaissait pour laisser place à la seule et unique entité que tu verrais et sa rétribution ne tarderait pas à tomber sur toi. Oh oui, Erebius, tu vivais maintenant tes derniers jours et ton agonie serait des plus lentes.
".....Maudit..................SOIS MAUDIT, EREBIUS..........SOIS MAUDIT, J'AURAIS TA PEAU, INFAME DEMON........JE TE TUERAIS......J'ARRACHERAIS TON COEUR.......Je....te tuerais" termine tu avant de fondre à nouveau en larme, tournant le dos à ton ami en face de qui tu refusais de perdre la face. Tout cela en même temps....toutes ces révélations, c'était trop pour ton esprit déjà si fragile, trop pour que tu puisses te douter qu'un autre malheur ne tarderait pas à tomber sur toi.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Sam 25 Aoû - 5:17
Comme pour répondre à la menace des plus vaines de la jeune femme, un bruit sourd se fit entendre dans la prison. Quelque part, quelque chose venait de faire son apparition et il ne fallu que quelques secondes pour que les ordinateurs et le système de sécurité se mette en route, coupant toute possibilité au justicer de pouvoir dire ou faire quoi que ce soit pour celle qui allait vite ravaler ses paroles.
"Alerte, intrusion detectée. Fermeture automatiques des accès. Mise en place des mesures de sécurité"
La créature se savait acculée mais elle ne reculerait pas. Ho non, loin de là. Depuis des jours, elle avait recherché ce qu'elle souhaitait si ardemment, ce besoin maternel dont elle avait besoin pour se diriger et se reproduire et l'odeur n'en avait été que plus forte. Elle avait erré dans les rues de Gotham, sauter de corps en corps, vécue d’hôte en hôte en tentant de survivre à la crasse des égouts. Elle avait affrontée Red Hawk et survécue en face de lui et sa légion de flicailles timbrés de la gâchette. L'odeur de sa maitresse s'était perdue dans la ville puis enfin, elle avait retrouvée une piste à l'hopital. Il y'avait eu cette odeur infâme de javel, de sang et de sueur comme si deux êtres avaient combattu et que l'un d'entre eux était celle qu'elle recherchait. Pour le symbiote, il n'avait pas été difficile de suivre ensuite la trace des phéromones laissées par Persephone.....jusqu'à ce lieu inaccessible, hermétiquement fermé.....mais pas totalement car il existait des accès à travers la roche, la terre, l'eau et la boue. Bien sur, le trajet avait été difficile, presque impossible pour le monstre mais finalement, elle y' était arrivée et comble de joie, les cris de colère d'une voix qu'elle ne connaissait que trop bien confirmaient ses pensées. Parce que oui, cette chose pensait, tout comme elle parlait quand elle bénéficiait d'un corps humain. Perchée quelque part dans l'ombre du plafond de la prison la créature avait évoluée jusqu'au niveau de la femme enfant qui pleurait et maudissait à n'en plus finir le grand maitre, jurant sur ce qu'elle avait de plus cher qu'elle mettrait fin aux jours de la Confrérie et donc, des hécatés. Elle pouvait se bercer dans les illusions car jamais elle ne pourrait arreter la marche de l'évolution, comme venait d'attester les longues tentacules sortant du plafond et qui fonceait à grande vitesse à la fois vers la femme enfant et aussi le justicier qui devait avoir été surpris par l'attaque puisqu'il venait de la prendre de plein fouet. Pandora, quant à elle, venait de se faire enlacer par une des tentacules du monstre caché qui ne perdit pas de temps à jouer avec elle, l'envoyant s'écraser sur l'écran du bat-ordinateur, faisant exploser celui-ci. Ce coup-là, elle aurait du mal à s'en relever, mais l'autre.....ça serait une autre histoire.
Dans un cri strident, le monstre se laissa tomber sur le sol de la bat-prison, révélant enfin ce qu'elle était: Un tas de chair boursouflé, d'où s'échappaient des griffes et des tentacules, un horrible amalgame innommable de chair suintante et gélatineuse de le taille d'un humain, poussant des cris gargouillé comme si il semblait déformé et qui se dressait sur le sol dans un bruit poisseux, faisant éclater un des nombreux bubons qu'il avait dans le dos. Une fois de plus, le justicier avait un nouvel aperçu des horreurs de la Biosyn et faisait face à ce dont Pandora l'avait tant de fois mis en garde: Un Hécaté évolué et prêt à venir rechercher ce qu'il souhaitait si ardemment.....Dame Perséphone.....Sa mère......Son Dieu......Sa Reine.......La Reine Hécaté. Pourtant, le parasite en avait après la femme enfant, vers qui il se dirigeait, tendant ses appendices et excroissances charnues en sa direction.
______________________________________
Identité: Parasite Hécaté "Adulte" N-4 Classe: Garde de la Reine
Taux de dangerosité: Fort
Créature non répertoriée dans les bases de données du Bat-Ordinateur. Impossible de détecter le point faible. Proceder avec précaution. L'Ordinateur recommence la destruction de l’élément biologique par tout les moyens possibles.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 26 Aoû - 16:56
Se remettant sur ses jambes, le Batman posa ses yeux sur la créature impie qui venait de descendre du plafond et l'avait pris de surprise. Pandora avait été propulsée vers l'ordinateur, à moitié brisé, tandis que le monstre s'avançait vers elle, certainement pour l'achever et faire plaisir à son maître. Il ne l'accepterait pas.
"Systèmes de défense activés. Mesure Delta-Delta-Oméga-Six. Annihilation de l'adversaire."
Code:
Analyse vocale activée. Analyse vocale confirmée. Lancement des mesures de sécurité Delta-Delta-Oméga-Six.
Lentement, le propriétaire des lieux s'avança vers la créature tandis que deux canons sortaient du mur juste en face d'elle. A deux mètres du corps immobile de Pandora, les deux armes firent jaillir deux rayons de feu qui vinrent s'écraser sur la monstruosité. Sous elle, deux tentacules métalliques s'échappèrent de la structure de la Bat-Prison pour venir l'enserrer et l'empêcher de bouger. Enfin, sur le mur sur sa droite, un nouveau canon apparut, lâchant immédiatement une longue traînée de glace qui vint immobiliser définitivement la créature de la Biosyn. Tout s'était passé en moins d'une minute. On ne rentrait pas aussi facilement chez le Chevalier Noir.
Celui-ci n'avait d'ailleurs pas bougé quand sa Batcave annexe s'était défendue elle-même. Une fois que la chose fut définitivement stoppée et emprisonnée, il s'avança à nouveau, s'emparant dans sa ceinture d'un petit objet cylindrique. D'un geste sûr, il l'enfonça dans la glace, à quelques centimètres de la créature. Il recula à nouveau, appuya sur un bouton du clavier disposé sur son avant-bras gauche et le cylindre libéra un liquide qui s'écoula lentement dans la glace, jusqu'à rejoindre la bête et... la dissoudre lentement. Il venait de lui injecter de l'acide à haute dose, et son trépas serait long et insupportable. Rien qu'elle ne méritait pas amplement, à son avis.
"Pandora ? Est-ce que ça va ?"
Bruce préférait rester sur ses gardes : la créature avait peut-être infecté la femme-enfant avec une quelconque horreur chimique, et mieux valait demeurer prudent le temps de s'assurer qu'elle n'était toujours pas une menace.
(HJ/ Le message est court mais je n'avais pas l'envie et l'inspiration pour un lourd combat physique. Désolé, la suite sera certainement meilleure. /HJ)
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 27 Aoû - 0:46
La douleur parcourt ton corps. Est ce bon ou mauvais signe. Tu ne saurais le dire, mais tout semblait s'être passé si vite lorsque la monstruosité visqueuse s'était emparée de ta personne pour te lancer comme une moins que rien. Ta seule chance dans ton malheur a été de ne pas subir les affres d'une électrocution qui aurait pu s’avérer fatale. Les muscles tendue, le visage en sang et blessée par l'impact, ton visage se releve en direction du justicier qui reste à bonne distance de toi et proche de la créature. Appliquait il ce vieil adage qui disait "Sois proche de tes amis et plus proche de tes ennemis"? Ta haine à l'égard de la créature brule bien plus qu'il y'a un instant. Brulée, gelée et paraysée, le monstre gisait sous plusieurs couches de glaçe, en vie, mais prisonnière à son tour et la seule réponse que tu offres à ton ami est un hochement de tête positif. Après tout, tu avais connue pire et la douleur passerait...Quant à l'ordinateur, il avait eu son compte. Ce qui te rassurait moins, c'était le fait que ce monstre s'était introduit ici et pire encore, ce qu'il était et que tu reconnaissais comme tel. ".........Saleté............tu fais moins la maline......." rétorque tu à son égard en crachant un mince filet de sang. Ta seule envie est de détruire la créature sur le champ, en finir tout de suite car tu reconnaissais la dangerosité de cette pourriture suintante et purulente vomie des enfers. Si cette abomination était parvenue à entrer ici, alors les soldats de la Confrérie en seraient capable et pire encore, le système de sécurité ne l'avait pas détectée tout de suite. "Brise-là", "Détruit", "annihile" sont les mots qui te viennent à l'esprit en observant ce tas de chair croupissant. Tu te laisses doucement porter par ton instinct de tueuse, mais pouvais on te blamer face à une horreur des enfers? Cela te rends folle de savoir qu'ils sont capable de t'attaquer quand ils le veulent, sans que tu ne puisses répliquer par la loi du Talion à ton tour. Cette fois, c'était trop....Assez....ASSEZ. Pourquoi te torturer encore plus que de raison? Quel plaisir sadique en tiraient ils? Celui de pouvoir t'arracher la chair? Te voler ton âme? Dans ce cas, il était temps de les mettre au défi, une fois pour toute.
"............Cette fois.........C'EST LA GUERRE, BATMAN. ILS M'ONT TOUT PRIS......ILS M'ATTAQUENT ICI ET S'IMAGINENT QUE JE NE VAIS RIEN DIRE? C'est une erreur monumentale mais jamais......je n'aurais pensée qu'ils m'enverraient un de ces......parasites...pour me tuer...et pourtant...ils m'ont volé ma vie......volée ma famille......SI ILS VEULENT ME DÉTRUIRE, ILS VONT TROUVER A QUI PARLER, JE LE JURE SUR LE SANG DE MA MERE...ET JE VAIS COMMENCER PAR TOI, ORDURE INFERNALE." hurle tu en ramassant un objet, une sorte de tuyau qui avait été arrachée au décor, en te ruant sur le tas de glace que tu matraques de coup, jurant tout ce que tu peux, prête à faire souffrir la chose, à la séparer de la chair de sa chair. Chaque coup est suivi d'un cri intense en haine concentrée....et pourtant, malgré le sang qui aveugle ta vision, la colère qui brouille ton jugement, tu frappes....frappes, encore et encore, jusqu'à ce que tu tombes à genoux, usée, et blessée sans que ta force ne t'aie permis d'atteindre la bête tentaculaire pourtant agonisante. Tu trembles encore en tenant l'objet dans ta main en perdant toute motricité. La colère est mauvaise conseillère, mon enfant. Elle peut être puissante, mais destructrice, sans qu'elle ne t'amène à quoi que ce soit. Mais le message était clair avec la présence de ce monstre ici: Enervez la Confrérie, et elle vous le rendra....Il était temps de répondre à la déclaration de guerre.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 27 Aoû - 22:34
"Assez."
Ma voix n'est qu'un murmure, mais j'y mets suffisamment pour la calmer. Ma main se pose sur l'extrémité du tuyau et l'empêche de l'abattre à nouveau, et mes yeux expriment assez mon ordre pour n'avoir rien à ajouter. Elle avait besoin de se défouler et de laisser exprimer sa rage, je l'ai compris. Elle n'a pas, cependant, à s'acharner sur une créature morte. La justice, oui ; le sadisme, non.
"Erebius attend de toi cette réaction : haine, rage, colère, violence. Il attend que tu t'enfonces dans ce cercle vicieux, jusqu'à perdre toutes tes capacités de réflexion. Il attend que tu fonces à sa rencontre, à ta perte, et que tu échoues car ton plan n'aura pas été assez préparé et uniquement dicté par ses émotions. Je refuse de lui donner ce qu'il attend."
A nouveau, ma voix est douce. Je sais désormais comment lui parler, sur quels points appuyer. Même si ça a pris du temps, j'ai compris Pandora et je sais maintenant comment l'utiliser, comment la manipuler. Ce n'est peut-être pas moral, ce n'est peut-être pas juste - mais son père ne me permet pas de l'être. C'est une guerre, et Jennifer l'a bien compris. Peut-être pourra-t-elle un jour me pardonner d'avoir ainsi agi avec elle, de lui en avoir caché autant. Peut-être n'y arrivera-t-elle jamais. En tout cas, elle sera vivante pour décider, et elle ne le sera que si j'agis ainsi.
