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| Bat-Prison - sous la maison de James Gordon | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Sam 23 Juin - 20:05 | |
| Si il t'avait été impossible de répliquer face à l'Ange de la mort, c'était uniquement par égard envers Batman qui avait pris soin de toi et t'avais offert des nouvelles possibilités. Azrael te haissait et tu ressentais tout le poids de sa divine colère sur ta personne qui faisait pale figure face à lui.Mais il y'avait aussi cette étrange faiblesse qui t'habitait depuis quelques jours. Tu avais remarquée cet affaiblissement de ta force, cette perte de tes capacités depuis un moment et tu avais mise cela sur le compte de la fatigue et l'inactivité jusqu'à ce que tu comprenne que quelque chose n'allait pas, qu'il y'avait un manque, un vide que tu ne pouvais expliquer et que tu ressentais comme un problème à ne pas laisser en plan. Alors qu'il te rebalance sur le sol, sous les invectives du justicier de Gotham, tu offres un regard rageux envers l'Azrael, ce qui renforce une fois de plus votre antagonisme. Il pouvait se donner les airs qu'il voulait, jouer sa grande gueule devant toi, tu svais qu'il n'était rien de plus qu'un malade psychotique, un névrosé que tu devrais peut-être un jour calmer par toi-même. L'idée d'une parole bien placée traversait ton esprit, une phrase ou une parole douloureuse qui pourrait peut-être montrer que si tu avais perdue une bonne partie de ta force, tu n'avais rien perdue de ta répartie...Cela n'arriverait pas car Persephone venait de reprendre le flambeau avec les paroles qu'il ne fallait pas prononcer
Submergée par la colère, envahie par la haine, cet afflux empli de négativité traverse tout ton être et t'offre cet désagréable sensation qui précède le moment où l'ont perds tout contrôle sur soi. Elle ose te juger, te commander pour finalement te traiter à la manière d'une moins que rien et cela te déplaît, voire pire encore. Ces paroles d'un passé lointain résonnent dans ton esprit et te rendent malade. Elles te rappellent ce passé, cet époque où tu était invectivé pour rien, battue, séquestrée et torturée. Ces paroles, ces mêmes mots, on te le répétait chaque fois qu'on te plongeait dans un bassin d'eau où était diffusé 20000 volts d’électricité sous les rires et quolibets des gardes, tous aussi inhumains les uns que les autres. Cette douleur te revient, ce passé te transforme, te fait à nouveau revoir tes pires cauchemars, emplissant chaque seconde ton haine d'une terreur noire, se transformant peu à peu en une colère prête à exploser. Voir cette chose te rends malade. Savoir qu'ils l'ont amenée ici te rends encore plus malade et ses paroles finissent de remplir leur travail. Alors qu'ils discutent entre eux, ton cri déchire la zone et se répercute dans toute la batcave. Aussi inhumain que la voix de ta jumelle, il exprime à la perfection la sombre monstruosité qui vit en toi et ta force revient pendant un instant, alors que tu attrapes Persephone par la gorge pour la soulever et la rebalancer sur le sol....une fois....puis 2 et puis 3 fois. Chaque choc est pire que le précédent et tu jouis presque en constatant que tu parviens à lui arracher des cris de douleur. Dans la manœuvre, tu est persuadée lui avoir cassé quelque chose car un craquement bien sinistre s'était fait entendre lors de la manœuvre. Tu n'allais pas lui faciliter la tache.
"QUI EST TU? QUI T'ENVOIE ET POURQUOI A TU MON VISAGE? QUI T'A CRÉÉE?? ALICIA?? AURORA?? REPONDS MOI" hurle tu à l'encontre de ton clone dont tu maintiens la tête écrasée sur le sol de toute tes force, appuyant chaque seconde plus fort de ta main droite. La tête de Persephone percute à nouveau le sol, fait presque trembler la zone. Le bruit de l'impact se répercute avec plus de violence et tu parviens à lui ouvrir une plaie à la tête. Quoi qu'elle soit si elle était ici, c'est qu'elle avait commise des actes impardonnables et les quelques paroles que tu avais entendus prouvaient qu'elle faisait partie de la Confrérie d'Hecate, cette bande de dérangés qui ne revaient que d'une seul chose: Façonner un monde à leur image et convertir tout être vivant. Pour eux, l'ingérance n'était pas autorisé. Toute résistance se devait d'être écrasé pour être mieux convertie. Trop de gens avaient souffert de cela, toi la premiere, ma fille et tu avais du transformer ton coeuret le noircir d'un sombre voile de ténébres pour devenir la démone, investie de nombreux titres: Raksasha, Mère de l'Apocalypse, Antéchrist, Princesse de la désolation, Porteuse des Maux. Il était temps de montrer à Persephone qui tu était vraiment alors que tu la soulevais par la gorge au dessus du sol, exactement de la même manière qu'Azrael avec toi, il y'a un instant.
"Tu va répondre à mes questions, car je suis déjà très énervée. TON NOM, GRADE, NUMERO DE SERIE, ORDRE DE MISSION. TU VA TOUT ME DIRE CAR QUOI QU'ILS T'AIENT FAIT..." dit elle en faisant un mouvement de tête en direction des 3 justiciers "...LA NULLITÉ TE PROMETS UN ENFER DONT TU TE SOUVIENDRAS."
L'effet de surprise était passé. Place à la douleur. La jumelle allait vivre des minutes qui lui sembleraient durer une éternité et tu t'en faisais intérieurement la promesse si elle cherchait à te résister. L'avis des justiciers importait peu et si tu te devais à nouveau te battre pour les empecher de commetre d'autres actes monstrueux, tu n'hésiterais pas une seule seconde car tu savais que tu n'étais plus seule. Ton emprise sur sa gorge se resserre lus intensivement sans que tu ne lui bloque la respiration malgré cette envie de lui briser les cervicales d'un coup net.
"Parle......PARLE, PUTAIN."
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| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 25 Juin - 12:19 | |
| John arriva et salua Azrael, qui lui fit l’accolade. Comme à son habitude, il ne répondit pas à la question posée par l’indien. Il fit mieux, lui expliquant la situation dans laquelle il se trouvait. Il parlait de Yuri Sonatine, qui dirigeait la Biosyn. Bien sûr, cela lui parlait. Sonatine avait réclamé Pandora sinon quoi il tuait des enfants chaque heure. Il savait que c’était un homme diabolique, extrêmement rusé et capable des pires choses pour arriver à ses fins. Alors Azrael prononça deux noms : Pandora et Perséphone. Evidemment, l’Iroquois n’avait pas remarqué les deux êtres diaboliques qui se trouvaient à quelques mètres de lui. Alors qu’il regardait Perséphone, dont il n’avait jamais entendu parler, il remarqua avec stupeur qu’il était la copie conforme de celui de Pandora. Sachant qu’il aurait tôt ou tard la réponse à ses questions, il écouta la suite de l’explication d’Azrael.
Il parla de la confrérie d’Hécate, des mutants bien plus forts qu’un humain, des armes bio technologiques. Selon Azrael, ils allaient entrer en guerre, tant de leur côté justicier que civil, où l’entreprise de John pourrait être d’une grande aide. Effectivement, il s’agissait de la huitième plus importante de Gotham. Wayne Entreprises était évidemment la première de ces entreprises, mais il doutait que le grand Bruce Wayne puisse les aider, même si l’on disait çà et là qu’il connaissait bien Batman. Finalement, l’Ange Exterminateur lui demanda si l’on pouvait compter sur lui. Il répondit par la positive, un sourire sur les lèvres.
C’est alors que Perséphone intervint, débitant des menaces improbables, puis insultant Pandora de tous les noms possibles. L’Iroquois ne put s’empêcher de rire alors qu’elle promettait de les tuer rapidement si ils la libéraient. Azrael avait réussi à la battre seul, alors pensait-elle sérieusement être capable d’affronter trois justiciers en même temps ? Elle était ridicule.
C’est à ce moment le plus grand justicier au monde intervint. Comme à son habitude, il avait surgit d’entre les mondes, pour arriver devant eux. Il critiqua Azrael, ce dernier l’ayant sûrement attaqué avait que l’indien n’arrive. Il rappela au justicier blanc que Pandora était leur seule alliée contre la Biosyn. Depuis quand était-elle leur alliée ? Une nouvelle questions venait germer dans l’esprit du sioux, qui comprenait de moins en moins la situation actuelle à Gotham. Après cela, l’homme chauve souris présenta une poignée de main à l’amérindien qui lui serra avec conviction. Batman dit au sioux qu’ils avaient besoin de combattant dans cette guerre, de soldats et que l’indien pouvait en faire partie. Mais il faudrait risquer sa vie et s’enfoncer dans la violence, peut-être jusqu’à en perdre l’âme.
