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Justice Date d'Inscription : 09/11/2008 Nombre de Messages : 947 Autres Comptes : Bane Vous à Gotham : Portée disparue de la circulation. "Hypnotisée" par la Ligue des Ombres via un masque.... Citations : To The Spoiler Belongs The Victory | Sujet: Toy's World (Privé) Mer 21 Aoû - 12:15 | |
| Magasin de jouets du quartier Nisdye
19 heures 15.
Un magasin de jouets dans un quartier « normal » de Gotham: est-ce possible ? Bien sûr que oui et heureusement qu'il y a des commerces comme ça pour changer un peu les idées de la dure réalité qu'est Gotham: parce que ses crimes, ses folies de tous les côtés et la peur présents tous les jours, on se demande bien comment les habitants fonts pour vouloir encore rester. Heureusement que des habitants tentent des commerces en dehors des pompes funèbres, des armes à feu et tout ce qui est en rapport avec la réalité de la ville, pour offrir un peu de rêves à des gens qui souhaitent s'évader un instant, offrir un peu de rêves aux enfants, que ce soit des parents, des associations par exemple.
Et ce soir, on allait se concentrer sur ce magasin de jouets nommé: le monde de Nisdye. Il est tenu par un cinquantenaire qui a eu l'autorisation par la mairie d'utiliser le nom du quartier pour son commerce. Le commerçant s'appelait René Chips, marié avec Céline Chips, originaire du Québéc et était responsable du magasin de jouets depuis au moins 10 ans: il participa à quelques réunions concernant les enfants et eut dans l'idée de réunir tous les responsables des jouets de la ville, pour participer aux événements financés par Wayne enterprises. Monsieur Chips avait un employé depuis au moins 3 ans: un jeune d'origine hispanique qui avait 26 ans, qui avait fait un programme de ré-insertion dans Gotham après avoir fait les trafics de drogue par le passé. José: c'était son nom, après son programme, monsieur Chips souhaita former ce jeune homme à l'activité de commerçant de jouets, ayant pour but de lui laisser une seconde chance et lui permettre d'avoir une autre vision de la vie que celle qu'il avait connu durant sa pauvreté.
Le jeune homme se changeait et se préparait à quitter le magasin car sa journée était terminée:
« Au revoir, Monsieur Chips, passez une bonne soirée. »
« Au revoir José. N'oublie pas que demain, nous allons à l'hôpital de Gotham pour les enfants handicapés, je compte sur toi pour m'aider. »
« Ne vous inquiétez pas, Monsieur Chips, je serais pile à l'heure comme toujours et ce sera un réel plaisir de vous aider pour l'hôpital. »
« Allez, à demain 8 heures. »
« Au revoir »
José sortit du magasin et passa de la lumière du magasin à la nuit de Gotham City: une nuit auquel peu de voitures et de personnes circulaient. Il se rappelait encore une fois des soirées auquel il avait failli y laisser sa peau lors des guerres de gangs, lorsque la police lui est tombée dessus ou bien quand des justiciers l'avaient maitrisé, alors qu'il défendait ses « camarades » hispaniques lors des rixes. Il en aura fait des conneries, mais depuis qu'il travaille, il commence à voir les choses sous un autre angle et espère un avenir un peu plus meilleur. Le José partait dans les rues de la ville, laissant monsieur Chips seul dans le magasin et dont ce dernier n'allait pas tarder à fermer pour de bon d'ici une dizaines de minutes mais.......
3 formes humanoïdes s'approchaient du magasin, mirent leurs masques et sortaient leurs armes discrètement: quelque chose indiquait que le magasin de jouets allait être la cible..... |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 01/08/2012 Nombre de Messages : 63 Autres Comptes : Demandez-moi ! Vous à Gotham : Guerrier qui lutte pour l'espoir, la justice et Gotham. | Sujet: Re: Toy's World (Privé) Jeu 22 Aoû - 1:15 | |
| Les battements de cœur s’accélèrent. Chaque goutte frappe de plus en plus fort la matière. La chaleur remplace peu à peu le froid d’une nuit habituelle. Le silence laisse place aux cris et autres bruits inquiétants régnant dans l’obscurité. Les toits s’enchaînent, les échelles se grimpent, les lieux s’observent. Et ce cycle est perpétuellement répété. Jusqu’à ce que la proie montre le bout de son nez. Certains savent où aller, quoi faire, jusqu’à tout anticiper. Enfin presque. La vie surprend toujours l’homme le plus expérimenté.