"Les systèmes seront reprogrammés pour empêcher une nouvelle invasion. Erebius nous signifie qu'il connaît la présence de cette base et qu'il peut nous atteindre. Il espère te pousser dans la violence en jouant sur ta peur d'être touchée dans cet endroit où tu te sens en sécurité. Ne le laisse pas l'emporter, Jennifer."
Ma main lâche le tuyau. Nul besoin d'intensifier encore le contact, elle a compris.
"La Biosyn tombera. Erebius tombera. La guerre est déclarée, mais je la mène. Tu agis selon mes ordres. Tu me conseilles, mais tu m'obéis. Tu es trop impliquée personnellement dans ces enjeux pour décider au mieux et objectivement. Retrouve tes esprits et ton calme, Jennifer, sinon tu ne participeras pas aux combats."
Mes yeux se fixent définitivement dans le regard de la femme-enfant. Malgré son aspect, malgré les ravages de la Biosyn, je vois l'humanité à laquelle elle tient tant et qui me permet d'espérer encore. Je lui en demande beaucoup, je le sais. Et je suis conscient que je ne peux le faire sans lui donner également quelque chose.
"Et ils seront autant discrets et brutaux que publics et étonnants, Jennifer."
Mes mains montent sur mon visage, mes doigts enlèvent lentement le masque qui recouvrent mon nez, mon front et mes cheveux. Je sens la matière glisser le long de ma nuque tandis que mon visage entier est révélé à la femme-enfant.
"Car je vais attaquer la Biosyn sur tous les plans. Et elle sera écrasée tant physiquement que légalement."
J'en demande beaucoup à Pandora, oui. Il n'est que justice de lui en donner beaucoup en contre-partie.
(HJ/ Je tente une expérience avec la narration à la première personne. /HJ)
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 27 Aoû - 23:45
Hj: Ca ne me gêne pas. Ca te va même très bien.
Stupeur et stupéfaction alors que les masques tombent. Ta colère était mauvaise conseillère et la voix de la raison vient à toi. Pendant quelques secondes, tu prends le temps de l'écouter, d'analyser chacune de ses paroles. Sa force se ressent et fais pression sur l'objet avant de la relacher, laissant finalement par toi-même tomber l'objet au sol. Au fond, il avait raison, et en agissant ainsi, tu jouais le jeu d'Erebius. C'était sa volonté, ce qu'il voulait et ce que tu refusais. Faire de toi un monstre, une avanie destructrice, l'un des maux de la planète et faire faner en toi l'espoir d'une meilleure vie.
"Que........Non....je ne veux pas......je ne veux pas devenir comme lui." dit tu d'une petite voix en quittant la monstruosité des yeux. L'enfer voulait jouer à un jeu avec des règles et des bases bien établies., en te forçant à tuer pour étancher une soif de meurtres insatisfaite. Il voulait rire en te voyant faire tomber tes adversaires en arrachant le coeur de tes ennemis, faire en sorte que tu le brandisses à la manière d'un trophée. C'était ainsi que tournait le monde selon Erebius et tu te rends compte avec horreur que tu t’apprêtes à lui donner ce qu'il attends depuis si longtemps. Ce qui est un simple acte naissant, peut devenir, du jour au lendemain, une part de toi dont tu perdras forcement le contrôle. Enterre le passé, jeune fille, oublie cette rage et enferme là dans un recoin de ton esprit, mais ne la laisse pas te dominer. N'oublie pas les enseignements de Marcus et apprends de celui pour qui tes sentiments font à nouveau battre ton coeur...Il t'offre une voie et tu te dois de l'accepter. Tu conseille, et tu lui obeis car il est le seul à pouvoir te guider vers la lumière que tu recherches tant. Il ne te reste qu'à briser ces chaines de la circonstance, les maillons de la rage sanguinaire. Tu avais choisie ton camp. Tu avais eu la chance de pouvoir tout changer, de penser par toi-même et d'être libre avec la seule personne en qui tu avais confiance. Et ce lieu alors? Peu importe car même enfermée, ici, tu étais bien plus libre que sous l'emprise des démons. Attaquer, battre en retraite, se regrouper, réévaluer, réfléchir....tout sauf se rendre.....tout sauf devenir ce que tu détestes le plus. Tu prends maintenant les choses en main. Tu acceptes ton guide et ton mentor et aussi l'amour que tu lui portes, mais tu refuses de rester un pion dans les enjeux de la Confrérie. Vous êtes maintenant ceux qui fixent les règles et Dieu la-haut sait à quel point la Justice va enfin prendre part à ce combat. Enfin tu te réveilles mais les surprises ne s’arrêtent pas lorsque l'homme derrière le masque de dévoile, laissant apparaitre un visage familier, connu.......Ton visage exprime alors la surprise lorsqu'il se dévoile à toi......
".......Tu....Tu est......."
L'homme derrière le masque, celui qui était comme toi, un enfant brisé, mu par une promesse. Au moment même où son visage se dévoile, des images d'un passé se forment. Tu imagines cet enfant prostré devant les cadavres de ses parents. Tu parviens à ressentir la tristesse et la rage qui l'anime, une rage qu'il a transformé pour en faire un outil de justice et de détermination. La ville et le destin qui ont forgé cet enfant autrefois perdu et qui était devenu le gardien de Gotham, le protecteur des faibles et des opprimés. En fait, toi et lui aviez bien plus de ressemblance que tu n'aurais pu le croire et tu comprends maintenant ce qui le motive dans ce combat. Peut-être s'est il reconnu un peu en toi et peut-être est ce une des raisons qui le pousse à t'aider et à t'offrir une confiance que tu n'aurais pas méritée autrefois. Tu ne te rends pas compte qu'à cet instant, tu venais de te rapprocher extrêmement près de lui, sentant presque son souffle sur toi. Pendant un instant ta main gauche se pose doucement sur son visage jusqu'à ce que tu fermes les yeux. Tu le sens encore plus près de toi et tes lèvres entrent finalement en contact avec les siennes sans que tu ne puisses y' faire quoi que ce soit.....a part accepter cet amour que tu ressens maintenant pour lui, pour cet homme qui avait autrefois tout perdu, comme toi. Cela ne dure pas et tu finis par te retirer rapidement en reculant de quelques pas.
"Je.......Je ne sais pas......je ne sais pas ce qui m'a prise......Pardon." murmure tu avant de le regarder à nouveau en baissant un peu le regard. Tu est presque genée et pourtant, tu avoue intérieurement avoir aimé ce court instant. A lui de voir comme il allait interpréter cela.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 2 Sep - 17:13
Stupeur. Incompréhension. Peur. Rejet. Au fil des années et des expériences, j'ai réussi à comprendre mes émotions et à devancer les réactions de mon corps et de mon esprit. Je sais, par avance, comment mon organisme réagira à certains évènements, mais quelques surprises sont trop fortes, trop inattendues pour que je puisse les prévenir et agir en conséquence.
Je déteste quand ça m'arrive. Je déteste ne pas tout contrôler. Et encore une fois, je subis l'évènement, sans savoir comment réagir face à lui.
Pandora m'a embrassé. Même si je ne voulais pas le croire, même si je refusais de l'envisager, j'aurais dû m'y attendre quand elle s'était approchée de moi. Maintenant qu'elle s'était reculée après ces quelques secondes d'intensité, je ne savais pas quoi faire... je ne savais pas quoi dire.
Je ne l'aime pas. Je n'ai pas de désir pour elle. Ce n'est en rien lié aux tortures qu'elle a subi, à son visage ou même à son corps d'enfant. Ce n'est pas une réaction de dégoût, de rejet total. C'est... juste "non". C'est juste impossible. J'aime Rachel. Je désire Rachel... et Sélina, même si je m'en veux de l'avouer. Je n'éprouve que de la sympathie et de l'affection quasi paternelle pour Jennifer. Même si je connais son âge véritable, je ne peux m'empêcher de la considérer comme une adolescente - ce qui n'est pas forcément éloigné de la vérité vu son évolution psychologique compliquée.
"Jennifer."
Ma voix est calme et posée. Malgré l'émotion, je me maîtrise. Il en faut plus pour me troubler définitivement.
"J'éprouve une forte affection pour toi, et j'ai promis de t'aider et de t'offrir une vie aussi normale que possible. Cependant... cela ne sera pas possible. Ce n'est ni ton aspect, ni ton passé qui dictent ma décision, mais ma propre situation. Tu m'as reconnu. Tu as eu accès aux journaux. Tu sais que je suis engagé, fiancé avec Rachel Dawes."
Ne pas parler du bébé. Attendre de voir comment elle réagit. Même si Pandora a changé, même si elle retient ses pulsions, je viens de voir qu'elle peut céder en cas d'émotion forte : la peur et la rage ont déchaîné sa colère et sa violence. Maintenant qu'elle subit une déception sentimentale, je ne sais pas comment son inconscient peut évoluer, et je me refuse de menacer mon enfant à naître - je refuse de lui faire risquer quelque chose.
Soudainement, une batterie de lumières s'allume sur une console de la structure, et une sirène se met à hurler. Un des écrans encore intacts fait apparaître le Bat-Signal, m'indiquant que mon analyse des fréquences de la police a détecté quelque chose. D'un bond, je me relève et remet mon masque en place. A aucun moment, mon gant ne vient essuyer mes lèvres - je ne tiens pas à la provoquer.
"Puis-je encore faire quelque chose ?"
Ce signal me sort une épine du pied, me permettant d'échapper à cette situation et de laisser Pandora se remettre seule. C'est lâche, mais je ne saurais quoi lui dire ou comment réagir. Oui, ce signal m'arrange. Je me réjouis d'être suffisamment rapide, discret et souple pour avoir appuyé sur un bouton à l'arrière de ma ceinture et déclenché cette alerte, et pouvoir ainsi m'enfuir sans souci.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Ven 14 Sep - 14:09
Tu ne le mérites pas. Tu n'en est pas digne et tu le sais. Tu a commis cette erreur et ce sentiment est maintenant ancré en toi. Cette idiotie, tu ne la réalises que trop tard, et son coeur est déjà à une autre. Tu hais cette idée, mais tu l'acceptes en réalisant que tout amour te sera de toute manière impossible tant que ta guerre n'aura pas pris totalement fin. Tu aurais voulu dire quelque chose, lui parler un peu plus, mais tu n'étais pas la seule à le réclamer et quelque part dehors, son aide était requise. Il ne semble ni froissé par ce que tu a fait, mais confirme ce que tu pensais. L'homme sous le masque était l'amant de la jeune Rachel Dawes, une femme incorruptible et déterminée, un autre symbole de loi et celle qui avait conquis son coeur. Ainsi soit il, si le destin dans son caprice volontaire, en avait décidé ainsi.
Tu jetes un dernier regard à la créature impies sous le couche de glaçce et déjà, il ne reste presque plus rien d'elle. Qu'a il fait? Que lui a il injecté? Cela avait il de l'importance? Seul comptait la tranquillité dans ton lieu de résidence. La créature se décomposait sous la glaçe, elle-même en partie attaqué par l'étrange substance injecté par ton protecteur. Dans quelques minutes, le tout recouvrirait le sol métallique de la prison dans un mélange malodorant de chair visqueuse et d'acide décomposé. Au moins, tu arriverais à dormir ou te reposer de manière un peu plus tranquille.
"Non..........Promets moi juste de faire attention à toi." termine tu en baissant le regard, tournant le dos pour te rediriger dans les ombres de la bat-cave, t'acceuillant à bras ouvert comme le font si bien depuis ces dernières semaines. Tu reprends une dernière fois la parole en accordant ton regard au justicier, lui adressant une ultime mise en garde contre vos ennemis communs. Tu te fiches bien de savoir à l'instant présent ce qu'il pensera de tes paroles, car tout ce que tu lui dira ne sera qu'unique vérité.
"Prends soin d'elle....et protège là, car Erebius n'hésitera pas à s'attaquer à tes proches pour t'atteindre. Il l'a fait avec moi.....il le fera avec toi et avec elle." termine tu une ultime fois avant de regagner les ténèbres, en développement doucement ta personne. Peu à peu, tes bruits de pas se dissipent, cessent presque pour ne laisser place qu'au silence. A sa manière, tu a apprise à embrasser les ombres, ne faire qu'une avec elle jusqu'à les accueillir au fond de ton âme. A cet instant près, à la manière d'un esprit lors d'une convocation, on pourrait croire que tu a disparue, alors qu'il n'en était rien. Tu avais besoin de te reposer, d'essayer d'oublier ou du moins, calmer cette colère dont tu ne parvenais à te débarrasser. Cette promesse est a présent en toi...Erebius payera pour ce qu'il a fait...mais pas ce soir. Pas aujourd'hui....Pas maintenant. Dors, jeune fille....dors ce soir et essaye d'oublier, l'espace de quelques heures.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 16 Sep - 1:58
48 Heures plus tard
Le silence de la Bat-prison avait presque quelque chose de réconfortant pour sa résidente qui devait certainement se croire à l'abri de tout. Enfin, elle devait moins y' croire depuis ses dernières 48 heures et l'attaque du parasite. Et si il n'y avait eu que cela, tiens...Pandora devait être extrêmement inquiète et de son coté, Erebius comptait bien lui faire comprendre que jamais, o grand dieu, JAMAIS, elle ne serait à l'abri. Pour cela, il avait décidé de passer à la seconde phase de son plan. Une tache difficile, presque impossible et qui allait impliquer un grand sacrifice de plus dans ses troupes.
