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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Test RP 2 [Joker de Deathstroke]

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Bats
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Bats
MessageSujet: Test RP 2 [Joker de Deathstroke]   Test RP 2 [Joker de Deathstroke] EmptyLun 26 Aoû - 22:10

Rappel :

- j'ouvre ce sujet, tu réponds, je réponds, tu conclus
- l'objectif est de clôturer ce sujet en une semaine. Vu les disponibilités que tu as déclaré sur ta fiche, il ne devrait pas y avoir de problème
- ce sujet se déroule au milieu d'une histoire : vu que nous n'avons que deux messages chacun, c'est obligatoire pour avoir quelque chose de cohérent, d'intéressant et de pas trop lourd
- pas besoin de gros pavés, de grosses explications : l'idée est ici de voir comment tu incarnes ton Joker en RP, après avoir vu comment tu le présentes
- je vais t'indiquer des éléments de l'histoire/du background : libre à toi d'en rajouter, ou de les utiliser. Essaye quand même de les intégrer à ton RP, ça peut aider qu'on parle de la même chose Very Happy 
- merci de ta candidature et de ton implication !

Background :

Nous sommes dans le présent. Le Joker a pris en otage la répétition de la chorale de Gotham City, mais Batman est parvenu à intervenir et à l'arrêter avant que la poudre qui avait été déposée sur les instruments et les baumes à lèvres de la chorale rentre en contact avec le virus injecté dans les bouteilles d'eau ; la solution chimique ainsi créée aurait tuée les membres de la chorale plusieurs heures après le sauvetage, mais Batman a vu clair dans le jeu du Joker et la "facilité" à l'arrêter.

Il est une heure du matin, et la ville s'endort. Le GCPD se rassure en se disant qu'ils vont avoir un répit de quelques jours, le temps que le monstre s'échappe à nouveau de l'asile ; même Batman adopte une conduite plus détendue dans sa Batmobile, qui suit par réflexe le fourgon d'Arkham qui ramène le Joker dans ce qui ressemble le plus à son domicile.
Ce sentiment de sécurité est une erreur.

A un kilomètre de l'asile, dans la vaste plaine sombre et recouverte d'un épais brouillard, la camionnette de taille classique, blindée, s'arrête. Le temps que la Batmobile la rejoigne, le moteur du véhicule explose, noircissant la vitre résistante de la fourgonnette.
Si Batman se précipite à l'intérieur, et arrache la porte, il découvre les deux gardes intérieurs assassinés, leurs gorges tranchées ; le chauffeur et son acolyte n'ont pas survécu à l'explosion. A l'intérieur du fourgon, il voit un trou creusé dans le sol blindé, ce qui indique que le Joker s'est échappé il y a quelques minutes déjà.

A un kilomètre d'Arkham, dans la lande, le Joker est libre - et Batman apprend, par son système de communication interne, que les membres de la chorale viennent de périr. La solution chimique fonctionnait aussi au contact de la poudre sur les instruments et le baume à lèvre avec les calmants de l'ambulance.
Le Joker l'a roulé, et il rôde autour de lui. La chasse commence.
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Membre Non-Joueur
Bats
Date d'Inscription : 05/03/2011
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Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
MessageSujet: Re: Test RP 2 [Joker de Deathstroke]   Test RP 2 [Joker de Deathstroke] EmptyLun 26 Aoû - 22:42

Arrogant. Crétin. Stupide. Naïf.
Lâche.

J'ai cru que tout était gagné alors que la partie n'avait pas encore commencé. J'ai eu l'impression que ce n'était qu'un combat de plus, qu'une crise nouvelle d'évitée ; j'ai comparé, j'ai numéroté, j'ai hiérarchisé ses plans et ses agressions en l'envisageant, peu à peu, comme un adversaire "habituel".
Une erreur - mortelle, pour bien des innocents. Je ne me le pardonnerai jamais.

Je descends lentement du fourgon, serrant mes doigts contre mes paumes avec plus de force que d'habitude. La douleur vient lentement dans mes muscles, dans mes phalanges, mais je la fais taire ; elle ne m'intéresse pas. Il n'y a que l'objectif, le retrouver, qui occupe actuellement mon esprit.

Il y a quelques semaines, dans une telle situation, j'aurais directement utilisé les systèmes de la Batcave, les satellites et les scanners longue portée pour analyser la zone et retrouver sa trace. En une poignée de secondes, d'instants, j'aurais pu découvrir où il se terre, et envisager différentes attaques pour l'arrêter définitivement - et tout lui faire payer définitivement.

Alors que mes bottes s'avancent sur la terre nue, gelée de la route, de la lande, je repense à tout ce que nous avons vécu ensemble... à tout ce que je lui dois.
Jim. Barbara. Jason. Et des dizaines, des centaines de victimes. Il est mon reflet, mon double maléfique, l'ombre dans chacun de mes pas, le frisson dans mon échine, la mauvaise pensée qui obscurcit chaque moment de joie. Depuis des années, je lutte contre lui, contre cette noirceur de Gotham City qu'il représente face à mes efforts pour laver la ville et lui offrir un peu d'espoir.

Je le hais - parce que je hais le doute qu'il représente, le doute de ne pouvoir jamais réussir pleinement dans mon combat pour ma cité.
Mais si je le hais, si je doute... je n'abandonne pas. Je n'abandonnerai pas... jamais. Surtout pas maintenant.

Autour de moi, les silhouettes sombres et squelettiques des arbres rongés par l'automne finissant, et l'hiver naissant, sont soufflées par le vent. Il pourrait être n'importe : devant, derrière, sur mes flancs. Je peux presque sentir son souffle sur ma nuque, son ricanement à mon oreille.

Je serre les poings et m'avance, me mettant soudainement à courir. Nulle vision nocturne, nul gadget ce soir : juste mon corps, mon entraînement... mon instinct.
C'est lui contre moi - ça l'a toujours été, ça l'est encore plus maintenant. Je vais le retrouver, je vais le frapper, je vais le châtier... et je vais le ramener. Je ferais dans les règles, "par le livre" comme dirait Jim. Si un homme aussi blessé, si un père aussi brisé a pu me demander ça pour lui, je ne peux faire autrement.

Je vais le ramener, oui.
Mais je vais le faire souffrir avant.
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MessageSujet: Re: Test RP 2 [Joker de Deathstroke]   Test RP 2 [Joker de Deathstroke] EmptyLun 26 Aoû - 23:34

Crac. Un dernier coup et le couteau du Joker s'enfonçait à nouveau dans le tronc de l'arbre, sur lequel, déjà, le temps morne avait entouré ses mains gelées. La brume nocturne formait une mer impénétrable, battant ses vagues de soie au rythme des vents glacés, enfonçant ses abîmes dans un sol que le froid avait rendu aussi dur que la pierre, immuable. Un instant, les ténèbres de la nuit  effaçant l'horizon et gommant toute lumière de la voute céleste, si ce n'est la grande dame, pleine et ronde, on aurait cru se trouver dans l'une de ces dangereuses et oubliées toundras nordiques. Il fait jouer le poignard dans sa main droite, avant de le ranger doucement à l'intérieur de son costume parme. Tel un artiste, le Picasso dément de Gotham, il contemple son oeuvre. Scarifié, l'arbre frigorifié et agonisant sert de toile macabre à un étrange tableau. Gravé par la lame, un coeur entoure deux noms, formant une addition. "Batman + Joker, Pour Toujours". Le Prince Clown du Crime met doucement ses doigts gantés devant ses lèvres pourpres, lâchant un rire mesquin, entre la folie et le sarcasme, quelque part dans les abysses de l'ironie. Il se retourne, toujours à l'affut. Il sait qu'il est poursuivi, mais ne bouge pas. Sa voix est narquoise, fausse, moqueuse et légère.

" Alors, Bats, tu aimes autant les rendez-vous au clair de lune que moi ? Suis-je bête, tu te déguises en rongeur volant ! Moi, j'aime l'intimité que l'on peut trouver dans ces moments. "

Un autre rire puis, il avance, errant, doucement. Le pas est leste, presque dansant. Bientôt, un observateur n'aurait pas été surpris de le voir cueillir des fleurs pour les mettre dans un généreux panier d'osier. Mais il n'y avait ni fleur, ni panier, ni soleil, ni joie, si ce n'était celle démente du criminel. Dans le silence de la nuit, on l'entend, grouillant : un fredonnement. Ne vous leurrez pas, s'il parle, psalmodie et chante, c'est qu'il sait qu'il est écouté. Il sait que l'oreille attentive du justicier rôde, guettant le moindre son à dévorer. Fuir ? Pour quelle raison ? S'il voulait fuir, il n'avait qu'à attendre arriver à Arkham, son refuge de plaisance et repartir le jour suivant, non, il y avait une raison pour laquelle il avait amené le chevalier noir dans ces plaines obscures. Les choristes morts n'étaient qu'une blague, un prétexte, un avant-goût. Rien n'avait d'importance. Sauf l'amusement. Et Lui, bien sûr.

Le Joker se demandait à quel point son traqueur était furieux. Au fond de lui, il jubilait. Il adorait ces moments où il découvrait, comme un éminent analyste, un descendant spirituel et talentueux de Freud, à quel point Il était fou. Qu'allait-il faire ? Où allait-il frapper ? Jusqu'où irait-il ? Voilà les questions qui traversaient l'esprit dédaléen du fugitif. Loin, bien loin, des frappes physiques que l'on pouvait lui infliger, il savait qu'il y avait tellement plus de moyen de briser Batman que de fracasser sa colonne vertébrale. Il allait savourer ce moment, le plus possible. Peut-être perdrait-il des dents, des os, où n'importe quelle partie de son corps, qu'il ne connaissait point. Aucune fracture n'était aussi délicieuse que celle qui traversait l'âme, comme un miroir brisé, de la chauve-souris.

Les préparatifs étaient bientôt terminés. S'il n'avait eu aucun mal à cacher sa lame dans sa chaussure et la grenade dans une poche dissimulée, rendre la seringue invisible aux yeux des gardiens n'avait pas été beaucoup plus complexe. De ses yeux, globes de sang, exorbités, il contempla l'épais liquide sombre qu'il venait de tirer, celui qui coulait dans ses veines, cause de son existence, mais aussi de sa malédiction. Il plaça l'aiguille dans sa manche, prête à être tirée quand le moment sera venu. Son rictus insensé avait un avantage, on ne savait jamais s'il n'arrivait pas à cacher sa joie. Pour le chevalier noir, ce sera le sourire sans raison habituel, marqué dans sa face, mais pour le criminel ce sera le reflet d'une exaltation beaucoup plus intense. Comme une vitre opaque, savoir que l'on ne pouvait deviner ses intentions rendait le Clown beaucoup plus impatient de commettre ses méfaits. Au fond de lui, il jubilait. Il était là, il le sentait, tout près, juste à l'heure.

" Viens dans mes bras, grand Fou ! Je t'attends ! "
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Bats
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Bats
MessageSujet: Re: Test RP 2 [Joker de Deathstroke]   Test RP 2 [Joker de Deathstroke] EmptyMer 28 Aoû - 22:27

"Jamais en début de rendez-vous."

Richard m'a conseillé l'humour pour m'apaiser dans les situations difficiles. Selon lui, cela permet d'aplanir une certaine tension, de distraire l'ennemi et me détendre moi-même. Ca ne fonctionne pas avec moi.

D'un geste ample, mon bras décrit un arc-de-cercle devant moi. Une seconde après, j'entends trois bruits aigus, tandis que mes trois Batarangs s'envolent et foncent devant moi - vers lui. Je n'en ai plus beaucoup, mais je n'ai aucun remords à les utiliser dès maintenant ; j'ai appris à mes dépens que tout calcul est inutile avec lui.

"Tu ne pourras plus tenir quelqu'un dans tes bras après ce soir."

Je m'avance. Mes bottes crissent sur l'herbe gelée, sur la terre dure de la plaine.
J'ai découvert sa présence quelques instants auparavant, quand il s'est manifesté. Malgré mon expérience, malgré mes sens ouverts à chaque mouvement, à chaque caractéristique, son extraordinaire discrétion a eu raison de moi. Mes gadgets et mes systèmes informatiques me manquent - je me rends compte que j'étais bien trop dépendant d'eux. Il est temps de se reprendre complètement.

"A vrai dire, tu ne pourras plus rien tenir."

Les Batarangs s'enfoncent dans le sol et un arbre ; rien d'étonnant, il m'a depuis longtemps donné des preuves de son impressionnante rapidité. Ce n'était qu'un coup de semonce, une démonstration de ma volonté de lui infliger bien pire.

"Tu m'as habitué aux drogues. Tu m'as habitué aux mélanges. Tu m'as habitué aux meurtres cruels, aux égorgements, aux éventrements. Tu m'as habitué à tes horreurs, mais je ne peux jamais les supporter."

Je m'avance encore, jusqu'à m'arrêter à un mètre de lui. Je peux sentir son odeur, sa transpiration, l'étrange sentiment de malaise qu'il créé dès que je suis près de son corps cadavérique.
Seigneur, Jim... "par le livre", ce sera dur.

"J'ai cru t'avoir stoppé, ce soir, et tu t'es joué de moi. Et ça, je refuse de m'y habituer."

Vite, trop même pour lui, j'ouvre une pochette à ma ceinture et envoie vers ses jambes une corde, dont les deux extrémités se terminent par de lourdes boules noires, supposées emprisonner les pieds et l'handicaper. Hors de question de l'approcher sans une certaine sécurité.

"Et tu ne m'y habitueras plus."

J'envoie deux petites sphères métalliques vers lui, qui explosent à un demi-mètre de distance. Le choc le fait reculer, et blesse son visage et son cou ; je n'en retire ni satisfaction, ni plaisir. Tandis que je m'avance vers lui, les poings serrés, je sais pourquoi : c'est encore trop peu, et encore trop tôt, pour cela.

(HJ/ Dernier message pour ma part, volontairement très "libre" pour ta conclusion. Il a été également volontairement très classique et "simple" (dans le sens où, oui, on a vu cette réaction 38 fois), mais c'est voulu : c'est un test pour voir ta réaction. A toi d'achever le sujet d'une façon surprenante (je n'en doute pas), cohérente, crédible et satisfaisante pour les personnages et les joueurs.
L'important est de bien montrer ce que tu veux, et ce que tu voulais faire, ici. Une petite explication en HJ peut être rajoutée, pour relever certains points. Merci pour ce moment très intéressant en tout cas, j'ai hâte de voir la suite ! (oui, ce message est le même que pour Azrael, car le sentiment est sensiblement le même Wink) /HJ)
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MessageSujet: Re: Test RP 2 [Joker de Deathstroke]   Test RP 2 [Joker de Deathstroke] EmptyMer 28 Aoû - 23:33

Les lames fusent à grande vitesse, traversant l'air. Les chauves-souris d'aciers volent, décrivant de larges courbes dans les airs, ersatz honorable du vol sombre de ces créatures nocturnes. Fondant sur leur proie démente, prêtes à le dévorer de leurs ailes aiguisées, ces animaux artificiels ne se doutent pas des réflexes surprenant du criminel. Il évite le premier, qui vient se caler dans le coeur gravé dans le bois, quelques minutes auparavant. Un instant, une larme coulerait presque le long de la joue livide du Joker. Détruire une telle oeuvre d'art, ce malade mental était vraiment cruel et n'avait aucun respect pour son talent. Le second alla se planter dans la terre, aussi rigide que le sol de marbre d'un temple des anciens temps. Aussi rapide et acrobatique qu'il était, le Clown ne réussit pas à éviter le dernier prédateur. Celui-ci vient se poser violemment dans son bras droit. La douleur est vive, mais plaisante. Bientôt, il regretta de ne pas avoir arrêté le reste des projectiles dans son corps, afin de sentir doucement cette sensation emplir son esprit.

Mais la joie fit vite place à la rage, quand il comprit que l'aile de la chauve souris venait de briser la seringue contentant son sang, le liquide chaud coulant le long de son bras frêle. Si le rictus du criminel ne pouvait fuir de son visage, intérieurement, il se sentait contrarié. D'abord sa gravure, ensuite son plan, ce sombre justicier avait vraiment une rancune tenace contre lui. Il n'eut pas le temps de réfléchir ou de prononcer quelque mot que son bourreau lançait déjà une corde afin d'immobiliser des jambes. Bien qu'il fut léger, la chute fut lourde et il regrettait déjà de s'être échappé sur une plaine dont le terrain était aussi dur. Que la voix du chevalier était imposante, théâtrale, presque plus que lui. Comme une mauvaise habitude, on sentait qu'il tendait toujours vers l'intimidation et pourtant il aurait du savoir depuis le temps que l'on intimidait pas le Joker. Pouffant de son rire strident habituel, sa voix détraqué allant se perdre dans la lande, il prononce, moqueur :

" Attention à mes jambes ! Je pourrais bien finir en fauteuil roulant ! "

Impassible face à cette provocation, le justicier s'avance vers le criminel étendu. Il pense que le Joker est neutralisé, il ne retient pas de ses erreurs. On ne peut neutraliser quelqu'un d'aussi imprévisible et polyvalent, car on ne sait jamais quel tour il possède dans sa manche. Deux balles métalliques partent rendre visite au corps meurtri de l'évadé. Explosant, elles le blessent, sans réelle gravité cependant. Cependant, le Joker est déçu, car dans le visage du justicier, on ne lit ni plaisir, ni amusement, toujours des avertissements. Quand à la douleur, le criminel l'ignore, pour lui, c'est encore une leçon que Batman ne retient pas. Lorsque Batman continue à s'avancer, poings serrés, il continue de jubiler. Il espère le voir frapper, le voir perdre son calme. Au fond, il serait fier d'être tué par sa Némésis, marquant son histoire en étant celui qui aurait révélé au monde la folie du héros, qui incapable de garder son calme, brisa son serment.

" Alors ? Tu ne t'amuses pas ? Écoute un conseil de tonton Joker. Si tu ne t'amuses pas, c'est que tu n'a pas les bons outils... Demande à ton ancien équipier : le pied de biche, c'est bien plus drôle à utiliser. "

Derrière cette provocation, l'esprit du Joker bouillonne. Comme l'élixir du chimiste, prêt à atteindre son stade terminal. Les idées traversent le cerveau malade du criminel, chaque situation possible devient un plan. Le Clown aime avoir le choix de ses répliques et de ses actes. Il déteste être coincé, acculé par un vulgaire échappé d'Asile, un travesti violent et visiblement détraqué, les pieds liés et le bras estropié. Comme si une réaction s'opérait, comme un retournement de situation, comme une pièce qui tourne lentement dans les airs avant de retomber, toute la malice du Joker se change en haine. En haine pour Batman. Bientôt, il est obsédé, il fixe de ses grands yeux le justicier masqué. Il n'est plus le clown souriant, il devient le monstre dont même les pires criminels craignent la présence. Le volte-face est rapide, surprenant, même pour quelqu'un d'aussi préparé que le chevalier noir, qui ne semble pourtant pas apprendre de ses rencontres avec le criminel qu'il a sous la main.

" Après tout, jeu de mains, jeu de vilains ! "

La voix monte en puissance, les gestes sont précis, le taux d'adrénaline monte en flèche dans ses artères. Son bras gauche, toujours vif, tire rapidement le poignard qui était préparé, pour toute éventualité. Ignorant de sa folie les douleurs et les limites, il donne un grand coup de lame sur la corde qui cède. Une acrobatie suffit à transformer le prédateur sombre en proie et l'ancienne victime au rictus immuable en prédateur dévorant. Bientôt, l'arme qui cause sa malédiction devient sa meilleure opportunité. Au prix ce qui pourrait être une douleur insoutenable, mais qui est pour le Joker un orgasme humoristique, car il sait que la souffrance n'est qu'une vaste blague, il retire le batarang de son bras. Encore maculé de son sang nocif, il se sert du projectile comme un poignard, un couteau, armes pour lesquelles il fait preuve d'une étonnante habileté. La lame improvisé vient flirter avec la peau de la chauve-souris, que le bas du masque ne recouvre pas. Une écorchure, mais cela est suffisant pour nuire à la vie du Justicier.

" Tu as perdu Bats. Ramène-moi à Arkham et tu crèveras en route. Va chercher ton antidote et je pourrais gambader dans cette ville que tu aimes temps. Tu sais que je ne bluff pas. La vraie victoire, ce n'est pas ta souffrance, c'est te forcer à faire ce que je veux. À la fin, je suis toujours libre et vivant et toi esclave de tes principes stupides. "


----------------------------------------


Voilà, c'est terminé. Je dois avouer que ton post m'a surpris et que j'étais pas forcément inspiré à ce genre de situation : je t'aurais vu réagir de façon plus brutale et c'est sans doute mon erreur. La fin doit sentir l'improvisation (ou le bâclé, ça dépend surtout de ton exigence), mais je ne vois pas trop comment j'aurais pu faire réagir le criminel autrement. Dans ces RP, j'ai voulu faire un diptyque entre la folie du Joker (dans ses actes) et finalement sa lucidité voir son intelligence. Cependant, je suis assez honnête avec moi-même et je ne pense pas avoir donné le maximum de ce que j'avais pour donner de la profondeur a mon personnage. Cela vient sans doute du fait que j'écris à la troisième personne, là où Azraël (bah oui, il parle de moi dans sa conclusion, alors je lui fais un clin d'oeil), part l'écriture à la première personne fait mieux ressentir le point de vue de son personnage. J'ai essayé de rendre la relation entre Batman et le Joker ambigüe, de jouer sur la notion de dominant/dominé et je pense que finir sur une conclusion qui pourrait permettre une réponse était le mieux à faire pour ne pas finir de manière trop brusque. J'ai essayé de jouer un Joker assez classique, pour donner une représentation "moyenne" du personnage (sans prononcer aucun côté en particulier, afin que tu aies le plus d'éléments possible pour évaluer).

Je te l'ai dis en privé, je le redis en public. Moi et mon concurrent, nous avons deux visions différentes, même si je pense qu'aucune d'entre-elles n'est moins bonne que l'autre, du personnage, ce qui simplifie peut-être la sélection. Quoiqu'il arrive, j'ai été très content de jouer le Joker pendant deux posts et d'écrire ma fiche qui ne sera décidément pas un travail perdu. Je suis très heureux d'avoir relevé le challenge et j'ai hâte d'avoir la décision finale, car je sais que quelle que soit cette décision, le forum héritera d'un très bon Joker. Je tiens aussi à te remercier pour ton travail d'administrateur et pour les efforts que tu as fait pour trouver un bon joueur, bien que ce soit dommage qu'il n'y ait pas eut plus de participations.
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MessageSujet: Re: Test RP 2 [Joker de Deathstroke]   Test RP 2 [Joker de Deathstroke] Empty

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Test RP 2 [Joker de Deathstroke]

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