Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Cela faisait une semaine que le policier John Blake avait rencontré James Gordon. Une rencontre qui fit du bien au jeune homme, celui-ci s’était facilement confié, chose qu’il ne faisait jamais auparavant. Il comprit beaucoup de chose notamment le fait de pas s’imposer des objectifs, de faire la part des choses et d’être soit même. Blake allait faire son boulot normalement tout les jours, être au service des citoyens et de les protéger le plus possible et surtout d’éviter tout contact avec les ripoux. Ils ne pouvaient que lui attirer des ennuies si bien… Quatre ans que John faisait partit du GCPD et en une soirée il apprit beaucoup, d’ailleurs il prévoyait déjà de revoir Gordon.
Ce jour la était comme les autres, c'est-à-dire pas terrible. Un temps pas terrible malgré un ciel sans nuage mais la fraîcheur se faisait ressentir. On approchait la fin d’après midi et Blake tournait dans les rues de Gotham à bord d’un véhicule avec un collègue. John ne parlait pas trop à ses collègues, enfin seulement à quelques personnes qu’il pouvait compter sur les doigts d’une main. Il savait à qui il pouvait faire confiance et encore il ne racontait pas toute sa vie loin de la. Il avait déjà repérer les pourries, ça se voyait tout de suite. Le policier avec lui était sympa, quelqu’un de motivé et Blake appréciait travailler avec lui. Il était plus gradé que Blake, ce fut avec lui que notre jeune policier tourna le plus.
« Journée assez calme, mais elle n’est pas finit… » Entama le collègue de John.
« Vous l’avez dis. Le soleil commence à se coucher, je pense que les ennuies vont pas tarder. »
« Vous avez toujours été attiré par se métier ? »
« Pas tout de suite, mais les évènements dans ma jeunesse m’ont poussé à le faire. »
« Je me doute, j’ai lus un peu votre dossier, ça ne devait pas être facile tous les jours. »
« Oui… Le temps n’arrange pas les choses, il les atténue seulement. J’ai su passer au dessus de tout ça, avec du temps bien sur. On m’a beaucoup aidé.»
« Tant mieux, et puis je ne pense que vous seriez dans cette voiture. » Rétorqua le gradé.
« Je ne pense pas non plus. »
Le soleil commençait à disparaître mais le nombre de passants était toujours le même. Cette rue était loin d’être malfamé, les deux policiers se trouvaient dans un endroit assez bien réputé mais ou il fallait redoubler de vigilance. Pas mal de ruelles les entouraient et un endroit pareil attire toujours les malfaiteurs. D’ailleurs quand on parlait du loup… Une vieille voiture fit son apparition dans le rétro extérieur du collègue de Blake. Un feu pété, une plaque illisible, un pare brise sale, et des hommes louches à l’intérieur. La voiture passa à côté de celle des deux policiers, ils regardèrent en même temps les hommes qui ne prêtèrent aucune attention à Blake et son collègue Smith.
« Vous voyez ça Blake ? »
« Je pense que ça mérite un contrôle. Ils sont louches. »
« C’est c’que je pensais. »
Mais au moment ou Smith démarrait la voiture, les hommes tournèrent dans une ruelle sombre. Les deux hommes se regardèrent et sortirent du véhicule. Ils se dirigèrent ensuite vers la ruelle. Smith passa la tête discrètement et pus apercevoir que la voiture continuait son chemin et arriva sur un petit parking. Quand elle s’arrêta, les quatre hommes sortirent et se firent rejoindre par d’autres personnes. Une action des plus bizarres qui attirait grandement l’attention des deux policiers. La plupart des hommes portaient des chapeaux et long manteau alors que les autres avaient des bonnets, assez grosse écharpe recouvrant la moitié des visages et des doudounes. L’obscurité grandissait et il devenait difficile pour les deux policiers de voir ce qu’il se passait, surtout qu’ils faisaient discret. A l’endroit du parking se trouvait quelques autres voitures, Blake se demanda alors si il y avait des gens dedans ou pas, il put voir par la même occasion une porte de garage avec poubelles et caissettes empilé pas loin.
« Vous pensez que c’est un entrepôt ? » Demanda Blake.
« Aucune idée, pas l’ombre d’un camion. Ca doit être un échange, mais de quoi ? Bonne question. Je pense que nous sommes sur un coup la. »
Les tensions de John s’accéléra, il n’avait pas beaucoup d’expérience, et une scène pareille était vraiment dangereuse. La moindre erreur peut être mortelle. Il remarquait de loin que les malfrats posséder des armes, pas des grosses, mais des armes quand même. Batte de base-ball, matraque, peut être poing américain mais il n’était pas sur et des 9mm. Assez pour faire des dégâts, de gros même. Blake leva les yeux afin de voir si des hommes étaient postés en hauteur, mais il ne vit rien d’anormal, par contre il crut voir du mouvement sur les gardes corps d’un des bâtiments.
« Smith… Je pense qu’on devrait avertir le commissariat. Ca va surement chauffer, et j’ai crus voir du mouvement sur les gardes corps mais je ne suis pas sur de moi. »
« Ils sont trop nombreux en plus. Smith retourna alors à la voiture et s’empara de la radio. Ici unité 8, besoin de renforts du côté du centre, échange entre deux bandes, ils sont armés et dangereux. Je répète besoin de renfort à l’avenue 52 ! »
« Unité 5, ici le commissariat, message bien reçu les renforts arrivent dans 5 minutes, à vous ! »
« Je vous tiens au courant de la situation. Smith lâcha la radio et rejoignit Blake qui était resté en surveillance. Les renforts arrivent, je pense que nous sommes tombés sur un gros coup. »
« Je vois, ils font que parler pour l’instant c’est le moment ou jamais. Par contre je peux vous certifier qu’il y a quelqu’un sur le garde corps, et je ne pense pas que ce soit un des leurs… »
« Vous en êtes sur ? »
« Oui mais bizarre que personne ne l’est remarqué. »
« Blake, il faut les encercler, rejoignez l’autre bout je reste ici et vous tiens au courant de c’qui s’passe. »
Blake s’exécuta, il courut afin de contourner les bâtiments le plus vite possibles. Le stress monta d’un coup, il n’avait pas l’habitude de tomber sur ce genre de scène, mais surtout de savoir qu’il y a quelqu’un au dessus de l’action sans savoir qui cela peut être ce n’était pas rassurant. Il s’était mit au courant des trafics qui circulaient dans la ville, peut être que cette échange en fait partis. Il se disait que s’il arrivait à en choper un, le GCPD en saura plus…
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Dim 17 Nov - 15:34
"C’est à madame justice que je dédie ce concerto, En l’honneur des vacances qu’elle semble avoir prises très loin d’ici "
Je déteste travailler de jour. Je me sens vulnérable et visible, que je garde mes distances où que j'infiltre mes cibles, le résulta reste le même : ils sont plus vigilant et alerte, ce qui forcement me demande encore plus de prudence alors qu'il n'y a pas la nuit pour me cacher. Mais certain ont tellement peur du Batman qu'ils préfèrent agir de jour, sachant qu'il est une créature de la nuit. Ça se tient, mais le jour, c'est les flics qui prennent le relais, et même si quatre-vingts pour cent de la police est corrompue, il reste toujours quelques irréductibles à croire aux valeurs de la justices et de l'honneur. Laissez moi rire, la seule justice qui existe dans ce monde est celle du plus fort.
Je n'avais pas enquêté très longtemps sur cette histoire. Proxénétisme. Échange de marchandise humaine. Ça changeait un peu de la drogue et des armes. Vous me trouverez peut-être cruelle de voir les choses avec tant de détachement, mais que pouvais-je y faire? Je n'allais pas arriver là-bas et leur dire que ce qu'ils font est mal et qu'ils doivent immédiatement libérer ses pauvres femmes. Au mieux je me fais tuer, au pire ils m'ajoutent au camion. Tout ce que je pouvais espérer pour ses pauvres âmes, c'est que le réseau soit rapidement démantelé avec les preuves que j'allais ramener à mes clients. Mais j'ai depuis longtemps perdu toutes foi en la justice à Gotham. Si elle n'existe pas en ce monde, elle est même inversé ici. Les mauvais pullulent et les gentils subissent. Point.
C'est à ce moment-là que je remarque deux policiers en uniforme observer le groupe chargé de la... "Sécurité" de l'échange. Qu'est-ce qu'ils font là? Utilisant mon objectif à longue porté, je les regarde à travers mon appareil photo, remarquant alors que l'un deux tourne la tête en ma direction. Immédiatement je m'abaisse pour qu'il n'ait pas le temps de me voir, mais je ne suis pas certaine de la réussite de mon opération.
- Et merde.
