Le docteur Crane rentra dans son bureau tandis que ses forces se préparaient à entrer dans une phase active de "New Arkham". La tension était palpable, les quelques soldats qui restaient ici avaient pour ordre de verrouiller sitôt le convoie sortit toutes les entrées et sorties de l'asile, dans la cours Est les ambulances étaient privées de leur matériel médical, l'on se contenterait de quelques civières et d'une notamment sur laquelle était déposée l'étiquette de son futur propriétaire. Les infirmiers qui participaient à l'opération mirent leurs masques de jute, vérifièrent leurs armes, entrèrent dans les véhicules pour certains, d'autres profitèrent un peu de l'air du matin.

Jonathan regarda son horloge, 9h45. Les récentes règlementation empêchait une attaque en soirée, aussi Crane avait opter, quitte à laisser à ses adversaires un léger avantage attaquer au moment où ses hommes seraient les plus frais et dispos. il avait conçu la stratégie, avait pensée, désormais et pour le champ de bataille il allait laisser libre cours à l'Epouvantail dont le murmur emplissait désormais toute la pièce. Avec une lenteur délectable il enfila sa tenue; puis vint le masque. Il le tint devant lui et lui parla comme s'il avait devant lui un individu de chair et de sang.

-Harvey Dent doit être capturé et mis en cellule pour y recevoir les soins qui lui sont dus, ordonna-t-il.

Viendra ce qui restera, susurra l'air ambiant.

-Nul ne peut s'opposer au Docteur Crane... commença-t-il en écartant l'ouverture du masque.

Il plongea sa tête dans cet isoloir et sitôt ses doigts se plièrent comme des serres. Son dos s'arqua légèrement puis revint à la normale.

-..Nul ne s'oppose à ses plus grande peurs, hurla-t-il en riant. Double-face respire une dernière fois l'air libre car l'Épouvantail arrive!

Il ouvrit sa porte avec une vigueur nouvelle et avança d'un pas déterminé vers la cour. Messieurs Dollmaker et Black Mask seraient déjà probablement là-bas et participeraient à ce formidable projet, la quintessence d'une époque commençait et plus personne ne prendrait plus l'Épouvantail comme un vulgaire criminel de seconde zone ni Jonathan Crane comme un scientifique raté et jeté au plus bas! Il sortit du Manoir suivit par deux infirmiers. Devant lui attendaient ses hommes, les architectes de ce renouveau.

-Collègues, Infirmiers, Faucheurs, Moissonneurs! Aujourd'hui le projet "New Arkham" prend effet. Des semaines de préparation qui vont porter leurs fruits. Le chaos a envahit les rues, les malades mentaux dirigent cette institution et seule notre asile est resté intact face à ce fléau! Les premiers à tomber seront les plus proches de notre établissement et notre influence ira croissante. Je ne vous promet pas de gagner une bataille, je vous promet de gagner une guerre, une guerre contre la folie, une guerre contre le besoin, une guerre pour la peur et contre l'injustice. Harvey Dent et sa horde de criminels vont avoir le choix de leur vie!
"Les ordres n'ont pas changé messieurs! Ceux qui sont armés peuvent être abattus, ceux qui lâchent leur arme peuvent potentiellement devenir vos collègues ou mieux, nos futurs pensionnaires, pas de quartier dans le feu de l'action mais et je ne me répèterais pas Harvey Dent doit en sortir indemne et je me réserve son sort... En route maintenant! Et n'ayez aucune pitié!

Ses hommes hurlèrent des hourras, derrière son masque il était transfiguré, terminé les longues pauses dans ses discours, ses interminables recherche de mot. L'Épouvantail était le leader dont avait besoin cette troupe et Crane le médecin dont avait besoin l'asile, il était l'alpha et l'oméga de ces pauvres erres et Double-Face allait trembler devant lui!

Les portes de l'asile se verrouillèrent derrière le convoie qui roulait à allure régulière. Puis la fin du pont qui menait au territoire de Harvey Dent. Personne ne surveillait vraiment cet espace ou tout du moins personne ne tira sur le convoi. Au total, Crane avait prit avec lui 24 de ses hommes, 6 étaient resté dans l'asile, tous armés de ses meilleurs armes, trois ambulance sous son contrôle, 2 sous l'autorité de Black Mask et une sous la responsabilité de Dollmaker. Une première ambulance s'arrêta à la tête du pont et déversa 6 hommes qui pointèrent leurs Kalachnikov et MAG 58 vers les toits histoire d'éviter toute mauvaise surprise. Une autre ambulance déversa 5 hommes avec leurs Remigton 870. Ils protègeraient les ambulance durant leur lente progression.

Les rues étaient tortueuses et les entrées qui donnaient sur le Palais étaient obstruées par des sortes de postes douaniers montés à la va-vite. Les hommes qui marchaient donnèrent une première salve sur elles histoire d'éviter qu'un tireur ne vienne les gêner et une ambulance vidée de ses passagers servit de bélier. Le petit poste fut éventré et les hommes de l'Épouvantail progressèrent sans grand mal, la défense semblait déjà affaiblit ou peu étoffé dans cette direction. Deux sentinelles seulement qui furent rapidement tuées. Enfin apparut le Palais de Justice ou tout du moins la moitié qui restait debout. Le plan était simple, une attaque frontale signifiait la défaite, le but de la manœuvre était d'occuper une partie des forces à la défense du parvis.

les 6 hommes munis des Kalachnikov et des Remigton se postèrent sur les toits par groupe de 2. Un groupe de 10 hommes avait pour but de prendre le Palais depuis une porte latérale (3 fusils Remigton, 6 pistolet mutrailleurs MP5 et un pistolet Mitrailleur FN P90). Un autre groupe de 8 hommes (5 FN P90 et 3 Desert Eagle) devait rester entre ladite-porte et le groupe embusqué sur les toits. Crane était avec ce groupe et devait couvrir toute éventualité de tentative de débordement depuis une rue attenante. Black Mask et Dollmaker avaient pour ordre de tenir les rues qui menaient au Palais et empêchait toute arrivée de renfort.

Le Juge Fou venait de rentrer dans son bureau, en compagnie de ses fidèles lieutenants. Il fit signe à ses hommes de mains de prendre place autour d'une magnifique table de bois, arborant de merveilleux motifs. L'homme au double-visage prit la peine de s'assoir en dernier et fit face à ses convives.

