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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)

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MessageSujet: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyDim 21 Juil - 18:42

Les policiers de du Gotham City Police Department s'affairaient comme à leur habitude sur les affaires qui les occupaient, soit de vol, de meurtres, de banditisme varié. Les super-criminels semblaient calmes, et cela les reposaient plutôt. Ainsi, quelle ne fut pas leur surprise quand ils entendirent un vrombissement terrible s'arrêter juste devant chez eux. Les flics les plus proches descendirent pour accueillir celui qui venait d'arriver, l'arme sortie, les autres, eux, restaient à la fenêtre pour observer.

Une moto assez étrange, probablement modifiée, se trouvait en bas, avec un homme saucissonné, entouré de chaînes et au baillon serré, ainsi qu'un autre, droit, au chapeau proche de celui des cow-boys, au cache-poussière de cuir. J'étais là, à regarder ces hommes pour qui j'arrêtais les criminels, ces hommes dont lesquels j'avais fait partie, ces hommes... Je souriais sous mon bandeau, et me levais de mon véhicule, nullement intimidé par les armes braquées sur moi. Puis, je poussais mon prisonnier du bout du pied pour le faire chuter. Il glissa au sol comme une poupée de chiffons et j'observais sans interruption ceux qui me faisaient face.

Tranquillement, je m'approchais des marches menant aux portes du bâtiment et annonçais au policier le plus proche de ma voix au fort accent de l'Ouest (cf Silas Greaves, CoJ: Gunslinger):

- Ce connard allait voler et fumer une vieille femme. Il a une balle dans l'épaule, une dans la jambe, et des os cassés. Me dites pas merci.

Puis, je baissais nonchalamment mon bandeau, dévoilant mon visage, et sortais un gros cigare à la belle teinte marron, que j'allumais avec plaisir. Je tirais quelques bouffées avant de remettre mon cache, redissimulant mon visage.
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Andrew Blake/L'Artiste
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Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
Citations : Chapeau, L'Artiste.
Andrew Blake/L'Artiste
MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyLun 22 Juil - 15:08

Aujourd'hui était la réunion mensuelle entre les chefs de quartier et le commissaire. Réunion qui avait pour but de voir l'évolution des situations dans les diverses parties de la ville. Andrew trouvait ce genre de choses complètement inutile mais il était malheureusement obligé d'une manière ou d'une autre de participer à cet événement et de donner les directives à prendre pour le mois arrivant. Tout le monde savait que la criminalité était en hausse dans toute la ville hormis Park Row qui venait d'être repris mais la procédure était comme elle était, c'est à dire longue et ennuyeuse.

Le vieux commissaire s'empressa de rentrer dans la pièce avec quelques minutes de retard. Lui qui croyait que personne n'allait arriver plus tôt que prévu se mit complètement un doigt dans l’œil en voyant les cinq lieutenants assis silencieusement, n'attendant plus que leur supérieur pour commencer. Andrew fit un petit signe discret de la main pour saluer les personnes présentes puis alla se placer au bureau principal, face aux policiers. Tous avaient pris soin de prendre des dossiers dans des fardes en carton, dossiers qui semblaient aussi gros qu'une encyclopédie à vue d’œil.

Blake en profita pour dénouer son nœud de cravate trop serré ainsi que pour se servir un verre d'eau glacée. Après une bonne gorgée, il décida finalement de commencer la séance par un remerciement de toutes les personnes présentes ainsi qu'un résumé de la situation.

"Bonjour et merci à vous tous d'être réuni aujourd'hui." commença-t-il en se raclant la gorge et en se levant de sa chaise. "Vous avez donc été rassemblé comme vous le savez dans le but de montrer les progrès ou les régressions dans notre lutte contre la criminalité gothamite. Je tiens tout d'abord à appeler le lieutenant Hernan, chargée du quartier de Park Row."

La jeune dame s'empressa de se lever et d'ouvrir sa farde à la page du bon mois. Elle remit rapidement ses lunettes en place puis fit un rapide sourire au commissaire avant de débuter.

"Le quartier de Park Row montre une très grande baisse de la criminalité. En effet, les vols et les meurtres ainsi que les agressions sont grandement en baisse depuis l'arrestation d'Harvey Dent et le démantèlement de son gang. Cependant, la situation au nord vers l'aciérie Sionis est toujours critique et le quartier général du Joker semble montrer des signes d'activité criminelle. Nous avons positionné des forces près des points de passage de l'asile d'Arkham ainsi que de la prison de Blackgate pour éviter toute attaque de leur part." termina-t-elle en s'essuyant le front. "Merci de m'avoir écoutée."

"Très bien lieutenant Hernan. Merci de votre collaboration." répondit le commissaire en applaudissant. "Je préconise un renfort au niveau du quartier proche de l'aciérie cependant. Rajouter une centaine d'effectifs dans les rues pour palier à tout problème, mieux vaut prévenir que guérir."

La jeune femme nota la directive avant de remercier une dernière fois le commissaire ainsi que de se rasseoir sur sa chaise. Le suivant à être appelé fut le lieutenant Brenion, un homme dans la quarantaine et bien portant qui se chargeait du sud de la ville comprenant Old Gotham, Midtown, Grammercy Row et Chinatown.

