Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Vous à Gotham : Ancien maire de Gotham City, ancien conseiller spécial à la mairie, ancien Directeur de l'Asile d'Arkham. Assassiné par le Batman.
Feu Quincy Sharp
Sujet: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 1 Fév - 17:55
Un peu plus d'une semaine après les événements de la Cathédrale, Quincy Sharp se tenait dans le hall de l'Hôtel de ville : il était prêt. Il avait convoqué la presse, les journaux télévisés et le public pour répondre à leurs questions. Il savait que beaucoup lui reprochaient son manque de vigueur et de réactivité dans la crise qui avait frappé de plein fouet la ville, plusieurs jours auparavant. Lui qui s'était terré au sein de l'Hôtel de Ville, ses mains crispées sur la crosse d'une arme au cas où, refusait de voir ses erreurs dans sa conduite. Objectivement, il n'aurait rien pu faire pour protéger plus encore la ville : il avait fait ce qu'il pouvait, avec ce qu'il avait. On ne pouvait lui demander l'impossible.
Depuis une semaine, Quincy réfléchissait aux moyens de retrouver la face et de reprendre la main. Il était persuadé qu'il était critiqué parce que la population attendait plus de protection et de sécurité. Ses mesures étaient insuffisantes pour stopper les menaces qui continuaient de les hanter, et en premier lieu des monstres comme ce Sonatine ou ces terribles justiciers. Le maire par intérim, plus tyran par intérim d'ailleurs, était obsédé à l'idée que ces hommes et femmes masqués allaient bientôt tenter de prendre le pouvoir et de le faire tomber. Il devait les empêcher - les arrêter. Et il avait, enfin, trouvé les solutions pour y parvenir. Le Maître l'avait aidé, comme toujours, mais c'était Sharp, pensait-il, qui avait enfin trouvé la réponse à ses prières... et à celles, supposées, de toute la ville.
Après un signe d'un assistant, d'un des rares fonctionnaires qui continuaient à travailler pour lui, il s'avança et poussa d'un geste pathétique la porte qui le séparait de l'immense pièce préparée pour l'occasion. Une centaine de personnes attendait devant lui, et il mit quelques secondes avant d'avoir le courage d'avancer. Il continuait à détester la foule, et ne supportait pas ce genre d'exercice ; cependant, il avait appris combien cela était indispensable à un bon maire, et Quincy voulait être le meilleur d'entre tous. D'ailleurs, pour lui, il l'était déjà : il fallait simplement que les autres le découvrent enfin.
Après quelques petits pas jusqu'à la chaise qui avait préparée à son attention sur une estrade comportant uniquement ladite chaise et une table rectangulaire, il s'assit, tapota le micro positionné devant lui et se mit à parler d'une voix plus forte que lors de ses premières tentatives de ce genre. L'expérience aidait, maintenant.
"Mesdames et messieurs, bonjour. Je vous ai demandés de me rejoindre aujourd'hui, journalistes et citoyens de Gotham City, pour échanger sur la situation de notre ville et les dangers qui la menacent. J'annoncerai également quelques nouvelles dispositions sécuritaires, pour empêcher que des drames similaires à celui de la Cathédrale se reproduisent. J'en profite d'ailleurs pour présenter mes condoléances aux familles des victimes. Maintenant, nous pouvons commencer par une première série de questions, si vous le désirez..."
Sharp n'avait pas envie d'annoncer de suite ses nouvelles idées : il voulait appâter, creuser l'impatience. De plus, il savait qu'il serait interrogé sur les nouvelles mesures de Shreck et de l'Armée : s'il n'était pas d'accord avec la globalité, certaines étaient indispensables et la majorité était bonne. Cette ville serait sauvée, pensa-t-il, qu'elle le veuille ou non. Le Maître l'avait décidé, et son fidèle serviteur ne saurait échouer.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 1 Fév - 18:14
Helena avait apprit la nouvelle de la conférence de presse de Sharp dès qu'elle fut rentrée au manoir, après sa journée de travail en tant que professeur d'anglais. Elle n'avait pas attendu, et se prépara immédiatement à y aller. Elle avait vu Arkham City, elle avait vu ce qui se passait là bas et les réforme de Shreck. Elle avait également vu ce qui s'était passé lors des événements de la Cathédrales ou des douanes. Il fallait que Sharp réponde de ses actes. Surtout qu'il avait jusqu'ici été plutôt réactionnaire plutôt que préventif. Et la prévention était la meilleurs des justices.
Elle prit alors le volant de sa Lamborghini Gallardo couleur violette et fonça vers l'Hôtel de ville. Il ne fallait pas être en retard. Heureusement, elle arriva même un peu en avance. Vêtu d'un tailleur blanc et de lunette de soleil, la sicilienne prit place dans les premiers rangs. Quincy Sharp entra alors dans la salle. Le maire par interim, et donc illégitime, de la ville s'adressa alors aux centaines de personnes dans la salle, ainsi qu'à la plupart des citoyens qui suivaient la retransmission. C'est à dire des milliers de Gothamites.
« Mesdames et messieurs, bonjour. Je vous ai demandés de me rejoindre aujourd'hui, journalistes et citoyens de Gotham City, pour échanger sur la situation de notre ville et les dangers qui la menacent. J'annoncerai également quelques nouvelles dispositions sécuritaires, pour empêcher que des drames similaires à celui de la Cathédrale se reproduisent. J'en profite d'ailleurs pour présenter mes condoléances aux familles des victimes. Maintenant, nous pouvons commencer par une première série de questions, si vous le désirez...
« Des questions, oui, et des constats. Chaque nouvelle mesure de sécurités se montrent insuffisante, et chaque fois que vous vous montrez plus sévère, une menace bien plus grande et chaotique s'emparent de la ville. Quel mesure que vous n'avez pas encore prise pourront arrêter ce jeu de domino ? Arkham City, la répression de la police envers les justiciers, l'état d'urgence... Ne serait-il pas temps de cessez cette folie et de remettre la sécurité de la ville aux mains de ses véritables protecteurs ?
D'autre personnes allaient sans doute enchainés les questions, et Helena ne risquait pas grand chose à clamer l'amour des justiciers implicitement. Sans doute que le maire ne reléverait même pas son identité. Il n'était pas là pour ça, et il était beaucoup trop prétencieux pour penser qu'il ne pouvait pas redevenir populaire avec une ou deux belles mesures. Mais il irait forcément trop loin. Arkham City est déjà une abbération démocratique. Même si Helena avait pensé que c'était la meilleurs punition des criminels, elle savait maintenant que c'était bien trop dangenreux. Il fallait que Sharp cesse cette folie.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 1 Fév - 18:38
Sharp, un nom que Shreck commençait à avoir du mal à prononcer, Quincy, un prénom qu'il avait du mal à entendre. Le nouveau Maire faisait cavalier seul, grand bien lui en fasse, mais Maximilien refusait de voir les efforts et l'argent qu'il investissait tomber dans un cul de sac. Si cela continuait il annoncerait la fermeture d'Arkham City et tout aurait été fait en vain. En quelques semaines deux conférences de presse qui aurait pu faire naître un ulcère à quiconque aurait été stressé de nature s'étaient enchaînées et si la première aurait pu être catastrophique, celle-là le laissait clairement présager. Sharp était la dernière personne capable d'assumer des responsabilités et surtout il était aussi convainquant qu'une pâte de fruit laissée au Soleil.
Le moindre faux pas de sa part et s'était sa place de Maire qui sautait avec, de surcroît ses associés, dont lui, bien qu'il ait dans ses manches de quoi survivre tout en achevant Quincy s'il cherchait à jouer au petit malin. Shreck, toujours impeccable arriva à la Mairie sans un sourire, entra par l'arrière afin, une nouvelle fois de ne pas faire la une des journaux, il se fraya un chemin entre les gardes du corps et les quelques fonctionnaires et s'installa tout près de la porte ouverte qui donnait sur la silhouette bedonnante de Sharp. Qu'il était pathétique... Shreck se demanda comment il avait fait pour survivre jusque là et avec aussi peu de charisme. En son for intérieur, Maximilien espérait que le Mairie ait fait appel à un service de communication pour les questions les plus évidentes.
A peine commencée, la conférence commença par une question désobligeante. Shreck ne vit pas qui la prononça mais lui répondre ne devrait pas être un problème, elle ignorait tout des actions qui se passait au sein d'Arkham et devait se fier à des rumeurs et rebondir sur les "véritables protecteurs" de la ville serait un jeu d'enfant. Si tout se passait ainsi, la conférence devrait pouvoir se boucler facilement. Il poussa un soupir de soulagement et observa Sharp. Il n'avait pas intérêt à faire d'impair...
PNJ
Date d'Inscription : 08/06/2011
Nombre de Messages : 42
Vous à Gotham : Ancien maire de Gotham City, ancien conseiller spécial à la mairie, ancien Directeur de l'Asile d'Arkham. Assassiné par le Batman.
Feu Quincy Sharp
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Mer 1 Fév - 22:26
"Les véritables protecteurs de Gotham City sont les agents assermentés par l'autorité locale pour assurer la sécurité de la population, mademoiselle... même si je ne vous vois pas, dans cette foule. Pour l'heure, ces agents sont les employés de Max Shreck, d'Hugo Strange et les militaires de l'Armée des Etats-Unis d'Amérique pour Arkham City, et le G.C.P.D. appuyé par les troupes de monsieur Shreck. Et, parce que la population me fait confiance et adhère à mes projets, je suis et demeure l'autorité locale de cette ville. Quant à ceux que vous ne nommez pas, mademoiselle, j'ose espérer que vous n'êtes pas sérieuse. Depuis plus de dix ans, le Batman rôde dans la ville et la situation n'a guère évolué ; pire encore, plusieurs criminels d'importance et incontrôlables sont apparus durant ce laps de temps, et je suis persuadé que c'est sa présence qui a poussé Edward Nigma, Victor Fries et bien d'autres d'adopter leurs identités actuelles. De plus, je me permets également de dresser un constat : depuis quelques mois, le Batman a été vaincu par Killer Croc, ce qui a amené une révolution dans le statu-quo des hommes costumés de notre ville. Un adolescent a été assassiné durant cette crise parce qu'il avait porté un masque, les pseudos justiciers n'ont eu aucun impact positif sur les organismes criminels installés à Arkham City et ils n'ont pas eu de résultat non plus sur les derniers événements. Ils n'ont pu sauver les otages enlevés par Sonatine, et ils ont précipité la destruction de la Cathédrale. Pire encore, le comportement d'un homme comme Azrael, qui a passé à tabac jusqu'à une violence extrême un homme masqué devant les caméras de télévision, le forçant à révéler des mensonges sur ma personne, est indigne du nom de "protecteur", je pense. Mes actions ont toujours été présentées à la population et je me tiens à sa disposition, mademoiselle. Je ne suis pas un inconnu qui se permet de frapper des gens dans les rues parce qu'ils considèrent être la Loi dans la ville. Gotham City a besoin de protecteurs qu'elle peut contrôler, et je passe mes journées depuis des mois à le faire. Maintenant, une autre question... ?"
Quincy avait dur, sec et brillant. S'il était généralement pathétique et incapable de s'adresser à autrui, il parvenait parfois à se souvenir des conseils du Maître et à adopter la même attitude, la même certitude que lui. Dans ces moments-là, Sharp se sentait plus grand, plus sage, plus intelligent - supérieur, tout simplement. Et il adorait ça.
A quelques mètres de lui, un homme immense, de plus de deux mètres, s'approcha de Max Shreck. Vêtu d'un imperméable plus grand encore que lui, d'un chapeau énorme qui cachait tout son visage, son corps entier était recouvert de tissu et ne laissait apparaître aucune trace de sa peau. Il se posta derrière l'industriel, et s'adressa à lui d'une voix étouffée.
"Monsieur Shreck ? Je suis envoyé par monsieur Sharp. J'ai un colis à vous transmettre."
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 14:58
"Colonel, une fois sur place, que devrais je faire, exactement?" "Pour le moment, restez discrete, Florès. Ne le mettez en difficulté que lorsque ca sera le moment." "Je suis ridicule, habillée ainsi." "Hé madame, vous êtes bien belle...On pourrait prendre rendez vous, et après, vous savez.... "Portman, je vous rappelle que je suis votre supérieure." "Vous êtes habillée comme une journaliste, Caporal...Et vous, Portman, bouclez là." "Même cette idiote de Potin s'habille mieux que cela, mon colonel....Terminé"
L'oreillette avait quelque chose de pratique, mais être habillé en tailleur avec cette veste légère et ces espèces de frou-frou en tissus légers donnait l'impression à la jeune femme de ressembler à un petite poupée de cire et de son. Nul doute qu'elle ne l'aurait pas supportée si elle avait du encaisser les rires et moqueries des gardes, ce qui n'arriva pas, heureusement. Tout l'opération avait été planifié en douce, à l'arrière d'un des APU de DeadLight, garé à 2 bons kilomètres. Le pire, ce fût de marcher avec des talons, alors que la jeune femme avait passé une bonne partie de sa vie à porter des Rangers. C'était donc avec difficulté qu'elle avait marché jusqu’à l’hôtel de ville. En fait, le déguisement était convaincant. C'était la démarche qui l'était beaucoup moins, sans parler de tout ce maquillage qui lui donnait l'impression de ressembler à une fashion victime. L'oreillette qui la reliait au systeme de communication de DeadLight était bien dissimulée, tout comme son micro, qui, l'espace d'un instant, avec provoqué un gigantesque larsen, qui n'avait été au gout de personne et encore moins du seconde classe Portman, qui se plaignait maintenant de sifflements aigus dans les oreilles. Il fallait prier pour que ca ne dure pas.
La jeune femme avait maintenant atteint le l’hôtel de ville, alors que Sharp cherchait probablement à se faire mousser. Elle avait écouté une bonne partie de son discours qui la révulsa presque, notamment sur le passage concernant Azrael, l'homme qui leur avait sauvé la vie lors de la petite ballade dans Arkham. La réaction avait été la même dans l'APU, puisque Florès avait tout entendu et Silberman avait eu du mal à calmer ses soldats sur le moment présent, alors que lui-même nourrissait une certaine rancœur envers les paroles du maire actuel
"Colonel, j'y suis. Que dois-je faire?" "Pour le moment rien. Contentez vous de faire celle qui écoute." "Et si je repère quelque chose qui ne semble pas net? "Notez cela, mais vous ne bougez pas. Ne risquez pas votre couverture, ni votre vie. Sharp est au abois et avec l'attaque de Sonatine, j'ai tout lieu de croire que cela a du renforcer sa paranoïa." "Bien, Colonel. Terminé."
Sans armes, habillée comme une poupée moderne, avec des lunettes qui la rendait ridicule, on pouvait dire que la Caporal Florès était dans une situation peu enviable et n'avait plus qu'une envie: Que cela se termine vite afin de retrouver son uniforme, et sa dignité.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 18:58
Plus d’une semaine après les évènements de la Cathédrale, la population était toujours sous le choc. Tout le monde attendait des réponses claires au sujet de ce qui s’était passé. Sonatine, les nombreuses victimes que l’on n’avait pas pu sauver. Bullock était toujours hospitalisé suite à la balle dans le crâne, malgré le fait que Caducée ait pu lui venir en aide à temps. Il avait eu beaucoup de chance. Le moral des troupes était au plus bas, et j’étais comme tout le monde, à attendre de voir comment Sharp comptait se tirer de là. Je crois aussi que j’ai eu du nez à me décider d’aller à Arkham dans la semaine pour tenter de récupérer ma mère. Vu les nouvelles dispositions mises en place depuis la vieille, impossible pour quiconque de pénétrer dans Arkham sans se payer la surveillance appuyée de Shreck et de l’armée.
On se presse dans l’hôtel de ville pour assister au discours. J’ai gardé quelques traces et hématomes de mon kidnapping et de ma petite escapade à Arkham mais rien de bien méchant. On serait resté quelques minutes de plus à l’intérieur de la Cathédrale qu’on aurait sûrement été enterrés sous les gravats, morts pour la plupart. Mais Midnight et Batgirl avait réussi à évacuer un groupe d’enfants et Caducée m’avait aidé à traîner le commissaire hors des catacombes.
Quand Sharp commence son petit discours, j’en éprouve de suite une aversion totale. Mais je me contente de le fixer, me voulant neutre et parfaitement concentrée. Condoléances et tout le tutti, mensonges pathétiques d’un homme qui ne pense qu’à étendre son pouvoir et sa manipulation sur les esprits de la populace affolée. Sharp nous permet finalement de lui poser des questions et c’est une jeune femme qui prend la parole dans l’assemblée. J’en retiens un sourire. Le débat va sûrement vite s’aiguiller sur les justiciers et je sais à quel point Sharp doit trouver la question délicate.
Pour l'heure, ces agents sont les employés de Max Shreck, d'Hugo Strange et les militaires de l'Armée des Etats-Unis d'Amérique pour Arkham City, et le G.C.P.D. appuyé par les troupes de monsieur Shreck.
J’hausse un sourcil ironique face à cette remarque. Certes, quel bien beau tableau qu’il dressait là, mais le nom de Shreck était pour moi une vraie faute de goût. En vient le petit discours fanfaron au sujet des justiciers dont il remet en cause la bonne volonté et l’efficacité.
Ils n'ont pu sauver les otages enlevés par Sonatine, et ils ont précipité la destruction de la Cathédrale. Pire encore, le comportement d'un homme comme Azrael, qui a passé à tabac jusqu'à une violence extrême un homme masqué devant les caméras de télévision, le forçant à révéler des mensonges sur ma personne, est indigne du nom de "protecteur", je pense.
Sharp avait raison sur certains points. Comme j’ai essayé de le faire comprendre à plusieurs reprises à Azrael. Les justiciers n’ont pas tous les droits dans cette ville, mais de là à dire qu’ils ne font qu’encourager la criminalité de Gotham, je suis contre.
Maintenant, une autre question... ?
Je ne pouvais pas le laisser dire ça. Ça n’était que du bobard, comme toujours.
« Permettez-moi de vous contredire Monsieur Sharp… » – Lâché-je d’une voix qui se voulait forte. « Une petite partie des enfants enlevés par Sonatine ont pu être libérés. Pas par le GCPD, pas par l’Armée des Etats-Unis d’Amérique comme vous dites, ni par les employés de Shreck ou de Strange, mais bien par des justiciers. Les seuls qui osé mettre les pieds dans la Cathédrale ce soir même pour sauver des vies. D’ailleurs, votre bouc émissaire, cet Azrael en faisait bel et bien partie. Quelques vies parmi tant d’autres, je suis d’accord mais s’ils n’avaient pas été là, Sonatine serait sûrement toujours là, à Gotham, à nous enlever nos familles pour les exécuter sans sommation. »
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 19:03
" Hey Carter, tu viens bouffer un bout avec nous ? " hurla O'Hara.
Ces derniers temps, le boulot était assez rare au GCPD, hormis les vulgaires voleurs de voitures ou autres cambrioleurs. Les emplois du temps étaient allégés, cela permettait donc aux officiers de rentrer plus tôt chez eux, rejoindre leurs familles. D'un côté Arkham City était une bonne chose, cela permettait de souffler un peu. D'un autre côté, c'était plutôt malsain de laisser des gens crevaient la dalle entre ces quatre murs de béton. Vivement que cette ville-prison ne soit plus qu'un pâle souvenir.
" Non pas cette fois O'Hara ! Je vais aller en ville, voir la fameuse conférence de presse donné par Sharp ! " répondit gentiment Ethan.
" Arf ces politicards ! Enfin comme tu veux. Si tu changes d'avis, on sera au Finnigan's ! " s'empressa de répondre son interlocuteur.
" Je prend note ! " Dit Ethan, adressant un sourire des plus chaleureux.
Notre jeune Sergent, fila rapidement à son bureau pour récupérer son manteau et s'empressa de quitter le bâtiment, histoire d'échapper un peu au stress du boulot. Il marcha à travers différentes ruelles, tout en se grillant une cigarette. Au fur et à mesure de sa progression, des bruit de foule se firent entendre. Il n'était plus très loin de la conférence de presse, qui visiblement avait déjà commencer.
Quelques instants plus tard, il débarqua au beau milieu de la foule, qui visiblement, buvait chacune des paroles du Maire par Interim. A la simple vue de ce dernier, Ethan éprouva de la haine. Tant d'hommes étaient morts par sa faute, simplement pour son addiction au pouvoir. C'était d'une tristesse inégale. Carter écouta alors Sharp répondre au question de ses concitoyens. Comme à son habitude, il répondait légèrement à côté, histoire de se sauver la face. Sans était trop, fou de rage, le " bleu " leva à son tour la main, histoire de poser une question à ce fumier.
" Bonjour, je me présente, je suis Monsieur Carter, officier au sein du GCPD. Comme bons nombres de nos habitants, je m'inquiète de la disparition de notre MAIRE, ce cher monsieur Gordon ! Pouvez nous, nous donner des renseignements à ce sujet s'il vous plait. Je suppose que vous avez déployé tout les moyens nécessaires pour le retrouver et lui rendre le poste qui est le sien ! " conclut-il par un sourire ironique voir provocateur.
Il tardait de plus en plus en Ethan, que les Gothamites sachent enfin la vérité sur ce sacré bonhomme !
En tournant légèrement la tête, il put apercevoir sa coéquipière. Il leva la main et la salua. Quelle étrange coïncidence. Décidément les grands esprits s'étaient donnés rendez-vous !
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 19:48
Elle venait à peine de rentrer de son petit séjour à Arkham. Une semaine de pure folie, de peur et de violence. Elle avait lutté pour survivre et s'en sortir, et heureusement elle avait réussi à s'en sortir presque indemne. Et c'est avec bonheur qu'elle avait pu serrer son petit Thomas dans ses bras. Qu'est-ce que ce lardon avait pu lui manquer! Pas une minute ne s'était écoulée sans qu'elle ne s'inquiète pour lui, ne se demande si Knox s'en était bien occupé, et si tout allait bien pour lui.
Elle avait à peine eu le temps de passer du temps avec lui, luttant pour le faire se coucher car il ne voulait pas la quitter. Il avait peur qu'elle le laisse, qu'elle l'abandonne, ce qu'il avait déjà vécu tellement de fois... Au vu des circonstances, elle l'avait laissé s'endormir auprès d'elle, et encore, elle avait du lutter pour arriver à sortir de la pièce, tellement il s'agrippait fort à ses vêtements, même endormi.
Elle dormit comme une souche, ne s'éveillant qu'en début d'après-midi, Thomas veillant auprès d'elle. Elle téléphona à Knox, qui l'informa de la conférence de presse de cet enfoiré de Sharp. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, et il allait déguster! Elle retrouva avec plaisir son fidèle destrier, roulant à bride abattue dans les artères de Gotham, et s'arrêta devant l'hôtel de ville. Armée de sa carte de presse, elle réussit à se faufiler dans la horde de journalistes, veillant à rester cachée le temps que la conférence commence et qu'il se sente assez en confiance. Il critiquait les justiciers, vantait ses actes... Quelle ironie!
Puis, d'un coup d'épaule, elle arriva au premier rang, et accorda un sourire carnassier à Sharp. Elle devait être belle, avec ses hématomes, ses égratinures et son oeil au beurre noir. Puis, profitant d'une seconde de silence, elle prit la parole.
Monsieur Sharp, j'ai une question! Pourquoi m'avoir enfermée à Arkham il y a une semaine, et sans aucune forme de procès?
Elle venait de lâcher une bombe, et elle était sûre que l'onde de choc ne passerait pas inapperçue.
PNJ
Date d'Inscription : 08/06/2011
Nombre de Messages : 42
Vous à Gotham : Ancien maire de Gotham City, ancien conseiller spécial à la mairie, ancien Directeur de l'Asile d'Arkham. Assassiné par le Batman.
Feu Quincy Sharp
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 20:47
"Je ne pensais pas que tant de Gothamites soient prêts à m'interroger. Je suis ravi de voir l'esprit démocratique en vous, et j'espère que vous êtes satisfait de pouvoir faire valoir vos voix dans une telle séance. Trop souvent, cette ville n'a pas permis de telles pratiques, et je veux marquer son Histoire en ce sens."
Quincy sourit tandis que trois questions avaient été posées. Il avait gagné un peu de temps en noyant ainsi le poisson, mais il devait maintenant répondre à chacun.
Lulla Brogan a écrit:
« Permettez-moi de vous contredire Monsieur Sharp… »[/color] – Lâché-je d’une voix qui se voulait forte. [color=cadetblue] « Une petite partie des enfants enlevés par Sonatine ont pu être libérés. Pas par le GCPD, pas par l’Armée des Etats-Unis d’Amérique comme vous dites, ni par les employés de Shreck ou de Strange, mais bien par des justiciers. Les seuls qui osé mettre les pieds dans la Cathédrale ce soir même pour sauver des vies. D’ailleurs, votre bouc émissaire, cet Azrael en faisait bel et bien partie. Quelques vies parmi tant d’autres, je suis d’accord mais s’ils n’avaient pas été là, Sonatine serait sûrement toujours là, à Gotham, à nous enlever nos familles pour les exécuter sans sommation. »[/font]
"Bonjour, mademoiselle. En effet : certains justiciers ont bel et bien été présents sur le site de la Cathédrale durant ces tristes événements. Et en effet, certains otages ont annoncé avoir été sauvés grâce à eux - mais aucune preuve ne permet encore de confirmer cette thèse. L'enquête est actuellement en cours et j'ai du mal à faire entièrement confiance aux déclarations d'otages troublés, torturés, terrifiés qui ont pu voir, en quelques apparitions de pseudos héros costumés, leurs sauveurs. Si l'enquête révèle un rôle positif aux soi-disant justiciers, il faudra les remercier - mais nous n'en sommes pas encore là. Pour le moment, je m'en tiens aux faits : des otages sont morts, la Cathédrale a été écroulée, des gens ont été massacrés et les "justiciers" n'ont pas pu empêcher ces événements. En agissant à la place des professionnels, je pense qu'ils ont empiré la situation. Attendons les résultats de l'enquête et jugeons par la suite."
Ethan Carter a écrit:
" Bonjour, je me présente, je suis Monsieur Carter, officier au sein du GCPD. Comme bons nombres de nos habitants, je m'inquiète de la disparition de notre MAIRE, ce cher monsieur Gordon ! Pouvez nous, nous donner des renseignements à ce sujet s'il vous plait. Je suppose que vous avez déployé tout les moyens nécessaires pour le retrouver et lui rendre le poste qui est le sien ! " conclut-il par un sourire ironique voir provocateur.
"Bonjour, officier Carter. Je suis ravi de découvrir qu'un agent du G.C.P.D. a pu s'accorder suffisamment de liberté dans sa journée pour venir assister à cette conférence de presse. La preuve que mes actions permettent aux fonctionnaires de la ville d'être déchargés de leurs responsabilités et de vivre plus qu'avant."
Sharp sourit à la provocation qu'il venait de lancer à Ethan. A nouveau, il se sentait pousser des ailes alors que les mots sortaient, enfin, naturellement de sa bouche. C'était comme si le Maître parlait par ses lèvres - comme s'il était en lui. Et c'était un réel plaisir d'être autant à l'aise.
"James Gordon est en effet considéré comme disparu depuis quelques semaines. Face à la situation extrême à laquelle nous devons tous faire face, j'ai pris sur moi de la gérer et de sacrifier le repos auquel j'avais droit pour avoir pris, seul, les responsabilités de la mairie après le départ précipité de Waylon Jones. J'ai donc augmenté mes pouvoirs pour protéger au mieux Gotham City, et mes actions tournent toutes vers cette unique direction. Quand la ville sera apaisée, je rendrai ces compétences au maire démocratiquement élu - qui est totalement absent depuis des semaines. Monsieur Gordon a apparemment voulu voir de lui-même la vie dans Arkham City, contre mon avis, et n'est pas encore revenu. Les gardes tentent des recherches mais n'ont pas encore de résultat - cependant, entre le rechercher et vous protéger, ils priorisent bien évidemment votre sécurité. Je ne puis faire autre chose, officier Carter... si vous désirez enquêter vous-mêmes, je suis persuadé que vous pourrez profiter du très grand temps libre dont vous bénéficiez pour éventuellement pénétrer dans Arkham City, à vos risques et périls."
Theodora Wesson a écrit:
Monsieur Sharp, j'ai une question! Pourquoi m'avoir enfermée à Arkham il y a une semaine, et sans aucune forme de procès?
"Bonjour, mademoiselle. Je n'ai guère l'honneur de vous connaître, et je ne peux évidemment comprendre le contenu de vos paroles. Mes compétences ont été étendues récemment, mais elles ne comprennent en rien le placement arbitraire dans Arkham City. Si vous avez été envoyée là-bas, c'est soit que vous avez été victime d'une erreur judiciaire, et il vous faut porter plainte au Tribunal ; soit que vous êtes une criminelle qui mérite sa place là-bas et que vous venez de vous échapper, mais je n'y crois guère. Ou, dernière solution, que vous êtes une affabulatrice qui veut obtenir un peu de gloire. Je ne connais la réponse adéquate, mais je pense que la foule ici présente préférera se concentrer sur de vrais problèmes, pas sur vos chimères."
Quincy avait bien évidemment reconnu Theodora Wesson, la sale fouineuse qu'il avait envoyée lui-même à Arkham City. Il ne savait pas comment elle était parvenue à en sortir, mais certaines têtes tomberaient une fois la conférence terminée. En tout cas, il parvenait pour le moment à tenir tête aux questionneurs, et il adorait ça. Le Maître serait fier de lui.
"D'autres questions ?"
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 21:27
Azrael était perché sur le toit de l'hôtel de ville et suivait le discours de Sharp via son système informatique. C'était étonnant que les gothamites le suivent encore, aucune nouvelle idée toujours le même discours sans aucun acte à l'appui. Les citoyens de Gotham devaient être bien bête pour gober sans sourciller de telles inepties. Il suffisait de voir les récents évènements : les justiciers sur le front, Arkham City qui part en vrille et un Sharp étrangement absent des médias, mais arrivant après la bataille pour remettre les pendules à l'heure.
Dans la salle, il y avait beaucoup de monde et le justicier reconnu certains visages : Lulla, Garcia et Théodora. Les jeunes gens essayaient de mettre mal à l'aise l'usurpateur, mais apparemment cela ne le dérangeait guère. Il fallait faire bouger les choses, mettre la pression à Sharp pour qu'il révèle à Gotham son vrai visage.
Azrael se dirigea vers la grande porte, neutralisa les gardes qui rôdaient et poussa la lourde porte, avançant d'un pas sûr dans l'allée centrale, sous le regard des spectateurs et téléspectateurs.
"Une seule. Quand allez vous arrêter de mentir ? Je préviens que la réponse : je ne mens pas n'est pas acceptable. Pas plus que "Garde emparez vous de lui". Il y a bien trop de civils dans cette salle pour que vous risquiez de les blesser pendant que je vous échappe. Tout Gotham a les yeux rivés sur vous, Sharp, soyez prudents."
Azrael avançait toujours vers l'estrade, si Sharp jouait les gros dur, il avait sur lui quelques gadgets pour lui offrir une diversion.
"Vous êtes un menteur, et un ignorant. Vous augmentez vos pouvoirs ? Aucun maire n'a ce pouvoir. Suffit il que j'annonce devant les médias que Gotham est ma ville, pour que ce le soit ? Mais je suis ici simplement pour vous avertir. Vous êtes quelqu'un de dangereux, et l'ombre de l'Ange de la Mort est sur vous."
D'aucun pouvait croire qu'Azrael était stupide à rentrer dans le petit jeu de Sharp. Il le menaçait ouvertement, et semblait conforme au portrait que le gras maire dressait sur lui. Mais si les citoyens aiment bien une chose, plus que tout, c'était les climax de drames. Azrael venait de menacer Sharp qu'il lui tomberait dessus et à partir de ce soir, tous les gothamites n'attendraient que ça : le moment où les deux s'affronteront. Et ceci impliquait qu'ils aient tous leurs yeux rivés sur un Sharp qui jusqu'alors préférait largement le secret.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 22:31
"MERDE!!!!MAIS D'OU IL SORT, LUI?" "Colonel, Azrael est.." "Merci, on est au courant, Caporal. Il va bouzier notre opération. Ne tentez rien." "Mais il va me reconnaitre. Il m'a déjà vue quand....Non, il faut que je l’arrête." "NE TENTEZ RIEN. NOUS ARRIVONS. Terminé"
L'APU de Silberman se dirigeait maintenant vers l’hôtel de ville à grande vitesse, et malheureusement, il était souvent gené par la circulation dans Gotham. A vrai dire, jusqu'à ce que Silberman et ses hommes arrivent, Florès était seule à pouvoir faire face, ou du moins, tenter de calmer le jeu avec le justicier. C'était trop tard pour faire tomber Sharp de façon légale, mais il était encore temps de calmer le justicier, de faire en sorte que ça ne dérape pas. Encore positionnée en arrière, la jeune femme se dépêcha de ramasser une arme et de rapidement dévoilé son aptitude à manier une arme à feu en vérifiant le chargeur, et se gardant toutefois d'enclencher la sécurité. Elle ne pouvait pas vraiment se permettre de jouer à un jeu dangereux, mais elle ne pouvait pas laisser Azrael aller plus loin dans sa démarche.
Toutefois, tenter d'affronter celui qui avait sauvé la vie de l'unité DeadLight n'était pas envisageable et le respect qu'elle éprouvait pour le justicier fit en sorte qu'elle se garda de toute attaque, se contentant de rester en arrière, beretta caché dans son sac à main. Tenter de jouer les héroines serait mal vue. Dévoiler son identité serait encore pire et cela mettrait toute l'opération en péril, sans parler de la sécurité de l'unité. A vrai dire, elle était seule sur le coup, sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit, hésitant entre braquer l'arme sur le justicier et se garder de tout geste inutile.
Tenter de le raisonner? Cela serait encore plus idiot. Balancer les preuves?? Cela serait plus judicieux, mais en faisant cela, la jeune femme risquait gros. Mais les ordres étaient très clair au fond: Isabella Florès ne devait pas bouger, rester en stand-by, jusqu'à ce que Silberman et ses hommes arrivent. Ensuite, ils arriveraient et pourraient peut-être raisonner le justicier, l'empecher de prendre la mauvaise décision. Gotham avait subi trop de perte, trop de douleur, et elle ne pouvait pas se permettre au final de perdre celui qui les avaient sauvé, peu importe ce qu'on en dirait par la suite.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Jeu 2 Fév - 23:07
« Une chose est sûre, monsieur le maire par intérim, si une enquête est en cours, c'est que ce ne sont ni les militaires, ni les policiers qui étaient dans notre sainte Cathédrale. Et encore moins les mercenaire de Shreck, trop occupé à protégé des murs d'un camp de concentration digne des régimes totalitaire chinois ou coréen. Voici les faits. Des citoyens, peu importe le nom ou costume qu'il porte, se sont occupés de régler cette affaire que vous et vos troupes n'ont pas été capable d'arrêter. Et une semaine après, l'enquête est encours en cours, la conférence de presse est seulement prise et vous recommencez le même discours éronné que vous recyclez depuis des mois.
Helena avait donc reprit son discours là ou elle s'était arrêté. L'intervention d'Azrael l'avait passablement énervé. A part victimisé le maire, et centré l'attention sur lui, il n'allait pas provoqué grand chose. Quand on en avait pas dans la cervelle, on en a dans les jambes, et Helena espérait qu'il courrait vite.
« Et j'ai évoqués les termes de véritables protecteurs de Gotham, et vous en avait déduit que je parlais des justiciers. Pourtant, les représentants de la police, James Gordon et Harvey Bullock, qui ont depuis des lustres lutté contre la mafia et la corruption, sont disparus. Les menaces s'accélèrent, la police reçoit l'ordre de pourchassé des hommes comme celui qui vient de vous provoquer inutilement, les criminels s'entretuent dans des guerres des gangs sans précédents... Le calme n'est pas ramené à Gotham, et pourtant le prix à payer est plus qu'élevé. Et quant on parle de prix, les taxes n'ont fait qu'augmenté pour payer ce projet Arkham City, qui ne sert qu'à renflouer les sociétés d'armes, ceux-là même qui arment leur propres mercenaires, les soldats et qui armaient autrefois les même criminels que vous enfermez. Et la réinsertion dans tout ça ? Son niveau atteint des niveaux tellement bas qu'ils sont quasi nulles. Si il y a une poignée de criminel qui mérite relativement l'enfer comme unique prison, que dire des centaines d'autres qui pour la plupart sont passés de simples voleurs de bijoux avant d'entrer à tueur, violeur et j'en passe à l'intérieur ? Il est temps d'admettre vos échecs, Sharp. Réinvestissez dans la sécurité de Blackgate et Arkham Asylum plutôt que dans cette abomination antidémocratique ! Ne savez vous combattre la violence que par le totalitarisme ?
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 3 Fév - 0:08
Quincy Sharp, Shreck ne savait pas s'il devait s'en réjouir semblait transfigurer et répondait avec le mordant et l'assurance d'un politicien de premier ordre, la pauvre créature tremblante venait de passer au stade du lion et les lions régnaient sans partage. L'homme d'affaire eut un moment de décrochage en essayant d'imaginer Sharp sans lui. Ridicule, les Douanes tomberaient, jamais Shreck's Industries ne financerait un projet où son PDG ne serait plus là pour assurer les arrières. Soudain, une silhouette digne de Goliath surgit derrière lui avec un message lacunaire qui méritait sa place dans un mauvais polar avant que la victime du livre ne se fasse tuer, mais Shreck était trop concentré sur Sharp pour réfléchir aù-delà de ce que Tellmann nommerait un "formidable merdier".
-Allons dans un endroit plus tranquille, fit-il instinctivement sans quitter des yeux Quincy.
Il claqua des doigt à l'adresse d'un fonctionnaire pour lui demander de lui donner la télécommande de la télévision de la salle de réunion de la Mairie. De là bas il pourrait regarder l'évènement tout en ouvrant son colis. Il gravit à la hâte l'escalier qui menait à la salle, ouvrit la porte sans cesser de songer au changement de Sharp malgré son retard inadmissible de réaction. Il appuya sur le bouton de la télécommande et enleva son manteau. Il le déposa sur une table et augmenta le son de la télévision, une nouvelle salve de question desquelles Sharp se sortit avec adresse, il semblait intouchable en cette soirée, en un sens c'était rassurant.
-Bien, fit-il en se retournant vers l'homme gigantesque, quel est ce colis?
Il réfléchit un instant à sa phrase et l'inquiétude commença à poindre en son for intérieur. Si c'était un coup bas de la part d'un opposant il avait intérêt à réussir son coup... Dans son dos, la télévision rapportait les récriminations pathétiques de petites richardes qui ne comprenaient de la politique que ce que leur naissance leur permettait de comprendre. Il avait eu également quelques cris de surprise et l'arrivée d'un invité que Shreck n'avait pas pu voir, trop occupé qu'il était à observer l'homme qui lui faisait face. Instinctivement il porta la main au cigare qui se tenait dans la poche de son blazer et le tira délicatement, il avait toujours voulu un cigare dans des instants critiques.
-Si possible, fit-il malgré le stress qui montait, j'aimerais que nous fassions vite, il se peut que je dusse fournir quelques explications durant cette conférence et je m'en voudrais de laisser monsieur Sharp sans soutient.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 3 Fév - 0:40
"Bonjour, officier Carter. Je suis ravi de découvrir qu'un agent du G.C.P.D. a pu s'accorder suffisamment de liberté dans sa journée pour venir assister à cette conférence de presse. La preuve que mes actions permettent aux fonctionnaires de la ville d'être déchargés de leurs responsabilités et de vivre plus qu'avant."
Décidément, il était doué pour retourner la situation à son avantage, il fallait se rendre à l'évidence. Il afficha un sourire à la limite de la moquerie, et s'empressa de continuer sa réponse à l'encontre du Sergent.
"James Gordon est en effet considéré comme disparu depuis quelques semaines. Face à la situation extrême à laquelle nous devons tous faire face, j'ai pris sur moi de la gérer et de sacrifier le repos auquel j'avais droit pour avoir pris, seul, les responsabilités de la mairie après le départ précipité de Waylon Jones. J'ai donc augmenté mes pouvoirs pour protéger au mieux Gotham City, et mes actions tournent toutes vers cette unique direction. Quand la ville sera apaisée, je rendrai ces compétences au maire démocratiquement élu - qui est totalement absent depuis des semaines. Monsieur Gordon a apparemment voulu voir de lui-même la vie dans Arkham City, contre mon avis, et n'est pas encore revenu. Les gardes tentent des recherches mais n'ont pas encore de résultat - cependant, entre le rechercher et vous protéger, ils priorisent bien évidemment votre sécurité. Je ne puis faire autre chose, officier Carter... si vous désirez enquêter vous-mêmes, je suis persuadé que vous pourrez profiter du très grand temps libre dont vous bénéficiez pour éventuellement pénétrer dans Arkham City, à vos risques et périls."
Sa dernière phrase sonnait comme un terriblement avertissement. Avait-il l'intention de jeter Carter dans Arkham City, comme une vulgaire chaussette. Le Pouvoir, ne semblait plus le stopper, c'était malsain. Il fallait stopper cela, et le plus rapidement possible, serait le mieux. Les Gothamites devaient savoir la vérité, et le plus rapidement possible serait le mieux.
La salle était muette, attendant une nouvelle question embarrassante à l'encontre du Maire. Une jeune femme profita de la vague de silence, pour poser une question qui provoqua une vive vague de doute.
Monsieur Sharp, j'ai une question! Pourquoi m'avoir enfermée à Arkham il y a une semaine, et sans aucune forme de procès?
L'intéressé en question jeta un regard surpris en direction de la journaliste. Il semblait être surpris de la voir ici, présente avec lui. La conférence gagnait en nervosité, tôt ou tard Quincy allait commettre une erreur ! Du moins Carter l'espérait réellement. Hélas la réponse du maire, n'alla pas en direction de ses espérances.
"Bonjour, mademoiselle. Je n'ai guère l'honneur de vous connaître, et je ne peux évidemment comprendre le contenu de vos paroles. Mes compétences ont été étendues récemment, mais elles ne comprennent en rien le placement arbitraire dans Arkham City. Si vous avez été envoyée là-bas, c'est soit que vous avez été victime d'une erreur judiciaire, et il vous faut porter plainte au Tribunal ; soit que vous êtes une criminelle qui mérite sa place là-bas et que vous venez de vous échapper, mais je n'y crois guère. Ou, dernière solution, que vous êtes une affabulatrice qui veut obtenir un peu de gloire. Je ne connais la réponse adéquate, mais je pense que la foule ici présente préférera se concentrer sur de vrais problèmes, pas sur vos chimères."
Mais bien sur, pensa Ethan. Appelle nous " cons " cela ira plus vite. Sa haine était de plus en plus grande. Comment cet homme pouvait-il se pavaner autant, sachant qu'il avait plusieurs actes illégal à son compteur. C'était navrant à voir. Le " Bleu " se rapprocha petit à petit de sa partenaire, qui se tenait non loin de sa position. Il la fixa droit dans les yeux, lui faisant comprendre son mécontentement via les propos du Maire. C'en était trop pour lui.
Sharp fier de lui regarda l'immense foule qui était devant lui, et continua son petit numéro.
"D'autres questions ?"
« Et j'ai évoqués les termes de véritables protecteurs de Gotham, et vous en avait déduit que je parlais des justiciers. Pourtant, les représentants de la police, James Gordon et Harvey Bullock, qui ont depuis des lustres lutté contre la mafia et la corruption, sont disparus. Les menaces s'accélèrent, la police reçoit l'ordre de pourchassé des hommes comme celui qui vient de vous provoquer inutilement, les criminels s'entretuent dans des guerres des gangs sans précédents... Le calme n'est pas ramené à Gotham, et pourtant le prix à payer est plus qu'élevé. Et quant on parle de prix, les taxes n'ont fait qu'augmenté pour payer ce projet Arkham City, qui ne sert qu'à renflouer les sociétés d'armes, ceux-là même qui arment leur propres mercenaires, les soldats et qui armaient autrefois les même criminels que vous enfermez. Et la réinsertion dans tout ça ? Son niveau atteint des niveaux tellement bas qu'ils sont quasi nulles. Si il y a une poignée de criminel qui mérite relativement l'enfer comme unique prison, que dire des centaines d'autres qui pour la plupart sont passés de simples voleurs de bijoux avant d'entrer à tueur, violeur et j'en passe à l'intérieur ? Il est temps d'admettre vos échecs, Sharp. Réinvestissez dans la sécurité de Blackgate et Arkham Asylum plutôt que dans cette abomination antidémocratique ! Ne savez vous combattre la violence que par le totalitarisme ?
Demanda une nouvelle jeune femme. Cette dernière n'eut guère le temps d'avoir sa réponse, car un invité de dernière minute fit irruption dans l'enceinte de la salle. Il portait un costume de croisé, tout en portant un masque. Ethan l'avait rencontré quelques jours plus tôt dans l'appartement de Brogan. Il s'agissait de Azrael, l'Ange Exterminateur.
"Une seule. Quand allez vous arrêter de mentir ? Je préviens que la réponse : je ne mens pas n'est pas acceptable. Pas plus que "Garde emparez vous de lui". Il y a bien trop de civils dans cette salle pour que vous risquiez de les blesser pendant que je vous échappe. Tout Gotham a les yeux rivés sur vous, Sharp, soyez prudents." Dit-il tout en avançant à grandes pompes, en direction de l'estrade.
"Vous êtes un menteur, et un ignorant. Vous augmentez vos pouvoirs ? Aucun maire n'a ce pouvoir. Suffit il que j'annonce devant les médias que Gotham est ma ville, pour que ce le soit ? Mais je suis ici simplement pour vous avertir. Vous êtes quelqu'un de dangereux, et l'ombre de l'Ange de la Mort est sur vous." continua t-il à dire, tout en gagnant du terrain.
Sharp surpris par la visite de cet invité spécial, daigna à répondre tant bien que mal. L'intervention du Justicier pimenta comme il se devait, cette conversation des plus stériles. Il y avait fort à parier que les taux d'audiences de Gotham News Network venaient de monter en flèches. C'était tout compte fait, fort bien excitant. Carter fit signe à sa partenaire Brogan de le suivre.
Ethan se dirigea d'un pas lent en direction de l'escalier qui donnait sur la scène, ou Sharp se mousser. Un des gardes du corps de ce dernier se rua sur l'officier du GCPD, afin de le saisir. Carter esquiva ce dernier sans grande difficulté et lui fit un croche-patte. L'homme de main de Quincy tomba au sol, face contre terre. Le policier enchaina son ascension
Une fois sur scène suivit de près par Lulla, Ethan claqua des mains pour applaudir la mascarade de Quincy Sharp.
" Il est doué hein ! Allez tout le monde, on l'applaudit ! Allez plus fort, s'il vous plait !!! " Dit-il à l'encontre de la foule.
Tout les regards se posèrent sur le duo policier. Visiblement leurs interventions avaient eut l'effet espéré. Les officiers du GCPD arrivèrent à hauteur du Maire. Ethan afficha son plus beau sourire et reprit la parole.
" Quincy Sharp, vous êtes en état d'arrestation !!! "
L'annonce venait de faire l'effet d'une bombe !
Ethan invita sa ravissante partenaire à passer les menottes au Maire. Cet acte lui procura un effet des plus jouissifs !
PNJ
Date d'Inscription : 08/06/2011
Nombre de Messages : 42
Vous à Gotham : Ancien maire de Gotham City, ancien conseiller spécial à la mairie, ancien Directeur de l'Asile d'Arkham. Assassiné par le Batman.
Feu Quincy Sharp
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 3 Fév - 16:02
"Ce ne sera pas long, monsieur Shreck."
Le géant mystérieux avait suivi en silence Max jusqu'à la salle où celui-ci daignait le recevoir. Il fit passer sa longue carcasse dans la pièce qui n'était pas adaptée à sa morphologie, et chercha quelque chose dans la poche droite de son long manteau. Après quelques secondes, il ressortit sa main et déposa sur la table devant l'industriel une petite boîte en fer, carrée, aussi grand qu'une main d'homme normal. Lentement, son regard remonta vers Shreck.
"Selon monsieur Sharp, c'est la preuve que Gotham City est à vous deux."
La boîte contenait en réalité une masse molle, rouge et sanguinolente. Si Max avait un peu de culture anatomique, il comprendrait rapidement, grâce à l'odeur infecte qui s'en dégageait, qu'il s'agissait d'un... coeur. Récemment arraché à son propriétaire.
"Monsieur Sharp vous offre le coeur de Gotham City - métaphoriquement parlant, bien sûr. Celui-ci provient d'un animal choisi ce matin par monsieur Sharp au zoo."
Lentement, le géant se tourna alors vers la télévision : d'étranges événements étaient en train de se dérouler à la conférence de presse, et Quincy aurait peut-être bientôt besoin de lui.
***
En effet, plus bas, le maire par intérim semblait en grande difficulté. Non seulement la première intervenante avait continué à parler et à défendre sa position, mais Azrael avait décidé d'entrer en scène en plein jour, pour le menacer directement ; pire encore, le flic venait de se débarrasser d'un de ses gardes du corps et de passer, miraculeusement, au-delà de ses camarades. Et il venait de lui signifier son envie de l'arrêter ! Sharp fut tétanisé pendant quelques secondes devant deux telles visions. Le masque et la fougue issus des conseils du Maître avaient disparu comme neige au soleil, et il redevenait le pauvre fonctionnaire incapable de parler en public et terrifier par ses responsabilités. Ses mains recommencèrent à trembler, sa bouche s'ouvrit en grand et ses yeux alternaient fixement entre Carter et Azrael. Sa gorge était nouée et ne lui permettait de prononcer aucun son ; pour lui, il n'y avait plus de doute : c'était terminé. Tout était entièrement terminé.
Cependant, alors que la foule l'observait, avide de découvrir sa réaction, quelque chose... quelque chose se produisit en lui. Quincy avait eu alors l'impression de parler comme le Maître, d'agir selon ses leçons, mais maintenant... il sentait qu'il devenait le Maître. Il sentait sa poitrine se gonfler, ses poings se serrer, ses sourcils se froncer comme seul le Maître savait le faire ; son visage affichait désormais une expression qu'il voyait régulièrement sur celui du Maître, quand il n'était pas satisfait de l'attitude et des réponses de Sharp. Et c'était bien une voix différente, plus lourde, plus autoritaire, qui s'échappa des lèvres du maire par intérim alors qu'il fixait d'un oeil noir Ethan Carter.
"Inspecteur Carter, est-ce une blague ? Vous et votre collègue avez envie de faire rire Gotham City alors que la situation est grave ? Vous vous présentez devant moi sans mandat, en maltraitant des fonctionnaires de mairie et en voulant m'arrêter ? Dois-je vous rappeler qu'un inspecteur de police doit lire ses droits et le chef d'accusation au suspect avant arrestation ? Vous êtes pathétique, inspecteur Carter. Je vois en vous la fougue de la jeunesse, mais aussi toute l'incompétence du G.C.P.D. Vous montez sur l'estrade pour vous moquer de moi et pour m'arrêter, mais pour quels motifs ? Avoir essayé d'aider Gotham City ? J'ai été nommé maire par intérim quand le maire dûment élu par la population a décidé de retrouver son goût pour la chair humaine et les égouts. J'ai dû faire face aux horreurs administratives laissées en plan, mais également aux menaces de plus en plus fortes qui pèsent sur la cité. Dois-je rappeler qu'à l'époque, l'asile d'Arkham avait vu tous ses patients s'évader ? Si notre chère inconnue, qui espère me voir démissionner et redonner des responsabilités à l'asile et à Blackgate, faisait un effort de mémoire, elle se souviendrait que ces établissements ont maintes fois prouvé leur inutilité à nous protéger de ceux qu'elles devaient emprisonner. Si Arkham City a été créée, c'est uniquement parce que ces solutions ne fonctionnaient plus. J'ai pris sur moi de perpétuer le maigre projet lancé par Waylon Jones, j'ai pris sur moi de subir les foudres et critiques de ceux qui aiment montrer du doigt mais ne proposent aucune solution légalement acceptable. Ce pays a été fondé il y a plus de deux cent ans par des hommes et des femmes qui voulaient être libres, égaux et en sécurité chez eux. Depuis, nous avons vécus des guerres, des attentats, des massacres ; nous nous sommes déchirés, et nous avons laissés la loi du plus fort diriger le Grand Ouest. Mais nous avons réussi à imposer des règles et des lois qui ont fait tomber la Loi du Talion et le besoin de pistoleros. Maintenant, si la foule préfère laisser sa sécurité et la gestion de la ville à des hommes masqués dont nous ignorons tout, qui bafouent les lois et se permettent de passer à tabac des suspects en pleine rue ; à des politiciens absents et inutiles ; et à des policiers corrompus et incompétents, j'accepte de démissionner. Cependant, inspecteur Carter, êtes-vous bien sûr de pouvoir trouver vos menottes et de vous souvenir de la procédure pour arrêter quelqu'un ? Après tout, le G.C.P.D. est plus connu pour ses échecs... saurez-vous dépasser cela ?"
Quincy était ivre de puissance, et posa son regard ensuite sur Azrael. Il n'avait pas bougé de place depuis le début de son discours, il se sentait en sécurité et inattaquable. Aucun de ces simples mortels ne pouvait quelque chose contre lui et le Maître.
"Ou bien, peut-être, suivrez-vous mon conseil ? Je pense être moins dangereux qu'un homme masqué qui refuse les lois, nos lois, qui frappe jusqu'à la mort ou presque un homme en public et l'exhibe comme un trophée à la presse. Azrael, car c'est bien de vous que je parle, vous me refusez le droit de dire la vérité, c'est-à-dire que je ne mens pas ; vous refusez à mes hommes de vous stopper, alors que vous violez des lois et êtes donc un criminel. Qui êtes-vous pour justifier un tel comportement ? L'Ange de la Mort ? Seigneur... est-ce cela que vous voulez, Gothamites, comme protecteur ? Un illuminé notoire qui menace ouvertement un officiel ? Si quelqu'un m'accuse de quelque chose, je suis prêt à débattre avec lui et à me rendre si l'inspecteur Carter exige encore de m'arrêter alors même que je suis la seule personne actuellement en poste pour protéger la population. Cependant, je ne comprendrais pas pourquoi de fiers inspecteurs du G.C.P.D. n'arrêteraient pas également un criminel violent, reconnu comme tel, et qui est juste devant. Inspecteur Carter, votre décision ?"
Sharp était fier de lui : il tenait la dragée haute à ceux qui voulaient le stopper, et il sentait que la foule commençait à adhérer à ses propos. Devenu soudainement meilleur orateur, il voyait bien que si les journalistes avaient été choqués de voir Theodora Wesson et d'apprendre ce qu'il lui avait apparemment fait, les civils avaient reculé en voyant arriver Azrael. Maintenant, avec tout le monologue de Quincy, plusieurs d'entre eux, visiblement terrorisés et incapables de réfléchir par eux-mêmes, commençaient à apprécier le ton et l'autorité du maire par intérim. Après tout, il disait la vérité : Carter devrait mieux stopper Azrael, il était la menace la plus prégnante et le G.C.P.D. était pourri et inutile. En réalité, il devait apparaître comme le seul sauveur de la ville - son seul espoir. En un sens, ses mesures lui permettraient d'être totalement dans le ton de son discours.
"D'ailleurs, pour celles et ceux qui m'accusent de reprendre continuellement les mêmes techniques, cette conférence de presse a été prévue pour annoncer de nouvelles mesures... qui m'ont conduit à trouver et à emprisonner l'assassin d'Alfred Pennyworth. Oui, là où le G.C.P.D. a été incapable de retrouver même le corps de la victime, et même de lancer une véritable enquête sur cette affaire, mes nouvelles mesures de protection et de sécurité m'ont permis de remonter la trace de Thomas Blake, alias Catman."
Derrière Sharp, le technicien qui attendait le bon moment alluma l'écran géant et fit apparaître la retransmission en direct que son employeur lui avait demandé de programmer. La vision d'un homme frappé, blessé dans une salle obscure apparut alors.
"Si le procureur Foster a d'abord accusé Bruce Wayne et Batman, j'ai en effet découvert que le véritable assassin de Pennyworth est un mercenaire du nom de Catman, qui s'est fait passer pour la chauve-souris. Il serait bientôt interrogé par les hommes de monsieur Shreck, mais je vous l'annonce : Gotham City est plus sûre maintenant, grâce aux mesures que je détaillerai dès que l'inspecteur Carter m'aura donné sa décision : allez-vous oui ou non m'arrêter alors que je viens de prouver votre incompétence ? Ou bien me laisserez-vous continuer à essayer de faire votre travail ?"
Quincy se tourna définitivement vers Ethan, un léger sourire sur le visage. Devant lui, la foule fut d'abord estomaquée par la vision de Catman, avant de pousser un soupir de soulagement. Désormais plus agressive envers Azrael et Carter, elle s'affichait ouvertement du côté de Sharp par quelques applaudissements et hourras. Grâce à de nouvelles manipulations, Sharp commençait à gagner la partie - même s'il était clair qu'il était loin d'être lui-même et que de grands changements avaient lieu en lui.
(HJ/ J'ai répondu à tout le monde et rajouté une couche sur la fin pour faire avancer le sujet. Je suis ravi de votre fougue et de votre passion ici, mais n'oubliez pas que les Gothamites sont des moutons qui suivent maintenant plus que jamais Quincy Sharp. De plus, Ethan, je trouve ça un peu abusé de te débarrasser aussi facilement des gardes de Sharp : tu aurais pu me laisser poster leurs réactions à ton attaque, mais j'ai fait avec. A vos claviers ! /HJ)
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 3 Fév - 16:42
La situation allait sévèrement dégénérer envers Azrael et Carter. Florès ne le savait que trop bien et alors qu'elle s’apprêtait à repasser à l'action, Silberman accompagné d'une bonne vingtaine de membre de son unité fît irruption dans le bâtiment, arme à la main. Non, ils n'étaient pas encore dans la salle mais s'y dirigeait prestement, avec un visage affichant de la colère, presque certain que ca allait mal finir si il ne tentait pas de calmer la situation. Dehors, le reste de l'unité attendait devant le bâtiment, appelé en renfort et dans sa totalité par un Marcus Silberman aux abois, et passablement énervé de voir que sa petite opération venait de foirer lamentablement sachant qu'en plus, il allait devoir sauver les miches d'Azrael, persuadé jusqu'à maintenant que l'homme sous le masque était capable de se contenir et de ne pas commettre d'action stupide. Les gardes allongés près de l'entrée confirmaient sa crainte, alors que le Caporal Florès les attendait, arme à la main, en gardant de temps à autre un oeil sur ce qui se passait dans la salle. Les bruits de pas rapides alertèrent très rapidement l'ensemble des gens qui n'eurent pas vraiment le temps de comprendre ce qui venait de se passer, alors que Marcus venait d'entrer, arme en bandoulière, avec une bonne partie de ses hommes, qui évitaient pour le moment de braquer leurs armes sur qui que ce soit.
Le premier coup d'oeil du Colonel se porta sur Azrael, à qui il fit un discret signe de tête, comme une sorte de salutation, bien qu'il réprimait difficilement son envie de lui passer un savon. Puis, il se mit a analyser chaque detail: Le public, les accès, les gardes de Sharp, la dispositions des meubles, tout ce qui pouvait être utile en cas de soucis, le moindre petit détail qui aurait ou pas son importance par la suite. La photo en fond, celle de Catman avait retenu toute l'attention du soldat. Cette tête était connue, puisque ce type avait été tout désigné comme étant le meurtrier d'Alfred Pennyworth, le majordome de Mr Wayne qu'on disait en fuite. Si les gens connaissaient aussi bien Bruce Wayne, ils sauraient que ce dernier serait incapable de faire le moindre mal à celui qui avait été comme un père pour lui...Mais cela, personne ne le savait, et toute vérité était camouflée habillement depuis un moment.
Bordel, c'était quoi ce boxon?? Hochant négativement la tête, le regard du soldat se posa sur l'agent Carter qu'il connaissait via une consultation rapide dans la base de donnée de DeadLight. Un bon flic, intégre, parfois un peu casse-cou, mais avec un sens très prononcé de la justice. Mais dans ce cas, pourquoi l’arrêter maintenant, ainsi, sans preuves et sans mandat? La voix du Colonel était seche, autoritaire, et il ne devait laisser filtrer aucune émotion, ne pas être trahi par ses instincts, et en vérité, sa sympathie pour le justicier, d'ou le fait qu'il ressentait de la colère en le voyant se mettre bêtemment en danger.
"Mr Carter, je crains de ne pouvoir vous laisser agir de telle manière. Quant à vous, Azrael, je n'oublie pas, mais je ne peux pas vous laisser faire. Je comprends ce que vous ressentez, mais il y'a des lois. Si vous allez à l'encontre, vous serez pire que n'importe quel criminel derrière Arkham, et je n'aurais pas d'autre choix que de vous traquer....Je crois que ni vous ni moi ne voulons cela... Quant à votre discours, Mr Sharp, je me demande bien quelle est la part de vérité et de mensonges. Aux dernieres nouvelles, je ne crois pas me rappeler que vous commandez mon unité. Nous sommes assermentés uniquement par le Gouvernement américain, car il existe une cellule de gens au Pentagone qui ne voient pas vos exactions d'un très bon oeil....et j'ai maintenant toute autorité à l'instant même sur toute les forces de l'armée régulière qui entourent les douanes, grâce à une accréditation du Gouvernement depuis les actes du dénommé Sonatine. L'armée régulière est maintenant et entièrement sous mes ordres. Je tenais à vous en faire part avant de demander à Mr Carter si il avait la moindre preuve, le moindre indice permettant un comportement comme le sien. Alors, Mr Carter, à moins d'avoir quelque chose de valable pour mettre Mr Sharp aux arrets, je ne pourrais que vous encourager à cesser toute action avant que cela ne se retourne contre vous."
Les membres de DeadLight n'affichaient aucune intention belliqueuse, et, encore mieux, ne braquaient pas leurs armes ni en direction d'Azrael et de Carter, mais encore moins en direction de Sharp. Il ne fallait pas creer d'élan de panique, ne pas faire en sorte que tout cela finisse en merdier total. Le discours de marcus venait de faire monter la tension d'un cran, montrant que Sharp avait perdu le contrôle durant un large moment et que cela avait été remarqué en haut lieu. Il était plus que temps de lui rebalancer cela à la figure et de foutre un coup dans son égo surdimensionné
"J'attends, Mr Carter.....Quant à Mr Sharp, je vous serais gré de ne pas bouger jusqu'à ce que je vous en donne l'ordre car il pourrait me prendre l'envie de reveler certaines choses que j'ai découverte lors de mon séjour aux Douanes et qui ne jouent clairement pas en votre faveur.."
