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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Entretien avec le Ventriloque [PV]

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MessageSujet: Entretien avec le Ventriloque [PV]   Entretien avec le Ventriloque [PV] EmptyMer 6 Mar - 11:09

Entretien avec Arnold Wesker.

Niveau -3 de l'asile d'Arkham des Soins Intensifs.

Le pire endroit de tout l'asile mais aussi le plus fascinant. Toute la pièce est une immense place, comme un stade, avec plusieurs mini-étages pour mettre les patients les plus dangereux de tout Gotham City. Après avoir passé des années, a mettre les préceptes d'Amadeus en marche, Jeremiah Arkham n'avait jamais guéri qui que ce soit, cette ville rappelait toujours les mauvais moments au fond de ses victimes.
Aaron Cash et trois gardes avaient pour but de ramener un patient en consultation à l'asile, le détenu Arnold Wesker.

Entretien avec le Ventriloque [PV] Char_55150

Aaron Cash : "Détenu 9021, veuillez sortir de la cellule immédiatement, nous vous emmenons à votre thérapie avec le docteur Arkham."

Aaron Cash était un très bon garde. Père d'un gosse et marié, il avait perdu sa main dans un combat avec Killer Croc, durant une émeute à la cantine de l'asile. Il avait morflé, mais il avait fait payé le monstre pour ça, et d'ailleurs, quand il se retrouvait à Arkham, Cash le torturait de manière insidieuse. Sa main lui faisait mal, même s'il ne l'avait plus.
On emmenait le Ventriloque vers le bureau du Directeur, toujours sous bonne garde, Aaron n'avait pas peur du vieux Ventriloque, c'était un vieux incapable de faire du mal à une mouche, mais sa poupée démoniaque, en plus d'être dangereuse, elle était sacrément raciste. Mais Cash se consolerait plus tard, à la moindre réfléxion.

Entretien avec le Ventriloque [PV] Char_55150

Aaron Cash : "A la moindre remarque raciste, Scarface, et je te démembre et te jette dans la cuvette des chiottes de l'asile. Compris ?"

Le Bureau du Directeur, pas fâché d'y être arrivé. Le trajet fut long des Soins Intensifs au Manoir. Heureusement, Wesker est un patient, pas un fou dangereux comme Zsasz ou Double-Face. Il toqua à la porte et fit entrer le Ventriloque.
Et c'est ainsi que Jeremiah accueilla doucement le Ventriloque, l'invitant a s'assoir sur le divan.

- "Entrez donc, Wesker. N'ayant pas peur, il y'a quelques gâteaux sur la table."
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MessageSujet: Re: Entretien avec le Ventriloque [PV]   Entretien avec le Ventriloque [PV] EmptyMer 6 Mar - 23:18

L'asile était sûrement le lieu le plus pitoyable dans lequel ce pauvre Arnold était tombé. Il avait atterri ici encore une fois à cause de ce maudit Batman, ce soi-disant héros de Gotham City. Scarface le maudissait chaque jour durant car oui, cette fois-ci Wesker avait pu garder son impitoyable marionnette dans sa cellule en guise de gage de bonne volonté. Au vu des échecs cuisant de vouloir le réhabiliter à la vie active et citadine tout en lui enlevant une partie de lui-même, sa marionnette fétiche, le staff avait décidé après une petite réunion des employés de laisser la poupée dans la cellule du Ventriloque. En apprenant cela, Arnold fut à la fois ravi d'avoir de la compagnie pour passer ses longues soirées de solitude dans sa pièce mais aussi terrorisé de devoir subir le courroux de Scarface. Il savait très bien que le mafioso rejetterait toute sa colère sur le pauvre vieil homme pour s'être fait attrapé. C'était toujours ainsi, tout était de la faute d'Arnold, de ce pauvre vieux qui n'avait rien pour lui mis à part un air totalement innocent et désemparé.

