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| Auteur | Message |
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| Sujet: Une nouvelle vie... Mar 18 Sep - 22:37 | |
| Le surlendemain de la réhabiliation de Victor Zsasz, ce dernier fût accompagné dans son appartement...Enfin...Dans sa piaule...Dans son taudis...Là ou l'on cherchait à l'oublier...Là où ils pensaient que lui-même cherchait à s'oublier...Grave erreure. Quoi qu'il en soit, il fit ce jour là la connaissance de son nouveau foyer...19 mètres carrés...L'odeur était nauséabonde, le sol était humide (surement du aux nombreuses fuites d'eau), l'éclairage était beaucoup trop sombre...La totale...Mais peu importe, Victor souriait..Et à la question, ironique bien sur, d'un des flics qui l'accompagnait :
"Alors haha, ça te plait ici ?"
Il répondit d'un ton très calme :
"Ce sera parfait"
Après lui avoir rappelé les nombreux rendez-vous auxquels Zsasz allait devoir se rendre, et après lui avoir expliqué plus en détail son travail (le lieu, les horaires, la "paye"...), les deux flics le laissa seul...Ici. Il était 00h30, et pour la première fois depuis des semaines, peut-être des mois...Victor partit se coucher, car demain...Il faudra se lever tôt pour aller travailler.
4 MOIS PLUS TARD
Celà faisait exactement 4 mois que Zsasz vivait sa nouvelle vie, sa nouvelle vie de vendeur par téléphone...Le téléphone, une arme qu'il connaissait bien. Mais là, c'était différent...C'était un métier pourri, pour une nouvelle vie pourrie, un salaire minable et des journées qui n'en finissent pas et qui se ressemblent toutes.
Il ne sortait jamais...Mis à part pour respecter ses inombrables rendez-vous à la gendarmerie...Il allait craquer...Il était temps.
Jamais Victor n'aurait accepté de se faire traiter de la sorte, de devenir quelqu'un de soumis...Sauf pour réaliser un plan...Et ce plan allait tomber bientôt. Il y pensait de plus en plus, même s'il savait qu'à la minute où il l'exécuterait, il retournerait directement à l'asile. Peu importe. C'était son choix, c'était sa vie.
Puis un soir, il se décida...Il venait de finir une journée de merde...Enfin...Une journée comme les autres...Sauf que cette fois en plus, il venait de se faire engueuler par son boss...Et bien en plus :
"T'es plus à l'asile là, t'es même pas en taule tu vois...Ici, c'est pire pour toi! Alors tu te magnes de faire ton taff" et mieux que ça ! Sale racaille! Tu me fais pas peur tu sais! J'en ai maté des plus tarés que toi!
Tout le monde aurait pu penser que Victor ne se serait jamais laisser parler sur ce ton par qui que ce soit, et qu'il tuerait de sang froid et sans attendre le taré qui aurait oser. Seulement, il le savait, il savait que ce n'était qu'un test...Un test qui allait échouer...un test inutile.
Ce soir là, il prit son nouveau téléphone...Téléphone qu'il venait d'acheter sur un site aux enchères. Il composa un numéro, sur de lui. Dans le combiné...Une voix se fit entendre, puis Victor prit la parole :
"Allo Lulla...C'est moi, c'est Victor Zsasz, avez-vous deux minutes...J'aimerai vous parler...N'ayez pas peur, s'il vous plait".
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| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Mer 19 Sep - 11:08 | |
| Voilà plus d’une semaine que je n’arrive plus à fermer l’œil. Entre ce que prépare la Biosyn, les informations que m’a confiées Marcus Silberman à ce sujet et l’altercation avec le robot qui donna lieu au pétage de plombs de Jean-Paul – on peut dire que j’ai pas mal à ressasser. On me demande de faire confiance à Pandora et même à Batman, alors que ce dernier vient de me faire comprendre qu’il utilisera Azrael au moment venu, et qu’il se contrefiche de ce que j’en pense. Et à côté de ça, Jean-Paul se montre complètement indifférent à ce qui lui arrive et n’a pas l’air de comprendre l’enjeu de la situation. Y aurait de quoi s’arracher les cheveux. Alors, j’essaie de me dépasser et de trouver des solutions, mais parfois, quand on a l’impression d’être seule dans un raisonnement, ça devient dur.
Je rentre à mon appartement, après une journée tout aussi pénible que les autres. Je balance les clés sur le meuble avant de me débarrasser de mon sac, de mes chaussures et de mon manteau sur le canapé dans un geste hâtif. Je finis par m’écrouler dessus, soupirant de plus belle. Un coup d’œil à ma montre m’informe qu’il est déjà prés de 20 :00. Déjà.
Je me fais violence pour m’extirper du canapé et rejoindre la douche, histoire de me décrasser un peu. Je me prélasse tranquillement à la chaleur de l’eau avant de nouer une serviette autour de mon corps et de revenir au salon. Le téléphone se met alors à sonner pile poil quand je passe à proximité. Je saisis le combiné de manière indifférente avant de le porter à mon oreille.
« Allo ? »
Une voix se fait entendre à l’autre bout du fil. Une voix qui me semble familière sans pour autant que je sache de qui il s’agit. Lorsque l’homme se présente sous le nom de Victor Zsasz, je me raidis immédiatement. J’avais bien entendu parler de sa libération. Il faut dire qu’après mon petit voyage à Arkham où il avait décidé de m’aider à retrouver ma mère et où il avait fini avec une balle dans le corps, je n’avais pas beaucoup entendu parler de lui. Bien sûr, j’étais rassurée qu’il ne soit pas mort – mais j’ai toujours appréhendé ce qu’il aurait pu ressentir à ce sujet. S’il s’était fait tirer dessus, c’était par ma faute, mais il faut dire que Bard n’avait pas été très tendre. Je reste sans voix tandis qu’il m’intime de ne pas avoir peur. Je reprends contenance puis je parle.
« Euh… Oui Victor. Comment allez-vous ? Comment vivez-vous votre liberté ? » – Demandé-je maladroitement.