"Toute conquête se fait avec des morts"
Voici ce qui avait été dit pour conclure une mission qui n'avait prise que quelques minutes à être ordonnée et dirigée à distance depuis le reseau souterrain du complexe. Erebius avait pris soin d'analyser Wayne, son système de défense informatique et tout l'armement. Pire encore, il savait à quoi il avait affaire, connaissant la paranoïa aiguë du personnage et son gout pour les sécurités à double, voire triple effet. En clair, il avait envoyé des hommes à la mort...mais il s'en fichait car il voulait déclencher une guerre que personne ne contrôlerait, pas même lui. Il voulait un jeu totalement laissé au hasard du destin et dont pourtant, il allait se sortir vainqueur.
"Le pouvoir réside en ceux qui le comprennent et le désirent"
Dans quelques minutes, toute la Bat-Prison allait subir l'afflux de non pas un, ni deux, ni trois mais de centaines de virus informatiques, créant plusieurs backdoors et permettant à une légion de chevaux de Troie d’empêcher la mise en route des mesures de contournement, et qui sait, cela bloquerait aussi les paramètres de rebootage d'urgence. Le tout était surtout de dérégler entièrement le lieu, d'entrer, de sécuriser le tout et de récupérer la salle gosse et pourquoi pas, l'otage...si tout se passait bien. Quelque part, derrière la lourde porte de la Bat-Prison, dans des couloirs de gré, de métal et de roche, des ombres menaçantes s’avançaient, arme à la main, accompagnée d'autres ombres, plus nombreuses encore. Peut-être 30 à 40 personnes environ, largement de quoi contrer le Batman si il osait se pointer. De toute façon, les types se savaient déjà repérés et la mission serait avant tout une course contre la montre: Entrer, récupérer Pandora, et repartir. Reprendre Perséphone si possible. Sinon, la laisser. Bien sûr, Erebius ne comptait pas l'abandonner mais il savait qu'en capturant Pandora, il pourrait négocier avec le justicier de Gotham et récupérer sa fille....sa seconde fille.
-Ici Condor 1, 4, et 8. Nous sommes en place. Lancez la procédure. -Nous vous rappelons que vous n'aurez que 7 minutes. Ensuite, nous ne pourrons plus maintenir les défenses paralysées. Le système qui gère l'ensemble du réseau de ce justicier est très impressionnant. -Pas étonnant si Wayne fournit ce mec. -En prime, la cyber-surveillance d'Oracle ne va pas nous rendre la tache facile. Alors faites vite. Terminé. -Groupe Condor, terminé.
La communication venait à peine de se terminer que le scan rétinien balayait le couloir d'un faiseau vert, passant au rouge, avant de commencer à émettre la lumière de façon sporadique, disparaissant et réapparaissant par sacades, alors qu'une voix monocordes grésillait et tentait d'énoncer une menace qu'elle ne put mettre à terme. A l'instant même dans la Bat-Prison, ce qui restait de l'ordinateur commencait à être la proie d'un bombardement informatique de grande envergures, affichant des contre-mesures qui s'annulaient les unes après les autres, victime de l'attaque extérieure de la Confrérie. Dans quelques secondes, les portes allaient s'ouvrir, et Pandora allait vite devenir la cible d'un horrible jeu. Ce qui était sur, c'est qu'elle devait déjà paniquer, seule de l'autre coté, alors que le mystérieux logo rouge rubis de la Confrérie s'affichait lentement sur la plupart des écrans........Enfin, la porte s'ouvrit, non sans mal pour laisser débouler plusieurs soldats en tenue noires, masqués, et accompagnés de plusieurs autres types, habillés avec un étrange habit rouge, comme une longue toge cérémonielle qui recouvrait la presque totalité de leur personne. Ces types n'étaient pas des combattants mais ils étaient obligatoirement des alliés de ces soldats.
"LA BAS, LA VOILA. CHOPEZ LA....ET MERDE."
Le système de sécurité de la Bat-cave commençait déjà à répliquer par des jets étranges comme d'étranges petites aiguilles qui vinrent se ficher dans le corps des 7 premiers soldats a être entrés.....Tranquiliseurs à large spectre.....de quoi calmer un groupe de rhinocéros en train de charger. Pas bon, ca, car ca donnait le temps à la mouflarde de se planquer....Et c'est ce qu'elle fit, d'ailleurs.
"DEPLOYEZ VOUS, ET FAITES GAFFE AUX PIEGES. ALLEZ."
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 16 Sep - 2:15
Hrp: J'ai envie de tester aussi à la première personne.
Moi qui pensait que ma vie ne pouvait pas être pire que tout, voilà que je subis une nouvelle défaite. Mon coeur en est en parti briser, mais je devais m'y attendre. C'était ainsi écrit pour la misérable monstruosité que j'étais. J'aime un homme qui ne m'aime pas. J'apprends que ma seule famille est presque decedée et je ne peux pas approcher la seule personne qui ait une réelle importance à mes yeux. C'était ma punition, mon chatiment pour avoir bravée des fous qui se prenaient pour des dieux. Depuis deux jours, je ne peux plus controler ces larmes de démone qui coulent lentement sur mes joues. Je ne peux plus me regarder en face et je deteste de plus en plus ce que je suis devenue. Je n'en veux pas à cette femme, cette Rachel. J'en veux à moi-même, et à ceux qui ont fait de moi l'abomination que je suis, cette chose impie qui sera prisonnière à tout jamais.
