Harley tremblait toujours, glaçais d'effroi et de culpabilité, son attitude outrageusement dominatrice n'avait pas échappé au joker.
Il avait sentit que comme a son habitude, elle avait était une très vilaine fille.
Elle avait été triste , aux portes du désepoir a sa disparition les premiers mois.
Après des recherche infructueuses et plusieurs tentatives de suicide, Poison Ivy, sa meilleure amie et amante, avait réussi a la convaincre, au fil du temps, de devenir une véritable reine.
Elle avait pris gout a commander et a satisfaire son appétit sexuel avec des multiples partenaires aussi bien hommes que femmes.
Lorsque son Prince n'était plus la pour la contrôler , la jeune femme faisait inévitablement des bêtises.
Elle demeurait influençable malgré des années a ses côtés. Harley avait besoin de lui appartenir, de se soumettre a lui pour ne pas commettre ce genre de choses, il le savait.
La voix charmeuse et retorse de son amant s'insinuait en elle.
Sa langue remontant a l'intérieure de sa main, lui donna l'impression qu'elle allait servir de diner, quand a l'étroit étau qui emprisonnait son poignet, lui fit constater a nouveau, qu'il pouvait la briser aussi facilement qu'une poupée de porcelaine.

Involontairement elle se serra davantage contre lui, recherchant la sensation de réconfort et la protection que lui offrait, inconsciemment, le corps de mister J.

- "Avoue ton péché ma fille ... Et Tonton Joker sera clément avec toi."

Elle resta coite, n'osant pas parler de peur qu'il la repousse et qu'il la frappe a nouveau.
Parfois la violence dont il pouvait faire preuve a son égard l'effrayait.

Toujours maintenue, elle resserra l'étreinte qu'elle avait autour de la taille puissante du Joker, de sa main libre, cherchant vainement a l'empêcher de l'envoyer valser si l'envie lui en prenait.
Bien qu'elle fut consciente que cela soit inutile.
Ses jambes resserrent également leur emprise, ses muscles en feu criant grâce.
Elle se sentait coupable d'être excitée dans pareille situation, mais elle ne pouvait s'en empêcher, elle aimait être ainsi soumise a lui.
Elle rentra un peu la tête dans ses épaules frêles, espérant qu'il ne remarquerait rien.
Fascinée par le désir et la rage qu'elle lisait dans ses yeux rouges, elle ne pouvait détournée son regard.

Brutalement, il la repoussa, son dos heurtant durement la table.
L'arrachant aussi facilement qu'il l'aurait fait avec un chaton.
Maintenant qu'elle ne sentait plus le confort rassurant du corps de son amant, Harley sentait la terreur montait et battre sourdement en elle, comme un deuxième cœur.

Lorsqu'elle le vit enlever sa veste, elle ne commit pas l'erreur de tenter de se relever, et resta allongée sur la table, essayant par sa soumission de calmer sa colère.
Cependant tout son corps tendu aspirait a s'enfuir, mais elle devait restée, elle le savait, sinon sa colère enflerait jusqu'a lui devenir fatale.
Il appuya fortement sa main sur sa poitrine, la meurtrissant, et rendant sa respiration difficile, sa lame glacée menaçante relevant sa tête, l'obligeant a arquer son dos pour tenter de lui échappée.
A moitié étouffée, ses larmes commençant a coulés malgré elle, elle se saisit des poignets de l'homme, cherchant aussi bien a se rassurer qu'a se protéger.

- "Maintenant ... Regarde moi bien dans les yeux. Et si tu es gentille, tu n'auras pas besoin de souffrir. Plus vite tu me dis ce que j'ai a entendre, et plus vite, tu seras punie."

La jeune femme chercha a nouveau son regard, obéissante.
Oui elle voulait être gentille, elle voulait tout faire pour lui plaire, mais elle avait tellement peur qu'il lui fasse mal.
Elle n'aimait pas avoir mal, même si la peur familière qu'elle éprouvait pour lui dans ces moments la, ne faisait que renforcer son amour et sa fascination pour lui.
Mais elle devait parler, et vite si elle voulait échapper au pire. Quitte a choisir elle préférait les coups a la lame.


