Tandis que son supérieur était parti se charger du GCPD après avoir entendu des coup de feu dans la ville, et les appels des stations de radio implorant du secours ou hurlant au génocide, Thomas Tellman faxait pour les douanes les ordres que son supérieur avait ratifié à la va-vite pour que le major sur place puisse faire le nécessaire. Il avait également transmis au secrétariat l'ordre de renforcer la sécurité de Shreck's afin de protéger un minimum ses employés.

Les douanes étaient en pleine panique et les centres militaires étaient devenus des champs de bataille. Les couloirs étaient recouvert du sang des premières victimes. Le major qui était encore dans une aile protégée reçu les ordres de Shreck, pianota un instant sur son ordinateur et les hauts-parleurs de la ville décrétèrent le couvre-feu actif, moins il y aurait de criminels dans les rues moins il y aurait de perte collatérale. Il verrouilla l'intégralité des portes d'accès à Arkham City et les SAS d'insertions seraient désormais clos. Il transmit par sa radio divers ordre à ses sous-officiers, tous résumés le plus simplement du monde.

-ELIMINATION DE TYGER ONE GO!

Il sortit dans un couloir où l'attendait certains de ses hommes, sur le qui-vive. Ils se retranchèrent dans une zone des douanes non contrôlée par Tyger One. Les ennemis étaient en sous-nombre, mais disposaient de l'effet de surprise. Tous passèrent leurs armes en mode semi-automatique. Les groupes d'assaut se préparaient à nettoyer les couloirs des douanes avant de se permettre de sortir dans Arkham, les forces aériennes avaient été déléguées aux sections scientifiques de Hurt, il en ferait un bon usage.

La progression dans les couloir offrait une bonne défense, mais hélas une vulnérabilité à toute stratégie de tenaille. Les miliciens se répartissaient lentement dans les boyaux de bétons lorsque l'alimentation électrique fut sabotée. Les lumières de secours s'allumèrent, plongeant les mercenaires dans une atmosphère sanguine. Ils installèrent leurs lumières et les allumèrent. Une rafale accueillit le groupe du major. L'on hurla des ordres, le sang gicla sur les lunettes anti-éclat, l'on tira pour faire fuir, les camarades hurlaient de douleur, l'on laissait les blessés pour progresser, les balles ricochaient, les unités Tyger profitaient de leur possession des zones plus aérées pour tirer allègrement leurs entrées.

Le major tira une grenade de sa tenue, enleva la goupille avec ses dents recouvertes du sang de l'un de ses anciens camarades et la jeta dans la pièce, l'explosion fit sauter les vitres des bureaux du couloir, le souffle déstabilisa le petit groupe d'assaut et les Unités Tyger One étaient désorganisées, certains avaient généreusement accusé des morceaux de grenade dans leur jambe ou leur torse, l'un d'entre eux était sonné. Les miliciens débarquèrent en force, à 15 contre 7.

Ce furent cinq minutes de feu intense mais d'une précision redoutable, 8 hommes survirent à la manœuvre, 8 miliciens dont le major. Intutile de progresser pour accuser de telles pertes, des renforts seraient les bienvenus, au dessus d'eux progressait un autre groupe d'assaut. Les militaires qu'ils rencontrèrent se rallièrent à eux pour se débarrasser de la vermine, mais l'opération ne faisait que commencer.

Dans les autres centres militaires, Tyger avait réussit à disperçer avec rapidité les forces de Shreck qui se réunissaient difficilement dans les sous-sols des structures dont elles possédaient seules les accès. C'était un maigre répit. Les hommes étaient encore sous le choc de l'action que l'on avait eu contre eux, les stocks d'armes devaient être rapidement reprit, c'était là le prochain objectif de leurs actions.

Maximilien, encore dans le commissariat reçu un SMS de son secrétaire qui définissait au mieux la situation des douanes: "Major é milice ds la mer2, Tyger 1 rebL", il haïssait le langage de ces messages, et encore plus lorsqu'ils venaient lui annoncer de telles nouvelles! Shreck se prit la tête entre ses mains et tourna en rond dans son bureau d'intendant. Tout ceci merdait vitesse grand V. Si Batman n'achevait pas cet espèce de pitoyable petit politicien complètement taré, Shreck se ferait un plaisir de l'envoyer dans Arkham avec l'insigne honneur d'être le prochain sujet sur lequel Alexandrovtch allait tester ses théories! Le milliardaire respira un grand coup, la situation ne pouvait probablement pas empirer, il s'agissait maintenant d'attendre les renforts de la garde nationale.

[HRP] Pour le moment il n'y a aucun milicien dans les rues d'Arkham City, ils sont tous dans les douanes ou les centre militaires. [/HRP]

Le docteur Hurt était installé derrière son bureau lorsque l'on vint le prévenir de ce qui se passait dans toute la ville.
La conférence d'inauguration du nouvel Arkham City avait eu lieu quelques jours plus tôt et ni le diable, ni Shreck auraient imaginé qu'ils aient aussi vite l'opportunité de montrer l'efficacité de leurs nouvelles mesures.

Le téléphone sonna, Simon décrocha. Shreck se chargeait d'assurer la protection de Gotham et s'apprêtait à envoyer ses miliciens patrouiller en ville. A son tour, le psychiatre décrocha le combiné, rouge, pour contacter le hangar où étaient stockés les hélicoptères.

" Docteur Hurt. Préparez le départ de nos hélicoptères pour Amusement Miles et le Bowery. Il faut stopper les Tyger One. La priorité reste les voies d'accès, ensuite la dissuasion et le soutien aérien aux troupes de Monsieur Shreck qui vont arriver. Préparez vous à partir dans un quart d'heure."

Puis, il enclencha le micro, pour émettre dans Arkham City.

"Ici le docteur Hurt, responsable scientifique d'Arkham City. J'ordonne aux troupes Tyger-one envoyées par Mr. Sharp de cessez leurs actions et de se rendre immédiatement. j'enjoins aux résidents d'Arkham City de se diriger vers Park Row, Industrial District pour assurer votre sécurité. Si la situation ne se calme pas d'ici demi-heure, nous serons forcés de prendre des mesures radicales envers les terroristes pour assurer la protection des résidents."

Toujours depuis son fauteuil, en bon homme de pouvoir, il dicta à son assistante une note à faire paraître sur tous les réseaux médiatiques, pour décréter Sharp comme mentalement perturbé, après tout il était psychiatre, et donc à enjoindre les civils à ne pas céder à la panique et à écouter les forces armées que les douanes envoyaient. Quincy Sharp était fini, et pour une fois, les douanes agissaient en toute légalité et pour le bien de tous.

Les hélicoptères décollèrent les uns à la suite des autres. Les employés des douanes avaient fait du bon travail, en rendant possible le départ sous ces délais urgents.
Les hélicoptères "normaux" quittèrent la base en premier, avec à leur bord des hommes prêts à intervenir et des tireurs d'élite, puis les apaches. Le cortège aérien fusa vers la zone des combats. En vol stationnaire au dessus des Tyger-one ils lancèrent un dernier appel à la reddition. Devant un tel spectacle martial, certains des miliciens de Sharp déposèrent les armes pour s'en retourner, leurs salaires ne valaient pas la peine de risquer leur vie et l'administration des douanes était on-ne-peut-plus sérieuse.

Un apache et trois hélicoptères se dirigèrent après, vers les zones "sauves" pour les protéger et juguler les actes de violence que certains détenus pourraient avoir.

Les Hummer quittèrent eux aussi les hangars, ainsi qu'une bonne deux centaine de miliciens : une moitié pour lutter contre les tyger-one, l'autre pour une fois de plus contenir les prisonniers et empêcher la guerre civiles.
Tous les DSNL4000 furent sortis et disposés de façon à créer une large zone d'effet et ce, sur les deux fronts.
Le reste des hommes, en position attendait les ordres.

" Dernière sommation. Veuillez vous rendre, où l'ordre d'ouvrir le feu sera donné".

Certains Tyger ones abandonnèrent encore, mais beaucoup d'entre eux continuèrent leurs forfaits.

Une première salve d'ondes fut lancé, les hélicos hors de portés, descendirent ensuite un peu pour nourrir un feu de lighthammers conséquent. A ce train là, en un quart d'heures, la zone serait pacifiée.
Après la première vague, les fantassins commencèrent à avancer pour gagner le plus de terrain possible, et secourir les quelques détenus qui pouvaient se trouver encore là, vivants mais probablement secoués par la vague d'attaque.

[HRP]Je manipule le commandant Frost et une partie de Deadlight avec l'accord de Marcus Silberman.[/HRP]

Les hauts parleurs de l'institution continuaient à cracher leur message ignobles tandis que les combats faisaient rage en son cœur même.

"Ordre et discipline sont les maîtres mots de la civilisation....."

Un couteau s'enfonça dans la chair d'un Tyger One qui était tombé à terre suite à une rafale de fusil d'assaut. Une balle perfora la jambe d'un milicien, l'on hurlait en bondissant, l'on criait en tombant, l'air s'emplissait de vapeurs d'hémoglobines et certains usaient des poings pour diminuer leurs adversaires, des bêtes contre des bêtes.

"L'heure n'est plus à la demi-mesure..."

Un lieutenant reçu un violement uppercut suivit par un coup de couteau à la base du cou, un milice lança une grenade dans un groupe ennemi qui pénétrait dans la même pièce qu'eux. Les ordres étaient hurlés, les Hommes étaient haletants, suant comme jamais, mêlant le sel de leur vie au nectar rougeâtre de celle des autres.

Mais au milieu de toute cette violence, il y avait un ilot irréductible de calme et de froide détermination, de ce genre de force qui hausse un sourcil de surprise et capable d'allumer un cigare sur le champs de bataille. L'on aurait pu la croire sortie d'un film hollywoodien, en réalité, elle était sortie tout droit de la dureté de la guerre et des combats souterrains qui remettaient en question la vie et la mort, le bien et le mal. Deadlight était son nom et en l'occasion, le commandant David Frost avait pris le relais dans un centre militaire qui persistait dans son état de chaos interne. Ses talents de coordinations lui permirent de rassembler ses forces avait une efficacité qui aurait fait pâlir les administrateurs de ces saloperies de douanes. Il lâcha son communicateur lorsque les premiers bruits de Tango retentirent.

Quelques gestes dûment réfléchis firent se déployer ses forces. L'œil contre le viseur de son FN2000. Sa respiration ne laissait filtrer aucune angoisse, ses bras ne tremblaient pas, dans Deadlight, nul ne tremblait lorsque l'heure était venu d'accomplir son devoir. Le chargeur de lighthammer était bien ancré, comme la position genoux à terre du commandant, puis surgirent les premiers adversaires qui se déplaçaient avec la grâce d'un troupeau d'éléphant. Ces amateurs....

Trois hommes, trois balles, trois touches...

Sitôt les hommes touchés, des convulsions les désarmèrent et le reste de l'équipe les encercla pour les immobiliser et les menotter. L'unité progressa dans les rangs ennemis avec les talents d'infiltration qu'elle se connaissait lorsqu'elle se retrouva face à un spectacle désolant, des cadavres de miliciens au milieu de ceux de Tyger One. Un lieutenant terminait de serrer les liens d'un Tyger et se leva ensuite, n'ayant pas remarqué le visage du commandant Frost, froid, mais au regard qui aurait pu embraser toute la pièce. Le milicien sortir son arme de poing et la braqua sur le crâne du Tyger encore K.O.

-Soldat! hurla Frost et lui prenant le bras et en posant sa main sur le canon de l'arme.

Il lui arracha l'arme des mains et affronta le regard surpris du milicien. Il lui répondit en le prenant par le col. Derrière, les soldats de l'unité Deadlight gardaient un regard sur les derniers miliciens, recouvert de sang et ravalant leur rage.

-Vous êtes là pour protéger ces douanes et non pour vous rabaisser eu niveau des détenus d'Arkham City, est-ce clair?! siffla le commandant en tirant sur le côté le lieutenant qui ne le regardait plus. La prochaine fois, et dites-le à tous les autres petits branleurs qui vous servent de soldats que si jamais ils n'utilisent pas leurs munitions Lighthammer et qu'ils s'adonnent à de pareil exécution, je les balance du haut des douanes sans aucun équipement et ceux qui survivront affronteront les criminels! Est-ce clair?!

Le lieutenant lui retourna un regard moins sûr de lui.

-C'est...très clair...

Frost le secoua pour lui arracher la marque de respect qui lui était dû.

-Commandant oui, commandant, cracha-t-il.

Il porta un regard vers la plaque du lieutenant pour retenir son nom, celui-là n'allait pas s'en sortir si facilement.

-Maintenant remettez-nous toutes vos munitions létales, exécution! Et si l'envie vous venait de me désobéir lieutenant, rappelez-vous que si Shreck n'a pas pu donner un grade supérieur à celui de Major à la bleusaille qu'il appelle ses miliciens, c'est parce que précisément aucun d'entre eux n'est supérieur à l'armée!

A contre-cœur tous les miliciens leur tendirent leurs chargeurs et furent fouillés par les membres de Deadlight et insérèrent les balles Lighthammer.

-Déploiement Alpha, ordonna-t-il au lieutenant en remettant son oreillette. Go!

Les douanes et les centre militaires terminaient d'être récupérés et l'électricité revint dans la majorité d'entre eux. Les établissements braquèrent leurs projecteurs sur la ville et les sniper s'installèrent sur les hauteurs afin de se débarrasser des Tyger les plus proches. Les zones d'insertions se remplirent de colonnes d'une quarantaines de miliciens/soldat et de quelques Deadlight avec leurs officiers. Lorsque les portes s'ouvrirent, les groupes pénétrèrent dans l'enceinte d'Arkham City ou les forces motorisées avaient été déployés par Hurt, Les Tyger One n'avaient aucune chance.

"Arkham City n'acepte aucune exception..." terminait le haut-parleur.

[ HJ : Bien, cela fait une semaine depuis mon dernier post. Personne ne réagit, ça traîne, donc je m'estime dans mon bon droit de conclure à l'avantage des douaes. AVE CAESAR !]


Le combat fit rage avec une grande violence pendant une grosse heure. Les hélicoptères et les véhicules lourds au sol nourrirent un feu massif et implacable dans le but de contenir les troupes ennemis l eplus loin possible des effectifs. Les tygers one étaient équipés et redoutables au corps à corps, contre des criminels désarmés et non-entraînés, mais face à une véritable force militaire, discipliné et usant d'armement de pointes, ils ne purent que s'incliner devant la défense des Douanes.

Après avoir neutralisé le gros des troupes ennemis, quand ces derniers commencèrent à se séparer, en proie à la panique ou autre pour déborder chacun dans leu coin les barricades, les fantassins furent envoyés, par petits groupes pour une vaste traque aux rescapés. Toujours avec le dispositif Lighthammer, sous le regard attentif et expert du Commanant Frost et de Deadlight, les miliciens des douanes finirent par reprendre le contrôle de la situation. Bien évidemment il y eut des morts, des blessés de chaque côté, mais cela n'était rien comparé à ce qu'ils avaient évité en intervenant.
Certains Tyger-one réussirent à fuir, les miliciens continueraient de patrouiller dans Arkham, épaulé par les hélicos de surveillance en soutient aérien, mais les soldats de Sharp tomberaient sans doute nez à nez avec les psychopathes qu'ils avaient eut l'intention de massacrer, et alors ils regretteraient sans doute de ne pas avoir déposé les armes.

Le triumvirat des douanes, fort de ses promesses venait de réussir à protéger ses résidents de la folie d'un homme, sans lourdes pertes, dans le respect de la dignité humaine et sans aucune intervention d'aucun justicier. Pour la première fois depuis longtemps, une administration de Gotham City venait de réussir à accomplir son devoir sans aucune bavure ni aucune aide. Une victoire propre que personne ne serait à même de critiquer... Pas même les plus vils adversaires d'Arkham City et du trio Hurt/Shreck/Silberman.

Depuis son bureau, lorsqu'il reçu confirmation du cessez-le-feu par le commandant Frost, le docteur Hurt décrocha son téléphone et appela Shreck.

"Monsieur Shreck, ici le docteur Hurt. Arkham City est désormais sous contrôle. Des miliciens continuent à patrouiller pour traquer les déserteurs, mais la situation n'est plus critique. Les apaches vont rentrer à la base. Peut être voudriez vous que je vous les envoies pour un soutient à Gotham ? Où en est la situation ? En tant qu'intendant du GCPD vous devez pouvoir autoriser ce genre de renfort non ?"