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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)

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MessageSujet: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyMar 19 Mar - 21:36

Les temps n'étaient pas simple et Shreck devait encore achever quelques dossiers avant de pouvoir rendre la Mairie en cas de défaite aux prochaines élections. Maximilien soupira en plongeant une pile de papier dans les dossiers suspendus d'un tiroir qu'il referma avec douceur. Derrière lui, Thomas terminait la rédaction d'une lettre à l'adresse du gouverneur Finger. L'horloge décomptait calmement le temps dans ce lieu où il tendit à toujours manquer. En temps normal, le nombre de garde du bâtiment administratif était le double de celui présent, mais les congés et les permissions aidant, il s'était retrouvé dans une configuration minimale, pour la peine le Maire avait fait détacher L'Artiste à sa sécurité. L'organisateur de Thomas sonna. L'heure d'un rendez-vous. D'un geste sec Maximilien observa sa montre.

- Monsieur Shreck, fit calmement son secrétaire, votre rendez-vous avec monsieur Scott.

Sans un mot le maire quitta son bureau pour se rendre dans sa salle de réunion. Derrière lui, Thomas fermait soigneusement la porte et fourra la clef dans l'une de ses poches. Il était de son devoir de téléphoner ensuite à l'accueil pour demander et prévenir de la venue d'un rendez-vous du Maire et éviter des impairs tandis que son supérieur marchait vers le lieu de réunion. Toujours choisir ses champs de bataille, une autre maxime qui rythmait la guerre que Shreck menait chaque jour de sa vie.

Dans la pièce, le ronron de l'air climatisé servait seul de compagnon. Le maire tira calmement une chaise devant une table luxueuse d'un bois extrêmement précieux offert par il ne savait plus qu'elle ville jumelée avec Gotham. Il posa un dossier face à lui et reboutonna son blazer, il ne fallait pas paraître trop familier au début de l'entrevue. Il s'observa un temps dans le miroir qui faisait face aux fenêtres et se recoiffa. Il pencha légèrement les deux cigares qui reposaient dans sa poche extérieure et vérifia après coup qu'il n'avait pas oublié ses lunettes de lecture. Tout était prêt et impeccable.

La bataille pour une Mairie reposait sur un juste équilibre du temps et des moyens. La ville devait comprendre que Shreck lui était indispensable et pour cela il devait lui montrer qu'il était toujours prêt au dialogue, arguments qui semblaient plaire dans le programme absurde qu'on lui opposait. Il avait d'abord été très amusé par le programme de sa concurrente, des apparences de communisme latent qui avait fait hurler le républicain qui reposait en lui. Avait-il finalement fait tout ce chemin pour voir une mini-Staline prendre le pouvoir dans cette ville? Il était impensable que des gens aient pu adhérer à ce tissu de mensonge anticonstitutionnel. Il tira sur les bords de son noeud papillon avant de s'asseoir. Il ouvrit légèrement son dossier pour relire les grandes lignes de son entrevue. Les points qui lui paraissaient pertinent dans le programme de son adversaire, mais aussi ceux que ses conseillers en communication lui avaient demandé de voir pour "plaire à la population".

Il s'éclaircit la gorge et observa la carafe d'eau fraîche que l'on avait installé pour l'entrevue dix minute pus tôt. Tout allait bien mieux dans cet édifice, il y avait quelques années encore, l'on aurait pas pu songer un seul instant prendre rendez-vous à la mairie et y être bien reçu, le registre des élections avaient trop longtemps ressemblé au registre d'entrée de l'Asile D'Arkham. Point d'ailleurs dont il devait discuter avec son ancien adversaire. Il observa sa montre. Bien, l'heure avançait à allure convenable aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyMar 19 Mar - 23:27

Victor n'en pouvait plus, il voulait sortir de ce corps, il devait sortir de ce corps. Ce corps n'était pas le sien. Il n'en pouvait plus. C'est décidé,lors de cet entretien, la vérité éclatera.

Il arriva à la mairie, il y avait étonnement peu de monde. C'était plutôt une bonne chose. Zsasz avait déjà fait face à des assemblées nettement plus nombreuses, sans parler du Batman.

Il indiqua son rendez-vous à l'accueil. La demoiselle, appuya sur un bouton et se mit à parler :


"Monsieur Scozz est arrivé. Bien, je vous l'envoie. Monsieur Shreck vous attend. Deuxième porte à droite"


Victor eut du mal à retenir son envie de tuer...Elle avait tout. Un regard vide, du à un boulot de merde, une vie déjà finie...Elle était déjà morte. Le psychopathe voulait la libérer...Mais il devait se retenir ou il gacherait la surprise.
Un homme, seul gardien de la porte, la lui ouvrit. Leurs regards se croisèrent, même si en fait Victor portait toujours ses fameuses lunettes.

Dans la pièce, Shreck, seul attendait l'ex candidat. Victor s'empressa d'aller lui serrer la main. Il devait d'abord faire bonne figure. Il prit la parole :


" Bonjour Monsieur Shreck, et merci de me recevoir. J'espère que je ne m'impose pas. Félicitation pour votre accès au deuxième tour.

Aussi, je vous suit reconnaissant que l'on soit seuls. Ce que j'ai à vous dire doit rester confidentiel. Je n'irai pas par quatre chemins. Je serai direct.

Oui...Oui je suis déçu de ne pas être à votre place, ni même à celle de votre concurrente...Surtout que je peux affirmer mieux connaitre les criminels de cette ville que vous. Cependant, ma place est paradoxalement plutôt confortable. Voyez-vous...Je me fiche de votre programme tout autant que celui de Mademoiselle Head.

Malgré tout, je peux vous apporter mes voix ainsi que mon soutien, et ce publiquement. Pour cela Monsieur Shreck j'aurai besoin que vous me rendiez un service une fois élu maire, et vous le serez grâce à mes voix.

Qu'en pensez-vous? Je vous préviens, je ne parle pas d'argent."



Zsasz fixait encore le maire sortant et attendait sa réponse. Il semblait nerveux, il avait de plus en plus envie de quitter ce ridicule costume afin de redevenir celui qui est vraiment.
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyMer 20 Mar - 21:07

Le concurrent de Shreck était jeune, trop à son goût, son stylé était décontracté, à la limite de l'insolence et pour rajouter au tout, il portait des lunettes aux verres fumés. Cette aversion à ce genre d'accessoires venait directement de son éducation. Son père, bien avant la Harvard Business School, lui avait appris que si les gens maîtrisaient toujours leurs gestes "parasites", tels que des tics de main, des manies vestimentaires, des pincements de lèvres, ils étaient moins maîtres de leurs yeux. Il se souvenait de son professeur de communication. "La vue", avait-il dit, "est tellement naturelle que les mouvements de nos yeux sont encore plus invisibles pour nous que nos battements de cœur". En vérité, les yeux donnaient sur l'âme, c'était mieux qu'un coeur ouvert, mieux qu'une déclaration écrite, c'était une preuve que l'on pouvait garder précieusement pour soi et en profiter au moment idoine dans les négociations.

Travis Scozz se cachait de Shreck par ce biais, le maire passa immédiatement en posture défensive pour essayer d'identifier quelques autres faiblesses. Son adversaire semblait sûr de lui, quoi qu'un peu tendu. Son débit était normal, l'homme savait où il voulait aller, mais Shreck n'était pas du genre à prendre le courant qu'on lui offrait. Il avait lui aussi un dialogue à mener, une négociation qui devait se passer comme lui l'entendait!

- Je suis ravi de vous rencontrer monsieur Scott, je regrette qu'un compatriote venu de l'autre côté de l'océan n'ait pas ramené avec lui un charmant accent teinté de thé et de bulm-pudding, commença-t-il en plaisantant. Vous êtes très aux faits des évènements, je n'en doute pas et avez probablement déjà fait votre liste de réclamations. Il est facile pour vous de es les étendre en pensant que je n'ai rien pour vous les refuser. Mais la politique n'a rien d'une affaire de chantage vous le savez parfaitement.

D'une main aimable, avec ce sourire maîtrisé qui faisait sa force et sa puissance, il soutenait la situation. Il fallait en toutes circonstances dominer le jeu.

- Je doute que vous connaissiez réellement la racaille de notre ville monsieur Scott, d'autant plus que j'ai dû la garder de l'autre côté d'Arkham City pendant une période, mais passons sur ce détail...

Maximilien fut cependant coupé par la déclaration de son hôte, ainsi les programmes ne l'intéressaient pas. Mais quel genre de concurrent se mettait dans de telles situations? Un accroc des jeux de pouvoir? Pensait-il réellement profiter de dix pourcent des élections pour le faire, si ce n'est chanter, accepter ses désirs? Les choses prirent une tournure qu'il n'appréciait pas. Celui qui avait l'effet de surprise prenait le devant. Le sourire qui s'était effacé de son visage réapparut, ne jamais flancher et aller jusqu'au bout. Travis acheva ses déclarations sur une note qui correspondait plus au schème que c'était imaginé le maire. Maximilien se rassit très aimablement.

- J'ai tendance à ne jamais accepter un contrat sans en connaître les tenants et les aboutissants, reprit-il sur le ton de la conversation. Vous avez certes un lot de voix très intéressant, mais il n'est pas question pour moi d'en accepter trop. J'imagine cependant et comme je le disais plus tôt que vous avec une idée extrêmement précise de vos exigences. J'aimerais beaucoup savoir ce que vous attendez exactement de moi.

Maximilien croisa les jambes et se pencha en arrière, dans sons siège pour prendre un peu de recul sur la situation, dans tous les sens du terme. Cet homme n'avait pas l'allure d'un politique, c'était réellement étrange. Dans sa poche, son téléphone vibra.

- Veuillez m'excuser un instant, fit-il en portant une main dans son blazer.

Il extirpa le petite appareil et observa le message.

"Monsieur Shreck, pronostique médicale critique."

Son visage perdit en couleur et il releva la tête.

- Donc, nous disions, fit-il en reprenant son sourire de circonstance. Mais ses yeux mentirent, un léger vacillement, une petite irritation. Son cœur se pinça légèrement. Vos attentes quant à un arrangement entre nous.
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyVen 22 Mar - 18:45

Maximilien Shreck est un bon politique. Il est habile, droit, et ne perd que très rarement son sang froid. Aussi, il lui arrive d'être provocateur, sans vraiment le signifier.

Ici par exemple, il fit à Travis une remarque sur son accent, ou plutôt sur son "non-accent". Commençait t-il déjà à se douter de quelque chose? A ça, Scozz répondit :


"Mon père est d'origine américaine, navré pour l'accent. Vous dites que la politique n'est pas une affaire de chantage...Très bien, alors sans parler de chantage, je suis certain que nous arriverons à quelques arrangements, Monsieur Shreck. C'est dans notre intérêt, à tous les deux.

Aussi, vous affirmez que je ne connais pas la racaille, comme vous aimez à l'appeler, de cette ville. Je suis au courant de tout ce que vous avez fait, notamment concernant Arkham City. Je ré-affirme ici, devant vous, les yeux dans les yeux que je connais mieux ces personnes que vous.

Voyez-vous, j'ai un très bon ami, que vous connaissez bien d'ailleurs, qui a passé plusieurs semaines derrière ces murs. Grace à lui, je connais tout de ce qu'il se passait la-bas. Vous pouvez m'affirmer la même chose?

Je vous demanderai par avance de ne pas remettre en question mes fréquentations. Nous en avons tous des plus ou moins douteuses...N'est-ce pas? Après tout,nous sommes deux hommes politiques. "



Victor mit un temps avant de reprendre. Il fixa son interlocuteur dans les yeux. Il était de plus en plus froid. Il fallait que la vérité éclate...Encore un peu de temps. Après avoir bien respiré tout en écoutant le maire sortant, il reprit :


" Je vais vous dire ce que j'attends de vous exactement. Voyez-vous, cet ami est actuellement recherché par les forces de l'ordre de la ville. J'aimerai, car je sais que vous en avez le pouvoir, que vous fassiez en sorte que toutes choses qui lui sont reprochées soient anéanties et oubliées, j'aimerai que son casier redevienne vierge. Alors, je vous soutiendrai publiquement. Il ne s'agit là que d'un homme."


Victor fut coupé par la vibration du téléphone de Shreck. il patienta, puis reprit


"Monsieur Shreck, je trouve très impoli d'être interrompu de cette manière, ou d'une autre d'ailleurs. Je vous remerci. Donc vous avez compris ma demande. Faites que ce citoyen redevienne quelqu'un de normal, quelqu'un qui puisse circuler dans la rue librement sans être traqué par la police, ou même par le Batman, alors je vous apporterai mes voix. Qu'en dites-vous? "
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptySam 23 Mar - 15:16

L'avenir se bâtissait sur les fondations du passé et pourtant Shreck ne s'encombrait pas d'une conscience qui pouvait lui faire regretter quelques exactions. S'il avait à un quelconque moment reconnu qui il avait en face de lui, la dernière chose dont il se serait soucié aurait été son introduction frauduleuse dans le complexe, il aurait surtout compris la chance qu'il avait de pouvoir remettre la main sur lui et demander à l'Artiste de le tabasser joyeusement pour le rejeter dans la plus grande discrétion de l'autre côté du mur, dopé au Tranxen 2000. Mais il ne l'avait pas reconnu et il choisit de faire fi de la petite menace. Cet homme ne pouvait rien savoir de ce qu'il avait fait, de ses pactes avec la Biosyn, de ses armures, des puces RFID ni de ce qu'il avait fait subir sans aucun remord à quelques criminels qui outrepassaient les règles de sécurité. Le maire préféra avoir le sourire du parent face à un petit enfant qui balbutiait dans un monde hostile.

- Tout accord a pour but d'arranger les deux parties monsieur Scozz, et je ne doute pas que nous parvenions à un arrangement.

Cette petite phrase lui permit un temps d'écarter la sinistre nouvelle du coup de fil, mais le ton de son adversaire en réponse à ses excuses ne lui plut en aucune manière. Le sourire disparut et lorsqu'il eut achevé de ranger son téléphone, Maximilien fit crisser ses gants de cuir.

- Je ne partage pas de "fréquentations" aussi déplacée qu'un ancien détenu d'Arkham City, fit sa voix devenue glaciale. Et peu m'importe ce qu'un déchet de notre société ait pu vous soumettre, il n'en reste pas moins que cette source n'a aucune valeur ni pour moi ni pour aucun média qui se respecte. Je me suis probablement trompé sur votre compte, je pensais que nous étions finalement des gens civilisés et que vous comprendriez que je ne me permettrais jamais d'aider en aucune manière un criminel qui cherche à se blanchir. Et surtout pas par le biais d'un politicien qui n'a aucune éducation digne de ce nom.

C'était sans doute un piège, quelqu'un essayait de le faire tomber! Il n'y a pas quelques jours encore ces deux individus s'affrontait pour la place de Maire. Scozz était sans doute acoquiné avec cette nouvelle parvenue et cherchait de quoi le faire tomber, un marché malhonnête était une excellente arme. Il ne devait pas tomber en si bon chemin. Il n'avait que dix pourcents et les accords avec Carmine et Lindenberg pourraient largement suffire pour lui permettre de reconduire son mandat.

- Je crains que vous ne surestimiez grandement votre propre poids dans la politique de cette ville. Je regrette que quelques citoyens se soient fait berner par votre programme, mais en tant que maire de cette ville je me dois de vous faire mettre en état d'arrestation pour complicité de malfaiteur avec un ancien détenu de New Gotham City. Tout ceci de vos propres aveux.

S'il ne pouvait pas avoir ses voix légalement alors il le démasquerait pour les obtenir, la guerre politique avait un arsenal que seul la moralité pouvait encore diminuer et celle de Shreck était suffisamment lâche pour lui offrir une bonne altitude. La main de Maximilien se dirigea alors vers l'interphone pour appeler L'Artiste...
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyLun 25 Mar - 21:25

Zsasz n'en pouvait plus, il n'arrivait plus à contenir sa vraie personne. Cela tombait parfaitement bien. En effet Shreck dirigea sa main sur l'interphone. Travis la lui saisit juste avant. Un peu paniqué, il prit la parole :


"Etes-vous sur de vouloir faire ça, Monsieur Shreck. Attendez un moment je vous prie. J'ai le droit de répondre. Quel genre d'homme politique êtes-vous? Vous êtes de ceux qui refusent le débat? Un premier aveu de faiblesse...

Tout d'abord, vous dites que vous ne vous permettrez jamais d'aider en aucune manière un criminel...Vous parlez de vos actions futures j'ose espérer...Car vous l'avez déjà fait. Oh, non pas en votre nom, mais c'était de votre fait.
Deuxièmement, je trouve ça triste qu'un politicien digne de votre personne ne s'intéresse plus aux petits détails...Toujours voir les choses en grand...Mais arrêtons nous une seconde, un seule seconde...Et concentrons-nous sur une chose anodine, presque inutile, mais qui mérite d'être soulignée...Mon nom par exemple...Travis Scozz...Vous êtes tellement aveuglé et éreinté par votre campagne, que vous n'avez même pas été foutu de reconnaître ce magnifique anagramme..."



Il lacha la main de Shreck, mais se plaça devant l'interrupteur, puis il retira ses lunettes. Il fixa Shreck dans les yeux et se mit à sourire. Ensuite, il retira sa perruque, et laissa apparaître son crâne chauve, puis, enfin il ouvrit sa veste. Sous elle, son torse, nu et empli de cicatrices. Aucun doute, Victor Zsasz était de retour, et Shreck l'avait reconnu à présent. Il sortit une lame et la colla sous le menton du maire sortant Il continua :


"Anagramme parfait de Victor Zsasz. Voyez vous, Monsieur Shreck...Il n'y a pas que ces quelques citoyens de Gotham que j'ai réussi à berner...Vous êtes tous tombés dans mon piège. Je vous conseille de m'écouter à présent...Car, même si vous ne semblez pas être une lumière, vous savez que vous n'êtes pas en position de force.

Alors, soit vous acceptez ma requête, si simple soit-elle...Soit je vous tuerai...Politiquement d'abord, en révélant à tout Gotham que vous m'avez fait entrer volontairement dans Arkham City, et dans le plus grand secret, et ce contre une somme d'argent...Somme d'argent, d'ailleurs appartenant à un de vos rival politique...Carmin Falcone...Cette déclaration fera de Mademoiselle Head le nouveau maire de Gotham...Puis, lorsque vous serez seul, sali et noyé dans la honte...Que vous attendrez la mort...Je vous l'offrirai.

Je vous demande une seule chose, brûlez mon dossier, faites de moi un citoyen normal de cette ville...Et Travis Scozz vous donnera publiquement ses voix, puis il disparaîtra.

Si vous pensiez, tout à l'heure appeler votre gorille de dehors, sachez que j'ai tout récemment résister à Batman et à la Cour des hiboux...Même si vous vous y mettez à deux, je n'aurai aucun mal à me débarrasser de vous...De plus, ça fait longtemps que je n'ai pas tué quelqu'un...Prenez une décision...Cher maire."

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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyMer 27 Mar - 19:54

La situation s'accéléra contre toute attente. Ce qui n'était qu'une simple discussion politique avec quelques touches de menaces et que Maximilien avait cru mener se transforma en un tête à tête intime avec une lame de couteau. Le maire ne comprit pas immédiatement, complètement obsédé par sa campagne et par les statistiques qui le montraient tantôt vainqueur tantôt vaincu, il s'était lui-même effacé de la réalité. Le couteau de son rival avait réajusté sa position vis-à-vis du monde physique, et son esprit, torturé par la peur assimila avec horreur la lente découverte de l'envers du décors. Il avait été naïf, il s'était fait avoir comme un enfant par un psychopathe qu'il avait fait rentrer dans Arkham City et fait sortir de New Gotham City, deux fois indirectement comme il le fit remarquer.

L'adrénaline et la fatigue de sa campagne rendirent un moment toute réflexion impossible, il voyait ces yeux abominables qui le fixaient, il entendait cette voix ignoble lui cracher un flot continu de menaces et d'exigences, mais son analyse était au point mort. La situation semblait perdue d'avance et l'échiquier qu'il avait pensé sûr venait de faire surgir un fou dans sa superbe défense. Sa dame était de l'autre côté d'une porte, le moindre mouvement de sa part et c'était un échec et mat. Pas question de sacrifice avant la fin. La gorge du politicien devint sèche. Bon, il fallait...la lame était si froide et ce regard si désireux... se ressaisir, c'était la clé... Son esprit lui repassa des flashs des derniers mouvements de son adversaire, la facilité avec laquelle il avait géré cette situation et surtout le mouvement sec qui l'avait empêché d'appeler des renforts. Cela ne l'aida pas à reprendre le cours normal de ses pensées.

Il était trop vieux pour de tels émotions. Un mandat sans menace et voilà qu'en pleine campagne l'on en voulait à sa vie. Non, il en avait trop fait! Mais inutile de s'emporter, se conseilla-t-il. Le peur commençait à redescendre et l'étreinte qui s'était saisit de son ventre commençait à se relâcher tout doucement. Il voulait une réponse, une réponse qui lui plaisait. La négociation c'était une affaire de compromit, mais l'Amérique avant Zsasz l'avait compris, si tu tiens une arme, la négociation est tienne. En l'occurrence les options étaient maigres, il allait devoir jouer finement.

- Je comprend votre point de vue Vic...enfin, monsieur Zsasz, commença-t-il alors qu'il remettait l'échiquier en ordre dans son esprit. Vos arguments ont trouvé, comment dirais-je, une oreille attentive et...

Il avala une nouvelle fois, sa bouche était réellement pâteuse et son coeur se calmait à peine de toutes ses émotions.

- ...naturellement, comme vous le faites remarquer, la situation exige de moi quelques concessions et puis, après tout, qu'est-ce qu'un casier judiciaire? Je vous le demande.

Il tenta d'avoir un petit rire pour se calmer lui même autant que pour alléger l'atmosphère. Soudain la faiblesse du plan de son adversaire se dévoila. Il avait failli se faire avoir par la peur, sentiment plus que répréhensible lors de négociations. Les mains de Shreck se levèrent légèrement comme pour demander à son interlocuteur de se calmer.

- Nous sommes, je pense, sur la même longueur d'onde et je vous assure que je détruirais dans les plus brefs délais toute trace de votre vie criminelle, mentit-il avec le regard du plus sincère des hommes.

Il avait usé de ce regard à n'en plus pouvoir, avec Sharp, avec Chip, avec L'Artiste, il l'avait employé chaque jour de son mandat lorsqu'il promettait certains résultats, il l'utilisait aujourd'hui avec un psychopathe en lui disant ce qu'il voulait entendre pour endormir sa vigilance en espérant que tout fonctionne pour le mieux. Zsasz avait finement joué sa petite comédie, mais il est parfois des attaques précipitées qui peuvent mener aux pires défaites. Celle-ci fut l'une d'entre elles. Un psychopathe sans aucune preuve tangible que sa parole, qui avait manipulé avec un rien la population de la ville, qui avait tué, tentant de discréditer un Maire dans l'exercice de ses fonctions juste après avoir tenté de le tuer? Non, Max ne risquait vraiment rien. Maintenant que la première poussée de peur était passé, l'heure était à la réflexion.

- Le mieux à faire pour nous serait à présent de nous donner une petite date à laquelle je vous livrerais la version papier de votre casier judiciaire... version que le procureur détient et que les Justiciers d'Etat peuvent consulter....vous la détruisez de votre côté et je....je m'occupe des fichiers informatiques, je trouverais plus d'un policier prêt à faire cela pour quelques beaux billets verts.

Ce plan aussi mensonger que le reste de sa personne pouvait fonctionner, mais que Zsasz accepte seulement le rendez-vous et il regretterait toute sa vie d'avoir menacé Maximilien Shreck, le Maire de Gotham City, celui sans qui sa vie aurait pu s'abréger et rester comme une virgule dans le lot de violence qui s'était produit à l'époque. Il aurait dû alors prendre l'argent et le livrer à un criminel encore pire que lui. L'idée n'était pas encore à écarter d'ailleurs...

- Qu'en dites-vous? demanda-t-il comme pour presser cet individu qui était aussi peu verser dans l'art de la négociation qu'un enfant capricieux.

Le sourire conciliant du maire perdurait, mais derrière son faciès de commercial obséquieux, le stratège préparait sa contre-attaque d'urgence en cas de refus. Un coup d'œil rapide lui révéla que la carafe d'eau était dangereusement sur le bord de la table. Il suffira de l'énerver un peu pour que la situation dégénère et le bruit du verre qui se brise est une bonne alarme, mais l'énerver c'était probablement courir le risque d'admirer son sang pendant une demi-seconde avant de s'évanouir à jamais. Pas de sacrifice dans cette partie, mais pour vaincre il faut savoir prendre des risques. Après tout, le risque n'était-il pas à lui seul la définition même de l'économie des marchés?
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyJeu 4 Avr - 21:50

[H.J. : Un grand pardon pour la durée de la réponse.]


L'avantage de Zsasz, c'est sa rapidité et son agilité. Une fois encore il en avait fait preuve en se plaçant entre l'interrupteur et le maire sortant à une vitesse surprenante

Shreck semblait paniqué, perdu. A tout instant, sa campagne, ainsi que sa vie, pouvait s’arrêter. Zsasz s'en fichait et Maximilien le savait. Peu à peu, il semblait retrouver son calme, voir même une certaine assurance. Mais tout cela sonnait tellement faux. En vérité, il restait terrifié, mais il tentait tout pour ne pas le faire savoir au psychopathe.

Puis, il se mit à changer d'avis. La menace de Victor était une réussite. Il revint sur sa position et promis de se débarrasser du dossier. Promesse...Ou vulgaire mensonge. Victor ne devait pas oublier qu'il s'agissait d'un homme politique...Et que c'était un très beau parleur...Comme tous. Même s'il semblait sincère, Le psychopathe ne devra pas se laisser berner.

Il promit de détruire de son coté la partie informatique et de laisser le soin à Victor de brûler la version papier de son casier. L'idée en elle-même plu à l'homme aux nombreuses cicatrices...Enfin ! Zsasz serait libre. Il n'aura plus rien à craindre de la police, de Batman ou même de Lulla. Enfin, il pourra s'occuper tranquillement de la cour.

Cependant, il y avait un bémol dans ce plan...Shreck n'avait pas les fichiers ici. Il voulu obtenir un rendez-vous plus tard afin de les lui restituer...Plus tard... ça puait le vulgaire piège. Non mais à qui croit-il parler? A un vulgaire dealer? C'était Zsasz ! LE ZSASZ ! Si effectivement, c'était un piège, Victor lui ferait payer cet affront. Il mentit en lui répondant :


"ça me va parfaitement. Cependant je veux fixer l'endroit du rendez-vous, ainsi que l'heure et la date. Je vous préviens Shreck, que si vous essayez de me rouler...Ce n''est plus à vous que je m'en prendrai...Mais à vos proches vous m'entendez ? Alors oui je viendrai...Mais souvenez-vous de ce que je viens de vous dire.

Nous dirons mercredi prochain à 15h30 précise au "My Alibi Bar". Ce n'est pas une proposition. Acceptez, ou mourrez.

En ce qui me concerne, j'honorerai des demain ma part du contrat, et j’appellerai à voter pour vous. Pour ce faire, je tiendrai une conférence de presse. Ce sera la dernière fois que l'on verra Travis Scozz. "



Bien sur, Zsasz n'irait pas en personne récupérer le dossier. Il paierait à nouveau une prostitué. L'avantage à Gotham,c'est qu'elle ne sont pas chères. Il sera tout de même au bout du téléphone que cette fille de joie aura. Ainsi, il pourra communiquer à distance avec Shreck ou son représentant, et au moindre pépin..BOUM, une balle dans la tête. Ce n'était pas les méthodes habituelles de Zsasz...Mais là, il n'avait pas le choix. Il reprit :


"Tout celà est clair pour vous?"
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyMer 10 Avr - 21:59

Au grand soulagement de Shreck, Zsasz tomba dans son piège grossier. Mais les choses n'allaient pas être aussi simple que prévu et les menaces supplémentaires du tueur sur ses proches étaient inquiétante. Certes, la seule personne proche de Maximilien était son fils, ce qui limitait d'un point de vue égoïste la liste des victimes qui pourraient entacher un éventuel second mandat. Le businessman qui sentait toujours une certains pression de la part du psychopathe se sentit obliger de s'éclaircir un peu la voix.

- Bien, je prend bonne note, reprit-il, mercredi prochain, 15H30 précise au..."My Alibi Bar"...

Le Maire tira légèrement sur les pans de son blazer. La situation se débloquait en sa faveur et comme tout joueur qui mène la partie, il faut laisser à son adversaire le soin de se croire en position de force. Pour le moment il érprima un rictus à l'entente du nom ridicule, quel bar pouvait se faire nommer ainsi? Il y aurait probablement l'adresse de cet endroit (charmant il n'en doutait pas...) dans le cadastre de la ville. Il semblait cependant que le criminel soit pressé. Il lui demanda d'acquiescer sa requête. Bien évidemment que tout était clair, un fou furieux le menaçait et lui réclamait la suppression de documents officiels en lui donnant une date et un lieu de rendee-vous particulièrement douteux.

- Tout est parfaitement clair, fit-il avec le sourire pincé de celui qui veut faire bonne impression.

Shreck se demandait si Gotham générait spontanément ce genre de comportement. Croyait-il que le Maire était le maître des clefs? Qu'il pouvait ouvrir les fichier informatique fédéraux et tout supprimer en un claquement de doigt? Maximilien aurait pu se sentir flatté par cette confiance en son pouvoir, mais le couteau qui restait entre lui et son interlocuteur l'empêchait de pleinement savourer cette pensée. Au moins, songea-t-il, l'ignorance du criminel était sa seule chance de survie. Au mieux Shreck pouvait réclamer la copie de son dossier de New Gotham City et la fournir à la personne qui irait rencontrer ce malade mental. Il faudrait cependant y envoyer quelqu'un capable de maîtriser un homme comme Zsasz. La situation que l'on aurait pu croire problématique ne pourrait se débloquer que de façon spectaculaire, mercredi prochain, le tueur serait probablement heureux de faire la connaissance avec l'efficacité du Corps des Justiciers d'État.

- Je pense que le mieux à faire pour nous est de repartir ensemble vers votre véhicule ou la sortie de la Mairie, expliqua Shreck. Ainsi vous n'aurez pas à craindre que l'on vienne vous importuner avant notre prochaine rencontre.

Un autre coup qu'il espérait probant, lui montrer que tout avait été clair et l'assurer de ses bonnes intentions en prime. Max n'était jamais à l'aise lorsque les palabres s'alliaient aux gestes. Face à lui, Victor n'était pas un politique, pas un businessman, il ne vivait que pour le meurtre et la satisfaction de ses derniers. La lecture de son dossier à l'époque d'Arkham City n'avait pas été triste et l'on pouvait regretter que le nombre de feuillets décrivant ses victimes soient si nombreux, même si à l'époque il s'était surtout demandé pourquoi l'on avait préféré les attacher avec un trombone plutôt qu'une agrafe. La réponse à cette dernière question avait été fort simple, le palmarès du criminel s'enrichissait généralement de semaines en semaines et il était plus rapide de glisser une feuille dans un trombone que d'entreprendre un changement d'agrafe.

L'angoisse était quelque chose de très étrange que Maximilien n'avait que peu ressenti dans sa vie, elle pouvait troubler vos réflexions et mettre votre esprit sur des voies de garage pour supporter la pression. Le Maire se maudissait intérieurement de n'avoir pas pu déceler le piège et cherchait la façon de le résoudre au mieux et voilà que des questions idiotes le tiraillaient comme cette affaire d'agrafe. Après ça il prendrait probablement une bonne gorgée de Cognac...
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MessageSujet: Re: Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)   Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz) EmptyVen 19 Avr - 10:25

Shreck confirma leur rendez-vous, probablement sans se douter que Zsasz n'irait pas en personne. Bien-sur, il observera le bon déroulement du procédé à distance. Au moindre soucis, il interviendra, sans laisser le temps à Shreck de réagir, et alors, il le tuera.

Shreck avait peur...Ou il faisait semblant...Zsasz ne savait plus. Les homme politiques vivent perpetuellement dans le mensonge. Ils s'en nourrissent. Victor n'avait passé que quelques semaines dans la peau d'un homme de ce genre... Et ça lui avait suffit. Le mensonge, très peu pour lui...En tout cas pas gratuit.

Ensuite, le maire lui proposa de repartir ensemble vers le véhicule de Zsasz. Le psychopathe, toujours fixant Shreck du regard rangea son couteau. Puis, il se dirigea vers ses affaires, vers son déguisement. Il remit son costume, ses lunettes, puis se remit à boiter. En modifiant sa voix, pour retrouver celle de Travis Scozz, il prit la parole. Il fallait avouer que la transformation était bluffante.


"Vous me semblez bien aimable tout à coup, cher maire. Cependant, j'accepte votre offre, car je crois que vous êtes quelqu'un de raisonnable. Je préfère vous prévenir...Au moindre coup bas, à la moindre tentative, notemment celle de faire appel à votre gorille de dehors, je vous crève sur le champs, quitte à y passer avec vous. C'est compris?

Je vous répete que la rapidité fait ma force. Vous voyez bien que je ne suis pas très costaud. C'est mon avantage. ne jouez pas avec moi Shreck. Vous avez vu la vitesse à laquelle je me suis dirigé entre l'interrupteur et vous. Rappelez vous-en et tout ira bien."


Il commença à saisir la clanche puis il se retourna vers son interlocuteur.


"Je ne vous demande pas grand chose. Je pourrai...Je pourrai abuser...Vous demander de l'argent par exemple...Des tonnes, mais ça ne m'intéresse pas.

Je n'ai d'autre choix que celui de vous faire chanter. Vous savez, je vais vous raconter quelque chose. Il n'y a pas si longtemps...Avant Travis Scozz, j'ai réussi à faire chanter le Batman...Ce jour là j'aurai pu exiger de lui qu'il retire son masque...Mais, pareil ça ne m' intéressait pas.

Voyez de quoi je suis capable. Permettez moi de vous dire que malgré vos grand airs, vous lui êtes en tous points inférieur. Je n'aurai aucun mal à obtenir ce que je veux, d'une manière ou d'une autre. A vous de choisir la plus simple.

Nous sortons, un mot, un geste...Et mademoiselle Head sera élue par forfait, c'est bien compris?"


Après avoir fixé le maire sortant, Victor ouvrir la porte et quitta la pièce, suivi de Shreck, et ce, sous les yeux du gorille de dehors.


(H.R.P. : C'est bon pour moi, on peut continuer si tu veux au bar après ta réponse ou directement, comme tu le souhaites. Pardon du retard.)
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Un tête à tête trop longtemps différé (pv Zsasz)

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