"Je tiens tout d'abord à remercier notre commissaire pour son écoute. Mon rapport présente à la fois des hauts et des bas, je préfère commencer par le positif par choix. Donc, dans le quartier de Grammercy Row, nos progrès se font ressentir peu à peu grâce à l'armement que notre chère maire nous a légué. Nous avons pu ainsi mettre fin à diverses attaques armées dans les magasins de la région. Le nord du quartier est toujours en proie à une criminalité haute due à la présence de criminels connus tel le Chapelier Fou alias Jervis Tetcher." conclût-il en tournant la page de son dossier. "Chinatown est marqué par une énorme hausse des meurtres et des vols, apparemment les chefs des triades se disputent le territoire comme jamais. Nos forces là-bas se font discrètes depuis le tir sur une de nos voitures de patrouille. Ensuite pour Midtown et Old Gotham, hormis le décollage de dirigeable que nous avons eu il y a une semaine, la situation reste normale et contrôlée pour le moment. Il semblerait que le dénommé Cobblepot fasse en sorte que son quartier ne soit pas mis à sac, nous préférons ne pas brusquer les choses pour le moment."

"Très bien, très bien..." répondit Andrew. "Continuez vos efforts dans Grammercy Row, j'enverrai nos nouvelles recrues faire leurs dents dans ce quartier plus paisible de la ville, ce qui vous fera un renfort non négligeable en passant. Pour Chinatown, je pense que le mieux dans l'immédiat est de renforcer notre armement et nos forces dans le territoire. Changez nos directives dans le secteur, si nos hommes se font attaquer, ils ont le droit de tirer pour tuer. Je ne risquerai pas la vie de nos hommes pour des guerres de clans."

"N'est-ce pas un peu excessif commissaire ? Gordon n'aurait peut-être pas admis ça." demanda Brenion en faisant tourner son bic dans sa main.

"Gordon n'est plus commissaire, la maire a été très claire là-dessus. Je le remplace et je donne mes ordres pour nettoyer cette ville de la criminalité qui la ronge. Je vous donne donc aussi le droit de faire appel aux forces spéciales en cas de force majeure ainsi qu'à recourir à notre armement le plus sophistiqué. Dites à nos hommes d'agir avec prudence, les triades ont tendance à être imprévisibles. Pour finir, Midtown est sous contrôle mais cependant ne doit pas avoir l'air de l'être grâce à Cobblepot, je veux que les policiers montrent qui est le véritable pouvoir en charge dans le quartier que cela soit clair. Et pour Old Gotham, envoyez nos inspecteurs fouiller dans le quartier pour trouver ces maudits dirigeables. Demandez à Van Cleer si il n'a rien remarqué pendant sa rénovation, après tout le quartier lui appartient en quelque sorte." conclut le commissaire. "Et donc maintenant je demande au lieutenant..."

Andrew n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un des policiers de l'entrée arriva en tout hâte, claquant la porte en l'ouvrant. Il semblait ne pas savoir comment réagir face à ce qu'il se passait. Blake pensa tout d'abord à une attaque et se leva rapidement pour s'approcher de l'homme.

"Commissaire ! Venez devant le bâtiment ! Y'a un gars déguisé en cow-boy qui nous a ramené un prisonnier et qui veut qu'on l'enferme ! J'ai pas été formé pour savoir comment réagir face à ça moi !" fit le flic face au commissaire.

"Je vais gérer ça." répondit brièvement Andrew. "La réunion est levée jusqu'à nouvel ordre, je vous rappellerai quand elle reprendra."

Toute la salle se vida précipitamment tandis que le commissaire accompagné du policier se dirigeait vers l'entrée du commissariat. Andrew en profita pour serrer de nouveau sa cravate ainsi que pour essuyer la sueur sur son front. Une fois devant le bâtiment, il écarta la dizaine de policier qui regardait la scène et apparut au milieu de la foule. Il posa tout d'abord son regard sur le prisonnier avant de le passer sur la moto ainsi que sur le justicier qui se tenait fier face à lui, dans SA ville, devant SON bâtiment.

"Les mains en l'air Lucky Luke, jetez vos armes à terre et dites-nous le sens que tout ceci a. Je ne veux pas de soucis avec un pseudo justicier qui va faire du grabuge dans ma juridiction. C'est un ordre, si vous n'obtempérez pas je procéderai à votre arrestation immédiate." cria le commissaire en direction du cow-boy.
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyLun 22 Juil - 15:33

Sans se presser, je décrochais ma ceinture, sur laquelle j'avais toutes mes armes, et la donnais brutalement à un des jeunes policiers qui me faisaient face. Puis, je lui déposais aussi mon sabre dans les bras, avant de finir avec un petit grognement signifiant:

- Tu m'abîmes un des trucs, je t'abîmerai la face.

Puis, je m'avançais nonchalamment, les mains en évidence sans pour autant les avoir au dessus de la tête. Je ricanais un peu, et d'un ton ironique, répondait au Commissaire:

- Pas besoin de crier. Je suis peut-être vieux, mais pas sourd.

S'approchant de plus en plus de la foule de policiers, je remarquais que beaucoup d'entre eux étaient jeunes. Toutefois, j'en reconnus quelques uns de l'époque où j'étais encore flic. Un beau métier que de défendre les gens. To protect and to serve... Mais au bout d'un moment, nous sommes limités par le caractère trop étriqué de la loi. Pour aider, il faut s'aliéner. Pour combattre le crime, il faut ouvrir la porte à l'insécurité des Justiciers. La loi est un obstacle trop important, et ça, je l'ai bien compris. J'aurais du le voir plus tôt, j'aurais gagné quelques années...

Enfin, j'arrivais devant le Commissaire Andrew Blake. un bon bonhomme, qui prend son travail au sérieux. parfois trop. Il devrait se laisser aider un peu plus et déléguer, cela ne pourrait lui faire que du bien, c'est une certitude.

- J'ai choppé ce petit con aux abords de Park Row, où il allait tuer une vieille femme, et sans doute la voler après. Je vous le ramène donc.
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Andrew Blake/L'Artiste
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyMar 23 Juil - 14:33

Andrew ne put s'empêcher de sourire face à l'accoutrement particulier du protagoniste en face de lui. Certes il avait déjà vu plusieurs pseudo-justiciers de la ville tels Robin ou le Red Hood ainsi que Batman mais il pensait que la mode justicière était aux collants et aux gadgets plutôt qu'aux ponchos et aux foulards. La chose positive fut que le bonhomme ne créa pas trop de remue-ménage et obéit directement aux directives lancées par le vieux. Au moins, il n'y aurait pas de cadavre à rajouter dans la morgue ce soir.

D'un geste de la main, le commissaire envoya deux des policiers de gardes s'emparer de l'homme qui gisait par terre. Les deux hommes se dépêchèrent de le prendre par les épaules, l'homme criant au passage au vu de la balle qu'il avait dans cette partie du corps, puis le traînèrent vers Andrew en haut des marches. Le commissaire attrapa rapidement le menton de l'homme et lui leva la tête, le dévisageant de tout son regard. Après une analyse de la grise mine du criminel, il donna une légère tape sur la joue comme si c'était un enfant ayant fait une bêtise.

"Appelez un médecin et remettez-moi ce singe sur pied." ordonna-t-il aux hommes en face de lui. "Une fois qu'il sera en état de penser correctement, demandez-lui si il a un avocat ou appelez-en un commis d'office. Envoyez aussi une unité à la recherche de cette vieille dame dans Park Row, je veux sa déposition avant la fin de la journée pour pouvoir envoyer ce zoulou à Blackgate. Trajet simple, il va s'amuser avec les rigolos qu'il y a là-bas. Ça le changera des vieilles dames au moins."

Les policiers s'exécutèrent rapidement et emmenèrent le blessé dans le centre de détention du commissariat tandis qu'Andrew ordonnait aux hommes restant de baisser leurs armes face à l'inconnu en face d'eux. Apparemment l'homme avait un sens du cynisme aussi développé que celui de Blake, ça ne pouvait donc que bien marcher entre eux. Le commissaire lui tendit une poignée de main amicale tout en esquissant un petit sourire de satisfaction du bout des lèvres.

"Vous avez de la chance que vous êtes pas face à la maire, elle vous aurait mis au trou sans attendre. Mais bon, ne commençons pas sur ce terrain boueux, les relations entre moi et madame Head sont plutôt tendues ces derniers temps." dit-il à l'homme tout en reculant et en ouvrant la double porte d'entrée du bâtiment. "Je vous en prie, nous allons continuer cette discussion dans mon bureau. Mes hommes veilleront à la sécurité de votre véhicule et de vos armes, ne vous inquiétez pas. Suivez-moi."

Le vieux montra le chemin au justicier d'un geste du bras et se mit à ses côtés tout en marchant vers son bureau. Apparemment c'était la mode ces derniers temps de voir les gens faire la justice eux-mêmes. Chose positive ou négative ? Andrew était mal placé pour juger car il avait fait partie de ce groupe de parias avant de rejoindre le parti de l'ancien maire Maximilien Shreck. Une fois la porte du bureau en face de lui, il la déverrouilla et fit entrer l'homme avant lui puis referma doucement derrière lui. Blake s'installa sur sa chaise et croisa les genoux tout en fixant l'homme.

"Alors, qu'est-ce qui pousse un vieux rabougri comme vous à écumer les rues de notre pauvre ville pour faire justice ?" commença le commissaire tout en fouillant dans un de ses tiroirs. "Je n'ai absolument rien contre vous que ce soit clair, je préfère amplement avoir un criminel avec deux balles dans le bidet qu'une vieille à la morgue. En plus ça me fait moins de paperasse à remplir, une pierre deux coups."

Finalement le vieux trouva rapidement ce qu'il lui fallait dans son bureau. Il sortit deux verres ainsi qu'une bouteille de whisky de marque qu'il avait acheté récemment pour les réunions importantes. Il savait que c'était interdit dans l'enceinte du commissariat mais s'en foutait pertinemment, il n'allait pas boire que du café toute sa vie après tout. Et puis après une journée pareille, un remontant s'imposait n'est-ce pas ? Il disposa en verre en face du justicier et un en face de lui.

"Café ou Whisky ? C'est selon vos goûts, je n’ai rien d'autre hormis de l'eau mais je doute qu'un cow-boy aime le délicieux liquide sortant de mon robinet. D'ailleurs, je ne sais même pas comment vous vous appelez. Monsieur ... ?"

Le commissaire posa la question sacrée à l'homme tout en se servant un verre de whisky le premier. Il espérait avoir une discussion constructive une fois dans sa pauvre semaine, les autres étaient tellement ennuyeuses qu'il avait envie de se pendre parfois.
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyMar 23 Juil - 17:02

J'avais déposé rapidement les armes, sachant pertinemment que cela ne servirait à rien de résister. D'autant plus que j'étais venu pacifiquement, sans intentions belliqueuses. Et je fus bien content de voir le commissaire aussi amical et réceptif. Ainsi, quand il me tendit sa main, je la lui serrais, et montais avec lui quand il me proposa de continuer la discussion dans son bureau. La pièce était sobre, sans fioritures, un vrai bureau de chef de la police. Je me posais doucement sur une chaise, me mettant à l'aise, et écoutais les premières questions de mon interlocuteur:

"Alors, qu'est-ce qui pousse un vieux rabougri comme vous à écumer les rues de notre pauvre ville pour faire justice ?" commença le commissaire tout en fouillant dans un de ses tiroirs. "Je n'ai absolument rien contre vous que ce soit clair, je préfère amplement avoir un criminel avec deux balles dans le bidet qu'une vieille à la morgue. En plus ça me fait moins de paperasse à remplir, une pierre deux coups."

Mais avant que je ne puisse répondre, je vis une lueur réjouie s'allumer sur le visage du vieil homme, qui, bien qu'âgé, était toujours aussi imposant. Il sortit de son bureau une belle bouteille de whisky, à la belle couleur ambrée, qui semblait légèrement briller à la lumière. Instinctivement, je salivais, mais je réussis à me contenir un tant soit peu. J'observais donc le commissaire remplir son verre en disant qu'il savait qu'un gars comme moi, un "cow-boy", ne buvait pas que de l'eau. Et je lui donnais raison en répondant de ma voix au fort accent de l'ouest:

- J'veux bien du whisky, en effet. Surtout qu'il m'a l'air bien bon...

Ainsi, Edward Blake me servit un peu de ce merveilleux liquide, fruit des hommes et d'un long travail des céréales. Je souriais, et enlevais d'abord mon chapeau, puis abaissais mon foulard, dévoilant mon visage sans crainte, même avec un certain plaisir, je dois dire.

Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) Oscar_buzz_the_nominees_for_best_actor

- Monsieur Johan Brisbane, ancien flic de Gotham. Enchanté, Monsieur Blake.

Puis, je lui retendis la main, pour officialiser la chose, et me levais légèrement pour le faire. Puis, je me rassis, croisais les mains, et après quelques secondes de réflexion, me mis à répondre à ses questions, avec sincérité. Je me caressais la barbe assez souvent en répondant, pour essayer de dresser les poils récalcitrants. Mais rien à faire, si bien que je repoussais mes cheveux en arrière, et attrapais le verre de whisky pour en boire une gorgée:

- Si je fais ce que la police ne fait pas, soit agir selon mes propres règles, c'est parce que, et je pense que vous le savez, les lois limitent trop les hommes pour stopper toute cette... vermine. Le monde part en sucette, et il faudrait que tout le monde reste comme ça, à rien faire ? Non. Certains d'entre nous agissent, ouvrent les yeux, et ça, c'est bien. Mais il se limitent trop encore. Il faut frapper, faire mal, et dissuader, et c'est pour ça que je suis là. Je n'ai aucune animosité envers les flics, j'en ai été. Comme vous, vous n'en avez aucune envers moi. Si ce vieux rabougri fais ça, c'est pour montrer que d'autres moins vieux et moins rabougris peuvent le faire, pour protéger et servir...
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Andrew Blake/L'Artiste
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Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyMer 24 Juil - 15:35

Andrew ne pouvait s'empêcher de sourire face à la dégaine de son invité. Ces allures de cow-boy allaient plus loin qu'il n'y paraissait. Au départ, le commissaire pensait que ce n'était qu'une attitude et un accoutrement pour coller à un personnage mais il semblait que même le vrai bonhomme ressemblait à un justicier de Western. Tout en l'écoutant, le commissaire lui versa son whisky dans le verre. Cette bouteille avait coûté une fortune mais bon, après tout c'était la mairie qui l'avait payé. Merci madame la maire.

La suite étonna cependant le vieil homme qui croyait avoir tout vu. Ce n'était pas tous les jours qu'un ancien flic du temps de Gordon débarquait dans votre bureau habillé en cow-boy. Le commissaire resserra la main du vrai citoyen en face de lui et l'écouta patiemment sans dire un mot. Ce qu'il disait n'était pas faux, les lois étaient à la fois positives et négatives. Elles encadraient la population dans un mode de vie décent mais à la fois empêchait les forces de l'ordre d'agir face à ceux qui s'en détournaient.

"Il semblerait que nous soyons alors tous les deux vieux et désabusés, mon cher Johan." fit le commissaire pour répondre à l'ex-policier en face de lui. "Le GCPD se veut de faire régner l'ordre et la justice mais que pouvons-nous faire quand nos propres lois se retournent contre nous ? Je perds des policiers chaque jour face à la barbarie des malades se baladant en ville... Depuis l'évasion de l'asile, c'est un véritable enfer dans certains quartiers. Mais je compte bien réagir."

La phrase terminée, le vieux s'empressa de boire une gorgée de son délicieux alcool. Le liquide brûlant réveilla sa gorge fatiguée alors qu'il réfléchissait déjà à ce qu'avait dit l'homme en face de lui. Il se disait vouloir servir d'exemple, ce qui était une des pires choses en tant que justicier. Les justiciers protégeaient la veuve et l'orphelin, ils étaient des remparts contre l'infamie mais en aucun cas des personnes voulant inspirer à d'autres de faire la même chose qu'eux.

"Cependant faites attention avec votre mode de pensée." enchaîna Andrew en se passant un mouchoir sur le front. "Inspirer la jeunesse n'est peut-être pas la meilleure des choses à faire avec la violence régnant en ville ces derniers temps... J'ai déjà assez de cadavres arrivant à la morgue chaque jour pour rajouter ceux des gamins voulant jouer aux apprentis justiciers dans ma ville. Et puis si leur désir de justice est à ce point phénoménal, des nouvelles recrues sont toujours nécessaires ici."

Pour Blake, il valait mieux que les choses soient claires et nettes entre ce justicier et lui. Cet homme avait de la chance d'être là où il est aujourd'hui après tout. Sous la direction de l'ancien maire, Maximilien Shreck, Andrew aurait reçu l'ordre d'arrêter immédiatement le bonhomme ou même de l'abattre. Était-ce peut-être ce qui manquait à cette ville ? Des directives dures et fermes pour éviter que Gotham ne se transforme en cirque ?

"Dissuader des fous n'est pas une chose aussi aisée qu'on le pense, Monsieur Brisbane." lança le commissaire à l'homme tout en buvant son verre. "Récemment, mes forces et moi-même nous sommes emparés du territoire de l'ancien procureur Harvey Dent et nous avons totalement désassemblé son gang. Et pourtant, j'ai l'intime conviction qu'aucun des barons de crime de cette ville n'a peur du GCPD à l'heure qui l'est. La peur n'est pas une chose qu'ils ressentent facilement, là est tout le problème de la criminalité de cette ville."

De toute façon, qu'importait la peur au final ? À l'intérieur de lui, Andrew savait pertinemment que le seul moyen de mettre fin à la folie qui s'emparait de cette ville était de descendre froidement tous les criminels un par un. Depuis qu'il avait été nommé justicier d'Etat en tant qu'Artiste, il avait un tableau de chasse à faire rougir n'importe qui. Les criminels le connaissait de par sa réputation et savaient aussi ses méthodes radicales, c'était tout ce qui comptait à ses yeux.

"D'ailleurs, en parlant de justicier Monsieur Brisbane. Avez-vous déjà entendu parler de l'Artiste ? Ce justicier aux ordres de la maire, le seul à avoir rejoint l'ancien groupe des justiciers d'Etat de l'ancien maire ? Il parait que c'est un sacré bonhomme celui-là et surtout qu'il ne rigole pas avec les criminels."

Autant poser la question tout de suite, l'Artiste était loin d'être un inconnu dans cette ville. Avoir l'avis des gens sur ce qu'il faisait était toujours utile, même si ils étaient négatifs. Et de toute façon, même si c'était négatif cela n'allait pas l'arrêter dans sa croisade.
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyMer 24 Juil - 16:05

- Je ne pensais pas à inspirer des gamins dans une lutte de héros masqués face aux monstres qui gouvernent cette ville, non. Batman l'a déjà fait. Non, je parle de donner du courage, des convictions aux générations qui arrivent, celles de ne jamais baisser les bras, même face à la plus grande adversité... Par exemple, devenir Policier, en effet.

Après avoir répondu au commissaire Andrew Blake, je buvais encore un peu de mon alcool, et reposais le verre avec un petit claquement de la langue. Je la trouvais très à mon goût, cette boisson !!! Faudrait que je m'en dégote dans l'avenir, comme petit remontant après une longue journée de boulot. Enfin, de mon nouveau boulot. Le nocturne.

- Quand à Dent, j'ai parfaitement vu l'oeuvre que vous avez accompli, et je vous en félicité. Du beau travail. Mais pour chaque gang arrêté, un autre ressurgit des bas-fonds. L'autre jour, j'ai défoncé quelques violeurs à Robinson Park, et c'était des hommes d'un nouvelle psychopathe. Il y en a toujours plus, inspirés par les méfaits des salauds comme Double-Face, le Joker, et compagnie. Comme à l'inverse, les Justiciers, eux, s'inspirent de Batman.

Je vidais finalement mon verre avant de reprendre:

- Non, ils ne comprennent pas. Pour eux, ils commettent leurs crimes, ils vont à Arkham, ou en prison, puis ils ressortent ou s'évadent pour recommencer leurs atrocités. Je pense vraiment qu'il faut y mettre un terme. En arrachant le mal à la racine.

Et à moi de mimer le geste d'un flingue qui tire. Je savais qu'il comprendrait. La mort était nécessaire pour ces fous, car rien ne les guériraient. Le repos éternel serait le repos de Gotham. Je savais que de nombreux vilains partageaient cette vision, et que c'était pour cela qu'ils étaient poursuivis. Moi même, si je ne tuais pas, c'était pour éviter de sombrer dans cette spirale infernale. Mais j'essayais de paralyser l'hydre pour qu'elle ne puisse plus marcher ou bouger. Il n'y avait que ça de possible.

- Pour déclencher la peur, il faudrait recourir à des actes barbares, qu'eux feraient, et ils jouent justement sur notre éthique pour se protéger...

Enfin, je regardais le fond de mon verre, fis glisser les dernières gouttes pour m'amuser, et le reposais doucement. Je ne devais pas retoucher à la bouteille, sinon je la viderai. J'ai travaillé dur pour éviter de retomber au fond du gouffre, et ce n'est pas ça qui ruinerait mes efforts.

- Enfin, l'Artiste ? Qui n'a pas entendu parler de lui... Non, il part dans le meurtre. Je dirais que c'est un précurseur, qu'il a de bonnes idées, mais que pour garder une image stable, car l'image joue autant que le résultat, il devrait faire attention. Sinon, ouais, un bon Justicier.
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Andrew Blake/L'Artiste
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Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyJeu 25 Juil - 14:19

Le cow-boy n'avait pas entièrement tort sur ce qu'il disait. Andrew pensait exactement pareil en tant que justicier. Les évasions d'Arkham à répétition rendaient le travail de la justice presque risible aux yeux des criminels. Il était temps d'arrêter cette petite mascarade, ce jeu du chat et de la souris qui durait depuis des lustres. Batman aimait peut-être courir après le Joker toute l'année mais l'Artiste préférait n'avoir à faire qu'une fois au type en face de lui. La ville manquait de gens avec du courage, des gens prêts à se salir les mains.

Les actes barbares ne manquaient pas au tableau de chasse d'Andrew. Rien que le massacre dans la discothèque de Blüdhaven montrait sa détermination sans faille à abattre les criminels à tout prix. Après se rajoutaient l'arrestation du Joker qu'il n'avait pas pu abattre, l'arrestation de Franck Morand ou le meurtre de David Galente brûlé vif dans sa cargaison de drogue aux Dixon Docks. Ce n'était pas pour rien que l'Artiste était craint par la plupart des criminels, même le fils de l'ancien maire avait terminé à l'hôpital à cause de lui.

"Park Row était effectivement une réussite mais aussi une défaite." répondit le commissaire en faisant tourner son Bic dans sa main. "J'ai perdu exactement quarante-six hommes sur les deux cents douze présents. Tant de familles qui se retrouveront sans mère ou sans père du jour au lendemain. Si ces malades n'avaient pas fait exploser le tribunal, j'aurai eu vingt hommes encore en vie maintenant... Méfiez-vous d'eux, ils sont aussi imprévisibles que des animaux. Ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins, ces crapules."

Andrew ne put s'empêcher de noyer sa gorge grâce à une rasade de whisky après sa phrase. Il se souvenait encore de l'imprimante qui sortait les papiers destinés aux familles touchées, cette espèce de bruit mécanique horrible qui allait détruire le destin d'enfants en bas âge. Tout cela à cause d'un instant de laisser-aller, un instant où le commissaire crut avoir vraiment gagné et se laissa avoir par la fourberie des malades pourrissant cette ville. Il s'était fait la promesse de ne plus jamais tomber dans un piège aussi simple.

"Ils n'ont pas peur de la barbarie, cela les amuse Monsieur Brisbane. Ils sont fous et je parle d'expérience." continua le commissaire après avoir avalé son whisky. "Tuez leurs hommes et ils rigoleront, frappez-les et ils éclateront de rire. Et le pire dans tout cela, c'est que dans leur folie, ils arrivent à créer des alliances entre eux. Le Ventriloque domine le marché de l'armement et en profite pour fournir les autres gangs de la ville. Je ne sais pas où il va chercher son matos mais c'est loin d'être de la mauvaise qualité si vous voyez ce que je veux dire."

Le vieux fouilla rapidement dans son tiroir à la recherche du dossier qu'il voulait montrer au justicier. Après une petite minute à râler et grommeler en essayant de trouver le bon, il sortit le rapport sur les armes trouvées avec les cadavres de membres de certains gangs. Du matériel neuf, construit récemment et surtout puissant. À moins que ce fichu Ventriloque ait une usine d'armement dans Gotham même, il devait se fournir chez quelqu'un qui avait accès à un important stock d'armes volées.

"Regardez cela." dit-il en étalant le dossier sur la table. "Qui va fourguer des M16 de l'armée américaine à des troufions de bas étage ? Avant les choses étaient différentes, ils se baladaient avec des kalachnikovs médiocres, des résidus de guerre. Mais tout a changé depuis que le Ventriloque est revenu aux affaires et a formé ses alliances avec tout le monde. Les armes de qualité bon marché inondent la ville et je n'ose pas engager mes hommes dans une prise de son territoire tant qu'il est aussi puissant, les pertes seraient terribles..."

Et il n'y avait pas que ce fichu Arnold Wesker qui semait le trouble dans la ville. Ce maudit Killer-Moth avait été aperçu avec une armada de dirigeables et d'avions tandis que le gang du Fool semait la terreur dans des quartiers de la ville... Sans oublier les mafias qui étendaient leurs territoires suite à la guerre interne entre les Italiens et les fous d'Arkham à Little Italy. Cette ville n'allait pas tarder à exploser de tous les côtés, ce n'était qu'une question de temps avant que tout le monde entre en guerre avec tout le monde.

"Le Joker n'est même plus le centre de nos problèmes pour tout vous dire... Depuis son arrestation par l'Artiste, les choses sont légèrement plus faciles au nord de Park Row mais les conflits restent fréquents dans l'East End et Chinatown. Les tensions augmentent parmi les clans, ils ne vont pas tarder à entrer en guerre. J'attends l'étincelle qui mettra le feu aux poudres pour passer à l'action avec toutes les forces de la ville."

Puis tout en se reprenant une gorgée de whisky et en proposant la bouteille à son invité, il interrogea une dernière fois ce fameux Johan.

"Et vous, avez-vous un baron du crime en vue ? Quelqu'un que vous voulez faire tomber absolument ?"
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MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptyJeu 25 Juil - 14:48

Je restais interdit devant le dossier que venait de sortir le commissaire. Puuutain... Il y avait des tonnes d'armes, et le pire, c'était l'excellente qualité !!! Les criminels partent désormais dans leurs commerces, et cela risquait d'impliquer toute la ville dans une guerre mettant tout à feu et à sang, sans que personne ne puisse rien y faire. Donc soit le Ventriloque avait un contact corrompu dans l'armée, soit il avait quelqu'un qui lui volait souvent des armes de l'armée... Mais en tous cas, rien de bon.

- Vous ne pensez pas qu'il faudrait faire éclater ces alliances, pas par la force, mais par la ruse ? Les monter les uns contre les autres pour faire péter la machine infernale ? Dysfonctionnement, et kaput les gangs alliés ?

Puis, observant davantage les photos, je repris:

- Peut-être la police ne peut rien, et qu'il faut laisser agir, et encourager les Masqués dans ce genre de zones, les aider, leur fournir informations, soutien tactique... C'est que les munitions coûtent cher. En tous cas, la police ne peut pas s'y aventurer, à moins d'agir seul. Vous pourriez peut-être former une unité d'élite de la police, formée supérieurement. Avec, à sa tête, l'Artiste, puisque c'est un héros d'état. Là, sous crédit de la police, vous auriez des chances de franchir les lignes ennemies pour broyer de l'intérieur les complots.

Je pris la bouteille de whisky pour m'en resservir un petit fond, histoire d'avoir le goût bien en bouche, et sortais ensuite un cigare en me levant, et en m'approchant d'une fenêtre. Je m'adossais au mur, attendant l'accord de Blake, tout en continuant à parler:

- Il semblerait que oui, les anciens super-vilains se soient calmé. Les plus étranges d'entre eux, pour laisser place à un nouveau type de crime. Eh bien mettez en place un nouveau type de police, crévindieu !!! Adaptez-vous face à la masse sombre et mouvante qu'est ce chaos ambulant !!!

Puis, un air désolé sur le visage, je m'arrêtais. Je pensais en effet aux familles que venait de mentionner Andrew Blake, celles qui avaient perdu des pères, des maris, des frères, des oncles... J'avais plus ou moins vécu ça, sous un autre angle, mais les sacrifices sont désormais nécessaires. Le sacrifice de notre morale, de notre éthique, au profit de la survie de Gotham !!!

- Oui, portons un coup à la fourmilière !!! Frappons comme ces fils de salaud frappent !!! Les Clans vont entrer en guerre ? Que la Police le fasse aussi, mais pas la police habituelle, comme je l'ai dit. Des hommes surentraînés, qui feront tout pour notre ville. Gotham est la ville des citoyens, pas des bandits armés. Il est temps de dégainer et de tirer, Commissaire Oeil de Lynx. Je n'ai pas de haut criminel en vue. Personne ne devrait en avoir, ça fausse le jugement. Non, il faut saper tout le monde au bas des échelons, puis remonter en griffant, déchirant, déchiquetant !!! Et une fois en haut, précipiter la chute de ces monstres qui rongent notre vie. Sans eux, je serais encore dans la police, avec ma femme, ma fille, et je participerai à la lutte contre la pègre, mais pas contre ces fous furieux qui osent se revendiquer maîtres de Gotham. Jamais.
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Andrew Blake/L'Artiste
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Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
Citations : Chapeau, L'Artiste.
Andrew Blake/L'Artiste
MessageSujet: Re: Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste)   Un rendez-vous au sommet (Bloody Gun et Blake/L'Artiste) EmptySam 27 Juil - 12:24

Le cow-boy était droit dans ses bottes, il fallait l'admettre. Certes ses idées étaient radicales et peut-être même aux bords de l'idéalisme même mais il y avait une part de vérité dans tout cela. Blake y avait même pensé, à ce fameux corps d'élite de la police. Grâce à l'apport technologique et militaire des entreprises Wayne, il y avait de quoi armer efficacement un contingent de soldats. Andrew avait même déjà commencé à noter certains noms sur des feuilles cachées dans son bureau, il ne fallait pas que l'information atteignent les oreilles de la pègre.

Et il n'y avait pas que l'armement Wayne ainsi que celui de la mairie qui importait dans cette guerre. Depuis sa rencontre avec Batman, le commissaire disposait d'une dizaine d'androïdes de combats sophistiqués. De quoi retourner complètement ces criminels armés jusqu'aux dents. Mais le commissaire n'était pas dupe, il allait devoir agir vite et efficacement car les gangs allaient réagir en conséquence et s'armer encore plus lourdement pour palier à ce problème. Cette ville était vraiment un terrain de guerre parfait.

"Je vous entends, Monsieur Brisbane. Croyez-le bien." répondit Andrew en se versant un dernier verre d'alcool. "Il n'y a cependant pas besoin de ruses pour embraser les relations entre les différents gangs de Gotham. Depuis des années, c'est encore et toujours la même chose qu'il se passe. L'un d'entre eux va vouloir se venger d'une insulte ou vouloir grappiller un bout de territoire sans l'autorisation d'un autre et tout va exploser. Ils vont mettre les quartiers à feu et à sang comme à Little Italy puis se calmeront un mois pour revenir de plus belle."

La question était de savoir qui passerait à l'action en premier. Quel clan allait se mettre en guerre contre quel autre. Certains faisaient moins peur que d'autres et étaient moins radicaux que d'autres. On pouvait sûrement déjà éliminer la mafia italienne qui se remettait à peine de leur conflit contre la prénommée "Alliance d'Arkham". Il restait cependant le gang du Ventriloque, Killer-Moth - cet empaffé - et le gang du Fool. Sachant que le Ventriloque était le mieux armé, le voir partir en guerre était la pire des choses à vouloir pour la ville.

"Quand ils décideront d'aller s'entre-tuer, nous interviendrons." continua le commissaire. "Jusque maintenant, mes hommes ont presque pour interdiction d'agir dans l'East End. Cette zone est la plus touchée de la ville, je ne vous dis pas le nombre de cadavres que l'on retrouve tous les jours dans l'endroit. Reprendre ce quartier marquerait cependant la fin de l'ère du crime gratuit qui s'empare de cette ville. Il faut cependant entraîner les hommes à devoir affronter l'enfer lui-même, les pires criminels sont dans cet endroit à mon avis."

Mais trêve de pensées guerrières, ils n'étaient pas encore en conflit et cela laissait amplement le temps au vieux de mettre en place sa fameuse unité d'élite. De plus, quelque chose avait attiré l'attention du commissaire dans le discours du justicier en face de lui. Il semblait avoir perdu sa femme et sa gosse, était-ce pour cela qu'il voulait maintenant faire respecter l'ordre lui-même ? Triste histoire de savoir que maintenant les fous d'Arkham et de Blackgate s'attaquaient aux familles de flics.

"Je suis désolé pour votre famille, Johan." fit Andrew d'un ton calme tout en prenant une gorgée de whisky. "Ma femme est décédée de maladie et ma fille est partie vivre je ne sais où. Cela me facilite grandement la tâche en quelque sorte, les menaces de mort ne peuvent être dirigées que vers moi et les bandits craignent trop un vétéran du Vietnam pour aller l'attaquer de front. Mais donc, si je vous comprends bien, il y a peu de chances que vous reveniez dans le GCPD avant belle lurette n'est-ce pas ?"

Il était toujours dommage de savoir que la police avait perdu des hommes de qualité à cause d'actes outrageux tel que l'assassinat d'une famille. La pègre avait une éthique, elle. Ils ne tuaient pas les familles, ils corrompaient les flics ou les tuaient s’ils devenaient trop gênants. Toute cette barbarie était arrivée avec le Joker et sa bande de malades mentaux prêts à tout pour s'imposer dans cette fichue ville. Même les familles mafieuses n'avaient plus leur mot à dire dorénavant.

"Je suis cependant malheureusement dans l'obligation de devoir couper court à notre conversation dès maintenant. En effet, l'heure avance et j'ai encore ma réunion des chefs de quartier à terminer avant de pouvoir passer à autre chose. Vous comprendrez sûrement que vous ne me dérangez pas, loin de là, mais que je ne peux me permettre de reporter cette affaire à un autre jour."

Andrew se leva rapidement de sa chaise et alla jusqu'à la porte de son bureau où il l'ouvrit en grand pour laisser passer le justicier.

"Si jamais vous avez besoin d'aide dans une affaire, n'hésitez pas à m'appeler. J'ai des contacts avec l'Artiste, je pourrai toujours le demander de débarquer si vous êtes dans l'embarras. Et puis si vous voulez une aide avec l'armement ou l'équipement, je parlerai de vous à la maire. Je vous souhaite une bonne fin de journée, Monsieur Brisbane. Ce fut un réel plaisir de partager une discussion avec quelqu'un de votre sorte."
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