La pluie était fine, à la limite de la bruine. Hood ne craignait pas d’attraper un coup de froid ou quoi que ce soit d’autres, cependant le temps lui apparaissait comme désastreux. Il imaginait sans problème les rues devenir glissantes, les toits instables, et autres choses de ce genre en raison de cette putain d’eau et oui, cela le foutait en rage. Sa manière d’agir comptait autant sur la brutalité que la rapidité, qui plus est il était seul : un accident et c’était la mort assurée, que ce soit par ses blessures ou ses adversaires.
Il n’avait pas peur de cela, à vrai dire Jason se sentait totalement extérieur aux conséquences de tout ce qu’il pouvait faire : prison, blessure, mort… Revenir dans cette vie ne l’avait pas rendu plus tangible pour autant, mais qu’importe. Il faisait ce qu’il avait à faire, il faisait ce qu’il voulait faire, point barre.
A l’affût dans l’angle mort d’un des toits d’un bâtiment, Jason Todd restait immobile. Ses jumelles infrarouges lui permirent de voir l’étendue de la cargaison. Hé bien, c’était le noël des enfants pas sages ?!
Un homme cria quelques ordres, instaurant un périmètre de sécurité. Hood s’y attendait, la chasse allait pouvoir commencer.
L’intention semblait de placer un sniper sur la grue pour couvrir les opérations. Il jeta un cou d’œil au long monstre d’acier, laissant échapper une grimace. Malin, cela allait forcément lui réduire son propre champ d’action. Seulement une grue n’est pas la machine la plus stable qui soit, et il fallait le temps au sniper de rejoindre son poste et de préparer son arme.

Le moment serait judicieux pour que lui-même se monte un plan rapidement, autre que foncer dans le tas.
Son propre fusil était prêt, la bruine lui laissait malgré tout une visibilité respectable et les ordres donnés avaient vite identifié le chef. Il pouvait frapper. Allongé à plat ventre, Jason Todd laissa son corps se détendre complètement, ne voyant désormais plus le monde que par le viseur de l’arme. En bas, ils s’agitaient comme des fourmis, de temps en temps un cri éclatait, l’ambiance était électrique, ça, le bruit des vagues…
Sa propre respiration devenait de moins en moins perceptible, petit à petit il laissait ses poumons se vider d’air en une apnée la moins violente possible. L’homme visé lui apparaissait comme presque invisible, avec ses vêtements noirs. Il ne le quittait pas des yeux et, jugeant enfin le moment opportun, tira.

Une brusque rafale, plus violente que les autres, fit complètement dévier son tir. Cela s’appelait un ratage complet. Red Hood ne prit même pas le temps de jurer, de s’étonner ou de s’enrager contre tout ça, il se redressa vivement, abandonnant le fusil pour une arme plus maniable, et se mit à couvert rapidement. Ok, ça allait bouger un petit peu maintenant, et rien de tel qu’un peu d’action pour se réchauffer, sous cette petite pluie hivernale !

On lui tirait dessus. On lui tirait dessus avec des armes qui n’avaient pas la portée suffisante pour. Jason soupira, se demandant où allait le monde, et profita du vacarme ambiant pour se lisser glisser du toit et disparaître dans le dédale des entrepôts.
Les tirs s’arrêtèrent rapidement, il se plaqua contre une paroi, silencieux, laissant le sang bourdonner à ses tempes, et entendit une voix, celle du chef, donner des ordres. Le vent, ses propres battements de cœur, sa respiration qu’il essayait de contrôler, le bruit des vagues, tout cela l’empêcha de discerner correctement les mots et les phrases.
On ne tarda pas à lui lancer la chasse. Bruit de pas, respirations rauques, ok il était en désavantage. Il se déplaça avec précaution le long d’une allée, percevant la lumière des lampes dans des chemins adjacents, ou bien plus éloignés.
Il ne tarda pas vite à repérer un groupe de quatre personnes quadrillant le terrain. L’un d’entre eux commit l’erreur de trop s’attarder. Red Hood lui plaqua une main au visage et l’attira dans l’une des allées les plus sombres. Un geste rapide, et le pauvre inconnu eut le coup brisé. Le vent, la houle, tout cela engloutit le bruit du corps mort tombant à terre.
Un de moins.
Jason pouvait sentir l’adrénaline dans ses veines, il était venu ici au départ simplement pour arrêter le trafic d’armes – l’implantation d’une nouvelle « tête » dirigeante dans ce secteur demanderait trop de boulot, il connaissait les méthodes de celle au pouvoir, et savait comment faire avec-, et peut –être récupérer quelques joujoux par la même occasion. Là, on allait pouvoir jouer à la chasse à l’homme…

Il tâcha de suivre le groupe de survivants, mais perdit rapidement leurs traces. Red Hood s’enfonça alors dans une autre partie du dédale… et se retrouva piégé dans un faisceau lumineux aveuglant.
Un lapin pris dans les phares d’un camion n’aurait pas fait mieux.
Fermant les yeux par réflexe, Jason roula sur le côté. Son dos heurta douloureusement le coin d’un entrepôt, il dégaina son pistolet, tira à l’aveugle et disparu, se guidant à tatons. Avec un peu de chance, le reflet de la lampe sur le casque aurait également désarçonné son adversaire ? Attentif, Jason essayait de reconnaître le bruit d’une course derrière lui.
Vent et vagues….

Le coup le cueillit à la nuque, brutal, violent. A demi assommé, des points noirs devant les yeux, Red Hood fit face à son assaillant. La suite était simple : soit il se laissait tirer à vu comme cela, soit…il bougeait. Vif, à l’instar du Robin qu’il avait un jour été, Jason agrippa le fuselage du P90 pour le détourner sur le côté. Chose malaisée au vu de l'envergure de l'arme, enfin...
Dans le même temps, il s’élança, essayant de jouer de l’avantage que lui conférait son casque, pour assommer Clayface d’un coup à la tête.

« Désolé, on aime pas me voir en retard pour le dîner ! »

Encore assez de souffle pour faire le fanfaron, ça avait toujours été ainsi. Un de ses gros défauts, ouais… Hood essaya de mettre son adversaire à terre en un simulacre de lutte. La pluie, la boue, tout cela étouffait les bruits de leur combat, ils semblaient presque seuls au monde avec simplement le vent et les vagues pour compagnie.

« Dis moi, c’est des beaux jouets que tu as ramené là…. »

Pour qui travaillait-il ? Les sources de Hood étaient incomplètes, bien sûr il doutait fortement que l’homme avoue tout sous le coup d’une quelconque pression, et vrai dire pour le moment il s’en fichait un peu. Il voulait juste lui éclater la face jusqu’à en faire une bouillie informe au sol. De nouveau le sentiment familier et si particulier de la colère le saisit, il éclata de rire, un rire perdu dans le bruit du vent.

Il pouvait mourir ici, la pensée existait, cachée dans un des recoins de son cerveau, mais et alors ? Cela faisait partie des règles, les siennes, c’était cela ou bien se terrer une vie entière sans ne rien pouvoir faire, en se trahissant soi même.
Pour le moment, son but premier était de désarmer son assaillant. Il essayait donc de lui faire lâcher son arme par des coups répétés. Lui-même ne se défendait pas, laissant la place à la violence et la brutalité la plus pire. Cette nuit serait un bain de sang, quant à en savoir l’issue, une tragédie pouvait être à prévoir. Tragédie pour qui ? Pour personne, absolument personne…

Les Yakuzas feraient pas confiance à des gars comme toi, ils préfèrent rester entre eux pour ce genre de petite opération.

L’autre était désarmé, Red Hood prit cela comme une victoire. Le sentiment grisant de puissance et d’invincibilité le reprenait, il ne baissait pas sa garde pour autant, pas tant que la colère était là. Non, il n’y avait rien de personnel là dedans, sa rage allait contre tout : la ville, les insectes qui l’habitaient, les gens comme Clayface, les gens comme lui aussi, tout. Le temps aussi peut-être ? La pluie, au bout d’un moment, ça agace !
Son ennemi était doué lui aussi, rien d’étonnant à cela, il parait ses coups sans difficulté, et Jason était prêt à hausser le niveau.
Il frappait encore et encore, laissant ses bras s’épuiser, prêt à se laisser brûler par sa propre rage comme une bougie trop vite éteinte.

Et puis son adversaire contre attaqua, précis, dangereux. Il visait à des points particuliers, handicapants. Il était doué, Jason cru pouvoir l’esquiver, il se trompait. Déséquilibré, Jason posa un genou à terre, cherchant un souffle désormais devenu rare, presque inexistant. Il fut accueilli par une nouvelle volée de coups encore une fois, et cru suffoquer sous son casque. L’homme ne semblait pas frapper les parties qu’il jugeait protégées, sacrifiant la force contre la précision. Super, un intellectuel…

Il fallut encore quelques coups à Hood pour s’habituer au rythme de frappe de l’homme, enfin il bougea, espérant trouver des failles pour esquiver assez. Ses poumons le brûlaient, ses genoux voulaient lui dire un gros « merde » et simplement le faire s’effondrer, mais ça allait, il tiendrait le coup.
Il y avait toujours pire. Toujours…

Rien de personnel ouais, sinon tu serais déjà mort… Quoique ça va pas non plus m’empêcher de te tuer, mais non faut pas y voir quelque chose de personnel. Ce sont juste… des choses qui arrivent ? Ouais, des choses qui arrivent…

Ses rancoeurs personnelles, il pouvait pas les évacuer, alors il baladait sa rage comme un chien fou que rien ne pouvait abattre. Jusqu’au coup de fusil final…

Le combat changeait, son adversaire acceptait de jouer le jeu de la rage et de la violence. Leur affrontement les avaient mené dans un mobil home, de manière plus ou moins brutal. Très vite, l’attitude de Red Hood changea du tout au tout : l’environnement était une chose à prendre pleinement en compte, un réel handicap. Handicap que Clayface tournait sans problème en sa faveur, trouvant rapidement de quoi lui servir d’arme.
Bon dieu, cela serait sanglant, il en aurait presque rit !
A demi assommé par un coup l’ayant envoyé contre une paroi, Red Hood dut faire face au fait qu’il pouvait avoir une mort absolument merdique, à base de ciseaux pointus. Ils savaient donc pas, par ici, que les ciseaux à bout rond étaient conseillés ? Pourquoi on les faisait encore pointus, hein ?!
L’autre frappait, aussi précis qu’un chirurgien. Ok, cet enfoiré lui avait carrément bousillé le cuir de sa veste. Là, il l’avait mauvaise…

Désormais, Red Hood se servait de ses jambes pour attaquer, restant mobile autant que le lui permettait le terrain réduit. Le combat ne tournait pas à son avantage, il devait trouver quelques choses et vite, un de ses bras était déjà bien entamé par les coups. En désespoir de cause, il arracha un placard proche de lui pour le précipiter sur Clayface. La manœuvre lui coûta un grognement de douleur, il haletait, à bout de souffle, mais n’abandonnait pas. Sa rage trouvait un adversaire, elle ne le lâchait pas, pas même alors que la pointe d’une des lames vint trouver son chemin pour s’enfoncer dans l’articulation de son coude.
Malade, nauséeux, il ne se sentit même pas hurler alors que son casque devenait prison. Désormais privé de l’usage de son bras droit, Jason redoubla de violence dans ses coups, évacuant sa douleur par la brutalité dont il avait toujours fait preuve.