Sur la table, on pouvait y apercevoir une carte faites maison d'Arkham City, la tristement célèbre prison. Quelques notes étaient écrites, faisant comprendre les différentes opérations que souhaitait réaliser le maitre des lieux. Son objectif principal restait tout de même la mort de son ancien allié Cobblepot, plus connu sous le pseudonyme du Pingouin.

" Messieurs, nous vous remercions de votre présence. Comme vous le saviez déjà, notre gang vient de déclarer la guerre à l'ignoble Cobblepot. Nous ne pouvions tolérer cet acte barbare qu'il s'est permis d'avoir, envers notre personne. Où en sont les opérations Tic ? "

Le frère jumeau désigné, se leva de son fauteuil, salua avec respect son patron et répondit à la fameuse question.

" Nos troupes, ont réussis à repérer des habitations vides qui serviraient d'entrepôts pour diverses marchandises monsieur. "

" QUELLE GENRE DE MARCHANDISE ? " s'empressa de répondre Double-Face.

Le sous-fifre resta silencieux l'espace de quelques secondes, transpirant à grandes gouttes. Il savait que sa réponse n'allait pas plaire à son boss, mais ne rien dire, n'arrangerait en rien la situation.

" Nous .. n-n-n .. Nous sa-sa-savons ... pas ! "

" Pardon j'ai mal entendu ! LA FERME HARVEY !!! QUANT-A TOI " Dirent-ils tout en désignant Tic " TU AS INTÉRÊT A TE MAGNER LE CUL POUR SAVOIR CE QU'IL Y CACHE L'AUTRE EMPLUMÉ. SI NOUS POUVONS TIRER PROFIT DE SON MATÉRIEL, NOUS NOUS GÊNERONS PAS POUR LE FAIRE !!! "

Le bras droit approuva d'un faible signe de la tête, fuyant le regard de Dent et reprit place sur son fauteuil. La tension était des plus palpables. Tac l'autre jumeau se leva à son tour et attendit que son supérieur lui donne la parole, chose qu'il effectua dans les secondes qui suivirent.

" Boss, le souci c'est que nous avons les mains liées ! Depuis que ce snobinard de Shreck à fait passer un couvre-feu, nos opérations sont euh comment dire ... bloqués en quelques sortes. Si nous sortions de nuit, nous avons que peu de chance de revenir ... "

Un autre homme connu sous le prénom de James se leva, rejoignant la conversation.

" Nos ennemis ont profité de notre situation précaire pour gagner du terrain. Je ne dis pas que nous sommes faibles, mais cela n'arrange pas les choses. Sans compter les alliances et les coups tordus. Je pense que ... "

" TU PENSES QUOI ? " s'empressa de demander l'ancien procureur sur un ton sec et autoritaire.

" De .. De changer d'adversaire ! Nous pourrions mettre cet enfoiré de piaf de côté et attaquer quelqu'un d'autre. La majorité de nos hommes sont au abords de son territoire, formant une sorte de muraille. Si quelqu'un nous attaque ... nous sommes dans la merde monsieur ! "

Le Juge Fou observa son interlocuteur sans rien dire, écoutant malgré lui ce discours, qui avait du mal à passer. Il s’affaissa au fond de son fauteuil, jeta un léger regard au plafond et reporta son attention à l'homme qui venait de finir son monologue.

" Oserais-tu mettre en doute, nos ordres ? " Répondit-il lentement.

" Non ... Non boss ! En aucun cas !!! " Dit-il tout en agitant ses mains.

" Nous pensons que si ! TOUT A FAIT D'ACCORD AVEC TOI HARVEY !!! ES TU JOUEUR, MON AMI ? " conclurent-ils.

Il sortit de sa veste, la fameuse pièce fétiche, connu de tous. La voir de si près n'annoncer jamais rien de bien flatteur. Il la fit tournoyer sur son bureau sous le regard des différents protagonistes. Elle entamait un ballet des plus gracieux, des plus élégants. Au bout de quelques secondes supplémentaires, cette dernière tomba sur le bois épais du bureau désignant sa mauvaise face. James leva soudainement la tête en direction de Harvey.

James eut la mauvaise surprise de voir face à lui, une arme braquée. Il ouvrit la bouche mais aucun son en sortit. L'arme quant-à elle, fit sortir dans une détonation de tout les diables, une balle qui finit sa course dans le crane de l'homme qui avait eu le culot de contre-dire malheureusement le maitre des lieux. Sa cervelle, fit projeter sur le costume trois pièces de Tic qui fut surpris comme à la fois dégouté.

" Putain de merde " s'écria t-il !

" D'autres réclamations ou nous pouvons continuer ? " Dit Harvey sans se soucier de l'acte qu'il venait de commettre.

Ses hommes de mains le regardèrent, et visiblement aucun ne voulait finir comme le pauvre James. Seul Tic se faisant entendre, marmonnant dans sa barbe. Alors qu'un silence des plus pesants venait de faire son apparition, un bruit sourd se fit entendre, comme si cela venait de l'extérieur. Comme si du métal venait d'être brisé violemment.

" TOI, VOIS VOIR D’OÙ PROVIENT CE BOUCAN ! " Dit Double-Face en désignant un autre bonhomme.

Ce dernier quitta la salle rapidement, ne voulant pas subir les colères de son patron. Il était loin de se douter qu'à la réflexion faites, il aurait préféré rester dans cette fameuse salle.

Une guerre de gang des plus violentes allait se dérouler, et personne en cette triste matinée de grisaille ne si attendait !

La fameuse matiné préparée depuis des jours par le directeur de l'asile d'Arkham, le docteur Crane, allait commençait. Le docteur Dollmaker, responsable de l'unité médical de l'asile, n'était pas franchement réjouit par cette journée. Il n'avait pas l'âme d'un général d'armée. Ses troupes n'étaient pas des guerriers. Ses machines n'étaient pas des tanks. Ses armes n'étaient pas des fusils d'assauts. Et gaspiller ses poupées pour affronter un ancien procureur tombé dans la folie ne lui faisait pas vraiment plaisir. Malgré tout, cela entrait dans le contrat qu'il avait signé avec le docteur Crane. Et Dollmaker était un homme de parole. Il avait donc acceptée de déployé la grande partie de ses forces ce soirs là. Sampson contrôlait manuellement les machines poupées ,que Toymaker avait fabriqué depuis les usines Krank Co. Toys, lors de leurs pacte, depuis le centre médical et était le seul des 5 enfants à être tranquillement au chaud. Les mecapoupées, des genres de Chucky the killer doll géante, mesurait près de deux mètre cinquante et étaient armés de diverse arme tranchante ou contondante, tel que des haches, des couteaux et autres. Ses poupées humaines, au nombre de dix, étaient totalement dévoué à Dollmaker. Totalement dépourvu de sentiment ou même de sensation, c'étaient des armes à tués très efficace, mais n'étaient armé que de poignard. Seul 5 hommes de Dollmaker étaient de simples gardiens de l'asile armés de quelques armes à feu de récupération.

Bref, tout ce beau monde devait être entassé dans une ambulance. Les mecapoupées restaient bien entendu dehors. Au nombre de trois, elles allaient poursuivre le véhicule de Dollmaker à la trace. Et lui même suivrait Crane lorsqu'ils partiraient. Ils avaient d'abord rendez-vous dans la cours centrale. Lorsque Dollmaker arriva, personne n'était encore là. Black Mask débarqua un peu plus tard avec ses troupes, puis les troupes du directeur, et enfin le directeur lui-même. Il fit son grand discours d'inauguration et ils partirent en guerre. Dollmaker était au moins sûr d'être dans le camp de quelqu'un qui savait ce qu'il faisait.

Ils démarrèrent enfin, et arrivée aux alentours du Tribunal, Crane déploya ses hommes. Dollmaker donna l'ordre radio à Sampson de laissé les machines en arrières et ordonna aux restes de ses hommes de se déployer dans les rues. Crane avait donné des ordres clairs, il fallait éviter que les renforts de Double-Face n'arrivent. De façon assez régulière, des hommes revêtant l'uniforme du gang de l'ex-procureur déboulèrent dans les coins de rues pour voir ce qui se passaient. Ils s'attendaient plus à une attaque du Pingouin que de Crane manifestement. A tord. Les poupées, cachés dans l'ombre, sautaient sur tout ce qui bougeaient, leur arrachant des morceau de chair avec leur dent, leur griffes ou leur poignard. Les gardiens tentèrent de blesser le plus de monde possible.

Dollmaker avait le contrôle des alentours. Ses poupées déstabilisaient leurs adversaires car elles n'étaient pas communes, et étaient plutôt repoussantes, répugnantes... sortie tout droit d'un film d'horreur. Chacune de leur victimes laissaient des morceau de peau, et perdaient beaucoup de sang, sans pour autant mourir. De futurs hospitalisés pour les plus domptable. Lorsque tout ça sera terminé.

La Justice n'était pas ce que les hommes en écrivaient, en taillaient, en dessinaient, en pensaient, mais ce qu'il en faisaient. Harvey Dent alias Double-Face, ex-résident de l'asile d'Arkham avait décidé d'en faire une arme à double tranchant et mené par sa schizophrénie il avait concrétisé sa folie en des actes criminels. Ce palais tomberait en même temps que tout ce qu'il représenterait, l'Épouvantail n'avait que ce unique but en tête. Afin d'assurer la thérapie dans les meilleures conditions l'éradication de tout ce qui pourrait le conforter dans sa psychose était une priorité. La porte arrière du bâtiment vola en éclat et laissa pénétrer cinq infirmiers armés dans le bâtiment. Crane en profita ordonner le signal d'attaque. Un de ses hommes visa la statue du tribunal et fit feu avec son FN P90 et abîma la statue du tribunal.

L'alerte allait pousser les troupes de Double-Face à se diviser (un plan qui paraîtrait parfaitement sain pour le procureur au deux visages) et que l'Épouvantail espérait voir se concrétiser, user des maladies pour manipuler des gens étaient une joie ignoble et sans cesse savourée par l'alter-ego de Crane. Comme il était délectable de frapper dans les blessures encore écarlate et suintante, comme il était agréable d'entendre hurler de douleur, de pitié, de peur. Mais la bataille n'annonçait que carnage et cris étouffés, balles qui fussent dans l'air saturé de haine, choc sourd de cadavre sur le sol, comme le bruit répugnant de déchets que l'on aurait laisser choir de dégoût.

Les pas désordonnés sur le carrelage étaient l'écho de batailles à venir. Les cliquetis des armes et des chiens, des percuteurs et des gâchettes n'étaient que musique dans cet atmosphère à l'immobilité palpable, électrisé par l'adrénaline et noyé par l'angoisse. Les instincts surgissaient, débordaient la réflexion, seul l'Épouvantail pouvait encore se repaître de ces déclencheurs chimiques et psychiques qui venaient pour assurer la survie d'une poignée de cellules en plein de vie. Certains tremblaient d'excitation, d'autres suaient des pics de glace et cherchaient à éviter le regard de leur supérieur, quoi qu'ils redoutaient, ce n'était rien par rapport à ce masque qui hantait les couloirs du manoir, faisait hurler les patient des soins intensifs, transformaient en une horde de brebis implorantes les gangs et les rôdeurs d'Arkham City.

Cette journée allait rester dans les mémoires comme celle où la Justice de la Terreur allait commencer, que tremblent les ennemis de l'Épouvantail, que palissent les enfants de la raison, que tombent les murs de l'infamie! Le premier coup de feu fut donné et brisa ses pensées. Le combat ne faisait que débuter, mais déjà l'avenir se tâchait de sang.

-Pour seule peur mon visage! hurla Crane à ses hommes qui hésitèrent à l'entente du coup de feu qui provenait du couloir.

Les infirmiers hurlèrent en cœur et s'élancèrent sur l'entrée. Les groupe qui était à l'intérieur progressait doucement, prêt à faire feu sur quiconque leur barrerait la route. La porte du tribunal principal était en vue. Les tireurs sur les toits attendirent de voir surgir les premiers hommes de Double-Face sur la place et les escaliers, prêts à les aligner comme des pigeons d'argile. Crane entra à son tour dans le couloir arrière, ses hommes étaient tous nerveux, mais lui semblait galvanisé par cette tension, trop heureux d'observer une expérience d'angoisse collective pure. Harvey Dent aurait-il peur au moment où il le verrait?

La porte du bureau venait de s'ouvrir violemment faisant entrer, un homme de main visiblement inquiet, par la situation actuelle.

" Boss, Boss !!! Nous sommes attaquer par les hommes de L’Épouvantail !!! "

Harvey se releva immédiatement de son confortable fauteuil, faisant face à son sbire.

" PUTAIN, APRÈS LE PIAF, VOICI LA FAUCHEUSE QUI SE RAMÈNE !!! FAITES-NOUS PARTIR CES ENCULÉS ET .... DE SUITE !!! "

C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Depuis quelques temps, il semblait être la cible favorite, de la majorité des habitants d'Arkham City. C'était trop pour lui, il devait montrer une bonne fois pour toutes, qui était le patron de ces lieux. Le sang appelait le sang et Crane, allait en faire l'amère expérience.

Soudainement, une explosion se fit ressentir, faisant trembler les murs du tribunal Solomon Wayne. Le psychologue devenu psychopathe, ni allait pas de main morte, c'était un fait ! La panique commençait à gagner les troupes du Juge Fou, qui était excédé par la situation actuelle. Il aurait du prendre en considération son adversaire, qu'il avait jugé trop faible par le passé. Il avait commis une erreur.



Il se dirigeait d'un pas lent et hésitant à l'encontre du lieu, ou la déflagration se fit ressentir. Ils venaient de charger leurs armes et eurent la désagréable surprise de voir des hommes de l'empaillé dans l'enceinte du bâtiment. Les coups de feux, fusèrent de tout les côtés, faisant son lot de mort dans chaque camp. La bataille fut des plus sanglantes, ils réussirent néanmoins à repousser cette première vague d'assaut.



Sentant une diversion, Tic et ses sbires partirent en direction de la porte principale du Tribunal. Plusieurs hommes ouvrirent la porte avec une puissance inouïe et guettèrent le moindre recoin. Soudainement une pluie de balle s'abattit sur eux, lacérant leurs corps. Ce fut un massacre total, les cadavres baignaient dans une mare de sang et de tripes. Tic légèrement blessé par une balle, s'empressa de rentrer dans la bâtisse. Son bras pissait le sang, mais il remerciait le Seigneur de l'avoir épargner, et espérait sincèrement que son frère soit encore en vie. C'était une belle merde, et il en serait difficile d'en sortir.



Il regardait inlassablement ses unités qui résistaient tant bien que mal à l’oppresseur. Il commençait à regretter d'avoir envoyé autant d'homme se battre contre le Pingouin. Sa manœuvre avait été des plus stupides. Il n'avait pas pensé au fait, qu'un taré ait le courage de venir le défier en terre sainte. Il espérait sincèrement que la nouvelle de l'attaque arrive aux oreilles de ses autres hommes de mains, mais ce qu'il ne savait pas encore, c'est que le Dollmaker et Black Mask, couvraient les accès principaux. Il devrait se débrouiller avec ce qu'il avait sous la main, et cela serait extrêmement difficile, voir quasiment impossible !!!

Le vent du changement était un vent corrosif et destructeur. L'Épouvantail était grisé et transporter par ces bruits et ces batailles, ces hurlements, le sang qui suintaient des plaies de ses hommes et de ceux de son adversaire, la peur de mourir qui se lisait dans leur regard entre deux grimaces de douleur. Qu'importait désormais la vicotire tant qu'il y avait l'ivresse! Le maître des peurs saisit par le col l'un de ses hommes qui recula en voyant une flèche de sang dans le couloir où ils devaient progresser.

-Aurais-tu peur? lui lança-t-il avec sa voix modulée par son masque et son état demi-hypnotique.

-Non mons...maître, commença-t-il en enlevant la sécurité de son arme.

Il entra suivit de certians de ses camarades qui jetèrent quelques regards à leur supérieur qui les fixait comme une bête prêt à bondir sur celui qui faiblirait. Son dos se voûtait à la manière d'un monstre granitique que les église portaient honteuse en guise de gouttière, infâme structure qui se repaissait des pluies salies et vomissant sur les cités le flots noirâtres de leur pestilence. Ses yeux, malgré leur indiscernable camouflage étaient remplit de joie et de haine. La faiblesse face à la peur était répréhensible dans son gang. C'était lui qui incarnait la peur et les terreur, les phobies et les cauchemars, pas une bande de pathétique petits bandits à la soldat d'un schizophrène!

Il suivit ses hommes, le reste du groupe d'assaut avec lui, on enjamba les cadavre, on avançait doucement. Dès que des hommes du Procureur apparaissent, les hommes de cran efaisaient feu, c'était tellement facile avec leur armement. En face ils disposaient de petit moyens comparés à eux et chaque fois qu'un faucheur de Crane agissaient il prenait un malin plaisir à se servir de son joujou. Sur la place, les forces des toits firent un joli carton qui refroidit apparemment leur adversaire. L'Épouvantail progressait dans le dédale des couloirs, faisant progresser la mort à ses côtés. Il eut même l'occasion de gazer deux soldats de Dent qui cherchèrent à l'affronter. L'on défonça les portes, on souilla le carrelage, on cribla de balle les boiseries, les tableaux qui ornaient certains murs tombèrent pathétiquement sous les coups furieux de la horde de Crane. Les forces qui avaient osé tenir tête à l'ombre de l'épouvante et qui avait repoussé son premier assaut furent écrasées sans pitié. Suivant le plan, Dollmaker, suivit par Black Mask allaient maintenant passer à l'attaque de l'entrée principale, les troupes postées sur les toits descendraient ensuite pour soutenir l'assaut final. Tout irait pour le mieux. Le tonnerre de la peur et les roulements de la crainte seraient les seuls musiques de cette journée.

Les os craquaient au corps à corps, les armes tiraient et illuminaient les visages noircit par l'action, rougit pas le sang, on volait les munitions des cadavre encore chaud, la ferraille et les ressort cliquetaient et appelaient avec elle la grande fauche. L'on hurlait pour se donner du courage face à des groupes ennemis, l'on shootait malgré soit dans des douilles qui jonchaient le sol, on vaporisait les os, on broyait les résistances et renversait les barricades improvisée. Enfin la porte du tribunal principal fut en vue, nul doute que ce serait là l'ultime résistance de Double-Face. Si la synchronisation avec le second groupe mené par les deux associés de Crane était optimale, le procureur n'aurait plus d'autres choix que de se rendre.

[HRP]Je laisse la place à Dollmaker suivit par Black Mask pour qu'ils passent à l'attaque sur l'avant du Tribunal.[/HRP]

L’Épouvantail ... Un psychologue devenu psychopathe !

Un adversaire des plus redoutables, maitrisant la pire crainte de l'homme ... la peur ! Cette dernière qui cohabite avec l'être humain depuis la nuit des temps, et qui l'accompagnera jusqu'à la fin de sa vie aussi insignifiante soit-elle.

Avoir à faire, à un ennemi aussi dangereux, n'était jamais bon signe. La peur de perdre était omniprésente !!!

Harvey avait peur ! Peur de perdre son territoire, peur de perdre sa notoriété, peur de perdre la vie aussi ... tout simplement. Il était dans son bureau entrain d'effectuer une énième fois, les quatre-cent pas, tout en fulminant. L'erreur était sienne. Il avait négligé un adversaire potentiel, pour assembler la majorité de ses troupes sur un autre ennemi. Il en payait le prix fort ... il le regrettait amèrement !

Son ego surdimensionné, allait une fois de plus, lui jouer un mauvais tour ... Décidément, l'aventure Arkham City, ne lui aura jamais réussi .... et sa réputation était en baisse constante. Il devenait la risée de la ville-prison, et personne ne se gênait pour lui faire remarquer. Cette situation devenait de plus en plus ingérable. Il ferma les yeux l'espace de quelques instants et se posa une question des plus étranges, en ces temps de trouble.

Que penserait Gilda, si elle était au courant de sa situation ? Aurait-elle envie de tourner définitivement la page ? Abandonnerait-elle tout espoir de revoir un jour son mari sain et sauf ?

Un homme entra soudainement dans le bureau de son patron, le retirant vitesse grand " V " sur terre. L'homme semblait paniqué, voir apeuré ...

" Boss, Boss ... Ils sont dedans !!! "

L'homme au double-visage tourna lentement la tête vers son sbire. Ce dernier crut voir une larme qui coulait le long du visage de son patron. Il n'osa rien dire, il n'osa rien faire .... Son patron quant-à lui prit son arme avec une rapidité certaine et logea une balle entre les deux yeux de son gorille. Il jeta son arme sur le bureau et contempla l'avancée fulgurante de son ancien allié. La victoire lui semblait à bout de portée. Il s'approchait à grand pas de sa position, l'acte finale allait avoir lieu d'ici quelques minutes. Il fallait jouer le tout pour le tout.

Dans un geste las, il prit en main un talkie-walkie et fit signe à ses troupes de venir le rejoindre dans la salle du tribunal pour ensemble, tenter le tout pour le tout.

Justice allait être rendue !

Nulle médecine plus radicale que le trépas, nul scalpel plus puissant que celui de la grande faucheuse, mais une chose restait maîtrisée par la race humaine: la Peur. Poussés par l'irrésistible envie de toujours refuser le baiser froid et terrifiant de la Mort, les hommes de Double-face combattaient avec une vaillance désespérée. Les ombres des faucheurs de Crane et la silhouette décharnée de l'Épouvantail progressaient dans les couloirs carrelés de la masure ruinée par la dichotomie innommable du maître des lieux. Les hurlements n'étaient plus que d'atroces harmoniques qui noyaient les espoirs d'une humanité en pleine agonie.

Jonathan Crane était un homme odieusement raisonnable, son esprit refusait la seule mention de l'ignoble entité nommée "imagination" et en son for intérieur, il savait pertinemment qu'il était atrocement sain d'esprit et d'un équilibre d'une perfection ignominieuse. Et derrière l'abominable toile, mu par une force irrésistible, l'Épouvantail sommeillait. Il n'avait pas suffit de grand chose, rien de plus qu'un incident mineur, passé tellement inaperçu que l'on pouvait douter de son existence même. Oui, au fin fond de lui Jonathan était sombre, froid, rétif à toute forme de pensée sociale, incapable de s'adapter et avait détourné toutes ses passions et ses envies vers le chemin qu'il savait à sa portée: la Science! Un amour destructeur qui le consumait chaque jour de sa vie, une passion dévorante qui engloutissait chacun de ses battements de cœur et chacune de ses respirations. Qu'était l'homme sans sa blouse? Qu'était l'homme sans son laboratoire? Rien de plus que l'enfant qui avait subit revers sur revers, se relevant sans cesse de brimades, n'ayant pour seule chance de survie dans ce monde terrible que de fuir et de chercher refuge ailleurs, bien loin de cet équilibre si parfait.

Certes sa famille l'avait rejeté, certes on l'avait rabaissé, humilié, trahit, mais rien de tout cela n'avait réellement fait vaciller Jonathan. Il avait froidement plongé dans le crime en tuant l'un de ses camarades d'universités, sans un remord, il avait laissé de côté le superflue des sentiments pour s'élever, mais l'Épouvantail n'était alors encore qu'une ombre hantant les recoins de la sublime mécanique de son esprit. Rampant dans les méandres et les failles de ses défenses psychiques, le monstre tapit dans les ténèbres attendait son heure. Un cœur de glace qui ne s'était jamais brisé, un esprit d'acier qui pouvait tout renverser, le succès aurait pu être sien, il ne le fut pas...

Une détonation lui rappela ce jour terrible... les murs du tribunal s'estompèrent légèrement, devant lui s'étendit le sinistre décor de cette salle inceptisée où un jury observait sa silhouette taillée dans les nuits noires perdues dans la caféine, dans ses repas pris sur le pouce, dans ses ensoleillements nocturnes. Oui, il avait été à l'image d'un cadavre vivant animé uniquement par les fils poisseux de la connaissance et de l'orgueil. Et le résultat du fameux concours tomba. L'œuvre inouïe, fantastique et merveilleuse qu'il avait prit tant de temps à rédiger fut salie, corrompue, flétrie par les vomissements infectes de ses vieillards croulants sous leur âge et les miasmes affreux de la stérilité intellectuelle. Ils la rejetèrent d'un revers de leurs mains squelettiques et leurs visages se muèrent en d'indistinctes formes répugnantes, il leur poussa des ailes taillées par des ciseaux démoniaques dans une toile de cauchemars, leur cris résonnèrent telles des bruits de scie sur une plaque de métal, faisant vibrer l'âme et le corps de Jonathan Crane.

