Brutale était rentré discrètement par l'entrée de service. Il avait éliminé le gardien à l'entrée et se dirigeait maintenant vers le poste de surveillance de la banque. C'est ce qui avait été convenu avec Bane. Bane gardait 65% des gains, Brutale prenait le reste. Nul ne savait pourquoi Bane avait besoin de ce fric. Il ne s'était pas attardé sur le sujet. Il en avait besoin, c'est tout. Brutale désirait l'argent pour quitter l'hôtel miteux qui lui servait de demeure sur le port Adams. Et s'il en restait, il l'utiliserai pour son grand projet.

A l'heure qu'il était, si tout se passait bien, Bane devait être en route vers la salle des coffres. Brutale devait donc se dépêcher d'arriver au poste de surveillance, pour que les gardiens en poste n'alerte pas le GCPD. Même si ce n'était pas un gros problème, mieux valait éviter les ennuis. Malgré le fait que la sécurité avait été piratée par l'équipe de guignols, il ne voulait pas prendre ce risque. Brutale arrivait. Il prépara ses couteaux. La porte était gardée par deux vigiles. Un couteau vint se ficher dans l'oeil du premier. Son collègue dégaina mais un autre couteau se planta dans sa gorge avant qu'il n'ait le temps de voir qui le lançait. Brutale récupéra les deux couteaux. Il poussa la porte, ses couteaux à la main. Il arriva dans une grande salle dont l'un des murs était recouvert d'écrans, reliés aux caméras de surveillances. Trois hommes regardait les écrans. Quand Brutale entra, l'un de se retourna. Il n'eut pas le temps de crier car un couteau atteint son visage au même moment. D'un bond, Brutale couvrit la distance qui le séparait du second. Il lui trancha la gorge. Il était déçu de ne pas avoir pu les faire souffrir. Il voulait s'amuser avec le troisième, au moins un peu. Il n'eut aucun mal à l'attacher à l'une des chaises. Sa victime immobilisée, il alluma une cigarette.

"Je n'ai rien contre toi. Vraiment. Malheureusement pour toi, tu étais sur mon chemin. Je vais donc devoir t'éliminer. Mais d'abord, on va jouer."

Brutale prit une taffe en écoutant le gardien l'implorer de lui laisser la vie sauve. Il reprit:
"Ferme la! Tu crois que tu vas me convaincre de te laisser la vie en geignant?! C'est déjà trop tard pour toi mon gars!"

Il en était à la moitié de la cigarette. Il la regardait. Tout à coup, il l'écrasa dans l'oeil de sa victime. Les hurlements qu'il poussa excitaient Brutale. Il prit son couteau et se mit à entailler le visage de son otage. Celui ci parvint à maîtriser sa douleur et cracha au visage de son bourreau.

"Tiens, tu essayes de résister? Je ne reconnais pas dans ce geste audacieux l'homme pleurnichard que tu étais il y a 5 minutes. Je dois dire que je ne m'y attendais pas, mais ne t'en fais pas, j'aime assez ce genre de surprise."
"Vous êtes un monstre." répliqua l'otage.
"En effet. Mais tu as de la chance, le temps joue contre moi. Tes souffrances ne dureront pas."

En lui disant cela, il lui planta un couteau dans la cuisse. L'otage cria. Brutale jeta un coup d'oeil sur les écrans. Le piratage avait pris fin. Bane était presque arrivé à la salle des coffres. Il se retourna vers sa victime, lui lança un sourire sadique. Avec le couteau planté dans la cuisse de l'homme, Brutale tailla la cuisse et fis remonter le couteau au niveau du sexe de l'homme. Il sortit brutalement le couteau et l'enfonça tout aussi brutalement dans son entrejambe. L'homme hurla. Un hurlement à vous glacer le sang. Heureusement pour lui, Brutale n'avait pas le temps d'apprécier ses hurlements. Il mit fin à ses souffrances en plantant son couteau dans la jugulaire de l'homme. Avant de partir, il récupéra le flingue d'un des gardiens, tira quelques balles dans les écrans. Ca ne servait à rien, plus personne ne pouvait alerter la police. Il fit cela juste pour le plaisir de faire chier.

Il partit vers la salle des coffres, rejoindre Bane.

(hrp: je ne voyais pas vraiment comme ça mais bon, ce n'est pas grave, on continue hrp)

Le dernier cambrioleur restant était encore aux coffres à terminer de ramasser les derniers billets. Il avait fini et pris les deux derniers sacs bien remplis de billets: au moment de quitter le coffre en question, il vit une ombre imposante face à lui avant de voir qu'il s'agissait de Bane.