*Voilà pourquoi il ne m'aime pas* pensais je en me regardant dans le grisonnant reflet d'un écran d'ordinateur. Je ne ressemble à rien de beau ou de physiquement attirant. Ce que je represente est une erreur de la nature, une équation mal calculée qui a mal tournée et qui est prisonnière de ses propres chaines. Suis je libre? La bonne blague, tiens. Qui pourrais aimer un monstre, surtout ici, à Gotham. Victor Fries était il aimé? Gueule d'Argile l'était il? Et Marie Dahl, au cas presque aussi similaire que le mien? Les seuls sentiments à notre égard sont l'indifference, la peur et la haine que nous engendrons car nous ne sommes que des incompris, des êtres à part et ce monde autour de nous ne vit que pour nous tourmenter, harceler les faibles qui ne peuvent prétendre à une place dans cette dimension. Ce que je suis me répugne....mon propre visage me répugne. Je m'apprete à frapper sur l'écran de l'ordinateur, prête à effacer cette vision de moi de ce triste reflet lorsque quelque chose se signale. L'ordinateur s'emballe et commence à afficher des messages et des icones étranges comme si il semblait se détraquer. Je ne l'ai pourtant pas encore touché alors de quoi cela peut il venir? Le système de sécurité s'emballe à son tour et je manque de me prendre un tir de flammes, émergeant d'un des canons que je reconnais comme étant l'un de ceux ayant tué le parasite il y'a peu. Je comprends rapidement qu'il se passe quelque chose d'anormal et ma seule réaction est de reculer de quelques pas avant de commettre une autre idiotie. Ce qui me taraude à l'instant, c'est de savoir si cela va le faire revenir, en pensant que je suis responsable de cela. Cette pensée me traverse rapidement l'esprit et je m'attends à le voir surgir d'une minute à l'autre pour me passer le savon du siècle...
La vérité était bien pire que cela car lorsque j'entendis la porte de la prison s'ouvrir, pensant voir celui que j'aimais surgir, ma sang ne fit qu'un tour à la vue de ce qui émergeait.
*Non* me disais-je, complètement paniquée en comprenant qu'ils m'avaient retrouvé. Mon seul geste, ma seule pensée est de me ruer vers l'armoire remplie de gadgets de mon ami solitaire, priant pour que je sois assez rapide. Heureusement pour moi, j'arrive à attraper la ceinture au vol, en constatant avec un plaisir dissimulé que le système de sécurité semble encore en parti opérationnel. Mais pour combien de temps? L'ordinateur me renvoie une image que je ne connais que trop bien, celle de la preuve de l'identité de mes adversaires qui repassaient à l'attaque. Pourtant, certains d'entre eux gisaient déjà sur le sol, inanimés alors que les autres ouvraient le feu sur moi. J'ai juste le temps de prendre une boule fumigène et de la lancer en leur direction avant de me cacher quelque part dans les ombres de la prison.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 16 Sep - 2:28
HJ: Heu, si tu veux....Par contre, la suite, demain, car là, je suis crevé.
Les pertes commençaient déjà et pire que tout, elle avait de quoi se défendre et n'hésitait pas à en faire usage. De simples fumigènes....Ha oui, bravo, belle idée. Si elle pensait que ca allait arrêter le commando et ses soldats, elle se gourait largement. Les types en robe cérémonielles, eux, s'étaient séparés, dague au poing, et ratissant la bat-prison qui s'affolait encore sous l'effet de l'attaque informatique mais qui commençait déjà à réagir en utilisant des sous-système de protection protégés en rebootant un à un les points d'accès et en les renforçant. L'espace d'un instant, le symbole vert-jade de la surveillante des reseaux de Gotham avait daigné apparaitre avant de disparaitre dans des parasites et des grésillements. Oracle passait déjà à l'attaque et essayait de protéger le système du mieux qu'elle le pouvait.
2 soldats furent alors happés par des mystérieuses tentacules en fer sortant du sol pour les clouer avec force au sol. Les types hurlaient et tentaient de se débattre mais le système de sécurité, malgré l'intervention d'Oracle, n'en faisait qu'à sa tête et ce fut dans un cri de terreur mêlé à la douleur que les deux soldats furent brulés vifs sur le sol, sans pouvoir réagir. Un des types en toge, lui, venait de se faire transpercer par une autre tentacule métallique, son cœur arraché battant encore sur le sol froid de la bat-prison. La vérité, c'est que cette opération parait déjà en couille. Ok, ca risquait d'arriver mais ils étaient censés avoir un putain de creneau bordel alors pourquoi ca se passait comme ça et surtout, pourquoi 4 autres types venaient de se retrouver avec des batarangs fichés dans leurs crâne? Autant dire que le leader de l'unité, Kraven, ne pouvait plus en supporter davantage alors qu'il ouvrit le feu un peu partout, touchant à la fois les murs, les armoires et en partie le bat-ordinateur...
"SALOPE, MONTRE TOI.......J'ai un petit cadeau pour toi. VOUS, ALLEZ LA CHERCHER. ELLE SE PLANQUE DANS LES OMBRES, PRES DES ARMOIRES."
Kraven avait fait signe à 3 types en robe de s'approcher, arme à la main, histoire de maitriser la petite donzelle qui allait entendre parler du pays, une fois cette opération terminée.Ensuite, il irait dire quelques mois à Erebius en personne pour faire part de certains détails qui auraient pu être omis volontairement. Cela ne l'étonnerait pas car ce fumier était réputé pour sacrifier un grand nombre de pions et malgré les nombreux services qu'il avait pu rendre, Kraven savait qu'il était et resterait un pion entre les mains de la Biosyn. Tout ce qui lui restait à faire, c'était de tenter de survivre, et prouver sa valeur.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 16 Sep - 15:15
J'ai peur, presque terrifié jusqu'au plus profond de mon être et ne maîtrise que très partiellement mes tremblements à la vue des hommes qui se dépoient. Je suis bien cachée mais une salve de balles manque de m'atteindre. Eux aussi paniquent et ma seule idée à l'instant est de rester cachée et de laisser faire le système de sécurité en me disant que l'affaire serait vite terminée. Mes espoirs s'envolent vite lorsque je réalise que le système, totalement détraqué, ne se contente pas d'emprisonner, en décidant d'ôter la vie. Ces salauds méritent de crever pour le mal qu'ils ont répandu et de bruler dans l'enfer qu'ils bercaient et veneraient tant mais je refuse de les rejoindre et de finir comme eux, attachée et brûlée sur le sol de cet endroit qu'ils ont eux-même transformé en piège mortel.
Tant que je restais dans les zones d'ombre, ils ne pouvaient pas me repérer et j'en profiterais pour les mettre à terre sans me montrer. A ma manière, je leur explique ce que je pense d'eux en lancant les batarangs en leur direction, prenant soin de viser la tête. La force que je mets dans les lancers montre à quel point je veux leur mort à tout prix, permettant aux objets métalliques de se ficher avec force dans leur lobe crânien. Pardonne moi mon ami.....mon amour. J'aurais tellement voulue te faire plaisir, respecter la promesse que je t'avais faites mais comme tu peux le voir, ces monstres ne me laissent aucune alternative qui puisse m'aider. Ils supplient presque la mort en m'attaquant, en se berçant d'une ode à l’exécution, tendant presque les bras vers mon immonde personne pour que je leur face ce cadeau empoisonné. Si tel était ma destinée, alors je me devais de redevenir la démone qui se nourrissait des démons. Je devais redevenir la destructrice et montrer à ces ignobles pourceaux que jamais ils ne m'auront, à présent que je suis décidée à me battre. Le type à la mitraillette hurle comme un dément, crachant ses ordres et invectivant ma propre personne. Il a peur, je peux presque le sentir, terrifié qu'il est par cette situation qu'il ne contrôle pas. Il envoie 3 types armés de dages vers moi Ils ne sont déjà plus très nombreux, certains étant morts et d'autres paralysés et endormis par le système de sécurité. Ma vision se porte rapidement vers l'écran sur lequel je suis persuadée, l'espace d'une fraction de seconde, avoir vu le symbole de la protectrice invisible de Gotham, la maîtresse des flux cybers et alliée de Batman.....On t'appelle par de nombreux noms, toi qui voit tout et entend tout. Yeux et paroles du dieu de cette ville, tu étais la porteuse divine de sa volonté et protectrice du monde des humains....Ton rôle à Gotham avait légèrement changé mais je te connaissais de réputation. Peut-être essayais tu à l'instant d’arrêter toute cette machinerie infernale. Dans ce cas, fais vite, je t'en supplie, car j'ignore combien de temps je vais tenir sachant que trois d'entre eux s'avancent vers moi, dans l'ombre de ma tanière. Ils ne sont armés que de simples dagues ce qui sera facile de les désarmer. Je peux maintenant sentir l'odeur de leur sang et de leur chair. C'est si tentant, titillant mes sens en me susurrant de belles paroles dans mon esprit en me promettant force et puissance. C'étais hors de question. Je tuerais ces êtres mais jamais plus je ne gouterais au sang et à la chair, jamais plus je ne serais ce monstre vorace et jamais plus je ne me laisserais aller à des instincts bestiaux. Tu le sais, toi, n'est ce pas, toi à qui je viens de prendre l'arme que j'ai retourné contre toi en la plantant entre tes deux yeux. Je peine à voir ton expression de surprise, mais j'imagine la terreur qui se dégage de tout ton être. Oui, tu va mourir maintenant et tes amis vont te suivre. Les deux autres ne tardent pas m'attaquer, tout deux collé l'un à l'autre, levant leur poignard pour me frapper. Trop lent, bande d'idiots. Le temps que vous leviez pour prendre de l'élan et frapper, j'ai déjà eu le temps de retirer l'arme des chairs de votre amis et de frapper d'un geste net à l'horizontale. Je fends l'air d'un simple coup, proprement et sans tenter de nouvelle attaque. Vous ne le savez pas mais vous êtes déjà mort. Vous ne bougez plus l'espace d'n instant jusqu'à ce que je vois vos carcasses s'écrouler sur le sol, sans vie.
Maintenant c'était au tour des autres alors que mon poignard fuse vers un autre type, plus localisé vers l'entrée. Je fais mouche en le touchant au coeur. La force d'impact rejette le type en arrière. Va il mourir lentement ou a il déjà mis un pied dans le monde des ombres? Je me fiche bien de le savoir, tant qu'il reste à terre.
"C'EST TOUT CE QUE VOUS SAVEZ FAIRE? C'EST TOUT CE QU'EREBIUS A DAIGNE M'ENVOYER?" hurlais-je à l'encontre des quelques survivants qui se tenaient un peu partout dans la salle. Le combat pouvait maintenant commencer.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 16 Sep - 15:52
"Ne nous sous-estime pas Pandora......Aurora m'a fait un bien beau cadeau pour te capturer si tu opposais de la résistance"
Le militaire en vient alors à jeter son arme au sol sous le regard ébahi des survivants qui commençaient à reculer, la peur commençant à les envahir. Sans même se montrer, Pandora était venue à bout de 7 d'entre eux, sans compter le carnage commis par la système de sécurité. Kraven n'avait plus de temps à perdre. Le temps n'était pas un luxe qu'il pouvait s'accorder, surtout sur un territoire ennemi....Surtout sur son territoire.
"Ceux qui veulent fuir...BARREZ VOUS. J'ai pas besoin d'une bande de péteux dans mes pattes."
La plupart des survivants ne se firent pas prier pour repasser par la porte de sécurité, mais ceux plus enfoncés dans la salle n'eurent pas la chance de pouvoir sortir car 3 d'entre eux furent pris sous le souffle d'un canon à glace, statufiés presque immédiatement dans une expression de surprise. L'une des statues naissantes bascula même pour se briser totalement sur le sol sous les nombreux bips et autres grésillement du bat-ordinateur qui déconnait encore plein pot sous l'effet des centaines de virus qui l'attaquaient. On sentait toutefois que l'attaque faiblissait sous l'action conjointe et coordonnée d'Oracle et du système de protection.
"Regarde......Ça ne te tuera pas, mais je vais m'amuser à te mettre la misère avec ce joli jouet. C'est le département Recherche et Nouvelles Technologies" qui l'a développé. Et maintenant, j'en ai un pour moi."
Le type marchait à travers la salle entourée d'ombres, laissant apparaitre sur son avant bras droit un étrange dispositif cybernétique émettant une lumière bleue tamisée par les replis de ses vêtements. Par intermittence, une légère fluctuation électromagnétique semblait en émaner, troublant l'air et les contours de son bras à la manière d'une image distordue. Le type continuait son avancée, presque en souriant alors qu'au moment ou une des tentacules allait le saisir, il fit un seul geste du bras, repoussant, voire, arrachant la tentacule du sol pour l'envoyer s'écraser dans le décor d'un sourire satisfait.
"On appelle ca des bracelets kinésiques...Ça s'attache sur ton bras, et ça se relie a ton système nerveux.....Suffit juste que tu te mettes à penser vachement fort....et là, tu fais des dégâts. On dit que plus la volonté de son porteur est forte, plus l'arme peut devenir dangereuse."
Kraven en profite pour envoyer une nouvelle onde vers une des armoires qui finit par s'éventrer sous la force de l’onde. Mais il n'y'avait rien, ni arme ni gamine cachée dedans. Une déception sur le moment mais le jeu devait continuer.
"On dit que tu est très forte et déterminée......Je me demande ce que tu arriverais à faire avec une telle arme........mais sérieusement, tu devrais abandonner. Nous sommes plus nombreux que toi et tes amis.....Plus fort que toi, plus rapides et mieux armés."
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 16 Sep - 16:56
"Mais aucun d'entre vous n'a autant la HAINE QUE MOI" hurlais je, presque en lui crachant au visage alors que je me trouvais derrière lui en lui martelant le dos avec cette barre dont je m'étais servie pour frapper le monstre il y'a deux jours. Malgré les protections qu'il porte, je frappe sur les différents points vitaux de son corps, même derrière le genoux et à la nuque. J'entends avec jouissance et extase ses os en train de craquer sous mes coups alors qu'il plie enfin le genoux. Je ressens à peine ce plaisir en le matraquant de coups plus violents les un que les autres et je me laisse finalement aller à des hurlements de haine à son égard. Tout explose sous mes coups, des années de douleur de colère que je lui rends en un instant. Il n'est pas le principal coupable mais il est complice et cela me suffit à me conforter dans l'idée qu'il mérite de mourir. Il voulait me faire souffrir, me livrer à des monstres alors il va rencontrer un monstre, un vrai de vrai. Le type tombe à genoux en hurlant de douleur, les mains en avant. Je ne vais même pas lui laisser le temps de jouer au malin que j'attrape sa tête que j'envoie s'écraser sur le sol en prenant soin de bien la maintenir avant de la marteler à 3 reprises.
Quel con, comme tous les abrutis de film, il faut toujours que ca cause et que ca balance des monologues stupides de boss de fin avant d'essayer de vous faire la peau. Mais vois tu, j'ai appris de lui, j'ai appris à vivre comme lui, à faire des ombres et du silence mes alliés. J'ai invoquée les ombres et les ombres m'ont répondue, embrassées et acceuillies en leur sein. A l'opposé de toi qui n'est qu'un vulgaire pion, je suis une enfant de la nuit, une servante de Nyx et une chasseuse d'âme. Je suis votre fin, la Nemesis et la finalité de votre règne abject et destructeur. Le type est en sang, totalement sonné. Tu ne m'a pas vue venir, n'est ce pas? Tu n'a pas sentie ma présence se glisser dans ton dos pour te mettre à terre. Tu a pourtant oublié un élement très important dans cette histoire: Moi aussi je suis aussi un soldat et bien plus entraînée que toi. La rage et la haine sont mes fidèles compagnes. La tristesse m'a en partie détruite mais aussi rendue plus forte, en devenant mon bouclier. Je sais ce que je suis maintenant et j'ai décidée de protéger l'humanité, même si pour cela, je dois à nouveau redevenir un monstre. J'attrape le couteau dans le fourreau qui pends à la ceinture du soldat et je le bloque au sol. Je frappe les méridiens de ses jambes et plus particlièrement derrière les genoux ce qui lui extirpe un nouveau cri de douleur. Maintenant, il ne peut plus marcher ni se relever. Je bloque à présent le bras où se trouve le mystérieux appareil. Si il dit vrai, cette arme pourrait m'être particulièrement utile dans mon combat pour renverser la Confrérie et en soi, la Biosyn.
Maman.....je te promets que bientôt, tu pourras reposer en paix. Je vais retrouver le salaud qui nous a arrachée l'une à l'autre. Je tuerais de mes mains l'ordure qui a osée t'ôter la vie. Je ne sais pas ce que tu penses, mais bientôt, leur règne de de mort prendra fin, aussi vrai que je suis en train de couper l'avant bras de ce type. J'y vais comme une bouchère, mais je n'en ai cure sur l'instant. Chacun de ses hurlements renforce ma détermination à me battre et à mettre fin à cette guerre et à la domination de ces "maitres du monde". Bruce a reussi à détruire une de leur base seul....Soit, je vais leur montrer qu'une seule femme va venir à bout de leur armée. Après deux minutes, j'atteints l'os avec la lame et je commence à peiner pour couper. Non, pas question, pas aussi près du but. Si la lame n'a plus d'effet alors je vais briser l'os par ma seule force. Là, je suis sur d'arriver à quelque chose, et c'est bien sûr le cas. L'os, déjà vulnérable et ayant répandu son sang un peu partout autour et sur moi, casse presque instantanement...Quant au soldat, ses cris ont cessé et je ne rencontre que son regard vide de toute vie. Il n'a pas supporté la douleur. Par un étrange coup du sort, ou un caprice du destin, l'appareil s'ouvre et laisse tomber le moignon ensanglanté de cette âme damnée. L'ouverture présente comme des minuscules micro-aiguilles ce qui me fait hésiter un instant sur les conséquences de mon acte à venir.....jusqu'à ce que je repense de nouveau à ma vie perdue. Je sens la haine défigurer mon visage et ca me suffit à me donner l'impulsion nécessaire pour placer mon bras dans l'appareil qui se referme aussitôt. La douleur se mets à parcourir mon corps et je sens les aiguilles se planter dans mon bras, ce qui m'arrache un cri, jusqu'à ce que la douleur cesse après quelques secondes. L'appareil se verrouille alors et demande la confirmation du propriétaire par une commande vocale.
"Pan........Nemesis" disais je alors sur un ton en partie hésitant. Le bracelet confirme le nouveau propriétaire et mon nom de code. La vengeance armée, destructrice marchait maintenant dans le monde des humains. Le souffle cours, je me dirige vers la porte encore ouverte de la prison, quittant la tranquillité de ma cachette pour rejoindre le champ de bataille. Assez de se cacher...Assez d'avoir peur. Pandora était morte....Nemesis venait de naitre. Mes pas me conduisent maintenant dans les couloirs de la bat-cave. J'ai prise soin d'emmener avec moi une simple cape noire , quelque chose d'assez large pour dissimuler ma personne et mon visage de la tête au pied. Je laisse la ceinture et autres objets. Je n'ai pas le droit de lui prendre, et je m'interdit de salir son nom. Il avait tellement fait pour moi, et je me refusais, même si j'avais été décue par sa dernière réaction, de lui faire le moindre mal. Derrière moi, je laisse mes promesses, ma souffrance et mon seul véritable ami pour me lancer dans une guerre qui ne concernait plus que moi.
Au revoir mon ami......Au revoir et merci pour tout. Bientôt, la bat-cave se réinitialiserais d'elle-même, et je serais loin. Ici, je n'étais plus en sécurité. Je devais me rendre ailleurs, retrouver mon ancien repaire, ou peut-être un nouveau.....M'organiser, et combattre, à nouveau.....Merci pour tout, Bruce, et puisses tu me pardonner pour ce que je vais faire, car je vais le faire pour moi mais aussi pour te proteger, toi et tes proches.
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Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon