Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Sujet: Emeute Générale ! [Libre à tous] Jeu 30 Mai - 22:01
Ordre de Passage :
- Joker - Fool - Le GCPD (Anna / Talia) - Cerberus - Firefly - Scarface - Man Bat - Catgirl - Calendar Man - Double Face - Batman
L'Asile d'Arkham ...
"Une maison sérieuse dans un monde sérieux."
Cependant, lorsque l'on pénétrait dans l'île d'Arkham, tout n'était que pourriture et mort. Les lumières flashy illuminaient chaque mètre carré de l'endroit. Les miradors surveillaient chaque mouvement, même non suspect, il fallait faire attention. Des ordres stricts dans un monde qui le demandait, pour le salut de l'âme des Gothamites. Ce soir-là, le Joker venait d'être transféré aux Soins Intensifs. Un soi-disant problème de suffocation, bien entendu, le cordon médical et celui des gardes avait été renforcé, et pendant qu'on le tenait en joue, le Prince des Clowns obtempéra, feignant toujours l'inconscience. C'est en faisant mine de revenir au pays des vivants, que le Joker lançât son acte théâtral. Il fixait le médecin, c'était le Docteur Leland, une jolie métisse certes, mais pas au gout du Joker. Loin de là. Alors que celle-ci administrait les soins, le Joker commençât a déblatérer quelques inepties.
- "Vous la connaissez celle du gamin qui a une maladie de peau et qui va crever ?"
Les gardes et le Docteur se turent, n'écoutant pas le Joker. Beaucoup savaient que le Joker avait accès à la vie privée de certains docteurs, et qu'il savait des choses encore pires. La dernière fois, un médecin, fou de rage, avait touché la gorge du Joker pour l'étrangler, malheureusement, le Joker avait ingéré sa toxine, et sa peau était devenue meurtrière. Le médecin devint fou sous l'emprise du Venin, et trancha la gorge des gardes. Mais le Joker gardait un air impassible, toujours souriant. Finement serré dans ses chaines et sa tenue orange, le Prince des Clowns attendait le moment où le rideau allait se lever ...
Et c'est ainsi que se leva le rideau ... Frank Misga, garde de Gotham issu de la culture hispanique tira trois salves sur les gardes présents avec lui, dans le dos. Ceux-ci tombèrent et la doctoresse hurla d'horreur. L'espagnol gifla le docteur et elle libéra le Joker. Bien entendu, c'était un premier point, il fallait maintenant attaquer l'oeuvre. Le Docteur Leland allait maintenant faire un petit dodo grâce au coup de crosse dans le crane. - "Tout est en place, Franky ?"
Franky - "Oui, monsieur ... Les bombes sont en places, il n'y aura plus qu'a appuyer sur le bouton et les deux sources génératrices d'électricité seront en panne. La première bombe a été posée sur la centrale interne d'Arkham, celle qui s'occupe de l'énergie de secours. La deuxième, elle coupe l'électricité en provenance de la ville."
- "Donc, tout l'asile d'Arkham sera dans le noir, hein ?"
Franky - "Ouais ... Mais les portes seront ouvertes, l'évasion a été programmée, et le Ventriloque se tient prêt a intervenir ... Maintenant, s'il vous plait, vous allez épargner ma famille ?"
- "Bien entendu ! Tu vas même les revoir demain !"
Le jeune homme semblait parfaitement heureux, un léger sourire sur son visage, mais c'est à ce moment précis que le Clown pris la chaise en plastique avant de cogner jusqu'à ce que mort s'en suive, le pauvre jeune homme. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que de la bouillie à la place du crane. Dy sang sur le costume orange, le Joker se leva. - "J'ai jamais dis vivant, gamin ... Héhéhé. Maintenant, on va jouer avec les petits boutons."
L'idée première, dans les Soins intensifs, c'était la salle de communication, il reliait tout l'île d'Arkham, avec un système ingénieux et utile pour tous les détenus. Chacun pouvait entendre ce qu'on disait. Muni d'une arme, il fut facile d'éviter les gardes et d'entrer dans la place à une heure pareille. Personne, pas de médecins, le Joker s'y barricada. Dans toute l'île, on entendait maintenant la voix du Prince des Clowns. - "Hey ! Salut les gars, c'est Joker qui vous parle en direct des soins intensifs de notre bon vieil asile. J'ai décidé de nommer ce jour, jour des fous d'Arkham, et pour vous montrez ma sincérité et mon amour pour la violence gratuite et aveugle, j'octroie une amnistie générale pour tout le monde !"
Il avait dit cette phrase d'une voix lugubre et sombre, comme s'il savait très bien que tous les gardes et les médecins allaient en payer le prix fort. Alors que les gardes cognaient la porte de la salle. Le Joker appuya sur le bouton ... Deux grands "BOUM" qui résonnèrent dans toute l'île. Le Pénitencier, le Centre Médical, le Manoir Arkham, les Jardins et les Soins Intensifs, tout fut plongé dans le noir ... Et les portes des cellules s'ouvrirent. La Multitude commençait a se déverser ...
Dernière édition par Le Joker le Lun 24 Juin - 20:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Ven 31 Mai - 19:44
Et le septième jour, Dieu se détourna de sa création et livra les hommes aux créatures de la terre pour qu'elles les dévorent - Patrick Graham L'Enfer est vide, et tout les démons sont ici - William Shakespeare - The Tempest
Un long courant d'air froid fit bruisser les feuillages alors que Talia sortait de la voiture municipale, en repoussant derrière elle la longue porte à la vitre teintée. Ses propres mains elle aussi froides, elle resta près du véhicule encore chaud de sa course alors qu'autour d'elle une ribambelle de véhicules bleu, blancs et noir aux couleurs du Gotham City Police Department se garaient sans logique apparente entre la pelouse bien ordonnée qui faisait face au chaos incessant d'Arkham et les extrémités du pont qui reliait la ville à son honteuse île des fous. Devant la maire, deux lourds camions noir, aux portières blindées, s'arrêtèrent, firent briller les bandeaux blancs du GCPD à la lumière nocturne et se mirent à ronfler alors que leur arrière train s'ouvrait, laissant s'échapper des équipes entières de policiers en tenue d'intervention musclée : casques et boucliers anti-émeutes, fusils d'assaut et fusil de proximité, comme le Frenchi Spas 12 sur le dos. Plusieurs femmes casquées partageaient le stress général et le silence tomba alors que les dernières voitures arrivait, remplissant les alentours d'Arlkham de policiers plus ou moins bien équipés, plus ou moins en tenue mais le visage communément perplexe et les yeux pétillants d'une adrénaline ancienne et viscérale, qui témoignait de leur peur et de leur excitation.
Tout en passant sa main dans ses cheveux, auquels elle venait d'appliquer un ombré, couleur qu'elle trouvait particulièrement joli et qui la définissait plutôt bien : une cascade de brun sombre suivi d'un châtain clair stratégiquement posé, elle retira lentement son regard de l'horizon macabre et de son asile pour lever les yeux au ciel, alors que de grands nuages sombres et élancés montaient à l'assaut de la lune, dans la plus grande insouciance des habitants de Gotham qui dormaient tous et n'avaient pas attendu le moindre son ni ressenti le moindre souffle après l'explosion des bombes.
Un frisson frais parcourut le corps de la maire qui resta blottie près de la voiture et parcourut du bout des doigts la gaine d'un shamshir dont elle s'était armée, faisant croire qu'elle savait à peine s'en servir. La présence rassurante, dure et pourtant facilement maniable n'arrivait pourtant pas à réduire l'atroce stress qui lui serrait le coeur. Durant ses années de leadership dans la Ligue des Assassins, et même pendant son enfance et sa jeunesse de princesse spectatrice des exactions de son père, elle avait participé à beaucoup de guerre et géré, depuis qu'elle était "maîtresse du monde criminel" beaucoup beaucoup de situations des plus sordides. Mais, bien qu'elle n'était maire de Gotham City que depuis quelques semaines, cet incident encore mystérieux à l'asile lui octroyait une véritable peur et elle se sentait très perplexe devant la suite des évenements. A Arkham, les évasions et les prises de pouvoir était fréquentes, mais, avant qu'elle n'ait pu renforcer la sécurité, des forcenés avaient apparemment décidé de la mettre à l'épreuve et surtout de quitter la maison d'arrêt sanitaire.
Et tout le peuple gothamite savait ce que cela voulait dire, et beaucoup en trembleraient sûrement comme Talia s'ils avaient été au courant des événements en cours. L'immortelle n'avait pas voulu prendre des hésitations inutiles et s'était aussitôt armée de toutes les précautions. Dès qu'on l'avait réveillée à la Mairie pour lui annoncer que le contact était perdu avec l'établissement Elizabeth Arkham et que les riverains parlaient de lueurs étranges et de sons étouffés, elle avait activé le plan Domino, monté quelques semaines plus tôt lors de son accession à la mairie. Ainsi, le gouvernement américain avait été mis au courant même s'il ne s'agissait que de dysfonctionnements et une partie du GCPD s'était déplacée malgré l'heure. Des SRIT et des groupes d'interventions avaient été rapidement formés avec les quelques 60 milliciens de la Amaranth Inc, le nom d'emprunt du Léviathan, qui avaient troqués leur tenue de tueurs pour ceux d'agents de l'ordre et de la justice.
Le port étant une entreprise dans laquelle la Mairie avait ses intérêts financiers et politiques, il avait été réquisitionné immédiattement et des bateaux de sécurités, bien que pas encore arrivés, allaient d'un instant à l'autre entourer l'île d'Arkham et faire fondre leurs lueurs pénétrantes dans les eaux noirs et profondes entourant l'île. L'espace aérien ne pouvait être surveillé, le GCPD ne disposant pas encore de véhicules adaptés, et le gouvernement n'avait envoyé aucun hélicoptère : seulement des équipes du SWAT et des agents du FBI qui allaient probablement gratter le papier en attendant qu'un dément à la face blanche et aux lèvres rouges fasse son apparition.
A cette image, Talia trembla une nouvelle fois. Le Joker. Harley Quinn. Des figures qui rendaient tout le peuple Gothamite heureux rien que par leur présence à l'asile. La jeune femme avait dèja eu à traiter avec le Joker avec sa Ligue et s'était même battue à ses côtés, ou contre lui, aux côtés de son amant le chevalier noir et elle pensait le connaître assez - bien que le connaître totalement semble impossible - pour en avoir, fille du démon immortelle et bien entraînée ou pas - une peur bleue. Il était l'incarnation matérielle, humaine de l'Hubris. L'agitateur, l'anti-ordre, la face mauvaise de l'humanité dans le sang et la chair d'un seul homme. Et le Joker était loin d'être seul dans la foule qui devait se presser aux portes de l'asile avec les armes de gardes en attendant qu'on essaye de les calmer.
It's a Mad World...
Elle ferma les yeux en soupirant, repoussa ses cheveux en arrière et se mit à espérer que personne n'avait encore été bléssé ou tué. Souhait impossible, mais elle ne voulait pas avoir de scandales et d'échecs dans ses premiers mois d'administration. Raté ma petite Talia. Heuresement, le plan Domino avait lui aussi sa face cachée.. L'immortelle vérifia sa respiration et se remit sur le visage un masque assez déprimé et sérieux pour paraître "elle-même", ou pour bien jouer son rôle, devant l'officier de police qu'elle alla mander. Celui-ci se retourna à son arrivée et lui commença un rapport complet et exhaustif.
- Tout est prêt pour les acceuillir s'ils sortent de cet endroit. Nous avons demandé à la NSA, mais elle ne veut pas nous donner un sattelite tant qu'une réelle menace n'est pas démontrée. C'est à dire que si nous voyons un membre du personnel mort ou une vraie explosion, elle nous laissera accès à un sattellite, bas de gamme certes mais ce sera assez pour avoir une vue dégagée de l'asile, vue du dessus et enregistrer. Nous pourrons même peut être obtenir un plan 3D du bâtiment et récolter des données utiles mais hélas, nous n'aurons pas un modèle avec détecteur thermique ou je ne sais quoi, il est impossible de savoir ce qu'il se passe sous et entre les murs de l'asile. La partie aqueuse sera protégée d'un instant à l'autre, nos bateaux sont en routes, et ils sont équipés pour le fond et la surface maritime. Par contre, l'espace aérien est nu pour l'intant.. Quant au pont et aux voies terrestres, eh bien, vous voyez ça de vos propres yeux. Nous sommes prêts madame.
J'ai fait venir, comme vous l'avez demandé, Mr.Harper, dans les capacités informatiques peuvent être utiles si le courant revient. Ce qui semble compromis vu que les installations ont explosé.. c'est ça ? Bon.. Rien n'est perdu, il pourra être utile d'une façon ou d'une autre. Tout le monde est là mademoiselle, mais nous ne pouvons rien faire là dedans tant que nous ne sommes pas sûrs qu'il y a un problème.
Talia remercia l'officier et se remit à fixer l'île lointaine, se demandant si le Joker riait en regardant de son côté, à l'autre bout du long pont qui séparait le monde des fous du monde des fous qui portaient le nom de civils et le masque d'humains. Les choses semblaient graves, mais les dernières paroles de l'officier était fausse. Elle avait un pied dans l'asile. Un pied muet, mais c'était dèja une bonne chose, non ?