-Ils disaient partout que tu étais mort puddin, fit-elle d'une voix fébrile et tremblante, mais je ne les ai pas cru, non pas cru un seul instant.
Alors je t'ai cherché , cherché partout, mais je n'ai trouvé aucun signe de toi. Tes hommes m'ont abandonnée, j'etait toute seule.
Poison Ivy m'a empêchée de me faire du mal, je voulais, mais avec ses potions elle m'en as empêcher ...

Sa voix se fit hésitante, elle avait peur de continuer, mais sous le feu de son regard, elle céda, ses larmes dévalant ses joues, en grandes trainée noires, qui lui donnait une allure de clown triste.

-Je... Je .. j'ai succombée aux charmes de Ivy, j'avais besoin de réconfort tu comprends ?

Bien qu'elle savait que ce ne serait pas pour autant une excuse aux yeux du joker,, d'ailleurs la lame acérée le lui confirmèrent.
Elle poursuivit, sa voix hachée par ses sanglots étouffés.

-Elle m'a dit que si je voulais que tu sois fière de moi, ... je .. je devais arrêtez de te chercher .. te laisser en paix, .. reformer ton gang, .. que je devais ... devenir la reine du crime.
J'ai aimé commandé...

A ses mots elle sentit une nouvel fois la lame s'enfoncer davantage, déclenchant en elle une nouvelle vague de peur, qui la fit resserrer ses doigts sur ses poignets, s'arquant davantage pour échappée a sa mortelle ennemie.
La jeune femme pris appuis sur ses jambes largement ouverte, pour tenter d'échappée a son emprise, sans plus de résultat.
Elle se laissa donc retomber sur la table, vaincue et poursuivi.

-J'ai reformé ton gang avec l'aide d' Abramovici, .. ils m'obéissent tous maintenant ... J'ai .. J'ai eu de nombreux partenaires, des femmes ... Des hommes ... mais aucun plus d'une nuit ..

La lame l'entaillait un peu a présent, assez pour que un peu de son sang perle.

-Je n'aime et n'aimerait que toi , .... je te le jure ... Pardonne-moi ... chéri ....
Elle ne savait pas quoi faire d'autre elle répétait inlassablement ces mots, ne sachant plus quoi faire, ses larme inondant son visage de poupée.

La jeune femme atterrit brutalement sur les genoux et les mains, un craquement sinistre de son poignet la fit grimacer.
Placidement elle le remit dans son axe.
S'asseyant a même le sol, les mains dans la poussière, elle regardait autour d'elle afin d'essayer de le discerner, sans résultat, sa voix venait de partout, il devait sans doute se déplacé, tout en évitant soigneusement la fenêtre.

Le bruit qui était venue de la serrure , lui avait permit de comprendre, qu'elle ne sortirait d'ici qu'avec son consentement, la fenêtre ne la tentant absolument pas.
Il étaient seul, déchirer entre leur folie meurtrière et leur amour.
Cette pièce lui semblaient trop exigüe pour contenir leurs flots d'émotions, mais il faudrait faire avec.

- "Tu sais, maintenant, je comprendrait ce que ça fait d'avoir le cœur brisé."

Elle ne répondit rien, mais elle songea a toute les fois ou c'était lui qui avait malmené, brisé, déchiqueté, broyé, arraché le sien.
Tandis qu'elle repensait a cela , la douleur remonta, implacable lame, jusqu'a s'enfoncer sournoisement dans ce palpitant qui menaçait de s'arrêter sous son feu infernal.
Contrairement a lui visiblement, elle savait depuis longtemps ce que cela était, et la jeune femme était incapable de l'oublier, mélange glacé et brûlé de douleur et de désespoir qui pernicieusement vous lacérait le cœur.
Son rire sadique, faisant monté en crescendo sa douleur et son amertume.

-"Comment te sens-tu, Harley, toi ?"

-J'ai connu des jours meilleurs, fit-elle évasivement, se refusant a évoquer le gouffre bouillonnant de lave dans lequel il l'avait plongé.


Ses yeux seuls, pouvait encore témoigner de ses émotions, véritable miroir de son âme, aussi lisible qu'un livre dont on tourne les pages pour y connaitre le tréfonds de son essence.
Elle voulait restée digne malgré tout, s'accrochant a un semblant de fierté, qui n'était pas dépourvu de charme et digne d'admiration étant donné sa situation plus que précaire.
Un bruit métallique heurta le sol a ses pieds, elle tendit la main, tâtonnant, et attrapa la lame qui lui coupa cruellement les doigts, dispersant des pétales sanguins sur le sol et ses vêtements.

- "Prend-le. Et fait toi mal. Ressens ce que j'ai ressenti, Harley ... Montre moi que tu peux souffrir pour moi. Montre moi que tu m'es loyale."


Sadisme masochisme, le joker n'avait pas changer.
Les seules preuves auxquels il accordait du crédit était des ignominies.
Soit, elle n'avait pas peur de cela, tout ce dont elle avait peur, c'était de le perdre lui. Harley ne reculait devant rien pour le séduire.
De toute façon son corps en avait déjà fait les frais en l'absence du joker. L'harlequine c'était déjà punie de la sorte, mais poison Ivy, grâce a ses onguents en avait effacé toutes traces.

Elle prit adroitement la lame, étrangement rompue a cet exercice, et sourit, l'ayant repéré et le fixant des yeux.
Son sourire était effrayant, sadique, et dans ses yeux se reflétait la satisfaction que lui procurait l'optique des gestes qu'elle s'apprêtait a faire.
Jouant avec la lame acérée, elle la lécha, s'ouvrant au passage la langue, répandant son gout métallique dans sa bouche, la lissant coulé sur son visage sans aucune gêne, se contentant de fixer son regard sur celui qui était censé l'aimer mais qui osait lui demander de s'autodétruire.

Elle réfléchissait, par quoi commencerait-elle cette fois, l'intérieur de ses poignets, l'intérieur de ses cuisses , ou bien peut-être son ventre ...
Brusquement inspirée , faisant Virevolter la lame avec allégresse et une dextérité experte, elle trancha son chemiser et els lacet de son corset de cuir, le laissant tomber a terre.
Ainsi exposé a sa vue, le sourire de l'arlequine s'intensifia, perfide, elle le voyait déjà entrain d'imaginer qu'elle oserait venir l'aguiché, qu'elle en avait envie, mais non, Harley était bien trop enragée pour cela.

La lame découpa sa chair, en flot de sang, dessinant un cœur sur son ventre .
Ce geste avait été tant de fois exécuter qu'il en devenait instinctif. L'Harlequine lança la lamesouillée au pied du Joker.

Dans son dos, a la vitesse de l'éclair, avant qu'il n'ai pu l'arrêter, elle en sortit une arme qu'elle avait cachée.
Elle leva la dague ouvragée et l'abaissa avec toute la haine qu'elle avait en elle, au milieu du coeur sanguinolent, enfonçant très loin la lame en elle, si loin, qu'elle tomba sur le sol, a peine consciente.
Si le joker ne la soignait pas rapidement, elle en mourrait probablement, maintenant c'était a lui de lui prouver son amour.
Elle préférait mourir si il ne l'aimait pas, car sa vie n'avait plus aucun sens sans lui.

Allongée dans la lumière projetée par l fenêtre, dénudée, livide, les mains pleines de sang, elle était belle assurément.
Sa bouche vermeille laissant s'échapper une fine rivière carmine , qui rejoignait le lac de sang qui se répandait autour d'elle.
Poupée désarticulée et malmenée, qui regardait placidement, la vie s'échapper d'elle. elle n'avait plus la force de parler.


"T'aime-je donc assez comme cela ? "

Sa vue se brouilla, avant de s'éteindre, elle n'était plus consciente.