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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]

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Bats
Date d'Inscription : 05/03/2011
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Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
MessageSujet: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyDim 14 Avr - 18:43

19 heures 15.
Central Hospital de Gotham City.


L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] Gotham_City_Hospital

La nuit est calme.

Le service des urgences n'a pas de véritable crise à gérer. Les patients sont globalement calmes, les médecins sont réveillés et disponibles. Tous craignent de vrais problèmes, un flot de malades ou de blessés, mais les dernières nouvelles sont bonnes et les menaces sont plus ou moins toutes arrêtées par la police ou les sombres justiciers qui rôdent sur la ville.

C'est rare mais en ce début de soirée, tout est calme dans Gotham City.
Ca ne peut pas durer.

Une horde de monstres fait soudainement claquer ses bottes devant le bâtiment principal de l'hôpital. Tous viennent de se rejoindre de différents endroits de la ville, tous se ressemblent : blousons en cuir cloutés, t-shirts blancs, pantalons en cuir, bottes épaisses et protégées, cheveux en crêtes colorées et d'étonnants viseurs rouges sur les yeux.

L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] Batman-wallpaper-dark-knight-returns-mutants

Les Mutants sont là.

Des sourires sadiques vicieux apparaissent sur les visages des trente garçons et filles, jeunes adultes ou adolescents, qui font face à l'hôpital. Et au bout de quelques secondes d'un flou terrifiant, les Mutants foncent - et déchaînent l'enfer.

Cris, hurlements, protestations se succèdent alors que les Mutants détruisent tout sur leur passage. Les médecins et infirmières sont agressés, les patients molestés et les monstres terriblement humains ravagent tout l'hôpital.

Quelques minutes leur suffisent pour anéantir tout sentiment de sécurité, tout confort, tout soin et toute installation médicale dans ce bâtiment qui faisait la fierté de la ville.
Quelques minutes leur suffisent pour choquer à jamais les personnes présentes, et pousser dans la douleur et l'inconscience beaucoup trop de victimes.
Quelques minutes leur suffisent pour enlever les vingt nouveaux-nés, et les emporter avec eux dans leurs repaires.

Les Mutants sont là - et ils viennent de frapper Gotham City au coeur.
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyMar 16 Avr - 1:06

Beaucoup se demanderont ce que je fais en ce moment, ici, devant l’hôpital, arme à la main et prête à en découdre avec ceux qui font régner la terreur sur la ville de Gotham City. Que suis je venue faire ici, en pleine soirée alors que je devrais être à l'hôtel pour me reposer depuis mes péripéties dans la ville? Je vous répondrais que je venais voir une personne. pas une proche mais quelqu'un que j'avais rencontrée. Pas pour tailler une bavette mais je devais m'assurer que cette personne allait bien. Depuis ma rencontre avec Cerberus, quelques jours s'étaient écoulés et j'avais toujours cette sensation qu'il m'observait de quelque part, comme pour me surveiller, s'assurer que je ne ferais pas de bêtises. Je doute qu'il ait pu me voir tuer ce violeur du coté de Bludhaven, il y'a une semaine. Cet endroit est une zone de non droit pour les criminels endurcis mais elle est aussi un piège à innocents.

Il y'a trois jours, je suis tombée sur une affaire qui avait mal tourné. Peut-être avez vous entendu parler d drame du restaurant attaqué par le Joker. Je m'étais retrouvée, un peu malgré moi dans une attaque qui m'avait vite dépassée et l'Artiste m'avait apporté son soutien tout comme je lui avais apporté le mien. Mais je n'étais pas le genre de femme à laisser une petite fille en pleurs seule prêt du corps de sa mère. Elle ne devait pas avoir plus de 6 ans et j'ai vite comprise que sa pauvre mère, une employée, avait été fauchée par les hommes du Joker. J'ai alors laissé le justicier se charger du Joker, et quant à moi, je n'ai pas hésité à emmener l'enfant avec moi. J'ignore ce qui m'a prise. J'ose imaginer que mon instinct de mère a repris le dessus sur celui de la guerrière que j'étais. Elle ne m'a dit que son nom et a eue beaucoup de mal à se détacher de moi lorsque les secours se sont occupés d'elle. Que pouvais je faire d'autre, à part lui promettre que je viendrais la voir? Il y'a si longtemps que je n'avais plus versée une larme, ni ressentie une telle colère face à une innocence détruite. Le Clown paiera, j'en fais le serment.
Ce soir, seul m'importait d'aller voir Trisha et m'assurer qu'elle allait mieux. J'avais apprise qu'elle avait été transférée dans le secteur de pedo-psychiatrie avec d'autres enfants dont une certaine Leslie Thompkins s’occupait comme une mère. Je ne savais pas beaucoup de choses d'elle, mais ce que j'avais entendue la concernant me réconfortait.
J'arrivais les mains vides et je n'avais qu'une seule idée en tête: M'occuper de la gosse pendant un moment jusqu'à ce qu'elle s'endorme...et si il fallait que je vienne la voir chaque jour, alors je le ferais. Mais c'était si étrange car il n'y'avait pas que cette étrange pulsion qui m'y poussait...c'est comme si j'avais besoin de le faire afin de combler un manque...la présence de mes propres enfants pour qui j'avais chaque jour une pensée en me réveillant tout comme j'en avais une pour Maseo.
A l'idée de revoir la petite, j'aurais presque envie de sourire et c'est quelque chose auquel je ne suis plus habituée.

A peine arrivais je en face de l’hôpital que la peur m'insinua en moi lorsque je vis ce qui se passait. Des bruits étranges se faisaient entendre, comme si quelqu'un était en train de tout casser sur sa route. Le bruit se fit plus précis alors que j'entamais ma course en direction du bâtiment et c'est le corps d'un homme défenestré qui me confirmait que quelque chose de terrible était en train de se passer. J'ai été inspirée de prendre mon sabre avec moi ce soir et mon arme ne va pas servir qu'à tuer.....elle va protéger des innocents mais je dois à tout prix retrouver la petite avant qu'il ne lui arrive malheur....


*Si il lui est arrivée quelque chose......* pensais je avec rage alors que je sortais mon arme du fourreau, prête à en découdre alors que je venais de passer le hall d'entrée du bâtiment médical. Des gens fuyaient vers la sortie et d'autres étaient allongés sur le sol, en sang. Des hurlements de damnés, des cris d'angoisses et le parfum de la peur flottaient dans ce lieu où la sécurité semblait dépassée. Un des gardes était prêt de l’accueil allongé sur le sol, le corps meurtri de plusieurs dizaines de coups. Je range mon épée pour m'emparer d'une matraque et du pistolet du garde. Pauvre homme, puisse tu trouver le repos mais j'ai besoin de ton matériel.
A peine me suis je relevée que deux hommes me font face. Plutôt jeune, leur teint blafard et leur crâne chauve semble laisser transparaître quelque chose d'inquiétant, voire, d'inhumain. L'inhumanité ne se joue pas que sur l'apparence mais aussi sur le coeur et la conscience des hommes et qui qu'ils soient, je vais leur faire payer, à eux et leurs amis l'attaque de ce soir. Le pistolet part dans ma poche et je garde la matraque à la main. Le premier type, qui portait une étrange visière rouge comme son camarade, se rue sur moi en hurlant et je l’arrête d'un seul coup de pied dans le ventre. J’enchaîne en pivotant sur mon pied droit pour lui envoyer le gauche dans le figure avant de lui broyer la gorge d'un coup direct. La matraque m'aide ensuite à faire diversion alors que je l'envoie vers mon adversaire qui tente de se protéger. Monumentale erreur qui lui vaudra le plus beau coup de poing de sa vie, suivi d'un enchaînement au corps qui l'envoie s'écraser sur un distributeur de nourriture. Je ne lui laisse pas le temps de se relever que je fonce à nouveau sur lui pour le bloquer et lui asséner un dernier coup qui le fera dormir très longtemps.
Après m'être assurée que ces deux là allaient rester inconscient pendant longtemps, je me hâte vers le secteur de pedo-psychiatrie où se trouve la petite......Et si ils lui ont fait le moindre mal, à elle où un autre, je jure que je n'aurais de répit à tous les traquer jusqu'à ce que je les ai tous tués....et je m'attends à en trouver d'autres sur ma route. Dans ce cas, la Voleuse d'Âme et mon mari leur répondront de la manière la plus adaptée. J'ai bien conscience que je pourrais pas aider tout le monde mais j'ai fait mon choix.
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyMar 16 Avr - 23:20

L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] Sheshi13L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] Pastel10L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] Cheshi11


J'étais sur le toit de mon immeuble quand l'information passait à la radio !

« Police de Gotham ! Il nous faut des secours ! La situation devient incontrôlable ! L'hôpital est attaqué par d...Des... Des mutants ! Envoyez-nous des renfort »
Mon oreille avait tiqué. Ma tête était posée sur les genoux de Jack et celui-ci buvait un vers de rhum.

« Tu entends ça ? » Il eut un sourire. « Ouais... ça va être un sacré bordel là-bas. Il marqua un silence, en plus... L'hôpital. Vas-y avoir du mort pas beau ! » Dit-il en buvant une nouvelle gorgée. Mes yeux étaient braqués sur sa gorge.

« On y va ? Ou on n'y va pas ? » Un sourire apparut sur son visage.« Pour y faire quoi ? Y a rien à piquer dans un hôpital... » je fronçais des sourcils et cherchais une réponse intelligente, mais surtout une motivation pour faire bouger mon feignant de jumeaux. « Y a du matériel chirurgicale de qualité et des antibiotiques qui coûtent chère sur le marcher noir ». J'étais fière de ma réponse ! Mais mon frère, lui, fit la moue « BOUARF ! La boucherie c'est ton domaine trésor... Et puis... Je n'ai pas envie de bouger ce soir, je suis claqué ! ».

Je repliais les jambes et me levais de ses genoux. Mon regard ce braqua dans le sien. Son sourire s'effaça. « Je sais pourquoi tu veux y aller... » Dit-il en buvant d'un trait l'alcool qui lui restait. Il balança avec violence son verre contre le mur en brique. Il se leva d'un bon de sa chaise. « Promet moi que tu rentreras... En bon état » Siffla-t-il entre ses dents blanches.

Je le fixais s'éloigner de moi, mon frère n'est pas dans l'humanitaire, moi non plus... Mais là il s'agit de beaucoup plus important. Le système est cassé et c'est toujours les mêmes qui morflent. Je ne suis pas une justicière, mais je n'en reste pas moins humaine enfin... Je croie.

Quelques minutes plus tard j'étais sur le toit de l'hôpital, mes deux desert eagel en mains, pencher contre le rebord à constater l'atrocité de la situation. « C'est vraiment le foutoir ! ». D'un coup de pied puissant j'ouvre la porte qui mène à l'intérieur de l'établissement ! Je descends quelques marches jusqu'à me trouver nez à nez avec c'est fameux mutants ! Les petits malins ! Ils avaient posté un groupe de surveillance pour bloquer l'arriver d'une quelconque aide venant du toit. Mes doigts pressent les gâchettes de mes deux flingue à vivent allure, ce qui a pour effet de déclencher une rafale de tire. Pas le temps de réfléchir et à faire dans le sentimentalisme, j'explose toutes les tronches des mutants près pubères et m'enfonce un peut-plus dans le centre hospitalier.


Un peu plus tard j'atteins enfin le hall principale qui est maintenant désert de toute présence humaine, hors mis les cadavres. Je braque mes armes devant mon nez pour me rassurer, mes membres tremblent, je me sens encercler... Je suis encerclé. Face à moi des mutants, derrière moi des mutants, sur mes coter des mutants et au-dessus de moi ?

Même pas le temps de vérifier que je me sens faucher par l'un d'entre eux ! Ha ! Bordel mon visage ce cogne contre le carrelage blanc, mon nez y laisse une belle trace de sans... Je me sens très rapidement submerger par tous plein de mains pleines de doigts, qui fouille mon corps et qui essaye de m'attraper me tirer me cogner me griffé me mordre me tuer ! Mais je ne me laisse pas faire, je me reprends rapidement et assène un joli coup de crosse sur le visage du premier venu, puis le suivant et ainsi de suite, jusqu'à trouver une échappatoire. Enfin debout je tire droit devant derrière moi, sur mes coter. Mes sens sont affolés. J'ai du mal à les retenir en respect, mais les balles ne suffisent pas et très vite je me retrouve à nouveau en mauvaise posture. Mais cette foi-ci j'attrape une barre de fer et fonce dans le tas j'en cogne un si violemment que son crâne ce fend, j'en repousse deux trois sur le côté et me faufile derrière le gigantesque bureau de l'accueille. Aussitôt, je pose mon sac l'ouvre et en sort tous pleins de jolis choses rassurantes. J'en profite pour recharger mes deux armes à une vitesse record ! Avec hargne j'attrape mon fusil à pompe accrocher derrière mon dos et tire, les asseyant qui se trouvaient non loin de moi ce retrouvent projeter vers l'arrière. Une giclé de sang vient s'éclatait contre mon visage, mais peut m'importe, pour l'instant je tiens... Je survie, plutôt ! « Putain mais quelle conne ! Dire que j'ai crue que cela allait être une promenade de santé... Me voilà dans de beaux draps ! »... Par chance ils ont compris que j'allais défendre mes fesses et de ce faits très peu s'aventuraient de trop près du bureau de l'accueil, mais pour combien de temps ? Mes munitions commençaient déjà à diminuer à vue d'oeil...

Un adolescent mutant réussi néanmoins, à ce glissé juste à coter de moi ! Surprise je laissais échapper un cri strident et enfoncer un couteau de chasse à l'épaule de celui-ci ! Mais encore une fois je me fis avoir comme une bleue ! Il se jeta sur moi et me plaqua au sol ! Par mégarde j'avais laissé échapper mon fusil a pompe de mes mains ! Je sentais désespérément mes doigts frôler le métal froid d'un de mes pistolets ! Il était si proche, mais à la fois si éloigner !

« Mon dieu !! M'exclamais-je, par pitié, ces choses sont... gnnn ! » Je me débâtais désespérément contre un poids lourd ! * Lui j'en suis certaine il doit-être capitaine de foot ball américain dans son bahut ! *. La blessure à l'épaule du mutant ne l'empêcher pas d'agripper mon cou avec acharnement et de serrer de plus en plus fort son étreinte ! Jusqu'à l'étouffement ! J'avais l'impression que mes yeux s'injecter de sang et que ma nuque se brisait en deux ! Mais non, ça ne peut pas ce terminé ainsi !
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyMer 17 Avr - 10:27

4 minutes, c'est le temps que j'ai mise à traverser le long couloir menant vers les chambres des patients. Pas le temps de m'y arreter. Trois autres me barrent la route mais je n'ai pas le temps de m'attarder avec eux, surtout quand je vois que je suis arrivée trop tard pour la plupart des patients de ce niveau. Ils avaient extirpés tout le monde hors des lits pour les traîner dans les couloirs et les rouer de coup jusqu'à leur ôter la vie. Du sang partout, la mort omniprésente et ses émissaires en face de moi. Mais la seule vraie envoyée de la mort est en face de vous, immonde vermine et je peux vous garantir que ce que je vais vous offrir sera pire que la mort. Chacun de ces ces espèces de punk me regarde comme si j'étais une extra-terrestre et je suis presque sure qu'ils me voient comme une fille sans défense. Cela serait une monumentale erreur de croire une telle idiotie.

L'aile des enfants est juste en face de moi et ces trois monstres me barrent la route. Ainsi soit il, je vais les envoyer dans un monde de ténèbres et de peur, dans les limbes de l'éternel purgatoire. Ma Voleuse d'Âme jette un éclat funeste en leur direction alors que je la sors de mon fourreau en leur adressant un regard froid presque similaire au leur.


"Mon mari souhaite vous rencontrer, messieurs" disais je en me mettant en garde. Ils ont le nombre pour eux, mais de ce que j'ai vu, ce sont des brutes sans style, sans réelle capacité et les vaincre ne me posera pas de soucis. Ils rient de moi, m'insultent ouvertement en imaginant toute sorte de scénario me concernant. Je vais vous tuer pour ce que vous avez fait, monstre. Le plus puant du tas, un type plutôt grand me toise à travers son étrange visière rouge. Il serre les poings, prêt à frapper mais ne voit pas le kunai foncer vers son visage et transpercer de part en part le dispositif qu'il porte à sa tête. Je suis certaine de lui avoir crever l'oeil gauche et il va se lamenter jusqu'à ce que j'en finisse avec ces deux copains. En prenant garde de ne pas me déstabiliser, je prends appui sur ma jambe droite et je m'élance à pleine vitesse vers les deux autres gaillards. Le premier est fauché dans un mouvement ample et dans la diagonale, de bas en haut, lui faisant couler ses intestins sur le sol. Son âme est désormais à moi et il en est de même pour l'autre vers qui je me retourne. Surpris par ma vélocité, il en voit pas le coup venir non plus et je le tue d'un autre revers en prenant ensuite soin de le finir par un coup d'estoc au niveau du coeur. Leurs corps jonchent le sol carrelé de la zone, comme ceux de leur victimes pour lesquels je ne peux me permettre une éloge funèbre. Je ne suis pas une salope sans cœur mais d'autres ont besoin de moi...Au passage, j'en profite pour terminer le borgne qui est au sol en lui transperçant le crâne de mon sabre, en le tuant net.
C'est triste ce qui est arrivé à ces gens et aucun ne méritait cela......Plusieurs ont une expression de terreur dessinée sur leur visage et d'autre ont encore les yeux ouverts malgré leur mort évidente. Cela m'attriste mais je jure que tous les salauds responsable de cela le paieront très cher. Katana vous en fait la promesse.

Un cri me sort de mes pensées....un cri d'enfant, une voix que je reconnaitrais parmi toutes celles que j'ai entendue.


*TRISHA!!!!!*

Mon coeur venait de se mettre à battre, moi qui était encore calme et maitresse de mes nerfs il y'a un instant. La résonance n'est pas forte ce qui veut dire que la petite n'est pas loin et que son agresseur va souffrir milles fois de ma lame avant de toucher le sol définitivement. Au pas de course, je me rue dans la section suivante, prête à tuer, la rage au ventre. D'abord je neutralise les salauds responsables et ensuite, je la sors de là, elle et les autres car je doute qu'elle soit la seule enfant présente à l’hôpital ce soir. J’espère de tout mon cœur de ne pas tomber sur une scène regrettable;
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyMer 17 Avr - 21:45

Trisha fut emmenée jusqu'à une salle où un homme l'attendait. La pièce n'était pas bien grande mais suffisamment pour contenir quatre personnes au moins. Dans celle-ci, on pouvait voir un bureau ayant dessus un ordinateur, des feuilles vierges, des crayons de couleur et beaucoup de paperasse. Elle s'installa sur un siège bien trop grand pour elle mais plutôt confortable. Elle ne dit rien, elle fixa l'homme en face d'elle qui était en train d'écrire je ne sais quoi sur son bloc-note. C'était le psychiatre qui allait s'occuper d'elle, il fut reconnu grâce à ses talents dans la médecine et la psychiatrie. Son cabinet privé de Gotham fut plus d'une fois cité comme l'un des meilleurs mais malheureusement toutes les personnes n'ont pas les moyens de venir à cause du prix qui est bien trop cher pour les gens pauvres. Le Dr. Franck Morand, il aimait pouvoir aider son prochain, c'est l'une des raisons qui l'on poussé à proposer son aide au secteur de pédo-psychiatrie du Central Hospital.

L'entretien entre les deux individus avaient déjà débuté depuis une dizaine de minutes et aucun des deux n'avaient dit un mot. Pour mettre un terme à ce silence, le Dr. Morand prit une feuille de brouillons et un crayon de papier puis commença à dessiner. La jeune fille surprise ne savait pas trop ce que faisait son psychiatre. Dès qu'il eut fini son œuvre, il fit glisser la feuille sur la table en direction de sa patiente. Le dessin qu'avait réalisé le médecin représentait Paris avec la Tour Eiffel. Il était très riche en détails et ressemblait vraiment à la réalité. La jeune fille était agréablement surprise de voir pareil dessin mais ne reconnu pas la capital française. Puis Franck prononça les premier mot de cet entretien. - Peut-être que toi aussi tu as un talent caché ? - Son regard était franc et amical. Le psychiatre prit trois feuilles vierge et des crayons qu'il donna à sa patiente. Au lieu de reprendre ensuite son bloc-note, il le rangea puis observa le contenu de l’œuvre que Trisha était en train de faire.

Au bout d'un moment, on pouvait entendre des cris, des hurlements, etc... Des criminels étaient rentrés dans le bâtiment. Le chaos prenait place au sein du Central Hospital. Dès que le Dr. Morand prit conscience que l'hôpital était attaqué, il se leva de son siège tranquillement.
Il se déplaça jusqu'à la fenêtre de la pièce, c'est là alors qu'il aperçut les Mutants.

Franck se baissa pour se mettre à la hauteur de Trisha puis la regarda dans les yeux. - Tout se passera bien, tu es en sécurité avec moi. Personne ne te fera de mal je te le promet. - La petite fille paniquée avait besoin d'être réconfortée. Elle prit alors le Dr. Moand dans ses bras en pleurant. Elle avait peur, c'était compréhensible mais quand à lui, Franck n'avait pas peur. Il avait connu des situations bien plus dangereuses que celle-ci. Trisha était sous la responsabilité de Franck, il ne devait laisser personne lui faire du mal et trouver un moyen de sortir de l'hôpital. Il prit la fillette dans ses bras puis sortit de la pièce. Le Dr. Morand n'était peut-être pas un peureux, mais il s'inquiétait en réalité pour les autres enfants de l'hôpital. Il ne pouvait malheureusement pas tous les sauver tout seul...

Il commença à marcher à vive allure dans les couloirs du Central Hospital. Il ordonna à la jeune fille de fermer les yeux, il ne voulait surtout pas qu'elle puisse voir les cadavres qui traînaient par terre comme de vulgaires pantins désarticulés. Lui n'était pas choqué à la vue des corps, il travaillait dans le milieu de la médecine depuis bien longtemps et s'était habitué à voir des cadavres. Il espérait seulement ne pas croiser les individus qui leur ont ôté la vie... Malheureusement, trois Mutants aperçurent le psychiatre et la gamine. Ils accoururent vers eux, quand Franck se rendit compte qu'il était repéré, il ouvrit une porte puis la ferma le plus rapidement possible. Il bloqua la porte avec quelques meubles pendant que Trisha était quand à elle assise sur un siège en train de pleurer. La porte n'allait pas tenir longtemps, si il voulait vraiment sauver sa patiente, il devra alors se battre contre ces Mutants.


[J'espère que mon post vus plaira. J'ai utilisé Trisha, n'hésitez pas à me faire signe si ça pose problème. Smile]
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyMer 17 Avr - 22:08

[HRP]Je me permet d'intervenir dans le Hall, ça fera plus vivant un peu partout.[/HRP]

Penché sur un microscope, Karl analysait une nouvelle toxine. Enfin, nouvelle pour le Central Hospital. Leur centre de Toxicologie n'était pas mauvais, loin de là, mais il souffrait d'un manque flagrant de passion. Les docteurs qui y travaillaient étaient là pour gagner leur vie et n'éprouvaient pas plus d'attrait pour les toxines que pour les autres maladies. Certains trouvaient même que la toxicologie était une sous-discipline. Les philistins. Du haut de sa chaise haute, il notait quelques notes sur les liaisons chimiques qu'il observait. Ses premières hypothèses se révélaient pour le moment bonnes. Les symptômes concordaient avec la substance, ne restait qu'à attendre les résultats de l'imagerie nucléaire, les relevés de l'activité cérébrale et surtout l'état des cinq cultures tests. L'un de ses laborantins arriva derrière lui.

- Docteur, fit-il, voulez-vous que j'aille vous chercher quelque chose à manger?

Voilà à quoi se résumait leur contribution dans le monde médical, apporter de la nourriture et les cafés. Aucun d'entre eux ne désiraient en apprendre plus sur les matières toxiques et les poisons, ce qui les intéressaient c'étaient leurs chèques et la stabilité de leur poste, personne ne voulait venir dans ce secteur. Ce manque d'intérêt lassait Karl, mais d'un autre côté, plus ils seraient incompétents et plus le Docteur Death pourrait être efficace dans son travail. Il se tourna sans dire un mot et se força sourire. Il pencha la tête comme s'il réfléchissait puis son fort accent allemand emplit sa bouche.

- Va pour un simple sandwich. Le même que d'habitude.

De nouveau seul il se replongea dans l'observation de ses molécules. L'écran de son ordinateur montrait le modèle qu'il dessinait au fur et à mesure. Un léger sourire se dessina sur son visage.

- Cela faisait longtemps que nous nous étions croisés ma petite, déclara-t-il au Corneseus Petrivestis qu'il reconnut.

Il nota le résultat des liaisons, les cultures ne donneraient finalement pas beaucoup plus de résultats, mais les imageries de la neurologie seraient révélatrices. Il se demandait cependant s'il avait à faire à une évolution du composé, cela aurait apporté un petit peu de gaieté à sa journée. Il referma sa blouse, se saisit de la lame d'observation colorée et la plongea dans un boîtier plastique annoté par ses soins qu'il rangea à son tour dans le frigidaire. Il fit craquer ses cervicales et entreprit de rejoindre la neurologie. Et dire que ses collègues lui avaient présenté ce matin cette molécule comme parfaitement "inconnue". Ils feraient mieux de refaire dix années d'études et d'apprendre leur métier.