Pour les faucheurs, ce ne furent tout au plus que quelques chauve-souris qui s'échappèrent de peur du grenier par les trous du plafond, pour Crane ce fut un instant de peur total, pour son alter-ego un puissant vivifiant qui lui donnait envie de hurler comme le tonnerre, de lever ses bras au ciel pour devenir l'égal d'un Dieu, de tordre sa colonne vertébrale comme un serpent tentateur, incarner à lui seul le début et la fin d'un mythe et d'une Humanité, être le bien et le mal pour les détruire tous deux et ne plus laisser que la peur lancinante du doute et de l'incertitude. Jonathan se terra, recroquevillé dans un coin de sa psychée dont les fondations tremblaient en rythme avec le rire de l'Épouvantail qui profitait de l'occasion pour surgir en pleine possession de ses moyens. Bénies soient ces créatures de la nuit qui noient mon âme d'angoisse et de peur et qui fait surgir en mois l'insidieux ennemi qui fait ma force! Voilà qu'elles furent ces premières pensées...

-Double-Face ou Harvey-Dent, peu m'importe la face qui restera entre mes mains, mais je te promet tes peurs, je te promet une chute qui te rendra célèbre dans l'histoire d'Arkham City! hurla-t-il alors que ses hommes s'approchaient de la dernières salles du bâtiment. L'Épouvantail est venu jusqu'ici et il est venu pour toi!

Sa voix résonna tandis que les chauve-souris qui fuyaient l'endroit disparaissaient de sa vue et de son ouïe. Une nouvelle fois sa main se tendit et son index se déplia comme un brin de paille balloté par le vent pour indiquer la double porte qui donnait sur la double cour de justice que Double-Face allait se voir retirer avec violence.

-Rien ne nous résistera plus maintenant...

Le groupe d'assaut s'installa de par et d'autre de la porte et tira sur les gonds. Le bois vola. Le temps sembla se ralentir. Les éclats voletèrent un instant, la fumée se dissipa, de l'autre côté du bâtiment, les hommes des toits étaient descendus et avaient progressé dans l'entrée principale. Une double-attaque, apprécierait-il? La double prote privée de son soutient commença à flancher du côté des assaillants et s'écroula dans le silence général. Crane posa une main à son poignet pour vérifier l'état de son vaporisateur, oui, tout irait mal pour le procureur d'Arkham City...

Ses hommes, sous couvert des angles commencèrent à mitrailler dans la salle, de l'autre côté, les groupes restaient en retrait pour tuer les éventuels fuyards. Les quelques hommes qui surveillaient les environ pour éviter toute fuite par les fenêtre se rapatrièrent vers les groupes d'assaut, toutes les forces étaient nécessaire pour cet ultime tour de force.

Puis plus rien, des tirs, des cris, le chant de la soirée continuait inlassablement. Les faucheurs entrèrent tels un flots de pourriture dans la salle d'audience, on ne visait pas vraiment, l'important était d'entrer et de pouvoir se cacher derrières des sièges, des boiseries, des cadavres, histoire de se protéger, mais surtout de progresser et ne pas se retrouver face au jugement de l'Épouvantail. Les hommes étaient enragés, nourris par la folie de vivre et la raison de la peur. Les hommes de Double-Face qui combattaient encore devaient périr, quoi qu'il puisse en coûter!

Harvey Dent était assis sur son bureau, buvant un énième verre de whisky tout en observant avec un certain dégoût, l'homme qu'il venait d'abattre quelques instants plus tôt. La situation actuelle n'était pas des plus jolies et il voyait la victoire lui filer un petit peu plus entre les doigts.La bataille tournait en sa défaveur et ses hommes tombaient telles des mouches. Que pouvait-il bien faire ? Pas grand chose hélas, son adversaire avait brillamment bien joué son coup.

Soudainement la porte se mit à claquer violemment, une nouvelle fois. Tac fut d'abord apeuré par la vue du cadavre, avant de reprendre ces esprits et de faire face à son patron. Il tendit à ce dernier un talkie walkie qui diffusait un message des plus étranges.

« Bonjour monsieur Dent, a l'heure que je vous parle votre territoire est envahi par trois forces majeures... Je sais que le moment n'est pas opportun dans cette situation, mais si vous voulez avoir une chance de vous en-sortir, venez me rejoindre sur le toit du flanc gauche du tribunal... L'un de mes employeurs vous laisse une chance... Une seule chance de pouvoir vous aider. »

Double-Face, fut intrigué et tourna la tête, en direction de son sbire, afin d'avoir la réponse à sa question.

" J-Je comprends pas, m'sieur ! " répondit Tac, visiblement embarrassé par la situation actuelle.

Le Juge Fou se contenta d'émettre un grognement, se méfiant à juste titre de ce soit-disant samaritain. Qui serait assez fou, pour venir pointer son nez dans une zone de guerre ? Serait-ce, une technique de Crane, histoire de mettre une bonne fois pour toute son adversaire hors-jeu ? Tant de question et si peu de temps !

" Qu-Qui serait assez fou, pour nous venir en aide ? " rétorqua une nouvelle fois Tac.

Pour unique réponse, Tac eut droit à un énième grognement. Soudainement une détonation se fit ressentir. Plus forte qu'à l'accoutumée. Harvey s'empressa d'ouvrir la porte de son bureau et eut la mauvaise surprise de voir l'assaut final de la Nightmare Trinity. Les armes automatiques de l’Épouvantail crachaient leurs balles à l'unisson, faisant bons nombres de nouvelles victimes. C'était maintenant une certitude... tout était perdu, TOUT, TOUT, TOUT !!!

Il n'avait pas le droit de faire ceci, il n'avait pas le DROIIIIIIIIIIIIT !!!

Sa haine prenait le dessus, rêvant que d'une seule chose ... couper cet ignoble enfoiré en deux !!! Il venait de commettre l'erreur de sa vie. Sa vengeance serait terrible. Un balle frappa le mur violemment, non loin de la tête de Dent. S'en était trop. Sans vraiment chercher à réfléchir, il sortit rapidement ses deux armes de poing et fit feu dans la foule, ne prenant pas la peine d'éviter ses hommes. Son visage devenait plus sévère, et ses yeux reflétaient sa folie certaine. Il en riait de bon cœur.

CLIC, CLIC, CLIC !!!

Plus de balles ... c'était fini. Il avait combattu et avait perdu.

De colère, il lança le talkie walkie au sol, qui explosa littéralement en mille morceau. La bataille avait durée l'espace de quelques secondes mais avait été d'une rare violence. Les derniers hommes de mains du Juge Fou se relevèrent, mettant leurs mains bien en l'air, en signe d'abandon. Dans sa folie passagère le Juge Fou mit fin à l'espoir de trouver une âme charitable sur son toit.

Les secondes passèrent et il surgit ENFIN !!!

Le psychopathe faisait maintenant face au schizophrène.

[HRP]Bien au contraire, il est temps de conclure notre sujet ^^[/HRP]

L'on ne pense pas assez à la raison, disent les scientifiques qui s'entourent d'individus particulièrement obséquieux et qui vraisemblablement établissent des faits comme preuves formelles et des raisonnements fallacieux comme vérités absolues. Et pourtant... Jonathan Crane était consumé par la raison, dévoré lentement par ce filtre froid, il avançait dans un monde dont il traçait lui-même les contours, se persuadant lui-même que ce qui l'entourait était fait d'une substance qu'il maîtrisait absolument.

De son côté, l’Épouvantail n'avait cure de la raison, de la logique et de toutes ses simagrées qui cachaient faute de mieux les pulsions les plus terribles qui pouvaient siéger au fond d'une âme de marbre. Il concevait la raison comme un outil, un outil que les gens avaient transformé en une sorte de culte grandiloquent, souvent, dans les nuits les plus sombres où Jonathan sombrait dans l'abandon, il lui murmurait la vérité, à savoir qu'il utilisait l'équivalent d'un couteau pour diriger sa vie, qu'il utilisait une fourchette pour planter des clous tel était le vrai visage de ce qu'il vomissait comme étant la "Raison".

Au fond de lui-même, Crane savait qu'il agissait médicalement parlant de façon traumatique pour son futur patient, mais l'important était de pouvoir l'aider au mieux par la suite, les traitements de translations du docteur seraient salvateurs pour lui. Jonathan avait établit un raisonnement fort à propos, aussi futile était-il en l'instant où l'intensité des combats faisaient rage: puisqu'il maîtrisait les peurs et tout ses mécanismes, il était de son devoir de transformer les maladies psychiatriques de bases de ses patients en dérivés de phobies ou de terreur, ainsi il pouvait au mieux user de sa science pour les soigner. C'était d'une logique à toute épreuve de par sa simplicité et sa capacité à mener à terme sa volonté.

Les balles furent de moins en moins nombreuses et les bruits se calmaient lentement. Ses hommes hurlaient toujours pour du soutient, mais en face, les défenseurs s'amenuisaient. Un infirmier traîna derrière lui un jeune homme roux qui avait prit une balle dans la jambe.

-Qui est-ce? demanda l'Epouvantail en penchant son masque vers l'individu souffrant.

-Une sorte de second bras de Harvey Dent mons...doc...Epouvantail, répondit-il.

-Un second bras? répéta Crane, incrédule, ou tout du moins l'un des deux.

Un infirmier arriva en courant, expliquant que la bataille se terminait, il était temps pour lui de rentrer dans cette pièce d'où il avait été contraint de reculer faute de proximité avec ses adversaires. Lorsqu'il pénétra dans la pièce, ses hommes avaient désarmés les quelques résistants dont les chargeurs n'avaient pas entièrement été vidés. Les bruits de ses chaussures résonnèrent dans la pièce. L'air était embrumée par la poudre, les vitres filtraient les lumières artificielles du complexe pénitentiaire, les cadavres encore chauds gisaient ça et là, le carrelage était noirci, rougi, noyé, encombré, les boiseries n'étaient qu'un bon souvenir, les vitres ressemblaient pour la plupart à de sinistres mosaïques arachnéennes. Et ce silence...

Un silence assourdissant et délectable. L’Épouvantail s'avança vers son adversaire et futur patient tandis que l'on traînait le rouquin blessé derrière lui.

-Harvey Dent, alias Double-Face, commença-t-il en jubilant sous son masque. La direction de l'Asile d'Arkham a trouvé regrettable votre évasion et vos tentatives de réinsertions sociales non contrôlées. En tant que Directeur de l'Asile je me dois de vous faire revenir dans le droit chemin de la guérison. Par conséquent, je réquisitionne vos biens et hommes encore en vie pour les besoins de l'édifice médicale de notre ville. N'ayez craintes, ils auront, contrairement à vous le choix, celui d'être dans l'équipe soignante ou celui d'être, comme vous, dans une magnifique cellule capitonnée.

Des infirmiers arrivèrent avec une camisole de force.

-Comprenez que nous faisons cela avec une joie non cachée et que les traitements qui vous attendent seront aussi salvateurs pour vous que pour toutes les âmes que vous auriez torturé en restant en liberté. Afin cependant que vous montrer la détermination de notre corps médical à soigner à la racine toute forme de refus aux soins, nous allons vous libérer d'entraves.

Un infirmier mit le roux en joue. Il demanda pitié en vain, s'en était presque pathétique. Un coup, un seul vint se ficher dans le crâne du jeune homme. La détonation fit lever les deux bras de Crane comme dans une position messianique.

-Je suis le Docteur Jonathan Crane, mieux connu parmi les populations les plus dangereuses comme l’Épouvantail, je suis l’Éternel, l'Ultime, l'Alpha et l'Oméga d'Arkham, j'apporte avec moi la rédemption, que ceux qui veulent rejoindre les rangs de ma formidable institution destinée à devenir l'apogée de la Création s'agenouillent devant moi, visage au sol et réclame mon indulgence! Il leur sera pardonné leur écart de conduite, j'apporte avec moi l'espoir d'un avenir meilleur! A genoux, à genoux devant moi!

Puis il reposa son visage enveloppé dans son masque sur son nouveau-pensionnaire.

-Permettez-moi de vous offrir ceci en gage de ma grande déception quant à votre comportement Patient Dent.

Il tendit le bras.


-Espérez que vos cauchemars soient à moitié des rêves.

Il déclencha alors son vaporisateur.

-Dites à Black Mask que le patient est sous sa responsabilité jusqu'à son incarcération, j'ai quelques dispositions à prendre avant notre départ. Que nos nouvelles recrues traînent les cadavres dehors!

Jonathan fut sans pitié, il fit démembrer les cadavres par les survivants afin de juger de leur nouvelle obédience, le tout sous la surveillance de ses infirmiers. L'on arracha les boiseries qui restaient, on démolit les meubles qui étaient dans le bâtiment. Le bois fut taillé sommairement en pic que l'on planta tant bien que mal dans le sol, on y fixa la tête des morts. Le sang des déchus coulaient abondamment le long des marches du Palais de Justice dont on ruina le visage de sa statue à grand renfort de mitraillette.

Le spectacle était désolant et les corbeaux communs commençaient à se repaître de leur repas en plein air. On fit un monceau des restes de cadavres et ils mirent le feu à certains d'entre eux.

-Ce soir, fit Crane pour lui même tandis qu'il observait sa peinture faite d'écarlate et de putréfaction du haut du perron rougi, Arkham connaît le renouveau qui lui était destiné.

Le temps du départ fut venu, les anciens hommes de Double-face, résignés, recouverts du sang de leurs anciens camarades marchaient en rang d'oignon, encadrés par les ambulances et les Hommes de Crane. Dans son véhicule, Jonathan enleva son masque. Ses hommes s'attendaient à voir un sourire sur ce visage de marbre, mais il n'en fut rien, il était sérieux, comme l'homme de science venant de terminer un travail nécessaire dans les règles de l'Art, il avait accomplit un devoir et non un plaisir, il avait fait ce que la raison lui avait dicté, lui qui avait été depuis longtemps abandonné par elle...

La Peur s'approcha lentement de la Folie.

-Harvey Dent, alias Double-Face. La direction de l'Asile d'Arkham a trouvé regrettable votre évasion et vos tentatives de réinsertions sociales non contrôlées. En tant que Directeur de l'Asile je me dois de vous faire revenir dans le droit chemin de la guérison. Par conséquent, je réquisitionne vos biens et hommes encore en vie pour les besoins de l'édifice médicale de notre ville. N'ayez craintes, ils auront, contrairement à vous le choix, celui d'être dans l'équipe soignante ou celui d'être, comme vous, dans une magnifique cellule capitonnée.

Harvey ne put rien dire. Aucun son ne voulut sortir de sa bouche. Il était abasourdi par les propos que tenait son adversaire. Jonathan Crane, semblait avoir disjoncté. Pour ne rien arranger à la situation, des infirmiers s'empressèrent de se ruer sur Double-Face, afin de lui mettre de force sa camisole. Il voulait se croire dans un rêve mais il devait face à la réalité de la situation. Il venait d'être capturé par l'Epouvantail. Il allait très certainement servir de rat de laboratoire.

-Comprenez que nous faisons cela avec une joie non cachée et que les traitements qui vous attendent seront aussi salvateurs pour vous que pour toutes les âmes que vous auriez torturé en restant en liberté. Afin cependant que vous montrer la détermination de notre corps médical à soigner à la racine toute forme de refus aux soins, nous allons vous libérer d'entraves.

" T-Tu es cinglé Crane ... CINGLÉ !!! "

Le docteur ne semblait guère porter son attention sur son patient et observa un de ses hommes de mains chargeait son arme avant de mettre en joue ... Tac !

Ce dernier était à genou suppliant son interlocuteur de l'épargner, tout en lui jurant fidélité. C'était peine perdue d'avance. Un bruit sourd brisa le silence des lieux... juste un seul ! Le corps du pauvre malheureux chuta lentement en arrière, avant de heurter de plein fouet les dalles du sol, imprégnant ces dernières, de sang. Son frère Tic se tenant non loin de là ne put s'empêcher de crier dans un boucan de tout les diables. Il venait d'assister bien malgré lui aux dernières heures de son frère bien-aimé. Ils connaissaient les risques de ce genre de métier, mais jamais ils auraient crus mourir ainsi. La haine brulait en lui, il souhaitait se faire vengeance et dès maintenant.

Il s'empressa de se ruer sur un infirmier pour lui ôter son arme de service. Il mit en joue Crane mais n'eut guère le temps d'ouvrir le feu. Il fut abattu entre temps. Jonchant à son tour le sol crasseux du tribunal non-bien loin de son frère. Les légendaires Tic & Tac appartenaient dorénavant au passé du milieu Gothamite. La violence était omniprésente, faisant comprendre à chaque protagoniste présent en ces lieux, que Arkham City était une ville vouée à la violence et au meurtre gratuit !!!

Jonathan se rapprocha lentement de son adversaire, immobilisé par sa camisole de force.

-Permettez-moi de vous offrir ceci en gage de ma grande déception quant à votre comportement Patient Dent.

Sans rien dire de plus, il tendit son bras dans un geste lent.

-Espérez que vos cauchemars soient à moitié des rêves.

Et soudainement, le vaporisateur se mit en marche, arrosant de sa toxine le visage du Juge Fou. L'immense fumée chimique ne mit guère de temps pour faire une entrée des plus remarquée dans les poumons de notre homme. Il toussait tant bien que mal mais c'était peine perdue d'avance. Il allait devoir affronter ses phobies.

-Dites à Black Mask que le patient est sous sa responsabilité jusqu'à son incarcération, j'ai quelques dispositions à prendre avant notre départ. Que nos nouvelles recrues traînent les cadavres dehors!

La vision de Harvey se changea lentement, faisant apparaitre ses craintes les plus enfouies. Gilda lui faisait face, l'insultant de tout les noms. Lui disant que c'était fini, qu'elle ne voulait plus rien avoir à faire avec une personne de sa trempe. Il n'en pouvait plus. Dent la suppliait faisait couler toutes les larmes de son corps. Elle refusait de céder, c'était fini !

" C'est fini Harvey, fini !!! Je ne reste pas avec un loser comme toi ! Adieu !!! " Dit-elle tout en s'éloignant de lui.

Tout en se faisant sortir du tribunal par les hommes de Crane, Harvey hurlait, se débattant avec hargne.

" GILDAAAAAAAAAAAAA !!! NOOOOOOOOOOOOON, REVIENS !!! "

Et puis soudain, se fut le trou noir. Il tomba dans l'inconscience. Sa bataille avait été des plus ardues mais il fut vaincu. Une nouvelle page venait de s'écrire et dans ... le sang !

Arkham City venait de tirer sa révérence pour Harvey. Il était le premier à quitter la salle, mais une file interminable allait lui emboiter le pas, c'était une certitude.