D’où il se situait, il pouvait les voir, les grands de cette ville. Situé au quarante-neuvième étage, au centre de ce bloc de verre, il ne pouvait les ignorer. Wayne’s Enterprise, La Thunder Tower, et surtout les quartiers de Shreck’s Enterprise, ils y étaient tous, les plus puissant de la cité réunis dans cette même section de la cité. Ce n’était pas la richesse qui les différenciait, s’était le pouvoir acquis, leur rôle de figure social au sein de Gotham, c’est cette absence de reconnaissance sur la scène publique qui le séparait de ceux-ci.
Le ciel commençait à se couvrir au-dessus du parc Robinson, quand la voix d’une femme sonna à l’intercom.

« Monsieur Fine, Monsieur Jason Bard, votre rendez-vous de neuf heure, est arrivé. Voulez-vous que je fasse monter celui-ci à votre étage? »

Le ton de sa voix lui était inconnu, ce devait être l’une des quatre nouvelles jeunes femmes engagée par le CA, il n’avait même pas prit le temps de quémander une enquête sur chacune d’entre-elle…

« Elisabeth je présumes? Non, sachez que je ne reçois jamais personne au quarante-neuvième étage, prenez-en bien note. Faite le patientez un instant, je descends. »

Ayant terminé de s’adresser à l’interface électronique, il se dirigea nonchalamment vers l’ascenseur. Max l’y attendait, imposant et inflexible, comme à son habitude, il attendit que la porte se referme derrière Fine, avant de lui adresser la parole.

« Pourquoi vous occuper d’un client ordinaire comme celui-ci Monsieur Fine, alors que vous avez quelques centaines de courtier pour ce genre de rendez-vous? »

Était-ce afin de redorer l’image de Sherman Fine au sein de sa compagnie, même les gros bonnets peuvent s’occuper de petits contrats? Était-ce pour se désennuyer le matin, étant donné que sa branche « particulière » de l’industrie avait lieu généralement de nuit? Était-ce un client avec un potentiel particulier?...

« Qui sait max… »

L’ascenseur arriva finalement à destination, le courtier fit signe à son fidèle garde du corps de l’attendre dans les environs, il aurait peut-être besoin de lui comme chauffeur. Il se rendit au hall, où il se fit indiqué par la jeune femme derrière le comptoir où était assis le client. Sur les sofas de cuir noir du hall se tenait assis un homme dont les traits du visage étaient rongé par la fatigue, et peut-être même le chagrin…

« Monsieur Bard, je suis Sherman Fine »

Il lui tendit la main, puis l’invita à le suivre vers son bureau temporaire au premier étage, le sien subissant quelques petits travaux de réaménagement. Il le mena dans un bureau des plus banals, il n’y avait qu’un bureau de bois, sur lequel se trouvait un ordinateur portable et deux chaises. Une seul œuvre, ornait la pièce. Sur le mur au fond, se trouvait une toile, une réplique d’une œuvre célèbre de Goya, Saturne dévorant son fils.

« Pardonnez-moi l’aspect peu chaleureux de mon bureau, mes cartiers au trente-neuvième subissent quelques petits travaux… rien de très sérieux, mais bon. »

Il prit un instant pour replacer ses verres fumés, puis adressa un demi-sourire à l’homme dépité qui se trouvait devant lui.

« Alors Monsieur Bard, parlez-moi un peu de vous, de ce que vous recherchez. Je vois ici, que c’est la première fois que vous quémandez nos services. Vous recherchez un nouveau chez soi? Un bâtiment commercial? Un budget particulier?... Qu’attendez-vous de « White Counselor and Fine » Monsieur Bard? »

Puis, avant même que celui-ci lui réponde, il sortit de sous le bureau une bouteille de Scotch, et lui proposa un verre, tout en attendant la réponse du client.