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| Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Ven 10 Fév - 18:09 | |
| Les caniveaux se remplissaient d'une eau noirâtre chargée des miasmes de ce que l'on nommait la civilisation. Les nuages sombres et épais de l'orage esquissaient de sinistres formes dans le ciel, il était à peu près 15 heures, l'on se sera cru en pleine nuit. Un premier coup de tonnerre coïncida, comme une mortelle ironie avec le premier coup de crosse portée contre une porte en un bois qui avait vécu bien des allez-venus ces derniers jours. Le bois craqua légèrement, le grincement du métal des charnières retentit dans les escaliers du bâtiment. L'Épouvantail était sortit pour sa rafle. Les patients volontaires se faisaient hélas rare et il fallait employer la force pour souvent les contraindre à venir soigner leurs problèmes, même si bien souvent il y avait un refus catégorique de l'admettre. Sa silhouette brunâtre et rachitique se détachait de celle, plus massive de ses hommes qui, arme au poing n'attendait que la possibilité de décharger leur colère, leur peur et se soulager sur quelques victimes faibles et tremblantes. L'ordre, disaient ces panneaux, le contrôle, vantaient d'autres, comme il était pathétique de croire pouvoir mettre de l'ordre en restant au sommet de tours de bétons, en se préoccupant de supprimer les symptômes sans jamais s'attaquer au cœur du problème. La porte craqua. Un coup de tonnerre fit vibrer les vitres crasseuses et un éclair illumina la silhouette de Crane. Les pas puissants et mus par la violence des faucheurs résonnèrent dans l'édifice. Les portes s'ouvraient dans la moindre résistance et des cris remplaçaient le silences. Des cris d'hommes pour la plupart, des hurlements féminins pour les autres, quelle délicieuse mélopée, quelle envoûtante mélodie... Soudain, Un jeune homme cherche à se dispenser de sa visite médicale et sort maladroitement de son appartement. Il porte des haillons et sa barbe mal rasée, probablement avec les moyens du bord, est jaunie par le délaissement. Ses yeux sont emplis de peur, il ne sait pas ce qui l'attend, il ignore tout de ce qu'on lui veut, il sait juste que ce ne sont pas des amis qui lui veulent du bien. Il court désespérément dans le couloir, la pluie commence à tomber, comme les larmes d'un Dieu qui a vu l'avenir, comme les larmes d'un Dieu qui ne peur rien là où intervient l'Épouvantail. L'homme arrive à la porte, un coup de crosse l'accueil dans le dos. Son visage se crispe de douleur et il s'écroule. sa joue se salit s'avantage, la déchargé électrique lui fait faire quelques mouvements désarticulés avec ses épaules. Il arrive à faire sourire son bourreau, les autres faucheurs l'invite à se relever à coup de chaussures de sécurité. L'homme se relève, tremblant, un vent d'orage se lève un peu tardivement dans cette rue, il voit l'ambulance frappée du symbole de l'asile surplombé par celui de Crane peint à la va-vite, un éclair lui révèle le costume de l'Épouvantail, il cherche à reculer mais on le tient déjà par les bras. -Pitié.... Crane leva le doigt vers un panneau où le visage de Shreck avait été vandalisé, à côté se tenait la nouvelle règle du pénitencier. -Il serait regrettable d'aller à l'encontre des règles des lieux non? Dans l'ambulance! ordonna-t-il. L'homme fut traîné jusqu'à l'intérieur du véhicule où on le sangla alors qu'il sanglotait et implorait l'intervention d'une divinité, d'un justicier ou d'un camarade. Nul ne pouvait plus rien pour cette ville damnée par la folie. L'on captura un autre homme qui convenait aux descriptifs de recherche de Crane. Cependant il restait des places de libres dans l'ambulance, au moins deux. L'immeuble suivant était en réalité une bibliothèque abandonnée. D'un geste impérieux, il indiqua la porte d'entrée à ses hommes de mains, ils tentèrent de l'ouvrir simplement, elle résista. Ils hésitèrent un instant et empoignèrent leurs armes pour défoncer cette porte également. Premier coup.
Tonnerre. Deuxième coup. Éclair. Troisième Coup.... |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Ven 10 Fév - 18:50 | |
| Dans les sombres et vieux quartiers du Bowery, une ambulance détournée de son original sens étais stationnée aux dehors de la bibliothèque. -La rafle, dit le docteur, quelle merveilleuse invention...Puis il se tourna vers les Frenmans qui vivait toujours avec lui, -Allez a l'étage, surveillez l'entrée.Le couple s'arma de pistolets-mitrailleurs. -Il sont devant la porte! s'écria Lucy Frenman qui se tenait pres de la porte. -Il vont tirer dedans! ajouta Gordon Frenman qui étais collé prés de sa femme. Le docteur étais heureux, des invité! Ça faisait longtemps qu'il n'en avais plus, depuis la visite d'Holiday plus exactement. Le docteur pris l'arme que le clown lui avait offerte, et qui depuis, avais été améliorée, compensateur de recule, gâchette plus facile à déclenché et paroxysme de la coquetterie, le docteur avait passé des heures a la ciselé pour en faire une oeuvre d'art mortelle. Il ramena le chien de l'arme et le pointa dans la direction de la porte, quand celle si céda il tira cinq balle avec la précision qui lui avais maintes fois sauvé la vie. Deux hommes s’effondrèrent se tordant de douleur, les autres hésitèrent à rentrer dans la bibliothèque au tapis couvert de sang. Entrez, entrez, vous venez louer un livre ou en rendre? |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Dim 12 Fév - 18:04 | |
| Ainsi l'on osait s'interposer à la marche de la peur, à l'avancée même de celui qui pouvait faire pleurer les pires cauchemars et ployer les esprits les plus puissants. Les deux infirmiers blessés furent rejetés derrière le groupe d'assaut. D'un simple geste du bras, trois autres hommes s'avancèrent. La porte était ouverte sur l'entrée et les forces ennemis semblaient armées. Les hommes de Crane avancèrent, l'arme haute, en signe de défense mais ne firent pas feu. Derrière eux s'avança Crane avec des infirmiers qui braquaient leurs armes, prêt à agir si leur supérieur était atteint. -Pour oser ainsi s'interposer à la fauche du Maître de Peurs, il faut être fou ou bien désespéré, lança Crane en regardant l'état du hall. Dans votre cas je le crains, à 17.000 balles contre quelques 100 votre combat est perdu d'avance. Baissez vos armes où apprêtez-vous à souffrir avant de vivre vos pires cauchemars. Dans l'esprit de Crane qui considérait la science comme seule reine et les faits comme seuls témoins, déclamer ces évidences était le meilleur argumentaire possible. Il observa un moment l'endroit et écarta les bras. -Une bibliothèque? déclara-t-il. Que voilà un endroit des plus agréables! Il n'avait pas posé le pieds dans une bibliothèque depuis des années. Crane fut aussitôt envahit par un flot de souvenirs. Ses premières consultations médicales dans celle de l'université, le premier livre qu'il avait emprunté à ses 8 ans, les magazines de psychologies qu'il avait oublié de rendre après la publication de son premier article et celle de l'Épouvantail remontèrent... Les hurlement de ses camarades d'université, cette horde d'esprit chagrin qui osaient se prétendre l'avenir de la société, toujours fourrés en soirée sans cesse ivres de leur jeunesse, voyant l'avenir dans un fond de bière pas chère, la course de leur meneur entre les rayonnages, ses cris désespérés, ses larmes, sa tentative minable d'escalade maladroite d'une échelle de lecture et sa chute depuis le haut d'un étalage, puis sa nuque brisée, les bleus qui recouvraient ses bras et et le sang qui coulaient de sa bouche; la défenestration suicidaire de la petite amie de cette brute qui avait rit de Crane alors qu'elle ouvrait un simple manuel de dissection... -Seriez-vous le maître de ces lieux? fit-il en quittant ses rêveries, s'adressant à l'homme qui tenait une arme fumante. |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Dim 12 Fév - 19:00 | |
| La dernière phrase de l’épouvantail avais été dite un tons plus haut que les autre phrases,
-Seriez-vous le maître de ces lieux?
-Si fait, et de ce faits j'ai pris quelques précaution...
De son rutilent pistolet le docteur pointa une charge explosive placée au dessus de la porte d'entrée.
-Je vous proposerais plutôt de vous asseoir et de discuter, d'homme à homme, vous pourriez m’être précieux comme je pourrais vous l’être... Laissez vos molosse au rez de chaussée et allons parler a l'étage.
Le docteur baissa son arme et d'un geste invita son interlocuteur à le suivre, Phyléus se retourna fronça les sourcils et dit,
N'oubliez pas, si j'entends des coups de feux ... Boum! |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Lun 13 Fév - 17:35 | |
| Le maître de lieux était fort peu au goût de Crane et de l'Épouvantail, d'un âge incertain mais fort avancé, il lui rappelait par ses manières ses anciens collègues de travail et ses anciens bourreaux réunis. Les voix de tous ces vieillards séniles, croulant sous le poids du passé, voyant en l'avenir une grisaille que seul un tombeau pouvait obscurcir. Tous ceux qui l'avaient traité avec condescendance et pitié, tous ceux qui l'avaient considéré comme une génie et rejeté aussitôt ses recherches dévoilés. Cette déchirure était trop forte pour être cicatrisée comme les autres. L'Épouvantail hurla sa rage à l'entente de cette simple parole "vous pourriez m'être précieux "... -N'allez pas vous imaginer que quelques paquets d'explosifs puissent effrayer et réduire celui qui vit dans l'ombre de plus grandes peurs! Puis sa colère retomba au souvenir de sa venue, effrayer un pauvre vieillard serait amusant, mais il était intriguant de voir quelqu'un d'un tant soit peu cultivé dans cet antre de la perdition. -Aussi n'espérez pas une conversation d'Homme à Homme, l'Épouvantail est bien supérieur à vos petites aspiration, à vos faiblesses et à vos forces. Je monterais seul et mes infirmiers resteront ici.Et si un seul coup de feu venait à retentir, vous regretterez que je ne vous tue pas! Crane s'avança, mais ses hommes ne quittèrent pas le docteur de leurs armes. L'Épouvantail était leur meilleur assurance de survie dans cette ville, il était craint et disposait de ressources, il pensait pour eux, arrivait à maintenir un partenariat solide entre Dollmaker et Black Mask, il était le ciment de leur avenir et pouvait, selon eux tout arranger. Jonathan Crane était presque, si l'on les croyait aussi effrayant sans son costume, toujours de glace, aucun sourire ne venait illuminer son visage, sauf lorsqu'une expérience était concluante, il semblait lire dans ses hommes comme dans un livre ouvert. -Menez-moi donc à votre étage si vous tenez tant que cela à discuter... |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Mer 15 Fév - 19:16 | |
| L’épouvantail semblait être quelqu'un d'instable, quand le docteur étais poli ses interlocuteurs étais calme, pour la première fois la situation changeais, c'étais intéressant.
-Si vous n’êtes pas un homme vous êtes un dieu et être homme, c'est tendre à être Dieu ; ou, si l'on préfère, l'homme est fondamentalement désir d'être Dieu. . Mais je vous en prie, montons et parlons affaire, les Frenman sont des gens bien, ils ne tireront que si ils se sentent menacer...
Crane précéda le docteur dans l'escalier.
-Asseyez vous, je vous en prie... le docteur observa l'étrange masque de Crane, puisse votre colère être passagère...
Le docteur s'assit a son tour, pris entre ses mains une balle de neuf millimètre qui traînait sur la table,
-Monsieur, je vais aller droit au but, je suis à la recherche de... fond pour mon travaille, des fond et du matériel., il se tut puis repris, du matériel chimique voyez vous, j'aime faire des bombes, les explosions, les cris, les flammes, je n'ai hélas pas le matériel pour c'est ainsi que j'en viens a vous demander: Avez vous quelques travaux, taches ingrates à faire faire je serais votre homme. Vous avez besoin de cobayes? Qu'a cela ne tienne, j'irais vous en chercher, vous désirez de vivres mais vous ne voulez quitter votre asile? J'irais vous les apporter, je suis à vous comme la sardine est a l'huile.... Moyennant finance tout de même, qu'en dites vous?
Le docteur, en finissant cette phrase laissa rouler la balle jusque l'étrange épouvantail qui ornait sa chaise. |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Jeu 16 Fév - 14:20 | |
| Son hôte décida de se rabattre vers de nouvelles civilités et des réflexions sur l'idéal d'un Dieu et ce qui était l'essence de l'Homme, fuite en avant, nourrissait-il de l'angoisse ou se pensait-il inviolable dans sa bibliothèque où la moindre flamme pouvait tout réduire à néant? Le théologie était pour Crane la seule et véritable "hérésie" que l'on puisse jamais définir. Croire en Dieu c'était croire en une puissance ou une sorte de d'énergie créatrice définissant la vie, son existence, sa morale et son éthique. C'était une forme totale de contrôle absurde et irraisonnée tellement manipulée et déformée par la volonté des Hommes qu'elle n'était plus rien d'autre qu'un immense regret qui cherchait à expliquer que la mort n'était pas à craindre. Absoudre les peurs par l'ignorance faisait rire l'Épouvantail en son fort intérieur, ce qu'on ne comprenait pas générait nécessairement une forme légère de peur, une angoisse nourrit d'appréhension. -Dieu est une aspiration pour tous les Hommes qui ne font que chercher en vain des réponses, réponses que des médecins et des docteurs peuvent aisément leur fournir. L'Homme que vous définissez n'est qu'un enfant peureux en quête de réconfort. Le monde bipolaire que les simples hommes se tracent et qu'Arkham City représente n'est rien et en aucun cas je puis être dans la classification que qu'ils s'imposent. L'Épouvantail porta une main à sa ceinture où étaient attachées ses capsules de gaz, un vieux réflexe qu'il avait acquis lorsqu'il devait vérifier fréquemment son bipper et sa montre d'interne. Son hôte l'invita à s'asseoir et prononça un vœux sur sa colère. -La colère est un symptôme, vous devrez moins craindre son existence que sa cause et celle-ci dépend uniquement de vous, expliqua-t-il en s'asseyant. Je n'ai pas l'honneur de connaître votre nom monsieur? Immédiatement après il se mit à lui proposer une sous-traitance. L'affaire avait de quoi être intéressante, mais que pouvait faire un vieillard avec deux individus pour lui assurer de tels services? Crane avait dépassé la réflexion de l'Épouvantail, les réflexes d'ancien directeur de l'asile prenaient le dessus. -L'argent n'est pas un problème pour nous, commença Crane avec une voix froide, bien loin des modulations pandémoniaques de l'Épouvantail. Le travail que nous effectuons à l'asile est bien trop important pour comporter des "tâches ingrates", mais un contrat de sous-traitance ne serait en rien impossible entre nos deux organisations. Cependant, j'aurais besoin de quelques renseignements: de quels moyens disposez-vous pour mener à bien l'acheminement de patients et de sujets d'expérimentation jusqu'à notre asile? L'acheminement de la nourriture pourra sans problème être effectué de concert avec vous, j'ai quelques idées à ce propos. Et surtout, quels seraient vos tarifs? |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Jeu 16 Fév - 20:20 | |
| L'épouvantail venais de soulever un point important, les tarifs, eux qui menait le monde, eux qui le faisait s'écrouler sous une montagne de billet vert.
-Mes tarifs? Des produits chimique, explosifs je vous prie, toxique... Brefs des produits pouvant provoquer la mort... Et n'oubliez pas, si vous avez des ennemis, des rivaux, je peux m'en charger... Mais revenons en aux tarifs, profitez en, au début ça ne vous coûteras que du matériel, de votre choix, puis de l'argent, denrée plus rare à Arkham City...
Ce disant, le docteur avait un regard profond, il semblait sonder l’âme de Crane, si âme il avait.
-N'oublions pas l'acheminement des "volontaires" jusque a votre établissement, en arrivant ici j'ai repérer de magnifique véhicule terrestre appartenant à nos hôtes, je compte bien en voler un... Tout à l'heur vos gestes trahissais un manque de confiance envers moi, je vous l'assure ma famille ne restera pas aussi restreinte, les auditions on déjà commencer...
Le docteur s'apprêtait déjà à congédier l'épouvantail, mais se rappela de la question à laquelle il n'aimait répondre, mais à laquelle il fallait toujours répondre,
-Appelez moi docteur... Docteur Sartre. Avez vous d'autre question? |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) Dim 19 Fév - 16:05 | |
| Les murmures de l'Épouvantail étaient obsédant. Sous son costume, Crane ne parvenait pas à conserver assez de lucidité pour mener aux termes des tractations dans les règles de l'art. Crane avait en tête les règlements, le savoir médical, les réserves de l'Asile, la liste de son personnel, l'Épouvantail lui n'avait que des sensations en mémoires, des envies et des désirs, des pulsions incontrôlables et souvent incontrôlées, il était l'écho lointain d'une seconde vie que Crane avait rejeté, il était le négatif de l'image de Crane et pourtant en certains point similaire à son hôte. L'asile disposait de réserve de produit chimique dont une grande partie était nécessaire aux travaux de Crane et de Dollmaker. C'était les produits qu'en aucun cas il ne pourrait se séparer, il y en avait d'autres par contre qui ne lui étaient d'aucune utilité et qui restaient sagement sur leurs étagères et leur caisse en attendant qu'on leur trouve un travail. Sartre, docteur Sartre... Probablement l'un de ses arrivistes forcenés...attirés par le terme de "Docteur"... De nouveaux flash des "pontes" de l'université lui revinrent, ces chercheurs travaillant à moitié, séduisant le reste du temps des industriels et des politiques pour l'argent... Ses dîners ridicules où ils expliquaient leur recherche, les regards vide de sens de ces bellâtres fortunés...c'était ridicule et le regard de Sartre se superposa à celui de l'ancien directeur de l'Université, un regard inquisiteur, presque perçant. C'était le léger déclic qui fit ressurgir l'Épouvantail. -Peu importe, fit la voix modulée par la folie, peu importe la manière dont vous vous débrouillerez pour mener à bien votre contrat, nous ne paierons qu'en cas de réussite et si vous nous attirez des ennuis, l'asile sera votre dernière demeure, docteur ou non! Il se leva en renversant sa chaise. -Nous en avons finit avec vous...pour le moment. Sans attendre une nouvelle réponse de son hôte, il descendit les escaliers et d'un geste théâtral interpella à ses hommes. -Nous n'avons que trop perdu de temps! fit-il. Nous attendrons votre première livraison, si tant est que vous oserez véritablement nous servir. Si dans un mois nous n'avons nulle nouvelle de vous, n'oubliez pas que nous savons où tirer pour réduire votre bibliothèque à l'état de celle d'Alexandrie! termina-t-il en montrant les explosifs que le docteur avait installé. Il sortit dans la rue avec ses hommes, pénétra dans son véhicule suivit par des gardes qui gardaient une rancœur envers le vieillard, mais la patience était une des qualités que Crane et l'Épouvantail entretenaient jalousement, le docteur avait passé un pacte et si Crane n'était pas un Dieu, il était vrai qu'il pouvait s'approcher de l'image de son opposé... |
| | | | Sujet: Re: Qui a peur du Docteur? (pv Docteur Sartre) | |
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