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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]

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MessageSujet: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMar 31 Jan - 16:02

Un coup de réussi! Elle se félicitait encore d’avoir envoyé des hommes aussi rapidement et de mettre les plans du Joker à jour, même si les attaques n’étaient pas vraiment signées à son nom. Restait plus qu’à espérer que Double-Face tombe dans le panneau. Il était tellement furieux. Harley souriait tout en parcourant une partie du quartier de Park Row.

Comme tout le monde dans Arkham, ils avaient entendu ce message de couvre-feu, de lois strictes et des rationnements. Ce dernier point la mettait sur les nerfs car le Joker avaient beaucoup d’homme à la charge et elle imaginait facilement les débordements qu’il allait y avoir. Seulement que plusieurs des chefs criminels allaient devoir traverser les lignes délimitées, des déplacements de masses et surtout des ennemis. Si ils espéraient le calme, ils s’étaient trompés. Du moins en ce moment, le quartier était calme. Peut-être trop. Son sac à l’épaule, elle arrêta ses pas pour regarder la désolation des bâtiments et les rares mouvements autour. La seule place où elle serait en sureté était dans l’usine qui fermait le coin sud-est de la prison, où Joker l’attendait surement. Harley massa ses mollets endoloris. Pendant une semaine elle était restée chez les Birds à ne rien faire. Son corps en avait subis un peu les dégâts mais Ivy l’avait aussitôt remise sur pied en un moins de temps. Ses bottes n’aidaient pas à sa cause non plus. Il y avait encore un bon bout de chemin avant d’arriver au pont et part l’occasion, passer près du Pingouin qui n’allait surement pas trouver son coup pendant très drôle. Mais elle, elle était au comble de la joie.

Se redressant, elle continua de marcher dans les rues sombres et toujours désertes. Est-ce que le monde avait réussi à trouver une planque partout à cause de la nouvelle annoncée? C’était surement encore une menace en l’air…sauf si c’était réel. L’angoisse comment ça à lui parcourir les entrailles. Elle venait seulement de revenir et les règles dans sa ville avaient déjà tout chamboulé la vie des prisonniers. Qu’est-ce qui arrivait si on se faisait prendre à cette heure là? Elle n’avait rien de très dangereux, sauf tous les trucs qui se cachaient dans son sac. Il faut dire qu’à Arkham, personne ne se baladait tranquillement sans une arme, sinon deux ou plus sur soit. C’était inévitable que l’Arlequinn avait quelque chose sur elle d’inattendue, de loufoque et d’anormal aussi. On ne s’attaquait pas à elle, elle réussissait suffisamment à se mettre dans les problèmes jusqu’au cou sans provoquer de gens supplémentaire pour le plaisir.

Elle arriva dans une rue plutôt bien éclairée, toujours sans la moindre trace des snipers habituels. Aucun homme qui la regardait, personne. Elle sortit des ténèbres en se glissant doucement dans la rue. Sans menace, elle galopa quelque seconde et reprit sa démarche déhanchée et sûr d’elle. Elle remplit le silence ambiant d’une petite chansonnette murmurée qui résonnait. Harley regardait parfois en haut, pensant se faire observer. Ce n’était plus le Arkham qu’elle connaissait.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMar 31 Jan - 19:19

Shreck mettait bon ordre dans l'administration des Douanes qu'il avait laissé trop longtemps entre les mains d'incapables maintenant au chômage. Il alluma la radio qu'il y avait dans son bureau afin de se donner du cœur à l'ouvrage. Il avait passé sa journée à trier des documents sans intérêt, à retrouver ceux qui en avait et accessoirement avait vidé trois thermos de café noir. Une sonnerie retentit dans les locaux des douanes, dans trente minute le couvre-feu serait appliqué pour l'un des premières fois.

Près des zones d'insertion se préparaient les groupes de 6 miliciens qui devraient patrouiller dans les secteurs qui leurs étaient attribués. Leur lieutenant de service leur rappelait une ultime fois les instruction. Les haut-parleurs de l'édifice vibrèrent au fur et à mesure de leur énonciation. Les troupes avaient ordre d'interpeller les individus encore dans les rues, de leurs demander d'obtempérer, de relever leur numéro et si résistance il y avait de tout faire pour les capturer et les conduire dans les douanes pour y être mis en isolement. Naturellement, elle termina par le nouveau slogan que Shreck avait choisit d'attribuer à ses services: "Indulgence est signe de faiblesse" ils ne devaient en aucun cas l'oublier.

Enfin l'heure tant attendue sonna. Les portes des douanes s'ouvrirent et déversèrent les groupes qui avançaient au pas. Les sous-lieutenant qui conduisait leurs 5 subordonnés dans les rues pouvaient entendre l'abominable silence et l'echo funeste de leurs propre pas, l'on eut cru la ville totalement abandonnée. Les minutes passèrent telles des heures sans que rien de notable ne se passe. Les patrouilles avançaient prudemment, ne sachant pas encore ce qu'Arkham City, à l'image des cités flétries dont elle était la jumelle, pouvait leur réserver. Les rues étaient délabrées, les ordures s'entassaient dans des ruelles sordides que les lampes des miliciens scrutaient. Les poubelles vomissaient leurs déchets sur les trottoirs recouverts de crasses. Les fenêtres encore vivantes des bâtiments empêchait toute observation de l'intérieur noire qu'elles étaient de pollution.

Les premiers détenus que rencontrèrent les patrouilles et qui ne tentèrent pas de s'enfuir, tentèrent au contraire vainement de les apitoyer. Ils furent punis pour l'exemple, quelques coup de tasers nourris d'insultes bien senties. On les releva de force alors même que leurs poumons ne pouvaient plus inhaler de l'air qu'au prix d'une immense douleur. Ils furent jetés sans une once de clémence dans les appartements les plus proches avec à chaque fois la terrible parole "Que l'on ne vous y reprenne pas une deuxième fois", car la deuxième fois signifiait clairement l'isolement. Les Sous-lieutenants prenaient une photographie rapide des détenus et notaient le numéro qu'ils leurs avaient fournis. S'ils avaient menti, ils avaient intérêt à ne plus recroiser la route des miliciens.

Le groupe pensait ne pas rencontrer de résistance aux interpellations au regard du début de soirée, mais l'un des détenus qu'ils interpellèrent prit la fuite. A cette heure de la journée, la nuit n'était pas assez pleine pour que l'éclairage soit efficace et pas assez claire pour que l'on puisse distinguer des traits, aussi ne purent-ils que passer à leur tour au pas de course pour intercepter le fuyard.

-Halte! hurla le sous-lieutenant qui courrait. Faites halte!

Il leva le bras pour ordonner à ses hommes de retirer leur cran de sécurité.

-Ce sera la dernière sommation! cria-t-il alors qu'ils prenaient un virage. Halte!

Il sortit son arme de poing, prêt à l'employer en premier pour montrer l'exemple.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMar 31 Jan - 20:01

    Jenna en avait marre d’entendre la voix clamer continuellement le discours soporifique des nouvelles règles d’Arkham. Elle passait son temps à bricoler dans son atelier mais adorait se promener dans les ruelles pour évacuer l’ennui qui la terrassait à la fin de la journée. Jenna détestait l’ennui et le train-train quotidien – c’est bien pour ça que d’un côté, la nouvelle réglementation d’Arkham la faisait sourire. Même si elle se voyait en prédatrice la plupart du temps, elle se doutait aussi qu’elle n’était qu’une proie de plus pour les autorités qui régissaient Arkham. Mais ce couvre-feu – les détenus n’avaient plus le droit de circuler après 20h dans les rues d’Arkham – et ça ne plaisait pas à la Charpentière qui estimait qu’elle était libre de rôder dans l’enfer dans lequel on l’avait enfermé. Il avait fallu en plus de cela qu’on leur impose à faire la queue pour obtenir leur ration quotidienne de nourriture – ce qui faisait que Jenna pouvait passer deux jours sans venir réclamer son du.

    « Indulgence est signe de faiblesse. » - si je pouvais mettre la main sur le connard qui a sorti ça, je lui prouverai aussi à quel point compassion est désuète. A ma façon.

    Jenna ouvrit la porte de son atelier et darda son regard sur le lugubre paysage que lui offrait Arkham tous les jours. Les petites frappes qui traînaient habituellement dans le coin n’étaient plus là – chose qui laissait un sourire ironique suspendu aux lèvres de la Charpentière. Excès de zèle ou envie suicidaire ? Quoiqu’il en soit, Jenna estima qu’il était temps pour elle de constater à quel point le nouveau système mis en place était infaillible. Elle saisit sa perceuse qu’elle accrocha à sa ceinture avant de poser un pied sur le goudron humide, faisant preuve d’une certaine impudence. Un petit rire la secoua de bas en haut alors qu’elle commençait à se diriger vers le quartier habituel où elle aimait se balader. Elle n’avait pas eu le temps de côtoyer ses partenaires du gang des Merveilles au sujet des nouvelles règles établies mais elle était presque sûre de ne pas être la seule à braver l’interdit.
    Elle s’arrêta au niveau de la balançoire publique abandonnée et s’y assit avec nonchalance, se balançant au gré de ses humeurs. Quelques mèches de cheveux se balançaient devant son visage, s’échappant de sa casquette bleu électrique.

    Après quelques minutes, alors qu’elle se balançait allègrement en toute innocence, elle perçut des silhouettes surgir d’une ruelle. Cinq, hommes. La milice a en voir comment ils sont fagotés. Jenna bondit de la balançoire pour longer le petit muret, tentant de se dissimuler des regards des hommes qui se dirigeaient dans sa direction.

    Et puis un violent coup d’adrénaline la poussa à courir à travers le bout d’herbe abandonné. Elle entendait derrière elle les voix gesticuler à son encontre mais Jenna avait mieux à faire que de s’arrêter pour tendre l’oreille. Les hommes étaient armés et elle se doutait qu’il n’hésiterait pas à faire feu. Elle ne pouvait cependant pas réprimer le sourire qui se figeait sur ses lèvres, comme signe victorieux de provocation à l’égard du système.

    Jenna était athlétique et rapide, ce qui lui donnait un avantage certain face aux hommes qui portaient leurs armes et leurs protections. Elle sautait par-dessus les obstacles, s’abaissait derrière les cadavres de voitures incendiées, pour tâcher de semer ses agresseurs. Mais ils avaient l’air très coriace. Elle fila à toute berzingue dans une rue adjacente et c’est là qu’elle discerna une silhouette à une dizaine de mètres d’elle. Une silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien. Harley Quinn, l’Arlequinne de ce cher Joker. Que faisait-elle là ? Toute seule ? Des questions auxquelles la Charpentière ne pouvait répondre. Elle se contenta alors d’interpeller la jeune femme d’une voix forte en courant à grandes foulées dans sa direction.


    « HARLEY ! Bouge ! La milice !!! »


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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMar 31 Jan - 21:27

«HARLEY ! Bouge! La milice !!!»

«Halte!»

Harley se retourna précipitamment en ce demandant qui l’avait interpellé. Pour ce qui était du «Halte» retentissant, sa question avait été répondue avant que ce fut nécessaire. Le casque bleu et la salopette assorties avait vite attirés l’œil de la criminelle. Une fille du clan du Wonderland, la charpentière. Elle courait à toute vitesse dans sa direction. Harley Quinn pencha la tête de côté, assez pour apercevoir les hommes armés et trop bien équipées suivre la bricoleuse qui détalait. De toute évidence, ce n’était aucun des hommes des quatre dirigeants d’Arkham, ils n’avaient pas l’habit orange des hommes de Blackgate. La rumeur était vraie? Les radios l’avaient annoncé mais elle croyait toujours à une mauvaise blague de la part de l’administration. Ses yeux s’agrandirent et elle commença elle aussi à courir dans le sens contraire, à la suite de la jeune femme qui venait de dépasser sa position. Avoir eu son marteau sur les épaules elle aurait peut-être osé un coup plus bas mais elle était libre de mouvements et surtout, ils étaient entrainés. Ce n’était pas un des justiciers de Gotham qui ne tuait pas pour prendre exemple sur la chauve-pourri. Elle était assez intelligente pour savoir qu’ils n’auraient aucune pitié, et surtout pas pour la copine du Joker qui plus est sans sa compagnie immédiate.

«Qu’est-ce que tu leur as fait?»

C’était presque étonnant la vitesse que la copine du Joker pouvait atteindre, même avec ses bottes à talon. En plus, elle souriait. Les obstacles n’étaient pas un problème la majorité du temps. Son corps svelte continuait de se plier à volonté suivant les mouvements de gymnastique apprise au lycée. Elle talonnait de près l’autre criminelle qui suivait un sillon presque aléatoire. Soit les hommes de la milice vont arrêter un jour de courir et les deux femmes pourront trouver une cachette, ou il fallait les confronter. Elle avait eut le temps de voir les armes sorties et comptait plus sur la première option.

Harley osa jeter un coup d’œil vers l’arrière tout en riant de joie. Elles étaient capables de garder une assez grande distance, tout en courant parmi tout ce qui trainait partout. Elle ne s’était pas tout à fait remise de son emprisonnement dans le double sous-sol des Birds Of Prey. Elle remarqua que son souffle devint vite court. Elle n’allait pas supporter une course aussi longue pour sa survie. Mais elle poussa son énergie à bout, si au moins ça pouvait la sauver, peut-être au détriment de la Charpentière. Elle pouvait être très déterminée quand sa vie était en jeu.

«Tu crois qu’ils vont courir longtemps comme ça? Haha!»

Les deux lulus dans le vent, une noire et l’autre rouge, Harley Quinn avait encore changé de style lui rendant une allure un peu moins angélique. Ses cheveux blonds étaient totalement disparus après sa rencontre avec Ivy dans Gotham City. Ses lèvres noires et bien dessinées faisaient un contraste étrange avec ses dents et sa peau, toujours aussi blanchie par la poudre pâle de son maquillage. Un simple chemisier couvrait sa poitrine avec son éternel corset bicolore, des shorts se fermant sur ses fesses et des bottes cachaient à peine la silhouette de la reine d’Arkham.; qui en ce moment courait parmi ses rues, poursuivis par des assaillants. Combien de fois allait-elle devoir répéter qu’Arkham City était à elle?
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMer 1 Fév - 13:57

Les mercenaires entraînés à combattre en milieux particulièrement hostiles parvenaient sans peine à passer par delà les carcasse de voitures, les cadavres et les petits murets. Ils poursuivirent sans relâche leur première cible jusqu'à ce qu'elle en rejoigne une autre qui l'accompagna dans sa fuite. Décidément, Arkham City ne comprendrait jamais.



Dans son bureau, la radio de Shreck passait le lac des cygnes de Tchaïkovsky, il sifflota avec, le chauffage rendait l'atmosphère délicieusement agréable, les mouvements des soldats dans les couloirs étaient reposant, il commençait à voir le jour de cette maudite paperasse. 20h45. Il se servit une nouvelle tasse de café dans le calme ambiant.

Pas de course, souffles rapides mais puissants, bruti de rangers des miliciens faisant voler des gouttes d'eau croupies et noircies. Quelques gouttes du sueurs sur leurs visage ils ne lâchaient pas leur proie du regard, le froid qui régnait dans Arkham City n'était plus dans leurs préoccupations, ils oscillaient tous entre la joie de pouvoir passer leurs nerf sitôt la poursuite terminée et la rage de devoir les poursuivre à une telle heure. Trois hommes contournèrent un cadavre de véhicule, deux autres passèrent sur son capot en ruine. Ils passèrent leurs armes en mode semi-automatique.

-Code 42-5! Ordonna le sous-lieutenant qui ne supporterait pas que l'on se moque de lui d'avantage. Bob, Le "LG"! FEU!

Code 42-5: repli vers une autre zone de patrouille afin de prendre en tenaille les fugitifs, une manœuvre qui venait juste avant le code 43: tir létal. Trois des hommes commencèrent à tirer sur les abords de leurs cibles afin de leur couper l'envie de tourner dans des ruelles ou des rues qui s'éloignaient de leurs zone de repli. Derrière, le dénommé Bob se saisit de l'arme qui était accrochée dans son dos et inséra dans le canon une grenade. Le sous-officier saisit le talkie-walkie qui était sur son épaule.

-Poursuivons deux fugitives nous les rabattons vers le secteur 78, tenez-vous-prêts.

Le soldat tira une première grenade qui vint s'écraser sur une carcasse de voiture. Le bruit de l'explosion fit trembler les murs, le sol et se réverbéra dans les rues alentours. Sur une autre rue, un groupe de six miliciens avançait à pas rapide vers la localisation de l'autre groupe. Bob remit une grenade, c'était une partie de chasse et ce n'étaient pas la milice qui accepterait de perdre son gibier! Au dessus d'eux défilaient les panneaux nouvellement mis en place où l'on pouvait admirer le visage de celui qui venait de déclarer la guerre à la vermine qui croupissait dans Arkham et qui n'aurait de cesse de les pacifier, ce même homme qui dégustait en ce moment même un délicieux café dans le confort de son bureau des Douanes.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMer 1 Fév - 15:00

    Dans tout son élan, la Charpentière dépassa l’Arlequinne avant que cette dernière ne se mette à la talonner avec autant d’empressement. Il ne fallait pas être très perspicace pour se douter que les types armés lourdement n’étaient pas là pour taper un brin de causette. Quinn avait toujours cette grâce qui lui était propre, juchée sur ses talons interminables et vêtue des ses frusques bicolores très prés du corps. D’ailleurs, Jenna se demandait vraiment comment elle arrivait à courir dans une tenue pareille, mais l’heure n’était pas vraiment à tergiverser sur la praticité.
    Jenna avait parfaitement conscience que si la milice leur mettait la main dessus, elles allaient passer un sale quart d’heure. Peut-être allaient-elles même en crever qui sait ?
    La course effrénée battait son plein. Jenna commençait à ressentir la douleur d’une respiration hachée et d’un point de côté. Elle jeta un petit coup d’œil à sa compagne d’infortune.


    «Qu’est-ce que tu leur as fait?»

    « Rien ! Mais je voulais juste tester la véracité du nouveau règlement ! » Lâcha-t-elle en partant d’un rire presque hystérique.

    «Tu crois qu’ils vont courir longtemps comme ça? Haha!»

    « Espérons qu’ils nous courent seulement après ! »

    La Charpentière s’évertuait de continuer à la même cadence, jetant quelques coups d’œil derrière elle pour voir la progression de leurs adversaires. Des balles sifflèrent sur leur flanc et la Charpentière galopa de plus belle, sautant par-dessus les poubelles éventrées par terre et les ordures qui se dressaient sur leur chemin. Jenna commençait à avoir une vilaine appréhension – comme si la milice avait trouvé le moyen de les traquer où elle le souhaitait.

    Une explosion retentit, brutale, entrainant une déflagration bruyante sur leur côté droit. Jenna manqua de perdre l’équilibre sous le choc mais elle se remit à courir avec un regain de vitalité. Elle jeta un œil à la voiture qui avait explosé dans un souffle brûlant.


    « Il faut quitter les routes Harley ! Ou sinon on va finir en feux d’artifices ! » Lâcha la jeune blonde d’une voix ferme.

    Arkham était leur terrain de jeux. Elles le connaissaient presque comme leur poche. La seule chance qu’elle pouvait avoir était de se faufiler dans les bâtiments abandonnés et se cacher en espérant que les soldats n’aient pas dans l’idée de toute faire péter pour régler le problème.






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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMer 1 Fév - 19:41

La charpentière avait du cran. C’est vrai que c’était amusant de tester les nouvelles sécurités qui s’ajoutaient au fur et à mesure que le temps passait. Ils y avaient toujours quelque chose à faire et on n’avait pas le temps de s’ennuyer. Et quand s’était le cas, le meilleur moyen était d’aller embêter les justiciers en leur glissant sous la main et menacer de tuer des gens. Ça marchait toujours, restait à varier la manière de le faire. Mais présentement, les balles se dirigeaient vers elle et non vers un de justiciers de la ville. Elle se dégagea du champ de tire.

«C’est quoi un 42-5?»

La voiture explosa proche d’elles. Harley s’arrêta pour garder son équilibre en se protégeant la tête des débris qui s’étaient fait soufflés après l’explosion. Elle regarda ce qui restait de la voiture, ahurie par ce qu’elle voyait. Il n’y avait qu’elle qui pouvait sortir ce genre d’arme et faire feu sur qui elle voulait. Mais la blague s’était fait copier on dirait. Elle regrattait de ne pas avoir une voiture et jouer avec un bazooka comme dans le bon vieux temps. Si seulement Ivy était là!

« Il faut quitter les routes Harley ! Ou sinon on va finir en feux d’artifices !»

Ce fut assez pour la remettre à la raison. Voyant la distance qui les séparait des militaires et surtout de la Charpentière, Harley reprit la course. Mais cette fois-ci son sourire avait quelque peu disparu de son visage. Peu importe qui se faisait attaquer ainsi ne pouvait rester de glace. Une explosion était toujours surprenante. C’était sans doute ça le fameux 42-5. Il faut dire qu’elle ne s’y connaissait pas beaucoup dans ce genre de truc concernant l’armée. Quand on avait sous les mains des prisonniers qui souvent avaient plus faim de meurtres, on ne s’arrêtait pas à ce genre d’ordre direct.

Les écrans qui ornaient les murs de la ville d’Arkham affichaient le sourire de Shreck. Ce serait amusant de l’emmener à Monsieur Jo lui. Malheureusement il restait caché aux douanes. Ainsi donc elle pourrait s’en approcher un jour et faire un gros Boom ! Il faudra en parler à Joker, si il le voulait aussi.

Elle sortit la langue et tenta de fouiller dans son sac à la recherche de quelque chose à faire pour une réplique de la grenade. Elle sortit de là un étrange petit objet rouge et blanc qu’elle commença à faire tourner en tenant une clé dans l’autre main. Elle s’arrêta, le déposa sur le sol gratifiant les soldats armés d’une grimace. Avant de partir elle leur envoya un baiser soufflé toujours aussi sarcastique. Harley disparue dans une ruelle en suivant la Charpentière dans son sillage. Elle sortit un autre petit dentier semblable que celui qui sautillait tranquillement dans la rue qu’elle avait délaissée.

«Hahahaha !»

Les deux criminelles venaient de disparaître du champ de vision des militaires. Seul restait le petit dentier qui sautillait en avançant vers eux.

«Clac, clac, clac !»

Puis soudain, il arrêta de fonctionner. Il eut une explosion, loin de la puissance de la grenade qui avait fait explosée la voiture, mais assez pour projeter et blesser un homme qui se tenait trop près. De la ruelle d’où entra les deux femmes en sortit un autre qui bougeait frénétiquement.

«Clac, clac, clac !»

Harley marchait à moitié, dansant sinon. Elle ne regardait pas vraiment où elle allait, jubilant de son coup sournois qui allait surement ralentir un moment. Surtout que le deuxième était totalement inoffensif et allait claquer plus longtemps que le premier. Mais dans sa démarche désordonnée, elle trébucha sur une poubelle qui trainait en plein milieu de la route et tomba directement sur les fesses. On pouvait entendre le bruit de l’aluminium qui roulait sur le ciment et surtout le «Outch» sonore de l’Arlequine.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyJeu 2 Fév - 0:39

Le groupe de milicien commençait à perdre patience. L'explosion fit son petit effet et destabilisa l'une d'elle.des nouvelles rafales les décidèrent à quitter la route principale, laissant derrière elle un jouet. Un mercenaire décidé s'avança un peu trop et l'explosion du dentier le fit voler en arrière, des éclats de métal et la peau partiellement brûlée. Il ne se relèverait pas tout de suite. Le reste du groupe se protégea sommairement et sitôt la fumée légèrement dissipés, il reprirent leurs course.

De son côté, Shreck sortait de son bureau. La commande "spéciale" venait d'arriver à la porte des réceptions, il voulait être là pour vérifier que le transfert se passe dans les meilleurs conditions et surtout sans que le colonel Silberman ne vienne fourrer son nez dedans, idéaliste comme il l'était, il ne comprendrait de toute façon pas.

-Tirez pour immobiliser! ordonna le sous-lieutenant, mais ces hommes s'arrêtèrent devant un autre de des jouets d'Harley Quinn.

Il visa l'objet et lui tira dessus afin de déclencher la charge, il n'y eut qu'une pitoyable gerbe d'étincelle et le son agaçant se termina. Leur rage venait de monter d'un cran.

-Go! hurla le sous-officier.

-Reculez, reculez, indiquait un milicien qui aidait un camion blindé à faire une marche arrière vers le sas des dépôts.

Shreck venait d'arriver à l'air de déchargement où attendaient déjà une dizaine de milicien. Il sortit une clef magnétique qui servirait en temps voulu.

Le groupe encore en poursuite pénétra dans la ruelle, mais la trace des fugitives semblait perdue lorsque tout à coup un bruit de métal renversé résonna suivit d'un "ouch" sonore. Le groupe se remit en marche vers la localisation du bruit à pas rapide mais aussi silencieux que possible. Deux miliciens surgirent à un recoin d'une ruelle et découvrirent les deux femmes qui recommençaient à courir. Ils firent feu sans une once d'hésitation, visant préférentiellement les jambes et les bras. Les bras ricochèrent en avec des sifflements désagréable alors que...

...le bruit des caisses que l'on déposait sur le sol étaient froid, durs et implacables. Le silence de la scène presque troublant. Maximilien se dirigea vers l'une des caisse métallique et inséra sa clef dans l'ouverture prévu à cet effet. Le verrouillage brisa le nouveau silence immobile et l'ouverture avait des allures de libération. Une sorte de pression suivit d'un coulissement au bruit semblablement à un soupir de soulagement se fit entendre, Shreck tira vers lui la porte et sorti un petit boîtier. Il l'ouvrit et découvrit ce que ferait d'Arkham City la prison la plus moderne à ce jour. Il eut un sourire d'autosatisfaction jubilatoire en refermant le tout.

-Amenez tout cela aux sous-sol, section 7, ordonna-t-il. Y'a-t-il eut des interpellations jusqu'à présent?

-Nos hommes sont en train d'intercepter quelques fuyards dans le complexe monsieur, fit le major présent. Il semblerait que certains détenus essaient d'outrepasser le couvre-feu.

-Parfait, fit Shreck. Faites transférer les détenus arrêtés directement dans les installations médico-légales de la section 7. Veuille communiqué aux médecins de cette section qu'ils seront de gardes et qu'ils sont immédiatement requis dans les Douanes.

-Bien monsieur! répondit le major. Soldats, transférez le matériel!

L'on ferma les portes du camions au même moment ou un homme en pleine course renversait une nouvelle poubelle en jurant. Le second groupe venait d'arriver au croisement idoine pour l'interception et fut alerter par les coups de feu qui retentirent dans une ruelle non loin, ils pressèrent le pas afin de ne pas arriver trop tard, ils avaient entendus l'ordre du sous-lieutenant responsable de la poursuite, ils n'auraient pas la moindre hésitation...
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyJeu 2 Fév - 1:29

    La Charpentière n’avait strictement aucune idée ce que pouvait être un 42-5 et à vrai dire elle s’en fichait. Tout ce qui l’importait était d’arriver à semer ces imbéciles, ou bien à leur retourner une frayeur digne de ce nom. Ils étaient sacrément coriaces ces soldats – il fallait croire que le vilain Shreck n’avait pas envie de voir outrepasser son nouveau règlement aussi tôt. Pendant que les deux donzelles couraient à vive allure, l’Arlequine semblait chercher quelque chose dans ses affaires. La Charpentière espérait que cela puisse se rendre utile car elle n’avait rien à semer sur le chemin des troubles fêtes. Lorsqu’elle perçut le petit objet typique des bombes à la Joker qu’Harley s’empressa de remonter comme une horloge avant de la déposer sur le goudron, Jenna laissa échapper un rire triomphant.

    « Tu sais Harley, je crois que l’on pourrait faire une bonne équipe. » Souffla Jenna comme pour elle-même, entre deux respirations.

    Elle profita de cette diversion pour attirer la reine d’Arkham dans une ruelle perpendiculaire, histoire que les soldats ne les aient plus dans leur champs de vision. Harley déposa un second dentier sur leur chemin et elles se remirent en route, cette dernière semblant tout de même profiter de l’explosion qui se fit entendre dans la ruelle voisine. Jenna se retourna aussi, observant sa copine d’infortune esquisser quelques pas de danse. Jenna tapa dans ses mains, encourageant l’Arlequine à se remettre en marche avant que celle-ci ne trébuche maladroitement contre une poubelle qui gisait là. Jenna afficha un air réprobateur avant de revenir à grandes foulées vers Harley pour l’aider à se relever dans un geste rapide.


    « Regarde un peu où tu marches ! Ça n’est pas le moment de traîner. »


    Puis la maladresse d’Harley lui donna une idée pour ralentir ces messieurs. Jenna recula et balaya d’un geste sec toutes les poubelles qui trainaient sur les côtés de la ruelle pour les mettre en travers de la route. Elle attrapa ensuite la jeune femme par la main pour l’entraîner dans une nouvelle course effrénée. C’est à ce moment que les bruits de pas se firent plus proches. Les hommes étaient déjà à l’autre bout de la rue et le subterfuge de la fausse bombe ne les avait pas longtemps retenus. Les balles ricochèrent et Jenna opta pour une trajectoire en zigzag pour éviter de se faire toucher. Elle n’avait qu’à espérer que ça passe. Si ça cassait, elle aurait vite fait d’en sentir les désagréments. Alors que les détonations résonnaient, Jenna émit un long cri entre frayeur et courage. Elle espérait que les poubelles ralentiraient la progression de leurs agresseurs mais elle savait aussi que ça ne serait pas suffisant.

    « Suis-moi ! »Intima-t-elle à Harley dont elle serrait la main avec l’espoir qu’elle ne se fasse pas faucher au passage.

    Elle obliqua dans une autre ruelle qu’elle connaissait bien et ouvrit une porte battante grise de crasse avec un coup d’épaule pour pénétrer dans le bâtiment désaffecté. Plusieurs machines industrielles gisaient là, certaines plus poussiéreuses que d’autres. Il arrivait à la Charpentière de venir ici pour bricoler quand les moyens lui manquaient dans son atelier. Elle monta les marches quatre à quatre, jetant quelques coups d’œil vers la porte battante par laquelle elles étaient entrées.
    Les voix se rapprochaient, hostiles.

    Une fois au premier étage, la jeune femme s’arrêta pour jeter un œil par-dessus la rambarde. Voilà que les soldats venaient à leur tour de rentrer dans le bâtiment et les cherchaient des yeux. Jenna sembla un instant horrifiée avant de jeter un regard par la grand vitre derrière elle, qui surplombait la ruelle d’à côté. Elle lâcha la main d’Harley pour tirer un vieux paquet d’allumettes de la poche se sa salopette. Juste en dessous d’elle, là où les soldats s’apprêtaient à les tenir en joue, un amas de bois et de sciure faisait une montagne convaincante. Sans plus attendre, elle craqua une allumette, et la balança dans le tas pour créer un brasier d’enfer. Elle n’attendit pas de voir si ça avait déclenché l’effet escompté. Les flammes dévorèrent petit à petit le combustible pour lécher le bâtiment sur deux mètres de hauteur. Elle pressa de nouveau la main d’Harley, évitant une nouvelle rafale de balles qui leur était destinée avant de se jeter contre la vitre qui explosa en une ribambelle de morceaux de verre. La chute d’un étage n’était pas si dramatique que ça – surtout que c’est un conteneur qui amortit leur chute. Jenna en émergea pour s’en extirper, le souffle court. Les hommes devaient faire le tour pour parvenir jusqu’à elles – voilà ce qui leur laisserait un peu d’avance.


    « Ahaha ! J’adore quand c’est tout feu tout flammes ! »



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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyJeu 2 Fév - 14:22

Harley Quinn massa ses fesses en grimaçant de douleur. Elle botta la poubelle qui avait osé la faire chuter, la vidant de son contenu.

«Regarde un peu où tu marches ! Ça n’est pas le moment de traîner.»

Elle allait protester quand la Charpentière commença à mettre la ruelle sans dessus dessous. Faisant mine de se relever et balayer son corps de la saleté du sol, elle fut vite trainée dans le labyrinthe de ruelles de ce quartier. Son plan n’avait marché qu’à moitié. Le dentier fini en morceau, non pas par une explosion comme le premier, mais en une volée d’éclats suite aux balles des miliciens. Et présentement, ces balles étaient maintenant dirigées vers elles. Tant qu’un autre code n’était pas lancé, elle se comptait chanceuse dans cette mésaventure. Et dire qu’elle voulait seulement retourner à l’aciérie Sionis.

La Charpentière défonça une porte et s’y enfonça en entrainant la copine du Joker à sa suite. Elle n’eut pas vraiment le temps de détailler la pièce qu’elle se faisait de nouveau trainer dans un escalier. Malgré le bruit que produisait chacun de leur pas sur les marches de métal, elles purent distinguer les voix des soldats qui s’approchaient toujours d’avantage à chaque fois qu’elles tentaient de prendre un peu d’avance dans leur fuite. Harley faillit heurter la femme du Wonderland gang quand elle s’arrêta pour regarder en direction de la porte qui était restée ouverte. En bon soldat, ils entrèrent de façon méthodique dans le bâtiment. Avoir eut un peu plus de temps, elle aurait activé son dernier dentier et l’aurait déposé juste devant la porte. Elle adorait le petit cliquetis de ce petit jouet. Elle aimait les surprises et surtout celle qui faisait des fausses peurs. Et son sac en était rempli de ce genre de petits gadgets, gare à celui qui osera y mettre la main.

Elle n’avait pas remarqué qu’on lui tenait encore la main. Ivy aussi faisait cette prise quand il était le moment de fuir. Harley était souvent ahurie à chaque fois que quelque chose se produisait, insistant le monde à la hâter dans les poursuites, souvent de force. Habituée d’être ainsi trimbalée, elle suivait sans poser de question en riant de bon cœur quand les risques étaient amoindris. Elle suivait tout comme elle obéissait aveuglement à toutes les ordres du Joker, même si s’était à son propre dépend. Elle était imprévisible, ce qui la rendait dangereuse.

Sa compagne de course sortit un paquet d’allumette, en alluma une et la jeta en bas du balcon de fer. Ce ne fut pas long qu’une colonne de flamme et de fumée noire sortit du rez-de-chaussée. Les balles recommencèrent à les harceler de plus belle. Sa main fut reprise et leur élan les approchait de la grande vitrée. Elle élargit les yeux en essayant de ramener l’autre femme dans l’autre sens mais ce fut en vain. Elles traversèrent la vitre, la faisant voler en éclat. Leur chute fut amoindrit mais ce genre de sport était plutôt un traumatisme pour Harley. Combien de fois le Joker l’avait fait passer par la vitre ? Plusieurs fois elle était passée près de la mort de cette manière. Réalisant à peine qu’elle était tombée dans une benne à ordures, elle se releva péniblement et en sorti. Jenna semblait plus enthousiasme qu’elle mais ce n’était pas fini.

Ils allaient sans doute faire le tour du bâtiment. Ils étaient plus entrainés à courir longtemps qu’elles, surtout qu’Harley avait fait presque deux fois l’allée-retour entre l’aciérie et le tribunal Double-Face. Pour éviter de ce faire prendre, elles continuèrent de courir mais à une vitesse diminuer. Elles avaient le temps de réfléchir, mais il semblait que les soldats eut aussi eurent le temps. Ce ne fut pas long qu’elles se retrouvèrent encercler, menacée de toutes parts par les armes chargée. Sa main toujours dans son sac, elle sortit son grappin son le bout était la tête du Jester.

«Haha ! Vous ne nous aurez pas !»

Elle appuya sur la détente en tenant son fusil à deux mains en visant les toits. Le crochet s’envola dans les airs, la corde se tendit. Il retomba sans avoir atteint sa prise. Elle baissa les bras en regardant autour d’elle. Tout le monde avait vu bien sûr. Elle lâcha le fusil auquel pendait encore la corde. Elle alla pour reglisser encore sa main dans son sac mais la poursuite était terminée.

«Hey! On ne touche pas à la marchandise!»
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyJeu 2 Fév - 23:50


Maximilien Shreck de retour dans son bureau signa quelques papiers qui organisaient la suite des opérations des services administratifs. La radio félicita la pureté de la dernière œuvre passée et changea pour un morceau différent. Portant sa tasse de café à ses lèvres, il dut déplorer qu'elle soit froide et la but d'une traite pour s'en resservir une chaude.

Les deux détenues tentèrent de semer la première patrouille au détour d'un bâtiment qu'elles incendièrent sans autre forme de procédé. Les cinq membres de la milice durent se résoudre à se séparer en deux groupes pour contourner le bâtiment selon ses deux orientations et éviter de perdre leurs proies. Dès que l'une de leur division eut un visuel sur elles, ils firent feu sur leur flanc, en vain. Finalement les cinq miliciens se félicitèrent de retrouver les deux pauvres créatures acculées par le second groupe qui les tenaient en joue, elles n'avaient plus d'échappatoire.

Le sous-lieutenant du premier groupe, légèrement haletant prononça ses ordres avec une colère non cachées et n'écouta même pas ce que venait de dire cette ignoble poupée peinturlurée habillée comme une catin.

-Un seul geste suspect et on vous abat! cria-t-il, l'œil collé à son viseur. Manœuvre d'interpellation!

Deux homme sortirent leurs pistolets à décharge électrique et tirèrent sur les deux femmes. Profitant de leur immobilité passagère, quatre soldats se détachèrent des deux groupes pour menotter leurs mains et leur pieds. Ils tordirent plus que nécessaire leurs bras pour les attachés et n'hésitèrent pas à appuyer avec leurs pied pour immobiliser leurs jambe. Une fois quasiment sûr qu'elles étaient inoffensives, le sous-lieutenant d'approcha d'elle et leur infligea à chacune d'elle un violent coup de ranger dans le ventre.

-Ça c'est pour avoir refusé d'obtempérer!

Il souleva le visage de Harley en la tirant par les cheveux. Elle le répugnait au plus haut point.

-Pour avoir utilisé des armes dans Arkham City, on va te faire économiser un peu de maquillage sale pute!

Il serra le poing et lui infligea un direct gauche. Il retourna du pied la Charpentière que l'on avait lâché sur le ventre, il ne faisait plus le malin le garçon manqué.

-Pour avoir incendié un édifice...

Il souleva son pied et l'abattu puissamment sur le plexus solaire de la jeune femme. de leur côté, deux hommes qui lui avaient couru après donnèrent un coup de crosse dans le pantin du Joker et crachèrent sans retenu sur les deux femmes.

-On les ramène aux douanes, ordonna-t-il. On décidera là-bas de votre sanction.

Ils les saisirent par le col et les trainèrent sur tout le chemin du retour vers l'immense écran qui surplombait l'entrée d'un centre militaire et sur lequel s'affichait le visage de Shreck, avec une liste déroulante des nouvelles règles. Des visages regardaient depuis des fenêtres l'ignoble spectacle et l'humiliation des deux demoiselles réfractèrent. Certains s'écartèrent de leur point d'observation dès que les miliciens semblait regarder dans leur direction. Les Hauts-parleurs crachaient les terribles règles de Shreck, le but ultime n'était pas tant de les faire respecter, que de les faire apprendre et que les criminels se fatiguent psychologiquement.

Le Major vint dans le bureau de Shreck pour lui annoncer que la relève des patrouilles était en cours et que la première fournée d'interpellation était ramenée dans la section 7. L'homme d'affaire ne se fit pas prier et se leva avec une bonne humeur non retenue. Il rajusta ses gants, heureux que sa politique porte ses fruits. Il n'était pas un Justicier, il n'était pas un criminel, il était un citoyen dont la vie était un escalier qu'il devait gravir sans relâche, des gens naissaient riches, des gens vivaient pauvres, mais lui désirait quelque chose de plus que l'argent, il désirait le contrôle et surtout le pouvoir. Sharp n'était pas Arkham City, Sharp était tout au plus un obscure fonctionnaire qui ferait son temps, lui, Maximilien Shreck était le véritable esprit et corps d'Arkham City, il en était l'âme et en serait à jamais le maître, quoi qu'il dut en faire. Un jour il avait lu "les Empires naissent et s’effondrent, mais le Mal lui est éternel" c'était tellement faux, la véritable formulation était: "les Empires naissent et s’effondrent, mais le Pouvoir lui est éternel", il ne se perdait pas, il changeait de main, il ne se gagne pas, mais se prend, se vol, se combat. Aujourd'hui il était prêt à dépasser toutes les limites pour le conserver et personne ne l'arrêterait.

L'immense porte s'ouvrit lentement, dans un vrombissement à faire frémir le diable. Une partie du groupe vérifiait les alentours, prêt à tirer sur le moindre sujet suspect. Sitôt la sonnerie enclenchée, le nouveau groupe de patrouille sortit des douanes suivit par une ambulance qui devait récupérer le soldat blessé auprès duquel était resté un milicien. L'ancienne patrouille traîna les deux créatures jusque de la zone d'introduction, la porte se ferma avec une lenteur sadique et la pénombre devint totale. De petites lumières rouges éclairaient la scène et un bip régulier était leur seule musique. Enfin apparut l'intérieur des douanes. Bétonnée et grise comme à leur habitude, un groupe allait prendre la relève pour transporter le groupe dans les sous-sols.

Shreck descendit les escaliers avec le major et rencontra le groupe et ses prisonnières, il les observa avec un dédain non camoufler.

-Voilà qui tombe à pic, j'imagine que ces mesdames seraient trop fières pour admettre avoir prise une bonne leçon ce soir, mais les faits sont là. lança-t-il en voyant le visage meurtris de Harley Quinn. Débarrassez ces dames de leurs armes et effets inutiles, descendez-les ensuite, je vous rejoindrais là-bas. Major, le docteur Alexandrovitch est-il arrivé?

-Oui monsieur, il attend déjà dans les sous-sols.

Il hâta le pas pour rejoindre le professeur et lui indiquer ses derniers ordres avant que ne commence les implantations. Il n'était pas question qu'une erreur soit commise pendant les premières opérations.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyVen 3 Fév - 1:16

    Alors que les deux criminelles se remettaient à courir, mais dans un rythme plus lent et fatigué, elles eurent la mauvaise surprise de découvrir un autre groupe de soldats devant eux. La Charpentière s’arrêta, médusée et jeta un regard derrière elle, constatant que la milice les avait cernées. Elles étaient faites – comme des rats.
    Jenna lâcha un juron et serra les poings jusqu’à ce que l’Arlequine à ses côtés sorte ce qui semblait être un grappin de son sac fourre-tout. Un regain d’espoir de se tirer de ce mauvais pas s’éprit de la Charpentière mais tout sombra dans le néant le plus total quand Harley échoua lamentablement son tir. Les épaules de Jenna s’affaissèrent d’un coup alors que son regard réprobateur se portait sur sa compagne d’infortune. L’un des hommes qui les tenait en joue s’approcha en leur crachant un avertissement.

    Jenna roula des yeux, exaspérée avant de recevoir une violente décharge électrique qui la fit tomber sur le sol, raide comme un piquet. La douleur était particulière mais la jeune femme étouffa un cri, serrant les dents pour mieux contenir son envie de tout envoyer en l’air. Elle ne pouvait plus bouger - amorphe comme une vulgaire poupée de chiffon, elle dut se résoudre à se laisser menotter sans rien pouvoir y faire. La joue collée contre le bitume froid et râpeux, Jenna sentit les semelles lui écraser les cuisses et ses poignets craquer face aux positions improbables dont on les forçait.


    -Ça c'est pour avoir refusé d'obtempérer! – Le geste accompagna l’agressive parole. Le coup de pied dans le ventre fut accueilli par la Charpentière avec une grimace retenue.

    A quelques mètres d’elle, se trouvait Harley, étendue sur le sol et qui subissait les coups de l’un d’eux. Elle jeta un regard haineux aux hommes qui l’entouraient quand on la retourna comme une crêpe pour la mettre sur le dos. Elle fusilla son bourreau du regard.


    -Pour avoir incendié un édifice...- La parole fut accompagné d’un violent coup de ranger sur sa poitrine et Jenna se tordit de douleur avant de se recroqueviller sur elle-même.

    Les soldats se firent un plaisir à cracher sur les deux criminelles. La Charpentière émit un petit rire avant de se redresser sur ses genoux pour darder un regard provocateur sur les larbins de Shreck. Elle avait des égratignures sur les bras et les jambes et sa lèvre saignait.


    - On les ramène aux douanes. On décidera là-bas de votre sanction.

    Elle fut tirée par son tee-shirt et protesta qu’elle pouvait parfaitement marcher toute seule avant de recevoir un coup de crosse dans la mâchoire. Dans leur progression jusqu’aux douanes, elle glissa un regard à Harley. Un regard convenu, du meurtre tapi au fond d’elle. Si elle pouvait tous les faire sauter ces barbares nimbés de testostérones. L’Arlequine était en piteux état, tout comme elle. Jenna croisa les regards de bon nombre de détenus, derrière leur fenêtre, et leur adressa même un sourire carnassier. Elle laissa échapper quelques injures mais eut vite fait de se faire châtier par leurs bourreaux.
    Elle fit finalement profil bas jusqu’à arriver aux douanes en question. Une lourde porte se mit en mouvement et elles rentrèrent dans une pièce qui devint totalement sombre à mesure que le pan d’acier se refermait derrière elles. Des petites loupiotes se mirent à briller, écarlates, accompagné par un bip régulier et sonore.
    Puis, on les introduisit dans les douanes, leur offrant même la vue du fameux Shreck. Il leur jeta un regard méprisant avant de daigner prendre la parole.


    -Voilà qui tombe à pic, j'imagine que ces mesdames seraient trop fières pour admettre avoir prise une bonne leçon ce soir, mais les faits sont là. Débarrassez ces dames de leurs armes et effets inutiles, descendez-les ensuite, je vous rejoindrais là-bas. Major, le docteur Alexandrovitch est-il arrivé?

    Le regard de la Charpentière resta braqué sur le méprisable politicien aux cheveux hirsutes. Un petit sourire en coin égayait même son visage avec impudence. Elle eut même envie de lui cracher au visage, mais l’homme s’éloignait déjà pour les laisser entre les mains des soldats. Jenna se demandait bien quelle punition les attendait, avec une curiosité presque malsaine. Elle n’avait pas peur des tortures – du moins pas jusqu’à aujourd’hui. Ces foutus soldats pouvaient encore et toujours la frapper qu’elle ne sentirait rien au bout d’un moment. Et après tout, elle était déjà en prison alors se retrouvait dans un endroit plus clos ne l’effrayait guère.

    « Qu’est-ce qu’on s’ennuie. » Lâcha Jenna sur un ton ennuyé. « Ce qui est sûr c’est que ce snob est encore plus moche en vrai que sur ses affiches de propagande. »


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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyVen 3 Fév - 14:28

Harley Quinn regardait d’un côté et de l’autre cherchant un moyen d’échappatoire. Le grappin s’était lamentablement échoué sur le sol et elle ne pouvait pas soutenir le regard plein de reproches de la Charpentière. Ce genre de sentiment lui était souvent destiné. Elle n’avait plus essayé une des babioles de son sac. L’avertissement était clair et malgré sa folie, elle avait assez de bon sens pour éviter la mort en les provoquant plus. Elle jeta un regard noir à celui qui la pointait avec le teaser. L’Arlequine connaissait l’arme, son utilité avait déjà été testée dans ses propres mains. Les deux crochets vinrent s’accrocher à elle et un choc vint paralyser tous les muscles de son corps. La puissance était trop forte pour qu’elle puisse résister, mais intérieurement, elle se riait du traitement. Quelques secondes passèrent et elle s’effondra sur le sol presqu’en même temps que l’autre femme. Ne sentant plus aucun de ses muscles, elle ne résista pas à son enchainement. Combien de fois encore allait-on l’attacher ainsi cette semaine? En plus, ils ne ménageaient pas le nombre de chaînes supplémentaires. Son ventre lui fit mal. La botte du sous-lieutenant venait de la happer Sa blessure récente lui fit mal d’avantage que le choc. Le batarang de la Batgirl avait fait plus de dommage qu’elle ne pensait. Au moins, Ivy lui avait mit du sien pour la soigner.

Puis on lui tira les cheveux. C’était facile de deviner les sentiments qu’il y avait à son égard. Encore plus après les paroles prononcées et encore d’avantage quand le poing se serra. Elle subit le coup. Elle pu avouer que le châtiment était plus douloureux que ceux du Joker à certains points. Harley retourna sur le sol en regardant sa compagne de course subir quelque chose de semblable. Au moins, elles s’étaient amusées. Mais ce n’était pas fini, elles reçurent encore des coups puis des crachas. Elle n’était pas impressionnée, car ils allaient payer cher et ce, très bientôt. Les muscles commençaient à dégourdir, ses doigts pouvaient bouger. On la saisi par le col de sa chemise rouge et on l’a traina sans ménagement. On les traina jusqu’aux douanes, laissant tout Arkham voir leur visage gonflée par les coups. La voix de Shreck commençait à lui taper sur les nerfs. Elle préférait les discours de l’asile.

Les rues étaient vides de ses criminels. La grande porte, celle qui séparait immuablement Gotham d’Arkham, s’ouvrit en un vacarme étonnant. Elles étaient escortées telles deux princesse, si on oubliait que leurs pieds trainaient toujours sur le sol. Les couloirs de béton semblaient interminables sous le feu rouge qui clignotait à intervalle régulier. Harley tourna lamentablement la tête en regardant Shreck en chaire et en os avec sa coiffure de savant fou.

«Voilà qui tombe à pic, j'imagine que ces mesdames seraient trop fières pour admettre avoir prise une bonne leçon ce soir, mais les faits sont là. Ces dames de leurs armes et effets inutiles, descendez-les ensuite, je vous rejoindrais là-bas. Major, le docteur Alexandrovitch est-il arrivé?»

«Je te donnerai à Monsieur le Joker quand je t’attraperai !»

La voix aigue d’Harley Quinn résonnait. La menace ne pouvait que tomber dans le néant. Ce n’était pas la plus menaçante des criminels qui était enfermés entre les murs d’Arkham. On lui retira son sac. Ils ne trouvèrent rien sous le peu de vêtements qu’elle portait. Il faut dire qu’au départ, elle était seulement aller observer ses hommes attaquer Double-Face en se faisant passer pour ceux du Pingouin. Et elle était plus dangereuse avec ses pieds qu’un couteau.

« Qu’est-ce qu’on s’ennuie. Ce qui est sûr c’est que ce snob est encore plus moche en vrai que sur ses affiches de propagande. »

«Haha ! C’est vrai qu’il est laid. J’espère qu’on ne restera pas longtemps ici. Je viens de passer une semaine dans une pièce comme ça…et je voulais seulement retourner à l’acierie…»

Elle avait grimacé à son premier rire. Sa main resta collée à son ventre. Harley étira ses pieds, contente de ce moment de repos. La course avait plus que satisfaite sa journée. Deux coups géniaux en quelques heures. Joker sera fier d’elle.

«J’espère qu’ils ne nous oublieront pas ici. Les Birds Of Prey peuvent être pire parfois. Elles sont folles, je te le jure !»

Dernières paroles qu’elle accompagna d’une rotation du doigt près de l’oreille. Tous les jeunes américains connaissaient ce symbole et l’utilisaient quand quelqu’un était dérangé mentalement ou tout simplement différent. Sa main libre avait poussé les mèches de cheveux folles qui avaient collées dans son propre sang. Ses doigts s’arrêtèrent près de l’œil où une enflure déformait sa joue. Gardant une moue sur les lèvres, la criminelle resta calme en attendant la suite des évènements.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptySam 4 Fév - 16:11

Les deux détenues continuaient de faire de l'esprit tandis qu'on leur arrachait leurs affaires inutiles. Le groupe de patrouille prit sa pause tandis que celui qui les conduirait aux sous-sol les souleva par leurs bras. L'on ne leur avait toujours pas enlevé leurs entraves, mais les traîner sur le carrelage de la section 7 ne provoquait pas le même plaisir que sur du béton sale et rugueux. Ils jetèrent les deux femmes dans une cellule pour leur faire croire à un isolement, moins de doute elles auraient sur leur détention, moins il y aurait de fuite. Un infirmier entra dans leur cellule avec le docteur Alexandrovitch qui récita le mensonge préparé par Shreck pour maintenir le plus grand mystère.

-Mesdames bonjour, je viens pour faire quelques rappels vaccinatrices aux détenus. En l'occurrence, il semblerait que vous n'ayez pas participer à cette campagne, aussi allons-nous profiter de votre détention pour l'effectuer voulez-vous?

Il fit un geste de la main pour inviter les miliciens à maintenir droite Harley Quinn et la Charpentière pendant qu'il effectuait l'injection du soi-disant vaccin qui s'avérait être du somnifère. Il referma la porte et regarda sa montre, d'ici cinq minutes elles devraient être dans les bras de Morphée. Shreck attendait dans un salle dont une baie vitrée donnait sur le service médico-légale où étaient déjà sanglé deux détenus endormis. Il feuilletait un rapport sur les finances et l'avancement de l'équipement des hélicoptères.

-Elles seront bientôt prêtes, fit le docteur en entrant dans la pièce, nous ferons les quatre opérations en même temps.

Le Docteur Alexandrovitch était un chercheur employé par la société Biogenetic qui était la succursale de Megamachine Corp dont la maison-mère était une société écran financée par Shreck's Industries via des paradis fiscaux, une nouvelle entourloupe qui permettait à Shreck de se laver les mains de tout ce qu'entreprendrait Biogenetic qui obéissait malgré tout aveuglément à ses ordres.

-J'aimerais vous parler de l'échantillon qui nous a été récemment fournit monsieur.

-Allez-y,
ordonna-il en fermant son rapport et en fixant de ses deux yeux bleus son interlocuteur.

-Les laboratoires ont réussit à synthétiser une quinzaine de substance qui s'approchent de l'original mais une seule a été concluante dans les expérimentations, mêmes symptômes etc... Cependant, et même avec le composé original, nous ne sommes pas parvenu à ... maîtriser le composé. il semblerait qu'il faille maitriser beaucoup de paramètres pour contrôler les modification organique et pour se faire, nous aurions besoin d'incubateurs et d'un matériel de pointe à rapatrier ici.

-La section 12 n'est pas utilisée et se situe dans un centre où le colonel ne va quasiment jamais, vous pourrez utiliser les locaux sur place. Pour le matériel, fournissez-moi une liste à Shreck's, je ne veux pas qu'un seul rapport reste dans les douanes, vous couperez l'intégralité des caméras et nous changerons les protocoles de sécurité pour éviter qu'un fouineur s'amuse à mettre le nez là-dedans.


-Et pour ce qui est des... des cobayes monsieur?

-Arkham City ne vous en offre-t-elle pas suffisamment? Vous pourrez utiliser des détenus que l'on transfèrera là-bas. Avant chaque expérimentation vous signerez les ordres de sortie des individus, personne n'ira vérifier qu'ils ont effectivement bien été relâché dans le complexe. Dans combien de temps pensez-vous réussir à maîtriser le composé?

-Probablement un mois, peut-être plus selon le nombre de paramètres à maîtriser et la rapidité à laquelle nous disposerons de cobayes.

-Lorsque vous ratez une expérience, veillez à bien utiliser l'incinérateur et, malgré tout ce qu'il pourrait vous dire, le colonel Silberman n'a aucun droit sur vous ni sur la milice.


Le docteur hocha de la tête avec gravité puis regarda sa montre. Les deux détenus devaient être parfaitement endormies. On les tira jusqu'à la section 7, les gardes les démenottèrent avant de les sangler sur le ventre. Le professeur entra dans la pièce en terminant de mettre ses gants en amidon de blé. Il saisit un appareil électronique qui servait à programmer des puces de localisations. Il lui suffisait d'entrer le numéro du détenu grâce à l'écran digital, d'insérer la puce et celle-ci était programmée. Un serveur situé dans les archives des douanes enregistrait simplement le numéro du détenu avec la fréquence radio qui lui était attribuée afin de pouvoir à tout instant localiser et surtout identifier les détenus avec une simple observation aérienne. Une fois la puce sortie de l'appareil, il la déposa sur un champs stérile et sasit un scalpel.

L'opération était bénigne et ne représentait aucune difficulté pour le docteur. Il effectuait une petit incision à la base du cou puis, à l'aide d'une pince, il glissa la puce sur une partie osseuse de la colonne vertébrale. L'appuie sur un bouton de l'appareil de programmation déployait les "nano-pattes" de la puce qui s'agrippaient ainsi sans endommager le système nerveux du corps de son hôte. L'avenir était en marche.

Le professeur eut un sourire satisfait dès la première opération terminée. Et passa aussitôt à sa deuxième patiente.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyMer 8 Fév - 21:21

    La Charpentière et Harley Quinn avaient vraiment mauvaise mine, couvertes d’ecchymoses et de boue. Jenna avait mal partout, sentait les contusions sur tout son corps – et pourtant, elle n’en montrait aucune souffrance. Son regard se promenait sur le sinistre décor dans lequel elles se trouvaient toutes deux. Des hommes vinrent leur retirer tous leur effets personnels ce qui eut le mérite d’agacer un peu plus la Charpentière. Sa perceuse, sa précieuse perceuse. Ces chiens allaient payer.
    Elle dut se résoudre à se faire traîner jusqu’aux sous sols pour se faire enfermer toutes deux dans une cellule unique. Jenna égaya son visage d’une moue boudeuse, faisant quelques pas dans sa cellule d’un air sérieusement ennuyé.
    Elle avait déjà hâte que ce soit terminé. Au moins, elle pouvait profiter de la compagnie de Quinn. Mais avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, un médecin rentra dans leur cellule pour leur injecter un soit disant vaccin.


    « Comme si on avait le choix ! » Renchérit la Charpentière en ne manquant pas de surveiller l’homme du regard.

    Jenna ne voulait pas se laisser faire mais elle était bien obligée, serrée de la sorte par ses bourreaux. Elle lâcha un grognement quand on lui fit la piqure mais fut bien contente qu’on les laisse en paix après ce petit intermède.
    Elle râla dans son coin, s’appuyant lascivement contre le mur de sa cellule en jetant un air à Harley.


    « Ils sont d’un ennui mortel ces gens là… »

    Elle se sentit immédiatement toute bizarre. Ses muscles se relâchaient, ses paupières ne demandaient qu’à se fermer, et elle se sentait terriblement désorientée. Elle s’appuya contre le mur, laissant reposer son front contre celui-ci en luttant contre le sommeil.

    « Ces enfoirés nous ont drogué. »

    Elle partit d’un rire presque euphorique avant de s’écrouler par terre, dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit. Une grosse fatigue eut raison d’elle et elle ferma les paupières pour se laisser aller dans les méandres de son inconscient.

    --------------------------------------------------------


    Le contact avec le sol froid lui fit reprendre conscience. Les paumes offertes au goudron humide, elle se releva difficilement, habituant ses yeux à la faible luminosité des alentours. Elle passa la langue sur ses lèvres et en lécha le sang séché avant de regarder autour d’elle. Elle ne se rappelait de plus grand-chose et du mettre quelques secondes à se rappeler ce qui lui était arrivé. L’Arlequine était étendue par terre, non loin d’elle. Ils les avaient donc relâchés ? Mais qu’avaient-ils faits ?
    Jenna se mit difficilement debout, inspectant son propre corps avec suspicion. Quelque chose n’était pas net.



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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyJeu 9 Fév - 22:59

Elles n’avaient pas eu le choix d’obtempérer. On ne lui donnait jamais vraiment le choix dans sa vie. Elle subissait ce que le monde voulait en continuant de sourire et de se soumettre à la volonté d’autrui. Ce n’était pas si mal après tout. Quand Pandora avait voulu qu’elle prenne contrôle sur son futur, un grand espace vide s’était créé. Rien n’apparaissait. Aucune ambition, rêve ou futur ne se dévoilait. Sans personne pour décider de ses actes, Harley n’était rien. Cette vision du néant lui avait fait peur, bien plus qu’un coup du Joker ou de se voir enfermer de nouveau. Elle ne croyait rien après ce qu’on lui ordonnait. Elle était bien dans son monde d’ignorance. Mais le monde, lui, désirait la sortir de cette torpeur en lui assimilant qu’il y avait autre chose que l’amour et le don de soi. Ça marchait, quelque temps. Mais dés qu’elle avait une nouvelle, une image ou seulement le nom de son poussin, son cœur battait à la chamade et son esprit se refixait sur cet unique objectif.

Elle regarda l’aiguille entrer dans son bras, y vider son contenu et en ressortir. À l’asile c’était des calmants qu’on leur administrait ainsi. Mais cette fois, elle ignorait quel était ce vaccin ni pourquoi on lui administrait concrètement, mais peut importe, ses pensées était tournées vers le Joker. Une semaine était longue sans entendre son rire qui résonnait, les mouvements amples et capricieux de son corps quand il réussissait et surtout son sourire. Harley ignorait combien de temps elle allait encore rester enfermée et commençait à s’en mordre les doigts. Elle n’avait rien fait sauf provoquer une petite guerre amicale entre les trois plus puissants criminels d’Arkham City. Mais c’était impossible que les forces des douanes soient déjà au courant de ses petites manigances. Même Joker ne devait pas encore en avoir un aperçu sauf si il était rentré à l’aciérie. Au moins, il sera heureux de constater qu’elle était de nouveau à ses côtés.

De retour dans la cellule, ses sens commencèrent à l’abandonner. Elle voyait les lèvres de la Charpentière bouger mais les sons qui en sortaient étaient allongés, incompréhensible et surtout bizarre. Comme si on avait mit une cassette et qu’on mettait le son en lecture lente. De plus, sa vision déjà troublée devint floue. C’était le sommeil qui venait la ronger. Un petit sourire mourut sur ses lèvres enflées.

«Joker…»

Malgré tout ce qui arrivait, malgré toutes les aventures pittoresques dont il l’avait inclus ne se souciant qu’à son plaisir propre, Harley continuait d’y donner son amour et son être. Quand on disait que l’amour rendant aveugle, on était loin de penser à prendre en exemple ce couple controversé qui terrorisait la ville de Gotham avec leurs plans ignobles et toujours sans logique commune. Le faire pour le plaisir. Elle adhérait à la vision du prince des clowns. C’était sans doute ce qui l’avait épargné durant tout ce temps.

    Harley se leva. L’endroit où elle se trouvait lui était inconnu. Elle posa un pied sur le sol meuble, puis l’autre. Le couloir restait sans fin. Aucune limite ne semblait arrêter sa progression. Chacun de ses pas créait un écho qui rebondissait et revenait. Un cillement commençait à voler le silence qui entourait ce couloir toujours plus long. Elle allongea sa marche, augmentant la vitesse un peu plus à chaque mètre. Un grattement se fit entendre. La jeune femme s’arrêta, cherchant la source de ce nouveau bruit. Elle appuya la tête contre la paroi, ni chaude ni froide. C’était simplement un touché fantôme. Le grattement continuait, doucement puis intense. C’était agaçant. Mais le sifflement continu persistait et la puissance de son cri strident faisait bouillir ses tympans. Fermant les yeux et bouchant ses oreilles du mieux qu’elle pu, son corps resta immobile, paralysée dans le temps et l’espace. Puis, plus rien. Les yeux toujours clos, elle glissa ses doigts le long de la mâchoire, doucement dans la crainte que les sons horribles ne reviennent. Rien. Seul le silence emplissait son esprit. Elle ouvrit les yeux.

    Tout était d’un blanc immaculé. Elle tourna plusieurs fois sur elle-même, cherchant un défaut dans ce paysage unique. Mais rien. La panique commença à se saisir de son corps et elle referma ses yeux.

    Le décor avait changé du tout au tout. Elle se souvenait de cet endroit. La jeune femme se pencha et ramassa une poupée à la robe lilas qui dormait sur le sol. Glissant ses doigts dans les cheveux de celle-ci, un poing lui sera le cœur. Ce tat de chiffon lui avait appartenue dans sa jeunesse. Elle chercha des yeux le couloir qui menait à la cuisine. Cette maison était la sienne, celle de ses parents. Elle sautilla jusqu’à l’encadrement où elle posa les mains pour regarder dans la pièce. Mais ce n’était pas la cuisine et sa mère n’y était pas. Son père non plus à son grand soulagement. C’était une salle de classe. Des livres prenaient place dans ses mains. Elle avança jusqu’au bureau qui était sien. Elle y prit place et prit en note ce qui était marqué au tableau. Bien que rien de précis n’y fût écrit, sa main recopiait le brouillard comme si l’habitude lui dictait les mots. La page se remplissait des gribouillis. Le professeur continuait de donner le cours. Il se retourna mais n’entendit pas la réponse. Elle était plongée dans le dessin qui se formait sous la pointe du crayon. Un soleil, une horloge et un jeu de carte dont la première illustrait un Joker. La carte sous la première laissait voir les symboles de la dame et du carreau.

    Elle leva les yeux et fut surprise de constater les couloirs gris de l’asile d’Arkham. Tous les détails y étaient. Une lumière rouge l’aveugla l’espace d’un moment. Ce n’était que les lumières pour avertir de l’arriver d’un patient. Elle regarda son panneau où les feuilles du patient y étaient accrochées. La feuille était vierge. Elle regarda les fiches en dessous. Les photos étaient blanches elle aussi. Levant le regard, Harley chercha la présence d’un collègue. C’était ses premières journées ici et il devait y avoir une erreur. Elle referma le casier portable et suivi les lignes pour aller voir qui allait être admit dans l’établissement. Le cortège avançait, le patient était dos à elle, du moins la civière. Elle s’écarta de leur passage et s’apprêta à les suivre, mais personne n’y était. Les boucles étaient serrées, les ceintures entouraient un corps qui brillait par son absence. Elle plissa les yeux. Un son familier vint à ses oreilles. Elle en chercha la provenance mais plus personne n’était dans le couloir. Les portes venaient de ce verrouiller sur la civière vide. Ce rire…elle le connaissait. La jeune psychiatre de blanc vêtue rejoint les portes automatiques. Elle frappa le métal sans réponse.

    «Ouvrez-moi!» cria-t-elle.

    Seul le silence répondit à son appel. Le rire venait maintenant de l’autre. Elle refouilla dans ses dossiers à la recherche d’une réponse. Elle lâcha les dossiers qui rebondir sur le sol et s’étendit en une plage de feuilles. Sur celle-ci figurait un sourire difforme, rouge sur un décor blanc. Une carte de jeu vient se déposer sagement sur ses chaussures. Elle se pencha pour la ramasser. En se relevant, le décor avait encore changé. Un gant noir habillait sa main fermée. Le corps de quelqu’un gisait sur le sol. Harley se mit à courir vers la forme qui se tenait sur le sol quand elle remarqua le fusil dans sa main. Elle le lança en prenant conscience que c’était à cause d’elle que cette personne était morte. Peut-être ne l’était-elle pas? Harley courue et retourna le corps pour connaître l’identité. Elle reconnue le sourire…ce visage…ce corps mince…

    «Joker!»

    Il n’était plus sous ses doigts. Elle se retourna et retourna pour chercher où il était parti. Le rire recommença à résonner partout. Il n’y avait pas qu’une seule destination. Elle aperçu le visage de son bien-aimée. Harley courue et courue vers lui mais il se cacha derrière le mur. Il n’y était plus. Elle regarda la salle et le vit au bout. Criant désespérément son nom, elle le rejoignit mais encore une fois, il disparu. Le rire devenait intense. Chaque vague se superposait pour créer une véritable cacophonie. Elle boucha ses oreilles.

    «JOKER!»

    Elle couru, aveuglé par la perte de son amour. Quand elle ouvrit les yeux, elle était dans ses bras. Une musique jouait sur un vieux gramophone. Ils dansaient. Elle s’accrocha désespérément à lui pour ne pas qu’il disparaisse en fumée. Elle connaissait cet air, elle connaissait la situation. Il aimait tant la décrire. Ses yeux s’ouvrirent sous l’évidence. Dans sa main était déposé un couteau. Elle ne pouvait l’abandonner. Sa main ne lui obéissait plus. Le couteau traversa les côtes du Joker. Elle ne pouvait arrêter son propre geste…Le couteau continuait de percer le dos offert. Le Joker souriait. Harley hurlait son désespoir…mais le couteau continuait…


Le corps d’Harley Quinn gisait encore quand la Charpentière se leva péniblement.

«Ah!»

Ses yeux bleus s’ouvrirent d’un coup. Elle se redressa vivement oubliant instantanément les douleurs qui la rongeaient. Son souffle était court malgré le cri qui venait de traverser ses lèvres. Elle haletait, regardait comme une bête effrayée le panorama calme des rues d’Arkham City. Elle était sortie des douanes. Harley regarda la jeune femme auprès d’elle qui était en état pitoyable. Elle n’avait surement pas l’air en meilleure condition. Elle lissa ses cheveux qui tombaient follement sur ses épaules. Elle avait presque oublié leur nouvelle couleur. Son attention revint sur la chapelière, la questionnant du regard.
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MessageSujet: Re: Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice]   Une soirée après le couvre-feu [Pv Charpentière et milice] EmptyLun 13 Fév - 17:10

Les opération étaient simples, rapides et praticables avec des internes, ce qui permettait à Alexandrovitch de s'attarder sur les derniers préparatifs de Shreck. Les puces étaient des éléments extrêmement pratiques pour détecter les détenus dans l'enceinte de l'établissement et il était absolument nécessaire de vérifier leur fonctionnement sitôt implantées. Les deux dernières détenues clignotaient sur une carte numérique gigantesque installé dans la section de recherche et les mercenaires secouaient la tête approbateur en voyant ainsi qu'ils pouvaient tracer tout ceux qui seraient tomber entre leurs mains.

-Monsieur Shreck, fit-il avec son puissant accent russe. Je comprend l'intérêt des puces RFID pour l'armée, cependant je ne comprend pas exactement ce que vous désirez faire de l'autre projet, qu'attendez-vous exactement de moi?

-Docteur, commença Shreck. L'on vous considère aujourd'hui comme une sommité, mais aucune congrégation scientifique ne vous accepte à cause de cette fine limite que l'on nomme la déontologie et que vous avez dépassé, pour ne pas dire violé. Ce projet fait spécifiquement appel à votre faculté à occulté cette limite. Il ne s'agit pas de devenir des criminels docteur, il s'agit de développer un nouveau procédé visant à éradiquer la criminalité. Vous avez feu vert pour saisir les détenus mineurs qui auront été interpellés.

A ce moment, un nouvel individu rentra dans la salle pour l'insertion de la puce, il était totalement flasque et les miliciens eurent quelques difficultés à le positionner correctement. Ils le sanglèrent avec puissance. Depuis l'intérieur de la cabine chirurgicale, l'image du patient se reflétait sur la vitre exactement au niveau des visage froid de Shreck et du docteur.

-Le but de vos recherches est de maîtriser ce nouveau composé et d'en faire un dérivé suffisamment stable pour être utilisé à grande échelle.

L'interne effectua la petite incision et pianota sur l'appareil de réglage des puces.

-Mais n'est-ce pas illégal? souffla le docteur.

-La légalité docteur a des limites fluctuantes, à Gotham plus qu'ailleurs. Les recherches que vous menez doivent, je le répète, être discrèt et ne laisser aucune trace.

L'interne récupéra la puce et l'inséra dans la plaie.

-Vous ne risquez rien tant que vous respectez les consignes qui vous ont été données. L'avenir docteur ne s'embarrasse pas de sentiment, Arkham City en est la preuve, à cheval entre l'immoral et la légalité, qui des deux vaincra? Personne ne peut l'assurer mais une chose est sûre, l'heure est venue de profiter de cette occasion. Nous pouvons désormais vaincre la criminalité et votre projet entre directement en ligne de compte.

-Vous voulez dire que...

-Dès que votre composé sera prêt et maîtrisé, les criminels trembleront devant nos nouveaux miliciens.


Le docteur hocha de la tête en comprenant maintenant les but de son supérieur.

-Mais, continua-t-il, et après Arkham City?

-L'armée mon cher Docteur attend avec impatience que de telles recherches atteignent leur but, ils se refusent à tout commentaire sur les biotech, le génie génétique et tout ce qui s'y approche, nous avons désormais les moyens de réaliser ce rêve. Et je ne laisserais personne entraver ce projet.

-Et le colonel?

-S'il vient à être trop gênant, nous parlerons de lui au passé,
termina Shreck alors que l'on désanglait le détenu.

Le Major vint à sa rencontre à sa sortie des souterrain.

-Le blâmes des détenus interpellés ont été enregistrés monsieur, nous avons également reçu les nouvelles munitions monsieur. Puis-je connaître la différence avec les précédentes?

-La moitié de l'arrivage sont des munitions non-léthales, les autres Major, sont des balles perforante et des balles pour les Sniper. Dans le courant de la semaine, vous allez recevoir également quelques lance-flamme et des réserves d'explosifs, mettez-les en lieu sûr, ils serviront au moment venu. Où en sont les travaux des pistes d'atterrissage pour les hélicoptères?

-Le renforcement des plate-forme sont terminées monsieur, les peintures sont en cours, nous avons terminés d'aménager les derniers quartiers pour l'arrivée des renforts, les nouveaux projecteurs ont été installés sur les murs et le système de transmission fait désormais tourner les règlement par les hauts-parleurs de la ville.


-Parfait, conclut Shreck. Veillez à mettre les lumières au maximum dès la tombée du jour, je ne voudrais pas que certains criminels profitent de la pénombre pour s'approcher trop près des douanes. Comment se sont passés les premières distributions de nourriture?

-Relativement bien, si ce n'est quelques débordement.

-Combien d'interpellations?

-Près de 50 monsieur.

-Les blâmes?

-Enregistrés monsieur.

-Le docteur Alexandrovitch a reçu une autorisation spéciale pour transférer les détenus et les relâcher, je vous fait confiance pour la discrétion dont vous ferez part et de l'aide que vous lui fournirez, une petite prime viendra soutenir vos efforts.

-Merci monsieur.


Shreck put quitter, serein, les douanes et retourna à d'autres occupations, les préparatifs terminés il fallait maintenant frapper fort et vite.

FIN DU SUJET
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