Une pause. La lumière est faible, mais belle. Des formes se dessinent sur les immeubles. Puis quelques minutes plus tard changent, selon l’évolution de chaque ménage. Quand une famille se couche, l’autre se réveil. L’une vit le jour, l’autre la nuit. Les gens comme Charles, vivent le tout. Le résultat en est Seven. Le justicier qui sommeille en lui. C’est son heure de prendre le relais. D’oublier les occupations de la journée et de se concentrer sur celles du soir.
Le cycle recommence. Charles Laurent se met à courir. Ses jambes, dont les muscles saillants couverts par le textile noir de son costume, reprennent le rythme. La semelle de ses chaussures caresse le sol dur, érodé par le temps et le danger omniprésent. Le bâtiment prend fin, un saut de plus est nécessaire pour en retrouver un nouveau. Le garçon s’active, gagnant un peu plus de vitesse, il tend la jambe et pousse au bon moment. Le corps s’élève et la direction aérienne s’effectue correctement. Une courbe, vaguement marquée, à la bonne vitesse et à la hauteur plus que suffisante. Les pieds frappent le sol, et s’en suit le fléchissement rapide des jambes tout en envoyant le haut du corps vers l’avant, habilitant Charles à suivre directement sur une roulade avant, amortissant la totalité du choc émit par la chute. Un bruit arrête le jeune homme. Une portière s’est fermé il y’a quelques secondes. Avec hâte, il s’approche du rebord et examine la rue.
Sombre, elle possède les caractéristiques communes d’une ruelle comme les autres. Des trottoirs étroits, une plage d’égout qui dégage une épaisse fumée, des ficelles qui traversent les quelques câblent électriques sur lesquelles repose le linge mouillé et frais, une tête ou deux qui par curiosité regardent les alentours, fumant généralement une cigarette ou buvant un quelconque breuvage. Jusque-là, rien de nouveau. Les yeux de Seven se stoppent sur une voiture au bout. Modèle commun d’une personne à la vie apparemment mouvementée de par les rayures et coups sur la carrosserie. Ils sont quatre. Un masque à la main, une forme à l’arrière de leur veste ou dans leur poche. Une cinquième personne est dehors face à ce qui semble être un petit magasin. L’angle de vue est trop fermé pour voir le type et les produits qui y sont vendus. Potentielle victime ou complice. Les secondes suivantes vont répondre à la question. Les masques entourent maintenant les visages sans pitié du groupe au nombre paire. Chacun semble avoir une arme. Trois à l’arme blanche, un seul au pistolet. On les entend rire, tandis que cette cinquième personne retourne discrètement dans le magasin. Contexte premier, victime potentielle. La réponse met en place le premier type d’intervention. Le justicier respire un bon coup. A l’aide de son bras droit, il saisit la barrière à quelques centimètres, puis saute. Le petit balcon déjà fatigué et consumé par la rouille réceptionne le courageux. Le grincement est fort, mais pas assez pour que les malfrats y prête la moindre attention. Rassuré, il poursuit. Une longue échelle se présente alors. Rapidement, Seven descend cette dernière. On entend la vitrine du magasin se briser. Aucune alarme. Le gérant semble avoir peu de moyens, ou fait confiance à son prochain. Personne honnête, mais naïve. La confiance n’est pas envisageable dans un endroit pareil. Le plus bavard du groupe attrape la victime. Menacée, le temps presse.
Les mains du français lâchent le fer de l’échelle. Ensuite, le vide, puis le sol. La réception est discrète, il peut continuer. Sa main gauche attrape une bombe fumigène, qu’il lance sans attendre sur le lieu du crime, tandis que la droite, dont l’index se déploie, appui sur un bouton placé sur la tempe du masque en carbone. La vision thermique se déclenche. Cinq tâches rouges et jaunes apparaissent. La fumée s’étale jusqu’à couvrir toute la zone en question. Des cris s’entendent, des insultes, des questions. Le malfaiteur qui jusqu’à maintenant tenait la victime, s’apprête à blesser cette dernière au couteau. Seven saisit son poignet dans la course, le brise, et tire avec force le truand qui de peur, lâche l’employé du magasin. Les trois autres, encore bloqué dans la fumée, continuent de jurer sur bien de nombreux noms. Le défenseur du bien frappe le premier. Le poing claque violemment la mâchoire du bandit, propulsant sa tête contre le rebord du trottoir. Le coup est si violent, que le voilà inconscient. Sans attendre, le gagnant du duel se retourne et poursuit sa quête. Sauver ce commerçant. Les quadriceps se tendent et les jambes se déplient, le bassin commence sa fulgurante rotation puis vient tout le reste du corps. Le vengeur s’est retourné et regarde rapidement la scène. Les formes rouges et jaunes ne cessent de bouger, encore prisonnières de la fumée. Celle de la victime est immobile, cachée dans le magasin. Conscient du danger, Seven s’approche des trois crapules de sorte à ce que celle qui tient l’arme ne puisse pas le blesser d’une balle par hasard. Petit détail à ne pas oublier lorsque l’on fait un tel travail. Qui fait d’ailleurs partie des milliers d’autres détails à garder précieusement dans son esprit dans une ville comme celle-ci.
Bienvenue à Gotham City.
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| | | Justice Date d'Inscription : 09/11/2008 Nombre de Messages : 947 Autres Comptes : Bane Vous à Gotham : Portée disparue de la circulation. "Hypnotisée" par la Ligue des Ombres via un masque.... Citations : To The Spoiler Belongs The Victory | Sujet: Re: Toy's World (Privé) Jeu 22 Aoû - 22:48 | |
| "Rien.....toujours rien.....mais alors rien du tout"
C'était ce que se disait la jeune Spoiler pour ce soir à Gotham. C'était calme depuis un bon moment, aucune enquête, l'affaire du Knight Dome avait été réglée: des petits vols à l'arraché, pas de gros meurtres et les tarés se tenaient tranquilles. D'un côté, c'était pas plus mal mais de l'autre, elle s'ennuyait mais d'une force: l'affaire de la bibliothèque avec Robin contre un certain Moth avait été réglée et depuis plus rien.
« Bon, je vais rentrer à la maison et tant pis si il y a un problème ce soir pendant que je dormirais, j'aurais bien besoin de sommeil. »
Spoiler regarda autour d'elle une dernière fois les alentours pour vraiment être sûr qu'il n'y ait rien de criminel et le résultat fut le même: rien, nada, que dalle, le néant.
Et suite à cette vérification rapide, elle prit le chemin pour rentrer chez elle et en passant par les toits: y avait encore des patrouilles de police à certains endroits et elle allait pas se faire avoir comme une blonde (en fait, c'est une vraie blonde mais uniquement que pour les cheveux, pour son intelligence, elle est supérieure).
Elle traversa Gotham par les toits pendant 5 bonne minutes et se préparer à entrer dans le quartier Nisdye: et une fois entrée, elle passa la 3e rue par les toits et entendu pas loin de l'agitation.
Allez hop, on fait un petit détour par la droite et à 10 mètres, elle put voir en bas sur le trottoir d'en face, avec un corps allongé au sol.
Finalement, elle aurait sa petite dose d'héroïsme ce soir et se prépara à y aller: il y avait de la fumée certes, cela pourrait être un incendie mais l'expérience disait que ce n'en était pas un, après quand à l'origine de cette fumée, elle allait le découvrir dans peu de temps.
Spoiler lança son grappin sur le toit d'en face et atterrit sur le côté du bâtiment auquel le magasin était affilié: une fois sortie de la petite ruelle sombre et profonde (esprits pervers au rendez-vous), elle vit le corps sur le trottoir: ce qui était étonnant (ou pas), c'est qu'il y avait plus vraiment personne dans les rues à cette heure-ci.
Elle sortit son bâton de combat et s'approcha prudemment pour éviter des balles perdues éventuellement, venant de l'intérieur. Elle vit le corps de Monsieur Chips qui sortait avec difficulté de son magasin, toussé beaucoup et ramper avant de se mettre au sol la tête vers le ciel pour tenter de respirer de l'air frais de nouveau. La jeune justicière s'approcha en urgence du cinquantenaire qui répondait ceci:
« La....la po....la police.... »
« Rassurez-vous, Monsieur, la police va bientôt arriver, restez-là, je vais m'occuper de l'intérieur. »
Monsieur Chips avait à peine vu le visage masqué de Spoiler et ne bougea plus par la suite: il était fatigué, tandis que Spoiler se prépara à entrer (ou pas) dans le magasin, elle se retiendrait pendant un tout petit moment avant de ressortir et d'en finir avec les derniers sortants: les lunettes à infra-rouges étant non-nécessaires pour ce coup, elle allait devoir gérer à l'instinct de justicière. Pour la police: pas de doute, même si elle ne les a pas appelée, ils arriveraient dans peu de temps.... |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 01/08/2012 Nombre de Messages : 63 Autres Comptes : Demandez-moi ! Vous à Gotham : Guerrier qui lutte pour l'espoir, la justice et Gotham. | Sujet: Re: Toy's World (Privé) Dim 1 Sep - 22:41 | |
| Les sirènes de polices chantent leur douce chanson au loin, dans les rues profondes de Gotham. Le temps presse. Charles a quasiment atteint sa cible. Le fumigène cesse de souffler le brouillard dont le justicier se sert de camouflage. Malgré tout, la fumée dissipée est encore dense et va être utile plusieurs minutes. Les phalanges craquent et le cuir grince. Au travers de ses poings fermés, Seven corrige le bandit. Une droite, puis gauche, ainsi de suite. Il attrape le col de sa veste et le regarde dans les yeux.