« Bien sûr que je suis avec vous. Mais d’après ce que j’ai compris, ils seront une infinité contre nous. Serons-nous quatre contre tous, où d’autres personnes pourraient-elles nous aider ? Gotham compte de nombreux justiciers et certains sont bien meilleurs que moi. Par ailleurs, depuis quand Pandora est-elle notre alliée ? »
A ce moment là résonna un cri inhumain dans la Batcave. Pandora avait saisi la tête de Perséphone et la cognait par terre, lui demandant qui l’avait crée et pourquoi elle avait son visage. L’Iroquois, bloqué par cette atroce démonstration de colère, de peur et de violence, regardait la scène, bouche bée. Après quelques secondes, il sortit enfin de sa torpeur. Il connaissait Pandora et savait sa puissance physique très proche de la sienne, malgré les soixante centimètres et les soixante-dix kilos les séparant. C’est pourquoi, alors que Pandora tenait Perséphone à la gorge, hurlant toujours, il lui asséna un mawashi geri en pleine tempe, qui la projeta à quelques mètres de là. L’Iroquois se tourna ensuite vers Batman :
« Excuse-moi, mais c’était la seule solution. Que faisons-nous encore ici ? Allons-nous interroger Perséphone ? »
Il sentait derrière lui le sourire satisfait d'Azrael, qui détestait Pandora au plus haut point. |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 25 Juin - 18:12 | |
| Batman intervint pour stopper le justicier en blanc alors faisait comprendre à Pandora que sa présence ici n'était qu'un sursis. Même si c'était prévisible, il ne put retenir un rictus de dégoût. Bruce n'était pas venu le voir après le massacre du château, il lui avait à peine adressé quelques mots à ce sujet et maintenant il lui refuser sa vengeance. Peut être provisoirement, peut être pas, après tout de l'eau avait coulé sous les ponts depuis, et son attitude face à la gamine tenait plus de la frustration que de la réelle colère. Il savait qu'elle n'y était pour rien, qu'elle avait même tenté de protéger les ossavillois du démon sans y parvenir. Mais de n'avoir pu se défouler sur cette garce qui l'avait tant de fois défié, et pire de devoir la remercier ... il n'était pas prêt à le reconnaître. De se dire que celle qu'il avait affronté à plusieurs reprises avait fait ce qu'il n'avait pu faire, d'avoir du s'allier avec elle lors de l'attaque de la biosyn sans qu'il n'ait pu se défouler, il ne l'admettait pas. Et là, Batman lui refusait encore ça. Réaction puérile, mais terriblement puissante.
Après avoir expliqué à l'Iroquois les tenants et aboutissants de l'affaire, il se mura dans un silence condescendant. Il ne broncha pas lorsque Perséphone cracha son venin, pas plus qu'il ne bougea devant la réaction de Pandora. Lorsque Bannernan lui décocha un coup de pied, il eut un petit sourire satisfait et entendu : il n'avait pas tort.
"Perséphone a déjà été interrogée. Nous avons appris certaines choses."
Il fit un pas vers Pandora.
"Si tu veux être pardonnée, parle, dis nous tout."
Azrael espérait que Pandora se mette à parler, et que Perséphone réagisse à ses propos, en se mettant en colère ou en péchant par orgueil. Bref, qu'elle guide le groupe des justiciers vers une lumière plus claire dans le dédale obscur de la biosyn. |
| | | PNJ Date d'Inscription : 28/11/2011 Nombre de Messages : 723 Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham. Citations : Votre destinée est mienne! | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 25 Juin - 19:43 | |
| Ce qui avait suivi avait fait mal aussi bien pour l'une que pour l'autre. Persephone devait reconnaitre que Pandora avait de la force. L'intervention du colosse indien était une bonne chose car la gamine serrait comme une brute, lui bloquant la respiration, comme si son intention première était de tuer sa jumelle diabolique. L'attaque de Bannerman avait obligée Pandora à relâcher son emprise alors que Persephone était retombée lourdement sur le sol, crachant et toussant bruyamment.
"Espece.....de......JE VAIS TE BUTER.....Pour ca, je vais te buter, crois moi....et si c'est pas moi, c'est mon frère qui va s'en charger, tu m'entends? Vous allez dérouiller......DÉROUILLER et toi, Azrael....T'est.....ridicule....Lui pardonner??? Arrête tes conneries, t'est bouffé par la haine dès que tu la vois. Tu peux cacher ton visage derrière ce masque....mais tes yeux parlent pour toi. Vous voulez une vérité?? Je vais vous en balancer une qui va pas vous plaire."
Le ton de Persephone était empli comme jamais de rage et de colère. Ce qui lui était arrivé à l'instant l'avait mise dans une colère noire. Bien qu'elle avait provoquée ouvertement Pandora au point de subir une bonne bastonnade, jamais elle n'aurait pensée qu'elle réagirait. Persephone classifiait Pandora comme une trouillarde et une dégonflée, une peureuse incapable d'aller jusqu'au bout, une pleureuse pitoyable qui refusait le don qui lui avait été offert. A une époque, n'importe quel membre de la Confrérie aurait trouvé cela risible à s'en tordre sur sa chaise et cette puérilité dans le comportement de Jennifer aurait, après une bonne rigolade, été réprimé par la force. Aujourd'hui, ca n'avait plus rien de drôle et il y'en avait marre. Maintenant, soit elle crevait, soit elle pliait et revenait sans faire d'histoire en baissant la tête.
"Tiens.....Écoute celle là.....T'est pas la première....à avoir voulue nous tenir tête....Aleck l'a fait avant toi. Et tu sais quoi??? On l'a mis en morceaux pour ca. C'est exactement ce qui t'attends, toi, tes amis et.....ces bouffons qui te protègent. Tes Asuras, ton petit mutant félin, Fries et sa femme....VOUS ALLEZ TOUS FINIR DANS UN CRYOTUBE. TU VEUX SAVOIR POURQUOI JE TE HAIS?? PARCE QUE PÈRE T'A DONNE BIEN PLUS QU'IL NE NOUS A DONNE A NOUS, ET TU GÂCHES CE POUVOIR EN PUÉRILITÉ? Tu est une deesse, Pandora, une puissante parmi les insectes et pourtant, au lieu de régner sur eux, tu a décidé de les protéger....Tu est à vomir, crois moi......TU DÉVORAIS LES NÔTRES AU LIEU DE TE NOURRIR DES HUMAINS....Tu détruisais nos "ensemenceurs" dans Arkham City....POURQUOI? POURQUOI REFUSES TU CE POUVOIR? POURQUOI LA PROTÉGEZ VOUS ALORS QUE VOUS LA HAÏSSEZ?"
Cette nouvelle attaque s'était autant adresser à Jennifer qu'au justiciers dont Persephone n'arrivait pas à comprendre les motivations, ni même leurs concepts de justice. Mais qu'est ce qu'était la justice dans un monde où les puissants se devaient de régner sur les faibles? C'était une règle ancestrale, immortelle qui ne devait pas changer: Les forts existaient pour dominer et régner sur les faibles. Avec la Confrérie, il n'y a aurait pas de choix: Se convertir....ou mourir.
"On tient déjà Gramercy Row......et on s'emparera de chaque secteur de la ville.....un à un....Nous sommes déjà partout...VOUS AVEZ DEJA PERDUS. TU A ECHOUEE, PANDORA.....et vous aussi.......Je vous tuerais....comme je l'ai promis à père et enfin, je gagnerais ma place à ses cotés au Conseil. Après tout, avoir tuer Sonatine et Alicia n'a rien changé. Avoir détruit notre base sur Mallet Island n'a rien changé non plus" |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Ven 29 Juin - 21:36 | |
| Une ombre passa autour de l'Iroquois, d'Azrael et de Perséphone pour se poser devant Pandora. De profil, à la fois protecteur et bourreau de la femme-enfant, il se posa comme un nouvel acteur de la scène alors que le Batman était resté extrêmement silencieux et discret. Il avait voulu observer, apprendre et découvrir les différentes réactions de ses alliés et de son adversaire, mais il ne pouvait pas laisser la scène continuer ainsi.
"Pandora n'a pas à être pardonnée ou torturée. Pandora a gagné une partie de ma confiance en me présentant toute son histoire et en m'expliquant les raisons de son comportement. Gagner implique des sacrifices, messieurs, et des efforts. Un jour, Pandora sera jugée et punie pour ses crimes, avec l'analyse des circonstances qui ont mené à ses actes. Ce jour ne viendra que lorsque la Biosyn aura disparu."
Son regard tranchant se posa sur Azrael et l'Iroquois, alors que sa voix respirait l'autorité.
"L'ennemi de mon ennemi est mon allié. Pandora est la seule personne à pouvoir nous aider et conseiller sur la Biosyn. J'ai été à Mallet Island, j'ai découvert ce qu'ils ont fait et ce dont ils sont capables : nous n'avons pas le droit de nous priver d'une telle compétence."
Il se braqua sur Bannerman, et son ton se fit légèrement moins rude qu'auparavant.
"Azrael m'a conseillé de t'inclure dans cette guerre, Iroquois, car il a confiance et foi en toi. Je veux des guerriers pour détruire la Biosyn, et si d'autres justiciers peuvent être plus accomplis et expérimentés que toi... ce ne sont pas des guerriers. Ce ne sont pas des soldats. Ils auront des hésitations, des limites, des questionnements que je ne peux accepter dans une telle guerre. Je te veux car tu n'en auras pas, tu sauras comment faire - tu sauras jusqu'où aller pour survivre et vaincre."
Lentement, le Chevalier Noir posa son regard sur Perséphone. Celle-ci venait de livrer de nouveaux renseignements : elle avait un frère, la Biosyn contrôlait une partie de Gotham City et d'autres petits éléments intéressants. Il était désormais partagé entre son envie de châtier la créature et la pousser à parler encore plus. Conscient qu'Azrael et l'Iroquois auraient du mal à se contenir, et que Pandora ne réussirait pas à se calmer face aux flots de paroles de la bête, il poussa un long soupir et adopta à nouveau un ton sûr et autoritaire.
"J'ai détruit votre base, Perséphone. J'ai détruit votre origine, la source de votre entreprise. J'ai découvert vos secrets, vos archives, vos histoires. J'ai parlé avec Echidnea-4, j'ai découvert son fonctionnement et ses données. J'ai vaincu et détruit vos monstres. J'ai précipité la mort de Romulus, une de vos armes les plus puissantes. J'ai vaincu et humilié Miss White, votre si grande guerrière, avant de la voir périr. J'ai détruit la Black Tyger, votre trésor, votre fierté, votre malédiction. Sonatine est mort. Miss White est morte. Romulus est mort. Mallet Island est détruite. Perséphone..."
Il s'avança, sûr de lui, confiant et volontairement provocateur. Il s'accroupit devant le monstre et un léger sourire de défi perla sur son visage.
"Crois-tu vraiment que ça n'ait rien changé ? La Biosyn n'a jamais échoué, avant. Et, là, maintenant, avec ces disparitions, ces destructions, le ralliement de Pandora à ma cause... j'ai l'impression que vous accumulez les échecs. Que vous accumulez les désillusions. Que vous vous rapprochez de plus en plus de l'extinction."
Clairement, Bruce voulait provoquer une réaction auprès de Perséphone, l'énerver et la pousser à révéler de nouvelles informations. Il espérait qu'Azrael et l'Iroquois comprendraient et le laisseraient faire, et que Pandora saurait se calmer ; il n'avait aucune envie de jouer au gendarme auprès de ses alliés alors que la situation était aussi grave. |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Lun 2 Juil - 17:20 | |
| D'abord l'Ange de la mort, puis le Peau-Rouge. Pour qui osez vous vus prendre? Vous levez la main en vous basant sur des rancœurs passées. Oserez vous donc la haïr jusqu'à la fin? Soyez heureux qu'elle ne puisse se battre et qu'elle ne le veuille encore moins malgré la grimace de douleur qui se dessine sur son visage. Ses dernières forces avaient été utilisées contre cette ignoble jumelle qui continuait à se moquer d'elle, à la défier encore et toujours dans le seul but de provoquer chez elle une réaction meurtrière. Mais il s'interpose, calme l'ensemble des protagonistes et son ombre s'étend avec puissance sur vous tous. Il te pétrifie, t'immobilise et sa simple présence suffit à t’empêcher de passer à l'acte. Lui, avait compris que les choses avaient changées en décidant de t'accorder sa confiance que tu lui rendais bien. Pour cela, tu lui serais reconnaissante à tout jamais, et il t'avais permise de vivre une nouvelle vie. Persephone pourrait hurler ce qu'elle voulait, te traiter de perdante, de traitresse, Batman t'avais convaincue du bien fondée du chemin que tu avais empruntée.
Doucement, tu te releves difficilement du coup reçu. Tes jambes te font mal, et te tiennent à peine. L'Indien avait frappé fort, mais sans viser. Cet homme était une force de la nature; une brute qui tapait fort, vite mais sans dextérité. Il ne comptait que sur sa force brute, et cela le perdrait. Celui qui se reposait uniquement sur sa force ne pourrait vaincre eternellement....pas comme lui, qui avait su t'écouter, noter chaque détail et qui était revenu en grand vainqueur de l'île de la mort, comme tu aimais si bien la surnommer, un lieu dont tu t'étais efforcée d'effacer tout souvenirs, toutes pensées qui te détruisaient, sans reussite. Tu avais juste acceptée cette douleur qui s'était doucement effacée, et tu étais heureuse de savoir que Mallet Island n'était plus. Miss White était morte et son compagnon n'était plus. Des horreurs étaient retournée dans les Ténèbres qui les avaient engendrée et enfin, aujourd'hui, l'espoir te revenait. Si payer pour tes crimes était le prix de cet espoir, alors tu étais prête à l'accepter, car cet homme t'avait offert l'avenir que tu souhaitais si ardemment depuis ces longues années. Mais quelque chose ne changeait pas: C'était ton impuissance, car quoi que tu fasses, tu n'avais pas acquise assez de force pour continuer à te battre. Sois logique, mon enfant, et constate l'étendue de cette horrible constatation: Si un être aussi faible que Sonatine était parvenu à te maitriser, alors comment se passerait ta rencontre avec les autres? Et pourtant, aujourd'hui, tu continuais à y' croire, à te raccrocher à cette seule idée: Combattre et vaincre.
"Dis ce que tu veux, Persephone. Si je suis une perdante à tes yeux, alors que dire de vous? Le destin change, nous façonne et nous offre la possibilité de revenir sur des décisions regrettables. Hier, je fus leur ennemie et rien que d'y repenser aujourd'hui, mon coeur en est comme percée d'une lame. Je suis faible et tu aimes me le rappeler à la manière de ce monstre de Keen. J'ai été faible de me laisser guider par des pulsions monstrueuse et sais tu pourquoi je l'ai fait?" disait tu avec ton regard empli de haine à l'égard de ta jumelle, un regard empli de défi alors que tu la devines paniquée par les propos du chiroptère.
"....Parce que je voulais seulement de la force, celle de pouvoir vous affronter face à face et vous faire payer ce que vous aviez fait. Je voulais défendre ceux que vous détruisiez et je pensais que la seule possibilité était de devenir une démone, comme vous. Je voulais que cette force soit comme une épée que ma main pouvait tenir, la force qui brise le destin, celle qui ressemble à une épée qu'on manie." hurle tu à l'encontre de ton ennemie. Ce besoin impérieux de cracher tes sentiments vis à vis de ces créatures et ses maitres explose en quelques secondes et tu ne peux empecher les larmes de couler alors que tu détournes ton regard de ceux présent dans la salle.
"......mais j'ai eu tort.......Et il m'a aidée. Sans lui, je serais morte.......Traitez moi tous de menteuse ou d'hypocrite, cela n'a plus d'importance, car ce qui compte maintenant, Persephone, c'est de te faire payer, toi et tes maitres. J'ai tuée Keen, Stride, Baxter et de nombreux autres. Penses ce que tu veux mais vous tomberez tous. Vous avez tués ma famille et je compte bien vous rendre la politesse." |
| | | PNJ Date d'Inscription : 28/11/2011 Nombre de Messages : 723 Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham. Citations : Votre destinée est mienne! | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Jeu 19 Juil - 14:38 | |
| "Alors vous allez perdre."
Le ton de Persephone avait été bien plus sérieux à l'instant, et sa haine semblait s'être dissipée. Elle-même était étonné de voir à quel point sa jumelle semblait déterminée à vouloir combattre ses ennemis de toujours, et mine de rien, ca forcait un tant soi peu le respect malgré l'aspect barbare de celle qui s’auto-proclamait déesse de la mort.
"Je vais être très sérieuse avec vous: La mort de deux membres du conseil a rendu Erebius furieux. Tuez moi et Erebius rasera la ville si le faut. Ca me fait mal d'admettre cela, mais si vous voulez les combattre, vous aurez besoin de moi vivante. Le bracelet que je porte renvoie mes pulsations cardiaque à "Père".....Donc, un conseil, ne tentez rien d'absolument idiot. Père tient à moi et tant qu'il me saura en vie, il ne tentera rien d'idiot comme l'a fait cet imbécile de Sonatine.......mon frère que tu a tuée."
Elle qui demandait, voire, qui haranguait les autres pour une mise à mort, semblait avoir changée d'avis et certainement parce qu"elle était curieuse de voire comment cela finirait. Pandora, Batman, Azrael, et cet Indien......Et les autres, bien sûr. La révélation sur Sonatine était choquante, voire, peu crédible mais pouvait on parler de vrai lien du sang entre les deux-être ou d'un lien plus spirituel? La deuxième possibilité était à prévoir.
"Tu veux donc te battre, alors que nous tenons une partie de Gotham. Père a envoyé Aurora et ses soldats Geists sur Gramercy Row et la prise de contrôle a été simple. La question que je me pose est :Arriverez vous a faire en sorte que les événements de Prospection ne se réitèrent pas ici? La dernière fois, vous avez affronté des gens seuls, en face à face.......Aussi confiant que vous êtes, je vous vois mal vaincre notre armée. Les Geists servent les Hécatés et nous sommes immortels. Toi et tes amis pouvez essayer ce que vous voulez......J'admire votre courage à vouloir faire face, mais soyez réalistes: C'est une bataille que vous perdrez. Nous sommes encore nombreux à diriger le Conseil: Père, moi, Aurora et quelques autres encore, sont là pour vous faire face. Et ils sont bien plus fort que ce que vous avez affronté. Sonatine, Alicia et Romulus n'étaient rien.....Le pire pour vous est encore à venir."
Reprenant son souffle, elle détourna un instant son regard de sa soeur jumelle car elle savait pertinemment que la suite de ce qui allait se dire, n'allait pas lui plaire.
"......Et encore une chose: Histoire de s'assurer de pouvoir te récupérer, ou du moins, que tu te tiennes tranquille, Aurora a capturée l'ensemble de tes amis: Tes Asuras, ton mutant et même le couple Fries....Ils sont enfermés dans notre base. Nous les avons récupéré après la fermeture d'Arkham City. Victor était mourant suite aux tortures infligées par Cobblepot et il est actuellement maintenu en stase. Aurora avait pensée pouvoir faire appel à ses services, une fois soigné en se servant de Nora comme moyen de pression. Quant à tes amies et ton mutant.......quand tu les reverras, sache que ce sera la dernière chose que tu verras" |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Jeu 19 Juil - 23:14 | |
| "Et Pandora sera ta dernière vision."
Le Batman ne supportait plus les paroles et l'arrogance de la créature. S'il l'avait laissé interagir avec Pandora, s'il avait ainsi appris de très importantes informations, comme le sort actuel des Fries et de Sigma, il ne pouvait plus accepter le cours de la conversation. Jennifer était à cran, blessée tant physiquement que psychologiquement par son entrevue avec la bête et par les réactions de ses propres alliés à sa présence. En appuyant sur quelques touches du clavier de son avant-bras gauche, il enclencha un processus de défense et d'emprisonnement. Une des capsules, une des cellules même s'éleva de sous la structure sur laquelle ils se trouvaient tous. Rapidement, elle se plaça juste derrière Perséphone alors que le maître des lieux s'approchait d'elle.
"Garde bien ça en tête : malgré tout ce que vous avez fait, malgré tout ce que vous lui avez fait, Pandora a gardé son humanité et survivra à cette folie. Le sort de la Biosyn est déjà scellé, même si elle ne le sait pas encore. Vos monstruosités vont finir, Gramercy Row sera libéré et Friedrich Von Reagan sera puni pour ses crimes. Tous ses crimes."