Peste-je un instant avant de ranger mon matériel à la hâte pour m'enfuir, remettant mon épais bonnet en laine noire pour cacher mes cheveux tenue en queue de cheval-chignon, tandis que je cache le bas de mon visage avec une échappe allant de pair avec. Si on ajoute à cela ma veste d'homme et mon gilet pare-balle, j'ai plus l'air d'un jeune adulte, que d'une jeune femme. Ce que je fais, je le fais parce que personne ne sait que j’existe, et surtout pas mes cibles, naturellement. Je n'ai donc aucune confiance en la police qui possède plus de taupe qu'un jardin, et qui pourrait me vendre pour quelques centaine de dollars une fois en possession de mon identité. Je ne vais donc pas attendre d'être certaine qu'ils m'aient vu pour fuir par les toits. Pour vivre, vivons caché... Mon seul regret est que je n'aurais pas le temps de remplir mon contrat, les chances de ces jeunes femmes d'un jour retrouver la liberté s'amenuisant donc. Mais qui puis-je? Parfois je maudis encore et toujours ma faiblesse, avant de finalement me reprendre. À chacun son enfer personnel.
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Dim 17 Nov - 18:02
Blake attendit. Il ne lâchait pas des yeux les hommes sur le parking et de temps en temps il regardait sur le garde corps s’il y avait toujours du mouvement. Soudain, une voiture de police fit son apparition à l’angle de la rue avec les gyrophares, celle-ci s’arrêta net devant l’entrée de la ruelle, et une deuxième à l’opposé. Ca y est, tout le monde fut alerté, la panique s’installa dans le groupe sur le parking, certains s’armèrent de leurs révolvers et tirèrent en direction des policiers. Blake se mit à l’abri et sorti son arme, un des policier qui venaient d’arriver s’empara d’un haut parleur et cria des indications aux malfaiteurs sous leurs tirs.
« Ici le GCPD ! Vous êtes encerclés, inutile de résister ! Rendez-vous ou nous ferons usage de la force ! »
Blake vit alors un flash lumineux sur le toit, et certains tirs de pistolet partirent dans cette direction, le jeune homme devait savoir qui se cacher là haut. Ce fut une première pour lui, la première fois qu’il tomba dans ce genre de situation, des échanges de tirs, un stress qui ne partait pas car jusqu’à maintenant il avait toujours fait le sale boulot. Etant jeune et novice, on ne lui avait jamais confié de grosses missions, et surtout certains de ses collègues savaient qu’il serait le bon flic et ça à Gotham, c’était mal vu. La peur faisait parti de ses émotions et cela était normal. Il ne se trouvait pas dans un film ou le héros ne meurt pas bêtement, Batman est une exception. Donc oui John avait peur mais il était persuadé que cette peur le rendrait plus fort. De nouveaux renforts arrivèrent car la situation devenait instable, Blake en profita pour lancer à son supérieur :
« Lieutenant, des mouvements on était aperçu sur le toit ainsi qu’un flash, je monte y jeter un œil ! »
Blake courut alors vers l’échelle la plus proche qui lui permettrai alors de rejoindre le toit, mais avant il passa un message sur la fréquence de la police afin d’avertir tout le monde.
« Ici Blake, je monte sur le toit, des mouvements on été aperçu, je répète je monte sur le toit du bâtiment ! »
La rue était complètement bloquée, la zone devenait vraiment dangereuse. John pensait que les hommes étaient moyennement armé mais ce fut à cette instant qu’il entendit un fusil d’assaut, il ne pensait pas que ça finirait ainsi, et de la à ce qu’un hélicoptère débarque… Une fois en haut le jeune homme chercha alors quelqu’un, une personne que ce soit une femme, un homme mais rien. Il sortit son arme et avança prudemment, il essayait de faire le moins de bruit possible afin de ne pas révéler sa position mais peut être que l’individu l’observait, ou alors se trouvait loin d’ici. Les yeux de Blake regardaient partout, celui-ci restait concentrer le maximum, il commençait vraiment à avoir chaud. Une sensation très étrange car le danger pouvait surgir de n’ importe où. Blake sortit sa lampe et éclaira les alentours mais toujours rien, il vit sur le gravier des traces, une chute ? Une glissade ? Il n’en savait rien mais quelqu’un était passé par la. Il enjamba les conduits et rebords tout en regardant autour de lui et c’est à ce moment précis que la personne fit son apparition, elle courut à toute vitesse, John lui ordonna de s’arrêter mais rien à faire.
« Police ! Cria John. Arrêtez-vous ! Tout en courant il s'empara de sa radio afin de passer un message. Ici Blake je suis à la poursuite d'un individu, les seuls détails c'est une écharpe couvrant la moitié du visage et un manteau d'homme, je la soupçonne d'avoir été présente lors de l'échange! »
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Mar 19 Nov - 0:43
Non. On va mettre ça sur le coup de la panique. Si, j'y tiens. Vouloir prendre une dernière photo, oublier le flash, et devenir ainsi une cible improviser.... C'est la fatigue. En plus de m’être horriblement fait repérer, j'ai, qui plus est, pris du retard. Moi qui devrais déjà être à l'autre bout de la rue, je suis de nouveau en train de ranger tout mon attirail à la vas-vite dans mon sac à dos beige. Je n'aime pas ça. Je n'aime vraiment pas ça, surtout tandis que j'entends le bruit d'un fusil d'assaut raisonner au loin. Le bon coté, c'est que tout le monde sera bien trop paniqué pour s’intéresser à moi. Le mauvais, c'est qu'ils savent ou je suis. Parfois, il faut savoir ravaler sa fierté et filer à toute vitesse.
Soudainement, je remarque le bruit distinctif du métal qu'on martèle d'un pas rapide et puissant. Je m’arrête un instant, comprenant ce que ça implique: quelqu'un est en train de monter par l’échelle extérieur pour venir me dire bonjour. Fantastique.
- Fait chier. Pestais-je dans un murmure.
Il faut réfléchir vite et calmement. Quelles sont mes options? Je regarde rapidement autour de moi. La porte de sortie? Mauvaise idée, les flics sont partout, et si s'en est bien un qui est en train de monter, il n'aura qu'a dire à ses petits copains de me réceptionner en bas. Alors quoi? Je continue a chercher un instant, paniquée, quand mes yeux se posent sur le toit en face, à bien quatre-cinq mètre de mois... C’était quoi, déjà, mon record de saut, au lycée? Je pris une longue, très longue respiration, allant me tapir dans l'ombre, accroupis à l'autre bout du toit. L'élan allait être vital.
L'inconnu arrive alors sur le toit, me cherchant, flingue et lampe en main. Mon cœur bat un peu plus vite, et l’adrénaline commence doucement à se répandre. J'adore ça. Je reste calme, ne voulant pas me faire repérer alors que je me prépare à l'action complètement folle que je m’apprête à faire. Et le pire, c'est que ça me plaît terriblement. Le flic est maintenant proche de ma position d'observation et donc loin de moi. Parfait, c'est ma chance. Je commence à courir de toutes mes forces, faisant fi du bruit que je génère, restant concentrée sur une seule chose. Le toit.
- Police ! Arrêtez-vous !
Police? Nan, sans blague? J'aurais pas deviné. Mais mon respect pour les forces de l'ordre restant très limité (pour ne pas dire inexistant), je ne prends même pas la peine de ralentir, alors que mon cœur bat à tout rompe, le sang pulsant à mes tempes.
- Ici Blake je suis à la poursuite d'un individu, les seuls détails c'est une écharpe couvrant la moitié du visage et un manteau d'homme, je la soupçonne d'avoir été présente lors de l'échange!
Plus que trois mètres. Seule ma respiration me parviens, alors que je réalise que je m’apprête à faire un saut me promettant une chute de plus vingt mètre en cas de raté. Deux mètres. Je n'ai même pas le temps d'avoir peur tellement le bord du toit se rapproche vite, c'est a peine si j'ai encore conscience de courir, alors qu'une étrange impression de mécanisme m’entraîne vers le bord. Comme hypnotisée. Un mètre. Et si j'oublie de sauter?
Je saute en dernière minute, volant quelques instant. Ma réception est tellement mauvaise que je tombe lourdement sur l'autre toit, roulant sur le gravier, et bousillant par la même occasion mon pantalon qui se déchire sous le choc, laissant mon genoux à nu. Mais ça m'importe peu. Je suis vivant et je viens de battre mon record de lycée. J'y aurais jamais cru. J'viens de me trouver un nouveau passe temps.
Je me relève et regarde le policier, de l'autre coté de la rue, sur l'autre toit. Sa lampe-torche est aveuglante, je ne le vois pas, mais je sais qu'il me regarde. Je lui fais un clin d’œil (pure provocation), avant de partir sans demander mon reste, commençant déjà à glisser le long de la vielle échelle en métal alors que mon cœur bat encore à tout rompre. J'ai pas fait tout ça pour attendre gentiment qu'il vienne m’arrêter. Je commence à courir alors que mes pieds ont à peine touché le sol, désireuse de semer ce gêneur au plus vite. Attrape moi, si tu le peux...
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Ven 22 Nov - 13:51
* Non mais je rêve, y’a vraiment des tarés ici. C’est ça fou toi de moi, tu vois voir si tu vas m’échapper. * Pensa Blake.
Blake rangea vite fait son flingue et sa lampe torche, prit de l’élan et courut en direction de l’inconnu. Dans son métier il fallait prendre tous les risques, peut être qu’elle était de mèche avec le gang ou alors peut être qu’elle détenait des informations très importantes. Et puis John n’avait pas peur de ça, après tout il est très sportif, et possède une très bonne condition physique sans être non plus un surhomme. Voila qu’il franchit le vide entre les deux bâtiments, une réception pas si mauvaise que ça, mais avec le gravier il glissa quelque peu. Il emprunta ensuite la même échelle que le fugitif, il glissa pour aller plus vite et une fois au sol il reprit sa course et passa un message avec son talkie walkie :
« Ici Blake, je suis toujours à la poursuite du fugitif. Il vient d’emprunter une ruelle de l’avenue 2 je répète, une ruelle de l’avenue 2, si quelqu’un pouvait patrouiller avec la voiture ! »
Le jeune policier manqua de se faire renverse par les voitures en traversant la route à toute vitesse. Il s’enfonça dans la ruelle sombre et humide, il entendait la course de sa proie, celle-ci renversait quelques poubelles ou cartons pour ralentir la course de son poursuivant mais John restait concentré sur sa cible.
La ruelle se termina et ils arrivèrent dans une nouvelle rue, l’individu traversa en diagonal pour rentrer dans la ruelle d’en face, Blake fit de même. Un klaxon, un deuxième klaxon, mais John ne leur prêta pas attention, il y avait beaucoup plus important. Il vit passer à toute vitesse une voiture de police avec les gyrophares, et la sirène.
« Ici Blake nous arrivons à l’avenue 10 ! »
Cette fois ce fut une très longue et large ruelle. Quelques petits grillages barré la route, mais rien n’arrêtait l’individu, il courut à toute vitesse, prit appuie sur le mur et sauta par-dessus le grillage, quant à Blake, il grimpa sur une benne à ordure et sauta par-dessus. Le fugitif tourna a gauche et stoppa net sa course. C’était une impasse et Blake arriva juste derrière.
« On ne bouge plus ! » Cria Blake en pointant son arme.
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Ven 29 Nov - 4:53
Je m'attendais à ce qu'il me suive. Les gens semblent plus butés les uns que les autres, dans cette ville. Je n’espérais donc pas que ce flic me lâche tout simplement, se disant qu'il avait mieux à faire, comme, je sais pas moi... Arrêter la fusillade qui se passe à deux pas de là? Je sais pas, entre une personne certes singulière, mais non armée, et une bande de trafiquant d'humains, qu'est-ce qui vous semble le plus important? Putain de logique de flic.
Quoi qu'il en soit, une course poursuite s’enchaîne. Je ne connais pas encore Gotham par cœur: c'est une grande ville, et je ne suis pas du tout dans mon quartier. J'arrive cependant à faire plus ou moins un parcours correct en me rappelant de mes repérages: je ne tombe pas sur de cul de sac, et je trouve de quoi ralentir mon poursuivant, c'est pas mal. Je lance un regard derrière moi, puis je peste. L'autre glu me colle encore aux baskets. A ce niveau-là, c'est plus de l'amour, mais de la rage... Je réfléchis rapidement. Il reste une solution, mais elle est quitte ou double. Je soupire. Moi et mon amour du risque.
J’aperçois une ruelle grillagée, parfait! Ne ralentissant pas, je prends mon élan avant de sauter contre le mur que j'utilise comme appuie pour arriver assez haut, agripper le grillage et le passer sans plus de cérémonie, reprenant rapidement ma course. Des trucs de sales gosses, j'vous apprendrai un jour si vous voulez. Tout est dans l'élan et le fait de contrôler sa peur. Si vous avez peur, même une seconde, vous ralentissez. Au mieux vous vous arrêtez, au pire vous vous emmêlez les pieds et vous finissez la tête contre le grillage. Ça n'a, heureusement, jamais été mon cas, puis j'ai toujours brillé en sport: quand vous bouillez de haine du soir au matin, forcement, on essaie rapidement de trouver quelque chose pour vous canaliser. Pas vous soigner, juste vous calmer. On m'a calmé, oui, mais le prix a payer fut lourd et la descente raide. Mais sur ce point, on se tait et détourne le regard. Qu'importe le nombre de connerie que vous pouvez faire ado, tant que vous ne dite plus « ça ne va pas », tout le monde est content. Et on met ça sur la crise d’adolescence. Elle a le dos bien lourds, la pauvre.
Deux directions s'offre à moi après le grillage. Gauche, ou droite. Quelque chose me disait de tourner à droite. Probablement l'habitude. Depuis tout à l'heure, je ne cesse d'aller vers la droite... Raison de plus pour changer, non? Je tourne à Gauche. Impasse. Cool. Je m’arrête et examine le tout, cherchant les moyens de fuites, qui sont, il faut l'avouer, limités. Je suis calme, mentalement, je veux dire. Physiquement je suis essoufflée, un peu, mais j'ai connue pire. J'ai passé ma jeunesse à courir. Après quoi? C'est une bonne question.
La rue n'est pas très longues. C'est une sorte de fausse cour privée d'appartement. En face, une porte d'immeubles s'ouvrant uniquement par l'intérieur. Collées au mur de droite, deux bennes dont les effluves me rappellent que les éboueurs ne passent que demain. Je remarque d'ailleurs, toujours a droite, une échelle semblable à celle que j'ai descendu quelques minutes plus tôt, à la différence que cette dernière est a demi-remontée: Sauf en prenant élan avec les poubelles (et encore), elle ne me semble inatteignable. Je note. A gauche, il y a une sorte de petit jardin improvisé. J'entends par là deux géraniums se battant en duel tout en se noyant dans un pot six fois trop grand pour elles. Franchement, pourquoi se donner autant de mal pour des fleurs?
- On ne bouge plus !
Je lève les yeux au ciel. Bah voyons. Fan-boy est encore là. Je dois lui reconnaître son acharnement. Si c'était pas un flics, j'aurais presque dit que c'est une sacrée qualité, chez lui. Vu où je me suis arrêté, il est a peine a cinq pas de moi. Je réponds directement.
- Allez, je te l'accorde : un - zéro pour toi.
Je présume qu'il pointe une arme sur moi. En fait, je ne me suis pas retournée. Pas encore. Je les connais, ces gens-là. Tous pareil. Parce qu'ils ont une arme et un joli badge, ils se prennent pour les sauveurs et protecteur du peuple. Ahah, laissez-moi rire. C'est un mensonge, comme le reste. Ce n'est rien de plus qu'une illusion. Ils cachent, derrière un simulacre d'altruisme, leur soif de pouvoir. Ils n'y a rien d'autre qu'ils désirent outre ce privilège. Le pouvoir d'imposer la loi. Leur loi. Ce même pouvoir que fan-boy pense avoir, à l'instant, en m'ordonnant de ne plus bouger. Ce pouvoir que je me suis jurée de ne plus jamais laisser quiconque avoir sur moi. Le pouvoir de la peur.
J'attrape mon échappe que je commence à enlever en signe de reddition, en même temps que mon bonnet. Je calcule en quelques millième de seconde mon actions. Soit je suis assez rapide, soit je termine avec une balle logé dans le corps. Sympathique perspective. Je n'aurais qu'un coup. Et je le joue sur la surprise. Risqué. J'aime ça. Au moment de me retourner, je lui lance mon écharpe de manière à gêner sa vue, ne cherchant même pas à savoir s'il a un mouvement d'esquive. L'idée n'est pas de faire bouger, pas encore. A la place, et avec à peine un quart de seconde d'intervalle, je lui lance un coup de pied retourné, y mettant toute ma force. J'aurais pu viser sa tête. J'aurais pu plus envenimer les choses, tellement, tellement plus. Mais je n'y tiens pas. Le temps m'est compté, j'ai autre chose à faire que me faire un ennemi juré. C'est ses mains, fermées son arme, que je vise. Et que je touche. Naturellement, si j'arrive à le déstabiliser, il tient bien, après tout c'est pas une petite frappe de pègre, mais un flics... C'est pour ça que je donne un double coup de pied retourné, et non un simple. Ah, Muay-thaï, tu me manque.
La prise lâche, et l'arme vole. J'ai tapé dans ce sens pour qu'elle aille se perdre... Je tourne le regard un instant. Sous les immenses bennes à ordures. Je souris, et regarde le flic, toujours en position défensive, prête à parer en cas d'attaque alors que je m'éloigne de trois pas. S'il décide d'aller chercher son arme, j'ai le temps de fuir par l'échelle, s'il veut m'affronter, je suis prête. Et s'il veut parler je... Quelle perspective grotesque. C'est un flic, il frappe avant pour être certain d'avoir le pouvoir, puis il parle ensuite quand t'as plus les moyens de faire autre chose que répondre dans son sens.
- Tu risquais de blesser quelqu'un, en l’occurrence, moi, en jouant avec ça. Allez, un partout. On continue ou t'abandonne? Je laisse une petite pause volontaire avant de reprendre avec un rictus T'sais, si tu veux mon numéro, suffit de demander dude, t'as pas la bonne approche avec les filles.
Je le raille, je le provoque. Je le cherche. Pour changer. Je n'abandonne jamais, pour ma part, quitte a me brûler les ailes. C'est le principe de l'auto-destruction, non?
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Lun 9 Déc - 13:35
John Blake n’eut le temps de rien voir. Une écharpe, un double coup de pied retourné et son arme par terre. Voila ce qu’il venait de lui arriver. Le policer fut très surpris, il ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer. Etre désarmé par un civil, il passait vraiment pour un loser. Il ne savait pas vraiment ce qu’il fallait faire car ce genre de situation ne lui était jamais arrivé. Ayant un bon niveau en kickboxing il pourrait engager le combat car l’action qu’a eu le civil fut totalement démesuré mais cette fille n’avait pas l’air si mauvaise que ça. Il restait tout de même en garde, il ne la connaissait pas et peut être qu’elle pouvait recommencer, en tout cas il était prêt à se défendre.
« Tu risquais de blesser quelqu'un, en l’occurrence, moi, en jouant avec ça. Allez, un partout. On continue ou t'abandonne? Je laisse une petite pause volontaire avant de reprendre avec un rictus T'sais, si tu veux mon numéro, suffit de demander dude, t'as pas la bonne approche avec les filles. »
Cette inconnue venait de désarmer Blake mais en plus elle lui balançait des piques. Le policier commençait vraiment à s’énerver, il détestait ce genre d’attitude, se payer la tête d’un flic le mettait hors de lui surtout quand on n’était pas en règle. Il se disait qu’elle méritait une bonne correction pour sa façon d’agir mais ce n’était pas non plus comme ça qu’un policier devait répondre. Cette fille finalement n’est pas si différente des personnes que John a déjà pus croiser. Toujours à prendre les policiers de haut et à se croire plus fort que tout le monde. C’était la première fois que John la voyait et il cernait déjà à peu près le personnage. Ses paroles l’irritait vraiment, et ça le démangeait de lui flanquer une bonne leçon, lui apprendre ce qu’est le respect car avec ce genre de paroles elle ne l’avait pas.
« Toi par contre t’as pas la bonne approche pour photographier. Dit moi c’que tu foutais la maintenant ! »
HRP: désolé de ce gros retard et de cette courte réponse.
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Mar 10 Déc - 16:54
- Toi par contre t’as pas la bonne approche pour photographier. Dit moi c’que tu foutais la maintenant !
- Sinon quoi?
La réponse fuse, alors que je lève un sourcil, pas le moins du monde impressionnée par son ton belliqueux. De nous deux, c'est le seul qui s’énerve. Moi? Je reste tranquille extérieurement, bien que sur mes gardes intérieurement. Le simple fait qu'il perde son calme prouve que j'ai gagné. Je m'amuse donc, et pas mal. C'est qu'il montre les crocs le petit, pour peu, il serait prêt à m'attaquer, vexé que je lui ai enlevé son joujoue de mort. J'en rirais presque. Probablement n'a-t-il pas aimé que je le soulage de son moyen de pression. Je peux le comprendre, mais dans les faits, c'est plus du au fait de m'avoir sous-estimé à cause de mon statut de ''simple citoyenne'' qu'autre chose, non? J'adore, puisqu'au final cela prouve encore une fois la logique complètement foireuse de notre société. Nous somme étiquetés, et par ce fait, nous devons répondre à des critères exactes. Comme des niveaux. Je ne suis ni une héroïne en cape, ni une policière chevronnée, par conséquence, je n'ai aucune raison de savoir me battre, hein? On attend de moi que je sois le peon de base, juste bon à ramasser du bois. Il n'y a que moi pour rire de la bêtise de ce raisonnement? Mon maître d’aïkido a beau être un homme sans histoire, il nous met tous une déculotté sévère tout en prenant tranquillement son thé. Quel homme. Ce n'est pas une question d'étiquette, juste de volonté.