....
Le plan Domino.
Ils y avaient pensé dès qu'ils avaient ouverts les yeux. Dès qu'ils avaient entendu les cris de joies et les hurlements de folie des autres malades s'extirpant de leurs cellules et molestant les gardes. Ils s'étaient regardés, brièvement, chacun dans leurs couloirs et dans leurs cellules mais tous habillés de la tunique orange réglementaire et les règles données par Talia leur était revenu en mémoire. Ils savaient ce qu'ils avaient à faire. Quinze membres du Léviathan, criminels parmi les criminels, mais criminels de la mairie. Comme les autres, ils sautillèrent vers l'armurerie, donnèrent leur catharsis en levant le poing aux pieds du Joker en espérant ne pas subir son imprévisible caractère et se firent silencieux, en attendant d'agir...
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Ven 31 Mai - 21:38
Quelques semaines auparavant, Double Face avait été arrêté par Cerberus, le justicier qui délivra en même temps sa victime Lilliana McCartney, petite flicette de Gotham City. Il fut tout d'abord jeté dans un fourgon blindé, les menottes aux poignées. Raccompagné jusqu'à l'asile d'Arkham, l'homme aux deux visages siégeait une nouvelle fois dans sa cellule au Pénitencier.
Emprisonné dans une camisole de force d'un blanc âcre, il parlait seul. Certains médecins passaient et repassaient devant la cellule en voyant Harvey Dent rire, ou bien pleurer et même murmurer des choses. Un prisonnier particulier avait été autorisé à livrer les plateaux repas. Adrian Chesterling incarcéré à Arkham pour faux et usage de faux et double schizophrénie latente. Ayant pris un traitement approprié, il commençait à « renaître de ses cendres ». Il débuta son long parcours par la cellule de Dent.
« Eh, Dent ! A la bouffe ! -Ne t'ai-je jamais dit de me nommer Double Face ?! Fit l'ex-procureur en un cri strident. -Ohh ahaha, il serait bien dommage de rater une occasion de se moquer de l'homme qui a arrêté une flicette au lieu du comissaire des lieux... -Tais-toi.. -Ahahaha ! -LA FERME ! »
Harvey se jeta contre les barreaux en acier de sa cellule qui fit assez peur à Adrian qui continuait à rire. Soudain, l'on entendit un bruit sourd et là plus rien. A vrais dires, l'asile fut plongé dans le noir complet. Chesterling paniqua intensément et se demanda pourquoi l'on entendait plus le procureur baragouiner. C'est là que la lumière d'une des sorties de secours éclaira la cellule de Double Face... Dieu du ciel ! Elle était ouverte et Harvey n'y paraissait plus ! Il se retourna et pris un énorme coup en pleine figure qui du bien lui broyer le crâne. Dans le noir, Dent esquissa un sourire avant de rire tel un savant fou. Il quitta rapidement le Pénitencier. Tous les gardes abattus, il était facile de pratiquer dans l'établissement. Quelques uns demeurés vivants prirent la peine de s'opposer à Harvey sans succes. Même les bras liées, il arrivait à faire des merveilles. Arrivé dans l'île d'Arkham Nord, il s'aperçu qu'il n'était pas le seul à bagnauder dans cet univers de fou. Une seule question demeurait : Comment allait-il quitter Arkham ?
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Ven 31 Mai - 21:59
HJ : Puis-je ?
Encore une soirée d'ennuis au GCPD, rien a faire. On avait repris quelques territoires à de nombreux criminels et tout semblait si calme maintenant. Les flics étaient plutôt satisfaits, finalement, Miss Head semblait déterminée et suivait ses principes comme prévu. Tant mieux, me martelais-je en tête. Mais comme toujours, je trouvais ça trop facile. Je commençais a vaciller, l'heure tournait et je pose ma tête contre ma main pour éviter de vaciller et de dormir. Le café encore chaud avait du mal a me sortir de ma torpeur quand soudain, la télévision annonçât les nouvelles du soir. J'écoute, les yeux fermés, quand soudain mes collègues commencent a hurler. On parle de l'asile aux infos ? C'était pas original, mais l'explosion fit du bruit, et l'on pouvait se demander ce qui se passait. Une petite partie de la ville était maintenant dans le noir, pas de chance, mais ça sentait quand même le plan foireux. Je me lève, en même temps que les collègues pour aller voir ce qu'il se passe dehors. D'ici, on pouvait voir de loin, ainsi que l'asile d'Arkham, entièrement plongé dans le noir. C'était pas vraiment la bonne nouvelle de la journée. Le sergent Bullock se pointa, et sortit une feuille avant de retirer le cigare de sa bouche.
Bullock : "Berkeley, Adil, Smith, Ramirez, voiture 5, Jefferson, Murray, Ciotta, Ricky, voiture 6. On se magne ! Vous filez à Arkham. On viendra vous rejoindre avec le reste des renforts. La Maire est déjà en route, toutes les forces de police sont en train de converger vers l'épicentre. Magnez vous le cul !"
Et Merde ! J'étais partie pour faire une tournée dans l'endroit le plus glauque de tout Gotham. A l'heure qu'il était, ils allaient pas mal en profiter, y'aurait des fuites, et surtout, les pourris aideraient ces monstres a se tirer de l'île d'Arkham. Mais bordel quoi ! Personne pour pouvoir leur coller une balle dans le cou à ces ordures ? Merde à la fin. On s'équipe, gilets pare-balles, casques, et fusils à pompes. Les tirs de sommation, ça me connait, mais je loupe rarement ma cible. Je descend les escaliers avec mon équipe, tout en vérifiant la liste de mes munitions. Pas question de tomber à sec quand ça va mal. J'entre dans la voiture avec mes trois collègues et en avant vers l'île d'Arkham.
Là-bas, on s'arrête avant le pont. Tout est déjà bloqué. Les accès maritimes et terrestres sont à nous. La Mairesse est dans le coin, il parait. Mais c'est juste la figuration. Nous, on attend nos ordres. Si les cinglés tentent la sortie, ils en perdraient pas mal de plumes. Mais une question me taraude, et ça me plaisait pas vraiment : Veulent-ils réellement sortir ? Ou n'était-ce qu'une nouvelle tentative de leur folie qui consiste a massacrer les rares docteurs qui trainaient. Je transpire, a vrai dire, j'ai un peu peur. On m'a souvent dit de faire gaffe quand il y'avait des cas d'émeutes comme ça. Mais j'avoue que, vraiment, j'ai peur pour ma vie. J'espère juste que les justiciers viendront nous épauler ... Sinon ...
- "Inspecteur Ramirez, équipe 5, on est en place, monsieur."
Dis-je au chef qui s'occupait de bloquer le pont. On était prêts. Prêts pour repousser l'Enfer dans son trou dégueulasse.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Ven 31 Mai - 23:02
...Et soudain, les ténèbres...
Une grande partie du Nord-Ouest de Gotham n'émettait plus rien. Plus de lumière, plus de communication, plus d'électricité. Les ténèbres recouvraient l'île. Heureusement, la Lune donnait encore des signes de vie en émettant une faible lueur jusqu'au sol et plus malheureusement, les les flammes des deux immenses explosions illuminaient aussi le sol. Sans compter les torches humaines qui couraient pour s'éloigner des deux brasiers pour finalement s'arrêter, mort consumés. A part ça, tout le monde était aveugle là, en bas. Seuls quelques appels de portables transitaient encore entre la ville et Arkham. L'interception des communications n'était pas bien compliqué. J'avais moi aussi quelque protocole qui s'activaient à mon ordre pour hacker directement les satellites de communications de Wayne Enterprise. Le grand manitou serait sans doute furax mais je devais à tout prix savoir ce qui se tramait là-bas.
Dans mon casque audio surround sans fil à 1000 dollars (la qualité du son n'a pas de prix...), je pouvais entendre chaque coup de fil via les téléphones portables des gens sur place.
"...deux immenses explosions à Arkham..." "...plus d'électricités sur toute l'île !" "...tendue le Joker passer une annonce..." "...ce fou est aux soins intensifs..." "...la police?..." "...vu la maire avec des équipes de SWAT..." "Double-Face y est aussi" "...s'échappent tous !!" "...envoyez les renforts !!" "...ERDE ILS ARRIVENT !!!..."
C'en était assez. Pas besoin d'être devin pour savoir que le Chaos (notez le grand C) commençait à s'abattre sur l'asile. Ce genre de situation était déjà arrivé, à croire que la sécurité de l'hôpital psychiatrique n'avait jamais appris ses leçons. Mais ce soir, la situation avait changée. Si la direction de l'établissement n'apprenait jamais, la Maire, elle, avait parfaitement apprise ses leçons. Il lui a fallu moins d'un quart d'heure pour rassembler ses troupes d'élites. Chapeau l'Artiste ! Mais la situation était encore loin d'être sous contrôle. Les criminels internés n'avaient pas forcément tous leur ticket de sortie mais il fallait se concentrer sur les plus dangereux.
Un dossier sur mon ordinateur se mettait quotidiennement à jour sur les internés les plus "populaires" d'Arkham. Leur dossier psychologique, date de naissance, maladie mentale, nombres de cicatrices etc. Tout y était. On pouvait compter : le Joker, Harley Quinzel, Harvey Dent, Garfield Lynns... bref que des criminels endurcis. Je ne m'en faisais pas trop pour les cinglés de base, qui se fera rapidement attrapé par les flics. Le Joker comptait probablement sur eux pour attirer l'attention et s'échapper en douceur. Mais je ne le laisserais pas filer si facilement...
Rapidement, je me lève de mon fauteuil à 1200 dollars (oui le confort n'a pas de prix non plus), prépare mon packtage du petit justicier, prend mon téléphone puis quitte l'appartement. Je conduis à toute vitesse dans les rues de la ville tout en "forçant" un peu la chance en hackant les systèmes de contrôles de trafic routier et en mettant tous les feux au vert sur mon chemin.
J'arrive finalement dans une sorte de zone de quarantaine qui est en train d'être installée par le GCPD. La police utilise des moyens assez conséquent pour cette émeut. On dirait que Talia y a mit tout son coeur dans l'ouvrage, tout semble avoir été fignolé à la perfection mais...est-ce que ce sera suffisant? Je saisi un écouteur et le met à mon oreille pendant que ma main active une fonction de mon portable. Mon téléphone s'apprête à pirater celui de Talia Head mais soudain il vibre. Un appel entrant :
"- Harper"
"- Monsieur, Madame le Maire vous demande pour une affaire urgente." La voix de l'homme semble agitée
- Ah, elle accepte enfin un dîner en tête à tête ? Dites lui que...
- Non Monsieur, Arkham est hors contrôle et nous requérons votre présence à notre poste de contrôle.
- Hmm...ok." Dis-je l'air déçu. "Envoyez moi votre position par sms. A toute." Puis je coupe la communication.
La situation allait être un peu plus compliquée, mais ce n'était pas forcément une mauvaise nouvelle. J'ignorais pourquoi le Maire m'avait contacté spécialement, se doutait-elle de ma véritable identité? En tout cas, elle avait besoin de moi. Même si elle ne savait pas que j'étais Cerberus, je lui avais promis que je serais là au besoin...j'avais juste pas imaginé que ce serait en tant que John C. Harper.
J'arrive finalement au QG provisoire de la police et me dirige vers directement vers Talia. Elle n'a décidément pas changée depuis la dernière fois que je l'ai vue. Toujours aussi déterminée. J'ai bien fait de voter pour elle...
"-Mademoiselle Head. Enchanté. Je suis John Harper, informaticien de la Wayne Tech. On m'a dit que vous aviez besoin de moi?"
Puis soudain les écrans d'ordinateurs de la camionnette logistique redémarrèrent tous au même moment. Une image s'afficha, flou au début puis de plus en plus net et précise. C'était l'Asile d'Arkham vue du ciel. L'image se rafraîchissait toutes les secondes mais elle était précise au mètre près. Au même moment, Talia reçoit un sms d'un numéro inconnu.
"J'ai entendu dire que vous auriez besoin de ça... Cerberus."
J'avais évidemment piraté quelques ordinateurs de la NSA et envoyé un sms en différé pour qu'elle évite de soupçonner mon identité. Mais cela devrait largement contribuer au succès du GCPD quant à la capture de tous les prisonniers. Je repris la parole après un moment d'adaptation à cette nouvelle situation.
"Hmm...je vois que vous avez des satellites. Cool...Cool, cool, cool. Si je puis me permettre un conseil : faites venir au plus vite un générateur de secours mobile si ce n'est pas déjà fait. Je vais m'installer là bas, si vous avez besoin de moi vous savez où chercher."
Je m'installe à une table en sortant mon ordinateur portable. Il me suffirait d'un instant d'inattention pour quitter l'endroit et foncer vers Arkham. Et de toute façon, il serait mal avisé d'y aller maintenant sans plus d'informations sur la situation. J'étais un geek-justicier, pas à kamikaze...
A première vue, la situation était mauvaise, très mauvaise. La fumée empêchait de voir correctement, mais une partie de l'asile était tout de même visible. A tous les coups, ils allaient essayer de s'évader par les égouts. C'était le seul chemin presque pas surveillé par le GCPD. Le ciel aussi était une option, mais il faudrait des hélicos pour ça. Quoiqu'il en soit, la zone était totalement bloquée par la police au niveau du sol, et les renforts arrivaient de plus en plus dans la zone. Le problème allait être de libérer les otages avec le moins de pertes possible, et ça le que résidait le principal problème. A moins que Talia n'ait une idée?
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Ven 31 Mai - 23:28
La gueule ensanglantée ... C'est comme ça que je me retrouvais ce soir. A vrai dire, j'avais pris un vilain coup, après avoir dit quelques conneries aux gardes. Un dénommé Carl était en train de me cogner avec sa matraque, a vrai dire, je l'avais insulté copieusement, et m'avait mis à l'écart pour me faire ma fête. J'endurais les coups, je pensais à la chaleur du feu en train de consumer sa chaire, ses os. Cela serait sans doute agréable, et cela me réchauffait le coeur d'une manière indescriptible. Comme un Foyer en train de brûler à la place de ma poitrine.
Ils me remirent dans ma cellule. Après vingt minutes de coups et d'insultes. Cependant, alors que l'on me remettait dans le lit. Les coups sourds d'une explosion. Qu'était-ce ? Et soudain ... Le Noir Complet. Nom de dieu, c'était agréable. Mes geôliers étaient maintenant aussi dépourvus que les feuilles prises dans le feu. Avec un sourire, je me tire tant bien que mal de mon lit. J'entends les fous, les cinglés, les criminels, déambuler dans les couloirs. Des docteurs crient, des gardes hurlent, des coups de feux ... C'est merveilleux et si agréable. Il y'a a peine 20 minutes, ces mecs qui me cognaient étaient encore vivants. Je regarde leurs corps. Le premier, Carl, s'est fait dégommé par un criminel peu banal : Ragdoll. Lacéré, griffé et étouffé, les marques se voyaient encore sur le cou de la victime. Malgré le noir, les quelques rayons de lune illuminaient les couloirs froids de l'asile. J'étais calme, content, tranquille. Mais ce qui me ferait du bien actuellement, ce serait de mettre la main sur mon équipement, et la salle des affaires personnelles. Au moins mettre la main sur mon costume et sur mon lance-flammes.
"Hé les gars ! Vous allez où comme ça ?"
Le criminel qui s'arrête n'est autre que le dénommé "Mortimer Drake", le Cavalier de Gotham. Un mec qui est resté dans sa folie, au temps des Mousquetaires du Roy. C'était pas un dangereux, juste un pauvre type qui était dans son délire. Y'en avait plein ! Mais moi, j'étais pas fou. J'étais conscient de mes actes, et ils restent purs, magnifiques, sublimes.
"Partez en avant, je vous rejoindrais ..."
Dis-je au Cavalier. Le plus important, ce sont mes armes. Tout autour de moi, ce n'est que folie, massacre de docteurs, viols, hurlements délirants. Je marche droit. Les autres me regardent, me dévisagent, mais ne me touchent pas. Ils savent qui je suis, je suis Firefly. Mes pas résonnent dans les couloirs aux cris des patients, et des tirs des gardes. La masse est trop puissante pour eux. Moi, je me fiche de tout cela, ils ne resteront pas vivants bien longtemps. L'armurerie ... La porte est déjà ouverte. Surement d'autres cinglés qui sont passés avant moi. Le Joker faisait il bien les choses ? Peut être, m'en fiche ... Mon casier personnel. Mon costume, je l'enfile, malheureusement, pas de carburant pour pouvoir voler hors de l'asile. Mais assez de combustible pour le lance-flammes. J'étais prêt. Et j'allais offrir un spectacle son et lumière à la police, si elle ne tardait pas.
Direction la cour, avec les autres. Il fallait se regrouper, et attendre l'idée du Joker. Il en avait forcément une ...
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Sam 1 Juin - 0:25
...De vingt-huit, il en est un. D'autres en comptent trente-et-un. Les autres sont fameux pour
Avant que Calendar Man ne puisse finir son interminable théorie du Calendrier, les lumières de sa cellule s'éteignirent. Le ventilateur se coupa. La musique d'opéra résonnant dans sa cellule s'interrompit. Julian stoppa son monologue d'un air inquiet. Il était à présent seul dans le noir, assis sur son lit, fixant le mur délabré en face de lui, sans dire un mot. Il fut étonné dans un premier temps. Puis il comprit que l'heure était venue pour lui de quitter l'asile. Il s'agissait d'une évasion massive de prisonniers.
Calendar Man se leva lentement et accrocha ses mains aux barreaux de la cellule, approchant sa tête le plus en avant possible pour essayer de voir ce qui était en train de se produire à l'extérieur. La coupure d'électricité l'empêchait de voir parfaitement. Seule la lumière de la Lune, qui traversait les vitres du bloc de cellules, pouvait permettre à Julian de distinguer quelque chose.
Soudain, une explosion retentit dans tout l'asile... Puis une deuxième ! Calendar Man se bouchait les oreilles, il ne supportait pas les bruits intenses et saisissants. Les explosions s'interrompirent. Il se remit à se concentrer sur ce qui se passait en dehors de sa cellule.
Il faut toujours attendre une minute et trente secondes avant que les portes ne s'ouvrent après une coupure de courant. Plus que quelques secondes si je ne me trompe pas... 5...4...3...2...1, eeet
La porte de la cellule de Calendar Man s'ouvrit en parfaite synchronisation avec son décompte.
Haha, c'est amusant !
Julian quitta sa cellule. Il ne prit même pas la peine de regarder si d'autres détenus étaient encore présents dans le bloc. Lui seul comptait. Il sortit et accéda à la salle principale.
Bon, je dois récupérer mes vêtements. Ils ne peuvent qu'être dans la réserve.
Calendar Man se mit en direction de la réserve d'un pas lent en admirant l'architecture du bâtiment. Il était si à l'aise, presque comme un touriste en train de visiter un musée d'architecture ancienne. Il prit soin d'éviter de marcher sur les corps à terre des policiers tués ou assomés par les détenus. Le ménage était déjà fait, Calendar Man était sorti après la grande bagarre. Il était seul sur les restes du champ de bataille.
Quelle oeuvre magnifique !
Calendar Man était au bord des larmes. Il était à la fois ému et impressionné par le spectacle qui lui était offert. Des explosions, des policiers à terre, une évasion. C'était merveilleux.
J'ai tellement hâte de sortir, je vais enfin pouvoir continuer mon travail.
Julian arriva à la réserve. Il pouvait voir et entendre les grandes machines à laver tourner et laver les vêtements des policiers et des prisonniers. Derrière l'une d'elles, dans le coin tout au bout de la pièce, un policier était caché, appeuré par la révolte. Il n'osait pas sortir, il ne tiendrait pas face à toutes ces bêtes sauvages et sanguinaires. Calendar Man l'avait vu. Il s'approcha de lui en souriant de façon moqueuse.
Hihihi ! Je t'ai trouvé ! A moi de compter, hahaha ! Non non, en fait, je n'ai pas le temps de jouer à cache-cache ! Que fais-tu ici mon ami ? Eh, mais... Je te reconnais, tu es celui qui m'a frappé avant de me jeter dans ma cellule à mon arrivée à l'asile ! Mmmh... Intéressant... Dis-moi... Ce n'est pas aujourd'hui l'anniversaire de ta soeur ? Quelle âge a-t-elle déjà ? 21 ans il me semble, nooon ? Je me ferai un plaisir d'aller la voir pour lui souhaiter une bonne fête. Moi et la famille, tu sais, ce n'est pas un conte de fées. J'ai perdu mes parents très tôt. Ensuite, j'ai pêché avec mon oncle. Je n'étais pas très proche de lui. On ne se parlait pas tellement. Pour lui je n'étais qu'un cinglé, un raté. Alors un jour j'ai voulu crever l'abcès. Je lui ai rendu visite et je lui ai proposé une partie de pêche. C'est amusant, crois-moi ! On était là, tous les deux, sur l'eau. On pêchait des poissons énormes ! Enfin, c'est moi qui tenais la canne à pêche. Mon oncle, lui, offrait des appâts. Un doigt, un pied, un oeil. Hahaha. Chaque petit morceau de son corps. Encore aujourd'hui, lorsque je mange un poisson, je me sens de plus en plus proche de mon cher oncle... J'emmènerai peut-être ta soeur faire une partie de pêche pour son anniversaire, qu'en penses-tu ?
Le policier se prit soudainement d'une colère immense. Il sortit de sa cachette et fonça sur Julian en lui envoyant les pires injures qu'un homme puisse employer envers quelqu'un. Calendar Man, ni une ni deux, frappa le policier dans son élan d'une droite dans le milieu du ventre. Le coup fatal. La respiration du policier était coupée. Il s'allongea à terre, plié de douleur, en suffoquant.
Je dirai bonjour à ta soeur de ta part. Je ne veux pas manquer son anniversaire.
Julian ramassa le corps épuisé du policier et l'assoma en projetant sa tête sur le mur à deux reprises. A la troisième, une grosse tache de sang rouge vif éclaboussa à l'endroit de l'impact. Calendar Man laissa tomber le corps à terre. Le sol devint rouge près du cadavre.
Oh ! J'en ai mis partout !!! Il faut que je me change !
Julian fouilla les différents vestiaires de la réserve et finit par trouver ses habits. Il eut la brillante idée d'enfiler le gilet pare-balles du policier en dessous de sa veste, le temps qu'il quitte l'asile. Il était à présent fin prêt à partir.
C'est mieux comme cela. Attention Gotham, Calendar Man revient vers toi !
Un horrible et glaçant grondement de tonnerre éclata au même moment. Julian fut saisi.
Et ben dis donc ! On dirait presque un film d'horreur...
Le criminel se sentait fier avec ses habits personnels. Il marchait à présent d'un pas vif et décidé. Il ne lui restait plus qu'à sortir de l'asile. Il n'oublia pas de prendre l'arme à feu du policier qu'il venait d'assassiner avant de quitter la réserve.
Je dois trouver le Joker. C'est certainement lui le responsable de ce carnage. Si c'est le cas, il sait comment sortir. Je n'y arriverai pas tout seul...
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Sam 1 Juin - 23:04
Seul dans sa cellule , Langstrom étreignait sa main gauche tout en pensant à son arrestation .
Il s'était vraiment fait avoir comme un bleu . Pourchassé pour excès de vitesse par le SWAT , Kirk fut arrêté à l'aéroport de Gotham . Bordel . Lui qui voulait juste déménagé son laboratoire tranquille , il avait fallut qu'il dépasse de 3 malheureux Km/H la limite autorisée .
Une fois menotté , les flics comprirent qu'ils avaient en face d'eux l'homme ou plutôt la chose qui avait envoyé l'ex-commissaire Gordon à l'hôpital pour de long mois . Kirk eut alors droit à un tabassage en règle . Pas une parcelle de son corps ne fut épargnée .
Bizarrement il arriva à l'asile d'Arkham sans blessures graves apparentes . Il souffrait plutôt de l'humiliation subie en fait . Il avait tout de même l'index et le majeur de la main gauche cassés . Qu'y a t-il de pire qu'un policier en colère ? Un policier en colère avec une matraque à qui on vient de faire un magnifique doigt d'honneur .
Il était donc de retour dans cet établissement psychiatrique douteux , dans une cellule ou les normes d'hygiènes les plus élémentaires n'étaient même pas respectées . Le médecin qu'il avait rencontré pour ses doigts cassés ne lui avait pas paru très compétent non plus . Et il n'avait toujours pas eu droit à un procès . La justice était vraiment laxiste dans cette ville . Heureusement , l'attelle tenait bon et les anti-douleurs faisaient leurs effets .
Les murs de sa cellule furent soudainement ébranlés par deux violentes explosions. Puis le Blackout complet . Des cris retentirent dans le bâtiment , certains affolés , d'autres de fureur. Ensuite la voix du Joker , éternel antagoniste du Batman mais peut être pas du Man-Bat Langstrom marcha calmement vers sa porte désormais ouverte , présage du retour de la liberté . Les couloirs n'étaient plus éclairés que par de minuscules veilleuses , dont la batterie s'épuisait rapidement . Il fallait vite sortir d'ici . Vêtu de la merveilleuse combinaison orange des malades dangereux , Kirk s'aventura dans le couloir , en compagnie des autres patients . Certains bavaient déjà littéralement à l'idée d'égorger ou de violer le personnel médical.
Les quelques gardes qui tentèrent de s'opposer à la vague meurtrière furent mis en pièces . Le sang coulait à flot sur le sol de l'asile ce soir . Perdu dans ses pensées , il courait aux côtés des autres détenus et trébucha sur le corps d'un garde . Langstrom s'étala par terre et lâcha un juron . La marée humaine ne ralentit et le piétina copieusement . Kirk lâcha cette fois une bordée d'insultes à l'encontre de ces larves humaines qui ne respectaient rien .
Une fois ses 'compagnons ' partis , il se redressa , vérifia son attelle et entreprit de fouiller le cadavre de l'homme . Il le retourna et marqua un instant de surprise puis de répulsion en constatant que le pauvre homme s'était fait dévoré le visage . Quelques minutes plus tard , Kirk fit l'inventaire de son maigre butin . Il possédait en tout et pour tout le badge du garde , ses mouchoirs parfumés à la menthe , ses bonbons aux caramels , sa matraque et son revolver . Le scientifique rangea les mouchoirs et les bonbons dans sa combinaison , vérifia le chargeur de l'arme et empoigna la matraque du garde . Direction la sortie . Dans le noir . Langstrom nota intérieurement qu'il était vital pour lui de trouver une lampe torche en état de fonctionnement . Celle trouvée sur le corps du garde ayant été brisée lors de ses derniers instants , Kirk marchait à l'aveugle . Il aurait très bien pu se transformer en Man-Bat mais il ne tenait pas spécialement à se faire remarquer et par la police , et par les autres fous dangereux en liberté , et par les éventuels justiciers qui ne manqueront d'arriver. Langstrom secoua la tête en pensant à ces derniers. Les justiciers , il en avait eu sa dose .
A présent , il était animé par l'espoir naïf de retrouver la liberté , de quitter ce bâtiment miteux , de s'envoler dans le ciel noir de Gotham à nouveau . Une fois de plus égaré dans les méandres de son cerveau , il n'entendit pas les bruits de pas qui se rapprochaient lentement mais sûrement de lui .
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Dim 2 Juin - 13:28
Dans une planque tenue secrète par mes soins, je suis entrain d’élaborer l’évasion de mon Mister J d’amour. Je dispose de tous les hommes nécessaires pour le sortir d’Arkham mais ce n’est pas une bonne chose de les utiliser car nous serons très vite remarqués si nous y allons en nombres. C’est pourquoi une idée de génie me traverse l’esprit, je sais, cela ne m’arrive pas toujours mais là, j’ai le plan infaillible. Pour la réalisation de ce dernier, il me faut le déguisement parfait et je me dirige vers ma garde robe personnelle où il y a un grand nombre de costume ainsi que des ustensiles en tout genre.
« Voilà, ce déguisement fera l’affaire ! »
Quelques instants plus tard et me voilà en une vieille femme qui est sur le point de se rendre à l’asile pour voir son petit fils. M’approchant de l’un des hommes, je décide de m’adresser à lui pour qu’il m’accompagne jusqu’à la bâtisse tout en se faisant passer pour un chauffeur de taxi. Une dizaine de minutes plus tard, je descends du faux taxi tout en remerciant le chauffeur et je le paye avec de vrais billets avant de me diriger vers l’accueil.
« Bonsoir jeune homme, je suis ici pour voir mon petit fils… Pouvez-vous m’amener à lui, je vous prie. »
-Bien sûr madame, quel est son nom ?
Grâce à mes lunettes de vues, je peux immédiatement photographier la liste des personnes retenues dans l’asile et après avoir pris un nom au hasard, je reprends la parole.
« Ethner… Karl Ethner… »
Le gardien qui s’occupe de l’accueil, commence à fouiller la liste pour mettre la main sur la fausse personne que je suis venue voir.
-Très bien madame, je vais vous accompagner jusqu’à sa chambre.
« Je vous remercie. »
Le jeune homme fait signe à son collègue pour le remplacer le temps qu’il quitte son bureau pour m’accompagner jusqu’à la chambre de l’individu que j’ai cité un peu plutôt. Tandis qu’on parcoure les couloirs de l’asile d’Arkham, je constate que rien n’a changé ici si ce n’est que la sécurité a été légèrement renforcée depuis qu’il y a eu plusieurs évasions par le passé. C’est alors que la voix du Joker se fait entendre dans les hauts-parleurs et deux explosions sont déclenchées l’une à la suite de l’autre, nous plongeant dans une obscurité totale. La visibilité est quasi nulle et le gardien saisit sa lampe de poche.
-Pas de panique, je suis là pour vous protéger.
« Je vois que Mister J s’occupe de sa propre évasion, je n’ai plus besoin de toi… »
-Quoi ?
N’ayant pas le temps de saisir son arme, j’attrape la tête du jeune homme pour lui briser la nuque avec force et j’enlève le déguisement pour me dévoiler au grand jour devant le cadavre.
« Il est tellement facile de vous rouler avec un simple déguisement… Dommage, il était beau gosse… »
Ramassant la lampe de poche, j’éclaire droit devant moi tout en affichant un regard qui montre que je ne suis pas très à l’aise.
« Par contre… Je n’aime pas du tout être dans le noir dans un tel endroit… »
Je suis peut-être une criminelle mais certains habitants dans cet asile sont prêts à me faire la peau même si nous sommes du même côté.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Dim 2 Juin - 19:50
Et voilà, on y était ! Cette fois, il ne s'agissait pas d'un seul criminel, mais bien d'une évasion massive provenant de l'asile d'Arkham. Kitrina se tenait prête depuis plusieurs jours déjà, depuis l'arrestation du Fool plus exactement. Elle avait pris l'habitude de passer ses nuits aux alentours de la frontière qui séparait Park Row de la Zone Industrielle, guettant un signe qui lui annoncerait le moment de passer à l'action. Les deux explosions mirent fin à cette attente. Au loin, elle vit le Pénitencier brusquement plongé dans le noir. Sans hésiter, Catgirl se mit aussitôt à courir comme une dératée en direction de l'île. Il fallait faire vite, les forces de police n'allaient pas tarder à rappliquer, et elle ne tenait pas à se voir refuser l'accès au pont. L'arrivée d'une voiture l'arrêta aussitôt dans sa course. Pile ce qu'il lui fallait ! Le véhicule stoppa net alors qu'elle se mettait au milieu de la route. Le conducteur en sortit l'air furax et se mit à vociférer des insultes contre la jeune fille en postillonnant.
"T'AS QUOI DANS LA TETE, PETITE IMBECILE ? ON T'AS JAMAIS APPRIS A TRAVERSER ? ESPECE DE SALE CONNE !!! JE SAIS PAS CE QUI ME RETIENT DE T'EN FOUTRE UNE !!!"
Catgirl haussa un sourcil d'un air contrarié devant le ton du chauffeur. Heureusement pour lui, ce n'était pas l'heure des règlements de compte. Elle le menaça de son revolver : "Je n'ai pas le temps de bavasser. Un ami m'attends, et j'ai besoin de ta bagnole. Tentes quoi que ce soit et je te troue la peau ..." Elle monta à l'intérieur, verrouilla les portières pour plus de sécurité, et se mit à réfléchir. Ça ne devait pas être bien compliqué à faire démarrer ; allumer le contact, débrayer tout en gardant le pied sur le frein ... "IL FAIT CHIER, CELUI-LA !!!"Le conducteur n'avait pas l'air d'avoir pris ses menaces au sérieux et s'acharnait à cogner contre les vitres, gueulant de plus belle.
Tant pis pour lui.
Elle ouvrit la vitre juste assez pour lui coller une balle, le faisant taire instantanément et réussit à démarrer la voiture. Pas une seconde à perdre, à présent. Elle sillonna les rues à toute allure en zigzaguant de temps à autre, franchit le pont qui reliait Gotham de l'île, et arriva enfin à destination. L'Asile d'Arkham ... impressionnant vu de près. Dissimulant le véhicule de sorte à le retrouver sans encombres, Kitrina parcourut les derniers mètres et entra dans le Pénitencier. Les couloirs étaient plongés dans l'obscurité, ce qui lui permettrait de ne pas se faire repérer par les gardes ou les autres criminels. Dans le cas contraire, elle pourrait toujours se servir de son revolver, ou de l'une des deux M60 qu'elle avait emporté dans un sac. Des cris se faisaient entendre pendant qu'elle marchait à l'aveuglette à la recherche du Fool, lui faisant froid dans le dos. Peut-être aurait-il mieux valu qu'elle attende dehors l'arrivée du tueur masqué.
Allons reprends toi ! Tu as déjà vu bien pire, non ?
Au bout de quelques minutes qui lui parurent des heures, la jeune fille finit par tomber sur un individu au détour d'un couloir. La pénombre ne lui permettait pas de distinguer ses traits, mais elle se rappela soudainement s'être munie d'une lampe torche avant de partir. Elle éclaira les lieux, prête à en découdre si le criminel (ou le garde) tenterait une attaque. Soupirant de soulagement, elle abaissa aussitôt son revolver en reconnaissant Man Bat sous sa forme humaine. A deux, ils retrouveraient le Fool plus facilement et sortiraient plus vite de cet endroit. Mais alors qu'elle allait s'annoncer, elle entendit des pas qui se rapprochaient de plus en plus, la faisant se retourner. Catgirl brandit à nouveau son beretta et aveugla l'individu de sa lampe de poche afin de le ralentir.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Lun 3 Juin - 2:56
Les bruits de tapotements sur le bureau s'accéléraient au fil du temps. Arnold comme à son habitude faisait les comptes petit à petit, un délicieux café sur son bureau et son cahier presque rempli en face de lui. C'était tout une affaire de faire ces calculs là pour le grand Scarface car si Arnold osait oublier ne serait-ce qu'une petite virgule, il savait indéniablement que la marionnette allait piquer une crise d'enfer et que comme d'habitude le vieux en payerait le prix fort. C'était pour cela que le quinquagénaire prenait son temps et écrivait chaque ligne du mieux qu'il pouvait. On ne comptait même plus le nombre de fois qu'il redressait ses lunettes ou passait son mouchoir sur son front, c'était un travail de longue haleine mais cela lui plaisait dans un sens. Cependant le silence du bureau fut rompu par le bruit d'un poing sur la porte.
"Oui entrez ! Qu'y-a-t ‘il ?" fit calmement Arnold en redressant sa tête de son cahier. "Chef, venez voir les informations à la télévision, ça vaut le détour." fit hâtivement Mugsy en ouvrant la porte. "J'amène Monsieur Scarface le plus rapidement possible, merci mon bon Mugsy."
Le vieux s'attela à sa tâche habituelle et enfila la marionnette inanimée sur son bras. Une fois bien en place, le mafioso commença à bouger les bras puis les jambes comme pour s'étirer puis tourna son regard malsain vers le vieil homme qui baissa directement les yeux en signe de soumission. Le claquement des chaussures en cuir d'Arnold le mena dans la salle principale où une quinzaine de personnes étaient scotchées sur le poste de télévision. Certains applaudissaient en sifflant tandis que d'autres savourait leur verre d'alcool, trinquait même à ce qui était en train de se passer actuellement. Cependant quand Scarface arriva en plein milieu de la foule, ce fut le silence total, plus un seul bruit qui sortait d'une bouche.
"Qu'est-fe qu'il fe paffe Mugfy ? Rapidement f'il te plait, je n'ai pas que fa à faire..." demanda sèchement la marionnette de mauvais poil, comme d'habitude. "Regardez le journal télévisé patron, ça vaut le détour. On dirait que le clown a lancé la fête."
Les gens assis commencèrent à écarter leur chaise pour laisser passer le vieil homme et le caïd en bois, toujours dans un silence presque symbolique. Une fois assez proche, la marionnette esquissa un sourire machiavélique en regardant le gros titre en bas de l'écran. "Evasion à l'Asile, tous les criminels en liberté". La marionnette commença même à ricaner en voyant cela puis applaudit la scène. Toute la troupe réunie suivit le mouvement en se mettant à rire de joie à leur tour puis ce fut le grand silence dès que Scarface eut levé la main. Il se retourna vers son lieutenant et de sa voix la plus sérieuse lui demanda :
"Est-fe que fe que nous avons prévu pour l'occasion est prêt Mugfy ?" "Affirmatif patron, on l'a stocké dans le hangar sur la jetée nord. J'appelle une voiture pour vous y conduire ? On y sera dans une dizaine de minutes." "Appelle trois voitures et une jeep. Je veux quinze hommes avec nous et des caiffes d'armes. Amenez auffi le petit cadeau réservé au Joker, fa lui fera plaisir de changer d'habit."
Toute la machine commença à se mettre en route et la troupe du Ventriloque commença à se bouger dans tous les sens pour mettre le plan à exécution. Mugsy passa rapidement un coup de téléphone au garage de la septième rue puis appela les quinze meilleurs gars que Scarface avait dans sa manche. Arnold, accompagné de Rhino et Mugsy, et Scarface se mirent à attendre calmement devant l'entrée du club et après trois minutes, une cavalerie débarqua devant le bâtiment. Les choses allaient vite avec le Ventriloque car tout avait été prévu pour aller vite, rien n'était laissé au hasard par le vieux Wesker, il était trop intelligent pour ça.
Le mafioso et ses gardes du corps embarquèrent dans la deuxième voiture du peloton et se mirent en direction d'un entrepôt sur une des jetées nord de l'East End. Une fois arrivé sur les lieux, les hommes habillés en véritable soldat de choc se mirent à débarquer les caisses d'armes et à les rentrer dans le bâtiment. Arnold et Scarface suivirent lentement le mouvement jusqu'à arriver devant un fabuleux bateau de plaisance avec gravé dessus "Le Scarface". Les soldats se mirent à déposer les boites dans une des pièces du navire puis embarquèrent dans le bas du véhicule.
"Il est beau n'est-fe pas ? En plus il ne nous a prefque rien coûté." fit Scarface en regardant ses acolytes. "Mais c'est normal boss, on l'a volé le bateau ! Vous avez oublié ?" répondit bêtement Rhino sans réfléchir. "Idiot, il essaye de nous dire que vu qu'on l'a volé, il ne nous a rien coûté ! Réfléchis gros bêta !" enchaîna Mugsy en tapant sur l'épaule de Rhino.
La marionnette souffla de désespoir puis embarqua sur le navire en se mettant presque à la barre. Ce n'était cependant pas lui qui pilotait mais un de ses fidèles soldats qui avait été formé pour. Le bateau sortit rapidement de l'entrepôt puis accéléra sur la mer pour arriver le plus vite possible à l'asile. Bien qu'Arnold n’ait pas le pied très marin, il aimait sentir le parfum de la mer sur son visage, alors que Scarface pestait contre chaque gouttelette qui tombait sur sa figure. Après quelques instants, ils arrivèrent non loin de l'asile où patrouillait un bateau de sécurité, ce dernier braqua directement la lumière sur le navire du mafioso et cria avec son mégaphone :
"Monsieur ceci est une zone interdite au public, veuillez faire demi-tour ou nous serons obligés de procéder à une arrestation en règle. Vous avez cinq minutes pour faire demi-tour à partir de maintenant !" "Oh mais il nous faudra moins que finq minutes pour faire fe à quoi je penfe." ricana la marionnette. "Que quelqu'un m'explose fe mariole, et vite !"
Un des soldats sortit rapidement un lance-roquette d'une des caisses d'armes puis se dirigea sur le pont. Après avoir visé correctement pendant dix secondes, le missile partit à une vitesse folle ne laissant pas le temps au garde-côte de réagir. Le bateau de sécurité explosa en miettes et les policiers furent littéralement désintégrés par la déflagration.
Le navire de Scarface passa lentement parmi les décombres fumant du bateau et la marionnette fit semblant de cracher dans l'eau en ultime affront envers la sécurité.
Une fois arrivé sur la côte de l'asile, la marionnette donna rapidement ses ordres. Au loin on pouvait déjà entendre des fusillades et des cris de fous, c'était un véritable enfer qui venait de s'embraser dans l'asile.
"Qu'est-ce qu'on fait patron ? On fonce dans le bâtiment et on récupère le Joker ?" demanda Mugsy. "Non, je veux que l'on faffe un périmètre de fécurité autour du navire, déposez les caiffes devant le bateau et attendez l'arrivée des gros poiffons. Nous prendrons fur le navire les plus importants. Abattez-moi tous les poulets qui f'approfent de notre posifion, par la mer, par la terre ou dans le fiel !" "Et on fait quoi pour les prisonniers de bas étage patron ?" "On les gute, le navire est pas affez grand de toute fafon." répondit froidement le mafioso.
Les hommes se mirent à débarquer les caisses d'armes sur le petit lopin de terre en face du bateau. La plupart s'équipèrent d'armes aussi efficaces que chères puis se mirent en position défensive pour protéger le véhicule. Tout ce qui approcherait de près ou de loin de Scarface se ferait exploser ou trouer de balles, à moins que ce soit des "amis" du caïd en bois...
Spoiler:
Le bateau de Scarface :
HRP : J'ai quinze hommes bien armés et équipées, et surtout bien entraînés en plus de moi, Rhino et Mugsy.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Lun 3 Juin - 18:43
L'Asile était encerclée. Les policiers, encore en train de se préparer, ne pouvaient rater aucune sortie, la mer était bien protégée et le sattellite offrait une vue dégagée des extérieurs ce qui permettrait d'identifier aisément tous les criminels mettant un nez en dehors des bâtiments, de suivre leurs mouvements et, s'ils s'essayaient à prendre la voie des airs, de suivre leurs appareils et de savoir exactement où ils allaient. Vive la modernité, et vive l'Amérique. Mais dans tout ce chaos qu'elle avait levé pour contrer le désordre plus grand encore qui essayait de s'extirper de l'asile, Talia se sentait seule. Il manquait, devant la folie du Joker et de ses compagnons, les seuls rémède qui ne les ai jamais calmé. La Ligue et Batman. Maire protégée et surveillée, la maîtresse des Ombres ne pouvait communiquer avec ses hommes de la Ligue, bien que leur aide eut été largement lucrative devant les talents martiaux et les pluies de coups désespérés que certains internés étaient capable de produire. Quant à Batman.. Talia savait que Bruce ne pouvait que venir, à moins que Bruce soit occupé autre part et n'ai pas encore eu vent de l'attaque. Les Justiciers ne pouvait s'approcher de l'asile, vu la masse de policiers qui inspectaient chaque centimètre carré des littoraux à la recherche d'un criminel, mais il ne pouvait tout de même pas rater ça. La crue du siècle, un vrai millésime. Tous les efforts que les justiciers avaient fait pour interner les malades de Gotham risquaient de se faire la malle d'une seconde à l'autre et le destin de la ville et de tout ce travail était entre les mains de Talia. Elle sentit son coeur faire un bond, alors qu'Ari Bodnar, le chef de l'Amaranth Inc, se glissait doucement à ses côtés.
- Léviathan prêt, mademoiselle. Ligue incertaine. Le GCPD et mes hommes n'attendent que vos ordres pour entrer dans ce guépier. Je sais que vous préféreriez rester ici et les regarder essayer de sortir pour les repousser dans leur trou dès qu'ils passeront un orteil au dehors mais vous, vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez plus. La Talia que j'ai connu avant aurait peut être même fait sauter l'asile pour s'assurer qu'ils périssent tous et ne nous embête plus. Mais c'est une époque révolue n'est ce pas ?
Le soupir de Talia rejoignit l'air froid et la respiration de Bodnar forma un mince filet de fumée blanche qui troubla un instant les limites de l'île maudite. Elle aurait en effet pu la détruire. Son père était né bien avant qu'on ne l'occupe, bien avant qu'on ne la rattache à Gotham. Il était là lorsque Amadeus avait posé la première pierre au centre du complexe, il avait vu maires et créanciers inspecter les fondations il y a un siècle ou un peu plus, lorsque les hauts murs qui allaient garder les racines du mal avaient commencé à monter vers le ciel pour le chatouiller et offenser le Diable qui y régnait, comme pour lui montrer ses sujets emprisonnés et auscultés. Ra's avait tout vu, et il avait sûrement compris, en son for intérieur, qu'un jour tout dégénérerait. Il avait dû écouter les conversations, apprécié le ton enjoué des architectes mais il avait tout vu, il avait sûrement prédit les évasions individuelles ou en masse, les révoltes fréquentes, les soubresauts du peuple forcené qui se faisait oublier entre les murs pour mieux rougir ceux des autres à l'extérieur. Elle ferma un instant les yeux - notamment pour chasser cette image et celle du Joker talonnant de son pied nu les ruines fumantes du Manoir Arkham - alors qu'elle répondait à Ari :
- Non, je ne peux pas attendre, ni lever un siège. Nous devons entrer, et vite, pour les otages probables et les survivants.. Pour le personnel d'Arkham. Si je n'agis pas tout de suite, la Mairie sera accusée de non assistance à citoyens en danger.
- Ils sont peut être dèjà tous morts. Chaque criminel tue le vilain policier qui l'a poussé dans sa cellule et gambade un peu dans les couloirs faire des trucs de méchant pas beau avant de rejoindre le Joker. Ils ne voudront pas s'embarasser de scientifiques inutiles et d'otage, surtout si le Joker connait ton passé.
- C'est gentil de me rassurer, Ari.
Alors que le lieutenant du Léviathan disparaissait avec un sourire, John Harper arrivait, comme prévu, plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensé. Un large sentiment de frustration, d'adrénaline et d'envie d'en découdre le plus possible parcourut la foule des agents de l'ordre et remplaça un instant la peur. Elle devait en profiter tant qu'il en était encore temps, mais avant..
- Oh, Monsieur Harper, c'est une joie de vous voir si vite en cette .. très dure soirée. Votre arrivée est providentielle, j'ai besoin d'un hackeur et à part l'unité informatique du GCPD, vous êtes le seul indépendant que j'ai sous la main. Vous êtes le seul à ne pas être bridé par des lois capables de nous retarder. Figurez vous qu'un idiot semble avoir piraté un sattelite de la NSA que nous quémandions et nous l'a offert. Cela pourrait avoir de graves conséquences diplomatiques pour le reste de mon mandat, on ne prend pas le matériel du Pentagone comme ça.
S'il vous plaît, faites comprendre à la NSA que nous ne sommes pas à l'origine de cet emprunt forcé, retrouvez ceux qui ont fait ça et punissez le, mais faites en sorte de garder le sattelite, maintenant que nous l'avons. Il sera très utile.
Et elle se mit en marche pour trouver un promontoire d'où elle pourrait avoir une bonne vue sur l'ile et surtout être vue de tous ses policiers, tous ceux en tout cas qui allaient participer à l'assaut. Une certaine partie, celle qui n'était pas habillée et préparée pour une Intervention Rapide au côté de l'Amaranth, allait rester sur les littoraux où les criminels pouvaient s'échouer et les surveiller, en portant sur eux constamment un enregistreur numérique pour comprendre ce qui était arrivé si le sattelite ne marchait plus et que quelqu'un trompait la vigilance des bateaux avant de forcer le passage jusqu'à la terre ferme. Ce serait leur chant du cygne.
- Ecoutez moi ! Je suis Talia Head, maire de Gotham City depuis maintenant deux semaines. Et aujourd'hui, pour vous comme pour moi, c'est notre première grande épreuve dans les projets de survie et de répulsion par Gotham des criminels et de tout chancre. Et cette épreuve, nous allons la traverser ensemble. Je ne sais pas si ces criminels essaient de nous et de me tester mais nous allons pour la première fois prouver que le nouveau GCPD est le GCPD que Gotham attend, celui dans lequel vous vous êtiez inscrit, celui pour lequel vous avez eu toutes ces années de formation et de quête de l'insigne. Aujourd'hui, nous allons redorer le blason en nettoyant cette île et en repoussant les criminels dans l'Asile, tout en protégeant et sauvant les citoyens innocents de l'île. Et nos confrères de la Garde et du complexe scientifique.
C'est une terrible soirée, et je vous avoue que je n'en sais pas plus que vous sur ces deux explosions mais sachez que nous avons mis d'importants moyens à disposition en plus de votre courage que je salue. Nous saurons bientôt qui tire les ficelles et qu'est ce qu'il se passe là bas. En attendant, pour protéger nos concityens, une seule solution.
Il faut y aller. Toute force létale est interdite sauf en état de légitime défense de vous ou d'un innocent. Essayez de les calmer et de neutraliser la menace sans tacher notre nouvelle réputation, celle que j'essaie d'écrire. Bien sûr, ils sont nombreux et probablement armés. Et nous n'aurons pas de lumières ni d’électricité. Je ne veux vraiment pas vous cacher la dangerosité de cette intervention, mais de toute façon, il suffit. Vous la connaissez. Allons y.
Elle s'arma d'un pistolet à moyen calibre et de son shamshir, et en "Maire de terrain" prit la tête des opérations. Lorsqu'on lui assura que le pont était sûr et qu'aucun explosif n'y était déposé, elle s'engagea en première, suivie des camions vides du GCPD, en cas d'attaque à la roquette ou autres facéties, puis des cortèges noirs et bleus policiers, répartis dans plusieurs voitures. Bien entendu, personne n'allait leur ouvrir les portes si les installations étaient passées en possession des criminels. C'est pourquoi lors de la Grande Enquête et de ses conférences, Talia avait demandé à Jeremiah Arkham de faire un double des codes et de prévoir toutes ces mascarades répétitives. La Mairie allait entrer, quel qu'en soit la volonté des assaillis, et nettoyer les intérieurs, tout en surveillant tout ce qu'il se passait à l'extérieur grâce aux nouvelles joies de l'informatique.
Mais dans la confusion, Talia n'avait pas eu le temps de donner suite au message qui l'informait de l'explosion de l'un des vaisseaux du port et de l'intrusion de Scarface à la fête....
HRPG : Désolée, post rapide et... enfin, sans commentaires.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Mar 4 Juin - 11:32
C'était parfait ...
Partout dans l'île d'Arkham, ce n'était que joies, explosions, hurlements, meurtres gratuits. La nouvelle Sodome de Gotham ! Tout y était merveilleux, intense, doux, agréable. La panique et les cris des médecins, douce mélodie qui résonnait dans la tête du Joker, c'était de l'art. La salle de communications venait de s'ouvrir, le Joker en sortit, et il put s'apercevoir d'une énorme tâche écarlate sur le mur en face, du sang d'un des gardes qui tentaient d'ouvrir la pièce quelques minutes plus tôt. Comment le dire d'une façon plus agréable ? On va dire que ce garde arrête sa dangereuse vocation de gardien d'asile pour prendre sa retraite et se mettre à la peinture. Ramassant un casque au logo de l'asile d'Arkham, la tête était encore là, il la tenait dans sa main gauche et sourit. Il la porta vers le haut et dit d'une voix forte et théâtrale. - "Perdre la tête, ou ne pas la perdre ? Question idiote !"