Je m’étais renseignée à son sujet. Les psychiatres avaient déterminé qu’il pouvait être réinséré et bien que je sois toujours plus ou moins méfiante, Zsasz avait démontré qu’il avait eu de bonnes intentions.
« Je vous écoute. » – Un autre moyen de faire comprendre que j’ai pas peur, même si je me demande vraiment pourquoi ce dernier a daigné m’appeler.
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| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Jeu 20 Sep - 20:36 | |
| Plusieurs mois...De trop longs mois s'étaient écoulés avant que Victor ne réentende cette voix...Cette magnifique voix. Quoi qu'il puisse en penser, et quoi qu'il veuille en penser...Elle lui a manqué.
Il tremblait, de joie ou de peur peut-être. Peu importe, il ne pouvait plus reculer, de toutes façons, il n'en avait pas envie
" Ecoutez, je vais mieux. Beaucoup mieux. Et tout ça , c'est grâce à vous, grâce...A nous. J'ai sauvé votre mère d'un enfer que je connaissais...Et que j'appréciais même...Mais depuis que j'ai fait ce geste, j'ai changé. Je ne suis plus comme avant. L'ancien Zsasz est mort. MAintenant, j'ai un travail, comme quelqu'un de normal. Je suis un citoyen normal de Gotham City. J'espère que vous êtes fière de moi Lulla."
Il choisissait chaque mot, et quand il dit qu'il espèrait obtenir la fierté de Lulla, il ne mentait pas vraiment, seulement ce n'était pas maintenant qu'il le voulait.
" Depuis ma réhabilitation, tout se passe très bien. J'ai un travail qui me plait...Un patron qui m'adore et que j'adore, il est très compréhensif avec moi...C'est une vraie réussite. Même moi je suis surpris, je n'y croyais pas vraiment..."
Puis, il serra le poing et tenta de garder son calme...C'était vraiment dur. Lulla ne devait pas deviner le plan que Zsasz préparait depuis des mois et des mois. Alors, il continua avec la plus grande des sérénités, en tout cas dans la voix.
"J'espère que vous n'allez pas trouver ça trop bizarre...Mais comme, en quelques sortes, vous êtes à l'origine de ma nouvelle vie...J'aimerai vous inviter à diner un soir...Celà me ferait plus que plaisir que vous acceptiez...Vous pouvez venir accompagnée, mais je dois vous avouer que comme cette histoire ne regarde que nous...J'apprécierai cette intimité. Ayez confiance, et je vous le répète...N'ayez pas peur." |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Jeu 20 Sep - 22:15 | |
| Je laisse s’installer un silence gênant après mon approbation à entendre ce qu’il a à me dire. Je m’assois lentement sur mon canapé, tentant de garder mon attention sur autre chose que la réelle raison de ce coup de fil. Après tout, Zsasz et le téléphone, c’est une vraie histoire de psychopathie. Pourquoi m’appeler ? J’aurais préféré oublier toute cette histoire. Arkham, ma mère, Bard et Zsasz… ça aurait été tellement plus simple de la chasser de ma tête et de faire comme si rien ne s’était passé. Ça ferait taire le doute, et toutes ces questions au sujet du pourquoi un psychopathe comme Zsasz m’a aidé ? Mais maintenant, il est libre – soit disant preuve qu’il va mieux. Soit disant…
Je garde le combiné prés de mon oreille, trifouillant dans les papiers qui traînent sur le meuble avant que Zsasz ne reprenne la parole d’une voix relativement posée. Puis le voilà qui me dit qu’il va mieux et que c’est grâce à moi. Le « A nous » qu’il glisse dans la conversation me fait ressentir une impression étrange. Peut-être une vague inquiétude. Il m’assure que l’ancien Zsasz est mort, que le fait de sauver ma mère de cet enfer l’a fait réalisé qu’il ne voulait plus ça. Un citoyen normal. Il cherche une certaine reconnaissance de ma part – glisse qu’il espère que je sois fière de lui. Je reste bouche bée face à ces déclarations. Bien sûr, je ne peux pas cacher que je suis très contente que Zsasz se soit découvert un regain d’intérêt pour les choses bien – mais ce qu’il attend de moi me rend perplexe.
« Je suis contente pour vous Victor. » – ça me fait d’ailleurs très bizarre de l’appeler par son prénom.
Puis il en vient à tourner ses phrases étrangement, de sorte à me demander quelque chose. J’appréhende légèrement ce qui va suivre mais je le laisse finir, sans dire mot. Il veut m’inviter, à dîner. Je dois avoir une de ces têtes, à ne plus savoir où me mettre. Jamais je n’aurais aimé arriver à ce genre de situation dérangeante. Zsasz qui se sent le devoir de me remercier de l’avoir changé, mais cette relation a tout d’une ambigüité forcée. Et il n’a pas l’air de m’en vouloir pour la manière dont s’est terminée notre affaire – après tout, il a pris une balle de la part de l’un de mes alliés. Sourcils froncés, je reste un peu stupéfaite. Il me dit de ne pas avoir peur et par fierté, je ne peux m’empêcher de le contredire.
« Mais je n’ai pas peur… C’est juste que c’est un peu gênant. Je suis vraiment ravie que vous alliez mieux et que vous ayez repris goût à la vie, vraiment ! » – Je tente de trouver mes mots dans ce ramassis d’ébauches de phrases qui me vient en tête. Je cherche une foutue excuse à lui sortir, là, maintenant. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas carrément lui dire que rentrer dans un cadre intime avec lui me fait carrément flipper ? Non, ce serait avouer. Je suis une bonne flic – la menace, je sais faire. Raisonner, aussi. Mais quand il s’agit d’essayer d’avoir un contact relativement normal avec un type qui a justement des soucis là-dessus, brrr.Nous. Est-ce qu’il imagine vraiment ça ? « Hum… Okay. »
Et c’est là que je me maudis. Mon expression, d’ailleurs, en dit long sur ce que je ressens. Mais pourquoi tu as dit oui ?! Pourquoi ?!
Et merde.