Il leur aurait fallu faire quelques stages dans divers instituts spécialisés et découvrir de nouvelles méthodes, mais l'orgueil de l'Université de Gotham leur suffisait. Ils étaient désespérant d'auto-satisfaction déplacée. Alors qu'il arpentait les couloirs, des cris l'extirpèrent de ses ruminations. Une infirmière, le visage en sang passa devant lui. Elle pleurait tout en hurlant, ce qui donnait une sirène atrocement déformée. Il y avait des traces de mains ensanglantées sur certains murs normalement bleu acier. Il s'immobilisa un instant en entendant le tumulte des voix désespérées et du matériel que l'on renversait. Deux choix s'offraient à lui, retourner dans son bureau et le fermer à double tour ou progresser et découvrir ce qui provoquait toute cette pagaïe. La vue d'un infirmier qui tenait dans ses bras une enfant évanouie avec un bras qui faisait un angle non naturel acheva de le décider. Il avança vers l'origine de cette agitation.

Ce n'était pas de la curiosité malsaine, c'était du plaisir malsain. Karl n'aurait pas supporté de ne pas savoir ce qui se passait et l'amplitude de plus en plus forte de la panique générale était grisante. Les couloirs ressemblaient de plus en plus à des hall de gares en pleine tempête, les gens paniquaient, les soignants peinaient à faire regagner le clame, chacun pour soi et l'autorité pour personne. Le blouse du Docteur se fraya un chemin jusqu'à un interne des urgence qui indiquait tant bien que mal où faire circuler les brancards et les blessés. Il lui saisit la blouse et l'interrogea comme il le put, sa voix peina à transpercer le tumulte des voix et des bruits.

- Des fous qui sont venus nous attaquer! hurla l'interne alors qu'il battait des bras pour faire partir un fauteuil roulant. Vous devriez quitter le bâtiment monsieur!

Karl était déjà reparti à contre-courant comme un saumon qui sentait poindre l'origine de sa vie: la violence. Ses mains se glissaient doucement entre les silhouettes terrorisées par la subite attaque de l'hôpital. Une vieille dame lui demanda le chemin vers un endroit tranquille, il lui indiqua la morgue sans le lui dire, elle partit satisfaite. L'épouvante se lisait dans certains regards, les pères de famille essoufflés protégeaient futilement leurs enfants de leurs mains tremblantes et leurs épouses leur caressait les cheveux en les tenant comme s'ils étaient leurs biens les plus précieux. La vue d'un médecin qui progressait vers la zone de l'attaque semblait les rassurer un minimum. Si seulement ils savaient les motivation de l'individu.

Lorsqu'il poussa une double-porte qui menait dans le hall d'entrée, il ne découvrit qu'un large espace dévasté. Avec deux étranges individus. Ils avaient l'apparence de deux punk tous droits sortis de l'imagination débridée d'un écrivain post-apocalyptique. Heureusement, ils étaient trop accaparés par un combat face à une jeune femme, si l'on en croyait sa silhouette. Karl admit que cette dernière se battait avec un style certain, mais une détermination qui lui accolait une étiquette bienveillante sur le dos. Il tiqua en son for intérieur. Une justicière? Probablement à la rescousse d'une bande de civils insignifiants. Sans attendre la fin du combat, le docteur se cacha derrière un bureau de l'accueil où gisait un homme sévèrement amoché. Lorsque l'"héroïne" quitta les lieux, il entreprit de détailler un peu le hall.

Chaises renversées, bancs arrachés, les plantes s'étalaient sur le dallage souillés par des pas de rangers sales. Les ordinateurs des hôtesses d'accueil gisaient sur le sol. Les murs étaient recouverts de sang et les peinture étaient méconnaissables. Des cadavres gisaient ça et là. Mais surtout, il régnait ici un silence lourd d'un combat passé, cette immobilité chargée d'Histoire et de souvenirs terribles. L'horloge qui indiquait normalement l'heure était renversée. Karl, décidé, suivit la direction des traces de pas qu'il attribuait aux étranges individus qui avait envahi les locaux.

Malheureusement un autre groupe d'individus arrivait à grands pas. Le docteur plongea derrière les bureaux de l'accueil et tapota ses poches, regrettant de n'avoir rien sur lui d'autre que des stylos. Le groupe qui entra devait être du genre zélé. Il renversa d'avantage le désordre ambiant, jetant ça et là les restes de leur précédent passage. Des cadavres de gardes notamment et quelques malheureux chariots de soins qui avaient eut le malheur de se trouver là. Un uniforme bleu déchiré vint s'écraser auprès du docteur. Il crut un moment pouvoir le délester de son arme de service mais quelqu'un l'avait déjà fait. Arschloch. Il tapota pour y trouver un trousseau de clef inutile. Une plaque métallique vint s'écraser à côté de lui, répandait des kits stériles, ciseaux pour bandages à bout rond inutiles, des lots de scalpels, voilà qui était mieux. Des seringues à préparer, mieux valait être paré.