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 3 Fév - 17:17
Tout s’était déroulé à une vitesse fulgurante. Les réponses toutes trouvées de notre cher politicien, la déclaration de cette jeune femme vis-à-vis de son expédition à Arkham que Sharp démentit aussitôt. Puis il y eut l’arrivée d’Azrael, théâtrale à mourir. L’Ange Exterminateur se mettait bêtement en danger en venant encore clamer haut et fort l’imposture du maire. Ce serait aisé pour ce dernier de le faire arrêter et conduire à Arkham s’il continuait de menacer ainsi en public. Connaissant Sharp, il n’allait pas se gêner pour se servir de lui pour gonfler sa côte auprès des citoyens effrayés. La jeune femme qui avait prise la parole au début de la conférence enchaîna dans mon sens, affirmant que Sharp n’avait rien géré de tous les évènements de la Cathédrale. J’avais croisé le regard de mon partenaire lorsqu’il avait questionné le politicien au sujet de l’affaire Gordon et sa réponse ne m’avait pas satisfaite – surtout depuis que nous avons en possession le fameux enregistrement. D’un regard convenu, nous nous mettons tout deux à marcher en direction de l’estrade. Nous n’avons aucun mandat mais nous pouvons mettre Sharp en garde à vue du temps de la vérification de l’enregistrement par les autorités. Il n’y a plus une minute à perdre et j’accompagnerai Carter dans sa démarche même si ça doit me coûter mon poste. Le sergent n’hésite pas à se moquer gentiment du politicien une fois parvenu jusqu’à lui et clame haut et fort qu’il est en état d’arrestation. Tout le monde est surpris de ce revirement de situation mais Carter n’explicite pas, laissant un peu de temps à Sharp de s’élaborer une répartie.
Je me tiens juste à côté de Sharp, les menottes à la main, mon regard braqué sur lui. Son discours est truffé d’indignation et on se doit d’essuyer de judicieuses protestations. Le maire embraye vite sur la présence d’Azrael qu’il qualifie même de criminel aux yeux du monde.
"D'ailleurs, pour celles et ceux qui m'accusent de reprendre continuellement les mêmes techniques, cette conférence de presse a été prévue pour annoncer de nouvelles mesures... qui m'ont conduit à trouver et à emprisonner l'assassin d'Alfred Pennyworth. Oui, là où le G.C.P.D. a été incapable de retrouver même le corps de la victime, et même de lancer une véritable enquête sur cette affaire, mes nouvelles mesures de protection et de sécurité m'ont permis de remonter la trace de Thomas Blake, alias Catman."
Sympathique revirement de situation. Catman appréhendé par les bons soins de Sharp ? Une nouvelle carte dans le jeu du maire pour mettre la populace dans sa poche. Il est très malin, et ce regain de férocité dans son discours me laisse perplexe.
"Si le procureur Foster a d'abord accusé Bruce Wayne et Batman, j'ai en effet découvert que le véritable assassin de Pennyworth est un mercenaire du nom de Catman, qui s'est fait passer pour la chauve-souris. Il serait bientôt interrogé par les hommes de monsieur Shreck, mais je vous l'annonce : Gotham City est plus sûre maintenant, grâce aux mesures que je détaillerai dès que l'inspecteur Carter m'aura donné sa décision : allez-vous oui ou non m'arrêter alors que je viens de prouver votre incompétence ? Ou bien me laisserez-vous continuer à essayer de faire votre travail ?"
Manifestement, la foule se plaçait du côté de Sharp. Un mauvais point pour nous… Jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur une unité de l’armée se dirigeant vers l’estrade, sans une quelconque réaction hostile mais plutôt agacée. Je les regarde s’avancer dans notre direction, perplexe avant que l’homme à leur tête ne prenne la parole.
"Mr Carter, je crains de ne pouvoir vous laisser agir de telle manière. Quant à vous, Azrael, je n'oublie pas, mais je ne peux pas vous laisser faire. Je comprends ce que vous ressentez, mais il y'a des lois. Si vous allez à l'encontre, vous serez pire que n'importe quel criminel derrière Arkham, et je n'aurais pas d'autre choix que de vous traquer....Je crois que ni vous ni moi ne voulons cela... Quant à votre discours, Mr Sharp, je me demande bien quelle est la part de vérité et de mensonges. Aux dernieres nouvelles, je ne crois pas me rappeler que vous commandez mon unité. Nous sommes assermentés uniquement par le Gouvernement américain, car il existe une cellule de gens au Pentagone qui ne voient pas vos exactions d'un très bon oeil....et j'ai maintenant toute autorité à l'instant même sur toute les forces de l'armée régulière qui entourent les douanes, grâce à une accréditation du Gouvernement depuis les actes du dénommé Sonatine. L'armée régulière est maintenant et entièrement sous mes ordres. Je tenais à vous en faire part avant de demander à Mr Carter si il avait la moindre preuve, le moindre indice permettant un comportement comme le sien. Alors, Mr Carter, à moins d'avoir quelque chose de valable pour mettre Mr Sharp aux arrets, je ne pourrais que vous encourager à cesser toute action avant que cela ne se retourne contre vous."
Un allié donc. Plutôt une bonne nouvelle à prendre dans la bataille. Qu’il ait l’appui du gouvernement était une aubaine à ne pas laisser filer. Surtout sachant que ce dernier avait manifestement des choses à révéler au sujet des Douanes.
"J'attends, Mr Carter.....Quant à Mr Sharp, je vous serais gré de ne pas bouger jusqu'à ce que je vous en donne l'ordre car il pourrait me prendre l'envie de reveler certaines choses que j'ai découverte lors de mon séjour aux Douanes et qui ne jouent clairement pas en votre faveur.."
« Monsieur Sharp, nous avons en notre possession un enregistrement vous inculpant dans l’enlèvement de monsieur Gordon. On pourrait très bien diffuser cela maintenant en public comme vous prenez plaisir à le faire à notre encontre en ce moment, mais j’estime que les services de police ont plus de dignité que cela. Vous serez gardé en détention provisoire le temps que les preuves et témoignages que nous avons reçus contre vous soient vérifiés. » – Je jette un regard au militaire, tirant de ma poche une clé usb avant de le rejoindre pour la lui remettre en mains propres. « Malgré le fait que vous vous targuez à crier notre incompétence, les nouvelles fraîchement rapportées au sujet de Catman nous prouve encore une chose. Que vous-même, ou monsieur Shreck, malgré le fait que ce dernier ait été mis à la tête de la police par vos soins, avaient dissimulés un suspect indispensable pour vous en servir dans votre plaidoirie. »
Je mise sur cette preuve évidente, espérant que Marcus Silberman puisse l’authentifier et que toutes ces pitreries se terminent. Sharp a le bras long, et semble même avoir gagné en assurance. Si on peut au moins le mettre aux arrêts durant quelques jours, ça nous permettra de gagner du temps pour agir à son encontre plus violemment.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Ven 3 Fév - 20:50
Silbermann avait parlé et se décrétait haute-autorité dans la salle, se permettant de donner des ordres à tout le monde dans la salle, y compris Azrael. Alors comme ça, on se permettait de répondre à l'Ange Exterminateur, pensant que les petites entrées de ce dernier n'était que théâtre. Ils allaient tous devoir comprendre ce qu'était le pouvoir d'un Ange de la Mort. Azrael n'était pas un illuminé sorti d'Arkham, il était une créature de la nuit, un prédateur, insaisissable et divin.
"Pennyworth n'est pas mort. Il est bien vivant." dit il en avançant calmement vers le pupitre. Une révélation choc, mais Bruce se débrouillerait très bien.
"Le NKVDemon était un meurtrier sadique. Il a massacré on-ne-sait combien de personne. Peut être même que des gens dans cette salle ont perdu des proches par sa faute. Mais il n'était plus homme lorsque je l'ai vaincu, une bête se repaissant de violence et assassin convaincu. Yuri Sonatine a massacré nos enfants. Par amusement. Je l'ai affronté et fait payé ses crimes. Il ne nuira plus à personne, tout comme NKVDemon. Les Gothamites savent qu'ils n'ont rien à craindre des Justiciers. Les criminels maintenant savent ce qu'ils risquent à continuer dans leur voies. Vous n'avez plus voulu de Batman, mais vous le regretterez. Je suis Azrael, je suis l'Ange de la Mort, je suis celui que les criminels de cette ville méritent."
En un brusque mouvement, il lança les billes qu'il avait dans chaque main : fumigènes et Flash sur-puissant. Un effet très théâtral certes, mais au demeurant très effrayant. La panique gagna la foule avec violence, et il profita de ce court laps de temps pour lancer trois batarangs. Un pour projeter Sharp en arrière et les deux autres pour le clouer par la veste contre la porte. C'était pratique d'être surhumain par moment.
Mais bien conscient qu'il risquait gros, une fois ses petits effets dissipés, il se précipita par une fenêtre, et tira son grappin pour rejoindre les toits et disparaître en tout hâte. On l'accuserait d'avoir fuit, mais soit. En contrepartie Gotham saurait ce soir qu'il fallait plus que jamais compter avec un nouveau justicier, et que celui-ci avait menacé Sharp en faisant montre de sa puissance : il lui aurait été très facile d'en finir avec le maire, et ce au nez et à la barbe de la police et de l'armée. Azrael tout comme les autres, n'avaient cure de la Loi, ils étaient les plus forts et défiaient quiconque s'opposaient à leur combat.
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Sam 4 Fév - 0:03
Tempérance avait voulu jouer la carte de la discrétion. Elle avait prévenue Batman de sa sortie mais ne lui tînt pas rigueur d'un motif valable. Tempérance voulait juste se tenir un maximum au courant sur les agissements douteux de Quincy Sharp. Depuis une semaine, les événements de la Cathédrale n'avait cessé de la faire réfléchir et peu à peu, des idées avaient mûri sur un possible rôle de Sharp là-dedans. Tout était encore trop flou, Midnight n'y comprenait pas grand chose mais rien n'était dû au hasard, la disparition supposée de Gordon, la pseudo mort de Janus, alias Alfred, qui avait ravit la jeune blonde étaient loin d'être clair. Le tout, associé à la répulsion légendaire du maire par intérim vis à vis des justiciers avait légitimé une quelconque affaire dans le but de décrédibiliser un maximum les justiciers et notamment la figure emblématique de la ville, à savoir Batman. Laissant Poker se reposer après avoir été longuement soigné et entraîné, elle partit discrètement vers le centre-ville à l'aide d'une petite moto empruntée à Batman pour l'occasion. Elle fit en sorte de prendre un tout petit micro cravate afin d'enregistrer la conférence.
Tempérance avait voulut faire office d'intrus dans cette conférence afin d'être le plus informée possible et d'être, à sa manière, une indic directe pour son père. Elle était arrivée tôt, très tôt afin de bénéficier d'une place la plus discrète possible, l'affluence des Gothamites suffit à la cacher. Elle était habillée très simplement, d'un collant en laine avec une jolie jupe blanche, un haut brun décolleté avec une ceinture noire à la taille et une veste en cache coeur pratiquement de la même couleur. Une coiffure cependant soignée et un léger maquillage la rendait difficilement discernable. Elle se faisait passer pour la simple petite Gothamite de 18 ans, soucieuse de la communauté et quand la conférence commença, la jeune blonde, ouvrit grand ses oreilles.
Elle en eut pour son argent, surprises de nombreuses interventions qui la questionnèrent de plus belle. Elle reconnut parmi elles, celle de Lulla et sourit en entendant le son de sa voix. Midnight l'appréciait beaucoup, son professionnalisme, son courage et sa détermination étaient de véritables modèles. Puis il y eu une intervention d'une dame habillée de blanc qui était assise pas très loin de Midnight et cette dernière buvait ses paroles avec un certain sadisme. Midnight était heureuse de voir tant d'interventions déstabilisatrices envers Sharp qui, pourtant, résistait mais puait le mensonge à plein nez et la jeune Tempérance ne pût que se parer d'un voile de colère. Elle avait vaincu une crise de claustrophobie pour sauver un maximum d'enfant comme elle le pouvait et avait réussit sa mission de protéger Hector et Juliette, corrigeant sa défaite dans le Château d'Ossaville. Elle avait remarqué la présence de Schreck et l'avait observé longuement. Un homme gigantesque était venu lui murmurer quelques mots faisant froncer les sourcils du Chaperon Rouge. Si quelque chose se passait à l'avenir, elle possédait à présent un petit indice. Lorsque l'escroc sortit de la salle en compagnie du géant, Midnight s'enquit de noter qu'il y avait quelque chose d'anormal qui se produisait. Elle ne voulait pas agir, du moins pas encore, il fallait pour l'instant observer et analyser dans la plus grande discrétion. Mais il était dur pour la jeune blonde de se retenir d'aller sur l'estrade pour en coller une à ce pauvre crétin qui aurait chouiné comme pas permis s'il avait été à la place des justicières et de l'inspecteur Bullock qui se remettait doucement de ses blessures. Azrael était aussi de la partie visiblement et la jeune blonde eut le coeur qui rata un battement mais elle ne pût s'empêcher de laisser un petit sourire songeur sur ses lèvres, cela promettait d'être intéressant. Elle espérait qu'il ne la remarquerait pas, et elle songea que cela semblait marcher.
Revirement de situation quant à l'intervention d'un policier, certainement gradé dans le GCPD qui s'empara de la scène en compagnie de Lulla pour mettre Sharp en état d'arrestation. Midnight ne comprenait pas mais resta là, fixée à son siège en retenant les moindres détails. Quand vînt un représentant haut gradé de l'armée Américaine remettre à sa place le dénommé Ethan qui devait certainement plonger dans une certaine déception. Midnight remonta dans les évènements et fronça les sourcils à l'image de Catman. Ce n'était pas normal...Il y avait forcément un lien logique.
Mais Midnight fût interrompue, silencieuse parmi la foule qui semblait acclamer Sharp. Azrael avait dégainé un de ses petits tours de magie. Habituée, elle s'abaissa et couvrit ses yeux et son nez. Midnight entrevit une possibilité de résoudre le mystère de la disparition subite de Shreck et profita de l'agitation générale pour s'extirper des rangs, esquiver quelques dames et quelques hommes qui suffoquaient en hurlant de surprise et courut furtivement vers la sortie. Elle passa presque inaperçue et enjamba les corps inertes de la garde de la salle avec aisance, elle avait songé qu'Azrael était forcément passé par là. Elle s'engouffra alors dans le couloir avec une assurance naturelle. Il y avait au bout, un escalier, mais elle vérifia chaque lucarne avec une extrême précaution, ne glissant qu'un oeil afin de trouver le Loup. Finalement, elle se hâta de monter les escaliers et tout doucement, Midnight entendit du bruit comme si c'était l'échos du chaos qui se trouvait dans la salle. Elle fronça les sourcils. Schreck se trouvait-t-il là ? Midnight marcha silencieusement avec ses ballerine sur le tapis et se hissa doucement vers la petite lucarne et vit les deux protagonistes, le géant et l'escroc aux cheveux blancs qui semblait tenir une boite très étrange. Elle resta derrière la porte et se cacha derrière un yucca à côté de la porte après avoir glissé très doucement son micro cravate minuscule sous la porte. Tempérance ajusta son écouteur et resta cachée...
Invité
Invité
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT] Sam 4 Fév - 14:38
Le gigantesque homme sortit de son pardessus une boîte métallique qu'il posa sur la table, derrière l'écran transmettait un évènement peu réjouissant que l'esprit captivé de Shreck ne releva pas sur le coup. A l'ouverture de la boîte, une odeur nauséabonde agressa ses sens et il aperçut un morceau de chair rougeâtre avec une forme qu'il connaissait vaguement tandis que son haut-le-cœur passait. Le géant lui expliqua la portée symbolique de ce cadeau et il se sentit à la fois flatté et intrigué par tout ceci. Sharp lui faisait donc confiance et c'était une annonce douce à ses oreilles, un partenaire confiant impliquait une confiance réciproque, c'était la loi des affaires. Ses doutes retombèrent et il fit tourner son cigare entre ses doigts.
-Eh bien vous pouvez assurer à monsieur Sharp que ce cœur est entre de bonnes mains que je ferais tout mon possible pour qu'il batte encore longtemps. Mais dites-moi de quel ... animal s'agit-il?
Il referma la boîte afin de prendre un peu d'air non vicié et se tourna en même temps que l'homme vers l'écran. La situation devenait rocambolesque et il fronça les sourcils.
-Je vous prie de m'excuser, fit-il, mais je vais devoir intervenir, ce qui se produit n'aurait jamais dû être! A ce propos, si possible, annoncez à monsieur Sharp qu'Arkham City va être débarrassé de tous les gêneurs qu'elle comporte et que l'armée malgré ce qu'on lui dit s'implique dans l'affaire et de notre côté.
Il prit la boîte scellé, il ne pouvait décemment pas arriver dans une salle sous le feu de la rampe avec un cœur d'animal sous le bras. Il sortit quelques instants en vitesse et la donna à son chauffeur qui attendait patiemment.
-Mettez ça dans le coffre! lui ordonna-t-il. Et interdiction de l'ouvrir.
Son chauffeur s'exécuta tandis que Shreck refaisait le chemin inverse. Il bouscula les badauds qui s'accumulaient dans la pièce et qui écoutaient comme des imbéciles tout ce qui se passait. Il sortit son portable et écrivit un rapide SMS au service de surveillance du GCPD "Renforts Hotel de Ville VITE". Maximilien ne prit pas le temps de vérifier son apparence et entra dans la pièce en fourrant son portable dans sa poche. Il fallait le faire sans théâtralité exagéré et ne surtout pas éclipser l'influence de Sharp.
-Mesdames et messieurs, déclara-t-il, je vous pris d'excuser mon arrivée tardive qui aurait pu éviter à ce que j'entends quelques désagréments auxquels monsieur Sharp n'aurais pas dû être cofnronté. J'invite monsieur Carther et sa collègue à cesser immédiatement cette sordide farce et éviter de prononcer ainsi des accusations diffamatoires et non-fondées. Je viens ici en tant que représentant de l'ordre et de l'intendance du GCPD et aimerait supprimer toute désinformation, qui pourrait heurter la vérité. Le suspect, monsieur catman n'apparaît pas comme un lapin sortit d'un chapeau comme vous dites, mais n'étant pas tous deux impliqués dans l'enquête sur la tentative de meurtre sur monsieur Pennyworth, il est parfaitement normal que vous n'ayez pas été informé de cet élément. Je tiens à annoncer à la population que les enquêtes du GCPD ont toujours été menés avec un sérieux contestable et que des informations circulaient aléatoirement entre des partis non impliqués. "Ces deux jeunes policiers ont apparemment mal saisit le but de l'intendance et ne comprennent pas ce que signifie leur insigne. C'est pourquoi, en tant qu'intendant, je ne tiens pas à se voir banaliser de telles pratiques. Aucun mandat n'a été contresigné par nos services et madame la procureur n'a en aucun cas émis le nécessaire pour effectuer votre action. Étant donné que vous avez outrepassé vos fonctions, avez oser porter des accusations diffamatoires sur monsieur Sharp et surtout, pour avoir user de vos pouvoirs hors de votre service, je vous suspend immédiatement tous les deux le temps qu'une enquête interne vienne démêler votre situation. Je tiens également que cette action qui puisse paraître dure représente le renouveau d'une police modèle et efficace. Nous ne pouvons par les temps difficiles que nous affrontons laisser s'installer de telles pratiques et laisser une telle inertie à l'illégalité.
Shreck avait été direct et dur, mais il représentait ici un choix de Sharp et probablement la stabilité de l'édifice qu'il représentait.
-Monsieur Silberman, Colonel de votre état, j'ai lu vos attributions et ai également eu le plaisir de constater de votre droiture et de vos qualités d'homme de terrain, cependant, je tiens à vous rappeler que vous êtes soumis aux lois policières qui s'appliquent et que seule Arkham City a été mise sous la loi martiale, vous êtes donc présent ici sous la juridiction du GCPD et de son intendance, je vous demanderais de bien vouloir éviter de menacer un citoyen américain et de surcroît en entrant dans un édifice publique, armé comme vous l'êtes. Toute action qui viendrait à entacher de façon irraisonné et en marge d'une procédure judiciaire un citoyen américain, quel qu'il soit est passible de sanction, de par mes attributions et en face des témoins, j'ordonne la mise en détention de monsieur Azrael et quels que puissent être ses surnoms afin de juger de son implication dans plusieurs affaires au sein de Gotham et d'Arkham City ainsi que pour jauger son état mental et assurer la sécurité des citoyens de Gotham City.
Les quelques policiers qui étaient dans la salle se répartirent pour tenter d'entourer l'individu, deux d'entre eux vinrent pour réclamer l'arme et la plaque de Lulla Brogan et Ethan Carther.
-Il est regrettable qu'une telle conférence de presse se transforme en un tel spectacle, mais il vous faut comprendre que la loi est la loi et qu'il ne suffit pas d'être mécontent pour oser ainsi la bafouer. J'invite toutes les personnes qui viennent d'être appelées à l'ordre d'être coopératives afin que tout se passe pour le mieux.
Les renforts étaient en route pour éviter les débordements supplémentaires. Shreck respira et fit quelques pas pour finalement se retrouver derrière Sharp et lui laisser le soin de réagir en conséquence.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT]
The End is the Beginning of the End [LIBRE + IMPORTANT]