« J’ai pas trop de temps pour moi par contre, alors ne m’en veuillez pas si c’est assez expéditif surtout. Sinon, on pourrait se retrouver et faire quelques pas dans un parc ? » – Pour te rappeler des souvenirs Lulla ?! Marcher dans un parc avec Zsasz ? « Enfin, le repas sera très bien. »
Je me tais, ne rêvant que de raccrocher pour me maudire encore et encore. Je pourrais toujours faire croire que j’ai zappé le rendez-vous mais loin de moi l’envie de foutre un vent à un mec comme Zsasz. Qui sait, ça pourrait le rendre… Méchant. |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Dim 23 Sep - 14:56 | |
| Elle vient d'accepter. Elle vient de répondre oui à la proposition du psychopathe. Elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait, ou alors elle le savait parfaitement et elle était un peu folle. Elle ne pouvait pas croire à la réhabilitation de Zsasz...Il fallait qu'il soit plus convaincant. Alors, il décida d'empresser les choses.
" Super! Je suis vraiment heureux de vous revoir. C'est très important pour moi de savoir que vous me soutenez. Demain soir ça vous dit?"
Après l'aquiessement de la jeune femme, tout deux raccrochèrent avec les mêmes choses dans la tête, probablement, de l'appréhension et un peu de peur.
Pendant toute la journée du lendemain, Zsasz nettoya et remis à neuf son appartement. Il brillait, il n'y avait plus de fuite d'eau et il sentait bon. Victor était motivé. Il jeta les vieux meubles et en racheta d'autres, plus modernes, plus neuf. Il fallait que l'illusion soit parfaite.
En fin d'après midi, il fit une sieste car ce soir...C'était une grande soirée.
20h30
Zsasz s'était bien habillé. Il avait tenté de cacher au mieux ses cicatrices. Pantalon, col roulé. Il n'y avait plus que celle sur son visage qui se voyait. Il venait de finir de faire la cuisine. Au menu ce soir : Wok de poulet aux noix de cajou et haricots verts. Et oui, pour Lulla, Zsasz avait apprit à cuisiner...Il est loin le temps ou celà ne le dérangeait pas plus que ça de manger les restes de ses victimes.
La sonnette retentit. Zsasz, sourire au lèvres, alla ouvrir. Il était un peu stressé, et celà se voyait surement. Elle était là. Magnifique. Elle ne traduisait aucune émotion. Victor prit la parole en premier.
"Lulla...Je...Je vous remercie d'être venu ce soir. Je vous en prie entrez"
Il là laissa entrer, puis ferma la porte derrière eux. Il continua de parler.
"Je suis désolé, ce n'est pas très grand...Avant toutes choses, laissez moi vous débarasser"
C'est à ce moment là qu'il allait savoir. Savoir si elle lui faisait confiance ou non. Si elle faisait un geste de recul, alors elle le considérerait toujours comme le psychopathe qu'il a été...Et et qu'il redeviendra bientôt, sinon c'est parfait. Il s'approcha d'elle pour l'aider à ôter son manteau. |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Lun 24 Sep - 13:51 | |
| Je me retrouve dans une situation plutôt pénible, maintenant que j’ai accepté la proposition de Zsasz. Alors me voilà déconfite, tenant le combiné d’une main raide et attendant patiemment que la conversation se termine. Le criminel semble ravi par la perspective de ce repas et je ne peux pas m’empêcher de rester méfiante face à tout ça. Lorsqu’il me demande si c’est bon pour lendemain au soir, je ne peux m’empêcher d’acquiescer, un brin crispée. Je n’arrive pas à croire ce dans quoi je me suis embarquée – et je pense que Jean-Paul va sauter au plafond en entendant ça. Ou sinon, je peux ne pas lui en parler. Avec tous ses problèmes actuels, je pense qu’un choc nerveux serait à éviter. Lorsque je raccroche, je me redresse d’un geste, collant la serviette contre mon corps, et je me mets à faire quelques pas dans la pièce, une main sur le front. J’ai beau retourner le pourquoi de cette situation dans ma tête, je peine à discerner ce qui m’attend. L’importance que tout ça avait l’air d’avoir pour lui m’inquiète. Je ressasse, j’évalue un peu les risques et les éventualités. Mais bien sûr, il est difficile de savoir ce que l’ancien criminel a dans la tête. Mais si il a été jugé digne de confiance par les psychiatres, alors peut-être que je devrai moi aussi faire un effort là-dessus. Après tout, il m’a aidé.
Le lendemain, je tâche de faire comme si de rien n’était et surtout, je ne me laisse pas ronger par l’appréhension à longueur de journée. Bien sûr, j’hésite à prévenir certains de mes collègues mais j’ai bien trop peur de leur réaction. La plupart partirait en courant devant le fait de croiser Zsasz dans la rue, alors se faire inviter à manger en guise de remerciement – ils me prendront à coup sûr pour une timbrée. Le soir arrive rapidement et me met devant le fait. J’ai rendez-vous avec Zsasz, dans son appartement. Je m’habille le plus naturellement possible. Une paire de jeans, ma veste en cuir, comme à la sortie du boulot – faudrait pas qu’il croit que c’est un rencard quand même. Et si je commençais à me faire belle, je pense que je devrai m’inquiéter.
Sur le trajet, je manque à plusieurs reprises de tourner les talons, tentant de trouver une excuse bidon que je pourrais lui sortir pour ne pas être venue. Mais c’est désespérément creux et pas crédible et je finis par prendre mon courage à deux mains. Je suis le genre de femme qui se sépare rarement de mon arme de service mais elle est assez bien dissimulée mon sac pour qu’il ne s’en rende pas spécialement compte. Au pire, il pourra comprendre, non ?
Une fois devant sa porte, je prends quelques secondes avant d’appuyer sur la sonnette. Je sens une vague inquiétude me creuser le ventre mais je n’en démontre rien lorsque Zsasz m’accueille. Il semble changé. Ses frusques n’ont rien de l’uniforme des prisonniers et il semble même avoir du goût. Il a un visage souriant – un quelque chose de sûrement inquiétant pour qui connait Zsasz. L’odeur qui s’échappe de l’appartement me semble même alléchante. Mon expression neutre laisse place à un mince sourire lorsqu’il me propose d’entrer et je fais un pas dans l’appartement, le détaillant vaguement du regard. Ça avait l’air neuf et moderne. Pas très grand mais Zsasz avait rendu cet endroit parfaitement agréable.