« J’espère pour toi que c’est la dernière fois. »
La voix du jeune homme est neutre et le ton est parfait. Le truand est terrifié. Les doigts serrés de Seven se relâchent, puis l’effrayé tombe raide sur le sol et s’évanouit. Un détail arrête le justicier. Une tâche est apparue et n’y était pas avant l’attaque. La forme est mince et correspond avec celle d’une femme. Sa position proche de la victime semble indiquer qu’elle n’est pas une menace. Il faut malgré tout confirmer cela. Un dernier criminel est toujours debout et se dirige maintenant à l’intérieur du magasin. Un soulagement de plus car tout le monde sera dans le petit commerce, permettant d’en finir avec tout cela plus rapidement. Le magasin est presque libéré de toute fumée, ce qui signifie que la vision thermique n’est plus nécessaire. L’index se déploie à nouveau et appuie sur le bouton placé à la tempe du masque. Les couleurs jaune et rouge sont remplacées par l’obscurité de la rue. La lumière du magasin, masqué à l’extérieur par la fumée, éclaire médiocrement les alentours.
Les sirènes des forces de l'ordre s'approchent de plus en plus et quelques voisins sortent à leur fenêtre et commentent à haute voix la scène.
Seven respire un bon coup puis fonce tête baissée chez le vendeur de jouets. Voyons voir qui est cette nouvelle personne qui se cache derrière la fumée. |
| | | Justice Date d'Inscription : 09/11/2008 Nombre de Messages : 947 Autres Comptes : Bane Vous à Gotham : Portée disparue de la circulation. "Hypnotisée" par la Ligue des Ombres via un masque.... Citations : To The Spoiler Belongs The Victory | Sujet: Re: Toy's World (Privé) Mar 3 Sep - 14:33 | |
| Spoiler était dans la fumée: le commerçant était dehors, en «sécurité », et la jeune femme tenta de voir ce qui restait mais la fumée lui donnait surtout une envie de....tousser et d'aller dehors, respirer de l'air: mais de l'air vraiment « pur », histoire de bien se déboucher les narines.
Mais au moment où elle se retourna, elle vit une forme plus sombre: un ennemi ? Ben voyons, encore un qui voulait l'avoir par derrière, tel un lâche, mais il savait pas sur qui il était tomber quand il allait l'attraper. La jeune femme avait son bâton de combat et le fit tourner, de manière à ce que la forme, assez proche d'elle, puisse se prendre un coup au visage et qu'elle puisse le mettre KO, une fois tourné, elle entendit un bon coup comme si elle avait percutée la mâchoire de la « forme » dans la fumée, mais comme elle voyait rien, ca pouvait être un objet par exemple.
Là, sur le coup, elle avait un peu mal gérée la situation et devait à tout prix sortir du magasin, elle chercha une sortie autre que l'entrée principale et ouvrit une porte qui s'avéra être la porte de secours: la fumée y passé et Spoiler avec.
Cette dernière s'éloigna un peu dans une petite ruelle et toussa à plusieurs reprises. Nan franchement, ca allait pas mais ca n'allait SERIEUSEMENT pas.
Les voitures de police commençaient à arriver et d'ici 8 minutes grand maximum, les lieux seraient occupés par les policiers. La ruelle permettait de fuir par les toits mais avant, elle devait se remettre de sa toux suite à la fumée et voir si elle a pu mettre à terre, la forme en question.
A moins que....
(hrp: pas de grosses inspis, ca me gonfle. hrp) |
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