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NEWS :

Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

©PA Batty Epicode
©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Rira bien, qui tuera le dernier.

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Invité
MessageSujet: Rira bien, qui tuera le dernier.   Rira bien, qui tuera le dernier. EmptyLun 19 Aoû - 22:46

Décrivez votre personnage en une phrase : On peut rire de tout, mais pas avec n'importe kill.

Rira bien, qui tuera le dernier. 3912

Prénom et Nom : Inconnu

Pseudonymes et/ou surnoms : Joker, Mister J, le Prince du Crime

Votre réelle identité est-elle secrète ou connue ? elle est inconnue

Rang désiré : Criminel

Date de naissance et Âge : Inconnu. Il a entre 27 et 40 ans. Impossible à dater davantage à cause des séquelles chimiques.

Nationalité : américaine

Profession : auto-entrepreneur dans le massacre.

Physique :
La classe décadente, l’élégance pervertie, le charme corrompu. Jusque dans l’ourlet de son pantalon, Joker est un homme de contraste. L’on remarque d’abord sa grande silhouette, plus d’un mètre quatre-vingt-dix, toute en longueur. Cependant, il ne dégage aucune impression de grandeur, ceci étant dû à son extrême maigreur. Si Batman surgissant de la nuit inspire l’ombre grandissante et prenant forme dans la masse informe et infinie de l’obscurité, Joker lui incarnerait plutôt l’ombre s’étirant de manière grotesque, cherchant à fuir la lumière d’un soleil de plomb qui entraînerait inéluctablement sa disparition.

Lorsqu’on y regarde de plus près, une sensation de malaise commence à naître, une impression indicible, un je-ne-sais-quoi qui dérange, comme un manque de proportion, ou de mesure. Une illusion d’optique à vrai dire.
Cette extrême maigreur décuplée par sa grande taille donne l’impression de membres anormalement longs. Ses bras semblent pendre jusqu’aux genoux, quand ceux-ci selon l’angle, peuvent paraître anormalement haut. Seul un œil capable de soutenir l’étrangeté de ce corps, saura distinguer qu’il n’en est rien, qu’il ne s’agit en définitive que d’une impression, cultivée par cet homme. Car le prince du crime aime à jouer de cette image. En bon homme de scène, il n’hésite pas à utiliser certains artifices trompeurs. Son complet de costume violet, toujours tiré à quatre épingles comporte quelques modifications interchangeables selon son humeur. Le gilet bicolore donnant l’impression -lorsque la démarcation est cachée par le bouton du trois quart- que le pantalon remonte jusqu’au-dessus de la taille, les jambes rognant l’espace dédié au buste. De même que sa démarche alterne entre distinction, nonchalance et désarticulation lorsque ses bras inertes pendent mollement le long de ses jambes alors qu’il est en train de courir.

Cette anormalité apparente est d’ailleurs mère d’une anecdote. Lors de l’examen médical suivant sa première incarcération, les médecins avant de lui faire subir tous les tests psychologiques l’ont entièrement mesuré et pour ce faire, mis à nu. Pour vérifier cette impression. Après les calculs proportionnels, la conclusion fut que Joker n’était de ce point de vue pas différent du reste des hommes.

Jusqu’au bout, Joker incarne la dimension théâtrale, tout en apparence, masquant l’homme sous le rôle. Qu’en est-il justement de cet envers de décor ? L’on connaît le maquillage clownesque, mais là encore trop dérangeant pour être drôle. Le rouge sanguinaire des lèvres, dans une finition bâclée avec soin. Le cheveu vert, petite irruption de folie sur le costume classique. Mais sous cette épaisse couche de far, se trouve un visage défiguré, dont les chairs rongées par les produits chimiques offrent une vision difficilement soutenable. Ses yeux semblent eux aussi anormaux. Capables de bouger lentement aussi bien que d’être agités comme sous l’influence de violents spasmes rétiniens.
Se plonger dans le regard du Joker, c’est contempler l’abîme de la folie meurtrière, et même dès son apparence, le Prince du crime incarne l’antithèse du chevalier noir.

Rira bien, qui tuera le dernier. Dc-comics-the-joker-masks-smiling-t2

Histoire :
Etrangement vu les circonstances, beaucoup de monde était présent dans la salle du crématorium désaffecté de chinatown. Dans une pièce séparée des convives par une baie vitrée, un cercueil trônait, incliné à la verticale, dans lequel reposait la dépouille de feu Joker.

Alors qu’un murmure angoissé et geignard commençait à gagner l’assistance, la maîtresse de cérémonie fit son entrée, ayant troquée son maquillage facétieux pour un exprimant une tristesse profonde.

« Mesdames, messieurs, chers amis. Nous sommes réunis ce soir pour célébrer la mémoire d’un grand homme. Comme vous le savez tous, le Joker (elle étouffa un sanglot à la mention de ce nom, ne voulant pas dire la suite) n’est plus. Je sais que comme moi, vous souffrez déjà cette lourde perte. Mais sachez que même dans la mort, il a pensé à vous. Vous savez, cet immense seigneur n’avait que de rares occasions de se présenter aux funérailles des gens qui comptent pour lui. Vous comprenez que vu son statut, sa présence était rendue difficile. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on lui interdisait d’aller pleurer les âmes qui lui étaient chères. Et il l’a toujours regretté. Voilà pourquoi nous sommes tous réunis ici, ce soir. Pour les derniers adieux. Pour lui rendre hommage, parce que vous n’en aurez plus l’occasion. »

Prenant une minute pour pleurer intérieurement, Harley releva ses yeux bouffies de larmes vers l’assistance en entama l’hommage au maître. Les mêmes bruits parcouraient les invités.

« La vie du Joker a été marquée par la souffrance. Depuis sa naissance dans une cuve sordide d’axis industries, jusqu’à la dernière aventure d’il y a quelques jours. Mais malgré les coups durs de la vie, vous savez quel homme exceptionnel il a été. Peu lui importait les coups reçus, les molaires déchaussées et les os brisés, il avait toujours à cœur de faire le bien. Vous vous rappelez sans doute ce noël mémorable où il avait animé une émission télévisée pour les orphelins avant de se faire chasser de l’antenne par l’homme en noir. La fois où, pour la St Valentin, il avait offert des chocolats fourrés dans le quartier de Park Row. Ou encore quand il a donné un second souffle touristique en association avec le commissaire Gordon, au vieux parc d’attraction d’Amusement Miles ? Ses visites aux orphelins, son combat pour chasser les oiseaux nuisibles hors de Gotham, sa victoire sur l’un des plus gênants d’entre eux, le rouge-gorge. Et toutes les fois où il a redonné le sourire aux habitants de Gotham, en y mettant un peu d’huile de coude. Vraiment, Joker était un philanthrope. Un homme courageux qui n’hésitait pas à user de son influence pour combattre la vermine de la ville. Vous n’ignorez pas les rudes combats qu’il a mené contre ces êtres ignobles que sont le sinistre Pingouin, l’horrible Double-face, le fou dangereux Scarecrow … Toutes les fois où il les a chassé de votre quartier, le prenant ensuite sous sa protection. Il n’a jamais demandé à être remercié pour cela, il ne l’a jamais été d’ailleurs. Pire que ça, il a toujours été poursuivie à tort par ces gens comme l’homme en noir, le commissaire Gordon, ou encore cet idiot de Bruce Wayne. Mais il a toujours gardé le sourire aux lèvres, même dans les coups durs, car il a toujours été fier de ce qu’il faisait, pour vous.»


La mignonne du Prince du crime s’arrêta, il lui était désormais impossible de retenir ses larmes, mais dans un dernier effort de volonté elle y parvint.

« Mais ce soir, l’heure des adieux est venue. Je sais que c’est dur pour vous d’être ici. Mais personne ne vous en voudra. Vous avez le droit de pleurer et d’honorer la mémoire d’un vieil ami. Beaucoup d’entre vous ont eu leur Joker. Les autres, vous êtes là parce que vous regrettez de ne pas l’avoir connu. Cela vous honore. Cela l’honore. C’est les fin mes amis. »

A ces mots, des pleurs étouffés et des quelques cris, en sourdine, de désespoir parcoururent l’assistance. Harley elle-même s’abandonna quelques instants à de sincères pleurs.

« Mais, je sais que de là où il nous regarde, il aimerait qu’on l’honore à la manière dont il a toujours vécu. Que vous lui disiez adieu dans un grand éclat de rire. »

L’éloge conclut, Harley fouilla sous le pupitre et en sortit un masque à gaz qu’elle revêtit avant d’enclencher un bouton qui allait libérer des volutes de smilex dans la salle. Les yeux des otages bâillonnés s’exorbitèrent devant le triste sort qui leur était réservé. Ils allaient mourir et ils le savaient.
Miss Quinn regagna la salle derrière la baie vitrée, d’où le Joker sortait du cercueil en applaudissant, singeant même d’essuyer une larme au coin de l’œil.

« C’était grandiose Harley. Même pour un excentrique comme moi, assister à son propre enterrement, ça ne m’a pas laissé de marbre ! »


La jeune femme sauta au cou de son maître.

« Du calme, du calme, Harley chérie. Je suis encore tout ému. »

Derrière la vitre, les rires étouffés du smilex résonnaient de plus en plus forts. Joker tira une cigarette d’une de ses poches, la porta à sa bouche et l’alluma.

« Et maintenant, comme après tous les enterrements … Place à la fête ! Allons nous envoyer quelques cocktails dans les bars de la ville, je suis sûr qu’ils seront incendiaires !» Dit le Prince du crime dans un grand éclat de rire, balançant sa cigarette sur les bidons d'essence éparpillés un peu partout dans les deux pièces.

Rira bien, qui tuera le dernier. Joker-black-and-white


Personnalité :
Qu’est-il en train de faire ?

Telle est la question qui hante le chevalier noir lorsqu’il songe au Joker. L’obsède même. Et comme toute obsession, elle voile la pleine portée de son sens véritable.

La science médicale, qu’elle soit physique ou psychologique se base sur une distinction entre le Normal et le Pathologique. A partir de l’expérience de la régularité de certains critères le raisonnement scientifique a pu établir certains schèmes généraux du normal. Et par discrimination, tout ce qui ne se recoupe pas dans le Normal, tombe dans le pathologique.

La principale différence entre le Joker et un Pingouin, un Scarecrow ou encore un Double-face, c’est qu’il est possible pour eux, après interrogatoire, d’imaginer une réponse à « qu’est-il en train de faire ? »

Parce qu’il n’est pas psychotique, l’on peut imaginer sans effort  le Pingouin en train de prendre son petit déjeuner, lire les journaux et découvrir qu’un inconnu a fait l’acquisition d’un objet qu’il convoitait, entrer dans une colère et se mettre, tout en continuant sa gestion du l’Iceberg Lounge, à ourdir un plan visant à déposséder le sot de son bien, tout en lui infligeant une leçon de respect.
Même si cela demande un petit effort supplémentaire en raison de sa schizophrénie, on peut imaginer un Harvey Dent essayer de mener une vie « normale », avant que son autre moi ne s’exprime avec trop de véhémence, lorsqu’aussi bête cela puisse paraître, on lui demande de choisir entre un croissant au beurre ou nature à la boulangerie.

Mais cela s’avère impossible à faire pour Joker. Lorsqu’il est seul, dans l’intimité la plus totale, que fait-il ? Lit-il le journal ? Cuisine-t-il ? Ou reste-t-il sur son lit dans un état catatonique, ayant perdu toute volition, l’œil convulsant, la bave aux lèvres ? Que fait-il quand il ne prépare pas ses plans ? Et par continuité, comment se motive-t-il ? Cette question  en apparence anodine, ouvrant sur d’autres fondamentales, s’avère être insoluble chez Joker, car dès lors qu’il sort de sa solitude, la dynamique de la mise en scène s’installe. Même dans sa cellule à Arkham, la possibilité d’être regardé installe cette dynamique. Personne n’a jamais eu l’opportunité de l’observer lorsqu’il était convaincu d’être seul, et dès lors, la possibilité de la tromperie est actualisée. Ce qu’il donne à voir est-ce une manifestation de son moi réel, ou est-ce une mascarade, un de ses petits jeux ? Et dès lors il est impossible de le comprendre, d’apercevoir l’’origine de la seule constante dans l’ensemble des personnalités qu’il peut revêtir : la haine.

Quel est le sens de cette haine, qui peut recouvrir tant de formes ? De la simple volonté du massacre, à la défense d’une cause ?  La haine du Joker semble être sans objet, allant de l’un à l’autre, sans aucune logique. Une chose est sûre, elle semble avoir été toujours présente.

L’on peut aisément imaginer qu’avant son accident qui a vu naître le monstre, elle était déjà là. Sous ses apparences d’homme soumis, pouvait bouillonner un torrent de haine, peut être dû à un père abusif, peut -être pas. Lui qui semblait chérir une femme plus que tout, pouvait aussi haïr cette grande castratrice, et les autres femmes. Peut-être ses tentatives ratées de comique lui donnaient des envies de meurtres ? Certains des psychologues ayant reçu la confession de la chute dans la cuve et de sa soit disant vie antérieure se plaisent à dire qu’il serait sans doute passé à l’acte. En torturant un chien, en battant un enfant ou encore en violant une femme. Mais là encore, la dynamique de la mise en scène est séduisante pour le psychiatre qui cherche à s’imposer en tant que sauveur du Joker. Toute cette confession sur sa genèse et les spéculations sur l’éventuelle survivance de cette haine endogène et traumatique qui en découlent ne peuvent qu’être ce qu’il donne à voir aux badauds, pour se jouer d’eux.

Une chose est sûre cependant, c’est que l’accident a marqué un changement radical, et instauré cette haine en essence du personnage. Et c’est tout là le drame. Les produits chimiques ont entraînés des séquelles insurmontables. Lui-même semble avoir oublié d’où vient cette haine, et même s’il se plait à raconter de temps en temps une version de sa vie antérieure, il pouvait tout aussi bien être un agneau qui fut submergé par une colère bien compréhensible au moment où son corps était attaqué par l’acide de la cuve, la réaction chimique entraînant  une fixation sur cet état d’esprit accidentel pour en faire une nouvelle personnalité.

Tout est affaire de spectacle, de mise en scène, de jeu avec l’autre. L’impossibilité absolue d’observer les moments de solitude du Joker interdit tout profil psychologique du personnage. A-t-il vraiment oublié qui il était ? Est-il conscient de l’origine de sa haine ? Feint-il ou se moque-t-il totalement de ce qui lui est arrivé ? Personne ne le saura jamais.
L’éventualité qu’il trompe est présente dès lors qu’on pose son regard sur lui.

Rira bien, qui tuera le dernier. Twin-joker-comic-book-album-cover-parody-by-uwe-dewitt-geek-art

Quelle est la place du Joker dans Gotham City ?
Il est le Taré le plus redouté, et probablement le pire ennemi de Batman. Mais cette réputation n’est qu’une réputation, une interprétation de ses actes. Joker ne cherche pas à se la faire, il n’agit pas pour la gloire, pour le pouvoir. Il fait ses trucs dans son coin (même si c’est public), est certes très dangereux, mais c’est surtout la situation qu’il crée malgré lui (c’est-à-dire qu’il ne cherche pas à provoquer) qui lui confère ce statut mystique. Il est un pur produit de Gotham City, un rejeton né de la folie, du crime inhérent à la Ville. C’est parce que le fait qu’il revienne toujours, que personne ne le comprenne, qu’il tienne Batman en échec (par ses propres capacités), qu’il fait tout ça sans réellement motivation que des pulsions sanguinaires et que malgré tout, tout un débat nait autour de lui (pourquoi ne le tue-t-on pas ? Pourquoi Batman n’y arrive pas ?) qu’il pointe inconsciemment et beaucoup plus fort que les autres la question du contexte de Gotham. Pourquoi y’a qu’à Gotham qu’on voit de tels Tarés ? Le Joker est en définitive le rejeton de tous les habitants de Gotham qui ne font pas bouger les choses et maintiennent la dynamique de la ville et refusent quelque part de faire l’effort. Les gens, et même Batman projettent sur Joker leur peur de la ville et de leur silence commun.

Capacités/Compétences/Moyens :
Joker dispose d'une intelligence hors du commun. Il a une science de la chimie qu'envierait pas mal de grands chercheurs, puisqu'il est capable de créer des toxines rares et inédites, demandant beaucoup d'échantillons pour trouver un antidote (et beaucoup de victimes du coup). Il est aussi un ingénieur hors-pair, capable d'inventer des pièges mortels. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il parle plusieurs langues dont le français, le japonnais,et le russe. Il a aussi des connaissances en italien et en chinois De même, il est un artiste accomplit, sachant très bien dessiner et un très bon photographe. Son bain dans la cuve chimique l'a rendu insensible à la plupart des toxines et poisons. Mais c'est surtout son immense charisme qui lui permet de fédérer ses troupes. Un peu malgré lui, il a une troupe de fans hardcore qui ont créé un gang et dans lequel il puise quelques uns de ses hommes de mains. Le reste, il les recrute. Il est un criminel redouté et craint par les autres criminels, même les plus durs d'entre eux. Sa folie le rend impossible à comprendre et lui permet de toujours concevoir un plan original, en changeant de perspective.
Quelle est votre version préférée du Joker ? Pourquoi ?
La mienne, sans quoi je l’aurai pas faite :DBlague à part, j’étais lassé des versions du Joker qu’on trouve. Le coller de trop près à Batman, ça lui nuit vachement, parce que les intrigues deviennent fades et la dangerosité du Joker vient plus du fait qu’ils sont « proches » limitent « flirtent » plutôt que ses actes. C’est pour ça que je préfère poser la gratuité, le jeu de théâtre et le doute à la base du personnage. Pour éviter la répétition du flirt entre les deux. Joker est dangereux en lui-même, même sans Batman. C’est Batman qui « privatise » ce danger, en projetant sur le Joker. Lui en joue, mais peut aussi lui rappeler, qu’il est dangereux en lui-même. Je pense qu’un bon héros doit avoir un bon méchant, et que cette version différente  (sans être totalement originale, puisque rien n’est nouveau, juste plus mis en avant) peut ouvrir de nouvelles voies de jeu hyper intéressantes.

Rira bien, qui tuera le dernier. Jokermattelder

Qui incarnez-vous déjà sur le forum ?
Azrael/Jean-Paul Valley

Quelle sera votre disponibilité pour le personnage du Joker ?
Deux à trois fois par semaine

Quels sont vos objectifs avec le Joker ? Quels plans voudriez-vous mettre en place ?
A vrai dire, aucun. Avec une telle vision du personnage, je serai incohérent de lui en donner. La seule chose que je veux, c’est le faire vivre de la manière dont je comprends le personnage. De toujours surprendre, d’être là où on ne l’attend pas et cette logique peut aller très loin (exemple : si vous vous attendez à A, je vais à B, mais si je m’attends à ce que vous vous attendiez que j’aille à B, je peux rester à A, mais ce qui m’intéresse le plus, c’est de créer du C, du D, du Z, du Alpha, du Omega et des kanjis). Je n’ai pas d’autre projet que de faire de Gotham une ville à part, et de participer à son histoire telle que je la vois.
Je rajoute que c'est aussi à cause de cette vision, que je n'ai cité que quelques exemples marquants et de manière désordonnée de ses faits d'armes dans la partie histoire. Une biographie ne l'intéresse pas.

Selon vous, quelles sont les relations du Joker avec :
- Batman. Loin d’être l’objet de sa haine, il en est un de ses agents indirects. Joker aime faire le mal, et le garde fou que représente Batman est un moyen de toujours l’entretenir. Parce qu’il représente l’espoir et l’ordre, sa simple présence pose le cadre à toute la folie du Joker. Tous les efforts qu’il fait pour recoller les morceaux de Gotham city, offrent de nouvelles choses à détruire, créant une dynamique infinie. Batman crée, Joker détruit. Même s’il est plus ou moins conscient de cette situation « narrative », il préfère l’ignorer (ou s’en moquer complètement) pour préserver la fraîcheur de la pièce. Joker s’abandonne totalement à son rôle, comme un comédien oubliant qu’il joue une pièce pour ressentir comme la vie véritable l’histoire qu’il est en train de faire vivre. C’est pourquoi la haine et l’envie de meurtre envers Batman chaque fois qu’il interfère dans ses plans sont bien réelles. Il n’épargne pas Batman pour préserver la dynamique, il n’arrive tout simplement pas à le tuer parce que ce dernier s’échappe toujours.
- Gordon. L’inspecteur participe aussi de la construction de l’ordre que  Joker aime détruire. Mais sa place dans la dynamique est beaucoup moins prégnante que Batman. En revanche, il représente quand même un point dans la structure, puisque Batman  est à mi-chemin entre le flic et le criminel. Joker aime donc, de temps en temps, s’en prendre à ce représentant de l’ordre, pour la dynamique du chaos, c’est symboliquement. Humainement parlant, il ne l’intéresse pas. Un objet de haine aléatoire.
- Harley Queen. Relation mystérieuse que Joker lui-même ne comprend pas. S’il a une idée (même s’il refuse de la voir) du rôle de Batman, de l’ordre et des autres, il ne comprend absolument pas sa relation avec Harley, et par conséquent s’y abandonne complètement, en bien ou en mal. Il s’y laisse porter.
- Les autres criminels. Agents du chaos, mais aussi de l’ordre puisque certains cherchent à construire un empire. Il n’a pas de relation prédéfinie avec eux. Tantôt il s’en moque, tantôt il les hait. Il se laisse porter, encore une fois.



Pourquoi vouloir incarner le Joker ?
Parce qu’après avoir joué un justicier pendant plus de deux ans, j’ai voulu passer de l’autre côté de la justice. Parce que j’ai toujours aimé le personnage du Joker, mais sa surmédiatisation et la facilité scénaristique avec laquelle il est utilisé (flirt avec Batman) m’ont conduit à en être un peu dégoûté. J’ai eu une idée de personnalité, de jeu. C’est peut-être un peu prétentieux, mais je pense pouvoir lui donner un second souffle et le faire évoluer pour lui rendre la place qu’il mérite. Du moins, j’ai envie d’essayer. C’est le côté challenge, projet qui je l’espère me remotivera à jouer régulièrement.

D'autres infos sur vous ?
Non !

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