« Bonjour Victor. C’est très chaleureux chez vous. »
Mes instincts de flic reviennent au galop et je ne peux m’empêcher de regarder le moindre détail qui passerait à ma portée. Quand Zsasz me propose de me débarrasser, s’approchant de moi pour m’ôter ma veste, je me raidis imperceptiblement. Même si ça ne semblerait pas inquiétant qu’une personne « normale » se comporte ainsi, venant de Zsasz, c’était étrange. J’ôte moi-même ma veste et je la lui tends, un sourire reconnaissant aux lèvres.
« Merci. Ça sent très bon. Vous avez cuisiné ? » – Je suis agréablement surprise par les efforts déployés par Zsasz, même si ça suscite en moi beaucoup d’interrogations. « Parlez-moi de votre nouvelle vie… ça a du être difficile au début. Je suis ravie de voir vos progrès en tout cas. »
La balle qu’il s’est prise aurait pu le tuer. Ça me gêne d’en parler comme ça me gêne de faire comme si de rien n’était. Je fais le tour du salon, bras croisés contre ma poitrine, espérant qu’aucun frémissement ne trahisse mon appréhension.
« Je suis désolée pour la manière dont s’est terminée notre dernière rencontre Victor. Le détective qui m’accompagnait s’est montré incontrôlable et je suis contente que ça n’ait pas été plus grave que ça pour vous… Enfin j’espère. » – Dis-je finalement, hésitante. Je plante mes yeux dans les siens pour la première fois depuis que je suis entrée. |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Mar 25 Sep - 20:37 | |
| Elle est venue. Et, elle a l'air à l'aise. Elle trouve même cet endroit "chaleureux"...Elle ment surement, mais peu importe...Elle lui parle, le complimente sur beaucoup de choses et même sur sa façon de cuisiner. Elle a senti la bonne odeur et elle l'en félicite.
Cependant, lorsque Zsasz s'avance vers elle pour lui ôter sa veste, elle se raidit, la retire elle même et là tend à Victor. Le visage de ce dernier se durcit...Puis il sourit, prit la veste et la posa sur le dossier d'une chaise.
Il prit la parole :
" Oui, j'ai cuisiné, j'ai apprit pour vous. J'espère que ça vous plaira...Sinon, pour ce qui est de ma nouvelle vie...Disons qu'elle me convient. Mon métier me satisfait, et l'endroit que l'on m'a donné pour vivre est parfait, malgré qu'il soit un peu petit, je vous l'accorde. Vous pensez que c'était dur au début, non, c'était ce que je voulais, donc enfin, je me suis senti chez moi, accepté comme je suis...Plus aucune trace de mon passé, si affreux soit-il."
Elle était fière de lui...Et ce sentiment qu'elle ne pouvait empécher de traduire, fût ressenti comme une sorte d'electro-choc pour Zsasz...Et si, c'était ça qu'il voulait...Qu'elle soit fiere de lui...Toujours...Et s'il devait continuer sa nouvelle vie et abandonner son plan, pour elle, pour Lulla...Non, il était trop tard pour faire machine arrière. Tant pis pour lui...Tant pis pour eux.
Lulla, s'excusa ensuite de la manière dont se finit leur dernière rencontre. Elle le regarde...Il quitte ses yeux pour s'avancer vers la table :
"Ne vous excusez pas...Je ne vous en veux pas. C'est comprit? Premièrement, si je devais en vouloir à quelqu'un c'est bien à votre ami...Et deuxièmement, il est vrai que ce jour là je ne méritais pas de me retrouver avec une balle dans le corps...Mais disons que c'était pour toutes les autres fois où je le méritais, et dieu sait qu'il y en a eu, et que je m'en suis sortit sans une égratignure...Enfin presque sans une égratignure."
Il la fixa à son tour, la main posée sur son cou, sur l'une de ses nombreuses cicatrices :
"Je vous en prie asseyez-vous, puis-je vous servir un apéritif? Que désirez-vous?"
En attendant la réponse, il se saisit de la télécommande, puis alluma la télévision, sur une chaine musicale. L'appartement était alors bercé d'une mélodie qui couvrait les éventuels "blancs" qu'il pouvaient y avoir entre les deux personnes. |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Jeu 27 Sep - 18:19 | |
| Bien que je tente de me montrer à l’aise et tout à faire « ravie » d’être ici, je n’en mène pas bien large face à l’ex criminel. Je reste à l’affut du moindre doute, du moindre élément qui pourrait m’indiquer qu’il ne joue pas franc-jeu, tout en gardant à l’esprit qu’il s’est quand même montré aimable avec moi. La seule chose que j’espère, c’est que ça n’est pas qu’avec moi – que Zsasz est bel bien prêt à se sociabiliser. Il ne faut pas être perspicace pour voir qu’il voit en notre « relation » quelque chose de particulier. Quand il affirme qu’il a cuisiné et qu’il a appris pour moi, j’esquisse un sourire – bien qu’intérieurement ce soit plutôt « Pourquoi pour moi ?! ». Je l’écoute, ne trahissant aucune de mes pensées du moment et j’hoche lentement la tête. Quand il parle de son travail, il reste évasif mais je ne perçois pas le mensonge dans son ton. Il semble honnête. Qu’il assume son passé criminel avec autant de facilité est presque inquiétant, en fin de compte. Mais pour quelqu’un qui veut se racheter, ça tient la route.
Quand je lui glisse une excuse au sujet des circonstances dans lesquelles nous nous sommes quittés, il détourne le regard. P’têtre bien qu’il m’en veut encore sans vouloir forcément le montrer ? Je sais pas. Je n’arrive pas à lire en lui. Et est-ce que j’ai envie d’ailleurs ? J’ai un peu peur de ce que je pourrais y voir. Il m’assure qu’il n’y a pas de quoi s’excuser – que le responsable était Bard et qu’en plus, pour ses gestes passés, il la méritait un peu. Il n’assume plus, son passé criminel. Plus du tout. Mais d’où vient réellement cette illumination ? Ca me chiffonne.