Mais alors qu'un autre cadavre de garde volait non loin de lui, cette fois-ci avec une arme à feu, il entendit une voie de femme jurer. Karl n'était pas un homme de convention quoi qu'il prône une forme de supériorité très personnelle et il n'appréciait jamais d'entendre le ton qui s'associait généralement à la douceur avec ce genre de vocabulaire. Au moins se disait-il, cette personne allait faire diversion. Il saisit une poignée de kits qu'il ouvrit, monta deux seringues alors que des coups de feu résonnaient, une balle traversa un morceau du bureau d'accueil juste à côté de sa tête, un peu plus et sa carrière se terminait là. Il prit cinq scalpel qu'il fourra dans une autre poche et entreprit de ramper jusqu'au cadavre à découvert. Il observa un temps l'action, la jeune femme était entourée d'une dizaine de "punk cybernétique" (il n'avait pas trouvé meilleure dénomination pour ces individus). Elle ferait une bonne occupation le temps qu'il s'arme de son côté.

Il détacha soigneusement l'étuis du garde et lui arracha son arme. Sans attendre il enleva le chargeur scellé de la poche avant de la chemise du gardien, fit sauter la scellée et l'enfonça avec ses stylos dans la poche de sa blouse. Il allait devoir faire un choix, laisser cette jeune femme mourir, ce qui ne le gênait pas outre mesure puisque l'observation de ces individus étaient dans ses proches projets, mais il se rappela que le hall était surveillé. Si le Docteur Death pouvait laisser cela passer il avait trop besoin de la couverture de Karl Hellfern, professeur et docteur émérite pour ses futurs projets. Il se releva doucement et visa un premier crâne. Une main jaillit à ses côtés. En voilà un qui l'avait pris par surprise. Ni une ni deux, il porta sa main libre vers une poche et taillada le bras du mutant qui recula en poussant un étrange râle, attirant l'attention d'autres de ses camarades.

Supposant la présence d'un cerveau dans ces corps tous identiques, Karl planta son scalpel dans le crâne de son adversaire qu'il pénétra comme une motte de beurre laissée au Soleil. Un petit groupe s'était détaché de la jeune femme pour accourir vers lui. Il tira dans la précipitation, fauchant un genou et un cœur. Il lui fallait prendre un peu de recul par rapport à tout ce tumulte. Il monta sur les bureaux de l'accueil et tira sur deux autres envahisseurs. Il sentit monter en lui cette étrange sensation de plénitude. Il était pris dans le feu d'une bataille comme jadis, cela faisait si longtemps! Il n'y avait plus de logique ni de bien ou de mal, rien d'autre que la survie. Un sourire malsain illumina son visage lorsqu'il transperça la carotide d'un tir bien placé. Les corps qui tombent, la fumée et l'odeur de brûlé, les détonations et l'oubli volontaire de toute pensée "humanisante".

Un mutant fut cependant plus malin que les autres et lui attrapa le mollet pour le déstabiliser, ce qu'il parvint très facilement à faire. Le Docteur tomba sur le dos et lâcha son arme. Karl savait qu'à la guerre il n'y avait pas de héros, tout juste de bons soldats et des hommes désespérés; il s'en voulut un instant d'avoir été assez bête pour sombrer dans la tuerie pure et simple au détriment d'une stratégie. Il n'était pas fait pour tenir une arme, mais préparer des plans et les faire exécuter pour en savourer les plus exquis détails. Comme il aurait aimé en cet instant être derrière un obusier chargé d'un obus au pollen mortel, encadré par deux hommes munis des armes qu'il venait de terminer de concevoir. Un violent coup de pied remis en exergue sa perspective de l'univers. Les rêves n'étaient pas un bon bouclier face à une réalité violente.

Alors que ses ennemis s'armaient pour l'achever, il rampa aussi discrètement que possible. Un extincteur s'écrasa à côté de lui, un rapide coup d’œil lui fit remarquer qu'un cadavre d'ordinateur, un couteau, un pot de fleur remplit et une machine de soda allait bientôt chercher à faire de même. C'était du quitte ou double. Il espérait intérieurement que la personne qu'il avait "aidé" lui vienne en aide, il ne se sentait pas l'envie de mourir sous quelques kilos de ferraille de de barres chocolatées...
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Bats
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyDim 28 Avr - 17:46

Un sifflement strident se fait soudainement entendre dans l'hôpital.

Alors que les Mutants continuent de s'en prendre au personnel, aux patients et aux quelques fous qui ont voulu les arrêter ou participer à cette horreur, tous les membres de ce groupe se fixent quand le son terriblement aigu agresse leurs oreilles. Leurs mains continuent de tenir des armes blanches, des battes de baseball ou d'autres engins de mort, mais ils ne bougent plus, ne réagissent plus à leurs environnements.

Comme s'ils étaient des poupées, comme s'ils étaient contrôlés à distance, les Mutants recommencent à agir de concert - et s'en vont. Ceux qui étaient sur le point de donner la mort, ceux qui étaient sur le point de s'en prendre à autrui ne jettent même pas un dernier regard derrière eux et s'enfuient. Leur attention est désormais portée sur autre chose, et leurs victimes, potentielles ou non, n'ont plus aucun intérêt pour ces jeunes adolescents remplis de violence.

En quelques secondes à peine, l'hôpital est évacué, les pertes abandonnées et les bébés laissés là, sur le sol.
Le bâtiment retrouve peu à peu une certaine quiétude, entre les râles des blessés et les pleurs des enfants. L'attaque a duré moins d'une heure, mais laissera sûrement des marques dans les chairs et les esprits.

Les Mutants se sont retirés... mais pour où ? Et jusqu'à quand ?