« Donne l'argent. »

« Ou sinon quoi, le colosse Bane ? Tu vas prendre ta drogue ? »

A ce moment-là, Bane tendit son bras et forma un poing en direction de son interlocuteur, ce qui eut pour effet que ce dernier lâche les sacs et fut projeté au loin. Le catcheur aurait pu prendre les sacs et partir vite fait mais il voulait bien faire comprendre certaines choses à son interlocuteur: il n'était effectivement pas d'humeur à être « aimable » et ça, le dernier cambrioleur allait vite l'apprendre à ses dépens.
Bane s'approcha de lui et commença à l'attraper au cou et à le soulever lentement mais sans forcer au niveau de sa main sur le cou:

« Alors, écoutes-moi bien, premièrement, la drogue, c'est pratiquement du passé, j'ai réussi à m'en sortir sans elle et comme tu peux le voir chez moi, il n'y a aucun tuyau qui est relié à mon cerveau.
Preuve en est que même sans drogue, on peut s'en sortir avec une détermination hors-norme.
Deuxièmement, j'ai tué la plupart de tes collègues et dans ce cas, tu ne t'en sortiras pas vivant.
Troisièmement, inutile de me demander de la pitié, je n'en aurais aucun pour quelqu'un qui m'a insulté.
Tu est maintenant jugé coupable et ton argent servira pour une autre cause. »

Et sur ces belles paroles, le colosse resserra son poing jusqu'à tuer le prisonnier et de jeter son cadavre à l'autre bout du coffre. Le colosse commençait à prendre les sacs d'argent jusqu'à entendre des bruits de pas.....

(HRP: oui je m'en suis rendu compte en relisant ton post, désolé il faudrait qu'on s'organise mieux à l'avenir HRP)

Brutale s'approchait de la salle des coffres. Il entendait la voix de Bane mais ne parvenait pas à comprendre ce qu'il disait. Il s'agissait donc de se tenir sur ses gardes. Par mesure de sécurité, Brutale prit un couteau de lancer, prêt à combattre et à aider Bane en cas de besoin. Il se rapprochait encore de la salle des coffres. Prudemment, Brutale avançait, en essayant de faire le moins de bruit possible. Il entendit un bruit mat, comme celui de quelque chose qui tombe sur le sol. Brutale cessa de faire preuve de prudence, il lui fallait cet argent, il devait le récupérer, même s'il devait se battre pour cela. Il entra enfin dans la salle des coffres. Il vit au bout de la salle un cadavre dont le corps était disloqué. Certainement celui d'un de ces cambrioleurs de bas étages. Le cou brisé était la signature du Bane: Brutale avait vu le corps de deux autre cambrioleurs, dans le même état que celui qui gisait là, dans les couloirs en venant. Quand il était rentré, Bane s'était levé, prêt à en découdre.

"Calme toi, c'est juste moi. J'ai rempli ma part du marché, les écrans de contrôles sont détruits et les gardiens sont morts."

En disant cela, il vit les sacs au pied de Bane. Le plus dur était fait, il leur suffisait maintenant de s'en aller comme ils étaient venus, faire l'échange et basta. Brutale était pressé de récupérer sa part.

"Allez, on s'en va! Le GCPD pourrait encore débarquer! On a plus rien à faire ici!"

Il s'avança pour prendre un des sacs. Il y en avait six en tout, tous remplis de billets. Il devait y en avoir pour plusieurs millions!

"Laisse moi porter ces deux là" dit il en s’adressant à Bane en avançant pour récupérer deux sacs sur le sol.

(HRP: Je suis prêt à modifier si ce n'est pas la suite que tu attendais, fais le moi savoir par Mp HRP)

(hrp: t'inquietes pas, si y a un souci, tu auras un mp hrp)

Brutale était maintenant en visuel: ce dernier était présent pour une chose, chose qui ne concernait pas Bane et cette chose, il s'en foutait car préoccupé par l'argent pour un projet assez.....particulier.
Brutale était arrivé et suggérait à Bane de s'enfuir avant l'arrivée de la police, et voulait prendre deux sacs au moins.

« Prends-les....et considères-les comme ta part du marché, je prends le reste. »

Entre-temps, la police avait été alertée depuis plusieurs minutes et certaines patrouilles étaient dans les environs. Dans l'une de ses voitures en partance pour la banque du quartier des finances, un jeune d'une trentaine d'années étaient arrivés depuis peu dans la police, son collègue – et instructeur – était un ancien des anciens et expliquait ce qui pouvait éventuellement se passer a Gotham.