Cette journée se passait plutôt bien pour le brave Wesker. Il avait eu pour le déjeuner un magnifique plat de saucisse compote succulent. La nourriture de l'asile n'était jamais souvent raffinée mais elle convenait amplement aux goûts basiques du Ventriloque. D'autre part, il pouvait entrevoir par la petite fenêtre de sa cellule des rayons lumineux. Le soleil avait toujours été quelque chose de bénéfique pour Arnold. Malgré le fait qu'il semblait passer une bonne journée, son club lui manquait terriblement. Il aimait, tout comme Scarface, être dans son état naturel, ce qu'il avait bâti de ses propres mains. L'ambiance de la scène et des groupes de musiques lui paraissait si loin voire presque impalpable. Il se souvenait aussi de ses longues soirées passées à écrire sur son livre de compte les affaires du jour. Arnold semblait déprimé, nostalgique de ses habitudes passées qui avait laissées place à l'ennui mortel d'une petite cellule d'internement. Il n'avait rien de réjouissant dans cet asile, toujours les mêmes visages suffisants des infirmiers se chargeant du vieil homme ainsi que leurs remarques déplacées.

Arnold savait résister aux remarques et aux moqueries car il l'avait toujours fait mais Scarface, cette marionnette psychopathe, rageait de fureur envers eux. Quelle odieuse attitude ! Oser se moquer du plus grand mafieux de Gotham City tout cela parce qu'il était en habit de prisonnier, de malade mental n'était pas acceptable. Ces internes devaient remercier le bon dieu ou plutôt les gardes d'avoir retiré sa Thompson à la marionnette sinon ils seraient déjà en train de danser sous l'impulsion d'un chargeur complet de mitrailleuse. Chaque jour semblait le même qui se répétait, un jour sans fin. Mais cette après-midi-là fut différente, quand Arnold vit Aaron Cash, le capitaine crochet, ouvrir la porte de sa cellule, il esquissa un sourire timide du coin de la bouche. Le directeur voulait le voir, enfin ! Une petite sortie improvisée n'était jamais refusée de la part d'Arnold, il aimait voir de nouveaux horizons de temps en temps. La seule fois où il avait pu sortir, c'était pour se balader dans le jardin de l'asile mais cela n'était pas des plus amusant.

Arnold obéit à l'injonction d'Aaron et se leva de sa couchette, il s'approcha de son partenaire Scarface et l’emboîta sur son bras. La poupée commença à s'animer et fixa avec fureur le regard du garde. Il dessina un sourire malsain tout en le scrutant des deux yeux. Wesker se mit à suivre le garde petit pas par petit pas, n'ayant plus fait beaucoup d'exercice depuis un bout de temps, chaque geste lui faisait terriblement mal. Cash voyant extrêmement bien que la poupée lui voulait quelque chose, il lui ordonna de se taire sous peine de lui faire du mal. Cette phrase terrorisa Arnold qui posa sa main sur le torse de sa marionnette et répondit à la place de celle-ci dans le but de la protéger.

"Ne vous inquiétez pas Monsieur Cash, Monsieur Scarface ne vous veut pas de mal alors ne lui faites pas de mal, je vous en prie."

Il savait pertinemment que cette phrase lui vaudrait les foudres de la marionnette qui n'appréciait pas du tout que le vieil homme prenne la parole sans sa permission. Cela se réglerait dans la cellule après la rencontre avec Jeremiah Arkham. Le petit groupe arriva jusqu'en face du fabuleux manoir du directeur. Arnold trouvait ce manoir plutôt resplendissant, bien ouvragé pour ainsi dire. Au fur et à mesure qu’il avançait dans l’habitat, il continua à regarder les tableaux avec un air intéressé, contrairement à la marionnette qui regardait avec dégout tout ce qu’il se passait atour de lui. Comment un directeur d’asile pouvait se permettre de vivre là-dedans pendant que le génie du crime de Gotham croupissait dans une cellule dégoutante ? Les places auraient dû être inversées ! Le petit groupe arriva devant le bureau de Jeremiah, Aaron ouvrit la porte en prévenant de l’arrivée d’Arnold puis poussa le vieil homme et sa marionnette à l’intérieur de la pièce.

En face de lui se trouvait un homme avec des lunettes et regardant un dossier. Scarface l’observa attentivement tandis que Wesker s’approchait doucement et avec méfiance de l’inconnu. Ce ne fut qu’avec étonnement qu’il entendit la remarque douce de l’homme qui lui proposa amicalement des gâteaux, il était clair que la réunion n’était pas dans un but agressif.

"Je vous remercie" lança Wesker humblement en essayant de poser sa main sur un des délicieux gâteaux. Il fut cependant arrêter net par Scarface qui tapa avec son pied dans la main du pauvre homme.
"On agit pas comme fa en territoire ennemi agruti ! Déjà que tu fais des courgettes à un putain de négro qui m’a traité comme un moins que rien, tu ne mérites que de crever de faim ! ".

Arnold n’osa pas répondre à la colère de son compagnon et se contenta tristement de s’asseoir sur la chaise en face du directeur. Il posa la marionnette sur ses genoux et tourna le regard vers la vitre, ayant peur de regarder le psychologue dans les yeux. Scarface cependant le fixait attentivement et lui lança d’un ton sec et brutal :

"Pourquoi tu nous convoques dans ton local toi ? T’es pas un peu marteau, efpèce de taré ? Fi j’avais ma Thompfon je te trouerai tel un gruyère ! ALORS T’ATTENDS QUOI POUR PARLER BORDEL ? "
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MessageSujet: Re: Entretien avec le Ventriloque [PV]   Entretien avec le Ventriloque [PV] EmptyJeu 7 Mar - 11:44

Buvant son thé tranquillement, Jeremiah sirotait tranquillement son liquide matinal tout en écoutant les billevesées de Scarface, la démoniaque marionnette de ce pauvre Arnold Wesker. Il fallait être sournois avec ce genre de personnage. Wesker est un homme trop timide, trop brisé pour espérer sortir de cet engrenage. Il n'était clairement pas un vrai criminel, juste une pauvre victime. Mais la Bible m'aiderait, moi, le descendant d'Amadeus. Je tend le plateau de gâteaux à Wesker, tout en regardant l'attitude du Pantin s'éveillée. Clairement de mauvaise humeur comme toujours, les deux faces d'une seule et même pièce, l'un ne peut pas survivre sans l'autre, et pourtant, l'un des deux devaient disparaitre.

- "Mon Cher Arnold, si je vous ai convié aujourd'hui, c'est pour discuter d'une possible remise de peine."

Il fallait bercer d'illusions le Ventriloque, lui donner l'avantage, le valoriser pour qu'il se débarasse au mieux de sa poupée. Scarface n'arrête jamais de le dévaloriser, autant lui montrer un peu de compassion et peut-être qu'il oubliera son cynique pantin. Je repose ma soucoupe et ma tasse sur la table, tout en observant tranquillement le jeu entre ces deux-là. Je sortais un petit papier de mon calepin, un bon de sortie conditionnelle. Le papier tant attendu par chaque détenu.

- "Vous voyez Arnold, j'estime que vous avez fait d'énormes progrès, beaucoup de travail sur vous-même a été accompli, et je pense que vous méritez cette sortie. Cependant, vous allez devoir faire un choix."

Jeremiah tendit le papier. Légèrement a porté du Ventriloque. Histoire de peser un peu plus sur les choses, il fallait à tout prix empêcher Scarface d'influer sur la psyché du pauvre Wesker, il fallait l'empêcher de parler, que sa voix résonne dans le crane perturbé du vieillard. Scarface était l'incarnation du Diable, taillé dans un bois de l'enfer, et il devait brûler sur une place, retournant dans les ténèbres qui l'ont conçu.

- "Le choix est simple, vous prenez le papier et vous sortez libre. Une nouvelle vie, tout en sachant que vous laisserez votre poupée ici. Soit vous restez à Arkham, prisonnier à jamais de celui qui vous torture nuit et jour. Vous n'êtes pas obligé de l'écoutez, Arnold. Vous existez vous, et vous seulement. Laissez moi Scarface, et je vous promet qu'il aura un enterrement digne des rois paiens des anciens temps."

Jeremiah savait très bien qu'il mettrait Scarface dans une boite dans sa salle de collection. Il ferait passer le mot que Scarface a brulé, et bien entendu, si la thérapie fonctionnait, le ventriloque n'aurait jamais plus a utiliser une quelconque poupée pour faire le mal. C'était le choix le plus éprouvant pour Arnold Wesker, le Ventriloque. Différencier entre le bien et le mal.

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MessageSujet: Re: Entretien avec le Ventriloque [PV]   Entretien avec le Ventriloque [PV] EmptyVen 8 Mar - 1:02

Le directeur restait là de marbre face à la colère fulgurante de la marionnette. C'était comme si il avait compris que Arnold était le vrai dirigeant de l'opération, cependant tout ceci était faux. Scarface était le seul et l'unique, la tête pensante, celui qui tirait toutes les ficelles depuis cet emprisonnement à Blackgate il y a des années de cela. Sans lui, ce pauvre Wesker serait sûrement six pieds sous terre, il lui devait tout jusqu'à la survie de sa pauvre existence ignorante et sans aucune valeur. Comment pouvait faire ce psychologue pour ignorer autant l'importance qu'avait cette poupée, cet ami à qui Arnold vouait un véritable culte de la personnalité. La marionnette était pour la première fois vexée au-delà de ses limites, elle n'appréciait pas du tout l'attitude dédaigneuse que cet espèce de diplômé de dernière minute montrait en face d'elle. Il avait toujours été craint de tout le monde, il avait créé une des plus grosses associations criminelles de la ville mais en face de cet homme, il n'était rien qu'un simple bout de bois animé par un vieil homme timide et peureux. Fou de rage, il s'agitait dans tous les sens, essayant de se faire remarquer par le directeur.

D'une voix douce, il ignora totalement l'énergumène et s'adresse directement à Arnold, caché derrière son compagnon. Il tendit un papier, une libération conditionnelle. Tout d'abord, Wesker n'y crut pas, impossible qu'on le libère après tout ce qu'il avait fait, tout le désordre qu'il avait causé... Au même titre que le Joker, il était considéré comme un fou dangereux, un animal incontrôlable. Et puis, un fur et à mesure qu'il fixait ce papier intriguant, il remarqua qu'il était authentique. Ce fut alors que tout remua à l'intérieur de lui, un choix inhumain fut proposé : la liberté contre son meilleur ami. Il ne savait que dire, que faire... Si il acceptait, il perdrait son allié de toujours, son unique protection contre le monde sauvage et agressif de Gotham City mais il récupérait sa liberté, son club, son petit café serré du matin et son journal quotidien. S’il refusait, il continuait à croupir dans cette misérable cellule, avec ces misérables infirmiers hautains et cette lumière quasi-inexistante. Il fit un pas en avant, Arnold se décida à toucher le papier, à le prendre en main pour rêver, imaginer un futur possible et imaginable.

Alors qu'il tripotait de part en part ce maudit bout de papier tout en pensant à diverses choses qui lui donnaient presque la migraine, il remarqua que Scarface ne semblait pas vexé par la proposition du médecin, c'était bien là tout le contraire cela l'amusait. Dans un rire sordide et machiavélique, il commença à narguer le directeur tout en sortant ces paroles :

"Vous penfez qu'il contrôle les foses ? Qu'il est le maître de lui-même ? Vous êtes plus fou que vous n'en avez l'air Jeremiah, ah ah ! Il n'est rien, un vulgaire pantin fous mon autorité ! Fans moi il ferait mort dans les rues de Gotham, il n'aurait même pas eu assez d'argent pour f'afeter une tombe décente ! Fe gout de papier n'est rien comparé à moi, vous ne pouvez pas m'enterrer même dans vos rêves, fombre idiot !" Scarface en profita pour encore une fois émettre un ricanement puis lança autoritairement à Arnold : "Vas-y toi, dis-lui ce que tu en penfes mon gros, PARLE UN PEU AU LIEU DE TE CAFER PAUVRE AGRUTI !"

Arnold remonta légèrement le regard vers la marionnette, il avait une peur bleue de prendre la parole en sa présence mais qu'importe, Scarface savait tout de lui. D'un air gêné, il passa sa main dans une de ses touffes de cheveux et réajusta ses lunettes, puis prenant une grande inspiration se décida à prendre la parole face au psychologue.

"Monsieur Scarface a raison monsieur le directeur... Je ne peux pas me permettre de le laisser à votre merci, vous lui feriez du mal ! Il m'a sauvé, il est mon bienfaiteur et rien au monde ne pourrait me faire changer d'avis... J'ai déjà essayé de m'en détacher mais il est mon seul ami, ma raison de vivre... Je ne peux pas accepter votre offre, je suis désolé..."

Tout en finissant sa phrase, il s'empara du billet de conditionnelle et le déchira sous les yeux du directeur. Il avait osé faire ce qu'il n'aurait jamais fait normalement. Une fois dans sa vie, Arnold avait pris son courage à deux mains et avait pris la bonne décision. D'un geste calme, il reposa les morceaux du document sur le bureau sous le regard amusé de Scarface. Une fois son audacieuse manœuvre finie, la marionnette reprit sa conversation avec un ton manipulateur.

"Vous voyez mon fer Jeremiah ? Tout comme vous ne pouvez pas vous féparez de fet asile, il ne peut pas fe féparer de moi ! Il est pareil que vous, il f'attafe bien trop aux foses qui lui sont fers ! Regardez-vous un peu avec votre air de je fais tout et votre manoir de rife, vous ne valez pas mieux que lui ! VOUS ETES L'EFCLAVE DE VOTRE TOURMENT MONSIEUR JEREMIAH ARKHAM, AH AH AH'

Tout en s'esclaffant à plein poumon, Scarface montra du doigt le directeur pour bien lui faire comprendre qu'il n'abdiquerait en aucun cas. Arnold était sa propriété et rien ni personne ne pourrait l'en détacher. Il était le maître de la situation, le plus grand criminel et la ville et il ne laisserait pas un m'as-tu-vu de psychologue bon marché le réduire à néant.
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MessageSujet: Re: Entretien avec le Ventriloque [PV]   Entretien avec le Ventriloque [PV] EmptyLun 11 Mar - 12:02

Comment cette petite saloperie de Scarface pouvait-il se le permettre ? On parlait entre humains non ? Arnold fit une chose qu'il n'aurait jamais dut, n'aurait jamais put faire, celle de déchirer le billet de sortie d'Arkham. Jeremiah se sentit blessé dans son égo face au rejet. Tout ce travail pour rien.
Plus dures, les paroles de la Marionnette entâchait son travail et souillait la mémoire d'Amadeus Arkham. Résiste, Jeremiah, résiste, se disait-il à lui-même alors que la coolère infusait dans son esprit logique et sévère. Résiste à eux, soit plus fort qu'eux. D'un calme plat, je regardais toujours Arnold, d'un air attristé, mais j'avais quand même un sourire, un léger sourire sur le visage, car j'allais maintenant me débarasser de ce dossier devenu ennuyeux et inutile. Je prend le marqueur rouge ainsi que le dossier de Wesker et j'écris en gros dessus, sur la première feuille "Irrécupérable" bien en vu d'Arnold. Puis, je repose le dossier sur mon bureau avant d'appeler ma secrétaire, Carol.

- "Carol ? Faites venir le Docteur Dax."

C'était un nain, un être couvert de lunettes rouges et presque sordide. Il était connu dans tout Arkham pour être le bourreau des patients. C'était lui qui s'amusait a torturer de manière subtile tous les criminels qui passaient dans ses mains. C'était un bourreau, une véritable ordure. Il avait eu la joie de s'occuper de Pandora, du Joker, et même de Double-Face. Maintenant, c'était au tour du Ventriloque. L'homme entra, sombre, un léger sourire sur le visage, il venait de Belgique, de Bruxelles. Père de trois enfants, trois filles et il avait épousé une femme magnifique. Il avait eu des approches plutôt bizarres, plutôt sournoises pour aucun résultat. Il avait même envisagé des lobotomies sur des patients.

Entretien avec le Ventriloque [PV] 566449-batman__005_super

- "Docteur Dax, je vous remet le dossier de Monsieur Wesker. Sa pathologie le rend trop dangereux pour être relâché. Je vous laisse le soin de vous charger de son cas. Toutes mesures peuvent être prises, sauf les extrêmes. Je ne suis pas d'accord avec la lobotomie, nous sommes une clinique moderne."

Dax - "Je vois, docteur Arkham. Monsieur Wesker, je vous propose en appéritif une bonne petite douche bien glaciale, vous m'en direz des nou-velles. Ensuite, bien enmitouflé dans votre camisole, nous testerons les électrochocs. Je suis certain que nous allons bien nous amuser ... GARDES !"

Les gardes entrèrent dans le bureau. Ils avaient leurs ordres. Pour Jeremiah Arkham, ce cas était désormais désespéré. S'approchant du tableau où les pensionnaires avaient leurs noms et leurs cellules. Il ajouta le tampon "Classé" pour le patient Wesker." La Poupée l'avait touché, profondément. Et ce soir, c'est l'alcool qui allait parler et Jeremiah ferma la porte de son bureau, et ouvrit le placard avec sa bouteille. Dieu ne l'aiderait pas ce soir ...
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