Il me regarde de nouveau et c’est à moi cette fois de me détourner pour me diriger vers la table, un sourire reconnaissant aux lèvres. La table est posée presque avec minutie et je viens m’asseoir sur l’une des deux chaises, parcourant les alentours du regard. Zsasz se met alors à allumer la télé pour mettre un peu de musique – sûrement sent-il le léger malaise entre nous ? Mais alors là, avec de la musique. Un peu plus et je pourrai croire qu’il compte me draguer. Quand il me demande si je veux boire quelque chose, j’ai envie de refuser mais je me dis qu’il risquerait de prendre ça mal. Alors, après une vague expression d’incertitude, j’accepte.
« Une bière si vous avez ? C’est gentil. » – Boire du vin, pour moi, scellerait définitivement la situation dans le bizarre.
Je tripote brièvement mon couteau et ma fourchette qui, je remarque, sont en plastique, avant de lever mon regard vers lui et de reprendre.
« Ça mettra sûrement un peu de temps à se mettre en place, mais je suis certaine que d’ici peu, vous serez totalement intégré dans la vie gothamite et toutes ces erreurs seront derrière vous. »Commencé-je sur un ton bas. « Vous aurez des amis, une famille. Vous découvrirez tout ce à côté de quoi vous êtes passés durant toutes ces années. Je vous le souhaite, vraiment. »
Je suis sincère et même si je sais qu’il souffrira sûrement de sa solitude d’ancien prisonnier, il sera capable de devenir quelqu’un de bon et d’ouvert aux autres.
[HJ : Si tu veux je te laisse avancer le repas, à moins que tu aies des choses en tête. * Va surveiller le couteau * xD] |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Dim 30 Sep - 12:48 | |
| Zsasz la laissa dans le séjour le temps d'aller lui chercher une bière dans la "cuisine", cette pièce était ridiculement petite. Il ouvrit le frigo, et en prit deux. Puis il surveilla le plat, toujours sur une des deux plaques électriques. Puis, juste avant de rejoindre Lulla, il se rendit compte que l'un des ses placards, était entrouvert. Il soupira et le referma. Après être revenu dans la pièce principale avec les deux boissons. Il en décapsula une pour lui, puis laissa le soin à Lulla, de le faire pour la sienne, afin qu'aucun doute ne puisse apparaître dans son esprit. Puis, elle commença à lui parler comme à quelqu'un de bien. Elle espérait vraiment pour lui que ça marche. Elle lui dit qu'il serait bientôt intégré et qu'il se ferait des amis et qu'il aurait même une famille. Zsasz baissa les yeux, puis répondit : "Je ne cherche pas forcément à me faire intégrer, juste à me faire oublier. Puis, pour ce qui concerne les amis, je n'en ai pas besoin...Je vous ai vous, et ça me suffit..."
Il laissa le silence logique se créer suite à cette déclaration. Puis il décida d'aller plus loin. "Mais honnêtement...Jamais je n'aurai une famille, c'est impossible...Sérieusement vous auriez envie d'en fonder une avec un type comme moi?"
Il senti le malaise grandir, puis se leva. [H.R.P. J'ai un peu avancer, mais je te laisse répondre aux différentes questions que Zsasz à posé si tu veux ! ] "Excusez-moi Lulla...Bon, j'espère que vous avez faim."
Il sortit à nouveau, puis présenta le plat. Il servit la policière puis se servit aussi. Ils n'échangèrent pas beaucoup pendant ce repas. Zsasz en profitait pleinement, c'était peut-être son seul et unique repas qu'il partagerait avec Lulla. Puis il brisa ce silence "J'espère que ça vous a plu. Je vais chercher le dessert, si il vous reste de la place. Mais avant, comment va votre mère ?"
Pendant que Lulla lui répondit, il repartit dans la cuisine chercher le dessert, même si il ne la voyait plus, il l'entendait. "Vous lui passerez le bonjour de ma part, même si elle ne se souviens pas forcément de moi".
Victor réapparu avec le dessert, un gâteau glacé aux fruits rouges. Il commença à découper, puis à servir et se rendit compte d'une chose : "Je suis vraiment désolé, j'ai oublié le coulis de framboises...Pouvez vous allez le chercher s'il vous plait? Il se situe dans le frigo. Pendant ce temps, je vais finir de servir et allumer des bougies." |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Dim 30 Sep - 14:44 | |
| Je me replace sur mon siège deux ou trois fois tandis que Zsasz s’en va vers la cuisine pour nous chercher des bières. Plus je suis là, et plus je me demande ce que je fabrique. Et je cherche désespérément des sujets de conversation qui ne sous entendraient rien vis-à-vis du criminel. Une fois ma bière en main, je la décapsule et j’en bois une longue gorgée. Mes tentatives de convaincre Zsasz d’avoir une vie sociable normale tombent à l’eau lorsqu’il me répond qu’il cherche juste à se faire oublier. Et surtout lorsqu’il précise qu’il n’a pas besoin d’ami vu qu’il m’a moi. Je reste un peu circonspecte face à cette révélation. Finalement, je daigne lui adresser un sourire même si intérieurement, c’est plutôt « Mon dieu, mais qu’est ce que je fous là ? ». Là, il faudrait que je lui dise que je ne suis pas sensée lui suffire. Que je suis flic et qu’il doit prendre sa vie en main, sans avoir besoin de moi ou quoi que ce soit. Je reste silencieuse, triturant l’étiquette de ma bière et il reprend la parole après le long blanc qui s’est imposé entre nous. Il dit que jamais il n’aurait de famille puis me pose la question fatidique – est-ce que j’aurais envie de fonder une famille avec un type comme lui ? Bizarrement, la question me dérange. Je réfléchis bien à quoi répondre mais il faut dire qu’il m’a pris de court là.