« Bon, je suppose que t'est au courant de tous les tarés qui se baladent tels des chiens errants. Hé ben, depuis que Shreck est à la Mairie, on a l'autorisation de tirer à vue sur tous criminels quel qu'il soit donc gamin.....si tu vois n'importe quel masqué, tu le descends, c'est compris ? »

« Bien reçu, monsieur. »

« Et appelles-moi Jackson, c'est fini le chef instructeur. »

La voiture de police arriva, suivis de deux autres voitures devant l'entrée de la banque en question. Les policiers étaient sortis, certains pointant leurs armes vers la banque et avec un parlophone qui criait dedans:

« C'est la police, vous êtes cernés, sortez d'ici les mains en l'air sans résistance. »

La police ? Déjà ? Cela étonnait Bane de voir que ces forces étaient présent maintenant et pas d'ici 8 minutes, quelque chose n'avait pas été prévu dans la stratégie du colosse.

« La police est présente, tu veux toujours passer par là où tu est entré ? »

Bane commença à partir en direction de là où il était entré: la trappe donnant sur le toit, peu importe ce qui arriverait par la suite, Bane avait toujours des explosifs sur lui avant son entrée dans le bâtiment et il avait deux sacs d'argent dans chaque main, bientôt 3 sacs dans une main et la dernière dans son autre main.

Brutale suivra-t-il Bane pour aller sur le toit sachant que personne ne savait ce qui pouvait y avoir là-haut ?

« C'est la police, vous êtes cernés, sortez d'ici les mains en l'air sans résistance. »

Merde, les flics étaient déjà là. Quelque chose avait merdé, mais quoi? Brutale aurait aimé ne pas avoir affaire à la police. Il fallait sortir d'ici et vite.

« La police est présente, tu veux toujours passer par là où tu est entré ? »

Si le bâtiment était réellement encerclé, comme le disait la police, Brutale ne pouvait plus partir par là où il était arrivé, l'entrée de service. Il n'avait pas envie de prendre le risque d'aller vérifier. Déjà, Bane partait vers la trappe qui donnait sur le toit.

"Je te suis!"

Et il commença à courir derrière le catcheur. Il devait prendre ce risque. Qu'y avait il sur le toit, il n'en savait rien. Il ne savait même pas comment il s'échapperait une fois là haut. Mais il devait faire confiance à Bane, il n'avait pas le choix. Les deux criminels couraient à travers les couloirs, encombrés par leurs sacs. Brutale n'en avait que deux, un sur le dos et l'autre sous le bras, mais leurs poids se faisaient sentir. La course commençait à le fatiguer, mais il ne pouvait pas s'arrêter. Bane récupérerait les sacs et s'en irait, laissant Brutale derrière. Ils arrivèrent enfin à la trappe.

"Comment on fait maintenant pour les sacs?" demanda Brutale.

Bane ne répondit pas, et, sans jeter un seul coup d'oeil vers Brutale, il monta sur le toit. Brutale le regardait, ahuri. Comment Bane, qui était aussi gros, avait il pu passer par cette petite trappe avec ses quatre sacs sur les bras?

"Ils sont passés par là!"

Merde, les flics étaient à leurs trousses. Difficile de savoir combien. Brutale ramassa les sacs à ses pieds et monta aussi vite qu'il le put. Les flics n'étaient plus très loin. Il arriva sur le toit, referma la trappe derrière lui et mit un parpaing dessus.

"Ca devrait le retarder."

(HRP: ça y est, j'ai fait les modifications que tu m'avais demandé / HRP)

(hrp: ca marche, merci bien de ta compréhension hrp)

Les deux hommes étaient maintenant sur le toit du bâtiment, prêts à prendre la fuite en allant vers le côté opposé de la position des policiers déjà présents sur les lieux.

« Bien vu pour le blocage de la trappe. »

C'était tout ce qu'il avait envie de dire juste avant qu'un bruit sourd se fasse entendre un peu plus au loin.....dans le ciel. Batman qui arrive ? Vu le temps que le plan a été lancé, il connaissait ses méthodes, ce serait un miracle si c'était lui.
Et au final, on pouvait distinguer le bruit d'un hélicoptère: un hélico ? La vache, on savait pas ce qui se passait mais si c'était un hélico de la police, ils avaient décidés de mettre les bouchées double: tout ça parce que Bane était dans ce cambriolage ou bien pour autre chose ? Personne ne pouvait le dire et puis honnêtement, ce n'était pas du tout le moment de sortir une pensée philosophique ou tout autre connerie de ce genre sauf.....

« Hé bien, nos chemins se séparent, mon cher: si tu veux me reprendre contact, vas à l'hôtel du 9/11 dans la 20e avenue d'ici 48 heures.....à moins que tu veuilles me suivre....mais à tes risques et périls. »

Bane allait commencer à partir avant que l'hélicoptère de police, qui avait lancé son projecteur ne le repère, lui, et ne le traque jusqu'à la fin: lui ou bien Brutale.

(hrp: post court, je l'avoue mais bon j'ai pas mieux. hrp)