Puis il éclata de rire avant de bazarder la tête dans les airs. Elle fit un "SPLOTCH" ragoutant sur le carrelage de l'asile. Genre, une vieille éponge qui aspire quelque chose de gras. Bref, tandis que le chaos s'installait, tout était éclairé par la lune pleine, les allées des couloirs, les quelques pièces ayant une vitre, tout était à la fois si romantique et si agréable. Le bruit courait que les prisonniers se donnaient rendez-vous dans la cour, pour tenter de sortir. C'était juste devant le manoir. La brume se levait tranquillement, et le cimetière des internés en plus de la cour était bondée d'hommes.
Alors que le Joker se dirigeait d'un pas assuré vers le Manoir Arkham. Les derniers gardes et médecins sont trainés devant le clown. Tous attendaient les paroles et les instructions du Joker. Cependant, pas loin de là, il y'avait les hommes de Scarface, ainsi que le fameux bateau qui l'emmènerait loin de toute l'agitation. Montant sur les marches du vieux manoir, le Joker accueillait à bras ouverts, les médecins prisonniers. - "Bienvenue chez vous, chers amis, vous allez voir, le confort de l'asile d'Arkham est magique, et même mortel. Emmenez les dans le manoir ! J'ai d'autres plans pour eux."
Puis, il se tourna vers la foule de criminels. Un grand sourire, on l'aurait cru politicien, requin dangereux. D'un geste, il appela au calme, et tous se turent, attendant leurs ordres. Bien sur, dans une foule de cinglés, le silence n'est jamais au rendez-vous, et le Joker put constater que quelques uns se prenaient pour des animaux ou d'autres parlaient tout seul à un couteau. Chouette. - "Mes biens chers Frères, mes biens chères soeurs, nous sommes réunis ici pour célébrer la fête des fous, louons Batman dans son infinie bonté pour la multiplication des pains et des gnons ! Il transformera nos corps en rivière de sang, jusqu'au jour final où il libérera nos pauvres âmes désolées. Amen mes frères, je vous le dis ! Dehors, l’infamante Maire de Gotham se tient devant nos murs ! Elle veut votre peau pour s'en faire des tapis et des manteaux ! Regardez-vous ha ha ha ! On mérite mieux que ça hein ? Pourquoi ne pas montrer à la populace de Gotham que nous sommes comme eux ... Que nous sommes SAINS ... Mais ... Différents ... Hé Hé Ha Ha Ha ! Allez les gars ! Tous à l'entrée principale, répandez les tripes et le sang ! Montrez moi que vous êtes de braves p'tits gars."
Petit discours de motivation. Bien entendu, les super-criminels comme Double-Face ou tant d'autres n'étaient pas aussi dupes, a vrai dire, ce n'était que la piétaille, les cinglés de base qu'on envoyait se faire avoir, même après plusieurs arnaques, ils se faisaient toujours avoir. En tout cas, le Prince des Clowns en profiterait pour prendre la tangente. Scarface n'était pas loin, et ce serait le meilleur moyen pour regagner Gotham le plus vite possible. Un virée par la mer, c'était souvent rafraichissant.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Mar 4 Juin - 16:12
Cela faisait quelques jours que Fool avait été terrassé par le Batman et interné à l'asile. Le GCPD n'ont même pas eu l'occasion de l'interroger ou quoi que ce soit en rapport avec différents crimes qui l'impliquaient, le tueur avait déjà la camisole de force et était embarqué pour Arkham. Désormais, il était enfermé dans une petite cellule, habillé de l'uniforme des cinglés d'Arkham : la camisole orange. Pour le masque ? Ils lui retirèrent et le déposèrent au même endroit où ils avaient placé toutes ses armes. Les gardiens se fichaient pas mal que le visage du Fool soit visible par tous. Harvey Dent avait la moitié du visage ravagé par de l'acide. Certains détenus s'étaient eux-mêmes mis le feu, alors, pour ce qui est du dégoût à la vue du visage du Fool... Il n'y a pas à s'en faire. Quant au nouveau détenu... Le fait de s'être fait attraper l'avait fait rire. Mais le fait de se faire dévêtir l'avait rendu fou de rage, surtout au moment où on lui a arraché son masque. Il était entré dans une crise d'hystérie et sept docteurs ont dû lui sauter dessus pour le maîtriser et l'endormir. C'était un garde qui le réveilla. A coup de matraque télescopique. Le passage à tabac dura quelques minutes où Fool se contenait seulement de regarder le garde droit dans les yeux, avec son plus beau sourire. Une réaction qui n'est pas logique à la situation. Ce qui rendait le garde d'autant plus énervé, frappant plus fort sur le torse du tueur démasqué. Fool resta front contre sol, sans que personne ne vienne lui administrer les premiers soins. Et pourtant, du sang coulait de sa bouche, de son nez et de son front, jusqu'à maquiller ses paupières d'hémoglobine. Mais non. Il attendu des heures, avant que le garde ne revienne pour lui donner à manger et à boire... Et le repasser à tabac. Cela dura jusqu'à aujourd'hui.
Un docteur était venu pour lui poser quelques questions... Assis sur le lit, la gueule tapis de sang, il plongeait son regard dément dans les yeux du médecin.
-" Vous êtes connus sous le nom du Fool." Commença le médecin. Le criminel se contenta de lui sourire de façon idiote. "Mais quel est votre vrai nom ?"
-"Sam."
-" Sam comment ?"
-" "Sam" fait rire de me foutre de ta gueule !"
Aussitôt, le docteur compris la blague et également le spécimen qui était en train d'éclater de rire en face de lui. Soudainement, deux explosions retentirent. Fool s'arrêta de rire, l'air interloqué comme le brave docteur en face de lui qui se demandait d'où provenait l'explosion. Puis, tout fût plongé dans le noir. Les portes des cellules s'ouvrirent et ce fût la panique. Immédiatement, le docteur se jeta vers la sortie, par peur que la situation ne profite pas au prisonnier. Mais une autre explosion, moins puissante que les deux autres, mais assez violente pour détruire la cellule du Fool. Le réflexe de Jin fût de se coucher par terre et de rouler sous le lit. Un réflexe qui manquait au docteur qui fût brûlé au troisième degré et expulsé de la cellule, expulsé par le souffle de l'explosion. Les débris et la cendre recouvrirent la pièce, Fool avait disparu. Mort ? Non. Quelques secondes plus tard, une main s'extirpa du tas de débris. Puis un corps poussiéreux et brûlé en sorti. Le haut de sa camisole était déchiré, laissant ses bras libres. Son corps était couvert d'un mélange de cendre, de poussière et de sang. Il avait perdu ses chaussures, marchant pieds nus sur la cendre encore chaude. Lentement, il sorti de la cellule, marchant lentement, penchant d'un côté sur un autre... Il comptait bien s'échapper. La seule source de lumière était les quelques flammes restantes sur le sol et le cadavre calciné encore en train de brûler du pauvre médecin.
Mais s'échapper n'allait pas être facile. Il lui fallait reprendre son attirail qui se situait à l'armurerie. Tous les prisonniers avaient libéré, une émeute générale avait débuté à l'asile d'Arkham. De nouvelles explosions retentirent, des coups de feu, des hurlements, d'agonie ou de folie... Une ambiance qui plaisait au tueur masqué, qui ne cachait pas son sourire à l'idée de s'échapper durant une émeute générale provoquée par le Joker. Les criminels courraient à sens contraire de celui du Fool. La sortie était derrière. Mais l'armurerie était devant lui. Un type en armure en sort et court rejoindre les autres criminels. Jin soupira en souriant lorsqu'il vit son manteau noir, son masque, ses gants, ses grappins, ses Foudroyeurs et son épée télescopique, jeté par terre. Il enfila son manteau noir, qui n'allait pas tellement bien avec son pantalon orange, poussiéreux et abîmé puis s'équipa de ses armes qu'il avait lui-même conçu.
Et il était parti ! L'épée télescopique déployée, il raflait les couloirs de l'asile en tuant les gardes et docteurs en passant leur gorge sur le fil de l'épée ! Une véritable boucherie ! Sa liberté à peine retrouvée, qu'il recommençait à tuer ! Il arrivait en courant, pieds nus et ensanglantés vers ses cibles et les décapitait d'un coup de son épée. Un rire sadique et psychotique raisonnait s'ajoutait désormais aux hurlements, coups de feu et autres explosions. Le sang giclait sur les murs, les cadavres tombaient, le chaos régnait. Les autres détenus étaient partis rejoindre le Joker au manoir. Mais il y avait encore des survivants dans le Pénitencier. Fool cherchait le garde qui l'avait passé à tabac quelques heures plus tard.
Une jeune psychiatre, plutôt jolie, tenta désespérément de raisonner le Fool, mais c'était perdu d'avance. Il prit un élan et toujours en riant, il attrapa la tête de la jeune femme qui brûla instantanément à cause de la grosse décharge électrique qu'avait envoyé le tueur à travers son gant. Le cadavre carbonisé de la jeune femme tomba lourdement à terre, aux pieds du Fool qui avait les yeux rivés sur le garde qui venait d'arriver. Ce garde, c'était celui qui tabassait régulièrement le tueur masqué. Ce garde n'avait pas peur, malgré ce qu'il venait de voir. Il avait l'air enragé, il serrait les dents et sa matraque télescopique dans sa main. Soudainement, il se jeta sur le tueur, levant son arme pour l'abattre sur le crâne du criminel mais celui-ci, d'un geste rapide et précis, il lui coupa son avant-bras armé. Le pauvre garde tomba lamentablement au sol, en se tenant le moignon, râlant sur son sort. Fool lui planta son épée dans l'autre bras intact, le faisant hurler de nouveau.
-" HAAAAA !!! ENFOIRE ! FILS DE P*TE !" Cette haine envers le Fool n'était surement pas du fait parce qu'il était un criminel. Non, cela était plus personnel. " TOI, TES HOMMES... HA ! VOUS AVEZ TUE MA FEMME ET MA FILLE A LITTLE ITALY ! HAAA! " Ainsi, tout s'expliquait. Lorsque Fool a attaqué Little Italy, il n'avait pas épargné les civils. La famille de cet homme a été victime de la folie du tueur.
Fool avait effectivement tué ces gens là. Mais sans se souvenir, il provoqua le garde en planta de nombreuses fois son épée dans le bras du pauvre homme.
-" AAAH ! Oui ! Je m'en souviens ! Hé ! Hé ! Elles étaient mortes de peur, elles hurlaient et pleuraient en voyant leur maison brûler. C'était très émouvant. Je suis allé à leur rencontre, elles m'ont supplié de les épargner. Alors, j'ai d'abord découpé la jambe de ta fille sous le regard horrifié de ta femme puis j'ai décapité ta femme et j'ai buté ta fille après qu'elle ai vu sa mère mourir. "
C'était faux, mais il avait rendu la chose de façon à provoquer et faire brûler la haine de ce pauvre homme, rempli de haine et de souffrance. Alors qu'il hurlait, injuriait et pleurait, Fool saisit son bras qu'il avait planté à nombreuses reprises pour l'arracher à mains nues. Même si, il ne restait que quelques morceaux de chairs et l'os qui liait le bras au corps, ce ne fût pas chose facile d'arracher ce bras. Mais dés que le bras se détacha du corps, on entendit l'os se disloquer et la chair se déchirer. Tenant le bras arraché du pauvre homme qui souffrait le martyr, Fool ricana et lui adressa quelques paroles.
-" Et maintenant tu vas aller les rejoindre."
Soudainement, il commença à passer à tabac le garde avec son propre bras arraché ! Fool se servait du bras qu'il venait de lui arracher pour le frapper avec ! C'était une horreur, une monstruosité ! Le garde était mort de l'hémorragie, mais Jin continuait tout de même à le frapper avec le bras découpé. Et cela pendant plusieurs minutes ! Jusqu'à ce que le coude du bras arraché se brise et se retourne complètement. Après avoir prit autant de plaisir à massacrer celui qui le passait à tabac, Fool continua sa route dans les couloirs vides, toujours pieds nus, ensanglantés... Il avait reprit ses esprits et ne courrait plus, cherchant à repérer des cibles trop bruyantes. Mais la seule chose qu'il entendait, c'était le bruit du sang qui faisait une drôle de bruit quand il marchait. Mais alors qu'il tourna dans un autre couloir, plongé dans les ténèbres, il aperçut deux silhouettes. Ses yeux s'étaient habitués au manque de lumière et maintenant, il arrivait à distinguer les formes dans le noir. D'après les formes, l'une d'elles était une femme et l'autre un homme. Pour les faire flipper et pour rire, Fool leur jeta le bras arraché du garde en attendant leur réaction, qui risquait bien de le faire éclater de rire.
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Mer 5 Juin - 19:34
Calendar Man était arrivé dans la grande cour. La nuit régnait toujours. La Lune fournissait la lumière à l’endroit le plus sombre et le plus dangereux de Gotham. Des nuages lourds et gris chargeaient le ciel. Leurs ombres donnaient au paysage un ton froid et obscur. La terre, le ciel, tout paraissait menaçant. Si on levait les yeux là-haut, on avait l’impression que le voile noir allait s’écraser. Si l’on portait notre regard sur le sol, on peinait à ne pas s’imaginer celui-ci s’effondrer sous nos pieds Le vent était puissant. Il sifflait, grondait. Au bout de la cour se tenait une foule immense. Il s’agissait des prisonniers. Tous regardaient dans la même direction : un homme, ou plutôt un clown, avec un costume bon marché, un air de dingue et un sourire jusqu’aux oreilles. Fièrement dressé devant les prisonniers. C’était le Joker. Le fou était là, Julian l’avait enfin trouvé.
Calendar Man pu à présent faire partir et expirer le stress qui rongeait son cœur et son estomac depuis sa sortie de cellule. Il avait eu peur que la plupart des prisonniers de l’asile, notamment le Joker, ne soient déjà partis sans lui. Julian n’avait aucune chance de quitter cet endroit tout seul…
Le Joker était là. Calendar Man rejoignit discrètement la foule et se fondit à elle. Il assista au discours du clown.
"Mes biens chers Frères, mes biens chères soeurs, nous sommes réunis ici pour célébrer la fête des fous, louons Batman dans son infinie bonté pour la multiplication des pains et des gnons ! Il transformera nos corps en rivière de sang, jusqu'au jour final où il libèrera nos pauvres âmes désolées. Amen mes frères, je vous le dis ! Dehors, l’infamante Maire de Gotham se tient devant nos murs ! Elle veut votre peau pour s'en faire des tapis et des manteaux ! Regardez-vous ha ha ha ! On mérite mieux que ça hein ? Pourquoi ne pas montrer à la populace de Gotham que nous sommes comme eux ... Que nous sommes SAINS ... Mais ... Différents ... Hé Hé Ha Ha Ha ! Allez les gars ! Tous à l'entrée principale, répandez les tripes et le sang ! Montrez-moi que vous êtes de braves p'tits gars."
Le Joker arrivait toujours à magnétiser le regard. Il attirait les gens vers lui. Il en avait le don. Il hypnotisait les masses par sa voix, ses gestes et ses rires sadiques.
Calendar Man partageait le même goût que le Joker pour l’amusement, mais d’une façon différente. Après son discours, la foule hurla à pleins poumons. Les bras étaient levés, les cris faisaient peur. Elle se précipita vers l’entrée principale pour affronter les forces de l’ordre. Ils ne prirent pas le temps de constater l’arrivée d’un bateau. Le Joker semblait-il donc avoir tout prévu ? Apparemment oui. Il y avait donc un moyen de sortir de là.
Où est le guichet pour les tickets de transport ? Moi aussi je veux faire du bateau !
S’il voulait partir de là, Julian n’avait d’autre choix que de satisfaire les souhaits du Joker. Sinon, il ne pourrait certainement pas monter dans le bateau avec les autres. Calendar Man profita que la foule se soit dispersée pour s’approcher du Joker. Il l’applaudit.
Vous êtes un maître dans l’art de la rhétorique monsieur le clown, je n’aurais pas fait mieux, bravo ! … On dirait un jeu d’échecs. Les pions ouvrent le bal en premier lieu, afin de laisser le meilleur jeu possible aux plus grands. Mais il n’y a pas assez de pions. Il n’y a pas assez de fantassins. Vous aurez besoin de renfort si vous désirez gagner plus de temps afin de vous échapper de cet endroit, grâce au bateau qui arrive là-bas. Je vais vous les rapporter…
Calendar Man s’éclipsa aussitôt, avant même d’avoir entendu la réponse du Joker. Il abandonna la cour pour se rendre au seul endroit où les cellules résistaient encore aux coupures de courant. Le bloc des soins intensifs pour les fous, les vrais de vrai, les bêtes incontrôlables. Les malades mentaux. Les aides-soignants en avaient peur. Ce sont des hommes perdus d’humanité, perdus d’intelligence et de raison. Ils ne connaissent rien d’autre que la violence, la folie et la mort. Ils hurlent constamment. Ils se cognent la tête sur les murs de leur cellule. Ils se roulent pas terre, ils courent en rond jusqu’à l’épuisement… Ils sont dangereux. Ils attaqueraient quiconque se trouvant sur leur chemin.
Julian passa la porte des soins intensifs. En face de lui se trouvait l’accueil. Il s’avança jusqu’au comptoir et appuya sur la petite sonnette.
DRING DRING DRING
Il y a quelqu’un ?! Ouhou !!! Messieurs les policiers, messieurs les médecins ?!
Seuls les cris des fous qui se trouvaient dans les cellules quelque part plus loin lui répondaient. Le bruit de la petite sonnette les énervait et les excitait. Calendar Man passa au-dessus du comptoir. Il se mit à fouiller les tiroirs pour trouver quelque chose qui pourrait lui être utile. Il était joyeux, tel un enfant déballant un nouveau cadeau. Il trouva une carte magnétique. Elle devait certainement ouvrir des portes verrouillées importantes. Il mit la carte dans sa poche et repassa au-dessus du comptoir.
L’endroit était sinistre, sombre, presque délabré. Il n’y avait pas un chat, enfin, pas un poulet. Calendar Man devait trouver la salle de commande, l’unique endroit pour déverrouiller les cellules des malades mentaux. Il regarda le plan principal du bâtiment pour s’y retrouver. Il plaça son index sur la petite étoile bleue du plan.
Bon… « You are here ! », ok, ça j’ai compris. Maintenant, où est la salle de commande ? Voyons voyons… Mmmh, ah, ici ! Descendre au sous-sol, passer l’entrée numéro 1, passer les cellules et tourner à gauche. Génial.
Calendar Man se mit en route. Il descendit les escaliers en prenant soin de vérifier si quelques policiers n’étaient pas dans les parages. Une ligne bleue était dessinée par terre et sur les murs pour indiquer le chemin à prendre afin de se rendre aux différents endroits du bâtiment. Il était impossible de se perdre. Chaque entrée était protégée par un code secret. Lorsqu'il arriva à la première porte, il remarqua qu'un petit espace au-dessus de la tablette de numéros pouvait accueillir une carte magnétique. Julian sorti celle qu’il avait trouvé à l’accueil et l’inséra dans le petit espace horizontal.
Lecture carte magnétique zone numéro 1. Accès autorisé. Bienvenue.
Soudain, la caméra située au-dessus de la porte fit sortir un laser bleuté qui traversa de haut en bas tout le corps du criminel. Le système de protection analysait le détenteur de la carte.
Calendar Man était impatient, il croisa les bras et tapota du pied gauche.
Après un bref instant, la porte s’ouvra.
Ah ! Tout de même ! J’ai failli attendre !
Julian accéda à la zone numéro 1. Les portes se refermèrent derrière lui. Il resta un long moment figé devant le spectacle qui se tenait devant lui. Il était dans le bloc de cellules des malades mentaux. C’était une scène terrifiante. C’était comme il l’avait imaginé. Il y avait des cellules individuelles et des cellules communes. Dans les cellules individuelles, chaque malade mental criait, hurlait. Ils laissaient dépasser leur bras pour tenter d’attraper Calendar Man au passage. Ceux que se trouvaient dans les cellules communes étaient en train de se cogner la tête sur les murs. Ils se battaient, ils faisaient des roulades par terre. Ceux qui étaient assis par terre balançaient leur corps, les bras croisés dans leur camisole. Une véritable scène de cauchemar.
Il y a quand même des tarés sur terre ! Heureusement que nous ne sommes pas tous comme ça !
Julian traversa la salle en évitant de se faire attraper par les bras qui dépassaient. Il se dirigea vers la gauche et rencontra une nouvelle porte. Il reprit sa carte magnétique pour l’ouvrir. Deux policiers se trouvaient à l'intérieur. Ils observaient tous les criminels ici depuis le début. Ils devaient certainement donner des informations à la police extérieure depuis cet endroit. Ils étaient assis devant les télé-caméras et tournèrent brusquement la tête vers le criminel. Les trois individus se regardèrent une dizaine de secondes sans faire le moindre geste, les bras tétanisés et les yeux figés. Soudain, Calendar Man prit l'arme qu'il avait volé et tira à bout portant sur les deux policiers. Ils n'eurent pas le temps de réagir. Les deux victimes tombèrent au sol et laissèrent échapper de leur corps le liquide rouge. Julian regarda les corps avec mépris. Tuer deux personnes ne lui avait fait ni chaud ni froid.
Le principal est qu'il était enfin arrivé à la salle de commande. Une pièce remplie de caméras de surveillance, d’ordinateurs, de boutons sur lesquels appuyer.
Alors voyons, où dois-je appuyer pour libérer ces crétins… Ah, je pense que ça doit être ça… « Push here to open all cells ».
Julian appuya sans aucune hésitation.
Allez mes chéris, c’est l’heure de la récréation ! Tuez-moi ces policiers !
Tous les malades mentaux quittèrent les cellules et sortirent de la salle. Même de là où il était, Calendar Man pouvait entendre les bruits de pas de tous les fous remontant les escaliers pour se rendre à l’accueil et enfin sortir dans la cour.
Avant de partir, Julian remarqua qu’il pouvait contrôler les haut-parleurs de l’asile depuis cette salle de commande. Il réfléchit un instant avant de décider d’une nouvelle idée. Un grand sourire apparut sur son visage.
J’ai toujours rêvé de faire ça !
Il ouvrit sa veste, chercha dans la poche intérieure gauche, puis la droite, et trouva ce qu’il recherchait. Une disquette. Celle-ci contenait la liste des chansons favorites du criminel. Il adorait les écouter. C’était comme une source d’inspiration pour son œuvre. Cela faisait longtemps qu’il ne les avait plus entendues. Ici il ne pouvait pas se concentrer sur son œuvre, il devait attendre de sortir. A l’asile, impossible de tuer pour son travail…
Il inséra la disquette dans l’un des ordinateurs et le relia aux haut-parleurs.
Que la fête commence !
Les malades mentaux échappés, le chaos installé, les prisonniers révoltés, il ne restait plus à Calendar qu’à s’échapper avec les autres…
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Mer 5 Juin - 22:29
La Maire me regarda sans vraiment faire attention à moi. Talia me fit un petit discours de bienvenue en Enfer sans sous-entendre qu'elle connaissait ma véritable identité. Bien entendue, elle m'ordonna directement de découvrir l'identité de celui qui avait piraté le satellite de la NSA. Aucune chance que j'y arrive moi même, j'ai trop bien couvert mes traces. En ce moment, l'agence d'espionnage et de contre espionnage informatique Américaine ne pouvait rien soupçonner. La nature même de ces agences était leur principale faiblesse. La concurrence entre la CIA et la NSA jouait en ma faveur. Il m'a simplement fallu créer une fausse identité d'administrateur de la CIA requérant l'utilisation d'un satellite pour une opération top secrète à Gotham. Et l'agence de renseignement américain avait tellement de cellules secrètes et clandestines qu'elle ne se posait presque plus de question sur les activités de celles-ci. Evidemment, j'allais envoyer un mail à un responsable de la NSA pour couvrir mes traces auprès Head mais ils nieront en bloc et accuseront la CIA qui elle même niera en bloc pour accuser la NSA. Ce petit jeu m'amusait bien et me rendait un fier service.
A présent il fallait que je fasse ce pour quoi je suis arrivé ici en premier lieu. Le satellite était connecté et les images étaient très net. Pendant que je cherchais encore les différentes options que me proposait le satellite, Talia faisait un discours plein de motivation pour les troupes du GCPD. Si je n'avais jamais habité à Gotham, j'aurais pu croire à un discours de rassemblement pour partir en guerre et assiéger un château fort ennemi. Le Maire maniait aussi bien les lames que les mots. Accompagnant les gestes aux mots, elle prit un flingue et partie en tête de peloton droit vers l'Asile. La troupe de policiers du GCPD et du SWAT confondu la suivait comme un seul homme, armes en main.
Je me remis à pianoter mon clavier et réussis à activer la vision thermique du satellite d'espionnage. L'obscurité laissa place à des couleurs allant du bleu au rouge. Le vert représentait les surfaces froides alors que les couleurs plus chaudes les corps humains. On pouvait nettement voir l'armée de Talia se diriger vers l'Asile. Les internés semblaient moins organisés mais un petit comité commençait à se rassembler dans la cours devant le manoir Arkham. Un même discours de motivation devait être donné en ce moment par le Joker. Rapidement, je duplique l'image et affiche en même temps l'image satellite réelle. Je prend un casque doté d'un micro et me met sur la même fréquence que Talia.
"Madame Head? Ici Harper, au centre logistique. En entrant à l'accueil, vous trouverez trois hostiles dans le couloir de gauche, probablement armés, et sept à gauche. Ils vous tendent une embuscade. Un grand groupe s'est rassemblé devant le manoir, vous pourrez les encercler si vous faites vite. Plusieurs dizaine d'individus se baladent également en électron libre et..."
Avant que je n'ai pu finir ma phrase un grand BOUM parvient à mes oreilles. Je relève la tête pour voir de quoi il s'agit et j'aperçois de la fumée et des flammes au large. Robotiquement, je dézoome le satellite pour me concentrer sur l'explosion. Je vois clairement, les flammes sur l'image thermique et un bateau s'écarter du lieu de l'explosion. Clairement, le navire se dirige vers Arkham.
"Explosion au large d'Arkham. Un bâtiment non-identifié se dirige vers l'Asile. Ils sont très probablement armés de lance roquettes. Je vous envoies les coordonnées."
Rapidement, j'envoies la position actuelle du bateau à la chef des opérations. Ces types étaient sans doute ici pour exfiltrer un des prisonniers de l'Asile et vu la rapidité de leur intervention, c'était sans doute prémédité et en total coordination avec l'émeute. Selon les informations que j'ai reçu lors de la coupure de courant, le Joker semblait être impliqué. C'était donc son évasion qui était en jeu !
Je n'avais aucune idée du temps que prendrait Talia à se diriger vers la position, mais il se pouvait que ce ne soit trop tard. Discrètement, je sors une clé usb de ma poche et la connecte à l'ordinateur du centre logistique du GCPD pour y télécharger un cheval de troie. Le virus transfert les données du satellite sur mon téléphone afin que je puisse voir la position du bateau en temps réel. Prétextant une urgence, je quitte mon poste pour le laisser à un technicien et me dirige vers ma voiture.
Le dock le plus proche ne se situe qu'à moins d'un kilomètre et je m'y rend le plus rapidement possible. Toujours à l'aide de mon téléphone, je cherche le premier yatch assez rapide et disposant d'une sécurité électronique...
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Ven 7 Juin - 13:50
La Foule d'abrutis congénitaux venait de faire un grand rassemblement autour du Prince du Crime. Dans la foule, je pouvais voir Double-Face, Calendar Man et pleins d'autres. A vrai dire, c'étaient de gros poissons pour moi, je ne pouvais pas risquer de me faire flinguer comme ça, par les flics, en me ruant sur eux à l'extérieur de l'asile. Vraiment pas. Dans mon armure, tous les autres cinglés me regardent, m'observent. J'entend les railleries du Joker, mais à vrai dire, la seule chose qui obsède mon âme, c'est Azrael. Il m'a vaincu, brisé, détruit, et il devait payé. Cependant, j'étais seul, et trop vulnérable, il me faudrait quelque chose de plus puissant, quelqu'un qui peut me fournir en matériel et me permettre d'égaliser mes combats avec lui. Par chance, il y'avait bien un moyen de m'échapper de ce trou minable : Le bâteau dans la baie d'Arkham, entre le manoir et les Soins Intensifs. Certainement le seul moyen pour nous de nous casser sans passer par la case GCPD. Un sourire dissimulé sur mes lèvres et je profite de l'accalmie libérée par le départ des cinglés pour me diriger vers le yacht du Ventriloque. Beaucoup de cinglés sont aussi là, beaucoup veulent se casser. J'allume légèrement mon lance-flamme et je balance mes flammes dans l'air histoire de refroidir la chaleur de ces engueulades.
"Y'a une place pour moi sur ton bateau, Scarface ?"
Demandais-je, alors que les gardes du Ventriloque bloquaient l'accès au yacht, mon idée, c'était non seulement de trouver un moyen de me casser, mais on murmurait aussi que le Ventriloque avait toujours du putain de bon matos dans le coin. Ce serait sans doute une bonne opportunité de faire mes affaires avec ce pantin de bois. Et puis, si jamais, il tentait de me doubler, n'oubliez pas que le bois se consume très très vite ...
"Je suis prêt a faire avec vous, Monsieur Scarface."
Dis-je de me voix déformée par le casque. J'étais un petit criminel ne l'oublions pas, je devais traiter avec les gros pour survivre dans ce monde de macaques débiles. L'argent n'est pas un problème, dans ce genre de cas, et puis, ça brûle bien. Le ventriloque avait bonne réputation, enfin pour un truand, pour être celui qui avait du stock de l'armée et qui savait le vendre au bon prix. Et puis, si l'on ne s'accordait pas, je pourrais toujours lui offrir mes talents.
"J'offre mes services en échange de quelques biens, a savoir une sortie de l'asile, et de nombreux combustibles ... Si vous en avez bien sur."
Je n'avais aucune idée si le Ventriloque m'entendait, mais peut-être que mes paroles tomberaient dans la bonne oreille. Celle du Pantin ou du Boss ? Wesker ou Scarface ? A voir.
Police
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Harvey Bullock
Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Lun 10 Juin - 15:42
C'était quand même une sacrée chance qu'une émeute se produise aussi tôt .Grâce à tout ces cinglés , il allait pouvoir se tirer de cette ruine qu'était l'asile d'Arkham. Kirk Langstrom adressa mentalement un petit remerciement au saint patron des chiroptères et au Joker , certain que ce dernier était derrière ces deux explosions et l'ouverture des portes des cellules. Mais si le clown avait réussi à quitter sa geôle , peut être avait-il prévu un moyen de quitter l'île ?
Kirk marchait d'un pas vif , la matraque dans sa main blessé , le revolver dans la valide et un bonbon au caramel dans sa bouche , sans se soucier de son environnement.
Soudain , au coin d'un couloir , il faillit rentrer en collision avec une personne arrivant dans le sens inverse. La lumière émise par la lampe torche lui brûla les yeux , lui arrachant une exclamation de surprise. Langstrom porta une main à ses yeux et à sa gorge tout en maudissant intérieurement l'auteur de cette attaque lumineuse . Bordel , il avait failli s'étouffer avec cette saloperie au caramel .
La personne lui faisant face dû sentir son agacement puisqu'elle baissa sa lampe et recula . Kirk fit papillonner ses paupières pour s'habituer à la soudaine luminosité illuminant les lieux et dévisagea l'être posté en face de lui .
« Oups , il est armé et traîne un sac assez lourd apparemment . Hé , mais c'est une femme ! Que fait une femme en ces lieux ? Non pas que je sois misogyne mais...Ah , en fait c'est Catgirl , pensa le scientifique , que fait-elle ici ? »
Il n'eut pas le temps de lui poser la question car un bruit de pas étrange se fit entendre . C'était comme si un type marchait sur des éponges . Le félin braqua sa lampe sur l'origine de cette sonorité incongrue qui résonnait entre les murs de l'asile , espérant aveugler la cause de ce curieux bruit . Cela marcha . Les bruits de pas cessèrent . Mais une chose vola en tournoyant à leur rencontre et s'écrasa à leurs pieds . C'était un bras humain , apparemment fraîchement cueilli . Le sursaut que fit Catgirl lui montra qu'elle ne s'attendait pas à une telle situation . Lui non plus d'ailleurs puisqu'il sursauta également. Heureusement qu'il n'avait pas repris de bonbons au caramel sinon il serait mort étouffé .
« Qu'est ce que ... » commença la jeune femme avant qu'un long rire de dément ne résonne dans le couloir . Ils reconnurent tout deux instantanément ce rire et se tournèrent lentement vers son émetteur , appréhendant quelques peu la suite des évènements .
Le Fool s'avança vers eux en se tenant les côtes tellement il riait , toujours en produisant ce curieux bruit . A présent , Langstrom connaissait le but de la venue de Catgirl ici . Vêtu de tout son attirail et couvert d'hémoglobine , le taré masqué en imposait . Langstrom tourna la tête vers le félin et remarqua qu'elle contractait légèrement son poing comme lui . Peut être se retenait-ils tout deux de coller un pain à leur boss ?
« Il est en forme , on dirait , lança Kirk , passablement énervé par l'attitude du Fool dans un moment pareil , à l'adresse de sa compagne , il est à l'ombre depuis combien de temps ? »
Le savant n'eut pas de réponse précise puisqu'une canalisation d'eau submergée par les détonations successives explosa , libérant son contenu dans le couloir . L'eau monta jusqu'aux chevilles du terrible trio , faisant flotter des bouts de tissus , des organes ou autres morceaux du corps humain . Elle rougit lentement , suite au sang versé dans le couloir avant de se troubler suite aux remous que faisaient Kirk avec son pied gauche . Un large bout de peau ensanglanté tournait autour de ses chevilles et il voulait s'en débarrasser à tout prix . C'était parfaitement dégueulasse ces morceaux de barbaques qui flottaient dans le couloir . Le Joker n'avait pas fait les choses proprement .
HRP: Désolé du retard
Spoiler:
s'il y a un problème , Catgirl & Fool , MP moi
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Kitrina Falcone
Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Jeu 13 Juin - 1:20
Kitrina sursauta alors que le bras coupé finit sa course pour atterrir à ses pieds. Le rire qui suivit ne laissait plus planer le doute sur l'identité de son propriétaire. Cela ressemblait bien au Fool de faire ce genre de farce. Elle lui aurait bien flanqué son poing dans la figure devant un humour aussi douteux, mais finit par sourire alors que le Boucher de Gotham continuait de rire aux éclats.
"Il est toujours comme ça, d'habitude" dit-elle à l'adresse de Man-Bat, avant de se tourner vers le Fool : "Heureuse de te revoir en aussi bonne forme, je constate que tu n'as pas changé. La bouffe était bonne, au moins ?"
Dans le fond, force était de reconnaître qu'il lui avait manqué bien que jamais elle ne lui avouerait. Le gang n'était plus le même sans le tueur masqué et son humour noir, et il était grand temps qu'il y fasse son retour. Catgirl lui tendit une des armes contenues dans son sac et ils se mirent en route vers la sortie, pataugeant dans l'eau échappée des canalisations suite aux explosions. Certainement un coup du Joker... Il n'y avait que lui pour fomenter une évasion de ce genre. Lorsqu'ils ils débouchèrent à l'extérieur de l'Asile, ce fut pour tomber sur une foule de criminels rassemblés dans la cour devant le Manoir Arkham. Tous retenaient leur attention sur le clown psychopathe et paraissaient boire ses paroles.
"..... Pourquoi ne pas montrer à la populace de Gotham que nous sommes comme eux ... Que nous sommes SAINS ... Mais ... Différents ... Hé Hé Ha Ha Ha ! Allez les gars ! Tous à l'entrée principale, répandez les tripes et le sang ! Montrez moi que vous êtes de braves p'tits gars."
Ce fut l'émeute générale. Tous les patients de l'Asile se ruèrent en direction des forces de l'ordre dans un concert de hurlements à grands renforts de bousculades ; c'était à qui arriverait en premier pour affronter le GCPD.
Comme un jour des soldes ...
Kitrina s'adressa au Fool d'un air perplexe alors que la cohue se dispersait.
" A mon avis, tout ça n'est qu'une vulgaire diversion pour permettre au Joker de s'échapper en toute tranquillité ... En fait, au final on a deux options ; soit on profite de cette même diversion pour partir de notre côté, et dans ce cas, rassure toi je ne suis pas venue à pied. Soit on demande au clown si on peut emprunter le même moyen de transport pour se barrer d'ici. A moins que tu ne veuilles t'amuser un peu en décapitant quelques têtes."
La jeune fille pariait le prix fort que le tueur masqué serait tenté de suivre le mouvement juste pour le plaisir de faire couler le sang, et elle n'était pas contre non plus. Excepté qu'ils auraient plus de chance de se faire tuer, ce qui ne les avancerait guère ... Ne restait donc plus qu'à attendre que le Fool se décide sur la marche à suivre.
Dernière édition par Catgirl/Kitrina Falcone le Lun 24 Juin - 16:32, édité 2 fois
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Sujet: Re: Emeute Générale ! [Libre à tous] Sam 15 Juin - 18:43
Le temps qui passe et qui ronge l'esprit ne cesse jamais de continuer en montrant à l'esprit lui même qu'il est plus fort que lui. C'était le cas d'Harvey Dent qui pourrissait dans sa cellule depuis maintenant 3 semaines. Les murs rapetissaient et la nourriture servie semblait infecte. C'était donc la mort qui attendait l'ex procureur. Mais la roue tourne et ce soir, la nuit pesante et l'air asphyxiant laissait bien heureusement entrevoir la sortie. L'erreur d'un garde et une coupure de courant aida Harvey qui quitta Arkham Nord et le Penitencier pour Arkham Est et le Manoir d'Arkham. Le Joker y était, devant et surtout mis en avant par une foule de naroses idiots et sans cervelle. Un se détachait, Calendar Man. Cet obsédé de la date avait lui aussi des plans, sûrement. Double Face réussit tant bien que mal à délier ses bras rattachés par la camisole. Approcher le clown directement serait du suicide, il envoya ces tarés à la porte principale. Il saisit alors l'arme d'un garde isolé, une matraque. Et s'approcha du Joker mais prit soin de s'approcher de façon pacifiste.
« Je vois que tu n'as pas changé,Joker! Je viens aider... Un appui comme le mien n'est pas négligeable mais je veux quelque chose en retour: l'assurance de retourner à Gotham avec toi et ta bande. Tu vas me dire que tu as assez d'abruti à ton service oui, mais imagine! Une petite alliance me semble nécessaire, tu ne crois pas? »
Harvey avait besoin d'un mouton pour l'aider à quitter l'île, il l'avait trouvé...