« Ça ne sera pas facile. Mais pas impossible. » – Que je lui dis, hésitante. « Certaines femmes aiment bien le côté ancien détenu. »
Où est-ce que je suis allée chercher ça ? Je dis ça sur un ton incertain c’est sûr, et j’hésite vraiment à glisser un petit rire en guise d’humour. Mais non, décidément, ça serait une mauvaise idée. Il se lève alors et va rejoindre la cuisine pour chercher le plat. Je glisse une main contre mon visage, soupirant de plus belle.
« Et merde… » – Je chuchote ça avant de me redresser sur mon siège et de regarder autour de moi.
Il revient rapidement avec un plat qui me semble très appétissant et me sert avec courtoisie. Je le gratifie d’un sourire avant de manger. J’avoue avoir ressenti une vague inquiétude avant de prendre la première bouchée, mais j’ose espérer qu’il n’a rien vu. Nouvelle surprise – son plat est très bon ! Qui aurait cru que Zsasz se révèlerait être un fin cuisinier ?
« C’est vraiment délicieux Victor. » – Ce fut à peu prés mon seul commentaire durant le repas.
Plus le repas avance, plus je me dis que ça sera bientôt fini. Que ça aurait été bizarre et gênant, mais qu’au final, ça aurait été une bonne soirée. Il débarrasse mon assiette et me questionne au sujet de ma mère. Sujet épineux.
« Oh, ça va. Elle a eu une rechute mais ça va mieux maintenant. Et elle se souvient de vous. Plutôt bien même. » – Ma mère vit chez moi, en permanence accompagnée par une infirmière pour s’assurer que tout va bien. Elle a toujours ses sautes d’humeur et ses cauchemars, et elle me fait parfois le coup de ne pas me reconnaître. Elle parle de Zsasz parfois.
Victor revient de la cuisine avec le gâteau et m’en sert une part. Il s’excuse platement d’avoir oublié le coulis de framboises et me demande de le chercher dans le frigo. J’acquiesce poliment et je me redresse pour me diriger vers la petite pièce. Allumer des bougies ? Aurais-je loupé quelque chose ? C’est son anniversaire ? Je regarde vaguement la cuisine avant de me saisir du coulis dans le frigo. J’ai une nouvelle sensation d’angoisse lorsque je m’apprête à passer le pas de la porte.
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| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Dim 30 Sep - 23:33 | |
| Pas de « bips ». Pas un bruit. Mais une odeur de cadavres, de mort. La pièce était vide de vie. A part celle de Lilee. Tout le monde était partit quand Alice c'était enfin réveillée d'un coma interminable, sur la table d'opération où on lui avait recousue la cicatrice sur sa joue. Son seul souvenir avant ça, c'était sa mutilation pour entrer dans la bande du Prince du Crime. Le Clown. Monsieur Joker. Le Boss. Tout le monde avait déserté la planque quand le Joker s'était prétendu mort. Mais Alice ignorait tout. Elle s'était réveillée peu après. Elle n'entendait que les battements de son propre coeur. Et le chaos sur la ville ne lui faisait rien. Elle ne se rendait pas même compte qu'il y avait du bruit dehors. Isolement total. Elle était tout de même perdue, déboussolée, seule. Beaucoup trop seule. Son réveil se fit en un sursaut. Une inspiration violente d'air sale et d'odeur putride. Ils l'avaient laissée pour morte dans un endroit si délabré, si peu propre, peu soigné ? Voyant sa solitude extrême, Alice, Lilee, se mit à pleurer pendant une bonne demi-heure. Solitude... Seule à son réveil. Peut-être même que tout le monde était bel et bien mort. Elle n'entendait rien qui puisse lui indiquer signe de vie. Civilisée, du moins. Rien dans l'usine. C'était comme un cauchemar éveillé. Vous connaissez ces moments où vous vous retrouvez seul dans un endroit sombre, abandonné, laid, isolé ? Mais Alice trouva vite son chemin vers la sortie, après avoir trouvé un journal sur le bureau de l'infirmerie, pour trouver un dehors encore plus sombre et stricte. Les lumières de la ville, la police, l'éblouirent pendant quelques secondes puis de nouveau les ténèbres reprenaient place sur la ville et les littérales sirènes de Gotham émettaient un bruit assourdissant. Le mur qui séparait les prisonniers des « honnêtes » gens avait été détruit, et Arkham City était à feu. Lilee courut le plus vite qu'elle put. Epuisée, malheureusement, elle n'allait pas très vite. Ses membres étaient à ce moment encore engourdis. Sa tête, son cerveau aussi. Elle passa devant une vitre presque intacte, pour découvrir sa tête. Cheveux gras, pas coiffés, maquillage dégoulinant... on avait quand même pris le soin d'essuyer sa cicatrice sur la joue, de la soigner un minimum. Mais c'était laid... Son visage avait maintenant une cicatrice indélébile, qui prenait toute la longueur de sa joue. Elle s'arrêta un moment pour s'observer, toucher la cicatrice encore un peu douloureuse. Elle ouvrait la bouche, la refermait, mettait sa bouche en cul-de-poule, puis tirait la langue, pour voir si tout fonctionnait encore. Tout fonctionnait. Pas de problèmes. Juste cette cicatrice qui lui permettrait de ne plus jamais avoir un boulot normal. Puis elle repris sa route vers Gotham. Elle réussit à arriver dans son ancien building délabré, pour retrouver son ancien appartement. Rien n'avait changé. Absolument rien. Elle dû tout de même forcer la porte pour y entrer, car elle n'avait pas les clés sur elle. Toujours un peu sonnée, elle se dirigea tout de suite dans la salle de bain, pour se nettoyer le visage d'abord, puis foncer sous la douche en oubliant carrément d'enlever ses vêtements. Elle mit deux jours entiers à se remettre du choc, de la légère amnésie, et surtout de l'ignorance des événements. Elle consacra ces deux jours à lire le journal intime qu'elle avait trouvé, qui avait apparemment été écrit par un certain « Bob Conrell ». Tout y était écrit. Absolument tout. Elle pleura pendant quelques pages, puis soudain repris son entrain