Les lumières dansaient aux alentours, mais quelque chose n’allait pas Jason était cependant incapable de définir quoi. Essoufflé, sonné, blessé, il se laissa glisser le long d’une paroi de ce bureau crasseux, jusqu’à terre. Adossé contre le mur, la vision trouble, il comprit enfin : le bruit. Il n’y avait plus ce bruit incessant de gouttes contre les vitres et les bâtiments.
Tout disparaissait : la pluie, le bruit, le sang… Lors de l’affrontement, il n’avait pas épargné le visage de son adversaire, frappant tout ce qui pouvait être frappé. Un visage qui désormais ne portait plus la moindre trace de combat. Jason ferma les yeux, appuyant sa tête contre le mur, et éclata d’un rire rauque, aggravé qui plus est par le casque.

« T’es quoi, le putain de fantôme de l’opéra ? »

Il ne savait pas pourquoi il avait pensé à ça, à cette comparaison, quelque chose de putride : un monstre décharné dans quelque imaginaire collectif, et en face de lui cet home au visage banal trop parfait. Leur combat avait été violent, extrêmement violent, cela en devenait obscène.
Des bruits de voix à l’extérieur, l’homme parlait aussi. Il était aussi essoufflé que lui malgré tout, cela pouvait s’entendre. Le jeune homme soupira et se saisit alors de son casque avec difficulté, n’ayant plus qu’une main de valide. L’enlever fut chose malaisée, il y parvint cependant, et son regard restait neutre derrière le masque en dessous.

« Beaucoup de chose à apprendre hein ? Pour commencer achète des ciseaux à bout ronds, et si t’es assez idiot pour aimer la ville, c’est ton problème, elle te le rendra pas, cette garce. »

Le visage contracté par la douleur, il se releva. Les paroles de l’homme étaient alléchantes, cependant le Red Hood était connu pour sa position au fil du rasoir concernant le crime et la justice. Avec un peu de jugeotte, il était facile de toucher la corde sensible de ce côté-là pour tenter de l’amadouer. Sauf qu’en bon animal sauvage, Jason ne faisait confiance à personne. Il y avait un système d’explosif dans son casque, le genre de gadget caché et vicieux que Jason aimait assez affectueusement. Il était prêt à s’en servir pour trouver une porte de sortie, son corps entier était une douleur multiple, mais il s’en fichait. Il saignait, point barre…

« Une alliance, c’est ce que tu proposes ? Un peu cliché comme phrase pour me faire perdre du temps et qu’un de tes hommes me file une bastos dans le crâne. Je pensais que t’aurais un peu plus de style, tu me déçois. »

Il n’avait pas dit son dernier mot cependant, véritable chien enragé. Bloquant le casque de sa main droite (même si le coude était endommagé, il espérait pouvoir tenir quelque chose avec sa main quoique le poids conséquent du casque lui arracha une autre grimace), et se saisit alors d’un magasine roulé, dont il frappa durement Todd au visage. Le but de la manouevre était simple : faire mal, mettre à terre, et sa rage et sa folie en cet instant avaient quelque chose de parfaitement enfantin.

« Nettoyer la ville hein ? Me raconte pas de bobards, tu viens juste de rajouter encore un peu plus de pourriture dans ses quartiers, avec tes armes… »

Les armes, il ne savait toujours pas d’où elles venaient, qui elles alimenteraient. La ville était un échiquier trop subtil pour que l’on se permette d’ignorer une pièce du camps adverse.

« la Justice, cette ville, je connais, je sais ce que ça vaut. Rien, ça vaut rien, alors me parle pas de ma position là-dessus, j’en ai déjà payé le prix ».

Amer, immobile, Jason lâcha le magasine. Les traits de son visage s’étaient durcis, le faisant paraître peut-être plus vieux que sa vingtaine d’année. Il y avait pourtant quelque chose dans sa voix qui évoquait encore un peu le gosse des rues qu’un jour il avait été. C’était vrai, dans le fond il accusait son adversaire des mêmes vices que lui avait pour survivre. Prendre des contrats, histoire de vivre, de survivre, l’argent, tout ça…

« Ouais, ces deux là aiment bien voler le passé des gens. L’avenir aussi, en fait … »

Son bras valide vint masser celui endolori, la bête en lui semblait s’être calmée finalement. L’envie d’écouter ce que l’autre avait à dire, peut-être… Ses associations n’avaient jamais vraiment marché, il avait sans doute été le plus exécrable de tous les Robins –Bon Dieu il avait seulement voulu bien faire, à cette époque !-, et à présent il s’alliait e temps à autres avec certains criminels pour parvenir à une certaine forme de justice par des chemins plus ou moins tordus.
Il redressa une chaise à terre, miraculeusement épargnée par le combat et s’assit dessus dans un soupir. Red Hood était dans un piteux état, aucun doute là-dessus. Il ferma les yeux quelques secondes, fouillant dans ses poches pour en extraire un paquet de cigarettes chiffonné. Il en prit une entre ses lèvres et tendit le paquet vers Todd Russel négligemment
Jason resta silencieux quand au fait que l’autre ait qualifié Batman de taré, la chauve souris était son ennemie, certes, mais il savait cependant ce qui l’animait. Une légère partie tout du moins, après tout il y avait été mêlé quelques années de sa vie, à présent il était juste oublié. Ouais, Bruce volait vraiment tout lui aussi…

Avec un soupir, il tenta d’allumer sa clope avec son briquet. Pas facile d’une mail, il essaya puis abandonna. Tant pis…

« Un ennemi au lieu d’une centaine, peut être, mais un ennemi ayant eu le temps d’asseoir sa position et son influence sur la ville au fur et à mesure qu’on débarrasse celle-ci de tous ceux capable de se mettre sur son chemin. »

Il haussa les épaules, un geste idiot et douloureux qu’il regretta aussitôt. Jamais réfléchir avant d’agir, hein ? C’est pas comme ça qu’on survivait, pourtant, et dieu qu’il le savait !

« Fric et vraie identité hein ? Hm… et si on dit que je marche, que j’accepte ? »

L’homme lui alluma sa cigarette. Jason le remercia d’un signe de tête et s’emplit les poumons de nicotine, appréciant l’effet sur son organisme, et tant pis si c’était nocif en diable. Des hommes firent bientôt irruption, l’aveuglant de leur lampe. Une arme le mit en joue, il se contenta de fumer, passif, étranger.
Russel donna quelques ordres, il y eut des bruits, la lampe cessa d’illuminer la scène, plus rien de dangereux n’était pointé sur lui.

Red Hood soupira et écrasa son mégot contre son talon. Il lui sembla entendre craquer le moindre os de son foutu squelette, jusqu’à la plus petite phalange. Ah ça, chienne de vie hein…
Il remit le casque, laissant le métal recouvrir son visage las, fatigué. Lorsque Clayface revint une arme à la main, i crut se prendre une rafale, la dernière de sa vie, et crever comme un chien. A la place de cela, l’homme lui tendit l’arme ainsi que des munitions. Un joujou pareil avait de quoi en imposer un minimum…
Il prit aussi le téléphone, songeant qu’il ne savait pas le nom de son interlocuteur. L’inverse était exact également, bien que l’autre puisse l’appeler Red Hood. Bah, un détail mineur, de toute manière les noms, on apprend bien vite qu’au final ça a tellement peu d’importance…

La remarque sur les ciseaux le fit encore éclater d’un rire rauque. D’un certain côté, au final les bouts ronds lui auraient fais bien plus mal qu’autre chose. Il tenta de ne pas vraiment imaginer, et banda son coude avec le tissu donné par Clayface. L’homme parlait peu mais savait s’exprimer et faire comprendre où il voulait en venir. Une formation militaire ? Il ne savait pas. Bientôt Jason se retrouva seul avec lui-même
Il allait devoir de nouveau faire équipe avec quelqu’un, cette idée le dérangeait moins qu’il ne l’aurait cru. Hé, faut dire qu’il avait gagné un beau joujou dans l’affaire ! Prenant le P90, Red Hood s’activa à disparaître sans laisser de traces, avant que la police n’arrive. Il avait à peine eut le temps de récupérer son fusil sur le toit. A présent il était temps de rentrer, dormir un peu, et peut être réfléchir à tout ça…