- J'ai aucune raison de te répondre dude, tu n'as pas dit "s'il te plait". Puis, on a tous le droit à nos petits secrets, nan? Relaxe, on dira rien a t'es p'tits copains pour ton arme envolée... Dans tous les sens du terme.
Léger rictus, encore une fois. Je suis offensante mais pas attaquante. Je ne fais que jouer avec sa propre colère, comme un gamin agaçant un chat pour voir jusqu’où il peut aller avant que l'animal ne lui saute à la gorge. J'attends juste qu'il me donne raison. Qu'il me prouve qu'il n'est pas mieux que les autres, et qu'il réponde lui aussi autant aux critères de son étiquette que n'importe quel abruti conditionné à sa société. Qu'il cri, qu'il menace, qu'il m'attaque avec pour seule légitimité un bout de papier le nommant ''représentant de l'Ordre'' (Ordre dicté par des Hommes, et donc non universel, notons), papier le faisant se croire au dessus de moi. A chaque fois que quelqu'un réagit de la sorte, je me conforte dans ma vérité, aussi crue et désillusionnée soit-elle. Et a chaque fois qu'on me donne raison, je perds un peu plus foi en cette masse informe que l'on nomme l'humanité et pour qui j'ai conçu, au fil des années, une ''indicible haine''...
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Sujet: Re: Une nouvelle rencontre Dim 15 Déc - 21:10
- J'ai aucune raison de te répondre dude, tu n'as pas dit "s'il te plait". Puis, on a tous le droit à nos petits secrets, nan? Relaxe, on dira rien a t'es p'tits copains pour ton arme envolée... Dans tous les sens du terme.
Et elle recommença avec ses piques. C’était clair, elle s’en fichait complètement des forces de l’ordre. Blake en connaissait beaucoup des personnes comme elle, mais elle par contre ne connaissait que très peu de policiers comme John voir pas du tout. Vu la façon dont elle parlait à Blake, celui-ci se disait qu’elle n’aimait pas les hommes en uniforme, peut être qu’ils l’avaient fait souffrir auparavant, il n’en savait rien mais en tout cas Blake se défendait tout le temps pour qu’on ne le mette pas dans le même sac que les autres policiers. Il y en existait des bons, mais très peu, et il tenait à ce que les citoyens le sachent, car pour l’instant tout le monde les prenaient pour des pourritures. John respira profondément et reprit son calme malgré la nouvelle attaque de la demoiselle, il ne tenait pas a rentrer dans son jeu sans fin. Il se remit dans une position tout à fait normale et se dirigea vers son arme afin de la ranger. Il remarqua alors, au moment de s’abaisser que la fille bougea quelque peu, peut être par peu que John lui tire dessus ou alors pour s’enfuir à toute vitesse, mais le policier tenait à calmer la situation, tout en s’abaissant il regarda dans les yeux la jeune fille, il tendit son bras droit afin de lui montrer que tout allait bien.
« Non t’inquiète ! Je la ramasse simplement pour la ranger, je ne vais pas m’en servir. »
Blake se remit face à elle, aucun des deux ne parlait, ils se regardaient simplement dans les yeux. Pendant deux bonnes minutes, ce fut le silence total. John se disait alors que si elle restait la c’est qu’au fond d’elle elle ne devait pas être aussi incorrect qu’elle le laissait paraître. Peut être qu’elle se disait que John n’était pas un de ces flics totalement barjots qui pensait qu’à son fric.
« Je pense… Que nous sommes partis du mauvais pied. Je sais que tu n’avais rien à voir avec cet échange seulement j’aimerai savoir ce que tu faisais la. Peut être que tu pourrais nous donner quelques infos.
Blake continuait à la regarder dans les yeux. Il voulait qu’elle voit en lui un bon flic, en qui on pouvait avoir confiance même si cela ne se donne pas si facilement. Nombreux sont ses collègues qui auraient certainement déjà tiré ou se serait déjà battu mais John savait faire la part des choses entre un vrai citoyen et une mauvaise personne. Et il savait très bien que la fille en face de lui n’était pas une mauvaise personne, il adopta alors une posture plus calme, pour parler et non faire place à la violence.