au fil des autres qu'elle lut. Des tas de choses s'étaient passées pendant son coma. Pourtant il devait avoir duré pas plus d'une ou deux semaines. Ce journal racontait aussi un peu son état. Quelqu'un c'était intéressé à elle, alors, pendant son sommeil... Elle repris très vite goût à la vie, sans trop de problèmes. Elle re-contacta quelques anciens amis... hommes de main., ne chercha pas de job mais trouvait de bons moyens de gagner de l'argent. Légalement ou non... Puis un jour arriva, où elle fit une rencontre peu commune. Victor Zsasz, en train de boire un café, dans East End. Cet homme-là... elle l'avait bien vu dans les journaux... croisé peut-être une fois dans Arkham City... mais là... devant lui... C'était un homme presque différent. Très étrangement. Victor Zsasz avait été réinséré dans un vie dite normale. Il portait de vieilles lunettes, buvant un café, dans une tasse, comme tout autre, col roulé et pantalon classe. Que lui était-il arrivé ? Lui qui avait une personnalité si attractive au par-avant... Et maintenant il était devenu... normal ? Impossible, se disait-elle. Elle avait toujours été attirée par son côté étrange, impulsif, psychotique. C'était la chose la plus étrange au monde que de ressentir des sentiments pareils pour un tueur si connu, et si taré... Et pourtant... Elle décida d'entrer dans ce Café pour aller lui parler. « Excusez-moi... Victor Zsasz ? C'est bien vous ? » celui-ci leva les yeux pour lui répondre que oui et certainement pour savoir si cela la dérangeait. « Pas du tout ! Je... je vous ai vu dans les journaux... Je... Je suis une grande fan ! Vous êtes... incroyable.Ces étoiles dans les yeux d'Alice devaient avoir attiré l'attention de Zsasz. Ils ont commencé à parler, à faire plus ample connaissance, puis finalement à sortir ensemble quelques fois. Dans les Cafés, dans les parcs, etc... Ils semblaient intéressés l'un à l'autre... Mais comment ? Zsasz lui avoua enfin que tout cela était faux, qu'il n'était pas devenu « normal », jamais, ô grand jamais ! Il avait en tête une vengeance. Une terrible vengeance. Et était prêt à tout pour arriver à ses fins. Il avait usé d'un certain pouvoir d'influence sur Alice, qui en tombait amoureuse, de plus en plus, de jours en jours. Impossible. Comment cela pouvait-il être ? Toute personne saine d'esprit... - J'ai besoin de ton aide... Alice...- Dans ce cas, j'aiderai. » Mains dans les mains, les deux psychopathes avaient donc tout préparé, planifiés... Jusqu'à ce soir. Rien n'avait été laissé au hasard. Plein d'espoir, Zsasz était presque heureux de son plan, même s'il allait faire souffrir une personne chère à son coeur... et ça, Alice le ressentait. Et elle allait aider au mieux son cher nouvel amour de psychopathe. Qu'est-ce que dirait le Boss ? Daddy Joker ? Mieux valait ne pas y penser... Puisqu'il s'en ficherait royalement. Elle se cacha dans un placard de la cuisine, avec un gros flingue en main, juste avant que Lulla Brogan ne fasse son entrée dans l'appartement de Zsasz. Elle suivit leur conversation, n'en perdit pas une miette, devait être au courant de tout. Elle respirait très peu fort, de peur qu'on ne l'entende, et faisait le moins possible de mouvements. Zsasz entra d'abord dans la cuisine, puis remarqua que le placard était mal fermé. Si Brogan avait remarqué cela, peut-être aurait-elle vu Lilee ? Il le referma aussi tôt, lançant par la même occasion un regard indescriptible à Alice. Un truc qui disait ''T'aurais pu tout faire rater !'' mais il ne fallait pas se laisser intimider... Quand arriva le bon moment... Lulla fit son entrée dans la cuisine, prit le coulis de framboise dans le frigo, avant de le refermer, puis... BANG ! Alice, sortant du placard de la cuisine, lui tira une balle dans la jambe, histoire de l'immobiliser. Une fois qu'elle fut à terre, elle pointa son arme sur son front. « Surpriiise ! » cria-t-elle avec un grand sourire. « Tu ne me connais pas... mais moi je te connais. Paraît que t'as pas traité Victor comme il faudrait ? Bah maintenant tu vas morfler ! » Sur ces derniers mots, elle fronça les sourcils, attendant la réaction de Victor, pour être félicitée. C'était exactement selon le plan. - Spoiler:
HRP : Surpriise, hein ? Voici le grand Come-Back de LILEE la Clownesque ! Alors, voilà, avant qu'un modo/admin ne vienne rouspéter, c'est Zsasz qui a demandé mon aide pour ce RP. Cela devait être une SURPRISE. Alors normal que personne n'ai été au courant. Pas d'inquiétude. Normal. Tranquille. Bisous !
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| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Lun 1 Oct - 22:55 | |
| Ça y est...Nous y étions. Alice avait fait son apparition. Et de plus, elle avait immobilisé Lulla d'une balle dans la jambe. Victor entra sans mot dire, et traina Lulla dans le séjour, encore choquée de ce qu'il venait de se passer.
Il enleva son pull, mettant en valeur ses nombreuses cicatrices, se grilla une cigarette, à l'aide d'une des bougies qu'il venait d'allumer. Il fixa Lulla et reprit la parole.
"Lulla, je vous présente Alice, mon amie. Depuis que l'on se connait, et contrairement à vous, elle a toujours été là pour moi. Elle est merveilleuse. En tout cas, j'espère que sa présence ne vous incommode pas. "
Sans un sourire, il s'avança vers Lulla, lui passa devant, puis se saisit du sac de la flic. Il le jeta par la fenêtre. Il s'agenouilla et la regarda droit dans le yeux.
"Sérieusement Lulla, vous avez vraiment cru que je pourrai changer? Vous êtes plus naïve que je ne le pensais...Enfin, je ne sais pas, j'aurai peut-être pu...Mais vous m'avez brisé le coeur. Jamais je n'aurai cru ça de vous."
Il se releva, puis d'un coup, il péta un plomb, se mit à détruire tout ce qu'il trouvait dans l'appartement. Il hurlait.