Son regard resta planté longuement dans les yeux de la chose, avant de se déplacer sur le côté pour permettre à Jennifer d'être bien la dernière chose que Perséphone verrait. Quelques secondes plus tard, des tentacules métalliques filèrent de la cellule vers la bête, pour s'emparer de ses membres et la ramener de force vers l'intérieur. En quelques instants, Perséphone fut emprisonnée, et le couvercle qui s'était élevé auparavant se referma abruptement sur la silhouette coincée de la créature. A l'intérieur, un gaz la plongea dans un profond sommeil tandis que le Chevalier Noir calibrait sur son ordinateur principal les différents systèmes pour la laisser inconsciente mais permettre à son dispositif de continuer de rassurer son "Père".
Une fois tout ceci terminé, il se tourna vers ses invités et poussa un long soupir. L'instant avait été difficile mais riche en enseignements : Perséphone, plus que bavarde, leur avait fourni des informations très importantes - mais également très inquiétantes. Gramercy Row, les enfants, et tout le reste étaient des alertes à prendre au sérieux et à gérer avec la plus grande discipline.
Son regard passa sur Pandora, l'Iroquois et Azrael - trois alliés de poids et indispensables dans l'affrontement à venir. Il devait préparer une stratégie, un plan et choisir sérieusement ceux qui l'aideraient dans cette tâche ; même si ces trois-là avaient des forces considérables, elles ne seraient guère suffisantes pour faire tomber une entreprise aussi puissante et importante. D'autres devaient venir ; d'autres devaient lutter. Pas une équipe, pas un groupe, mais une communauté de personnes concernées et adéquates. Pas une confrérie, mais un assemblage temporaire et irrégulier de ceux capables de régler une situation. Des contacts. Des alliés. Un Réseau.
Une idée germa à nouveau dans son esprit, une idée qu'il avait déjà incarnée mais qu'il n'avait pas su faire vivre pour être efficace. Cette fois-ci... cette fois-ci, ce serait différent. Il était plus sûr, plus expérimenté, plus aguerri et saurait comment gérer une telle assemblée au mieux. Se rapprochant de ses alliés, il entama alors un discours d'une voix plus calme, voire plus agréable, qu'auparavant. Il s'agissait de ne pas les brusquer.
"Perséphone va rester enfermée ici. Pandora également, même si elle n'est pas incarcérée dans une cellule. Je compte sur elle pour continuer sur la bonne voie et ne toucher à rien : essayer de libérer Perséphone ne servirait à rien et entraînerait de fâcheuses conséquences. Maintenant, nous connaissons mieux les plans de la Biosyn. Sous peu, je vous recontacterai pour lutter clairement contre eux et pour mettre fin à leurs agissements. A nous d'intégrer ces renseignements et de chercher comment parvenir enfin à les achever. Vous aurez bientôt de mes nouvelles."
La porte de la Bat-Prison s'ouvrit après un geste de quasi sympathie du Batman. Il invitait ses collègues à partir, mais avec plus de manières qu'auparavant. Il se tourna alors vers Pandora pour appuyer encore la première partie de son discours, avant d'aller régler quelques détails et de disparaître lui-même. La nuit était encore longue, et de multiples choses étaient encore à gérer.
(HJ/ Vu l'absence de l'Iroquois, sur accord de PNJ Biosyn et de Pandora, et parce que nous jouons déjà la suite dans L'Appel, je clôture ce sujet. Merci à vous tous ! /HJ) |
| | | PNJ Date d'Inscription : 28/11/2011 Nombre de Messages : 723 Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham. Citations : Votre destinée est mienne! | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 3:20 | |
| HJ: C'est une partie qui ne concernera que Pandora et moi, excepté si Batman veut se joindre à la fête.Quelques jours après l'emprisonnement de Persephone. Sonatine.......Alicia.......Romulus.......et maintenant Persephone......Il fallait avouer que cela faisait un peu trop pour l'homme à la chevelure noire qui observait d'un regard mauvais Gotham au loin. Cete foutue ville avait bien plus de ressources cachées qu'on aurait pu le croire. Pourtant, dans un sens, tout semblait bien se passer: Le rachat de Gramercy Row et sa rénovation, la publicité et les affiches mises en place pour promouvoir les produits de la Biosyn, avec une technique marketing virale parfois agressive, mais efficace. Mais les pertes s'accumulaient et les troupes s'amenuisaient. Il ne restait plus que lui, Aurora, Drake et Talec. Necron, lui, était porté disparu depuis quelques temps, et son foutu bateau, le Eastern Spirit, avait totalement disparu des radar, impossible à traquer avec ce foutu satellite qui avait couté tellement de millions. L'homme fulminait intérieurement mais semblait garder un calme extérieur étonnant. Dans un autre sens, Shreck faisait un excellent boulot et jouait les parfaits pions à balancer des lois aussi idiotes et absurdes les unes que les autres, tout en acceptant de boucler gentillement sa gueule à propos du trafic dans lequel il trempait. Il était devenu la cible privilégiée des médias, mais aussi des justiciers contre qui il avait balancé l'ordre de tirer à vue si nécessaire et d'après ce qu'il savait, Erebius avait pu constater que la plupart des encapés de la ville ne s'en sortaient pas très bien, tout comme les criminels et un léger rictus se dessinait sur son visage alors qu'il repensait au sort du pauvre Docteur Langstrom, abattu à vue par la milice de Nash Callahan.......Seigneur, qu'il aurait voulu que ce soit cette petite catin qui soit à sa place, qu'elle souffre autant qu'il avait souffert, cette sale traitresse immonde qui avait manquée à sa parole et à son devoir.
Mais aujourd'hui, les choses allaient changer, comme attestait la voix monocorde dans la salle."Transmission établie...Sujet localisé"
Un étrange dispositif informatique se mit alors en place, alignant une série de commandes et de chiffes complexes, relayés par le satellite de la multinationale. Partant des étoiles, le satellite amplifiait son axe de recherche et se focalisait d'abord sur l’Amérique, grossissant encore plus son angle de vue. Puis la cote atlantique et enfin, Gotham City. Le dispositif de recherche se calibra alors sur l'ancienne Arkham City.......Pas très étonnant que la petite soit encore planquée la-bas. Cela n'étonnait pas Erebius, qui se doutait que Wayne irait la planquer dans le seul endroit où personne n'irait la chercher. Le satellite continuait de se mouvoir et quelle ne fût pas la surprise du PDG de la Biosyn de voir son appareillage se calibrer avec exactitude au dessus de la maison de James Gordon........et établir un contact avec une zone brouillée. Pas dans la maison, non, mais quelque part en dessous, elle se cachait, certainement dans une des nombreuses cachettes du Batman, et, belle surprise, le signal du bracelet de Perséphone renvoyait aussi à cette zone. D'une pierre, deux coup, c'était royal et le monstre déguisé ne put s’empêcher de sourire de plus belle alors que le contact venait maintenant de s'établir. Ce qui était toutefois surprenant, était le fait que la Biopuce de Pandora semblait inactive.....désactivée. Sur le moment, Erebius était tenté de mettre cela sur le dos du brouillage de la zone, un brouillage trop puissant pour passer inaperçu.Hacker la Batcave?? Non, trop repérable et bien trop risqué. Connaissant le gout pour la paranoïa aigue de Wayne, Friedrich savait d'emblée que le système devait être surprotégé, non seulement par les appareillages et réglages du milliardaire mais qu'en prime, celle qu'on appelait "Oracle", devait certainement garder un oeil sur tout cela.....Il y'avait plus subtil et moins risqué comme solution.....comme utiliser le communicateur récepteur caché dans ce petit pendentif rouge rubis dont l'enfant ne se séparait jamais....Autrefois un cadeau de Marcus, l'objet lui avait été volée avant de la mettre en stase puis, modifié à son insu pour lui être enfin rendu lors de son réveil....Malgré cela, l'appareil avait souvent été victime de dysfonctionnement et de problèmes externes qui avaient empêché de savoir ce que mijotait la jeune fille....Mais cela ne serait pas le cas aujourd'hui et la transmission était maintenant établie alors que la projection holographique de son pendentif irradiait la bat-cave d'une petite lueur bleue. Bien sur, la qualité serait de mauvaise qualité mais cela fonctionnerait bien mieux que de passer par les ordinateurs de Wayne, et risquer un échec critique."Bonjour Pandora......ou devrais je dire.......Jennifer.......Ca faisait longtemps..." |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 3:43 | |
| L'ennui et la solitude rongeaient ton existence, petite fille. La haine t'habitait et déjà, tu ne pensais plus qu'à une chose: Tuer la monstruosité qui dormait quelque part, en dessous de toi. Cela te serait malheureusement impossible. Désir inaccessible et irréalisable, fallacieuse envie qui te hantait corps et âme et pourtant, désir refrené par une promesse que tu remettais en cause depuis plusieurs jours. Tes journées se résumaient à bien peu de choses: Te nourrir, penser, et dormir.....et quoi pouvait tu bien penser, mon enfant, à part aux sévices que tu souhaitais faire subir à ces damnés chiens de la Confrérie, eux qui pensaient faire de toi une tueuse inhumaine et sans âme. Ces êtres, qui qu'ils soient, pensaient que dès la première seconde de l'existence, la vie de ceux qu'ils considéraient comme inférieur et aptes à servir leurs plus noirs désirs, que tout serait ordonné et dirigé comme ils le souhaitaient. D'aucuns parlaient de volonté divine et d'autre, de la monstruosité de l'âme humaine. Ils avaient tort.
