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| A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Mar 14 Fév - 23:49 | |
| Les rues d'Arkham commençaient à se vider. Petit à petit, tout d'abord, puis de plus en plus rapidement. Les prisonniers redoutaient la milice qui envahirait les rues dans plusieurs minutes. Les méthodes radicales et violentes avaient de quoi impressionner une bonne majorité des citoyens enfermés ici. Si on pouvait dénombrer plusieurs gangs, Arkham City était en vérité peuplée de citoyens bien inoffensifs, ayant perpétré de petits délits, condamnés à survivre dans une précarité et un danger toujours grandissant. Ces derniers avaient été envoyés directement à l'abattoir. Le pourcentage de ceux qui s'en tirerait vivant s'amenuisait de jours en jours et la retraits des établissements médicaux n'étaient en rien pour aider. Il ne fallait pas non plus espérer d'aide des soldats en cas de problèmes. Leurs interventions musclées ne laissaient de chance ni aux agresseurs ni aux agressés. Ici, ils était tous égaux aux yeux de leurs gardiens: c'est à dire des pourritures de premiers ordre, des déchets à abattre, tolérés dans une enceinte qui n'avait de prison que le nom et destinée à être leurs futur cimetière. A mesure que le temps passait, l'ambiance se faisait plus lourde, plus oppressante, les rues désertées étaient envahies par le silence. Chaque pas émettait un bruit sourd nettement reconnaissable. Le son se répercutait sur les façades en ruines trouées par les balles des fusillades pour enfin se perdre dans le silence de plomb. Les ombres s'allongeaient rendant les rues encore plus sinistre annonçant la venue de l'échéance. L'heure du couvre feu approchait à grand pas et les allées se faisaient l'écho de ce changement.
19H25 Cassiopée était parti chercher sa ration de nourriture elle s'y était prise un peu tard voulant profiter au maximum de ses derniers instants à l'air libre. Après, elle devrait se terrer comme tout les pensionnaire de la cité prison entre les murs d'un intérieur ,certes rassurant, mais qui devenait vite étouffant. Les incessants vrombissement des véhicules militaires couplés au cris des soldats et aux bruits des attaques et contrattaques n'avaient rien pour vous mettre à l'aise. C'était d'autant plus vrai pour l'enfant soldat qui était immédiatement replongée en enfer. Les bruits qui parcouraient insidieusement les rues et remontaient jusqu'à ses oreilles ne lui rappelaient que trop ses années de soldats au sein de le LRA. La peur qui vous tenaillait le ventre. Les sursauts au moindre bruit. La menace constante d'une attaque surprise, d'un guet-apens ou d'un assassin venu vous trancher la gorge aussi discrètement et silencieusement qu'une mère venue border son enfant endormi et déposer un funeste baiser sur son cou sans le réveiller. Le fait d'être enfermée la rendait presque claustrophobe . Lorsque le sommeille l'étreignait enfin, ce n'était que pour des cauchemars aux allures de danses macabres dont elle ne pouvait réchapper. L'enfermement dans un lieu étriqué était quelque chose qu'elle craignait pour le manque d'échappatoire qu'il lui fournissait. La jungle dans laquelle elle avait vécue pendant une bonne partie de sa vie avait cet avantage qu'en cas de problèmes la voie était libre et immense. Si l'on se débrouillait bien , l'on pouvait aisément s'enfuir lors d'une attaque surprise. Ici l'option n'était même pas envisageable. Les blocs de bétons armés étant l'unique rempart face à la violence nocturne et aussi la prison qui vous servirait de cercueil si vous ne parvenait pas à repousser l'attaque.
19H30 La jeune fille prenait son temps pour rejoindre le repaire de Lady Shiva. Chaque instant avait son importance. Chaque minute modifiant un peu plus le visage de la cité. Elle était presque accueillant finalement, tant que le couvre feu n'était pas levé. Les risques étaient toujours présents mais moins organisés et de faits moins efficaces. Une fois les rues désertés la milice s'abattait intraitable et ferme, bien décidée à faire pleuvoir les sanctions et faire plier les prisonniers. Une fois 20h00 passé, c'était comme si la demie sœur de Gotham tombait son triste masque pour afficher un sourire cruel et carnassier; prête à dévorer n'importe quelle âme perduesdans ses ruelles insalubres. La junkie avançait lentement à l'écoute de ses pas étouffés, malgré tout aux aguets. Rien n'était sure ici et elle n'était pas la seule à vouloir profiter des dernières minutes avant le couvre feu. Le moindre son pouvait révéler la présence d'ennemis, tout comme ses pas les prévenait de son arrivée.
19H35 Au détour d'une rue Cassiopée avait remarqué une ombre filant à l'intérieur d'un bâtiment. Était-ce un éclaireur parti prévenir ses coéquipiers de l'arrivée d'une intruse, un citoyen catapulter dans ce guêpier pour un motif quelconque qui avait fuit persuader d'être suivi; ou encore un simple prisonnier courant se mettre à l'abri avant que le couvre feu ne prenne place? Comment savoir? Aucune hypothèse n'était plus valable qu'une autre. Intriguée, Cassiopée se rapprocha de l'immeuble en question. Celui ci avait été un peu plus épargné que les autres. Peut être ses habitants avait ils su obtenir un minimum de respect ou imposer une certaine peur aux autre locataires du quartier. Certes, il affichait quelques traces de fusillades et certaines fenêtres étaient cassées mais dans l'ensemble il avait plutôt bien tenu le coup. La porte par laquelle était passé l'inconnu était restait entrouverte. Était-ce la peur ou le fait qu'il soit trop pressé qui l'avait fait oublier cette prudence. A moins que ce ne soit une invitation qui menait droit sur un piège. L'albinos se plaqua contre le mur pour se rapprocher et étudier la situation. Elle était désormais non loin de la porte entre un lampadaire qui grésillait et un container. Elle hésitait, devrait elle entrer pour un savoir un peu plus et vérifier que la voie était bien libre ou au contraire passer son chemin et choisir une autre route?
Elle ne devrait pas s'attarder de la sorte. Le chemin qu'il lui restait à parcourir avant d'être à nouveau protégée d'une intervention des forces armées de Shreck était encore long. Mais il le serait encore plus si elle faisait un détour. Cependant, une échauffourée risquait aussi de la retarder. La question était: quel choix faire pour être sure de rentrer le plus vite possible? Il ne lui était pas évident de répondre. Rien ne filtrait de derrière la porte et le rez de chaussée paraissait vide. Il fallait pourtant qu'elle se décide vite l'heure tournait et il était déjà 19h 40. |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Mer 15 Fév - 13:24 | |
| Denna se releva lentement, tendue, ses yeux scrutant les profondeurs obscures de la rue devant elle. Elle croyait avoir entendu un bruit là-dedans et savait que s'il y avait quelqu'un, c'était probablement soit un garde en avance,soit un prisonnier d'Arkham qui ne manquerait pas de l'attaquer s'il se sentait menacé. C'est pourquoi, alors qu'elle se relevait après avoir ramassé une affiche à terre qu'elle souhaitait lire à tête reposée, elle garda l'une de ses mains posées sur son arme à feu. La détonation pouvait attirer du monde, bien que celle qui sortait de son arme était aussi sèche que volatile mais ce n'était pas la première fois qu'elle tuait un infortuné habitant d'Arkham pour sauver sa peau.
Il s'avéra que le bruit était seulement du à un chat et Denna s'assit finalement sur le banc le plus proche, froid mais confortable, avec l'impression d'être la seule personne d'Arkham qui prenait le temps de s'asseoir, au vu des toiles d'araignées qu'elle aperçevait. En quelques gestes, elle jeta les restes de son "repas" dans une poubelle à moitié déchirée et passa sa main sur l'affiche salie pour en distinguer plus facilement les inscriptions. Elle avait bien fait, il s'agissait de nouvelles règles placardées par les propriétaires de la "ville" et aussitôt mises à terres ou brulées par les plus violents arkhamiens, les membres des grands gangs de la ville, sûrement sous les ordres de leurs fameux patrons. Arkham City était vraiment étrange dans le sens où elle était une ville à deux faces. D'un côté il y avait les innocents ou les miséreux envoyés en prison pour des prunes, ou bien pour avoir été trop bons, et d'un autre il y avait les plus grandes figures de la criminalité jamais erigées, les monstres les plus démentiels que la Terre n'ait portée. Une question évidente se posa entre les pensées de Denna comme un caillou tombant dans une rivière sans déranger son courant : qui était elle elle ? Dans quel camp se plaçait elle ? Un sourire passa sur son visage. Elle connaissait trés bien la réponse.
De nouveaux bruits éclatèrent, mais cette fois, ils étaient indéniablement humains. A l'orée de son champ de vision, et à la lueur des flammes d'une poubelle embrasée il y a plusieurs heures, elle aperçut une poignée d'ombres courbées par la fatigue se couler entre les murs et entrer par la porte d'un vieil appartemment près d'une boîte fermée aux néons encore presque éclatants. Aucune arme ne se refléta pas dans la lueur de fortune et elle comprit qu'il s'agissait de pauvres bougres partis se cacher chez un chanceux ami à l'aube du réveil des forces de Police. La ville allait être une nouvelle fois frappée par le poing de fer des autoritées. Le regard de Denna changea de direction et elle se mit à considérer le bâtiment qu'elle avait trouvée pour sa nuit, se faisant à l'idée qu'à son réveil, la rue serait peut être jonchée de corps et le banc détruit.
- Sodome, Gomorrhe et Arkham...
L'heure tournait, toujours aussi rapidement et le temps lui même semblait courber l'échine devant la terrible attente qui meurtrissait les habitants d'Arkham car les nuages virèrent vidèrent le ciel, et ce dernier se para d'un manteau clair qui promettait un bonheur, certes innacessible mais présent. Denna n'en avait que peu de choses à faire. Elle ne cherchait pas le bonheur. Elle avait dèja trop sacrifié pour l'effleurer. Un dernier bruit la persuada rentrer "chez elle". Ceui là était beaucoup plus proche que les précédents, assez en tout cas pour que la personne qui l'avait produit apparaisse dans quelque seconde et trouve Denna, vulnérable car assise. Cette dernière se leva discrètement, roula en boule l'affiche et la jeta à la poubelle, puis se retira furtivement. Le bâtiment qu'elle avait choisi était mal en point, et avait dèja souffert du joug Arkham City mais il possédait encore un toit et elle l'avait meublée de ses affaires personnes les plus importantes, celles qu'elle ne laissait jamais à Shutter Cross. Elle n'avait pas le choix. Depuis deux jours, son existence était calme et elle restait discrètement sur les pavés noirs, à la recherche de quelque chose qu'elle n'appréhendait pas complètement, attendant que les Falcone ou Sartre n'ait besoin d'elle pour se réveiller repartir à la conquête de ce qu'elle voulait. Elle savait que bientôt, cela allait arriver et avait presque hâte de ce moment où elle allait à nouveau combattre au soleil, au lieu de rester dans son terrier à panser la blessure Black Canary. Ce souvenir apporta en elle quelques émotions contradictoires et elle se trouva le besoin d'écrire. Tout d'abord, un bon thé la revigorerait sûrement. Fouillant dans sa collection de cigues, de belladones et d'autres poison incurables, elle finit par retrouver une fiole nommée "poison à la petite cuillère" qu'elle seule savait être du thé à la menthe et s'en prépara pour trois grandes tasses, puis se trouva un coin tranquille et s'assit pour écrire.
Hélas, la soirée s'annonçait bien plus mouvementée qu'elle ne l'avait cru au premier abord et un piaillement aigu suivi de rires l'interpella. Des rires virils sonnèrent à ses oreilles et elle soupira. Des hommes d'un gang quelquonque passait dans la rue, sûrement saouls et inconscients du danger de l'heure. Lorsque la millice arriverait, ils tenteraient de se cacher dans sa tanière. Mais elle les attendait. Jetant un regard à son daisho qu'elle voulait retirer, elle décida finalement de le garder pour sa sécurité, au sacrifice du confort et les propos qu'elle couchait sur le papier gagnèrent considérablement en violence... |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Sam 25 Fév - 17:19 | |
| Holiday venait de partir de chez Double Face. Il devait se dépecher. Les rues étaient dangereuse et de plus le couvre feu allait bientôt tomber. Il se mit à courir. Il avait peur... Il se mordit la langue pour se ressaisir. Il entendit soudain des rires alcoolisés. Un bande de pauvres types riaient dans la rue. Ils le virent et se retournêrent vers lui. Le premier cria :
On parie que je peux tuer le petit intello perdu dans Arkham ? Mwahaha
Des rires gras répondirent à sa question. Il dégeaina un couteau et commença à courir vers Holiday ... Celui ci n'eut d'autres choix que de se préparer à encaisser... il n'avait pas le temps de sortir son arme ... L'homme frappa ... Alberto n'avait eu que le temps d'à peine se décaler ... il sentait la morsure froide de la lame au niveau de ses cotes ... l'adrénaline le portant , il ne sentait pas encore la douleur. Il frappa violemment l'homme au visage avant de le jeter au sol. Une fois au sol il sortit son arme et l’abattit sans hésitation. Il tira deux tirs de sommation avant que les autres ne s'enfuissent . Holiday tomba alors à genoux, il avait atrocement mal ... Il tourna la tête et remarqua qu'il se trouvait à coté d'une maison occupée. Il esperait y trouver une main charitable. Il voulut se redresser mais s’effondra sous le coup de la douleur... Quelques minutes plus tard il fut réveillé par un violent coup de pied au niveau de sa blessure... les idiots étaient de retour... Il cracha alors :
Fuyez... fuyez si ... vous tenez a votre ... misérable vie ... La merde se met à parler ? On peut s'amuser... l’hémorragie va pas tarder à le tuer Les mecs... j'crois qu'c'est le fils Falcone. Il est allié avec Umbrella, Shiva , Zsasz et une tripotée d'autre malades. C'serait dangereux de lui faire du mal.... T'es une tapette ou quoi ? Non mais je tiens à la vie merde ! Alors je prends pas de risque et t'as intérêt de t'écarter ! Non mais tu pense me faire peur ...
Le dernier homme ayant parlé attaqua son interlocuteur. C'était la chance qu'esperait Holiday. Il saisit son arme... Il attendit que le dernier des 3 se retourne pour observer la rixe... Il rampa vers son adversaire ... la douleur devenait insuportable... Il tira 3 coups ... 3 uniques coups avant de replonger dans l'inconscience ... Il ne savait pas si il était sauvé.... Il n'avait plus qu'a attendre une apparition providentielle ...
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| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Sam 3 Mar - 14:28 | |
| Denna reposa son crayon sur un coin, près de sa feuille et repoussa ses cheveux en arrière, puis resta ainsi pendant quelques secondes, perdue dans ses pensées. Son texte s'arrêtait à deux pages pour le moment mais comme tout écrivaine, elle avait écrit non pas avec de l'encre, mais avec son propre sang, au sens figuré, chaque mot qu'elle couchait sortant du plus profond d'elle-même, ce qui la laissait parfois momentanèment fatiguée. D'après ses calculs, le couvre-feu allait trés rapidement tomber et le couperait ne manquerait pas de décapiter toute activités dans les rues d'Arkham. Mais pour le moment, elle entendait encore du bruit au dehors et maudit ces débauchards du soir qui, ayant sûrement trop bu, préférait faire la fête au lieu de sauver leurs vies. Une sorte de sacrifice dionysien inconscient peut être ?
Son avis changea du tout au tout lorsque trois coups de feux remplacèrent les voix pressées. Par pur réflexe, Denna bondit pour se mettre debout, battit les pans de ses vêtements pour les rabattre et éviter la gêne, puis vérifia ses armes avant d'empoigner le Model et de sortir prestement. Son logement improvisé ne comprenait pas de forums et elle n'avait pas envie de se baisser pour regarder par les troués que quelques balles avaient fait dans les murs, ce qui l'obligeait donc à sortir par la seule porte, donnant directement sur la rue.
Le spectacle qui l'attendait au dehors était bien moins incroyable que ses craintes. Un homme de stature moyenne était en train d'être tranquillement exécuté par d'autres, aux vêtements uniformes se détachant dans la nuit. C'était un gang. Denna soupira, prête à retourner dans son abri. Ce genre de choses étaient banales à Arkham et elle regrettait seulement que le bruit l'indispose en plein travail mais n'avait aucune envie d'intervenir car faire couler trop de sang devant chez elle attirerait les autorités dans le coin lors de leur passage. Cependant, les choses étaient faites pour se passer autrement. Alors qu'elle refermait sa porte, Denna se rendit compte que l'homme qui défaillait devant sa mort imminente n'était autre qu'Alberto Falcone, le membre de la fameuse famille avec lequel elle avait passé marché. Aussitôt, elle empoigna son arme et entreprit à viser le plus dangereux des trois tueurs.
Plus sa relation avec Alberto était bonne, mieux ce serait pour elle, lui sauver la vie s'apparentait donc à une trés bonne idée. Une belle occasion. Son premier coup de feu, différent de ceux des petits calibres lancées tout à l'heure, eut pour premier effet le déces immédiat de sa cible, touché à la tempe et l'éparpillement du reste du groupe. Fauves dans une jungle sans roi, ils se déployèrent et abandonnèrent Holiday pour rejoindre Denna et l'exécuter avant qu'elle n'en ait fini avec eux. C'était très mal connaître la jeune femme, dont le second coup de feu mortel ne tarda pas.. |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Dim 4 Mar - 21:50 | |
| 19h42 Cassiopée regardait encore la porte entrouverte. Elle ne s'était toujours pas décidée. Elle le devait pourtant. L'heure tournait. Mais comment être sûr de choisir la bonne option. Pressée par le temps, l'albinos choisit de faire confiance à sa petite taille qui lui permettait de se dissimuler facilement et à sa rapidité. Si jamais une embuscade était tendue, en courant vite elle pourrait arriver à semer ses assaillants. Mais vu l'heure, elle risquerait de devoir courir sur tout le trajet si elle ne se décidaient pas à bouger rapidement. Se ramassant sur elle même, elle s'apprêtait à s'élancer dans la ruelle de plus en plus sombre quand des rires gras retentirent dans son dos. Par réflexe elle se plaqua à nouveau contre le mur parant à toute éventualité. Vu l'heure, ça ne devait pas être la milice. Elle s'était toujours arrangée jusqu'à présent pour ne pas les croiser et elle ne pensait pas qu'ils prendraient le temps d'arriver en avance. De toute façon, les rires qu'elle entendait avait tout l'air d'être émis par une bande de brute ayant trop abusé d'alcool. L'espace d'un instant une question effleura l'esprit de la jeune fille: dans une cité où tout était restreint de la sorte comment ces types avaient ils pu trouver de l'alcool. Puis, se rappelant que la contrebande bien que théoriquement réprimée existait toujours elle l'efface de son esprit. Si elle avait été à leurs place elle aurait plutôt cherché à monnayer son passe de sortie, mais ces hommes avaient ils seulement songé à ça? Ils avaient tout l'air d'être le genre à s'épanouir dans la violence et le vice. Arkham était une Mecque pour eux, pas une prison . L'anarchie qui y régnait devait se présenter à eux comme une aubaine, pas comme un danger. Des inconscients ni plus ni moins. Des masses de muscles sans cervelles, il n'étaient pas digne sue l'on s'attarde sur eux mais pouvait s'avérer dangereux. La junkie se terra dans sa cachette de fortune. Elle attendrait qu'il soient passés avant de s'élancer dans les rues à grandes enjambées dans une courses contre la montre qu'elle n'était pas sûr de gagner.
19h43 « On parie que je peux tuer le petit intello perdu dans Arkham ? » Les rires étaient désormais accompagnés de paroles. Ces singes étaient réellement capable de parler? La situation tournait court , ils avaient avancé dans la ruelle puis s'étaient stopper non loin de sa cachette. Quelque chose ou plutôt quelqu'un avait attiré leur attention. Et cette personne risquait de le regretter amèrement... Son intuition avait été juste, ils étaient sous l'influence de l'alcool et dangereux. Sans doute armés et peut être d'autant plus efficace pour peu qu'il aient l'alcool mauvais. L'albinos n'avait pas l'intention de prendre part à la bataille. Elle perdait bien assez de temps comme cela. Le frêle jeune homme aurait du faire plus attention. Si elle lui venait en aide elle perdrait plus de temps que si elle les laissait l'abattre puis repartir. Cassiopée s'accroupit, gardant un œil sur la situation , vérifiant qu'aucun des hommes ne s'approchaient trop d'elle. Elle ne donnait pas cher de la peau de leurs proie et le plaignait mais l'imprudence était la première source de mort à Arkham. Il aurait du en tenir compte. Le combat était bien sur à l'avantage des brutes et Cassiopée s'en désintéressa rapidement ne gardant qu'un œil distrait sur les évènements. Le sort en était jeté il n'y avait plus qu'à attendre... Quand tout à coup, des coups de feu retentir. Alertée l'ex enfant soldat se saisit de son unique arme: une dague finement ciselée que Lady Shiva lui avait donnée. Bien piètre défense face à un fusil mais ô combien efficace si bien utilisée. Reportant son regard sur la scène. La jeune fille réalisa que le « petit intello » avait plus de ressource qu'elle n'en avait supposé. C'était lui qui tirait les coups de feu mettant en fuite ses attaquants. Une bonne chose. Dés qu'il aurait quitté les lieux elle pourrait avancer. Il était hors de question qu'elle risque de recevoir une balle.
19H45 Les assaillants s'éloignaient lentement, gardant un œil sur l'homme qui tenait l'arme. Il aurait pu se croire sorti d'affaire mais le destin en avait décidé autrement. Leur proie s'effondra, sa résistance devait être très limité pour réagir de la sorte à un coup de couteau. Ce n'était pas un combattant. C'était le moins que l'on puisse dire. Hors cela n'avait pas échapper à ses assaillants trop heureux de pouvoir achever leur cible. Ils revinrent immédiatement à la charge, jugeant utile de le réveiller à coups de pied dans les cotes. Cassiopée restait sur ses gardes, la situation pouvait très rapidement dégénérée et elle ne tenait pas à être prise dans une fusillade. Leur proie réveillée, les brutes profitaient de la peur et la douleur qui s'affichaient sur le visage de l'homme à terre. Ce dernier essayait tant bien que mal de s'offrir sa sortie de secours, invoquant une menace qui n'avait pas cours en ces lieux. Étrangement, cela eu son petit effet, au moins sur l'un des orangs-outangs. Il prononça un nom: « Falcone » et se nom semblait le faire trainailler. La junkie ne l'avait jamais entendu et ne comprenait pas à quoi il faisait référence mais passa outre, ce fut plutôt la suite qui la surpris: le nom de ses alliés. Deux lui étaient parfaitement inconnu, mais Lady Shiva par contre la fit réagir. Devait elle intervenir? Elle était désormais sous la protection de cette femme mais elle ne lui avait rien promis quant à ses alliés . Elle perdait déjà trop de temps à attendre, hors de question qu'elle prenne le temps de calmer les deux loubards qui se déchainaient et qu'elle doivent ensuite transporté un point mort. C'était bien trop dangereux et ralentissant. Non, elle laisserait ce « Falcone » à son sort.
19H47 Exaspérée de devoir attendre Cassiopée observa de plus près la scène. Les hommes étaient groupés autour du Falcone mais ce dernier continuait de se défendre à l'aide de son pistolet , ça n'avançait pas. A cette vitesse ,elle quitterait les lieux après le couvre feu. Observant la configuration de la ruelle, elle se rendit compte que si elle s'élançait maintenant elles e retrouverait droit en face des malfrats et en pleine lumière. En claire il ne pourrait pas la louper et elle serait à leur portée. C'était bien trop risqué elle resta donc tapi dans son coin attendant le bon moment. Grand bien lui en prit , la silhouette qu'elle avait vu s'enfoncer dans la demeure venait de se décider à sortir. C'était une grande femme qui portait un daisho et une ombrelle... Drôle accoutrement, surtout qu'il ne pleuvait pas.... La suite fut plus que surprenante. La nouvelle venue pris le temps d'analyser la situation mais ne l'avait pas remarquée et pourtant, elles n'étaient qu'a quelques pas l'une de l'autre. Cassiopée gardait les yeux rivés sur elle, espérant qu'elle renterait à nouveau en lui laisserait le champs libre. A sa grande surprise sa réaction fut inverse elle avança en direction de l'altercation et tira une balle avec son ombrelle abattant un homme puis un autre. La situation ne faisait plus que dégréner et empirer. Rester ici n'était plus uniquement une perte de temps cela devenait aussi de plus en plus dangereux. Deux personnes possédaient des armes à feu et étaient en l'état de s'en servir. Refermant sa prise sur le pommeau de sa lame Cassiopée se préparait à bondir à tout moment . Personnes ne l'avait encore repérée mais dans le chaos d'une attaque les balles perdues étaient courantes et elle pouvait à tout moment se retrouver face à l'un des membres de l'altercation. Agresseurs ou agressés, ils représentaient tous une menace. Il ne fallait pas rester ici. Il lui fallait partit au plus vite.
19H50 Plus que dix minutes avant l'arrivée de la milice s'était trop peu pour rallier le repère de Shiva et se mettre en sécurité. Cassiopée n'avait plus le temps d'attendre. Il lui fallait agir, partir, même si cela impliquait le risque de recevoir une balle. Elle aurait plus de chance d'échapper à des criminels désorganisées qu'a des militaires qui passaient leurs nuits à traquer les âmes égarées et les fous furieux. L'ampleur de la menace n'était pas la même. Il fallait bouger au plus vite. Profitant que tous lui tournait le dos Cassiopée resserra sa prise sur la dague et sauta hors de sa cachette atterrissant souplement au beau milieu de la lumière défaillante des lampadaires. Tournant les talons elle s'apprêtait à foncer de l'autre coté de la rue ramassée sur elle même et courant à demi courbée pour attirer le moins possible l'attention. Dans une impulsion elle s'élança priant pour qu'aucun des combattants ne l'ait remarqué.
[HRP/ Désolée pur la médiocrité du post, je n'ai pas réussi à faire mieux, je me rattraperais au prochain. Faites moi savoir si le temps s'écoule trop cite ou trop lentement/HRP] |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Ven 16 Mar - 18:31 | |
| Pour la troisième fois de la soirée, Denna fit parler la géhenne et cette dernière fit une nouvelle victime. Elle n'avait pas vraiment pris le temps de viser, ni d'aligner son arme, et encore moins de se préparer. Dans le feu de l'action, elle rata donc honteusement sa cible et au lieu de finir dans le front de son ennemi, la balle traversa les cervicales et il mourut assez horriblement, dans le bruit et le sang. La jeune femme ne s'en préoccupa pas, son instinct de survie provisoirement plus important que sa curiosité, elle même altérée par le côté dégoutant de l'homicide. Le principal élément était la mort de l'homme et c'était mission effectuée. Mais elle ne devait, ne pouvait s'arrêter là.
Les hommes s'étaient en effet intelligemment déployés dans la rue indécemment obscure, armés qui de petits calibres, qui d'armes blanches et si Alberto Falcone, dans un coma momentané, semblait sauvé pour le moment, ce n'était pas son cas. Une vague de solitude la frappa, la faisant presque chanceler mais la solitude était depuis son enfance sa meilleur amie et son plus bon alliée. Tous deux se comprenaient parfaitement, et c'était un univers qu'elle maîtrisait, contrairement à quelques autres criminels, obligés d'être accompagnés de porte-flingues et autres traîtres en attente.
Sans bouger, enveloppée dans sa plus grande et sa plus belle robe : la nuit, Denna ramena son fusil contre elle, s'imprégna de son contact froid rassurant et enivrant, et releva le nez de l'arme lentement, avec un calme lui aussi froid, que ses adversaires ne pourraient jamais faire tomber. Derrière ce mur d'indifférence se cachait une grande perplexité quant à ses chances de revoir le jour, et une certaine peur à la connaissance qu'elle avait du magasin de sa Winchester : il ne restait qu'une seule balle avant le rechargement. Mais cela, elle était la seule à le savoir n'est ce pas ?
Une nouvelle détonation, sèche, retentit. Touché au coeur, l'organisme d'un des hommes s'arrêta immédiattement, tandis que le corps de ce dernier venait s'ajouter aux déchets invisibles de l'obscurité. Comme elle l'avait prévu, les trois ou quatrers derniers agresseurs qui s'étaient rassemblés se séparèrent et leur groupe implosa.
Elle ne put retenir son sourire lorsque, discrètement, elle rechargea son arme et recula sur le côté, pour éviter les salves rageuses et determinées des prétendants à la vie. Profitant d'un nouvel angle et de ce que ses ennemis se jetaient sur elle, compensant leur cécité avec leur nombre et leur force, elle sortit sa propre arme, un daisho et frappa une première fois. Ayant réussi sa parade mais ne pouvant absorber le choc, sa première cible tomba à terre, en arrière et son arme rebondit sur le sol, pour glisser jusqu'aux pieds d'une ombre qui venait de passer.
Curieuse, Denna suivit l'ombre jusqu'à sa disparition. Cette silhouette ne lui disait rien de viril, rien de connu. Son imagination lui jouait elle des tours, avait elle été trompée par quelques stratagèmes ou une nouvelle donne s'était elle bel et bien ajoutée au combat ? Ce n'était pas vraiment le moment pour réfléchir, par conséquent, l'Umbrella évita un nouveau coups, tira sa seconde arme, s'agenouilla et ouvrit simplement les bras. Un nouveau cri déchira la nuit, mais elle s'était jurée que ce ne serait jamais le sien..
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| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Sam 17 Mar - 3:05 | |
| 19h53 Cassiopée avait bondit, faisant fît de toute prudence. Elle devait bouger! L'urgence de la situation lui intimait de prendre ses jambes à son cou. Ses connaissance en matière de combat et d'infiltration lui ordonnaient de rester discrète et de faire très attention à ses mouvements. Le résultat avait été une combinaison des deux impulsions: un saut rapide mais discret, agile,vif et fluide qui l'avait vue atterrir à l'arrière du combat, dans l'ombre. Elle avait enchainé en traversant rapidement la rue pour rejoindre le trottoir opposé et se mettre à l'abri, se réfugier dans les ténèbres, hors de porté des regards. Le temps qu'elle passe d'un coté à l'autre de la rue elle avait dû brièvement traverser une zone de lumière ou elle était apparue en silhouette. Ça n'avait duré que peu de temps mais suffisamment pour que la nouvelle venue l'entraperçoive et que quelques uns des attaquants se décident à reporter leur attention sur elle. Trois d'entre eux avaient jugé utile de changer de cible. Quelqu'un qui ne paraissait pas armé était toujours moins dangereux. Ils contournèrent tranquillement l'inconnue et marchaient sûr d'eux dans sa direction, tandis que le reste du groupe se concentrait sur la femme armée. Ils avaient complément oublié Falcone à terre et inconscient.
19h55 L'albinos rasait le mur à grandes enjambées, repliée sur elle même. Elle cherchait à se faire toute petite, à ne pas se faire remarquée, mais l'urgence la pressait d'accélérer et ,même en pleine nuit, quelqu'un est toujours plus visible lorsqu'il bouge que lorsqu'il est immobile. En cherchant à mettre le plus de distance possible entre l'altercation et elle même, l'albinos se rendait plus repérable et l'un des hommes ne se fit pas prier pour en profiter. Tandis qu'elle escaladait des débris entassés en vrac dans un coin de le rue dans l'espoir de couper à travers les bâtiments en passant par les fenêtres , l'un des malfrats tira sur un des débris qui soutenait le tout. Le faisant exploser et entrainant la chut de amoncellement. Cassiopée chuta avec le reste, heurtant le sol durement avent de rouler sur le coté rentrant en collision avec différents éléments difficilement identifiables qui s'échappaient de le pile pour rejoindre le sol avec elle. Le fracas qu'avait causé « l'éboulement » avait de quoi attirer l'attention de tous:l 'inconnue, les hommes restés du coté de cette dernière et la milice qui ne tarderait pas à envahir les rues. Cassiopée risquait de ne pas réussir à rejoindre le repère de Shiva ce soir... Qu'à cela ne tienne, elle trouverait un refuge pour la nuit! Pour le moment elle devait se débarrasser de ses assaillants elle ne pourrait pas se protéger de la milice et de cette bande de larbins en même temps.
19H57 La junkie avait été sonnée par la chute et les éléments qui étaient venu s'écraser contre son crâne. Se relevant difficilement, elle réalisa qu'elle était encerclée. Les trois hommes la tenait acculée contre le mur. L'un tenait une batte , l'autre un couteau et le dernier, celui qui avait provoqué ce désastre, tenait son pistolet baissé vers le sol. Apparemment il ,n'était pas décidé à s'en servir sur le champ. Ils espéraient sans doute la voir paniquer , les supplier de l'épargner ou je ne sais quoi d'autre! C'était mal la connaitre. Le couteau de lady Shiva était toujours dans sa main et elle était désormais prête à attaquer . Sa première victime serait l'homme qui tenait l'arme à feu. C'était le plus dangereux des trois. Une fois qu'elle ee aurait finit avec lui, elle pourrait songer aux deux autres, mais il était une priorité.
19h58 L'albinos se jeta à terre en direction de sa victime. Surpris par sa réaction, aucun de ses assaillants n'eut le temps de réagir et avant qu'ils ne réalisent vraiment ce qui se produisait, elle avait tranché les tendons des chevilles de sa proie le déséquilibrant et le faisait tomber à terre. La brute tomba lourdement sur son coude et eu le réflexe de crisper sa main tirant un coup involontaire dans la vide, la balle perdue vint se ficher dans sa jambe lui arrachant un cri de douleur. Profitant qu'il était paralysé par la douleur, l'ex enfant soldat sauta sur son dos, lui relava la tête en le saisissant par les cheveux et l'égorgea d'un coup de couteau vif et précis. Tandis qu'elle relâchait sa prise et que le corps s'effondrait mollement sur le sol, le jeune fille essuya la lame sur les vertement de sa victime tout en se relevant pour faire face aux complices du mort qui commençaient juste à s'organiser pour le venger.
19h59 Cassiopée faisait face aux deux autres singes qui semblaient enfin décidés à la prendre au sérieux . L'assassinat qu'elle venait de commettre sous leurs yeux avait eu son petit effet. Elle était toujours acculée au mur pas si loin que ça de là ou l'inconnue affrontait le reste du groupe. L'albinos faisait passer sa dague de sa main gauche à sa main droite, autant pour perdre la concentration de ses adversaire que pour les empercher de prévoir d'où viendrait sa prochaine attaque. Elle ne pouvait pas retenter une offensive qui commencerait par les empêcher de bouger comme elle venait de le faire. Ils avaient beau ne pas être les plus intelligents, ils devraient quand même réussir à reconnaître le premier piège qui avait eu raison de leur partenaire. Se déportant légèrement sur le coté, Cassiopée se rapprocha d'un des débris qui avait dégringolé lors de sa chute. Plaçant son pied derrière le morceau de tôle rouillée et ondulée elle ne se départissait pas de son manège avec son coteau. De cette façon, leurs attention restait focalisée sur ses mains alors que l'attaque viendrait de ses pieds. Prenant un rapide élan, elle expédia la plaque de tôle dans les jambes des ses adversaires. Le métal les heurta avec grands fracas tandis qu'elle suivait le mouvement profitant du déséquilibre de l'homme à la batte, elle sauta les pieds en avant pour heurter ses épaules et forcer sa chute. Bénéficiant de l'effet de pesanteur et de son élan elle laissa son buste et ses bras se rabattre sur la poitrine de l'homme lui enfonçant l'arme en plein cœur.
20h00 L'heure du couvre feu avait sonnée et elle était encore loin du repaire de Shiva. En fait, elle n'avait pas avancé et il lui restait au moins un adversaire à se débarrasser avant de pouvoir espérer tourner les talons. La milice ne tarderait pas à lui tomber dessus. Tout s'accélérait. Il fallait agir vite et efficacement et surtout ne pas se laisser envahir par la panique . Malgré les hauts parleurs qui diffusaient désormais en continu des annonces précisant qu'il était désormais interdit de rester dans les rues d'une voix atone, impersonnelle et abrutissante, il fallait rester concentrée et surtout ne pas céder à la panique et perdre de vue sa futur victime. Si elle comptait échapper à la milice il fallait déjà en finir avec lui. |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Jeu 22 Mar - 12:08 | |
| Les petites discussions continuaient inlassablement alors que les miliciens mettaient leur tenue, on parlait de ses rencontres nocturnes, de dépense de salaire, d'espoir dans l'avenir, très peu du couvre-feu et du travail. Dans quelques instants de toute façon il n'y aurait plus d'autres échanges que ceux consistant à donner sa position et l'état des lieux visités. Les pilotes d'hélicoptères resserraient leurs casques pendant que les techniciens terminaient leur check liste. L'air du soir était frais, mais se réchauffait un peu, les co-pilotes fermaient leur veste et vérifiaient leur carte et GPS. Les hommes s'entassaient dans les hélicoptères de transport avec leurs fusils à lunette et leur arme de poing. Les miliciens chargés d'ouvrir et fermer les SAS d'introduction jetaient leur gobelet de café dans les poubelles et mettaient tranquillement leurs oreillettes et ajustaient leur micro, une soirée comme les autres commençait. Les horloges du complexe affichaient inlassablement ce lent compte à rebours qui annonçait la fin du repos des soldats. Dans les sous-sols des Douanes, les internes et les médecins se préparaient à recevoir leurs hôtes, les quelques miliciens qui servaient d'infirmiers préparaient le matériel médical. Dans les postes les plus éloignés des centres militaires et de l'influence de l'unité DeadLight, des pilotes particuliers, vêtus de tenues noires au visage recouvert par une cagoule particulière avec des lunettes aux verres bleutés montaient les lourdes armatures de leurs armures mobiles "Hadès" REV-7. Sitôt installés dans leur cockpit, ils pianotaient sur leurs consoles et le système de camouflage optique se mettait en route. Les portes de leurs douanes s'ouvrirent 15 minutes avant le couvre-feu, évitant du même coup d'être mêlés de près ou de loin avec les patrouilles de surveillance... L'heure tourne... Le silence a pris lieu et place des dernières conversations, on entend plus que le bruit du décompte et l'on essaye d'imaginer que de l'autre côté les criminels ont abandonné et qu'ils jetteront les armes à leur arrivée, on imagine qu'en cas d'organisation adverse on pourra facilement les plomber. Une minute avant mise en place du couvre-feu. Patrouille 1 dans le SAS A d'insertion....Patrouille 2 dans le SAS 2 d'insertion... Le bruit des pas cadencés remplaça la lente logorrhée des hauts-parleurs. Dehors, les écrans géants affichaient le message d'activation du couvre-feu et l'affiche de Maximilien Shreck signifiant que l'indulgence n'était plus à l'ordre du jour faisait rayonner ses teintes rouges sur les bâtiments les plus proches. Les rotors des hélicoptères se mirent en marche, les portes des sas se fermèrent derrière les groupes de miliciens. Les lumières rouges s'allumèrent, offrant aux soldats un dernier bain angoissant avant leur entrée dans le complexe encore, aux dires de leurs supérieurs, déclaré zone de guerre. Les machines de guerre automatisées progressaient déjà dans la ville et derrière leur camouflage optique pouvaient répandre la bonne parole de l'ordre et de la loi. Les cadavres étaient anonymes dans 95% des cas et personne ne venait réclamer des comptes aux douanes, le mur noir et menaçant suffisait généralement à repousser les gens, même parfois les secrétaires et des employés qui travaillaient dans ses bureaux, aussi pouvaient-elles régler aisément les problèmes qu'elles rencontraient. Les projecteurs du mur s'allumèrent avec un grand bruit sec et les rues limitrophes des douanes furent illuminées. Le couvre-feu entrait en vigeur. Les lourdes portes de béton s'ouvrirent, les premiers miliciens, déjà arme en avant, sortirent, suivis par le reste de leur groupe. Les lieutenants vérifièrent leurs communicateurs, les hélicoptères de surveillance commencèrent à sillonner le ciel, les Apaches se mettaient lourdement en marche, prêt à soutenir les premières actions de forces. Les ombres des miliciens qui progressaient se répandaient sur le sol sali d'une journée telles des démons de l'antiquité partis en quête de sang et de vengeance. Les quelques détenus qui furent les premiers interpellés se contentèrent d'appliquer les règles, se mirent à genoux et eurent le droit à un blâme avec évacuation vers les douanes pour le projet des puces RFID. La nuit commençait bien, à croire que la population carcérale s'était calmée, mais les miliciens savaient la vérité, les détenus les plus critiques étaient éloignés au possible du mur d'enceinte et étaient bien armés. Le début de soirée était l'occasion de se faire la main sur de pauvres erres sans grande envergure et sans équipement dangereux, c'était presque plaisant. Les rues étaient calmes sur une partie du chemin pour l'équipe 15-8. Ils patrouillaient dans une zone connue pour quelques gangs mineurs armés de couteaux et de morceaux de bois, rien qui ne puisse être rapidement géré. Puis soudain, le lieutenant entendit des bruits de bagarres. Les dix hommes de la patrouille se répartirent dans les ruelles de façon à encercler la zone du bruit, l'officier fit un rapport radio aux douanes afin d'avoir un canal prioritaire en cas de force majeure. Les militaires progressaient doucement entre les flaques noirâtres et les détritus. Ils faisaient un minimum de bruit et ne communiquaient entre eux que par des gestes. Ils mirent leur arme en semi-automatique, enlevèrent le cran de sécurité et et installèrent leur module lance-grenade qui les aiderait à jeter des flash-ball en cas de réplique adverse. Les premiers soldats s'installèrent en bordure de mur et observèrent la région des combats. Des détenus étaient en sang, à terre, certains probablement mort, au milieu du champs de bataille un homme encore debout, un individu particulièrement amoché par la vie, une arme fumait sur le sol, ils étaient armés. Interpellation musclée en perspective. Les deux groupes de 5 miliciens se synchronisèrent pour couper toute retraite aux détenus par un signal bref via leur radio. Ils sortirent des ruelles avec une rapidité toute militaire et tinrent en joue la majorité des criminels qui se tenaient encore debout. Au moindre geste suspect, les miliciens projetteraient leurs flash-balls, restait à voir ce que ces individus tenteraient... |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Ven 23 Mar - 21:17 | |
| Des hauts parleurs criant l'arrivée du couvre feu venait de réveiller Holiday. Se mordant les lêvres pour ne pas lacher prise à cause de sa blessure il se releva. Tournant les yeux pour vérifier la suite des évenements, il remarqua que son allié Umbrella se battait avec ses agresseurs, ainsi qu'une étrange jeune fille. Elle était visiblement anorexique, la peau extrêmement blanche, sans doute albinos, et se battait à l'aide d'un poignard. Umbrella pour sa part était plus grande et se battait avec un daisho, c'est à dire un katana et un wakizashi. Holiday se rappelait d'avoir lu ça dans un livre de la bibliothèque de son paternel. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Les hommes de main de Schreck n'allant pas tarder il se devait de courir. Il interpella les deux femmes.
Umbrella, petite , c'est plus le moment! Allez courez !
Parler lui faisait mal. Il devait s'économiser mais il était temps de courir. Il se mit à courir de tout son coeur, pour avant tout sauver sa vie. Mais la douleur lui arrachait des larmes, et il boitillait plus qu'il ne courait. Il ne tiendrait pas jusqu'a un abri. Il était sans doute fini. Les soldats allaient venir, l'attraper et il ignorait la suite des évènements. Allait il être tué, torturé, violé ?! Les idées folles jaillissaient à cause de l'angoisse. Ayant trop mal, il s’arrêta et attendit que les deux autres demoiselles le rejoignent.
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| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Dim 1 Avr - 14:37 | |
| Petite ?
Dans d'autres circonstances, Denna aurait peut-être fermée les yeux un instant, pour digérer l'attitude d'Holiday et puis se seraît sûrement mise à lui tirer les oreilles, ou plus probablement à lui faire regretter d'utiliser sa langue à mauvais escient. Mais dans le cas présent, elle n'en avait aucunement le temps, et savait très bien que mal répondre aux Falcone était à peu près égal à dormir nue dans une caverne remplie de fauves. Cepandant, pour le moment, elle avait justement quelques fauves à mater et Holiday était un objectif à garder en vie plus qu'une menace. Dans un état apeuré et négativement noble, il ne semblait pas apte à se défendre ni à mener la fuite. Comme tous, il était conscient que la millice était désormais lâchée dans l'arêne mais il proposait de fuir, inconscient de la cachette trouvée par Denna et dans laquelle elle avait laissé une partie des affaires.
Mais rentrer dans la bâtisse et souffler en espérant que les milliciens n'avait pas eu le temps de la voir tenait de l'improbable, et surtout ne rentrait pas dans ses plans. La mémoire illuminée par l'image furtive qu'elle avait eu d'une intruse svelte dans le combat, Denna mitrailla son environnement du regard, attentive à analyser les ombres présentes sur chaque flaque de lumière, tout en reculant afin d'échapper à la vision des milliciens.
Ces derniers avaient surgis, sans vraiment crier gare, armes en main. Leur nombre s'élevait à celui d'une grande patrouille mais il était difficile à mesurer, tant les paramètres étaient nombreux. Beaucoup évoluaient dans l'obscurité, d'autres se cachaient derrière les premiers rangs, beaucoup changaient de position trop vites pour être suivis. Tous étaient prêts à effectuer un tir de suppression froid et direct. Une pluie de plomb et de sang allait s'abattre sur les fugitifs, et leurs ardeurs serait punies par les foudres quasi-divines de l'autorité arkhamienne. Mais Denna n'en avait pas grand chose à faire, elle avait tout prévu.
Elle avait un parapluie. Une poignée de secondes après la dernière phrase d'Holiday, attentive à se positionner dans le champ de vue de ce dernier, qui ne se défendait de toute façon pas, elle se tourna vers la patrou... la meute.. la Horde et répondit à leurs feux avec un simple claquement. Claquement aux sonoritées bourgeoises d'une femme normale qui déploie son ombrelle. Claquement aux sonorités guerrières d'une meurtrière qui dégaine son arme. A Arkham, le principe de légitime défense était le prétexte de la Guerre. Beaucoup de vies avaient dèja coulés au nom de..
Au nom de.. ?
Comme elle l'avait fait pour Black Canary et sa petite copine, Denna retira de sa ceinture une autre ombrelle qu'elle déploya aussitôt. Au lieu de dévoiler une gatling cachée sous une fleur noire de tissu, le parapluie se sépara en deux parties et l'orifice crée fut alors parcouru d'une fumée blanche, d'abord volatile puis très vite dense et enfin omniprésente. Le fumigène prit possession de la rue, se mélant aux propres gadgets milliciens.
Entre ses balles et la fumée, Denna cherchait toujours du regard la silhouette qu'elle avait aperçu et sortait de la rue, à reculons, Holiday sous sa protection.. |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Lun 16 Avr - 10:55 | |
| Cassiopée venait d'abattre deux hommes, deux gorilles plutôt . Elle se moquait totalement de savoir si ils avaient eu une femille ? des amis ? ou quoi que ce soit qui ait pu les rendre un peu plus humain que ce qu'elle avait entraperçu. La prison changeait les personnes qui y étaient envoyées et Arkham plus sûrement que n'importe quel autre bâtiment carcérale. La junkie n'avait vu qu'une bande de hyènes affamées qui se jetaient sur des proies faibles sans motifs d'attaques. Inutile d’avoir de la pitié pour cette espèce là. Si elle faisait l'erreur d'en avoir, cela signerait son arrêt de mort.Eux n'en aurait pas. Son dernier assaillant était armé d'une batte de base-ball et se tenait sur ses gardes. Ils n'avait pas l'intention de reproduire les mêmes erreurs que ses camarades et il lorgnait sérieusement sur l'arme à feu qui était tombée des mains de son comparse. Cassiopée tenta d'amorcer un mouvement sur sa droite pour récupérer l'arme. La dague toujours serré de sa main . Les deux prisonniers étaient prêt à s'affronter et ce serait sans doute entre tués sur le champs si les tygers one's n'en avait pas décidé autrement.
En quelques secondes la situation bascula dans un état totalement imprévu. Enfin... « Imprévu » ce n'était pas le mot. Depuis que les hauts parleur avaient annoncé l'heure du couvre feu chaque minutes passées avaient été une sorte de retardateur qui ne faisait que voir l'échéance arrivée plus effrayante et plus puissante Les soldats sortirent des ruelles et bloquèrent presque immédiatement toutes possibilités de retraites. Entendant les bruit de pas précipitées qui avaient envahit la ruelle, Cassiopée jeta un œil en arrière pour s'apercevoir que la rue était submergées par une horde de Tyger one lourdement armés qui tenait en joue le petit groupe de prisonniers. Rapides, aussi silencieux que possibles et efficaces. Aucun des criminels ne les avaient entendus arriver et la junkie était désormais confrontée à une nouvelle sorte de danger bien plus inquiétante par les perspectives qu'elle offrait. Les soldats étaient plus que simplement « bien » entraînes au combat et représentaient une menace bien plus tangibles que les petites frappes qu'elle venait de mettre à terre il y avait à peine quelques minutes.
Le coup d’œil qu'elle avait lancé en arrière fut de trop . Le mastodonte profita de cette seconde d'inattention pour lui envoyer un coup de batte en pleine tête, pivotant sur ses pieds pour accentuer son élan et heurter de plein fouet le crane de l'Albinos . La douleur fut la première chose que ressentit la junkie. Un flash blanc vint se substituer a l'image des soldat qui la tenait en joue. Puis le douleur envahit son crane pour se rependre dans tout on corps par vagues successives extrêmement rapprochées. La souffrance était tellement forte qu'elle ne sentit pas son corps être soulevé du sol par le choc et projeté en direction des soldats. Ce n'est que lorsqu'elle retomba au sol la tête la première qu'elle comprit qu'elle avait été projetée. Lorsque une nouvelle vague de douleur parti de sa tête, ses genoux et ses flancs vint mordre ses nerfs. Son crâne avait été ouvert par le choc et la junkie était sonnée. Le sang chaud et poisseux coulait le long de sa nuque. La peau de ses coudes et de ses genoux avait était arrachée lorsque son corps avait rasé le bitume et commençait à la brûler. Malgré tout l'ex enfant soldat tenait encore ferment sa dague. C'était une chance quelle ne se la soit pas planter dans un membre en retombant.
La brute profita d'avoir mis en déroute son adversaire pour se jeter sur l'arme à feux. Il n'avait porté strictement aucune attention aux mercenaires et n'avait qu'une idée en tête, se débarrasser de la gamine qui avait tuer deux de ses alliés. De plus, l'arme qu’elle portait bien qu'a abîmée était de bonne facture et serait utile en combat ou pourrait se revendre à un bon prix. Pour les petits groupes de malfrats il était bien plus difficile de s'armer que pour les hommes de mains du Pingouin ou de Double face. Récupérant l'arme à terre, il se releva pour tenir en joue une Cassiopée encore à moitié assommée, allongée sur le ventre en travers de la route et qui peinait à reprendre ses esprits. Il savourait déjà sa victoire, son esprit trop obnubilé par la soif de sang et l’excitation causée par l’exécution facile d'une proie en position de faiblesse. L'homme n'avait toujours pas remarqué les soldats qui lui faisait face cachés par la pénombre et les ombres qu'offraient les nuits à Arkham City.
Cassiopée avait atrocement mal. Son crane était à peine remis du choc qu'il avait reçu lors de la dernière altercation auquel elle avait eu droit et qui c'était soldée par la rencontre de Lady Shiva. Mais cette fois ci, elle n'était pas sur qu'il tiendrait le coup. La lumière pourtant faible lui brûlait les yeux et elle avait du mal à discerner les formes qui se mouvaient devant elle. Cassiopée avait l'impression que son crane était fendu et le douleur se cristallisait sur la parti arrière de a boite crânienne et la nuque. La sensation du sang qui coulait n'était pas non plus des plus rassurantes . La junkie cherche à se remettre debout, prenant appui sur ses paumes mais sans sucés. La douleur était trop présente pour qu'elle reprenne le dessus aussi rapidement. Sa tête lui tournait et le moindre mouvement lui donne des nausées .
La situation était plus que critique : d'un coté les Tyger one's étaient prêt à attaquer et elle n'avait aucune idée du sort réservé aux prisonniers retrouvés dehors après le couvre feu. De l'autre, un fou furieux allait très certainement vouloir la démembrer à coups de battes. Il fallait qu’elle bouge mais elle en était momentanément incapable. C'est alors qu'une fumée âcre et blanchâtre envahit la rue . La jeune fille ne connaissait pas sa provenance et bien qu’elle n'était pas vraiment capable de la discerner, elle arrivait à sentir l'odeur du gaz qui emplissait ses poumons et commençait à la faire tousser. Lui brûlant la gorge et les poumons au passage. Elle détestait les fumigènes. Ils finissaient toujours par rendre la respiration difficile voire quasiment impossible. Il fallait absolument qu’elle bouge. La situation ne faisait qu'empirer et si la mince fumée blanchâtre qui recouvrait désormais la ruelle pouvait lui servir de couverture, elle pouvait tout autant signer sa perte si les mercenaires se décidaient à tirer à l’aveuglette. Faisant fît de le douleur Cassiopée commença à ramper en direction du mur opposé, incapable de se lever pour tenter de traverser la rue. Chaque mouvement réveillaient la douleur mais la tirait aussi un peu plus de sa semi inconscience. Mais la junkie s'accrocha, profitant de sa lente et pénible progression pour faire un sorte que sa volonté reprenne petit à petit le dessus sur la douleur. Cherchant désespérément à rejoindre l'autre coté de la rue, là ou elle pourrait soit accéder au bâtiments soit tenter une échappée par l'autre entrée de la ruelle. Arrivée au mur en face, elle prit appui sur ce dernier pour se forcer à se relever,chancelante. Elle n'était pas en état mais il lui faudrait courir et pour ça elle devait se mettre sur ses deux jambes. Malgré les vertiges, elle releva la tête prête à s'élancer, priant pour ne pas s'effondrer en pleine course. |
| | | | Sujet: Re: A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) Mar 1 Mai - 13:32 | |
| "Le Couvre-feu est actif, nous rappelons aux détenus que l'utilisation de la force létale est autorisée en cas de non coopération de leur part..."
Les troupes commencèrent leur déploiement, la situation prenait une tournure désagréable. Il n'était plus question de déploiement silencieux, ils avaient révélé leurs positions, il était temps de resserrer le piège.
"Interception de Tango en cours" fit le lieutenant sur la fréquence radio des hélicoptères. Le pilote le plus proche fit un geste pour ses passagers qui s'installèrent aux mitrailleuses chargés de munition LightHammer, il donna un coup sec mais maîtrisé sur son manche à balais et l'hélicoptère fit un virage magnifique. -Delta Echo, positionnez-vous en contre-interception! ordonna le lieutenant de l'assaut pour ses hommes. Les pas de militaires se firent plus durs, ils avaient quitté leurs airs concentrés pour des airs féroces et déterminés, rien ne les empêcheraient d'attraper cette poignée de criminels et de leur faire passer un sale quart d'heure.
-Lunettes thermiques! ordonna l'officier tendis qu'un nuage de gaz emplissait la ruelle, mode semi!
Les hommes d'un geste d'une synchronisation effrayante abaissèrent leur équipement de visualisation thermique et observèrent des silhouettes qui convergeaient vers une petite ruelle. Le lieutenant fit quelques gestes, un groupe se détacha. Un détenu muni d'une batte de base-ball semblait en agresser un autre, rien de critique aux yeux des miliciens qui concevaient d'une façon très personnelle leur travail de pacification des criminels, cependant il n'aimeraient pas que ce détenu se retourne armé vers eux.
-Baissez votre batte! hurla un soldat en activant son pointeur laser.
Pas de réponse ni de réaction en faveur d'un arrêt des hostilités, la sanction fut sans appel. Le soldat qui avait émit l'ordre tira une balle non-létale dans la tête du détenu, de quoi l'assommer pour une bonne heure. La batte plana un instant en air et retomba avec son bruit si caractéristique sur le sol noircit d'une journée de crime. Les militaires avancèrent en formation pour converger vers le point de regroupement des autres criminels, passant par dessus les cadavres. Les unités laissées en retrait pour l'encerclement firent mouvement vers la rue parallèle, espérant couper toute retraite aux quelques déviants.
L'hélicoptère alluma son projecteur sur la scène lorsqu'il arriva à sa hauteur et indiqua au haut-parleur que les détenus qui se rendraient sans opposer de résistance ne seront pas inutilement brutalisés. Les mouvements de ses pales soulevaient les quelques détritus et des colonnes de poussières, les vitres vibraient en rythme et les détenus qui se tenaient tranquille dans leur "habitations" tremblaient de peur que l'on vienne les faucher.
Dans les douanes, on recevait les quelques premiers criminels qui avaient tenté de résister, crâne brisés, joues rougies, yeux bleuis, certains avaient des bras ou même des jambes cassés, dans les sous-sols, les internes, le docteur Aleksandrovtich et les stagiaires de l'Université de Gotham attendaient qu'on les emmène auprès d'eux, pour les soins ou pour l'implantation des puces RFID. Dans le central de communication par contre, l'heure n'était pas à l'attente. On relevait les mouvements et les interpellations, on enregistrait et l'on supervisait. En l'occasion, une poignée d'individus retrouvés au milieu de cadavres et d'armes prohibées méritait l'attention d'une équipe d'observation et coordination ainsi que celle du major.
-Veuillez les intercepter pour interrogatoire sur leur possession d'armes, menottez tous les détenus mis à terre, nous envoyons une équipe de récupération sur place ordonna le major qui tenait un micro relié directement au lieutenant en charge de l'opération. Si vous utilisez votre armement létal, ne visez que les antérieurs et les postérieurs, nous les voulons vivants.
Dans la ville, les hauts-parleurs continuaient de vomir leurs messages annonciateurs de peur et d'angoisse.
"Aucune enquête ne sera menée en cas de décès lors de toute interpellation avec résistance."
L'hélicoptère tira quelques rafales dans un mur proche pour effrayer un peu plus les individus en sous-nombre. Le lieutenant lança dans son communicateur les nouveaux ordres.
-Si les tangos se réfugient dans un bâtiment, ordre de poursuite, nous n'abandonnerons qu'en cas de trop forte résistance!
"Ces règles régissent l'harmonie du complexe"
Tous ses hommes se réjouirent de la chaire fraîche qu'ils allaient poursuivre avec ardeur et plaisir, depuis le temps qu'ils n'avaient pu se dégourdir les jambes et faire un peu d'exercice avec des victimes à la clef.
"Arkham City agit pour votre bien..."
[HRP]Avec mes plus plates excuses pour le retard, en espérant faire avancer les choses.[/HRP] |
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| | | | A quelques minutes du couvre feu (holiday,Denna, Shreck) | |
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