"MERDE !! VOUS AVEZ VU CE QUE VOUS AVEZ FAIT DE MOI ? 4 MOIS !!! 4 MOIS QUE JE PREPARE MA VENGEANCE ! Chaque jour, chaque seconde, était une torture...JE n'ai pas cessé une seule minute de penser à vous, et à ce que j'allais vous faire subir! Ce soir Lulla, nous seront quittes tout les deux! Vous vous rappelez de notre dernière rencontre? HEIN ? Bien sur que vous vous en souvenez, mais un bref rappel ne ferait pas de mal. Je vous ai aidé....Du mieux que j'ai pu, de la plus sincère des manières, et sans aucune arrière pensée. Et vous, vous m'avez trahi. Vous m'avez tirez dessus, et vous m'avez laissé pour mort! Jamais je ne vous le pardonnerai...Oh c'est vrai...Ce n'est pas vous qui m'avez tiré dessus. Et bien, voyez vous...Ce soir, ce n'est pas moi qui vous tire dessus, mais c'est bel est bien moi...Qui vais prendre la fuite et qui vais vous laisser pourrir ici..Comme vous l'avez fait pour moi.
Alice? Deuxième balle! Dans l'autre jambe, elle ne doit plus bouger! "
Puis, il prit le flingue de Alice, Tira dans la télévision puis le rendit à la jeune fille. Le poste explosa, les étincelles volèrent et s'écrasèrent sur les rideaux, ce qui eut le don d'y mettre le feu. Comme si celà ne suffisait pas, il renversa toutes les bougies. L'appartement commença à brûler entièrement. Il tourna le dos à Lulla puis s'exclama.
"Félicitations Lulla, vous avez réveillé le fou qui était en moi, et qui était endormi depuis quelques temps...Victor Zsasz est de retour...Grâce à vous...J'ai de nombreuses cicatrices sur le corps...Jamais je n'aurai penser avoir la vôtre...Débrouillez vous pour survivre. Adieu. Alice, nous sortons. Si vous voulez dire quelque chose...C'est maintenant...Car nous ne nous reparlerons plus jamais.
Puis Zsasz, suivit de sa jeune amie se dirigea vers la sortie, pendant que les flammes grandissèrent à l'intérieur de cet appartement. |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... Mar 2 Oct - 10:59 | |
| Lorsque je m’apprête à retourner vers le salon, la porte du placard de la cuisine s’ouvre à la volée et je manque de faire une crise cardiaque en me retournant. Une fille, ou ce qu’on appelle une tarée habillée à la sauce du Joker émerge du placard, une arme à la main et je n’ai même pas le temps de paniquer qu’une détonation retentit. Je sens une brûlure au niveau de ma jambe droite. Heureusement que j’ai bougé ou cette jambe là aurait été bien inutile. Je presse ma main contre la plaie superficielle, le souffle coupé, mes yeux rivés vers la criminelle qui s’approche pour me coller le canon de son arme contre le front. Bordel de merde. Faut croire que je me suis fait avoir comme un bleu. Pourquoi je suis venue ? Pourquoi je n’ai pas vu venir le coup ? Zsasz est toujours un psychopathe, et tout ceci a le goût d’une vengeance très personnelle. Jamais je n’aurais pu penser qu’il cachait une fille dans son placard. Pire, une petite copine psychopathe prête à tirer sur moi.
Encore sous le choc, j’hésite entre m’esclaffer comme une forcené ou à rester là à la regarder avec des yeux de merlan fris. Zsasz entre finalement dans la cuisine et m’attrape pour me traîner jusqu’au salon. Le regard que je lui adresse est indéfinissable – mais putain, il va payer. Le voilà qui me compare à elle et je lâche un petit rire sec.
« Vous êtes malade. Je suis flic Victor. Et vous n’êtes qu’un putain de criminel. » – Que je lui crache, véhémente. « Vous ne pouvez décidément pas tuer toutes les personnes qui vous déçoivent ou vous repoussent. »
Je le fixe lorsqu’il passe à mes côtés et je le vois jeter mon sac par la fenêtre. Merde. Mon arme. Zsasz finit par mettre le doigt sur mon erreur – avoir eu la prétention de croire qu’il avait changé. Ça aurait pu marcher, si je ne lui avais pas brisé le cœur. Cette phrase m’arrache un froncement de sourcils.
« Quel cœur ? »
Je sais très bien de quoi il parle. De ce jour où Bard lui a tué dessus. Je faisais bien de m’inquiéter à ce sujet curieusement. Dommage que je n’ai pas compris plus tôt que tout ceci n’était qu’une vulgaire tentative de meurtre, une vengeance. Je rampe un peu vers l’arrière, me collant au mur de la pièce alors que Zsasz pète un plomb et saccage tout son appartement. Je tente de repérer comment me barrer fissa mais la charmante dénommée Alice me surveille avec son arme. Le psychopathe m’explique alors la manœuvre – sa vengeance. Me faire subir ce que je lui ai fais subir. Me tirer dessus et me laisser pour morte. Charmante perspective.
« Je ne le voulais pas Victor et vous le savez. Pourquoi je serai là aujourd’hui sinon ? Je vous ai fait confiance et vous m’avez prouvé que j’ai eu tord. Les gens comme vous ne changent jamais. » – Que je murmure.
Zsasz prend l’arme d’Alice pour faire sauter la télévision et lui rend aussitôt pour qu’elle me tire dans la jambe. Je cherche vainement quelque chose tandis qu’il reprend la parole, le feu se propageant dans l’appartement à grande vitesse.
« Au moins, après tout ça, vous me donnez une bonne raison de vous tuer. »
Rapidement, je roule sur moi-même pour me dissimuler derrière le canapé avant que le clown n’ait pu me tirer dessus. Je m’empare de la première chose qui traine sous ma main – à savoir une lampe que je viens d’arracher à sa prise et je me redresse pour la balancer sur nos deux tourtereaux. Je sens le souffle chaud des flammes qui lèchent les murs. Tout est en train de prendre feu et si je pars pas d’ici, je ne serais bientôt plus qu’un cadavre carbonisé. |
| | | | Sujet: Re: Une nouvelle vie... | |
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