Nous avons tous le choix. Nous sommes libres de choisir, de diriger nos pensées et nos actes en fonction de nos besoins, nos envies. Dieu avait crée dans sa sagesse, le libre arbitre afin que jamais qui que ce soit, ne soit entravé par les chaines de la volonté d'autrui. Toi même, ma fille, tu pensais ce que tu faisais, agissait en fonction de ce qui était nécessaire, et de ce qui était en toi: L'âme. C'est ce qui te différenciait de tes bourreaux. Son escence même était ce que tu avais choisie qu'elle soit, une âme damnée en quête de rédemption, accompagnée de ce geste, ce regard que tu offrais au plafond ténébreux de la prison et qui faisait naître des larmes en toi......La lumière te manquait et depuis longtemps, tu n'avais pas eu l'occasion de la revoir. Cette lumière, c'était ce que ton âme demandait.....Ce que ton coeur désirait, c'était toi, divine lumière angélique et le pardon pour tes choix; le pardon pour avoir du transformer en démone afin de lutter contre les tiens. Mais aujourd'hui, que te restait il, à part un emprisonnement qui risquait fort de durer? Dans ton esprit, le Diable avait gagné, et il devait sourire à pleine dent en te voyant prisonnière d'un lieu d'où tu ne pouvais lutter, un lieu où tu étais isolée de tout, à la fois prisonnière et protégée......Tu te sentais seule.........Seule et inutile et tes tourments personnels te hantent, encore et toujours alors que, assise sur le lit de la prison, tu ne fais que repenser à tout ce qui s'était passé, tes choix, tes envies, et tes peurs. Ce soir, tu n'aurais pas le temps de t'apitoyer une fois de plus sur ton sort car tu est tirée de tes réflexions par une étrange et chaude lumière rouge qui émanaient de ton pendentif.
"Qu'est ce donc??" ne peux tu t’empêcher de dire à haute voix alors que le médaillon chauffait plus encore, jusqu’à projeter une étrange lumière face à toi, dans un assemblage de rayons prenant forme jusqu'à lui donner la clarté et l'apparence d'une forme humaine, de taille adulte qui se matérialisait face à ton lit. L'horreur te prends alors au moment précis où tu reconnais cet être et sa voix qui s'adresse à toi via le pendentif. Quelle était donc cette diablerie qui s'offrait à toi, mon enfant, alors que tu venais de reculer en hurlant face à l'hologramme de celui responsable de ta déchéance.
"VOUS...............Non, ce n'est pas possible."
Dernière édition par Jennifer Willis/Pandora le Mer 15 Aoû - 4:24, édité 1 fois |
| | | PNJ Date d'Inscription : 28/11/2011 Nombre de Messages : 723 Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham. Citations : Votre destinée est mienne! | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 3:56 | |
| "Surprise, ma chère amie?"
Si l'idée était d'en mettre plein la vue à cette traitresse, il fallait avouer que c'était reussi. Le capteur caché dans le pendentif renvoyait une image holographique d'une Pandora terrifiée à Erebius et cette vision l'emplissait de joie. Chacun étaient donc capable de se voir grâce à ce minuscule gadjet que l'enfant trimballait depuis si longtemps, sans rien savoir de ce qu'il était vraiment. Il fallait avouer que les gars du Département Recherche et Electronique avaient fait de l'excellent boulot en miniaturisant le tout, sans lui faire perdre de son autonomie et de son efficacité. Erebius était curieux de voir jusqu'à quel point il pourrait encore étonner Pandora, la terroriser et lui montrer ô combien, elle n'était qu'une poussière insignifiante face à la puissance de la Confrérie d'Hécate, elle qui, il y'a des années, avait tentée de porter un coup fatal à Erebius et ses troupes, en compagnie de ce foutu soldat.
"Ne prends pas cet air surpris.....Dit toi juste que Perséphone a parfaitement remplie sa mission. Et encore, je suis sur que tu dois te demander comment j'ai pu entrer en contact avec toi.......Je pense que la réponse se passe de commentaire, car il te suffira de baisser les yeux et de constater par toi-même à quel point je n'ai jamais été aussi proche de toi, ma très chère......Je sais qu'à cet instant précis, tu hésites à briser ce médaillon car il est l'un des seuls et rares liens avec ton passé et donc, ce bon vieux Marcus...........Tiens, à propos.....Comment va il?? Toujours aussi.......mort?"
Une provocation bien placée et utile qui permettrait de déterminer si la jeune fille avait gardé un certain potentiel à une attaque prompte. Le sourire du maléfique PDG de la Biosyn était parfaitement visible malgré la réception et l'envoi des données qui n'était pas de qualité. Le brouillage de la Bat-cave rendait les choses très difficile et il serait impossible de maintenir la communication très longtemps. Erebius devait faire vite, mais en rajouter un peu, histoire de réveiller la peur et la colère en elle. En s'attaquant à un sujet aussi sensible que le vieux Marcus Silberman, Erebius était persuadé de faire mouche. |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 4:20 | |
| "RENTRE TA LANGUE, SERPENT. JE T'INTERDIS DE PARLER DE MARCUS DE CETTE MANIERE, CHIEN GALEUX." Hurle tu à l'encontre de la forme holographique qui se moque maintenant et ouvertement de toi. Cet immonde salopard devait être en train de se goberger de toi. Cet être que tu observes face à toi est habité par l'Abime, et il émane de lui une noirceur si dense qu'elle t'effraye, une noirceur si épaisse qu'aucune lumière ne pourrait l'atteindre, même après des siècles d'existence. Chez lui germaient les graines du péché, luxure, avarice, pouvoir, des péchés capitaux qui prenaient forme sous une seule et simple apparence, celle d'un démon aux airs de dandy qui incarnait le mal à l'état pur. Cet homme suintait l'abomination et diffusait son aura et sa puanteur de meurtre. Cet homme qui n'en était plus un avait été vomi par l'enfer, issu d'une réalité cauchemardesque que tu avais voulue oublier et dont tu t'étais échappée afin de mieux revenir lutter contre lui. Aussi bien intérieurement qu'extérieurement, tu tremblais et cachais difficilement ta peur de celui qui était et qui continuerait à se prétendre ton maitre. Tu te croyais libre, pensant avoir échappé à ce démon et pourtant, douce et triste ironie, sa présence t'avait suivie jusqu' ici, dans les méandres du monde du Chevalier noir. Où était alors passé la logique qui aurait voulue que le Batman arrive à reperer cet infime détail, cette petite chose accrochée à toi et qui révélait maintenant toute sa dangerosité et son importance à cet instant même? La logique n'était qu'une anomalie de plus à ton regard et pourtant, tu aurais souhaitée qu'elle soit de ton coté, à cet instant précis, ma fille. Tu aurais voulue qu'elle soit là pour te rassurer, te proteger du vice de ces être qui semblait reprendre doucement le contrôle sur le destin de la ville et sur le tien.
Hors de question que tu acceptes de lui faire un tel cadeau alors que ton visage laisse apparaître les traits de la colère, offrant un regard de détermination à l'incarnation du chaos et de l'enfer qui se trouve face à toi. Plus question d'avoir peur, et plus question de reculer. Il n'était qu'une image, une foutue image d'un lâche qui n'oserait pas se montrer de si tôt. Tu devais le prendre à son jeu et retourner la situation à ton avantage afin de lui montrer que tu pouvais et que tu voulais encore lutter contre lui. Si cet immonde salaud allait jusqu'à pervertir les liens de ton passé et les souvenirs physiques qui te liaient à Marcus Silberman, alors tu savais jusqu'à quel point tu devais lui faire payer son arrogance.
"Et ta précieuse Persephone est maintenant prisonnière. Je suis sa geôlière et crois moi que je ne compte pas te la rendre. Au début, je ne comprenais pas pourquoi elle me ressemblait comme une soeur, mais j'ai vite compris, lorsqu'elle s'est confessée, à quoi tu voulais en venir. Je te croyais plus malin que cela. D'abord Sonatine, ensuite Alicia et Romulus et après Persephone....Je dois avouer que je suis très déçue de la part de la "Grande" et "Invincible" confrérie d'Hécate" lui souffle tu à la figure en souriant, forcant et faiant un effort sur toi même pour tenter de lui offrir un sourire moqueur bien que la situation n'avait rien de drôle. Cela ne te faisait aucunement rire, et tu n'en tirait pas de satisfaction personnelle à part une colère grandissante à l'égard de ton tortionnaire. |
| | | PNJ Date d'Inscription : 28/11/2011 Nombre de Messages : 723 Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham. Citations : Votre destinée est mienne! | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 4:36 | |
| "De la répartie......Amusant"
La ton d'Erebius était resté calme malgré la tentative désespéré de Pandora de se moquer de lui. Cela n'était tellement pas son genre que ca faussait un peu le tout, mais sur l'instant, il avait presque envie de jouer son jeu et de voir jusqu'à quel point elle allait se rendre ridicule. Si la petite avait envie de se bercer de rêves d'espoirs et de jours meilleurs, alors autant dire qu'elle se gourait totalement, mais d'une force dont elle n'avait pas idée. C'était toutefois étonnant de voir à quel point Pandora ne semblait pas renseignée sur le fait que Marcus Silberman, ce bon vieux colonel, était toujours en vie. Ainsi, elle le croyait toujours mort malgré sa présence à Gotham. Il fallait croire qu'elle était bien plus coupée du monde qu'on aurait pu le croire.
"Tu devrais apprendre à contenir tes moqueries, Pandora car l'ignorance et la pseudo moquerie ne sied pas à ta stature, ma chère création. Par de nombreuses fois, tu a brillée et tu t'est montrée très impressionnante lors de certaines escarmouches, mais sache que tu ne comprends qu'une fraction de la vérité vous concernant tous, toi, Batman, Azrael et tous les autres. Alors, je préfère t'encourager à aller au fond des choses. Mais à vrai dire......Ne te fais pas trop d'illusions, car il est déjà trop tard pour toi, trop tard pour lui......et trop tard pour trouver la paix."
Il y'eut alors un silence dans la bat-cave et également, dans la tour Calypso ou résidait Erebius qui observait cette fois la jeune fille, d'une mine bien plus sévère, en gommant toute moquerie des traits de son visage.
"Tu ne sais même pas contre quoi tu te bats, ni pourquoi. Comment peut tu espérer détruire quelque chose que tu ne peux atteindre? La vérité, c'est que tu est en porte à faux et que je t'ai menée exactement là où je voulais que tu sois. Bien sur, cela m'a amené à beaucoup de sacrifices comme faire en sorte que Persephone accepte de se faire capturer, non sans facilité afin de ne pas éveiller les soupçons de l'ennemi. En lui donnant ton apparence, j'étais certain de pouvoir attirer votre attention et vous forcer, toi et elle à vous rencontrer........et à vous localiser. L'appareil que tu portes sans le savoir ne me permettait pas cela, mais le bracelet que portait Persephone, en plus de me renvoyer ses pulsations cardiaques, me permettait de la localiser. Ainsi, en localisant Persephone après quelques jours, j'étais certain de pouvoir te trouver, toi.........Un plan simple, mais efficace...tout en te collant ses meurtres sur le dos.....Ainsi, je faisais d'une pierre deux coups." |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 5:00 | |
| Ta tentative de répartie était un échec total et cuisant, jeune enfant et ta frustration n'en est que plus grande. Pire encore, ce monstre semblait reprendre le dessus sur la conversation en allant de menaces à révélations. Tu a du mal à croire que tout ce qu'il te dit peut-être vrai et qu'il dit la vérité. Sa fourberie est évidente et présente partout en lui, dans sa gestuelle, son regard et ses paroles alors que tu réalises avec horreur que ce scénario, bien que téléphoné, restait probable et logique. Persephone avait lutté et pire encore, elle avait tenue tête à chacun d'entre vous avant que ton protecteur ne décide de mettre fin à l'immonde interrogatoire qui avait résulté de sa présence dans ce lieu de silence et de quiétude. Maintenant, si ce qu'il disait était vrai, Erebius savait où tu te trouvais et cette pensée s'ajoutait l'angoisse de le voir arriver en compagnie de ses troupes pour te prendre, toi et celle qui dormait sous les fondations de cet endroit. Tu imagines avec terreur la scène, celle où tu te voyais déjà attachée sur une table, des tubes d'injections traversant chacun de tes membres, et les sourires démoniaques des savants de la Confrérie. Tu repenses avec peur, à ces immondes créatures tentaculaires, rejetons ante-diluviens d'une folie inimaginable et insupportable...Non, plutôt mourir que de revivre cela une fois de plus. Jamais plus l'enfer n'aura d'emprise sur toi. Jamais plus tu naccepteras de voir le Diable jouer avec ton âme et ton humanité....Quitte à quitter ce monde de folie une fois pour toute.
"Supposons que tu saches où je me trouve, crois tu pouvoir entrer comme cela? Bien que je n'en ai pas envie, je sais de source sure qu'il est impossible d'entrer ici. Et si tu penses pouvoir contrôler les systèmes informatiques de Batman, ou les contourner, tu iras vite en désillusion. Tandis que tu observais de loin, j'ai affrontée et étudiée Batman. J'ai apprise à le cerner et à mieux le connaitre et face à lui, tu perdras forcément parce que je crois en lui. J'ai honte de ce que je lui ai fait, honte d'avoir du en arriver là, mais je suis heureuse de te dire que malgré toute tes paroles et tes pensées, tu ne peux plus rien me prendre......A PART MA LOYAUTE QUE JE NE TE CEDERAIS JAMAIS. TU NE ME CONTRÔLES PAS, EREBIUS. J'ai acceptée la vengeance, ton pouvoir et cette damnée immortalité, mais tu ne me contrôles toujours pas.......Tu ne me possèdes pas. Je suis libre et je te renie, Erebius.....TU A ÉCHOUÉ. Et si je dois lutter pour le protéger de toi......."
Les sentiments que tu éprouves à l'égard du justicier envahissent à nouveau ton esprit. Chaque parole le concernant et chaque pensée allant vers lui semblent faire battre ton coeur plus vite et plus présentement à chaque fois. Il est ce qui doit être le plus important pour toi aujourd'hui, la seul lien à ton humanité....et probablement, l'un des rares hommes que tu aie pu aimer au cours de ton existence. Pendant de nombreuses semaines, tu n'avais pu expliquer ce sentiment qui se dévellopait vis à vis de celui qui allait t'offrir une nouvelle vie. Cet homme parfois froid, distant, mais sincère te manquait terriblement lors des premiers jours et ce sentiment avait gagné en intensité jusqu'à ces moments où tu voulais qu'il soit toujours présent pour te rassurer et pourquoi pas, le rassurer aussi. Cet homme qui avait l'air si seul et si triste était bien plus semblable à toi que ce que tu aurais pu le penser.
".........alors je me battrais pour lui.......Je ne te permettrais pas de lui faire du mal.........Je ne veux pas le perdre à cause de toi. Tu m'a pris tout ceux que j'aimais mais lui...TU NE ME LE PRENDRAS PAS" hurle tu avant de conclure à l'encontre du démon. Ce besoin impérieux de clamer ton humanité explose et enfin, tu parviens à sortir tout ce que tu a sur le coeur. La lecon est donnée et tu est curieuse de voir comment Erebius compte réagir après ta déclaration alors que tu le fixes, determinée et prête dans ton regard et ton âme. |
| | | PNJ Date d'Inscription : 28/11/2011 Nombre de Messages : 723 Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham. Citations : Votre destinée est mienne! | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 5:27 | |
| Là, il fallait avouer qu'Erebius était scié par ce qu'il venait de voir. Ce genre de déclaration, aussi surprenante soit elle, était encore plus étonnante de la part d'une tueuse froide et sans âme comme Pandora. Sur l'instant, le PDG de la Biosyn ne put s'empecher d'éclater d'un rire tonitruant qui venait de secouer la salle dans laquelle il se trouvait et qui résonnait maintenant dans la bat-cave où était logée Pandora, et il lui fallu presque une bonne minute avant de reprendre son calme et son souffle, en observant la tueuse enfant d'un oeil amusé.
"Toi......amoureuse du Batman....???? Là, je dois avouer que tu est parvenue à me surprendre. Cette chère Pandora, en plein syndrome de Stockholm....Jamais je n'aurais cru cela de toi. Mais cela ne m'étonne pas à vrai dire. Mais si tu crois pouvoir le protéger de moi, tu te trompes, petit vermisseau parce que tu n'est rien, pauvre idiote. Tu est ce que tu est, et tu vis la vie que je t'ai offerte car j'en ai décidé ainsi"
Le démon de la Confrérie fit un pas et tourna temporairement le dos à celle à qui il s'adressait, presque en lui montrant à quel point il semblait en fait la mépriser, ce qui était le cas. Intérieurement, Erebius ne supportait plus l’ingérence et la complicité de Pandora avec les justiciers. Elle aurait pu tout avoir, tout obtenir et plier l'humanité selon sa volonté, devenir une déesse parmi les insectes et voilà qu'elle foutait tout en l'air pour protéger une race bâtarde, une engeance puante et dégoulinante qui ne méritait pas qu'on la sauve. Les Dieux étaient fait pour regner et les humains étaient leurs esclaves. C'était une règle inviolable et ancienne comme le monde. Elle était écrite dans la roche du destin et nul ne pouvait aller à son encontre, car c'était la volonté des Forces du Bien et du Mal. L'homme à la longue chevelure noire reprit alors la parole.
"Mais soit, sale petite catin dévergondée. Si tu veux te convaincre que tu est libre.....si ca te soulage, parce que crois moi, dans les faits, je te contrôle depuis longtemps, pourquoi pas?......Cela ne rendra ce jeu que plus amusant, bien que j'en ris déjà. Après tout, un jour où l'autre, vous serez quand même amené à vous battre pour de bon, dans un combat à mort dont l'issue est d'une clarté limpide pour moi car tu deviendra ce que j'ai planifié, Pandora. Ta rage et ton instinct sont parfait, à mon image et ton rejet de ta condition atteste du fait que tout se passe comme prévu car tu restes ma grande Faucheuse. Tu portes le visage de la mort et de l'innocence, le nom de la destruction, le coeur ténèbreux de la mort et ma marque....A vrai dire, je n'ai que faire de ta loyauté, tant que j'ai ta servitude...Mais cela viendra aussi. Tu est et tu restera ce que tu dois être, Pandora: Une Déesse distillant la mort selon mon bon vouloir."
La communication devenait de plus en plus instable. Difficile de dire si cela était l’œuvre du brouillage, si la Bat-Cave employait des contre-mesures ou si Oracle commençait à s'en mêler. Cette conversation n'avait pas excédée les 5 minutes que déjà, elle allait prendre fin alors que l'image que se renvoyaient les deux protagonistes, commençait à se brouiller.
