Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 8 Fév - 14:48
Peu avant la folle prise de parole de Quincy Sharp, Midnight sentit alors son téléphone s'allumer pour recevoir un SMS extrêmement court : NON. Pas besoin de chercher le destinataire, son identité était évidente. Quelques minutes après, alors que le maire par intérim venait de révéler ses plans et, apparemment, ses quelques problèmes mentaux, la jeune femme eut alors un nouveau SMS : MONTE DANS LA VOITURE ; cependant, elle ne voyait aucun véhicule près d'elle ou près de l'Hôtel de Ville. La journée était encore jeune, pleine de lumière, et aucun appareil de l'homme qui l'avait recueilli n'était présente - ou pas encore ? Elle n'allait pas tarder à le découvrir.
***
A l'intérieur de la salle dédiée à la conférence de presse, quasiment toute la foule avait été évacuée. Seuls demeuraient quelques techniciens contentieux, quelques journalistes acharnés et une demi-douzaine de curieux - dont l'inconnu qui s'était placé près de l'estrade. Le visage toujours baissé, masqué par son chapeau et son grand imperméable, il demeurait immobile, ayant entendu et subi tous les événements avec un calme apparemment olympien ; cela n'allait pas durer.
Lentement, il fit un pas en avant et se plaça juste en face de Quincy Sharp, détaché des quelques groupes qui étaient encore formés dans la salle. Calmement, il releva enfin son visage vers le maire par intérim et posa doucement sa main sur son chapeau. Avec grâce, il l'enleva tout en commençant à se défaire de son manteau ; en quelques secondes, il fut entièrement dépouillé de ses attributs mystérieux et apparut directement devant le tyran de Gotham City - et toutes les décisions de la ville. Un immense sourire lézardait son visage fatigué et recouvert d'une barbe grise finement taillée. Son crâne recommençait à perdre les quelques cheveux étrangement revenus durant son absence. Sa mise était classique mais distinguée, avec toujours ce complet noir et blanc qui seyait si bien à ceux de sa profession. Pour sa venue ici, il avait tenu à être distingué - et Alfred Pennyworth ne loupait jamais une occasion de faire une bonne impression.
"Monsieur Sharp. Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard, mais la nouvelle de ma mort a été quelque peu... exagérée. Ou au moins trop rapidement divulguée à la presse."
Alfred se tourna alors vers les caméras, les bras croisés derrière son dos. Malgré les petits changements physiques, il était hautement reconnaissable. Il était si calme, si digne qu'on aurait dit que rien ne lui était arrivé ; en réalité, il avait attendu ce moment avec impatience : Bruce et lui avaient prévu de le faire revenir lors de cette conférence, mais il n'avait pas imaginé que d'autres aient l'idée de marquer leur territoire et de menacer Sharp à ce moment-là. Heureusement, leur plan avait pu arriver à terme grâce à d'étonnantes répliques de leur adversaire - qui était bien différent de ce qu'il avait imaginé. Il espérait que ce changement ne soit pas trop dangereux, mais il avait confiance : son employeur allait mieux et avait tout prévu. Qu'il était bon de le retrouver ainsi.
Pennyworth se rappela cependant que celui-ci aimait l'exactitude et fit quelques pas en avant, d'apparence pour rejoindre les journalistes et signifier son dédain à Quincy Sharp. En réalité, il se décala rapidement sur la gauche, attendant la suite - en réalité, il se préparait une bonne place pour assister à la suite.
Alors que toute la pièce était prise et estomaquée par le "retour" du "décédé", le mur à droite de la salle explosa soudainement. Un choc immense balaya toutes les personnes présentes, rapidement propulsées au sol. Une fumée âcre, violente et étouffante prit rapidement place, tandis que des dizaines de décombres jonchaient le sol. L'incompréhension et la peur régnaient, évidemment. La fumée empêchait de respirer convenablement et de voir au mieux, mais ceux qui s'étaient relevés les premiers pouvaient alors découvrir une... forme dans l'embrasure du mur déchiqueté. Une forme que tous ici ne connaissaient que trop bien, mais qu'ils avaient perdu l'habitude de voir ces dernières semaines après les terribles épreuves que son propriétaire avait subi.
Grand, puissant et entier étaient les mots qui venaient à l'esprit des personnes présentes. Batman resta quelques secondes immobile, fixant la foule et les professionnels, avant de se tourner vers Max Shreck et Quincy Sharp. Son regard se fit plus perçant, plus dur encore tandis que, derrière lui, les plus curieux pouvaient découvrir la silhouette d'une Batmobile qui reculait pour préparer un départ rapide. Son propriétaire reprit cependant l'attention de tout le monde en prononçant, d'une voix propre à faire trembler les montagnes, quelques mots qui valaient tant pour ses ennemis que pour ceux qui l'observaient, ici ou derrière leurs écrans.
"C'est terminé."
D'un mouvement fluide et rapide, il s'avança vers l'estrade et passa devant Max Shreck. Sans même lui jeter un regard, il le poussa avec une telle violence que l'industriel aurait toutes les difficultés du monde à ne pas chuter lamentablement et pathétiquement devant tout le monde. En quelques pas, et dans un silence de mort, le Chevalier Noir fut devant Quincy Sharp. Il l'avait vu, entendu, écouté - et il avait compris. Enfin. Tout devenait clair : sa conduite de l'asile, la suggestion d'Arkham City, l'arrivée au pouvoir, les plans d'Arkham City, son application. Tout devenait clair après les aveux à peine déguisés de l'adversaire.
"C'est terminé... Amadeus."
Il avait murmuré le nom de l'être que croyait être Quincy Sharp : Amadeus ARKHAM, le fondateur de l'asile d'Arkham au début du XXe siècle. Un homme ayant dû subir la maladie mentale de sa mère, supporté ses délires avant de la voir agoniser sous ses yeux ; un homme doué, surdoué même, développant au mieux les théories de psychanalyse à Métropolis et parvenant, quelques temps, à échapper à la malédiction familiale ; un homme avec une femme et une fille, qu'il installa dans la maison familiale à Gotham City, après avoir assassiné sa mère en déguisant une mort naturelle ; un homme suffisamment confiant pour ouvrir son asile chez lui et accueillir Mad Dog Hawkins, un psychopathe qui s'échappera et reviendra un soir d'absence du docteur pour ravager et tuer ses proches ; un homme qui s'enfermera dans sa folie et finira patient de son propre dispositif.
Bruce voyait clair, maintenant : Quincy Sharp, petit fonctionnaire, petit homme, un minable qui n'avait aucun moyen pour ses ambitions de pouvoir. Placé à l'asile, il aura été au contact des patients et aura développé une fascination pour Amadeus Arkham, cet homme qui avait subi l'enfer mais s'était acharné à soigner ses patients, avec des méthodes de plus en plus extrêmes. Il n'aura suffit que de quelques humiliations de plus, que de quelques échecs de plus pour que Quincy Sharp bascule dans un tel environnement et se prenne pour son héros, développe une schizophrénie qui expliquait tout et qui était désormais étalée aux yeux de tous. Les indices étaient clairs, mais il avait été distrait par ses propres problèmes et n'avait pu les relier ensemble... jusqu'à maintenant. Mais c'était fini : il était guéri et allait mieux. Tout était fini - Arkham/Sharp était fini.
Avec sa rapidité habituelle, il s'empara d'un objet à sa ceinture et le laissa tomber. Une fumée encore plus forte âcre agressa alors les personnes présentes, si épaisse qu'on ne pouvait voir devant soi. Tout juste entendit-on un cri étouffé après un coup violent. Au bout de quelques minutes, la fumée disparut et la foule put voir l'estrade - et ce qu'il y manquait. Quelqu'un. Quincy Sharp.
La Batmobile avait également disparu, tout comme son pilote bien sûr. Batman était de retour - et il avait enlevé Quincy Sharp. Cela allait peut-être vraiment se terminer.
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 8 Fév - 15:25
Si l'objet de la conférence et ce qui ce discutait n'était pas grave, l'on aurait pu en rire à gorge déployé. Au milieu des trois puissances, les militaires, Sharp et les justiciers en herbes, la population était trimballée, Marcus Silberman jouait des mécaniques, Shreck avait tenté de calmer le tout en vain et Sharp revint à la charge avec un nouveau déploiement d'orateur digne des mémoires. Tout ceci était devenu incontrôlable et Marcus venait de changer de liste, il passa de "gênant mais amusant" à "se débarrasser".
Maximilien se rapprocha de Sharp qui commençait à se calmer et lui chuchota à l'oreille.
-Inutile de vous donner en spectacle, il est temps de partir.
Il fit un geste à deux policiers pour qu'ils se rapprochent d'eux et assure leur sortie dans le calme, mais un individu se rapprocha d'eux. Shreck comme à son habitude tâcha d'être stoïque au maximum et se recula à la seule vision de Pennyworth. Sa mâchoire se serra pour ne pas laisser sortir les évidences qu'il avait envie de prononcer sous le coup de la surprise. La tension de l'atmosphère montait d'un cran, l'homme d'affaire voulu intervenir pour faire bonne figure auprès de la foule, mais l'inattendu se produisit.
Une explosion ébranla l'auditoire, Maximilien se retint maladroitement avec sa cane d'un côté et le pupitre de l'annonceur de l'autre et il ne retint pas ses quintes de toux provoquées par le brouillard poussiéreux qui suivit la détonation. Il éloigna les particules de poussières à l'aide de sa main gauche et dû plisser les yeux pour commencer à distinguer une silhouette au milieu de cette brume âcre. Quel était encore cette mascarade? La vision de Batman lorsque la poussière se dissipa fit une nouvelle fois reculer l'homme d'affaire qui chercha un instant du regard les policiers encore debout qui pourraient l'aider, mais ils étaient tous tétanisés par la surprise et la crainte.
Shreck ne sut pas quoi répondre ni quoi dire aux premières paroles de Batman et il s'avança dans sa direction. L'homme d'affaire tâcha de rester digne mais prudent et encaissa un geste brusque du Batman. Maximilien fit quelques pas en arrière et rencontra une chaise renversée. Il eut le loisir de distinguer les détails du plafond noircit par l'entrée du Justicier et son dos put tâter de la solidité de l'estrade. Humilié et mû par la colère qui montait à cause de tant de simagrées et d'idioties, il eut juste le temps de voir Sharp face au géant, il ne distingua aucun des visages et une nouvelle fumée brouilla son regard. Puis un vrombissement lui fit tourner le visage, le véhicule du justicier venait de disparaître.
On l'avait humilié, on avait défié son autorité et maintenant l'instigateur, la marionnette dont il avait besoin venait de disparaître! Shreck poussa tout bas un juron voyant que la situation dégénérait. Il se releva en hurlant ses ordres aux forces de polices.
-Partez immédiatement à sa poursuite! C'est un ordre!
Il saisit par le col un policier qui était près de lui et lui ordonna de conduire Alfred Pennyworth au GCPD pour lui faire subir un interrogatoire sur l'affaire de cette fameuse soirée et ce qui lui était arrivé. Shreck se retourna ensuite vers les journalistes qui étaient encore présents.
-La conférence est terminée, le GCPD vous tiendra au courant du résultat de cette chasse, bonne soirée et n'hésitez pas à profiter du buffet laissé dans le hall.
Il sortit d'un pas rapide vers son véhicule personnel et dégaina son téléphone, il chercha le numéro du GCPD, appuya avec un certain énervement sur le numéro. Son chauffeur se dépêcha d'ouvrir sa porte. Il jeta sa canne à l'intérieur et s'enfonça dans son siège.
-Au GCPD, fit-il à son chauffeur pendant que le téléphone sonnait, on décrocha. Déployez-les hélicos et toutes les forces disponibles dans les rues, le Maire vient d'être enlevé par Batman! Signalez qu'il a prit sa voiture là...ça... comment l'appellent-ils déjà...sa batmobile voilà! J'arrive dans peu de temps et Pennyworth aussi.
Il raccrocha avec sécheresse et laissa tomber son portable sur son siège arrière, quelle soirée...
Le GCPD passa du mode fin de journée à alerte maximum en quelques minutes. Les agents mirent leurs veste, on alluma les voitures, l'équipage des hélicoptères se précipitèrent vers leurs appareils. Ce fut rapidement un déluge de sirènes de voitures de police et de vrombissements de rotors. Les crissements de pneus étaient noyés dans les conversation radio, le ciel de Gotham se constella de lumières d'hélicoptères. Les voitures qui partaient de la mairie avaient réussi à récupérer la trace de la Bat-mobile grâce aux agents en patrouille, celles du GCPD pratiquaient une manœuvre de contournement pour essayer de barrer la route au véhicule du justicier. Les tireurs des hélicoptères se mirent à leur position, le Batman allait regretter de s'être opposé à Max Shreck.
Dernière édition par Maximilien Shreck le Jeu 9 Fév - 13:08, édité 1 fois
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 8 Fév - 15:42
Tout était allé très vite: L'explosion, le choc qui avait secoué le bâtiment et tout s'était très rapidement fait alors qu'au moment même ou le Colonel revenait accompagné de 4 membres de son unité, ils furent pris sous le coup de la fumée lancée par le chevalier noir, qui, 2 minutes après, été parvenu à enlever Sharp au nez et à la barbe de tout le monde. Le militaire était lui même estomaqué de voir avec quel culot Batman avait accompli un tel exploit. En fait, tout le monde savait qu'un tel "exploit" était presque la normalité pour quelqu'un comme lui, mais aux yeux du colonel, il fallait reconnaître que c'était aussi gonflé et réussi que lorsqu'Azrael l'avait emmené faire un petit tour sur les toits. Ce n'est que lorsqu'il entendit un gigantesque vrombissement suivi d'un tremblement que le militaire comprit que le kidnappeur était en train de se faire la malle en compagnie de Sharpie, sans avoir vu le reste de la scène, sans avoir vu le retour de Pennyworth, et à vrai dire, c'était dommage car cela aurait peut-être donné plus de preuves à rebalancer en cas de témoignage.
Enfin, y'avait bien les autres clampins, mais rien ne valait la parole d'un soldat ou d'un flic à Gotham, en ce moment....et SURTOUT en ce moment. Mais pas question de le laisser partir sans le secouer un peu, sans que Shreck ne puisse se permettre une réflexion du genre "Vous l'avez laissé partir sans rien dire". Il fallait sauver les apparences et faire ce que le soldat redoutait depuis un moment: Partir à la poursuite du chevalier noir. Faisant signe à ses hommes de le suivre, il retourna rapidement à l'APU, donnant l'ordre à d'autre de rester sur place et d'emmener Carter et Lulla avec un autre véhicule à la base. Pas question de laisser filer ces deux là, car maintenant, leurs jours étaient en danger...ou pas. Difficile à dire, en fait, car même si Sharp venait à être arrêté ce soir, des hommes comme Shreck pourraient bien poursuivre son oeuvre, ce qui ne serait pas tolérable.
"Ici le Colonel Silberman, Ibanez, avec le Hind, suivez Batman à la trace. Ne le lâchez pas. Je veux sa position à chaque seconde. Mais n'ouvrez pas le feu. Sharp est certainement à l'intérieur. Vasquez, Hicks, démarrez l'APU. On le poursuit. Florès, avec votre unité, vous continuez à vous occuper de l'escorte de Carter. Veillez à ce qui ne lui arrive rien. Et retrouvez rapidement Brogan. Wren, Plissken et Malone, vous prenez chacun un soldat avec vous et vous prenez les jeeps. On le poursuit. ALLEZ, GO DEADLIGHT"
Tous acquiserent avec l'habituel "Oui, Colonel" ou encore "Bien recu", sans moufter alors que Marcus venait de monter à bord de l'APU. Pour la première fois depuis son arrivée à Gotham, le véhicule blindé allait montrer ce qu'il avait dans le ventre. Une fois à bord, Marcus ferma la porte et s'adressa à ceux étant à bord.
"Je veux une liaison générale, ainsi qu'une liaison crypté entre nous. Ce qui se dira entre l'unité doit rester entre nous." "Bien, Colonel. Et le GCPD?" "Là, on n'a plus le choix. On est obligé de les laisser se joindre à nous. Ca couvrira un peu plus nos actions." "Vous allez vraiment l'arreter, Colonel?" "Non...mais on doit sauver les apparences"
Le puissant moteur de l'APU rugissait de plus belles, projetant des flammes de son réacteur arrière alors qu'il se mouvait d'une rue à une autre. Le radar renvoyait une position en mouvement constante du véhicule de Batman, mais il était difficile de le suivre, comme si il renvoyait le signal du radar, à la manière du brouilleur, d'ou l'utilité d'avoir un hélico dans le ciel, sans parler de ceux du GCPD qui se joignaient à la fête.
"Ici le Colonel Marcus Silberman, ordre à toutes les unités, militaires et police de ne pas ouvrir le feu. Quincy Sharp est à bord. Je repete, Quincy Sharp est à bord du véhicule, et il doit être récuperé en vie, alors personne ne joue les francs-tireurs à la con. Établissez des barrages et des herses sur 3 kilomètres d'intervalles. Bloquez le, mais interdiction d'ouvrir le feu. Ibanez, vous le voyez? "Oui, Colonel. On dirait qu'il cherche à quitter la ville." "Continuez de le suivre, mais n'ouvrez pas le feu. "
La radio venait de renvoyer l'écho de plusieurs tirs, probablement des MP5 ou des M4A1, ce qui eut le don de foutre en rogne le Colonel, alors qu'il avait donné l'ordre de ne pas tirer, il y'a encore un instant. Attrapant de nouveau la radio, ivre de colère, il s'adressa à l'ensemble des forces en présence.
"Bordel de merde, qui est le con qui a tiré." "Ca ne vient pas de chez nous, Colonel" "Ici le GCPD, nous avons toute autorisations, y' compris les préjudices extrêmes. Ordres de Mr Shreck. Nous avons ouvert le feu, selon sa décision." "Vous allez me ranger cette autorisation de con au fond de votre cul, flicaille. Je vous rappelle qu'il y'a des civils, bon sang. ALORS CESSEZ DE TIRER OU JE VOUS ABATS."
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Dim 12 Fév - 23:15
A quelques rues de là, la Batmobile filait dans les grands axes de Gotham City - sans souci jusque-là. Malgré les tirs, malgré les poursuites engagées par les troupes de Silberman et le G.C.P.D., le véhicule continuait de filer, apparemment imperméable aux attaques, aux balles et aux vaines tentatives pour remonter à sa hauteur. C'était un modèle encore peu aperçu, créé récemment par Lucius Fox sur les schémas personnels de son pilote. Bruce avait eu du temps libre lors de son départ de la ville, et avait décidé de revenir avec une prothèse et un nouveau véhicule. Il venait de se débarrasser de son bras bionique, et s'amusait avec sa nouvelle voiture.
A l'intérieur, Batman était silencieux. La Batmobile avait deux places principales, et Midnight était installée à côté de lui. Très peu de paroles avait été échangé entre eux, alors qu'il la rejoignait et qu'il filait dans les grandes rues de Gotham City. Il avait propulsé Quincy Sharp dans le coffre du véhicule, le projetant avec violence dans le réduis assez grand pour lui, mais terriblement humiliant ; en un sens, il était satisfait de lui imposer un tel traitement parce que Tempérance avait été sur place. Ce n'était que la première étape pour en finir avec son règne de terreur.
Cependant, pour le moment, il devait se concentrer non pas sur ses plans pour détruire Quincy Sharp et son oeuvre, mais plutôt sur sa fuite de l'Hôtel de Ville. Max Shreck avait, comme prévu, lancé tout le G.C.P.D. à ses trousses, et ses membres n'avaient hélas pas le choix. Même Silberman avait dû, malgré son apparente sympathie, ou au moins sa complaisance, vis-à-vis de son activité, suivre la dynamique policière pour garder la face. Après son coup d'éclat, il était évident que personne ne lui laisserait la tâche facile - et il ne le voulait pas.
Maintenant qu'il avait retrouvé son corps et sa vraie vigueur, il devait prouver, tant aux autres qu'à lui-même, qu'il était bel et bien le protecteur principal de la ville... son unique espoir, à son sens. Azrael, l'Iroquois, Red X et la majorité des criminels ne le respectaient plus comme avant : il lui fallait leur montrer, leur rappeler qui il était, et ce que lui seul était capable de faire. Comme d'enlever un tyran en plein jour, en fin d'après-midi, alors qu'il était entouré d'officiels, de militaires et de policiers. Oui, il devait bien se l'avouer : il adorait faire ça. Et il adorait ces sensations.
La Batmobile prit un virage serré et subit une nouvelle volée de balles. Les véhicules du G.C.P.D. se faisaient plus proches, et cinq d'entre eux s'étaient garés au milieu de l'avenue, pour lui bloquer le passage. Un léger sourire passa sur son visage.
"Tiens-toi."
Le Chevalier Noir passa sa main droite sur un bouton de l'immense et complexe tableau de bord de son véhicule. Immédiatement, l'arrière dudit véhicule ouvrit une légère boîte et laissa tomber une vingtaine de petits objets sphériques, qui roulèrent sur le sol avant de clignoter l'un après l'autre. Alors que les voitures du G.C.P.D. passaient au-dessus des étranges objets, chacun... explosa ! Le choc fut minime, l'explosion également, mais ce fut suffisant pour soulever légèrement les véhicules, de les faire rouler ou stopper, tout simplement. A l'intérieur de la Batmobile, son pilote maintint en lui-même son plaisir, coupable, de pouvoir gérer la poursuite de cette façon. En voyant les voitures garées devant lui, dans ce barrage artisanal mais difficilement dépassable, il... accéléra.
Appuyant encore plus sur la pédale, il percuta avec une grande violence les voitures, qui volèrent suite à la brutalité du choc - heureusement, les policiers avaient fuit en voyant leur adversaire autant déterminée. Désormais, la Batmobile filait donc dans les grandes rues de Gotham City, en cette fin d'après-midi. Le véhicule n'avait même pas été amoché par les chocs et les balles, le revêtement était suffisant pour protéger ses occupants - pour l'instant. Wayne savait que cela ne durerait pas tout le temps, et qu'il devait rapidement parvenir à sa destination.
Soudainement, il braqua et prit une rue secondaire, avant d'arriver sur une autre avenue, plus directe pour parvenir à sa cible. Dans une dizaine de minutes, il devrait approcher des douanes - et donc d'Arkham City. Quincy Sharp allait découvrir l'enfer qu'il avait forgé pour les autres. Il avait hâte de voir sa réaction - et celle d'Amadeus.
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Lun 13 Fév - 0:21
"Putain, mais je vais me les faire...STOP AU FEU, BANDE DE BRANQUES MAL LÉCHÉES. ENCORE UN TIR ET JE VIENS VOUS BOUZIER MOI-MÊME LA TRUFFE AVANT DE VOUS PRENDRE VOTRE PLAQUE"
Réplique sévère du Colonel qui commençait sérieusement à en avoir assez que ses ordres ne soient pas écoutés à la lettre. Combien de balles perdues avaient tués des civils, atteints des voitures, durant toute ces années?? 10? 100?? 1000? Pas bien grave, puisque des couillons avaient inventé le "dommage collatéral" pour se dégager de toute responsabilité, ce qui était d'autant plus frustrant que cela filait des poussées meurtrières envers cette bande de fondus de la gachette à la mord moi le noeud. Le pire, c'est que certains ignoraient les morts par accidents...D'autres en riaient, mais ceux là allait entendre entendre parler du pays, pour ne pas dire qu'ils allaient se faire copieusement meuler la face, en plus de leur fierté. Brandir un flingue ne devait pas dispenser d'être intelligent, alors, à moins que le commissaire actuel ne soit devenu complètement déphasé au point d'autoriser le tir sans préavis, inutile de dire que quelque chose n'allait pas au GCPD. Mais à Gotham, pourriez vous parler de quelque chose qui se passait bien?
Quant à la réplique du justicier, elle fût directe, et surtout, explosive, pour ne pas dire humiliante, et cela faisait rire aux éclats la plupart des membres de DeadLight sur leur canal sécurisé. A vrai dire, se payer la tête de la volaille était jouissif, presque orgasmique pour la plupart, alors que tous se doutaient que le justicier serait inarrêtable, déterminé et pourquoi pas, prêt à quelques concessions au vue de la situation actuelle.....Tant qu'il restait "réglo" dans sa démarche, Silberman ne lui dirait pas grand chose, limite, il ne dirait absolument rien, bien qu'il était le seul à ne pas rire actuellement et le GCPD allait faire les frais de la colère du Colonel.
"Ecoutez moi bien, tas de sous-merdes, je rappelle qu'il y'a des hommes, des femmes et des enfants dans les rues, alors VOUS ME FOUTEZ LES ARMES AU FOURREAU. Sortez les armes EMP, mais cessez de vous servir d'armes à feu ou je jure que je viendrais vous les foutre moi-même dans l'arrière train. Peu importe les ordres de Shreck, JE DIRIGE CETTE FOUTUE OPERATION ET JE REFUSE DE VOIR LE MOINDRE MORT. Encore une connerie et je vous renvoie personnellement dans votre basse-cour à coup de pompe au cul en n'oubliant pas de vous démolir copieusement la gueule, est ce que c'est clair??"
Les protestations montaient et allaient bon train, et beaucoup d'agents du GCPD protestaient vigoureusement les ordres de Marcus, toujours plus menacant, mais véridique dans ses propos. Tous savaient, malgré sa colère, plus apparente chaque minute qu'il avait raison sur toute la ligne et que les choses n'allaient pas s'arranger si tout le monde se mettait à tirer dans les rues, tant bien même que ces personnes étaient soi-disant "habilitées" à faire feu?? Et puis quoi, encore? Le jour où on mettra des cons dans un panier,certains ne pourront pas se vanter d'être au dessus du couvercle. La grande question qu'on se demandait était maintenant la suivante: Qui avait été assez bête pour foutre des armes entre les mains d'une bande de demeurés de premier ordre?? Shreck?? Probablement, et celui là entendrait parler du pays, en plus de ne plus pouvoir autoriser le tir au pigeon grandeur nature. Silberman était menacant, ouvertement, mais personne ne devait faire foirer ce qui ressemblait vaguement à une mission de sauvetage. Passant ensuite sur une frequence cryptée d'un geste de la main sur la radio, Le Colonel porta la main à son casque et semblait maintenant s'adresser à quelqu'un d'autre, à une personne à qui il souhaitait s'adresser personnellement. Et fort heureusement, personne ne pourrait entendre ce qui allait se dire, excepté le destinataire, qui fonceait à tombeau ouvert dans les rues de la ville, et plus particulièrement vers les Douanes. Ce que Marcus ne savait toutefois pas, c'est que Batman, au vue des moyens qu'il possedait, devait certainement avoir entendu l'intégralité des transmissions entre DeadLight et le GCPD.
"Batman, je sais que vous m'entendez, et je sais que vous m'avez identifié. J'ai ordonné à mon unité de ne pas ouvrir le feu et de ne rien tenter contre vous, mais ce n'est pas le cas du GCPD. J'ignore ce que vous avez en tête, mais je vous en conjure: Ne faites rien de regrettable sinon, je ne pourrais pas vous couvrir. Nous avons tous des raisons d'en vouloir à Sharp, et nous avons toutes les preuves contre lui. Je peux vous assurer qu'il sera jugé pour ses actes et pris en charge mais nous avons besoin de lui. Qui plus est, je ne pourrais pas retenir le GCPD longtemps, alors quoi que vous ayez décidé de faire, faites le vite, car vous avez toute la flicaille de la ville collé au cul."
Allait il répondre? Là était la grande question, bien que Marcus se doutait qu'il n'aurait droit qu'à un silence en bonne et due forme, ce qui n'arrangerait absolument rien. Si le soldat devait arranger tout ce foutoir, il se devait de connaitre en détails les intentions du Chevalier Noir, et le fait qu'il se dirigeait vers les Douanes ne lui disait rien qui vaille. Au fond, Marcus était inquiet de la tournure des evenements et commencait à se demander ce qu'il allait faire par la suite, quand il serait finalement en face du justicier......enfin, si il y' parvenait, ce qui était mal barré.
"Ici Ibanez, je confirme le trajet de la cible...Il se dirige bien vers les Douanes. Dois je continuer à le suivre?" "Affirmatif Ibanez, mais n'ouvrez pas le feu. J'ignore si il nous a entendu, mais je lui ai promis de ne rien tenter." "Sauf votre respect, Colonel, vous lui faites confiance, à ce type??" "Oui....Si il avait voulu tuer Sharp, il aurait très bien pu le faire à l'hôtel de ville." "Alors pourquoi il fait cela?" "Peut-être parce que le moment de se confronter à ses démons est venu pour "l'ex-maire"."
L'APU continuait de suivre à bonne distance la Batmobile, reprenant la direction de là où tout avait commencé...et là où tout se finirait probablement aujourd'hui.
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Lun 13 Fév - 12:14
L'entrée du Shreck au GCPD fut semblable à l'entrée d'un croque-mort dans un baptême, le bruit, les cris et les mouvements cessèrent, on observa l'intendant dont le visage ne reflétait rien d'autre qu'un mélange de colère et d'inquiétude. Il ordonna sans une once de douceur que chacun reprenne ses activités et demanda un rapport au premier gradé qu'il rencontra. L'autorisation de faire feu dans le centre-ville avait eu une répercussion inattendue et les forces de police avaient immédiatement sauter sur l'occasion pour précisément faire feu. Il eut l'occasion d'entre les remontrances de Silberman, ce maudit militaire qui passait son temps à râler, hurler et remettre en cause la moindre décision, un de ces pauvres énergumènes qui pensaient avec ses cordes vocales et n'avait jamais une vue d'ensemble, croyait sans aucune doute que la guerre ce faisait avec un idéal qui permettait d'obtenir de l'argent à foison et des financements sans fin. Rien que d'entendre sa voix il avait la migraine.
Dans les rues, la situation n'était pas au beau fixe. Des voitures dont on avait perdu le contrôle firent de gracieux mouvement sur la route avant d'emboutir pilonne, feu rouge, panneau ou d'endommager des vitrines de magasins. Les hélicoptères braquaient le criminel de leur lumières, mais le Justicier prit un nouveau virage vers une ruelle qui empêcha toute poursuite. Les pilotes tentèrent d'extrapoler et se répartirent. Lorsque la Batmobile surgit de la fameuse rue, ils furent prêt à l'éclairer de nouveaux. Les tireurs reçurent un complément d'ordre à leurs autorisations: utilisation d'armement létal contre le Justicier Batman uniquement. Les voitures continuaient inlassable leur poursuite ou leur tentative d'encerclement, mais el Justicier semblait avoir une distance d'avance et les recoupements entre patrouille ralentit leur progression.
Puis on informa le GCPD que la voiture se rapprochait des douanes.
-Des Douanes? répéta Shreck en ne comprenant pas la manœuvre de son adversaire. Faites converger les voitures sur les abords du mur, ils pourront l'intercepter plus facilement. Faites un premier rapport des pertes/dégâts. Et trouvez-moi Mackenzie!
Maximilien sortit son portable et téléphona directement aux douanes. Pendant ce temps, les groupes de voiture de police se séparèrent, la police qui gérait la circulation avait pour ordre de dégager au maximum les routes vers les douanes pour éviter tout problème supplémentaire.
"Oui?" lança la voix du Major
-Batman se dirige vers les douanes, mettez les Sniper en position sur le mur, mettez la moitié des effectif en protection de la zone protégée de Gotham, appareillez les Apaches et faites les décoller, ils ont l'autorisation d'utiliser l'armement létal sur Batman, il a Sharp entre ses mains, et je le veux vivant! Interdiction d'utiliser l'armement de soutient.
"Euh...oui monsieur, il en sera fait selon vos ordre!"
Il raccrocha et appella son secrétaire, l'infaillible ou presque, Thomas Tellman.
-Thomas!
-Gnoui? fit une voix à peine réveillée.
-Grouillez-vous de prendre un papier. Allez immédiatement à Shreck's, réunissez immédiatement l'intégralité du service de communication, le temps qu'il soit réunis nous aurons terminé l'opération et vous me sortirez un papier pour démentir l'enlèvement de Sharp, dites que la police l'a retrouvé, faites également un papier d'ordre pour le GCPD sur la démarche à suivre sur les déclarations: rien ne doit filtrer; je le signerais au GCPD quand vous me l'aurez apporté. Dès qu'il sera terminé, faxez-moi l'article sur mon poste au GCPD que je le valide, vous l'enverrez après à GNN pour le journal du soir et ensuite au Gotham Globe pour l'édition de demain matin. "Passez aux douanes pendant que le service se réunit en prenant votre autorisation spéciale, vous vérifierez que tout se passe bien pour l'interception du Batman.
Il raccrocha sans attendre de réponse de son secrétaire qui avait déjà commencé à enfilé maladroitement un pantalon, encore fatigué par les folies de sa journée et déposa entre ses lèvres son autorisation d'entrée dans les Douanes. La soirée allait être longue. Tandis qu'il montait dans son véhicule, décoiffé, les yeux cernés et rougis, il installa son kit-main libre et téléphona aux responsables de la communication, il oscillait entre la voix nasillarde de son GPS qui lui indiquait le chemin vers les douanes et celle du responsable qui se demandait pourquoi une telle mesure. Finalement il arriva rapidement, monta les escaliers qui menaient au bureau du Major et essoufflé demanda un rapport de la situation pour monsieur Shreck.
-Les Apaches sont en train de décoller, ils seront là pour accueillir le Justicier, les Sniper sont également postés avec pour ordre d'abattre le Justicier à vue, expliqua-t-il, nous sommes prêts à agir.
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mar 14 Fév - 1:01
A l'Hôtel de Ville, le géant caché derrière des habits énormes et un chapeau salvateur observait depuis la salle où il avait rencontré Max Shreck la poursuite. Debout face à l'écran de télévision, il demeurait stoïque en voyant la Batmobile fuir les forces de police et de l'armée en humiliant les fonctionnaires avec la puissance du véhicule et ses multiples armes. Quelques semaines plus tôt, le géant aurait réagi, aurait développé des émotions, de la colère, de la répugnance, de la rage - mais il n'y avait rien. Quincy Sharp avait veillé à ce que ses émotions et ses pensées ne soient plus qu'une bouillie ravagée par ses massacres psychiques et physiques. Avec les moyens de la mairie, de l'ancien asile d'Arkham et surtout les connaissances spécifiques et les expériences violentes d'Amadeus Arkham, il s'en était pris à l'ancien NKVDemon et en avait fait l'esclave idéal.
Si Quincy Sharp n'était pas réellement Amadeus Arkham, il avait vécu dans ses quartiers, s'était renseigné sur lui et était devenu le plus grand connaisseur du fondateur de l'asile qu'il avait dirigé. Ayant développé une personnalité secondaire, et actuellement dominante, qui prenait racine dans ses connaissances sur Amadeus, Quincy avait laissé libre cours à sa folie sur la psyché du pauvre Lemmy Campbell, victime totale de la rage insensée de celui qui l'avait condamné à une existence pathétique et violente.
En réalité, Lemmy Campbell n'était plus. Les attaques tant psychiques que physiques avaient vidé son esprit, immédiatement remplacé par la nouvelle personnalité prévue par Quincy/Amadeus. Désormais, le Démon avait remplacé Lemmy, et le Démon n'était rien d'autre qu'un homme de main entièrement dévoué, entièrement vaincu par les attaques de son maître définitif.
Alors que celui-ci était mené vers les Douanes, le Démon prit une décision, la première depuis des semaines. S'emparant d'un boîtier à sa ceinture, avec sa main valide, la seule qu'Azrael n'avait pas coupé - et il n'avait même pas réagi quand Valley était arrivé. Quincy/Amadeus avait bien fait son travail, aucune trace de colère et de vengeance ne se trouvait dans son coeur et son âme... s'il en avait encore. Il appuya sur le bouton principal du boîtier, envoyant un signal aux troupes préparées par son maître pour prendre la suite et la traque de Batman.
A quelques kilomètres de là, trois d'hélicoptères s'élevèrent dans les airs, suivis d'une dizaine de jeeps rapides et surarmées. Chacun était recouvert d'un symbole proche de celui des troupes Tyger, mais uniquement centré sur ARKHAM - un nouveau signe de la dominance d'Amadeus dans la psyché de Quincy Sharp.
Les véhicules filaient donc, cherchaient la Batmobile et avaient un seul ordre : tuer, tout simplement. Retrouver leur maître était primordial, et les dommages collatéraux n'étaient rien pour eux. L'assurance était là pour ça, après tout, et ce n'était que quelques inutiles badauds. A l'intérieur de l'Hôtel de Ville, le Démon disparut dans les couloirs, pour prendre sa propre jeep et partir sur les routes également. Son maître l'avait bien formé - et Lemmy était bel et bien mort.
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Bats
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 17 Fév - 21:36
(HJ/ J'achève ma participation à ce sujet après en avoir averti par messages privés Marcus et Max. Je m'excuse auprès d'eux et auprès de Midnight, qui n'a pas pu poster dans cette course-poursuite, mais je suis absent pour quasiment une dizaine de jours et je pense qu'il est mieux de terminer ce sujet, assez important pour certains RP. Merci en tout cas à tous les participations, j'ai beaucoup aimé, à nouveau, jouer avec vous ! /HJ)
"Colonel Silberman."
Une voix lourde et autoritaire se fit entendre dans les radios des véhicules de l'unité DeadLight. Marcus avait raison : leur cible avait bel et bien entendu les communications des différentes fréquences de l'armée et du G.C.P.D. Il était donc entièrement au fait des agissements et des ordres de Max Shreck et de son pendant militaire, et avait décidé de répondre à l'appel de ce dernier par respect pour lui. Même s'ils n'avaient pas les mêmes visions des événements, celui-ci demeurait un homme droit et honnête - et c'était suffisamment rare pour déployer un peu de politesse à son égard.
"Votre sollicitude est appréciable mais inappropriée. Je suis entièrement informé des mouvements de vos troupes et du G.C.P.D., et je vous ordonne, par politesse, de stopper vos hommes. Ils n'ont rien à voir avec cette folie et je ne veux pas leur faire de mal. L'enlèvement de Quincy Sharp n'a rien de regrettable : il a été mûrement réfléchi et orchestré pour en terminer avec le chaos qu'il a mis en place depuis plusieurs mois. Stoppez vos hommes, Silberman : je ne suis pas sûr de pouvoir me retenir longtemps."
En mettant fin à la conversation, Batman se laissa aller à un léger sourire, qui était paradoxal vu la situation. Il se tourna alors vers Midnight, qui n'avait pas encore pris la parole depuis le début de leur poursuite. Sa voix se fit plus douce alors qu'il s'adressait à sa jeune protégée.
"Tout ceci sera bientôt terminé. Je vais emmener Quincy Sharp à Arkham City, pour lui faire goûter pleinement les plaisirs de sa création, et je te déposerai juste avant. Je suis persuadé que tu sauras retrouver le chemin du quartier général au plus vite."
Il se concentra alors sur la route, avisant à deux cent mètres devant lui une dizaine de voitures du G.C.P.D. bloquées devant l'entrée de la Douane qu'il avait choisi pour pénétrer dans Arkham City. Au-dessus de la Batmobile, les hélicoptères envoyés par Max Shreck et par le NKVDemon s'étaient enfin rapprochés et tiraient pour tuer, sans effet pour l'instant. Enfin, derrière leur cible, au moins deux dizaines de véhicules de la police et de la nouvelle milice de Quincy Sharp filaient derrière l'énorme machine issue de l'intelligence de Lucius Fox et d'Harold, sans parvenir à la rejoindre pour le moment. En réalité, jamais le Chevalier Noir n'avait semblé en aussi mauvaise posture - et jamais il n'avait semblé aussi serein.
En arrivant à une soixantaine de mètres à peine du barrage, il appuya sur trois boutons - et l'équilibre entier de la situation changea. En premier, le coffre de la Batmobile vit s'ouvrir une partie de son volume : à côté de l'endroit où Quincy Sharp était contenu sans aucun luxe, une trappe s'ouvrit et environ deux cent clous de différentes tailles roulèrent sur le sol. Plusieurs véhicules entamaient déjà des tonneaux parmi ceux qui étaient le plus proche de leur cible. En deuxième, l'avant de la Batmobile vit apparaître deux petits canons, à l'emplacement des phares du véhicule. Immédiatement après leur sortie, les deux canons tirèrent deux énormes "colis" vers deux immeubles placés à peine dix mètres du barrage. Cinq secondes après le choc, deux énormes masses informes de fumée noire commencèrent à se développer. Enfin, en troisième, la Batmobile elle-même se modifia : l'arrière fit apparaître un réacteur immense, les flancs développèrent des plaques métalliques aérodynamiques et tout le véhicule commença à... s'élever, s'envoler.
Alors que les deux nuages de fumée enveloppaient le barrage et la moitié de la rue, à une vitesse ahurissante grâce aux techniques de la branche chimique des Entreprises Wayne, la Batmobile s'échappait de la gravité terrestre pour rapidement se soulever bien au-dessus des véhicules du barrage et des hommes du G.C.P.D., qui ne voyaient d'ailleurs plus rien. L'intensité de la fumée était devenue totale, et un énorme nuage recouvrait maintenant la Douane, la rue et toute la zone sur une centaine de mètres.
Alors que les militaires, les policiers, les miliciens Arkham et les troupes Tyger tentaient de voir quelque chose dans cette fumée, la Batmobile s'envolait définitivement au-dessus de la Douane pour s'échapper et laisser derrière elle ses adversaires. A l'intérieur, Bruce continuait de sourire, simplement satisfait d'avoir joué ce petit tour à ceux qui avaient pensé pouvoir faire jeu égal avec lui. Maintenant, en enlevant Quincy Sharp, en tournant en dérision les représentants de l'Ordre et de la Sécurité dans toute la ville, il avait prouvé qu'il était de retour - et qu'il faisait la loi en ville. Batman était de retour et venait de le prouver ; que tous en tirent leurs conséquences.
:arrow: Batcave Est - sous la Rivière Finger.
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Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT]
The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT]