Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Sujet: Un agenda musclé (pv Myster Y) Mer 20 Fév - 15:50
Le bureau du Maire était censé être un meuble magnifique et bien des mandats avaient passés sans qu'il ne soit sans cesse recouvert de piles de papiers et de dossiers. Malheureusement, Maximilien Shreck restait fermement attaché à son rythme de travail, pas une minute ne devait être employée sans qu'elle ne soit rentable. Les services l'avaient compris et le nombre de licenciement de son entrée au commande n'était qu'un faible indicateur de l'esprit d'entrepreneur qu'avait l'actuel maire. Un mairie tout comme une entreprise devait n'avoir en tête que l'efficacité. Le mécanisme interne était stabilisé au mieux, les services tournaient, les formulaires étaient tous à jour (miracle disaient certains secrétaires), les photocopieuses photocopiaient mais les temps d'attente malgré tout les efforts de l'administration restaient aux yeux des gothamites un cauchemar.
Le Maire, dans son bureau, attendait une nouvelle fois un rendez-vous. En chronométrant, il était devenu clair à Max Shreck qu'il percevait en moyenne une semaine de salaire uniquement pour attendre, assis son siège, des rendez-vous ou des documents. Les mains en cloche, il songeait à la prochaine soirée qu'il allait devoir organiser. La vie mondaine ne devait pas l'oublier et il avait déjà dû reporter son fameux bal costumé de Noël à cause des évènements qui avaient ébranlé la ville.
Il soupira un peu et remua quelques papiers pour se donner l'illusion de ne pas perdre son temps. Des listes de chiffres et d'expertise... tiens, la contre-expertise juste en dessous. Les bilans fonciers, fiscaux... De toute façon dans deux semaines les experts viendraient pour dire qu'ils avaient encore oublié de défalquer l'ajustement d'un coefficient absurde que les lois fédérales venaient de mettre en vigueur. Ils n'avaient d'experts que le nom... Il referma le document en songeant que cela l'énervait et se saisit de son agenda pour bien vérifier.
Un rendez-vous mystérieux, encore, il les collectionnait à la tête de cette ville, entre les agents du FBI et de la NSA qui devaient le mettre au courant d'opérations aux côté du commissaire honoraire, sans parler des agences gouvernementales plus ou moins à usage unique, il commençait à se demander s'il était au théâtre ou dans la vie réelle. Mais bon, lorsque l'"avenir de Gotham" était en jeu il valait mieux écouter, même si tout ceci conclurait sur la folie de l'interlocuteur. Deux gardes du corps qu'il payait grassement étaient pour une fois à l'intérieur de la pièce afin d'éviter que son rendez-vous ne se transforme en bulletin d'invitation à ses funérailles. Cette ville était aussi sûre qu'une rivière infestée de Piranhas malgré tout ses efforts pour la rendre un peu plus vivable, mais quoi qu'il fasse, il y avait toujours du terreau pour les mauvaises graines. Il regarda sa montre. Bientôt l'heure....
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Mer 20 Fév - 20:40
Mister Y était venu avec son masque. Et bien sûr, il n'avait pas donné son prénom et son nom. Il n'était pas si bête : des rumeurs racontaient que le maire était corrompu, qu'il avait des rapports avec la pègre. Rumeurs ou pas, ça faisait froid dans le dos : s'il montrait son visage et son identité, demain Marc pouvait se faire enlever dans une voiture alors qu'il rentrait dans sa villa, trancher les roubignoles et abandonner avec deux balles dans la tête.
Il était encore hanté par la réunion du Joker. Son prochain interlocuteur le serait aussi pendant longtemps, s'il le croyait. Gotham en danger, en danger mortel. Le pouvoir, peut être criblé de défaillances, peut être rongé de corruption, peut être même fantoche... était le seul rempart qui protégeait la ville du désordre total, du chaos et du carnage. L'homme au masque de tigre donnerait tout, s'il le fallait sa vie (il espérait pouvoir l'oser au moment venu) pour éviter cela. Il était déjà sur le point de former une puissante Ligue contre le Joker, mais il n'y arriverait peut être pas à temps.
Obtenir ce rendez-vous avait été très difficile, même en prétextant une urgence ("la mairie, et la ville elle même sont menacéee" avait-il déclaré au téléphone. Heureusement, ses relations avec le commissariat de Gotham (qui n'avait à sa demande pas révélé son identité) l'avaient favorisé. Il était reçu dans deux minutes. Un employé le guidait dans l'immense hôtel de ville. Normalement, il aurait été refusé avec son masque, mais le rendez-vous ne pouvant avoir lieu que dans ces conditions, les employés avaient reçu l'ordre d'obéir. On l'emmena jusque devant le bureau. L'employé frappa à la porte et annonça l'entrée de "Mister Y". Ce dernier respira fort sous son masque : le moment allait être de premier importance. On le fit entrer : un intérieur moins vaste qu'il ne s'y attendait, mais de toute beauté. Il entra en souriant (fichtre ! ça se voyait pas derrière son masque, c'était vrai !) avec une démarche élégante, les yeux sur le maire, attendant que celui-ci lui souhaite bonjour.
[HRP désolé pour ce post ridiculement court, mais c'est tout ce que j'ai pu trouver d'utile à dire. Il ne sert que d'introduction, et les prochains seront sans doute bien plus longs HRP]
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Ven 22 Fév - 12:54
[HRP]ça nous met ex-aequo remise en jeu[/HRP]
Le maire aurait pu s'attendre à une certaine mise en scène, mais probablement pas à voir débouler dans son bureau un homme avec un masque de tigre. Lui qui pensait justement à son prochain bal masqué, il était servi. Prenant une grande inspiration Maximilien se leva et passa une main sur le bord de son blazer gris et noir. En toute circonstance un businessman devait rester courtois et ne franchir la limite de la sécheresse que lorsque son interlocuteur l'aurait lui-même franchit. Le sourire-spécial-négociation anima les traits de son visage et il tendit une main vers un siège.
- Je vous en prie monsieur... commença-t-il avant de regarder rapidement son agenda ouvert, "mister Y", prenez donc un siège, nous serons plus à l'aise pour discuter.
Shreck se rassit aussi sec dans son siège et se demanda s'il pouvait proposer un verre à son hôte, mais il préféra se raviser, voir quelqu'un souiller avec une paille une boisson de son bar ne l'enchantait pas. Au fond de lui-même, Shreck aimait les masque lorsqu'ils étaient de circonstance, or un rendez-vous d'affaire n'était pas une bonne circonstance, impossible de voir les yeux ou même les tics de son interlocuteur. Mais bon, s'il avait des informations à fournir il valait mieux essayer de faire couler la rivière dans son sens. Maximilien s'éclaircit la gorge, lui, avait besoin d'une bonne tasse de café et il ne pouvait décemment pas en prendre sans en proposer. Il s'avança légèrement vers son interphone.
- Puis-je vous proposer une tasse de café avant d'entamer l'objet de votre visite? demanda-t-il finalement avec toute la diplomatie que pouvait avoir un homme en proposant une boisson à quelqu'un qui portait un masque de carnaval.
Les deux gardes du corps quant à eux étaient sur le qui-vive, ils n'aimaient pas non plus de voir un tel hurluberlu s'approcher de leurs clients. Ils avaient les mains directement plongées dans leurs vestes, parés à user de la force si les choses dégénéraient. Rien dans l'attitude de l'arrivant ne laissait présager une montée en violence, mais Gotham était comme ça, capricieuse et joueuse, un simple ventriloque sans aucun charisme par exemple pouvait devenir du jour au lendemain un caïd de la pègre respecté et craint. Shreck avait remis ses mains en cloche, dans sa position d'observateur attentif, la pose que lui connaissaient toutes les personnes à lui avoir proposé une affaire.
- Si nous commencions par le commencement voulez-vous? fit soudainement le Maire après avoir réclamé du café à son secrétaire. Que me vaut le plaisir de votre présence?
Simple, sobre, efficace, le genre de propos presque devenus mécaniques dans le comportement de Shreck, mais qu'importait, il valait mieux pour son hôte qu'il soit clair, net et précis sinon il repartirait de la Mairie sans son masque et une superbe marque de chaussure 45 fillette d'un garde du corps sur l'arrière-train.
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Sam 23 Fév - 16:14
Un regard qui s'efforçait d'être souriant, des paroles qui s'obligeait un langage courtois et bienveillant, voilà qui était agréable. Ça changeait des Fool, Franck, Jocker et autres.
Marc n'était pas fan de café. Néanmoins il se força à accepter, dans de tels entretiens il fallait être vigilant avec chacun de ses mots et geste, un refus même poli pouvait de façon être interprété de façon très inconsciente par une discrète insolence ou un signe de dualité. La diplomatie est tout un art, dont Marc ne se vantait pas d'être le meilleur (même les plus grands et gros de Gotham n'y excellaient pas d'ailleurs, à ce qu'il avait pu voir).
- Si nous commencions par le commencement voulez-vous? Que me vaut le plaisir de votre présence?
Ce n'était pas le moment de rechigner sur son hypocrisie professionnelle, en rien condamnable. Mister Y répondit, et il s'efforça d'être clair, concis et convainquant. Le maire avait beaucoup de travail, s'il pensait perdre son temps il ne serait en rien complaisant. Mister Y prit la parole, et celle-ci, sortit modifiée par le système vocodeur de son masque, c'est à dire rauque, glaçante, monstrueuse.
"Si je viens ici ce n'est pas pour des broutilles. Les parlottes avec les républicains adeptes des licenciements doublés d'une mauvaise réputation remettant en cause leur incorruptibilité, m'intéressent moyennement, du moins à Gotham. Si vous me devez cette visite... introduisons : il y a quelques jours, le Joker, oui, bien lui, a inventé une bonne partie des criminels de la ville à une grand réunion dans son repaire de l'aciérie Sionis. Il y avait presque tout le monde : le Pingouin, Fries, Poison Ivy... Et voilà ce qu'il nous a proposé : de le suivre pour détruire Gotham. Rien de moins que ça. Il cherchait à rassembler une armée de tarés pour prendre le contrôle de la ville, renverser les institutions, tout mettre à feu et à sang. Une majorité d'entre eux ont accepté, vous comprenez que ces psychopathes ne rêvent que du chaos. Ils le suivront donc, et d'après ses dires, son plan sera mit à exécution d'un moment à l'autre. Et savez-vous par quoi il a promit de commencer ?
Pour laisser le temps à son interlocuteur de digérer cette annonce et créer un peu de suspense, il avala une gorgée de café, inspira, et reprit :
"La Mairie ! Il veut en prendre le contrôle. Après, ce sera progressivement la ville. Vous devez vous dire que la réussite d'une telle attaque relève de l'utopie pour le clown, mais c'est oublier que Gotham est peuplée d'une armée dessoudée de tueurs et de mafieux amoraux et immoraux, et d'une grande majorité d'autres personnages qui laisseront faire comme à leur habitude, pour ne pas mouiller leurs intérêts et risquer leur vie. Pour défendre Gotham, vous ne pourrez compter que sur l'aide d'une police débordée et rongée par une progressive corruption, et des justiciers que vous traitez comme les criminels qu'ils combattent. Voilà pourquoi il faut réagir d'urgence. Je vous préviens pour que vous mettiez en garde tous les protecteurs des institutions et renforcez ces dernières. Que vous donniez tous vos efforts sincère pour empêcher un massacre. Si vous vous y dérobez, l'attaque surprise de l'armée qu'a rassemblé le pire criminel de la ville ne vous pardonnera pas."
Si Mr. Shreck ne réagissait pas, ça ne pourrait être que qu'il manquait de confiance. Le convaincre, dans ce cas, ne serait pas des plus aisés. L'homme masqué tourna sa tête derrière lui : les deux gardes du corps entendaient tout, c'était la loi, il devait y avoir une grande émotion en eux -et tant mieux.
"Mais je ne m'étais pas présenté... La police a du vous donnez quelques modestes infos sur moi : je suis le chef d'une organisation appelée Mafia anti-Mafia. Son but est, comme l'indique son nom, de démanteler la presse, cela grâce à un travail progressif de plusieurs années. J'ai reçu l'appui du GCPD et de quelques magistrats honnêtes, qui sont une preuve de ma bonne foi. Tout comme vous, je cherche à défendre cette ville de la mort et la destruction. C'est pourquoi je tenais à vous avertir en priorité. Parallèlement, je rassemble une LIGUE de grands criminels (que voulez vous, la guerre l'y oblige) qui seront bientôt prêts à vous aider dans votre résistance au mal qui nous menace tous. Ils y va de leur vie d'empêcher Gotham de tomber sous le joug de ce clown nihiliste, c'est pourquoi ils seront fidèles. Je vous offre cela : quand vous aurez besoin d'eux, ils seront présents, plusieurs puissants, et j'espère, des dizaines d'hommes armés les accompagnant. Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, vous n'avez pas le choix d'accepter leur soutien."
Dernière édition par Marc Rotberg / Mister Y le Lun 25 Fév - 12:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Sam 23 Fév - 16:56
Ce qu'entendit le Maire ne lui plut pas, ni dans la forme ni dans le fond et s'entendre dire de pareilles choses de la part d'un individu portant un masque et parlant comme un ordinateur n'ajoutait pas de vives couleurs au tableau. Si Maximilien avait tenu à être poli et aimable, le début du discours de son hôte acheva très rapidement toute volonté en ce sens. Le Maire laissa un curieux silence planer entre eux. Bien, s'il résumait intérieurement le discours de son "invité", il l'avait insulté de républicain corrompu avant de s'étendre sur un projet du Joker, un projet rocambolesque qui ressemblait fort à du grand n'importe quoi, après quoi il l'avait noyé dans un discours basé sur la peur, le même type de discours dont il s'était servi jadis pour imposer ses vues sur Arkham City puis New Gotham City. Maximilien ne savait pas ce qui était le mieux, que l'individu se réclame lui-même de faire partie d'une organisation non gouvernementale qui combattait le crime, qu'il annonce avec un panache presque insultant qu'il avait recruté des criminels ou même qu'il ose donner des ordres à la Mairie.
Une profonde respiration permit à Shreck de reprendre le contrôle de la colère qui montait en lui. Son ton fut glacial.
- Vous n'êtes pas bien différent de ce Joker ou de ses acolytes. Vous êtes en marge de la loi, vous vous associez avec des criminels et osez prétendre à donner des ordres à la force public, quelque fussent les moyens et cette attaque, si tant est qu'elle existe, me semble être un bien piètre prétexte pour soudainement faire appel à des justiciers ou à une... comment dites-vous? Ah oui, une Mafia Anti-Mafia.
Le sourire amusé du Maire était cette fois-ci sincère. Décidément, Gotham City générait de bien curieux cas.
- Je veux bien croire que le Joker désire avant toute chose le chaos, je veux bien croire qu'il prévoit une violente attaque, mais pourquoi faire appel à d'autres forces que la Police et de la Garde Nationale, le tout soutenu exceptionnellement par la Police Privée de New Gotham City? Sans parler du Corps des Justiciers d'État qui a été conçu pour ce genre de problème. Vous vous croyez exceptionnel? Vous croyez que vous pouvez venir ici, m'insulter, insulter la Mairie et le Gotham Central, et dicter vos ordres?
Shreck n'aimait pas personnifier ainsi les choses ni même mettre au devant l'intégrité des institutions qu'il savait pertinemment être des nids de vipères, mais en tant que maire il se devait de remettre les gens à leur place lorsqu'ils venaient à se croire trop important.
- Et quant bien même le Joker ferait tomber la Mairie, ce n'est qu'un bâtiment, sitôt tombé qu'adviendra-t-il? Rien, vos ennemis et vos amis continueront leur guerre et ils s'entre-déchireront. Ce sera déjà beau de ne pas voir tout ces malades s'entre-déchirer durant leur "assaut". Quant au potentiel d'une faction qui repose sur des maniaques et des malades, des tueurs et des voleurs disparates, il suffit et les répression dans Arkham City me l'ont apprises, il suffit de leur montrer que l'on dispose d'une artillerie plus forte et d'une force de frappe supérieure et pour cela, il n'y a rien de compliqué, dans New Gotham City, nous disposons de réserves militaires qui nous permettront d'écraser une horde désorganisée de malades mentaux.
Maximilien n'avait pas haussé le ton de tout son exposé, malgré l'envie qu'il avait de lui hurler tout son mépris.
- Mais je suis surpris, très surpris, de voir que vous avez l'audace, devant un représentant du peuple des États-Unis d'Amérique, d'avouer que vous avez fondé au sein même de l'une de leurs plus grande cité une association criminelle. Et même si votre association porte un nom racoleur, il n'en reste pas moins qu'un nom ne révèle pas toutes les intentions qui se cachent derrière. Mais vous avez l'air de vous croire supérieur en tout point au commun des mortels, si l'on en juge au masque et aux manières alors dites-moi donc, que devrais-je faire à présent? Vous laissez gentiment rejoindre des criminels? Ou faire ce que la loi m'oblige?
C'est à ce moment que Thomas Tellman entra avec les cafés.
- Finalement nous ne prendrons pas de café Thomas, vous pouvez les ramener, mais demandez à la police de venir avec un fourgon, ils auront peut-être quelqu'un à venir chercher, à moins que ce quelqu'un n'ait plus de matière à fournir à l'affaire en cours.
- Euh...bien monsieur, fit-il en refermant la porte.
- Et à part trois noms et un plan bancal, que savez-vous de cette attaque? demanda finalement le Maire en fixant l'individu qui lui faisait face.
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Sam 23 Fév - 18:50
- Vous n'êtes pas bien différent de ce Joker ou de ses acolytes. Vous êtes en marge de la loi, vous vous associez avec des criminels et osez prétendre à donner des ordres à la force public, quelque fussent les moyens et cette attaque, si tant est qu'elle existe, me semble être un bien piètre prétexte pour soudainement faire appel à des justiciers ou à une... comment dites-vous? Ah oui, une Mafia Anti-Mafia.
Le maire se méprenait. Mister Y aurait du s'attendre qu'il ne comprendrait pas tout de suite. Il s'était peut être mal exprimé aussi, une habitude chez lui.
"Voyons, pas de méprise : je ne vous donne aucun ordre. En fait je vous adjure, si vous ne l'aviez pas comprit, excusez-moi de m'être peut être mal exprimé. Je vous adjure de me croire, parce que je tiens à sauver le plus de monde possible, comme vous. Me comparer au Joker est une erreur... Je suis différent de lui. Parce que moi je combats pour sauver des vies. Oserez-vous nier qu'on doit combattre le mal avec un peu de mal ? Vous n'avez pas oublié l'intervention américaine d'Afghanistan, plus récemment, celle de la France au Mali. Triste mais nécessaire. Quand vous proposez une loi pour faire abattre les criminels dangereux, pensez-vous que vous tombez à leur niveau ? Non. Vous êtes comme moi."
- Je veux bien croire que le Joker désire avant toute chose le chaos, je veux bien croire qu'il prévoit une violente attaque, mais pourquoi faire appel à d'autres forces que la Police et de la Garde Nationale, le tout soutenu exceptionnellement par la Police Privée de New Gotham City? Sans parler du Corps des Justiciers d'État qui a été conçu pour ce genre de problème. Vous vous croyez exceptionnel? Vous croyez que vous pouvez venir ici, m'insulter, insulter la Mairie et le Gotham Central, et dicter vos ordres?
"Ah non, je ne ferai pas appel à une force unique, qui bien sûr serait insuffisante face à l'armée de nos ennemis ! Je vous propose, et pas vous ordonne, d'accepter une aide utile, de puissants personnages, qui épargnerait de nombreux hommes à la police et empêcherait la mairie de tomber. Toutes les forces que vous détenez ne suffiront peut être pas, plusieurs des sbires du Joker en massacre des dizaines à eux seuls, je pense à Fool que vos meilleurs éléments ont terriblement échouer à neutraliser, récemment... Dés que le danger sera écarté, je m'éloignerai de tous ces alliés criminels, et vous pourrez les pourchasser comme vous souhaitez. Même, si vous refusez cet aide, je renoncerai. En tout cas, ce qui prime pour moi, c'est que vous soyez au courant, prêt à accueillir cette attaque qui ne sera pas inoffensive. "
- Et quant bien même le Joker ferait tomber la Mairie, ce n'est qu'un bâtiment, sitôt tombé qu'adviendra-t-il? Rien, vos ennemis et vos amis continueront leur guerre et ils s'entre-déchireront. Ce sera déjà beau de ne pas voir tout ces malades s'entre-déchirer durant leur "assaut". Quant au potentiel d'une faction qui repose sur des maniaques et des malades, des tueurs et des voleurs disparates, il suffit et les répression dans Arkham City me l'ont apprises, il suffit de leur montrer que l'on dispose d'une artillerie plus forte et d'une force de frappe supérieure et pour cela, il n'y a rien de compliqué, dans New Gotham City, nous disposons de réserves militaires qui nous permettront d'écraser une horde désorganisée de malades mentaux.
Pas tort, mais il oubliait quelque chose d'essentiel...
"Peut être. Mais vous pensez à tous les agents de la loi qui périront dans cet affront sanglant ? Pourquoi ne pas en épargner le plus possible, et voir des renforts criminels périr à la place d'une partie d'eux ? Et en faisant abstraction du fait que le Joker est bien plus malin qu'on ne s'y attend et n'attaquerait pas sans chance de succès, si la police est écrasée, et la maire vaincue ? Gotham sera, en attendant l'arrivée de renforts, mise à feu et à sang. Ils savent que vous la reprendrez, alors il ne ménageront aucun effort. Tous ces civils qui seront massacrés, torturés, toutes ces destructions... Le projet de ces malades est clairement d'anihiler Gotham et ses habitants ! Même s'ils s'entre-déchireront à coup sur, les heures d'anarchie ne feront pas de merci."
- Mais je suis surpris, très surpris, de voir que vous avez l'audace, devant un représentant du peuple des États-Unis d'Amérique, d'avouer que vous avez fondé au sein même de l'une de leurs plus grande cité une association criminelle. Et même si votre association porte un nom racoleur, il n'en reste pas moins qu'un nom ne révèle pas toutes les intentions qui se cachent derrière. Mais vous avez l'air de vous croire supérieur en tout point au commun des mortels, si l'on en juge au masque et aux manières alors dites-moi donc, que devrais-je faire à présent? Vous laissez gentiment rejoindre des criminels? Ou faire ce que la loi m'oblige?
Ça devenait tendu. Le bonhomme n'était pas aisé à convaincre. Et voilà que ne laissant pas à Mister Y la parole, il contactait un fourgon. Non, c'était inenvisageable.
"Je ne suis pas un criminel, non... Vous connaissez comme moi la légendaire unité Gangster Squad ? Fondée dans les années 40, elle était pourvue du droit de tuer les hors la loi d'une manière hors la loi, pour le bien de la communauté. La situation à l'urgence l'exigeait. Ne me prétendez pas que Gotham n'est pas dans une situation à l'urgence... Cette unité fonctionnait conformément au dicton "pas pu, pas prit". Il s'agissait de rester dans le secret... comme mon groupe. Nous sommes appuyés par l'état, en vertu du décret des mesures exceptionnelles. Passez un coup de fil au ministre de la défense si vous ne me croyez pas. Mais vous feriez une erreur en m'arrêtant, j’œuvre sous une juridiction confidentielle."
- Et à part trois noms et un plan bancal, que savez-vous de cette attaque?
"Si vous me laissez le temps... J'ai eu le temps de voir ces derniers se joindre au Joker. Fries, le Fool, et... cette femme étrange, l'As je crois. Aussi, un homme qui s'est bien démarqué des autres, avec un énorme manteau et un visage couvert de bandelettes, comme une momie. Le Pingouin, pardon, Copplebot, voulait se proposer pour participer à cette attaque, si on lui laissait gérer son argent, mais les autres l'ont chassé, en fait ce projet ne s'adresse qu'aux tueurs qui prônent la destruction de l'argent dans la ville. Raison pour laquelle on peut retourner de nombreux criminels contre eux. De ce plan, je ne sais à peu près rien, parce qu'il n'a sans doute levé le voile que quand les réfractaires on quitté son repaire. Tout ce que je sais est qu'il commencera par la mairie. Et qu'il a une foule de cinglés venus de tout Gotham qui ont approuvé cette idée. Ils seront peut être des centaines... Si vous ne me croyez pas, contactez, qui sais-je, Copplebot, qui a l'avantage d'être blanchi, peut être vous confirmera t'il ce que je vous ai raconté. Je ne vois pas d'autres moyens de vous le prouver hélas. Mais si j'ai raison et que vous ne me croyez pas, et que tout cela finit en massacre, et que vous tombez entre les mains du Joker ? "
Il se tu, épuisé et nerveux. La ville allait connaitre des heures parmi ses plus sombres, il fallait coute que coute qu'on le croit. Sinon, dans son trou, il assisterait à l'incendie généralisé. Après de tels arguments, le maire, surement raisonnable, ne pouvait que l'écouter davantage. Sans quoi cela cachait sans doute des enjeux plus sinistres qu'il n'avait prévu. A qui se fier dans cette ville ? S'était-il adressé à la bonne personne ? Schreck saurait-il transcender ses pensées rigides et pas assez nuancées sur ceux qui bravaient lois et bienséance pour le bien général ? [/quote]
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Dim 24 Fév - 16:00
Il semblerait que le changement de ton du maire ait eu l'effet escompté, celui du changement de comportement de son interlocuteur. Quoi qu'il en soit, le discours se résumait à une posture défensive de la part de Mister Y et lui qui l'insultait plus tôt le rabaissait désormais à son niveau. Hélas pour lui, le mal était fait et la première impression était difficilement destructible, surtout chez un homme comme Shreck. Le Maire ne quitta pas sa posture froide à l'égard de ce paltoquet. Certes, son message ne manquait pas d'inquiéter les strates les plus calculatrice du Maire, mais l'heure était au calcul et plus au pardon.
Il avait face à lui l'imminence d'un danger, le Joker et une horde de malades, de l'autre, un homme en masque qui se réclamait d'être une antenne secrète du gouvernement, si tel était le cas, la NSA pourrait mettre des hommes sur l'affaire et l'attaque aurait été rapidement jugulée. Maximilien aimait le gouvernement des États-Unis, il était toujours présent pour sauvegarder les intérêts privés et s'assurer qu'ils ne manquent jamais de pouvoir se défendre, mais cette histoire sentait fort le roussis. Quant bien même il s'estimait dans la droite ligne du Gangster Squad, il ne devait pas oublier que malgré tout cette organisation obéissait à la force publique et pas à un type masqué. Tout ceci commençait à le fatiguer.
- Je crois qu'au fond vous ne savez pas exactement ce que vous faites, reprit le Maire. Vous pensez manipuler votre petit monde et jouer des gens comme des pièces d'échecs. Vous éludez les questions qui peuvent mettre en branle votre perspective du monde. Nous ne sommes pas pareils, je suis actuellement Maire d'une ville qui abrite quelques millions d'âmes et vous, vous avez du culot et surtout une poignée de criminels sous vos ordres. Quel Maire serais-je de laisser prospérer sous n'importe quel forme des forces de frappes que je ne maîtrise pas? Gotham City est une ville torturée et elle souffre avant tout d'un manque de cohésion, manque de cohésion que vous représentez malgré vous.
"Ne le prenez pas mal, la plupart des gens lotis de bonnes intentions finissent par échouer, non pas parce qu'ils manquent de compétences, mais parce qu'ils manquent de réalisme. Si Gotham doit survivre, ce sera d'avantage en se positionnant avec une administration et une force publique forte qu'en comptant sur des parias. Vous êtes l'effort même qui brise tous ceux des honnêtes gens de cette ville et n'essayez pas de me dire que vous êtes honnêtes, si vous l'étiez vous seriez au Gotham Central, au FBI ou je ne sais quelle agence gouvernementale et non avec une poignée de criminels avec un masque.
Shreck était volontairement dur, il était las que les gens défilent devant lui et lui annoncent ou des catastrophe ou lui donnent des recommandations. Il en avait soupé, s'ils tenaient tant que cela à aider Gotham, qu'ils se fassent élire maire, qu'ils fassent des réunions interminables, qu'ils votent des budgets, qu'ils voient un peu les rouages complexe de la vie vraie et véritable, pas celle d'une bande de tarés en costumes qui n'avaient qu'à faire des cabrioles. Si ce cehf de la Mafia anti-mafia avait le loisir de devenir ainsi c'était parce que d'autres prenaient les responsabilités, parce que quelqu'un réclamait les moyens, parce que quelqu'un empêchait la population de sombrer dans le désespoir et s'il croyait que les Justiciers seuls avaient ce pouvoir alors il ne viendrait pas sauver la Mairie et ses institutions attenantes.
- Sur ce, vos informations se révéleront sans doute utile pour la suite des évènements, et je daigne vous accorder le bénéfice du doute sur vos intentions, sachez cependant que le Gotham Central aura dès à présent toute autorité pour vous appréhender, que vous soyez sous la protection d'un membre du gouvernement ou non. Je n'apprécie guère vos méthodes, tenez-le vous pour dit et je n'accepterais pas d'avantage que vous veniez rajouter au chaos ambiant. Considérez ceci comme une chance que je vous offre, abandonnez vos activités hors-la-loi ou nous vous traiterons comme eux. Et puisque vous semblez avoir des connaissances avec d'autres criminels, je vous recommande chaudement d'aider à leur appréhension pas les forces de l'ordre. Et comprenons-nous bien sur ce dernier terme, la police, la garde nationale ou la Police Privée de New Gotham City et non un Justicier non assermenté.
Le maire se renfonça dans son fauteuil.
- Je crois que nous nous somme tout dit, quant aux policiers et aux forces de l'ordre qui tomberont lors de cet assaut, je crois qu'ils préféreront toujours ce sort à celui de voir des criminels associés à eux.
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Dim 24 Fév - 18:38
Schreck était méfiant. Et il préférait augmenter les risques tout en gardant la dignité de son administration que se lier avec des criminels quand cela ne créerait concrètement aucun mal. Abstrait, mais compréhensible et défendable. Tous les dignes politiques étaient ainsi. Les autres se liaient à la CIA pour armer des terroristes tels les moudjahidines afghans et les rebelles salafistes syriens ou avoir des échanges financiers avec les saoudiens secrètement financiers d'Al Qaeda. La politique est un monde dont on veut cacher la noirceur, les contradictions et la saleté. Il avait beau être démocrate en son for antérieur, Marc approuvait paradoxalement la lutte contre le mal par tous les moyens pour parvenir jusqu'à ses fins (enfin, façon caricaturale de parler). Ce monde était si pourri, si cruel et violent, que seul les excès de violence de l'autre camp pouvait faire reculer un peu le mal.
- Je crois qu'au fond vous ne savez pas exactement ce que vous faites. Vous pensez manipuler votre petit monde et jouer des gens comme des pièces d'échecs. Vous éludez les questions qui peuvent mettre en branle votre perspective du monde. Nous ne sommes pas pareils, je suis actuellement Maire d'une ville qui abrite quelques millions d'âmes et vous, vous avez du culot et surtout une poignée de criminels sous vos ordres. Quel Maire serais-je de laisser prospérer sous n'importe quel forme des forces de frappes que je ne maîtrise pas? Gotham City est une ville torturée et elle souffre avant tout d'un manque de cohésion, manque de cohésion que vous représentez malgré vous.
Mais que racontait-il ? Il n'avait donc pas comprit ? C'était lassant, mais il fallait surtout garder son calme pour se faire écouter -qu'il s'agisse d'un maire ou d'un petit citoyen.
"Non, je ne manipule rien. Je n'ai aucun plaisir à manipuler. Je cherche à aider cette ville, et croyez qu'il ne m'est d'aucun intérêt de diriger ce gang. C'est un travail harassant et effrayant, et je me fais tant d'ennemi que je donne de moins en moins cher pour ma vie. C'est ma vie qui est menacée davantage de jour en jour, et je n'aime pas penser à ce qui m'arrivera si mes ennemis s'emparent de moi vivant."
Il mentait bien sûr sur de petits points. Oui, il aimait manipuler et commander, mais son but initial et principal était la réussite de son projet. Il aimait même des choses plus sombres dont son job lui donnait l'occasion. Mais ça, n'importe quel homme était ainsi. Combien de policiers et militaires prenaient plaisir à tuer ? De maires, ministres, généraux à diriger ? Le maire manquait quelque peu de réalisme, ou il ne parvenait à comprendre que lui même.
"Ne le prenez pas mal, la plupart des gens lotis de bonnes intentions finissent par échouer, non pas parce qu'ils manquent de compétences, mais parce qu'ils manquent de réalisme. Si Gotham doit survivre, ce sera d'avantage en se positionnant avec une administration et une force publique forte qu'en comptant sur des parias. Vous êtes l'effort même qui brise tous ceux des honnêtes gens de cette ville et n'essayez pas de me dire que vous êtes honnêtes, si vous l'étiez vous seriez au Gotham Central, au FBI ou je ne sais quelle agence gouvernementale et non avec une poignée de criminels avec un masque.
Marc avait du oublier de préciser quelque chose. Aussi, il n'avait guère eu le temps, une conversation ne se déroule jamais comme on l'aimerait. Néanmoins, la remise en question du magistrat sur son honnêteté le fit tiquer.
"Mais je suis honnête ! Je suis un citoyen de Gotham depuis des années, qui vote, et investit dans le commerce légal, par le biais d'une des plus grandes entreprises honnête de la ville ! J'ai mit mon propre argent dans mon groupe, et ne détourne aucun de ses bénéfices. Je me serai bien présenté dans le FBI, quand j'ai réalisé il y a quelques années que ma cause serait de combattre le crime... Mais j'ai préféré arriver à autant d'efficacité en 3 ans et sans intégrer cette école, qu'en dix ans d'études difficiles".
Il s'agissait maintenant de répondre à la désapprobation de Shreck à la présence d'une organisation libérée des contraintes municipales dans sa ville.
"Je comprends et partage avec de petites nuances votre point de vu. Mais sachez que je suis bien positionné sous l'égide de la force publique, et en rien indépendant. S'il ne supervise pas toute la stratégie par manque de temps et que je jouis d'une certaine autonomie dans ma stratégie, probablement par crainte des autorités de trop s'intégrer dans une action ambigu, j'envoie régulièrement des rapports de toutes les actions et les transactions de la Mafia que je dirige. On ne peut pas vraiment dire que je la dirige d'ailleurs, mais que je la supervise, elle reste totalement dépendante du GCPD, qui peut lorsqu'il le veut faire imposer ses vus, le dernier mot lui appartient toujours. Ce masque, je le porte pour éviter qu'un traitre dans les rangs des fonctionnaires, ne divulgue mon identité un jour à une ordure. Je comprends votre désaccord et suis navré que la municipalité n'ai jamais été mise au courant de l'action de ce groupe pseudo-criminel. Si nous ne l'avons pas fait, c'était pour des raisons légitimes : nous craignions d'effrayer la mairie, et donc de provoquer un certain désordre, et un certain détachement de ses activités les plus utiles, en rien bénéfique. Et aussi, plus de personnes sont avertis de ce projet maintenu confidentiel, plus les risques de propagation de l'information, dont celles d'agents de l'ennemi comme Gotham n'en manque pas, risquent de tout faire capoter ce que nous avons difficilement mis en place. Maintenant, la situation l'exigeant, vous êtes au courant... Si vous craignez les conséquences d'une organisation clandestine agissant sans l'accord de la municipalité sur son terrain, tout peut être révisé, et des compromis convenus. Qu'en dites vous ?"
Il avait volontairement omit un détail tout aussi vrai que les autres au sujet du secret jalousement gardé par les autres institutions que la Mairie : il s'agissait aussi d'éviter de recevoir en réponse un désaccord probable du maire, dont l'influence aurait pu jouer sur l'appui des plus hautes sphères, ainsi devant le fait accompli il serait trop tard pour lui d'arrêter la machine. L'autre reprit :
- Sur ce, vos informations se révéleront sans doute utile pour la suite des évènements, et je daigne vous accorder le bénéfice du doute sur vos intentions, sachez cependant que le Gotham Central aura dès à présent toute autorité pour vous appréhender, que vous soyez sous la protection d'un membre du gouvernement ou non. Je n'apprécie guère vos méthodes, tenez-le vous pour dit et je n'accepterais pas d'avantage que vous veniez rajouter au chaos ambiant. Considérez ceci comme une chance que je vous offre, abandonnez vos activités hors-la-loi ou nous vous traiterons comme eux. Et puisque vous semblez avoir des connaissances avec d'autres criminels, je vous recommande chaudement d'aider à leur appréhension pas les forces de l'ordre. Et comprenons-nous bien sur ce dernier terme, la police, la garde nationale ou la Police Privée de New Gotham City et non un Justicier non assermenté.
"Vous êtes en désaccord... Là intervient une complication. Je suis en plus de dépendant au GCPD, appuyé par la juridiction nationale. Vous représentez la juridiction municipale, mais la juridiction nationale a aussi le droit de se prononcer. On a souvent vu cela, des désaccords entre le FBI et la police locale, le ministère et l'hôtel de ville. Ils doivent toujours coopérer, trouver de bons accords entre eux. Soyez tolérant, et surtout confiant, je n'ajouterai pas au chaos de la ville. Les hommes que je commande restent dans leur quartier, et n'interviennent que quand la nécessite publique l'exige. En fait, ils n’interviennent qu'avec l'autorisation des instances supérieures, et mieux : nous ne tentons rien contre nos ennemis de la pègre. Pour le moment, nous nous contentons de rester à notre place, et nous ne feront que nous défendre quand ils attaqueront. Mais je ne peux vous en dire plus. Vous ne souhaitez vraiment pas l'aide d'hommes, même criminels ? C'est un risque que vous encourez. Enfin puisque c'est votre décision, je la suivrai. Par contre, si la mairie tombe, nous n'aurons pas le choix de réagir, avant qu'ils n'aient réduits en brasier les quartiers central que des sois-disant intègres voudront laisser à la merci des fous, au non de leur infaillibilité issue d'une morale de casques bleus."
Pour ceux qui ne comprendraient pas, les casques bleus étaient au service d'une morale qui leur interdisait de défendre des civils don on leur avait confié la protection se faisant décimer au nom de cette étique : imiter le mal était immoral. Certains plaisantaient aimaient raconter, non totalement dénuée de pertinence, que tout le monde savait que les casques bleus laissaient massacrer les civils qu'ils protégeaient puis massacrer eux mêmes avant d'avoir obtenu l'autorisation de riposter. Si ce n'était pas une preuve que les extrêmistes pacifistes manquaient d'un certain réalisme.
[HRP/ désolé pour ce pavé ^^ /HRP]
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Mer 27 Fév - 12:23
[HRP]Pas de souci [/HRP]
Le monde actuel avait compris, avec un certains retard par rapport au monde économique que l'information était la clé de toute réussite, cette affaire ne faisait pas défaut à cette règle. Mister Y se défendait avec du vent aux oreilles de Shreck. Il se plaçait comme un sauveur, incapable de faire des années d'études pour aller au FBI mais qui se croyait assez compétent pour réussir à la volée sa petite machination anti-mafia. Comme tout bon père, Shreck avait toujours voulu que son fils travaille dur et obtienne ce qui le légitimait auprès de l'État et des industries parce qu'il y avait derrière une marque de confiance. Une poignée de personnes compétentes avait à un moment donné dû valider ses compétences pour qu'il obtienne des certificats et des diplômes.
Dire que son interlocuteur se heurtait sans ménagement dans les certitudes de Shreck relevait d'une parfaite compréhension de la scène, ces deux hommes, même s'ils désiraient jusqu'à une certaine mesure les mêmes résultats arpentaient des chemins différents et n'utilisaient pas les mêmes armes. Mister Y, allié du GCPD, sans diplôme, sans certification, sous la tutelle d'un ministère public? Effectivement, ils avaient eu raison de ne rien en dire à la mairie parce qu'il ne se serait pas passé une minute avant qu'il ne décroche le téléphone pour en référer au gouverneur. Fulminant intérieurement d'autant d'audace indéfendable à ses oreilles, Maximilien prenait bonne note de la plaidoirie de l'individu au masque.
Lorsqu'il entama son ultime monologue sur la nécessité de voir les forces locales et nationales collaborer, s'en fut trop. Avoir confiance? Uniquement parce qu'il l'avait insulté de républicain corrompu, avait annoncé une attaque, lui avoir déblatérer qu'il faisait partie d'une organisation secrète sous tutelle du gouvernement avec comme homme de main des criminels et qu'il l'avait fait parce qu'il s'était sentit incapable de faire des années d'études pour le FBI? Ce fut pour ainsi dire la goutte d'eau qui fit déborder le vase.
Shreck se leva d'un bond, à la grande surprise de ses deux gardes du corps. L'on aurait pu s'attendre à des hurlements, mais à la place, la voix du maire fut semblable à une étendue désertique.
- Naturellement que je suis en désaccord et que je ne vous accorde aucune confiance. Vous entendez-vous seulement? Sous prétexte d'une attaque dont vous êtes le seul témoin avec une poignée de malfrats vous vous attendez à ce que je vous fournisse des autorisations pour réagir? Je vérifierais vos dire, soyez en sûr, mais jamais, vous m'entendez, jamais je ne laisserais une bande de guignols dirigée par un paranoïaque mettre son nez dans les affaires de Gotham City. Soyez également sûr que monsieur Finger, notre très estimé Gouverneur, sera averti de cette mascarade grotesque et que vous serez dès à présent ficher au GCPD, si vous êtes si bien protégé je suis certains d'avoir rapidement un appel d'un de nos ministères, mais sachez que votre parole ne me suffit pas, loin de là.
" Et si vous ne pouvez m'en dire plus, alors permettez-moi d'être plus honnête avec vous. Je méprise au plus profond de moi les gens qui pensent pouvoir tout faire alors qu'ils reculent devant la difficulté, vous mettez votre vie en danger? C'est ma foi votre unique problème, si vous aviez daigné être immédiatement plus honnête avec les forces de notre ville peut-être en aurait-il été autrement, mais vous avez préféré nous mettre devant le fait accomplit, piètre preuve de maturité et de confiance.
" Le risque zéro n'existe pas, mais je préfère compter avec des risques que je peux maîtriser et l'utilisation de criminels à la botte d'un homme tel que vous qui n'avez que de l'orgueil et des belles paroles à me servir, ce n'est pas ce que j'appelle un risque maîtrisable. Nous savons désormais qu'une poignée de criminels vont tenter d'attaquer la Mairie, merci et le peu de détails que vous avez à ce sujet ne diminue pas le risque à ce propos non plus.
" Sur ce je ne vous retiens pas et vous demanderais de quitter au plus vite cette Mairie.
Shreck se rassit alors et indiqua d'un geste de la tête à ses deux gardes de se rapprocher de leur visiteur. Encore sous le coup de la colère le maire saisit un dossier pour montrer que cette entrevue était définitivement close pour lui.
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Sujet: Re: Un agenda musclé (pv Myster Y) Mer 27 Fév - 16:38
Non, il ne comprenait rien, rien. Son égo blessé lui empêchait de saisir qu'on pouvait ne pas vous caresser dans le sens du poil tout en étant foncièrement bon.
- Naturellement que je suis en désaccord et que je ne vous accorde aucune confiance. Vous entendez-vous seulement? Sous prétexte d'une attaque dont vous êtes le seul témoin avec une poignée de malfrats vous vous attendez à ce que je vous fournisse des autorisations pour réagir? Je vérifierais vos dire, soyez en sûr, mais jamais, vous m'entendez, jamais je ne laisserais une bande de guignols dirigée par un paranoïaque mettre son nez dans les affaires de Gotham City. Soyez également sûr que monsieur Finger, notre très estimé Gouverneur, sera averti de cette mascarade grotesque et que vous serez dès à présent fiché au GCPD, si vous êtes si bien protégé jesuis certains d'avoir rapidement un appel d'un de nos ministères, mais sachez que votre parole ne me suffit pas, loin de là.
Cette obstination, qui était plutôt agaçante, le fit néanmoins laisser échapper un petit rire rauque.
"Oui, je suis bien protégé. Et l'état américain, plutôt que subir l'opprobre et les accusations de la planète entière une fois cette affaire révélée, se défendra de son mieux. Tout se saura, comme le coup d'état de Pinochet, comme le soutien des terroristes afghans, comme le mensonge qui a justifié l'invasion de l'Irak, mais le moment doit encore attendre. Comme à chaque fois. Mascarade vous dites ? Quand un agent de la CIA abat un magistrat sans le faire passer par un jugement équitable, n'est-ce pas une mascarade ? Quand on finance les régimes les plus oppresseurs au monde, n'est-ce pas une mascarade ? Quand on condamne à la peine capitale comme dans cette ville, n'est ce pas une atrocité ? Tout cet état fonctionne dans une mascarade qu'il tente de cacher. Vous êtes expérimenté, doué et digne. Mais vous manquez d'une certaine lucidité qui vous a empêché de comprendre ça : me désavouer, c'est désavouer toute la stratégie de votre pays. C'est vous placer dans l'opposition totale."
" Et si vous ne pouvez m'en dire plus, alors permettez-moi d'être plus honnête avec vous. Je méprise au plus profond de moi les gens qui pensent pouvoir tout faire alors qu'ils reculent devant la difficulté, vous mettez votre vie en danger? C'est ma foi votre unique problème, si vous aviez daigné être immédiatement plus honnête avec les forces de notre ville peut-être en aurait-il été autrement, mais vous avez préféré nous mettre devant le fait accomplit, piètre preuve de maturité et de confiance.
" Le risque zéro n'existe pas, mais je préfère compter avec des risques que je peux maîtriser et l'utilisation de criminels à la botte d'un homme tel que vous qui n'avez que de l'orgueil et des belles paroles à me servir, ce n'est pas ce que j'appelle un risque maîtrisable. Nous savons désormais qu'une poignée de criminels vont tenter d'attaquer la Mairie, merci et le peu de détails que vous avez à ce sujet ne diminue pas le risque à ce propos non plus.
MisterY soupira. C'était toujours aussi lassant d'être incompris. C'est là que le téléphone vibra dans sa poche. Un message. Cela pouvait être de n'importe qui, mais... il comprit quel message c'était. Cependant il ne s'arrêta pas.
"Non, je ne suis pas orgueilleux. Non, je ne me mets pas avant tout. Je veux vous aider, vous et tous les autres. Croyez-le ou pas. Je vous l'ai dit, apprenez à voir plus loin que le bout de votre nez, le monde est autrement plus complexe que vous ne le pensez. Puisque vous êtes opposés et que vous remuerez ciel et terre pour me déloger, sans comprendre ce qui est l'essence même de l'état que vous servez... je ne veux pas de conflit, et je ferai comme vous souhaiterez. D'ailleurs, le sms que je viens de recevoir devrait probablement vous satisfaire. Au fait, la poignée de criminels... je vous prévois des milliers d'hommes pour sous assaillir. Et étant donné leurs chefs, les pires de cette ville, et leur intelligence non négligeable, ils ne vous attaqueront que s'ils ont des chances d'arriver à ce qu'ils visent. Vous ne me croyez pas ? C'est que vous ne comprenez pas cette ville que vous gérez. Enfin je me doute que vous savez... Et que quand bien même vous vous obligez à croire le contraire, quand l'orage éclatera... vous comprendrez comme j'avais raison. Je le dis pour vous, et pour tous, vous n'avez que le choix de prendre tout à fait au sérieux mon avertissement."
Puis le maire conclut. " Sur ce je ne vous retiens pas et vous demanderais de quitter au plus vite cette Mairie.
Les gardes du corps se préparaient à mettre dehors Mister Y. Mais celui-ci avait eu le temps d'observer furtivement son sms. Lire quelques mots lui suffit.
"Attendez monsieur le maire, j'ai une dernière chose à vous dire."
Et avant que l'autre n'ait eu le temps de protester.
"C'est fini. Mes employeurs m'annoncent, après une longue réflexion, que je dois cesser d'exercer, et me conseillent de quitter la ville. Et bien... en fait cela ne me fait rien. Ou presque. Cette ville est la fiotte du monde. Je ne regretterai personne. Ni les mauvais criminels, ni les civils indifférents, ni les bons aveugles et incompétents. Mas comme conclusion, j'aimerai vous raconter quelque chose..."
Alors il fit quelque chose d'incroyable. Il retira son masque. Et là, le visage nu, pâle, Marc prit la parole de sa vraie voix douce, suave et naïve, encombrée d'hésitations.
"J'ai un poème qui convient à la situation. Parce que nous avons finit. Parce que se profile notre dernier combat, avant la fin. Parce que personne ne nous pleurera, sauf nous. Parce que pour la fin, nous nous devons d'être dignes et courageux. Et que ce moment sera le plus dur, mais aussi le plus beau de tous ceux qu'on a connu, si on se rappelle ces quelques phrases. J'ai entendu ce poème dans un film, et il ne m'a jamais quitté."
Il entendit la musique recouvrir ses paroles.
"4 vers, sans titre. Une dernière fois un combat. Le Dernier et le meilleur que je connaitrai jamais. Vivre et mourir en ce jour. Vivre et mourir en ce jour.
"
Il sourit pour la dernière fois de sa vie au maire, d'un sourire plein de tendresse, d'étincelle et de fierté qu'on ne lui voyait que rarement. L'homme comprendrait peut être, s'il était assez sensible. Peut être pas. Ou alors pas tout de suite. Mais il l'aurait fait. Il se retourna tout de suite et suivi les gardes du corps.
Il sorti du bâtiment, le masque entre ses mains, relique d'un passé amer qu'il n'oublierait pas.