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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]

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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyMer 21 Mar - 11:56

Techniquement Jean-Paul Valley avait tué moins de gens que certains flics -non corrompus- dans l'exercice de leurs fonction. Enfin si, au tout début d'Azrael mais il n'était absolument pas lui même incapable de se contenir. C'était à l'époque où Azrael était réellement une personnalité différente de Valley. Mais très vite, avec l'aide de ses amis Bryan Bryan et Lillih, Azrael avait été intégré à Valley et le System se manifestait sous la forme de terrible visions qui s'imposaient à lui, même s'il savait pertinemment que ce qu'il voyait n'existait pas. C'est un cas typique dans la psychose, certains sujets psychotiques savent que les visions qui s'imposent à eux sont des productions de leur esprit, qu'en réalité ce qu'ils voient n'existent pas, il n'empêche qu'au moment où ils les subissent, elles sont vraie et les soumettent à leur sens impossible à comprendre mais qui a désespéremment besoin d'être dit. Mais Valley n'est pas réellement un psychotique, son délire ets es hallucinations ne viennent pas remplacer quelque chose qui a fait défaut dans sa structuration psychique, comme l'absence du signifiant du nom du père, laissant un trou béant dans la chaîne de signifiants que le délire viendrait tenter de combler en donnant du sens à ce qui dès le départ en était dépourvu. Ou en ayant recours à des manifestations archétypales. Non, il avait juste un parasite implanté par l'homme. Mais ceci n'avait pas réellement d'importance dans les conséquences de ses actes.
Et c'était bien moins dramatique que ce qu'il voulait bien entendre.
Après tout, les justiciers et surtout ceux de Gotham avaient ce vieux complexe de héros solitaire, préférant s'enliser dans une vie de misère en montrant que même s'ils faisaient don d'eux même dans une totale abnégation au demeurant ils étaient seuls. Une position un peu masochiste : "Regarde comme je souffre pour toi." qu'ils niaient de tout leur être mais qui inconsciemment était plutôt confortable : jamais besoin de se remettre en question, jamais besoin de se risquer à s'ouvrir pour souffrir. Jean-Paul Valley Azrael avait juste une meilleure excuse que Batman et les autres... Mais quelque part, même s'il ne le sait pas, il cherchait peut être à se saboter avec Lulla. C'est plus facile de justifier ses actes et la noirceur de son âme qui ne jouit que dans le combat lorsqu'on est seul. Et les justiciers de Gotham City clament la solitude. Batman seul contre tous, Huntress seule à oser dépasser les limites...

Mais d'un autre côté, Valley était aussi prit avec ce qu'il était avant : un homme normal, et voulait s'attacher. C'est la raison pour laquelle il sourit, franchement depuis le début de la soirée à ce que venait de lui dire Lulla.

" J'y compte bien, très chère !" Dit il en se penchant pour essayer de l'embrasser. A elle de voir si elle voulait faire aussi le chemin ou si le surplus d'information la freinait.

" Bon, je meurs de faim. Mais faut que je prenne une douche. Faut que je ferme la cave, les enfants n'ont pas le droit d'y venir. Tu viens ?"

Valley accompagna Lulla jusqu'à la cuisine.

"Ma tanière secrète est peut être en bordel, mais ma cuisine est toujours impeccablement propre. Si tu veux boire quelque chose sers toi, fais comme chez toi."

Puis il quitta la pièce pour aller prendre une douche.

C'est alors que la petite Juliette entra dans la cuisine, regarda Lulla d'un regard inquisiteur avant d'aller droit vers le congélateur attraper un pot de glace, une cuillère, tira un tabouret de bar, se hissa dessus, posa le pot sur la table ôta le couvercle le regarda avidement et creusa avec sa cuillère.

"T'en auras pas." dit elle en regardant Lulla avec le même regard inquisiteur.

"La politesse veut qu'on se présente. Alors, t'es qui ?"
demanda-t-elle d'un ton impérieux en mangeant sa glace. Cinq ans et déjà un tempérament de fer.

Hector entra à son tour dans la cuisine, regarda Lulla d'un regard bovin, et comprenant la situation s'approcha de sa soeur en essayant de la calmer.

"Arrête, on va bientôt manger, tu sais que Donna aime pas que tu te goinfres comme ça. Désolé madame, mais ma soeur est encore petite."


" Mais ! Paul il dit rien lui, quand je mange de la glace, et je veux savoir qui c'est elle !"
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyMer 21 Mar - 21:03

    Je suis encore pas mal secouée par les nouvelles, mais je m’en remets comme je peux. Ce que j’ai dit à Valley est pourtant sincère – je tiens vraiment à ce que tout se passe pour le mieux, et j’ose espérer ne plus jamais croiser le System.
    Alors que je suis encore perdue dans mes pensées, il s’approche pour m’embrasser. Je me penche, déposant un baiser sur ses lèvres avec un certain détachement avant de me redresser à sa suite pour le suivre jusqu’à la cuisine. Je souris quand Jean-Paul me dit que la cuisine est toujours propre comparée à son repaire – j’imagine que c’est parce que la femme de ménage en prend soin mais je ne dis rien pour ne pas froisser mon interlocuteur.

    « Merci. »

    Je regarde avec un petit sourire amusé le français s’éclipser de la cuisine avant d’ouvrir quelques placards à la recherche d’un verre que je remplis d’eau. Quand je me retourne, je vois une gamine entrer dans la pièce en me jetant un œil méfiant. Je la reconnais de suite – l’une des enfants qu’Azrael avait confié à Midnight le soir des évènements à la cathédrale. Juliette j’imagine. La frimousse de la gosse me fait sourire, surtout vu l’expression qu’elle me jette. Alors que je sirote en silence mon verre d’eau, je suis la gamine des yeux. Cette dernière s'empare d'un pot de glace avant de venir le déguster non loin de moi. Les enfants me font rire, même si je n’ai jamais été particulièrement à l’aise en leur compagnie. Je tire un tabouret pour m’asseoir, tandis que cette dernière me jette un œil scrutateur.

    "T'en auras pas." – J’hausse un sourcil amusé avant qu’elle ne reprenne. "La politesse veut qu'on se présente. Alors, t'es qui ?"

    Langue bien pendue déjà à son âge.

    « J’imagine que tu es Juliette. J’ai beaucoup entendu parler de toi… » – Je glisse ça sur un ton évasif et sympathique. Ça me fait bizarre d’être là, dans la cuisine à Jean-Paul à essayer d’avoir une discussion avec la gamine qu’il considère sûrement comme sa propre fille.

    Puis, le bruit de pas qui se rapprochent me fait détourner les yeux vers le petit garçon – Hector donc. J’affiche un sourire un brin crispé aux enfants. C’est fou – ils ont l’air de d’ores et déjà m’apprécier… Le frère réprimande vaguement la petite au sujet du fait qu’elle mange de la glace avant le repas puis il s’excuse auprès de moi. Je secoue légèrement la tête pour lui indiquer que c’est okay, et la petite reprend la parole pour répliquer amèrement. Sa curiosité à mon égard est manifestement bien avancée pour son âge.

    « Je m’appelle Lulla. Je suis une… Amie de Jean-Paul. Et donc, toi tu dois être Hector. Contente de vous rencontrer tous les deux. » – Je souris, malgré l’expression peu commode de Juliette.

    Il est difficile d’imaginer que ces deux enfants ont vécu le calvaire avec Sonatine. Ils ont l’air plutôt épanouis et j’me demande bien ce que doit donner Jean-Paul en « père » adoptif. L’idée me fait sourire.

    « Alors… Vous vous plaisez ici ? » – La question me semble totalement stupide. Comme si j’étais une assistante sociale qui essayait désespérément de se cacher derrière une visite en toute amitié.

    Quoiqu’on en pense, je n’ai jamais trouvé ça facile de faire la discussion avec des enfants.

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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyMer 21 Mar - 22:16

Hector était plutôt mal à l'aise de voir sa petite soeur faire la mégère avec Lulla, mais quelque part il bouillait aussi de savoir qui était cette jolie dame.
Juliette quand à elle, qui ne se formalisa pas le moins du monde de la remarque de son frère alternait entre un regard brillant d'intelligence quand elle posait les questions, et celui d'une totale extase lorsqu'elle dégustait sa glace comme si c'était la première fois qu'elle mangeait quelque chose d'aussi bon.

" Tu mens." dit elle d'un ton sec.

"Je t'ai vu sortir de la cave. Y'a que Donna, Robert et Paul qui ont le droit d'y aller. Moi il veut plus que j'y vais depuis que j'ai tombé ma glace sur son costume" poursuivit elle en guise d'explication. La petite, plutôt mature pour son âge à cause des tragiques évènements qui leurs sont arrivés, faisait montre d'une certaine jalousie. Elle ne semblait pas apprécier qu'une inconnue ait le droit d'aller là où elle n'avait plus le droit de mettre les pieds.
Hector quant à lui eut un petit sourire quand il entendit la réponse de Lulla. Même s'il ne comprenait pas encore toutes ces choses, il sentait bien qu'elle avait hésité avant de répondre "une amie de Jean-Paul".

" Oui, c'est vrai ça. Y'a jamais eu personne qui est venu dans la cave, et vous m'dame vous en sortez."


Puis Lulla, qui avait un don réel pour trouver LA question qui fâche, leur demanda s'ils se plaisaient ici. Là où ils avaient été témoins d'un massacre ignoble, là où ils avaient perdu leurs parents.
Un éclair de tristesse passa sur leurs visages. Juliette tira la nifle et Hector baissa les yeux.

" Ca va. Robert Donna et Paul sont gentils avec nous. On rigole bien.

- Ouais ! Et Paul il dit que ça le gêne pas que je mange de la glace. Et il dit que je suis la princesse de ce château. Et Paul il me préfère à toi !" dit elle en refermant le pot de glace, en allant le ranger dans le frigo, lavant la cuillère mais oubliant de s'essuyer la bouche.

" Et puis Lulla c'est même pas un vrai prénom !"


"Arrête Juliette ! Mais c'est vrai m'dame. Vous le connaissez de où Paul ?"

Quelques minutes après cet interrogatoire, Jean Paul revint dans la cuisine, portant un jean et une chemise. Juliette alla le voir en courant et il l'attrapa et la souleva, bras écartée. Juliette lança un regard de triomphe à Lulla, pour lui faire comprendre que c'était bien elle la princesse du château.

"Alors t'as rencontré les monstres ?"
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyJeu 22 Mar - 8:41

    Alors que j’essaie de faire croire que je suis simplement une amie de Valley, la gamine me rétorque que c’est faux étant donné que les simples amis n’ont pas le droit d’accéder à la cave. Je dois avouer que la petite est d’une sacrée perspicacité, et pas vraiment crédule pour son âge. Moi qui espérais qu’ils gobent mes explications sans broncher, il faut croire que ça ne va pas être aussi simple. Hector en rajoute une couche là-dessus et j’appuie mon menton dans le creux de ma main, les regardant tour à tour en tâchant de préserver un air détaché.

    Mon autre question fait mouche. Dans le genre je manque de tact, on peut dire que j’y suis allée fort. Le visage des deux gosses se fait plus triste malgré le fait qu’Hector me réponde qu’on s’occupe bien d’eux et qu’ils rigolent bien. J’ose à peine entrevoir ce qu’ils ont pu vivre – et de toute manière, je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur leur sort vu que Juliette prend la parole pour me lancer une autre provocation.

    - Ouais ! Et Paul il dit que ça le gêne pas que je mange de la glace. Et il dit que je suis la princesse de ce château. Et Paul il me préfère à toi !" – La gamine range son pot de glace alors que je la fixe avec consternation, hésitant entre rire ou me vexer. Mais ce serait puéril que je rentre dans son jeu à elle. A la fois, elle est mignonne avec toute la glace autour de la bouche à me lancer des piques – tout comme elle est agaçante. " Et puis Lulla c'est même pas un vrai prénom !"

    J’hausse un sourcil.

    « N’es-tu pas un peu jeune pour être jalouse ? » – Je lui lance ça avec défi avant de poser mon regard sur Hector qui réprimande sa sœur avant de me demander d’où je connais Valley.

    Décidément, ces gosses sont d’une curiosité ! Pire que moi.
    Je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille, cherchant une réponse qui pourrait les satisfaire.

    « Je l’aide. En fait, je suis flic. Et Jean-Paul m’a révélé son identité parce que nous sommes proches et que je peux l’aider. » – Je plisse ensuite les yeux en direction de Juliette pour lui rétorquer. « Et Lulla est aussi réel que de s’appeler Juliette – j’ne suis pas une menteuse. »

    Je me demande bien de quoi j’ai l’air à me bouffer le nez avec cette gosse. A la fois c’est mignon de la voir aussi attachée à son père adoptif – et d’un autre côté, je ne peux pas m’empêcher de trouver ça bizarre.

    Notre petit entretien s’interrompt finalement lorsque Jean-Paul rentre dans la cuisine, fraîchement lavé et séduisant. Je pousse presque un soupir de soulagement à le voir arriver – je me redresse pour quitter mon tabouret et je suis des yeux la petite Juliette qui court dans les bras de Valley pour se faire porter. D’ailleurs, j’accueille son petit regard mesquin avec amusement tout en croisant mes bras contre ma poitrine.

    « Oui, j’ai eu droit à tout un tas de questions. De futurs flics en herbe ! » – J’esquisse un sourire en coin. Tandis que Jean-Paul tourne la tête en direction d’Hector, je profite de l’occasion que Juliette me fixe toujours pour lui tirer discrètement la langue. D’ailleurs, je me surprends moi-même à faire ma gamine. « Tu n’as pas à t’en faire Jean-Paul. Juliette surveille tes arrières. Sacré caractère. »

    Je dis ça sur un ton amical – loin de moi l’idée de vouloir critiquer la petite. En réalité, je crois que je les aime bien ces gosses.

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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyJeu 22 Mar - 11:13

"Bon, vous avez faim ? Allez vous laver les mains." demanda Jean-Paul en reposant Juliette par terre. Les enfants quittèrent la cuisine pour aller à la salle de bain, Juliette ne cachant pas son sentiment de victoire d'avoir pu manger de la glace sans que personne ne s'en rende compte et ne lui en fasse la remarque.

Valley regarda Lulla d'un air amusé. Les gosses ne faisaient pas de cadeaux,ils connaissaient la réelle identité d'Azrael et connaissaient parfaitement les enjeux, d'ailleurs aucun ne mentionna son nom devant Lulla, même s'ils savaient ce qu'était la Cave.

" Juliette est une chipie. Hector est plus grand, il sait se modérer. Ca m'étonnerait pas qu'il se mette à te poser des questions. Il aimerait bien devenir policier je crois. Avec tout ce qu'il a vécu, c'est normal je pense."

Puis, il se dirigea vers le frigo, sortit une salade, des tomates et autres ingrédients pour composer une entrée. Il tira un couteau d'un tiroir et commencça à découper les aliments, avec précision. "Salade niçoise" dit il en français dans le texte.

Puis il sortit une pièce de boeuf, et découpa six steacks dedans, prépara des frites qu'il fit cuire à la poêle ajoutant un peu d'ail et de persil pour donner une saveur provençale.

" Bien, tu sais, je ne sais pas si je vais pouvoir roucouler ce soir. Avec cette blessure, et puis j'imagine qu'après de telles révélations il doit falloir se laisser un peu de temps pour digérer et se mettre les idées au clair. Mais je suppose que tu ne comptes pas rester ici à stagner, alors que la situation dehors est de pire en pire non ? Tu comptes faire quoi pendant que tu es recherchée ? Et d'ailleurs, comment tu vis tout ça ?"

Devant la gazinière il s'affairait à faire cuire les frites, sans qu'elle noircissent en brûlant, une technique qui demanait une vigilance constante.

" Je te l'ai dit, tu peux utiliser toutes les ressources que j'ai à disposition pour continuer ton enquête. Et j'me disais que je pouvais aussi te montrer deux trois trucs, pour ta propre sécurité. La police a quelques techniques de self-défense, mais j'en connais de bien meilleure. J'pourrais t'apprendre à te déplacer discrètement comme on le fait tous ou d'autres choses. Ce que je t'ai dit tout à l'heure sur la nécessité de travailler en coopération avec la police, je le pensais vraiment.Et je pense que les justicier auraient beaucoup à apprendre des méthodes de la police, et inversement. T'en penses quoi ?Tu sais tu te retrouves dans une situation unique. Au centre de tout en réseau : police, Azrael, Batman et Birds of Prey. Je veux pas te mettre la pression mais tu es en ce moment, la personne la plus influente de Gotham. " dit il en lui donnant un léger sourire.
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyDim 25 Mar - 1:26

    Jean-Paul congédie les enfants le temps de se laver les mains et je les regarde quitter la pièce non sans sourire. J’ai du mal à imaginer ce que ça doit donner tous les jours la « vie de famille » surtout sachant pertinemment que votre « père adoptif » est un justicier qui se fait appeler entre autre l’Ange Exterminateur.
    Lorsqu’ils ont disparu, je me retourne vers le français, m’amusant de le voir s’afférer à la cuisine. Il m’explique qu’Hector aimerait devenir policier plus tard – ce qui est plus ou moins normal après ce qu’il a vécu. J’avoue qu’on ne peut pas dire qu’ils aient une jeunesse tranquille. Mais maintenant, avec un justicier pour s’occuper personnellement d’eux, je suis certaine que tout ira mieux pour eux.
    Valley commence à découper des aliments tel un expert et je ne peux m’empêcher de le regarder faire, impressionnée. Un vrai cordon bleu se cache donc derrière le justicier instable et le français élégant.

    Je me sens un inefficace pour le coup à le regarder préparer, mais il a l’air de très bien se débrouiller à la tâche. En même temps qu’être devant les fourneaux, il me confie qu’il doute pouvoir cocooner ce soir en vue de toutes ces révélations et de sa convalescence. J’hoche la tête, un demi-sourire aux lèvres. Avec la situation actuelle, je n’avais même pas pensé à cette éventualité. Ces derniers jours avaient été riches en émotion pour moi, comme pour Jean-Paul j’imagine.

    « Non, j’ai encore pas mal de choses à gérer de mon côté. Et je ne préfère pas trop traîner ici avec tout ce qu’il se passe et ce que ça pourrait engendrer. » – Je m’appuie contre le mur derrière moi, une certaine lassitude sur mon visage. « Je vais mettre ma mère en sureté, et je dois mener une petite enquête perso au sujet du GCPD. » – Quant à comment je vis ça… « Sinon je le vis plutôt bien… Enfin, je crois. »

    J’ai encore du mal à réaliser ce que je viens de traverser – entre toute cette histoire d’Arkham avec Zsasz et la conférence donnant lieu à d’inquiétantes nouvelles. Je regarde évasivement les gestes de Jean-Paul quand il cuisine, perdue dans mes pensées. Quand il me propose de m’apprendre deux ou trois trucs pour mieux me défendre, sous-entendant que ça sera sûrement plus efficace, je plisse malicieusement les yeux d’un air faussement vexé. Moi, la personne la plus influente de Gotham ? Je n’ai pas cette impression, bien que j’ai appris beaucoup de choses des justiciers ces derniers jours.

    « C’est une bonne idée. Mais j’te préviens de suite – tu ne feras pas de moi une justicière ! » – Je dis ça d’un ton badin avant de reprendre avec un peu plus de sérieux. « Sérieusement, je veux plus que jamais apprendre de vos pratiques et de votre efficacité. Après tout, c’est vrai que tu as rencontré la plupart des barges les plus dangereux de Gotham. Sans mon arme, je me rends compte que je suis aussi inoffensive qu’un nouveau né. »

    Bon j’exagère – un peu.

    « Tu sais on a tous son lot de conneries. J’vais te dire un truc – il s’est passé quelque chose de… Bizarre. J’ai croisé Victor Zsasz, il y a quelques mois dans les rues de Gotham. Oui. Je l’ai croisé alors que je rentrais du GCPD et qu’il faisait nuit noire. Je me suis retrouvée face à lui, et il… Ne m’a pas tué. Alors qu’il aurait très bien pu s’il l’avait voulu. J’étais bien trop aveuglée par cette situation pour être efficace. Et tu sais pourquoi il m’a laissé la vie sauve ? Parce qu’il était interné à Arkham avec ma mère, et que la fois où il a voulu se servir d’elle comme otage il a été incapable de la tuer. » – Je ne sais pas pourquoi je lui raconte tout ça. Peut-être bien parce que je ne comprends pas moi-même ce qu’il s’est passé. « Je l’ai laissé partir. Il souhaitait entrer à Arkham et il m’a dit qu’il trouverait ma mère là-bas. Et, je l’ai laissé partir. Qui ferait confiance à un dingue comme Zsasz hein ? »

    Je laisse échapper un petit rire nerveux avant de redevenir grave.

    « Mais il l’a fait. Quand je suis arrivée à Arkham, il a réussi à rentrer en contact avec moi. Il avait trouvé ma mère et il ne lui avait fait aucun mal. Ça n’était pas là un jeu morbide. Il l’a protégé et il me l’a rendue. Maintenant, le type avec qui j’étais lui a tiré dessus et je ne sais même pas s’il est en vie aujourd’hui. »

    Je finis mon petit laïus, un peu coupable – parce que je viens vraiment de m’inquiéter du sort de Victor Zsasz. Et je suis certaine que Valley ne pensera pas le plus grand bien de tout ça.

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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyLun 26 Mar - 15:40

Jean-Paul continuait à éplucher, émincer, faire revenir les produits, tel un véritable chef, écoutant Lulla parler.

" Tu penses que ça pourrait engendrer quoi que tu traînes ici ?" demanda-t-il un peu surpris par la réplique.

Puis après avoir écouté sa réponse avec compréhension, il reprit.

" Je ne compte pas faire de toi une justicière, t'en fais pas. Je devrais m'arrêter moi même pour avoir mis un masque sur ton si beau visage, ça ce serait un vrai crime."

Il afficha un petit sourire convenu et poursuivit.

" Je pense que je vais dire beaucoup d'évidences, beaucoup de choses qui vont te titiller, mais hein tant pis je m'y risque. Si on est plus efficace que vous, c'est parce que votre insigne vous bride pas mal. Quand Batman a besoin de faire parler un criminel qui rechigne, il lui casse un bras et lui explique qu'il reste encore 205 os à briser donc que c'est dans l'intérêt du type de parler. C'est barbare, mais efficace, et en totale contradiction avec votre code. Alors il faudrait trouver un moyen de casser symboliquement le bras d'un criminel, pour avoir le même résultat sans avoir besoin de le faire réellement. Tu sais, on a pas besoin d'exploser des rotules à chaque fois, on l'a fait une paire de fois et maintenant que l'idée est passé, les criminels se mettent à table volontiers. Et c'est là que le fait de porter un masque aide, et que le côté théâtral que tu trouves idiot est important. Parce que tout est affaire de réputation et d'attitude."

Valley posa son couteau, tout était en train de cuire, il tira un tabouret et s'installa.

"Je te sers un truc à boire ? Vin ? Soda ? Autre chose ?

Tu as déjà rencontré Batman sur une scène de crime ? La manière dont tout le monde s'écarte pour le laisser passer, la manière dont naturellement, Gordon le laisse faire. Tu crois que n'importe quel cosplayeur pourrait arriver à faire ça ? Nope. Parce que Batman dégage un charisme, et même si on te mettait dix personnes déguisées en lui dans la même pièce, tu arriverais à sentir qui est le vrai. Moi c'est pareil, les criminels voient en moi l'Ange Exterminateur et le sentiment de crainte qui les traversent en me voyant est déjà une victoire. Tu sais, personne n'est capable d'affronter un gars comme Killer-Croc sans éprouver une crainte légitime. Il faut être fou pour y aller de front, Bruce l'a fait, une fois, j'pourrais le faire aussi, mais bon là c'pas la question. Je sais que tu le sais, et c'est con à dire mais il y a deux types de criminels : les hommes et les femmes. Et tu connais les hommes, tu bats un homme une fois, tu as gagné, tu es le maître. C'est pour ça que je te conseille un truc, si tu dois faire face à un malfrat une fois, parle comme tout était déjà gagné, comme s'il sa défaite était inéluctable. Range ton flingue et demande lui de s'allonger bien gentillement. Il va rager, et s'il rage, il perd. Tu pourras le battre assez facilement, surtout si je te montre quelques techniques de combat. En plus d'avoir trouvé son maître, il aura la honte d'avoir été rousté par une femme. C'est basique, mais c'est comme ça que ça marche, et dès lors tu auras l'ascendant psychologique sur ce genre d'adversaire et tu augmentes tes chances de gagner. C'est pour ça qu'on porte un costume, les criminels savent pas ce qu'on peut cacher dedans, et ils éprouvent de la crainte. Mais, ça, ça vaut pour les hommes. Les femmes elles, elles sont plus perverses. Elles aiment te faire comprendre que tu es pris dans un piège et que tu es à leur merci. Donc il te faut leur faire comprendre que ça ne t'as pas empêché d'arriver jusqu'à elles, donc qu'elles sont moins malines qu'elles le croient et que tu es la meilleure. C'est plus difficile d'affronter une femme qu'un homme, bien plus difficile.
Mais ça, ça vaut pour les criminels qui n'ont pas de problèmes psychologiques, les petites frappes. les grands caïds sont bien plus dangereux, il faut savoir de quoi ils sont capables et quels sont leurs points faible pour pouvoir jouer ce petit jeu de "de toute façon, toi et moi savons comment ça va se terminer". C'est pour ça que je te propose de consulter mes fichiers sur eux. Une fois que tu les connaîtras, et que tu auras appris quelques techniques de combat, j'pense que ton style devrait changer et que tu devrais voir des différences notables. Tout c'est l'évidence même, mais dès fois quand quelque chose est trop gros, on ne le voit pas forcément"


Puis Lulla se mit à parler de Victor Zsasz, et là, Valley prit un air grave. Il l'écouta avec attention parler de sa rencontre avec le serial killer, et de sa mère, son point faible, sa faille. Avant, il aurait probablement gueulé à tord et à travers qu'elle était cinglée voire stupide de traîner avec un tel monstre, mais il n'en eut même pas envie.

"Zsasz est un pervers. On ne peut pas avoir confiance en lui, et personne ne pourra le soigner. Contrairement à ce qu'on croit, il n'est pas psychotique ou fou, il n'est pas malade et c'est cela qui le rend dangereux. Les types comme lui ne prennent pas de plaisir à tuer. Ce qu'ils aiment, c'est voir toute la détresse de la personne qu'ils sont en train de tuer. ce regard d'incompréhension, de terreur et d'imploration. C'est ça qu'ils aiment par dessus tout, c'est ça qui les fait jouir, bien plus que de trancher des gorges. Tu sais, pendant mon traitement j'ai appris pas mal de choses que la psychologie, et je peux te dire une chose, les types comme Zsasz sont parfaitement lucide. La seule chose qui les différencient de nous, c'est qu'ils ne s'embarrassent d'aucune notion de Bien et de Mal. En fait, ils n'éprouvent pas ces notions. Bien sûr ils savent que tuer quelqu'un est "mal", mais c'est une compréhension rationnelle. Ils ne sont jamais tracassés par ce qu'ils font, ils s'estiment au dessus de nous, parce qu'il n'éprouvent pas ces notions. C'est pour ça qu'on ne pourra pas les soigner, ils ne sont pas malades, ils fonctionnent autrement. Toi et moi, et le reste du monde, on ressent le bien et le mal, on croit dans l'humanité. Que Zsasz ait épargné ta mère et qu'il t'ai épargné parce que tu es sa fille, pour toi c'est le signe d'une possibilité de rédemption, pour lui ce n'est rien. Pire, ça peut être un moyen amusant de mieux te détruire. Imagine qu'il se mette à tuer en ton nom ? Il y a des tas de serial killer qui agissent de la sorte. Pourras tu supporter d'entendre "j'ai égorgé cette fille pour toi ?". Si jamais un jour il décide de te prendre pour cible, tu ne le verras pas venir, parce "trop humaine" trop gentille tu as voulu croire à la bonté dont il est dépourvu. Je suppose qu'il prendra son pied en voyant ton regard de totale détresse. Zsasz est un pervers, le propre de la perversion est de pouvoir tordre la vérité, passer du mensonge à la vérité en un rien de temps jusqu'à te les faire confondre, Zsasz est un menteur, un manipulateur, et quelqu'un d'extrêmement dangereux, mais plus que quiconque, bien conscient de ce qu'il fait. Même le plus intelligent des hommes ou la plus brillante des femmes, même les plus forts et solides, lorsqu'ils tombent entre les mains d'un pervers se font broyer, parce que les mecs comme Zsasz ne vivent que pour ça : détruire des vies, réduire en charpie l'humain, parce que eux, ne le sont pas réellement."

Valley prit une profonde inspiration.

" Je vais regretter ce que je vais dire. Mais écoute Lulla, tant pis de toute façon cette soirée a déjà été catastrophique en révélations. Tu es une femme forte, intelligente, indépendante. Tu m'as poussée à te révéler toute mon histoire. Je t'apprécie énormément, je reconnais que tu as raison sur certains points parce que c'est vrai. Mais j'espère que tu ne feras pas preuves de la même arrogance que ce que j'ai pu montrer. Il y a des choses que je n'aime pas trop, ce que tu m'as dit à propos du type de l'hôpital et ce que tu me dis de Zsasz maintenant ça m'inquiète. Je dis pas que tu es idiote ou que t'es une Harley Quinzel en puissance. Je dis juste que tu fais peut être trop confiance dans l'humanité, et j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose à vouloir essayer de trouver du bon dans chaque criminel de la ville. Et ça, je ne le permettrai pas. Ce n'est pas un ultimatum hein, je dis juste qu'il me déplairait fortement qu'il t'arrive quelque chose, et je préfère prévenir que guérir."

Zsasz avait maintenant un Ange Exterminateur qui l'observait, et qui serait prêt à abattre son feu purificateur si jamais il lui prenait la fantaisie de prendre Lulla Brogan en chasse, et personne ne pourrait les sauver lui et Gedeon de sa terrible colère.

" Pour ta mère, tu veux que je demande à Bruce de la faire rentrer dans un centre spécialisé ?"

Une tentative d'être gentil pour faire passer cette réprimande. Au fond de lui, Jean-Paul regrettait déjà d'avoir raconté son histoire à la belle. Il avait la très désagréable sensation que finalement ça allait mal se passer ...Il se leva pour vérifier la cuisson, c'était bientôt prêt.
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyMar 27 Mar - 22:24

    Jean-Paul avait raison – c’est d’ailleurs ce qui différencie les flics des justiciers. Nous, on a un code à respecter – des valeurs que nous partageons pour faire respecter la loi. Bien sûr que la violence, comme l’intimidation est un recours que nous n’avons pas le luxe de nous payer quand on porte un badge et qu’on est blonde au le visage pas forcément terrifiant. Je comprends l’utilité du costume, du mystère – et peut-être même de l’arrogance.
    Je m’installe à côté de Valley alors qu’il poursuit en me racontant l’attitude de Batman – le Chevalier Noir qui est si admiré par la population. C’est sûr qu’il en jette – même si j’ai toujours su garder la tête froide et garder un regard détaché sur les justiciers de Gotham. J’imagine d’ailleurs très mal un Bruce Wayne sous ce costume. La crédibilité est quelque chose qui se travaille pas mal quand on tente de se faire respecter, et l’on peut dire que personne n’oserait se moquer de l’homme chauve-souris – à contrario de moi qui en chie à chaque fois que je dois appréhender un type débordant de testostérone.
    Le français commence à m’énumérer sa vision des criminels et surtout, la manière la plus judicieuse à son avis pour intimider. Etre sûr de soi ? Montrer que c’est d’ores et déjà dans la poche ? ça peut passer, ou casser. Ces conneries d’ascendant psychologique, j’sais bien que c’est pas que du vent. Connaître son ennemi pour mieux s’adapter. Si seulement on pouvait avoir des cours dispensés par les justiciers au GCPD, j’suis sûre qu’on se démerderait mieux.
    Je bois littéralement les paroles de mon interlocuteur, hochant la tête à différentes reprises en saisissant tout ce qu’il me confie.

    Quand je lui fais part de ma petite anecdote au sujet de Zsasz, je vois bien qu’il se crispe. J’dois même avouer que je m’attendais à ce qu’il me regarde avec des yeux effarés, mais il n’en fait rien. Et au lieu de me crier dessus – j’appréhende déjà en faisant une petite grimace coupable – il me regarde très sérieusement avant de me sortir un discours tout à fait posé sur le psychopathe qu’est Victor Zsasz. Il me dit d’ailleurs que celui-ci est parfaitement lucide dans ses crimes, et qu’il ne tend qu’à voir la peur dans les yeux de sa victime et lui ôter impunément toute vie. Il se contrefiche de la notion de bien et de mal – mais alors dans ce cas, pourquoi m’avoir épargné ?
    Bien que je sais parfaitement que Valley ait en partie raison au sujet du psychopathe – il ne suffit que de compter le nombre de cicatrices qu’il a sur son corps – je ne peux pas m’empêcher de me questionner à son sujet.
    Je suis trop humaine et gentille qu’il me dit. J’en ai vu passé des tarés – des types qui me débectent. Je ne crois pas être totalement utopiste dans ce domaine là – à voir du bon dans chacun d’eux. Non, Zsasz est un cas à part, mais je vais bien me garder de préciser ça à Jean-Paul. En regardant Valley dans les yeux, je sens d’ores et déjà ce qu’il va me dire – et j’sens que ça ne va pas me plaire.

    J’ai parfaitement conscience que d’éprouver de la compassion pour un type qui a commis un nombre incalculable de meurtres n’est pas « humain » - et je suis à peu prés certaine que c’est l’attention particulière et la « sympathie » à mon égard qui me fait douter maintenant. C’est un sentiment purement égoïste en fin de compte. Puis, Jean-Paul soupire longuement avant de reprendre, sur un ton un peu plus inquiet. Je commence à regretter de lui en avoir parlé.
    Il commence habilement par me glisser quelques compliments – qui, sans surprise, finisse par un « mais ». Le redoutable « mais ». Il ramène sur le tapis le mercenaire, chose que je pensais avoir finis d’évoquer pour la soirée. Apparemment, ressentir une émotion quelconque autre que le mépris et la haine envers Zsasz et le mercenaire, semblait étrange au français.

    Je dis pas que tu es idiote ou que t'es une Harley Quinzel en puissance.

    Je lui fais les gros yeux, l’air de dire « encore heureux ! ». Je viens d’avouer une putain de faiblesse – ce qui ne veut pas dire que je suis stupide, à vouloir croire que tous ne sont pas irrécupérables. Alors que je le regarde, un brin vexée, Jean-Paul me demande si je désire que Wayne fasse entrer ma mère dans un centre spécialisé. J’apprécie l’intention, vraiment.

    « Ecoute Jean-Paul, je sais très bien que ça doit te sembler incongru tout ça. Moi aussi, c’est bien la première fois que je me pose des questions au sujet des branques que je rencontre. J’pense que ça mérite qu’on y pense. Est-ce que le fait qu’on considère ces gens là comme des monstres ne les complaisent pas dans leurs actions meurtrières ? Tu sais, je l’ai considéré comme un humain – Zsasz - et au final il s’est comporté comme tel. Comme tu l’dis si bien – il suffit d’une mauvaise journée pour plonger – alors peut-être bien qu’en arrêtant de traiter ces gens de monstres, ils arrêteront de se comporter comme tels. » – Je me sens pitoyable, parce que j’ai l’impression d’essayer de trouver un prétexte. M’avouer avoir une faiblesse me semble impossible. « Et je ne cherche pas à trouver du bon dans chaque criminel de la ville. Onze ans que je fais mon taff – si je m’étais apitoyée sur le sort de tous les criminels que j’ai coffré, j’aurais tourné dingue. »

    Je croise les bras contre ma poitrine, émettant un petit soupir.

    « Tu viens de m’apprendre que tu as des problèmes psychologiques et que tu as été conditionné pour tuer. Ça n’est pas pour autant que j’te traite comme un monstre hein. »

    Je regrette un peu ce que je viens de dire. C’était sur le coup de mon inquiétude.

    « Ne t’en fais pas pour ma mère. Pour l’instant, je la garde avec moi et les Birds. Je dois réfléchir à ce que je vais faire. D’elle et de moi. » – Je me redresse, prise d’une certaine lassitude et je vais me poster devant la fenêtre.
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyMer 28 Mar - 14:21

" T'es comme Midnight en fait. Elle est devenue copain avec Killer Croc, "le pauvre, il est teeeeeeeeeeellement seul !" résultat des courses, dès qu'il en a eu l'occasion il a arraché et dévoré le bras de Batman. Ca a créé une émeute d'une rare intensité dans Arkham City, et c'est bibi qui ait du aller risquer ma peau pour sauver Batman et la ville." dit il sur un ton ironique pour clouer le bec à Lulla.

"Zsasz c'est pareil, tu l'as laissé partir, il tuera probablement après. Et tu aurais pu empêcher ça."

Les mots étaient sortis tout seuls, et il eut un sentiment de honte à la faire culpabiliser de la sorte. Avant d'empirer la situation il reprit.

" Ecoute, c'est peut être dur, mais bon, ce n'est pas ta faute, mais c'est vrai. Zsasz est soumis à ses pulsions, et même si je veux bien croire que nul n'est définitivement un monstre, après tout pour moi ça marche, il n'y arrivera pas tout seul et certainement pas en liberté dans la rue. Que tu le veuilles ou non, il est dangereux et il a besoin d'aide médicale...
Est ce que tu sais ce que ça fait d'avoir des morts sur la conscience ? D'avoir à supporter le fait que des criminels massacrent des gens dans le seul fait de te faire chier ? Parce que moi oui. Et je veux pas que tu aies à connaître ça, parce qu'à partir du moment où tu montres de la faiblesse ou de la pitié dans un combat, à partir du moment où tu te laisses atteindre par ce que te dis ton adversaires, tu glisses sur une pente sans retour. Tu veux aider les malades, c'est bien, très bien, mais il faut faire ça après les avoir arrêter et fait enfermer quelque part où ils pourront recevoir de l'aide."


Jean-Paul aussi commençait à en avoir marre, il essayait vraiment d'être conciliant mais Lulla était une sacrée tête de nulle qui ne mettait pas du sien. Valley s'appuya en expirant lourdement contre la table.

" Ecoute. Je n'aime pas la façon dont je suis en train de te parler. A m'entendre on dirait que je sais tout mieux que toi et que je suis en position de te dire ce que tu dois faire. C'est faux. J'espère que tu as compris que te rencontrer et apprendre à te connaître à fait changer ma vision des choses. Tu crois que je suis pas conscient que nous les justiciers on participe à un cycle de violence sans fin ? Tu crois que ça m'amuse ? Alors oui on peut se montrer arrogant, mais si vos services étaient moins corrompus, et que vous étiez un peu plus efficace alors oui, on pourrait changer les choses. Vous non plus vous n'êtes pas parfait, et vous feriez mieux de vous remettre en question. Et comme je te l'ai dit, je suis prêt à t'aider, mais avoir le mauvais rôle ça va cinq minutes, pas plus. Je t'ai révélé qui j'étais vraiment, je te propose de rester ici et de te servir de tout ce que j'ai à disposition pour t'aider. Je te révèle quiest Batman, je me suis même engueulé avec lui pour lui expliquer que notre attitude n'est pas fertile, et qu'il faudrait que peut être on se remette en question. Crois moi, je n'aurai pas fait pas ça, si je ne le pensais pas vraiment, et je l'aurai encore moins fait pour faire plaisir à une conquête d'une nuit. Alors je sais que c'est peut être précipité, mais comme je te l'ai dit j'ai bien envie de nous donner une chance et pour ça je t'ai tout révéler. J'espère que toi aussi, c'est toi d'ailleurs qui m'a demandé si on était un couple. Et là, maintenant que j'ai dit un truc qui te plait pas trop, tu t'éloignes, de moi. Tu sais que je me sens con là sur le coup ? Parce que peut être que je me monte le bourrichon pour rien, et qu'en étant justicier et qui plus est en étant Azrael;, avec tout ce que ça implique, j'ai fais une croix sur une vie amoureuse depuis longtemps alors je dois pas avoir l'air fin avec des gros souliers là. Alors, il me faut constater une chose : tu es flic, je suis justicier. Même si on essaie de faire changer les choses, pour le bien de Gotham en apprenant l'un de l'autre, pour l'instant on a deux visions bien distinctes de la Justice. Si on continue à en discuter comme ça, sans chercher à se comprendre, alors ça n'amènera rien de bon. Tu es une adulte, une excellente flic, il faut que je me fasse à l'idée que je n'ai pas à te faire une quelconque leçon et peut être que si tu es d'accord, on ferait mieux de ne pas trop parler boulot."


Puis, il attrapa des assiettes et commença à servir.

" Par contre, si tu veux et défouler et apprendre quelques techniques de combat, on peut toujours aller à la cave. Mais j'te préviens, ce sera pas de tout repos."
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyJeu 29 Mar - 22:11

    Quand le français ironise sur le fait que la jeune Midnight a fait ami-ami avec le redoutable Killer Croc – exagérant une réaction comme si j’avais pleuré sur le sort de Zsasz – je ne peux m’empêcher de lui jeter un regard noir. Il n’est pas question de faire ami-ami. Juste de se poser quelques questions et ne pas réagir comme un primate. Toi, méchant, moi taper toi. On se cantonnait souvent à être manichéen, et à ne pas creuser. Comment comptons-nous changer Gotham dans ce cas là ?

    "Zsasz c'est pareil, tu l'as laissé partir, il tuera probablement après. Et tu aurais pu empêcher ça." – Je plisse les yeux. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi mesquin ?

    Mais avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit, il reprend sur un ton sérieux pour m’expliquer qu’il doute sincèrement que Zsasz soit capable d’aller mieux et de faire taire ses pulsions meurtrières. C’est certain que lâcher les malades mentaux dans une ville prison sans personne pour les aider ou les encadrer ne va rien améliorer à leur état. Qu’espérait donc ce dingue de Sharp en faisant ça ? Autant tous les exécuter en place publique, ça irait plus vite.
    Jean-Paul prend un ton plus dur lorsqu’il me demande s’il sait ce que ça fait que des gens meurent seulement par ta propre faute. Non bien sûr, je ne sais pas. Je n’ai jamais été prise en cible par un psychopathe sadique, mais je peux imaginer que ça doit être terrible à vivre. Je suis même presque sûre de ne pas supporter la culpabilité que ça doit entrainer. Il a raison sur toute la ligne.

    Le français semble exaspéré quand il termine son petit laïus. Mon regard ne l’a pas quitté, même si à plusieurs reprises, j’étais tentée de baisser les yeux. Je ne sais pas. Je suis perdue. Toutes ces émotions contradictoires me fatiguent. Valley reprend, sur un ton à la fois las et agacé, remettant en question la manière qu’il a de me parler. Puis il me jette quelques remarques au sujet de l’inefficacité de nos services et que je devrais me remettre en question. Un flot de paroles que j’ai du mal à assimiler tellement il en dit des choses. Alors je lui accorde seulement quelques haussements de sourcils, me faisant force pour ne pas m’énerver. Il passe du coq à l’âne sans crier gare, me causant de nous deux avant d’en revenir au fait que nous deux on ne joue pas dans la même cours et que l’on devra faire au mieux pour essayer de s’entendre. J’ai toujours du mal à saisir – est-ce qu’il se fait des reproches à lui ou à moi ? Je reste à le fixer d’un air mi figue mi raisin quand il remplit des assiettes.
    Je cligne des paupières durant quelques secondes, avant de m’approcher de lui, le coupant dans sa tâche pour l’embrasser vivement. Un peu de calme après la tempête, juste pour le retrouver prés de moi et que je sais qu’il a raison sur certains points. Je me décolle de lui pour le regarder droit dans les yeux.

    « Bordel Jean-Paul. Laisse moi te dire que des fois tu parles trop. » – Je lâche ça comme ça, me doutant qu’il y a une chance sur deux qu’il le prenne mal. Je finis par sourire avant de reprendre. « J’suis désolée. Tu as parfaitement raison, sur bon nombre de choses. Et même si j’ai cet air de ne pas t’écouter ou de m’emporter pour un rien, ça n’est pas contre toi. J’suis en colère, contre moi. Parce que c’est la première fois que j’ai un putain de sentiment de pitié ou de compassion à l’égard d’un psychopathe tel que Zsasz. Je n’aime pas ça. Et je te suis reconnaissante de m’aider, et de m’avoir révélé tout ça. Je suis touchée – plus que ça n’y parait. »

    Je prends un peu de recul, guettant sa réaction avant de lâcher un long soupir.

    « Tu n’as pas le mauvais rôle. L’aurait peut-être fallu que je te précise que je suis particulièrement difficile à supporter. Ça explique aussi pourquoi je ne m’encombre jamais de mecs dans ma vie de flic. Je suis extrêmement chiante. »

    Je laisse échapper un petit rire nerveux avant de croiser les bras contre ma poitrine, une moue dubitative aux lèvres.

    « L’idée de me défouler physiquement ne serait pas mauvaise. Au moins j’arrêterai d’être chiante. Peut-être. »

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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptyMar 3 Avr - 12:13

Lulla vint mettre un terme à son speech en se collant contre lui et en l'embrassant. C'était quand même une des façons les plus agréable qui soit de se faire clouer le bec. Puis elle parla à son tour, confessa un peu ce qu'elle avait sur le coeur, et Valley en fut apaisé, elle semblait aussi vouloir mettre un peu de bonne volonté.
Son air renfrogné se mua assez rapidement un visage plus heureux et il lui offrit même un demi sourire.
Jean-Paul la ramena contre lui et lui rendit son baiser avant de répondre à son invitation à se défouler un peu.

" Je te préviens, je suis un maître très strict ! Tu vas commencer par faire dix fois le tour du château.""dit il sur le ton de la plaisanterie.

Puis il l'invita à le suivre, jusqu'à la salle d'entraînement. Une grand pièce, offrant beaucoup d'espace pour bouger. Des tatamis et divers engins d'entraînement comme des barres parallèles, asymétriques et cheval d'arçon. Le Français quitta ses chaussures et enjoignit à la belle de faire de même.

" Bien, j'peux te montrer quelques trucs pour commencer. Tu sais déjà te battre, j'en ai fais les frais. Mais c'est le style de la police, plus de l'auto-défense en duel qu'un éventail de technique te permettant d'affronter plusieurs adversaires au corps à corps en simultanée."

Le professeur Valley prit une attitude vieux sage chinois, décrivant des gestes secs avec sa main.

" L'important, c'est le mouvement. Il faut toujours être en mouvement, et ne jamais s'arrêter. Elan, vitesse et endurance, c'est ce qui permet de ne pas s'épuise et de compenser une faiblesse physique ou le surnombre en face. Après, il faut savoir où taper, et bouger en permanence te permettra de te positionner de manière à avoir un angle optimal. Et première règle, il n'y a pas d'honneur à avoir lorsqu'on se bat pour protéger quelqu'un. On est pas en compétition sportive, tous les coups sont permis du moment qu'ils permettent de sauver des vies."

Jean-Paul se dirigea ensuite vers l'ordinateur, et bidouilla dessus. De la musique commença à sortir des hauts parleurs. D'abord douce et calme du genre Slow.

" C'est pour ça que d'abord tu vas me montrer comment tu danses. On va jouer à un jeu, normalement c'est à l'homme qu'il incombe de mener la danse. Mais tu vas devoir m'obliger à te suivre. Et pour ça, tu vas devoir bouger de manière à imposer ton mouvement sur le mien. Je me laisserai pas faire !"

Il se dirigea vers Lulla et lui tendit la main en Gentleman.

" M'accorderiez vous cette danse ?"

Lulla accepta sa main, et il l'enroula dans ses bras, lui offrit un sourire, et commença à danser. Au départ, il menait la danse, c'était un slow et Lulla devait passer outre la surprise de la leçon pour reprendre ses esprits et essayer de le mener par le bout du nez.
Puis, elle commença à placer ses pieds de manière à empêcher un peu le mouvement de Jean-Paul, les deux tombèrent l'un sur l'autre. Valley sourit encore.

"Une minute s'il vous plait" dit il en parfait français. Et il se releva.**

La danse reprit, dans une lutte incessante pour le lead, mais soudain, le rythme s'emballa. Fini le slow, bonjour le tango, et les styles s'enchainèrent, twist, jive, rock, Country, valse. Tantôt ils s'éternisaient, d'autres fois ils changeaient à une vitesse hallucinante.

Une leçon bien plus difficile qu'il n'y eut parut de prime abord. Le but étant d'arriver à se place toujours de manière avantageuse et d'apprendre à anticiper les mouvements de l'autre. Ils s'embronchèrent l'un dans l'autre, tantôt se tombèrent dessus. Ce petit jeu avait quelque chose de très sensuel quand même, et Jean-Paul aimait bien s'y donner à fond, sentir Lulla contre lui, leurs souffles se mêler et leur regard se défier en se fixant et l'agacer en lui envoyant quelques piques sur sa manière de danser.

-------------------------
Spoiler:

** A prononcer comme dans le film Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr quand il se bat contre le colosse dans l'appart du nain.
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MessageSujet: Re: Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon]   Convalescence sportive [Pv JP Valley, Gédéon] - Page 3 EmptySam 7 Avr - 13:45

    Je suis contente de voir que la situation s’est détendue entre lui et moi après mes aveux. Je n’aurais jamais du évoquer cette anecdote avec Zsasz. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais – tout le monde penserait que je suis timbrée d’éprouver de la compassion pour ce psychopathe. Jean-Paul m’embrasse à nouveau et je profite de son étreinte, chassant tous mes soucis. Il m’amène jusqu’à sa salle d’entrainement et je le suis en souriant, curieuse de voir comment Valley va se débrouiller pour me mettre sur la voie. D’abord, je ne peux que constater que le justicier est très bien équipé. Rien à voir avec le matos qu’on a à disposition au GCPD.

    J’observe la grande salle, mains rejointes dans mon dos quand Valley m’invite à me déchausser. Je le rejoins rapidement alors qu’il m’explique que j’ai quelques bases de self-défense mais rien qui me permettra d’affronter plusieurs adversaires en même temps. J’arque un sourcil. Au corps à corps, c’est sûr que je suis loin d’être une ninja. A l’écouter, ça a presque l’air simple.
    Bouger, sans cesse, mais bien sûr il faut savoir où se mettre et où frapper. On rêve tous d’avoir ces capacités je pense. Tous les coups sont permis ? Encore heureux. Je ne suis pas du genre à m’encombrer de pitié ou à rester fair-play. Je le regarde s’éloigner, m’attendant à ce qu’on échange quelques coups les deux mais quand j’entends de la musique s’élever à travers la pièce, je fronce les sourcils. Un slow n’était pas vraiment de circonstances pour se battre… Si ?

    " C'est pour ça que d'abord tu vas me montrer comment tu danses. On va jouer à un jeu, normalement c'est à l'homme qu'il incombe de mener la danse. Mais tu vas devoir m'obliger à te suivre. Et pour ça, tu vas devoir bouger de manière à imposer ton mouvement sur le mien. Je me laisserai pas faire !"

    Danser… ? Je le regarde l’air de dire « C’est une grosse blague c’est ça ? » - mais le français semble parfaitement sérieux. Il m’invite à danser en me proposant sa main et après quelques secondes où j’hésite vraiment à lui rire au nez, je la saisis. Très bien, si danser était aussi facile que de se battre, ça se saurait non ? Le dominer dans la danse, voilà une perspective qui m’intrigue. Mon regard au début amusé, se fait plus mesquin et à mesure que la musique nous rythme dans un mouvement suave et respectueux, je commence à entraîner Jean-Paul avec plus de fermeté. Je prends assez rapidement le pas sur lui, ce qui a le mérite de nous déséquilibrer tous les deux et de nous faire tomber au sol. J’atterris sur lui et je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Il me parle en français et je me relève pour m’écarter de lui, le scrutant avec un regard provocateur.

    Même si la leçon me semble incongrue et amusante, je devine bien que ce que tente de m’apprendre le justicier est l’intuitivité du placement et l’efficacité pour mieux dominer. En connaissant son adversaire, on peut mieux deviner ses attaques et parvenir à le parer avec plus de facilité. Je reviens contre lui, mes prunelles dans les siennes et la musique passe du slow à un rythme beaucoup plus entraînant. Les gestes se font plus saccadés et je me montre plus agressive dans ma manière de bouger, l’attirant à moi avant de le repousser tout en maintenant un contact entre nous deux.

    Les rythmes endiablés s’enchainent et je tâche de garder le rythme, devant m’avouer que Valley danse plutôt bien et que ça ajoute à son charme que de le voir bouger ainsi. Ma respiration est de plus en plus courte et mes vêtements commencent à me coller à la peau.

    « Avoue que tu adores que je te marche sur les pieds ! » – Je finis par lui lancer ça avant de bloquer mon pied derrière le sien avec mesquinerie et de le mettre à terre une fois de plus.

    Il m’entraine dans sa chute et je me tiens au dessus de lui durant quelques secondes à fixer ses lèvres avant de replier mes cuisses pour prendre place sur lui. Dans un geste tout à fait irréfléchi, j’ôte mon haut pour m’en débarrasser et j’embrasse langoureusement mon « adversaire ».
    « Avoue que j’ai là une technique désarmante. »

    Nous roulons tout deux sur le tatami, les mains de Jean-Paul glissant jusqu’au bas de mon dos, sur ma peau nue. Je sais parfaitement que ça n’est pas judicieux de le provoquer ainsi alors qu’il sort à peine d’une opération, mais par son empressement à se débarrasser de nos vêtements, je présume qu’il est tout aussi partant que moi. Je me rends compte que ça m’avait manqué, lui contre moi, nos soupirs en parfaite harmonie. Au moins une chose sur laquelle nous nous entendons. Je m’abandonne dans ses bras, profitant de nos retrouvailles pour oublier tous les soucis qui m’ont pris la tête jusqu’à maintenant.



[HJ : Merci pour ce topic ^^]
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