(HJ/ Ce sujet n'aura plus de Mutants ici, merci de votre intérêt. Vous pouvez continuer à jouer ici si vous voulez traiter les conséquences du combat. /HJ)
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MessageSujet: Re: L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre]   L'attaque des Mutants ! Central Hospital [libre] EmptyMer 1 Mai - 15:38

J'ignore comment interpréter ce que j'ai vue cette nuit, ce que j'ai vécue mais je sais qu'une telle menace doit être traquée, annihilée et détruite. Alors que je m’apprêtais à franchir la porte d'une des chambres que les agresseurs défonçaient dans le but de s'en prendre à ma fille....Non, elle n'était pas ma vie mais l'attachement que je ressentais vis à vis d'elle me rappelait une fois de plus ce passé devenu fatal, comme un poison diffusé lentement dans votre corps, jusqu'au jour où il se mets à agir et à vous détruire. J'avais perdue mes enfants, mon mari...et plus tard mes amis alors pas elle.
Amazone, cri de guerre et mise en garde funèbre, je suis la faucheuse incarnée ce soir mais ces trois là échapperont à leur funeste destinée ce soir.

Ce sifflement, ou quoi que ce soit, résonne dans les couloirs de l’hôpital. Le bruit circule de couloir en couloir et le comportement des agresseurs change du tout au tout. D'abord immobile, ils me font penser à des jouets qu'on désactive à distance. Serrant mes mains sur la garde de mon arme, je reste tendue, prête à bouger et à combattre. J'ignore ce qui se passe mais il ne la toucheront pas. J'en ai fait le serment....en tant que guerrière....et en tant que mère.
Mais leurs gestes, leur comportement et cette immobilité quasi-surnaturelle me surprends lorsque je comprends que ces êtres sont contrôlés. J'en ai la confirmation lorsqu'ils nous tournent tous le dos et passent à coté de moi sans dire un mot...sans m'accorder un regard, et tout comportement belliqueux semble avoir disparu. Au fond du couloir, deux d'entre eux sur le point de tuer un patient se sont stoppés pour partir à leur tour.

Que venait il de se passer? Je ne le saurais jamais et j'avais eu un aperçu de l'enfer de Gotham City. Cette nuit, j'ai une fois de plus faillie perdre ce dont à quoi je tenais et l'émotion me fait lâcher mon épée. Je garde ma contenance malgré cette horrible envie d'hurler tant je me sentais terrifiée pour la petite. La mort ne m'effraye pas mais elle me terrifie lorsqu'elle plane au dessus des êtres qui me sont cher et en cette fraîche nuit dans la ville du peché, elle a bien faillie me vaincre. Mais j'avais réussie. J'étais arrivée à temps pour tenter de la contenir et pour Trisha.
Je frappe fébrilement à la porte en l'appelant, en lui demandant de lui ouvrir et j'entends du mouvement. Elle n'est pas seule et j'entends ses petits bruits de pas rapide de l'autre coté. J'ai presque envie de laisser éclater ma joie lorsqu'au moment où la porte s'ouvre, je la vois se jeter sur moi. Je ne veux plus la lacher mais je ne peux pas me laisser aller d'une telle manière. Je la rassure en lui disant que c'est terminé, qu'ils sont repartis de l’hôpital, mais je n'en suis pas totalement sûre.
Dans la salle, un homme se trouvait avec elle, un membre du personnel dont le nom était marqué sur sa chemise. Il s'appelait Franck Morand, de ce que je pouvais lire et si la petite était en vie, c'était grâce à lui. J'avais une dette envers lui-aussi maintenant.

"Merci..........Merci pour elle" disais je à voix basse sans que je ne sois capable de lui adresser un regard. J'avais plus que jamais du mal à contenir mes larmes de joie mais aussi cette expression de colère qui ne me quittait plus. J'avais envie de leur faire payer cette attaque, de les traquer un à un et d'en finir avec cette menace mais je sais une chose: Je ne pourrais y' arriver seule. Et j'avais une idée de qui j’appellerais pour me faire aider. Il me faut une petite minute pour me relever et adresser quelques mots à la petite.

"Ecoute moi, tu va rester avec lui. Je dois m'assurer qu'ils sont bien tous parti.......Je te promets que je vais revenir te chercher." disais sur un ton rassurant et une voix maternelle. J'avais été mère et je savais comment parler aux enfants en cas de coup dur. Trisha ne faisait pas exception et à son hochement de tête, je savais qu'elle comprenait. J'espère un jour l'entendre parler, mais j'ai peur que cela ne soit pas encore le moment. Je fais maintenant face au docteur Morand, lui aussi secoué par les événements.

"Réunissez les survivants et soignez les blessés...Je vais suivre ces types et en finir avec eux......"

Au moment de franchir la porte, je lui adresse une dernière phrase qui sonne comme une demande amicale.

"......Je vous confie Trisha...Veillez bien sur elle."

Puis je repars dans les couloirs en prenant soin de ramasser la Voleuse d'Âme qui jonche le sol à coté du corps d'un de ces tueurs. Il ne me faut que quelques minutes pour atteindre l'entrée et disparaitre avant que la police n'arrive. D'ici là, je serais loin et j'espère pouvoir retrouver la trace de ces monstres. Peut-être pas ce soir, mais un jour....
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