"Bientôt.........Nous nous reverrons, et crois moi, tu seras obligée d'accepter ton destin. Non seulement, je te récupérerais, mais je récupérerais aussi Persephone que tu retiens prisonnière. Cette conversation touche à sa fin et je dois avouer qu'elle m'a déçue. J'attendais bien mieux de toi, mais je te propose de te quitter sur une devinette: Quelle est la différence entre un Dieu et son destrier?? Essaye de bien y' penser, sale garce......jusqu'à notre prochaine rencontre, si du moins, celui qui est parvenu à toucher ton coeur, te laisse la possibilité de me reparler.....A bientôt Pandora"
Enfin, tout se termina et dans son bureau, à l'abri, le PDG de la Biosyn ne décolérait pas. Il était maintenant clair que la jeune femme enfant avait décidée de lutter et de tourner le dos à sa véritable famille. Pour Erebius, c'était un échec retentissant, et c'était encore pire de voir sa propre fille, la chair de sa chair, se retourner contre lui. S'asseyant sur son siège, l'homme à la chevelure noire se laissa aller à un cri dans lequel frustration et colère se mélangeaient pour ne donner lieu qu'à une onomatopée démoniaque que tous avaient appris à craindre et à fuir quand ils l'entendaient.........Ce soir, un démon venait d'être offensé, détruit et rejeté.......Sa colère n'en serait que plus grande dans les jours à venir et Gotham toute entière allait payer pour cet affront. Si il ne pouvait plus avoir sa propre fille, alors, il s'arrangerait pour au moins détruire cette ville......Cela serait une bien maigre compensation, mais elle parviendrait à la satisfaire un minimum. |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Mer 15 Aoû - 6:03 | |
| Des menaces, des paroles et du chantage, ce n'était que cela qui sortait de la bouche de ce abominable personnage que tu avais écoutée lors de son long monologue. Ses paroles mystérieuses se répercutaient à la manière d'un écho dans ton esprit. Selon lui, tout était écrit, scripté à sa manière car telle était sa volonté mégalomane. Jamais plus tu ne suivrais le chemin sanguinaire de la chair et de l'enfer. Cela était maintenant derrière toi, mais tu te doutais que tu devrais malheureusement tuer à nouveau. Erebius te laissait il le choix? Non, il ne te le donnait pas et pire encore, menaçait ouvertement tout ce dont à quoi tu tenais, comme il était d'habitude chez cet être malfaisant, cette incarnation du mal à l'état pur. Aussi vite qu'elle eut commencée, la conversation entre toi et l'incarnation du chaos se termine, et l'immense rayon de lumière qui avait projetée l'hologramme du dirigeant de la Cabale infernale disparut dans les ténèbres de ta nouvelle demeure, te laissant à nouveau seule avec toi même et tes démons...De rage, tu arraches le pendentif de ton cou pour l'observer de plus près, posé maintenant dans la paume de ta main gauche. Sa chaleur dérangeante t'étouffe et pire encore, il symbolise maintenant un partie de ton passé maintenant corrompu par la vilenie d'Erebius. Ton courroux envers lui est grandissant et brûle ton âme. Tout ton être réclame vengeance à son égard et tu trembles de satisfaction à l'idée de l'égorger de tes dents. Ce monstre voulait à tout prix te rendre aussi vicieuse, monstrueuse et mauvaise qu'il ne l'était et pendant longtemps, il avait bien failli réussir.
Aujourd'hui, une enfant a montrée qu'elle pouvait encore changer sa destinée. Aujourd'hui, tu avais décidée de tourner le dos définitivement à ceux de ton passé, comme tu venais à l'instant même d'envoyer le médaillon s'écraser contre le mur de la prison. L'impact contre le mur fais exploser les minuscules circuits provoquant, à la manière d'un explosif, une légère boule de feu en guise de conclusion, alors que les restes en feu gisent maintenant sur le sol. Encore une partie de ta vie qui disparaît.....encore un souvenir qui t'a été volé et pour lequel la Confrérie allait payer le prix du sang. Tu ne peux quitter des yeux ce qui reste du médaillon en train de se consumer tout en imaginant le rire sardonique de ton soi-disant maître au loin. Votre antagonisme est plus fort encore et cela te déchire . N'avais tu donc pas assez souffert, te disais tu? Ce monde n'existait donc que pour te poursuivre et te détruire? Cette déchirure intérieure te prends à nouveau, tout comme cette boule naissante dans la gorge et tu ne peux réfréner ce cri de détresse alors que tu est à nouveau seule.......seule avec tes démons.....et seule avec ta tristesse en priant maintenant pour que la mort te délivre de ce calvaire...un jour.
"S'il te plait...............ou est tu?" murmure tu à l'encontre de celui qui n'est pas présent. Tu pries pour qu'il revienne rapidement, que sa présence parvienne à t'aider à te sentir moins seule alors que les larmes coulent lentement le long de tes joues. Cette nuit, une démone pleurait en silence en priant pour qu'un jour, toute cette folie prenne finalement fin. Tu allais avoir besoin de temps pour te calmer, réfléchir et planifier quelque chose d'utile à l'encontre de cet immonde porc puant qu'était Erebius. Si il voulait la guerre, il allait l'avoir, et ta réponse serait de celles qu'on n'aurait désiré ne jamais recevoir. |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Jeu 16 Aoû - 22:47 | |
| La lourde porte de la Bat-Prison se mit lentement à trembler. Pendant de longues secondes, les différents dispositifs de sécurité tournaient et se retournaient pour désactiver quelques mécanismes. Toute la structure autour de ladite porte semblait être pris de convulsion tandis que, calmement, les alarmes s'éteignaient. Au bout de deux longues minutes, l'entrée de la Bat-Prison s'ouvrit, révélant une silhouette sombre bien connue et habituée des lieux. Seuls quelques éléments de son corps étaient visibles dans l'obscurité de la pièce, mais suffisaient amplement pour le reconnaître. Il était de retour. "Pandora."Sa voix résonnait dans la Bat-Prison tandis que les semelles de ses bottes claquaient sur les marches menant à la plateforme principale. Il avait remarqué les larmes et le trouble de la femme-enfant, ainsi que la marque sur le mur et le médaillon brisé. Sachant combien elle tenait à ce simple objet, son esprit faisait le lien avec la raison de sa venue ici - la communication récemment reçue par son alliée prisonnière avait dû être émise grâce à ce bijou. "Mes systèmes m'ont indiqué que tu as établi un dialogue avec un émetteur indéterminé pendant plusieurs minutes. J'essaye de remonter son origine mais plusieurs dispositifs m'en empêchent, et c'est assez rare pour être inquiétant. Avec qui as-tu parlé ?"Dans sa Batmobile, le Batman avait été informé de la communication grâce aux liens entre les différentes Batcaves et tous ses systèmes. Fonçant vers la Bat-Prison, il était arrivé une quinzaine de minutes après la fin de l'échange entre Pandora et l'inconnu, et voyait désormais que celui-ci avait laissé de lourdes traces sur la femme-enfant. S'il se rappelait ses crimes et les abominations dont elle était responsable, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver d'abord de la pitié, puis une forme de respect et d'affection pour elle. Ayant appris les secrets de son existence et de ses épreuves, il avait saisi quels obstacles elle devait franchir pour se contrôler et accepter les limites qu'il lui fixait. Et il était impressionné par sa force de caractère, alors qu'un intérêt véritable pour elle et son devenir se développaient en lui. Ce fut pour cela qu'il déposa une main sincèrement amicale sur son épaule en s'accroupissant devant elle. Un maigre sourire s'esquissa même sur son visage. "Pandora... était-ce lui ? Etait-ce Erebius ?"Bruce savait maintenant quelles monstruosités résidaient dans l'âme de ce psychopathe. La simple idée qu'il puisse encore joindre et tourmenter la femme-enfant ici était insupportable, et il tenait à la rassurer, même s'il n'avait jamais été doué pour cela. |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Jeu 16 Aoû - 23:39 | |
| Ta seule réponse est un geste auquel le justicier ne doit pas être habitué alors que tu te jettes dans ses bras en éclatant en pleurs. Ta douleur est insoutenable et ton coeur est comme laceré par des millions de lames infernales. La simple évocation de son nom suffit à te faire exploser en pleurs alors que tu serres encore plus fort l'homme en face de toi. Pourquoi cet acharnement à vouloir tout détuire, controler pour au final, ne laisser aucune trace de la vie? Quel interet que celui de regner sur un monde mort comme le voulait ce fou. Combien de fois a tu ressentie la tristesse, la haine et ce besoin impérieux d'appliquer la loi du talion à l'égard de ce monstre? Combien de pauvres gens ont sombrés dans un enfer de souffrance par la faute de ce démon dévoré par l'ambition? Combien de fois ton coeur s'est il brisé à cause de cela, impuissante que tu étais face à toute la sauvagerie et l'inhumanité d'Erebius, l'homme qui tavait volé ta vie? Peut tu encore les compter, te rappeler de toute ces fois où tu a toi-même crue sombrer à tout jamais dans la spirale infernale de ce diable? Combien de flots de sang et de larmes avait tu versée jusqu'à aujourd'hui, par sa faute, pour devenir plus forte et pouvoir l'affronter alors que tu étais si seule? Malgré cela, tu restais persuadée que les souffrances que tu avait autrefois endurée ne seraient rien comparé à ce que ce salaud projetait pour Gotham et ses habitants.
"Il n'arretera pas.......J'ai peur pour toi.....peur pour nous tous......Je te jure que j'ai résistée..........." hurle tu en pleurant en te blottissant toujours plus contre lui, jusqu'à sentir la rugueur et le metal de l'armure qu'il porte. Il t'avaot offert un toit, une nouvelle possibilité, la fin d'une malédiction dont tu ne voulais plus et plusieurs garanties que plus jamais tu n'aurais à souffrir ou à avoir peur. Et pourtant, le Diable avait trouvé une faille et l'avait exploitée pour te torturer en te rappelant le terrible destin auquel tu était promise. Ce monstre sanguinaire ne cesserait jamais ses terribles exactions. Le ciel avait il décidé de ne jamais t'accorder la paix? Devais tu donc prouver à ce monde que ta rédemption devait se mériter et qu'elle aurait un prix? Allais tu devoir montrer que tu n'existais pas uniquement pour célèbrer le fracas de la guerre, quitte à combattre à nouveau et proteger ceux qui t'était cher comme cet homme qui se trouvait face à toi et avec qui tu te sentais à nouveau en sécurité, cet homme qui t'offrait cette chaleur réconfortante que tu avais recherchée pendant si longtemps? Tout ton corps tremble à l'idée qu'Erebius puisse à nouveau te retrouver et faire de toi sa poupée de chair et de sang. Tu avais si ardemment souhaitée te liberer de son emprise, en devenant l'aspect contraire de ce monstre....Compassion, honneur, loyauté, humanité, le miroir de tout ce que Erebius detestait par dessus tout...le reflet de cette créature damnée que tu voulais combattre mais dont la peur que tu ressentais à son égard, empêchait toute tentative. Batman t'avait donné bien plus que l'espoir de jours meilleurs en te ramenant avec lui et en te soignant. Cet homme, autrefois ennemi, avait raviée en toi ces sentiments que tu avais enfouie en toi, ces sentiments qui t'avaient transformée en monstre, une démone sanguinaire accablée par la tristesse, pour avoir aimer des êtres qu'on lui avait arrachée....un amour dont tu avais souhaitée te débarrasser afin de devenir la démone tueuse de démon, sans aucune pitié, ni compassion, une arme sanguinaire et absolue, qui, sans le savoir, jouait le jeu d'Erebius...Et aujourd'hui, tout avait changé car celui en face de toi avait réveillé la flamme d'humanité, restée trop longtemps éteinte en toi.....Il était celui qui avait touché ton coeur.
"Il sait où nous sommes....mais je ne lui ai rien dit. Il est persuadé que je te tuerais un jour, mais je refuse de te refaire le moindre mal......JE N'AI PLUS QUE TOI, JE NE VEUX PAS TE PERDRE" |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Ven 17 Aoû - 16:04 | |
| La surprise avait éclaté au visage du Batman. Surprise tout d'abord que Pandora se jette dans ses bras. Même s'ils étaient proches depuis son emprisonnement et son serment de se racheter, il n'imaginait pas qu'elle puisse être encore capable de tels élans d'émotion. C'était rassurant vu l'état de son alliée, et tout ce qu'elle avait subi de la part de la Biosyn : pouvoir encore se laisser aller à de tels gestes, de tels pleurs était positif, mais étonnant. Surprise, ensuite, des mots employés par Jennifer, qui était viscéralement terrorisée par Erebius mais pas uniquement. Si l'horreur qu'elle avait subie l'avait évidemment marqué, et si elle porterait à jamais les stigmates de cette monstruosité, ce n'était pas uniquement pour elle qu'elle craignait les prochaines attaques de celui qui était, sans qu'elle le sache, son géniteur. Elle était véritablement concernée par le sort d'autrui, spécialement le sien - et il avait peur de comprendre le sens de telles paroles.
"Pandora... Jennifer... calmes-toi."
Sa voix se fit plus douce, plus calme. Posant ses bras sur le dos de la femme-enfant, il s'essaya à une étreinte à laquelle il n'était pas habitué mais fit de son mieux pour lui apporter quelques secondes de renfort.
"Erebius ne te touchera plus. Erebius ne te fera plus de mal. Toute communication entre vous sera bientôt impossible, et je vais me charger personnellement de l'appréhender et de le punir pour tous ces crimes. Je te protégerai."
Bruce sentait l'extrême détresse de Pandora, et n'osait comprendre la portée des mots qu'elle avait employée. Tous deux s'étaient grandement rapprochés ces dernières semaines dans leur lutte contre la Biosyn, et il sentait que l'affection que lui portait Willis s'était intensifiée - peut-être trop. Il ne savait pas comment gérer de tels sentiments, à fortiori en provenance d'une femme autant ravagée physiquement que psychologiquement qu'elle qui pouvait recraquer à chaque instant. Lentement, il recula son torse collé contre elle pour fixer son regard blanchâtre dans les yeux de Jennifer. Il poussa un long soupir et reprit calmement la parole.
"Je t'ai juré de te protéger, et je le ferai. La Biosyn ne pénétrera pas ici, Erebius ne te recontactera plus et nos ennemis tomberont. Calmes-toi, maintenant. La crise est passée. Tout ira bien."
Une petite esquisse de sourire s'afficha sur son visage alors que sa main se posait lentement sur son épaule. Réconforter n'était pas chose aisée pour lui, mais il y mettait du coeur.
"Il ne nous arrivera rien. Erebius ne me fait pas peur."
Non, réconforter n'était pas quelque chose d'habituel pour lui, mais mentir était beaucoup plus simple et mieux maîtrisé pour le Chevalier Noir. Il craignait toujours la Biosyn et ses monstres, mais il se devait de la rassurer et de l'aider à passer outre, pour se reprendre et aller de l'avant. A voir si ça fonctionnerait vraiment. |
| | | | Sujet: Re: Bat-Prison - sous la maison de James Gordon Dim 19 Aoû - 3:25 | |
| "Si cela pouvait être aussi simple......J'aimerais ne plus ressentir la peur comme toi." dit tu, tentant de calmer sporadiquement tes pleurs bien qu'un certain contrôle de ta personne était visible. Le calme de sa voix ne semble trahir aucune peur et il semble si sur de lui, si calme. Si tu ne le connaissais pas aussi bien, peut-être l'aurait tu traité de fou ou pire encore, d'inconscient mais l'homme qui se trouvait en face de toi et envers qui tu ressentais bien plus que de la sympathie avait eu la chance de revenir vivant de l'enfer, à moins que la chance n'est rien eu à voir la dedans et qu'enfin, la Confrérie ait trouvé un adversaire capable de les mettre à genou définitivement. Sa promesse est de l'or à tes oreilles et son regard te renvoie l'image d'un guerrier, un combattant de l'ombre qui avait lui-même poussé les portes de l'enfer, ayant vaincu pour revenir et pouvoir le raconter. Les larmes perlent encore l'espace d'un instant malgré la chaleur de sa voix et tu te surprends à lui renvoyer ce sourire que tu ne montrais que bien trop rarement à qui avait l'occasion de le voir.
"Merci" dis tu d'une petite voix sans quitter des yeux ton sauveur et l'homme qui hantait tes pensées et pour qui ce choix était un dilemme de plus. Lui qui t'avait sauvé, aidé, logé et nourrie, lui qui t'avait offert la possibilité de changer et de te débarrasser à tout jamais du gout acre et immonde de la chair dans ta bouche, cet homme représentait tout pour toi: A la fois ami, frère, père.....et l'homme qui, doucement, refaisait battre ce cœur si longtemps endormi et protégé par cette barrière que tu t'étais toi-même érigée. Souffrir pour avoir aimé, souffrir parce que tu aimais alors que cela t'était interdit. Tu te rappelles à nouveau de lui, Persée, le sujet 5 et qui à ta manière, avait su garder son humanité, t'ayant offert un amour que vous aviez du cacher aux yeux de la Confrérie, un amour qui t'avait été volé, détruit et perverti pour ne laisser que les affres de la souffrance, et les flammes ardentes de la colère...Cet amour autrefois volé renaissait et c'était cet homme, ce combattant de la justice qui venait de le réveiller. Étrange ironie du sort que celui qui fut ton ennemi d'avant, devienne l'homme qui avait su raviver ta flamme, ma fille. Maintenant, c'était une certitude: Tu l'aimais mais le moment n'était pas encore venu et les amours ne pourraient murir que lorsque la guerre serait enfin terminée. Ta main tremblante venait de se poser maintenant sur le lit alors qu'il y'a encore un instant, elle avait faillie se poser sur le visage du chevalier noir, mue par un réflexe que tu n'avais sue anticiper sur le champ malgré l'évidence même prouvant que tu savais encore contrôler ta personne. Doucement, tu décides de reprendre la parole, d'une petite voix pour masquer encore ce linceul de tristesse toujours présent en toi.
"Je suis désolée............Je me sens si.........si inutile..........Rappelle toi quand nous avons combattu Sonatine.......Face à lui, je n'avais rien pu faire et pire que tout, je sais de quoi Erebius est capable. Je l'ai déjà vu se battre une fois...........C'était si horrible, comme si rien ne pouvait l’arrêter...Il tuait avec tant de plaisir, avec tant de facilité et personne n'était capable de le stopper.......Quand il m'a parlé......j'ai revu ca.....j'ai revu comment il avait massacré ses propres soldats pour s'amuser...Il ne faisait montre d'aucune pitié, aucun remords...."
Tu cesses l'espace d'un instant ton histoire pour reprendre doucement ton souffle, avec un leger tremblement dans ta manœuvre. La crise semble cesser malgré quelques relants que tu sembles contrôler plus facilement, avec bien plus d'aisance et sans que tu ne ressentes une fois de plus cette envie d'hurler cette haine à l'égard de ton bourreau. Toujours sous le choc, tu te sens toutefois dans un état d'esprit plus gérable qu'il y'a un instant.
"Je crois savoir ce qui va se passer, Batman.........Je crois.......Non, je suis même sure de ce qu'il va faire à Gramercy Row.......Si.....si il refait comme à Prospection....Il va lâcher ses créatures cette semaine. Je le sens. Sinon, pourquoi m'aurait il appelée? Il sait que je vais deviner et il s'amuse à me rappeler à quel point je suis impuissante face à lui........A chaque fois, c'était le même schéma: Il me contactait d'une manière ou d'une autre, et dans la semaine, il détruisait une partie des zones qu'il contrôlait en lâchant ces espèces.......ces singes enragés.......ces monstres décharnés ou pire encore, il relachait des gens infectés......des zombies..." termine tu en baissant la tête, préférant cette fois éviter de lui offrir ce regard de peur qui t'envahit. Tes yeux tremblent et te trahissent. Ils sont le parfait reflet de ton âme et conscience et ne peuvent mentir comme le ferait une langue. Tu sais ce qu'il va lacher et cette pensée t'effraye. |
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