|
|
| Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mar 5 Mar - 16:24 | |
| Case Arkham.
Toujours et encore coincé dans cet enfer pénible. Les médecins sont des ordures, des cinglés eux-mêmes coincés dans un monde qu'ils ne connaissent que trop peu. Tetch avait maintenant sa belle blouse orange de prisonnier, assez moche on peut dire, tout en portant son très cher chapeau préféré. Un vieux morceau de tissus auquel on a fait de nombreuses fouilles avant de le débarrasser de quelques puces sournoisement cachées. Lisant son livre d'Alice au Pays des Merveilles, il se demandait où elle était, où était sa délicieuse petite Alice adorée, sa merveilleuse petite blonde au visage si blanc. Elle était si exquise, si douce, si délicieusement délicieuse, comme une jolie petite tasse à thé. Oh si seulement elle pouvait être là, dans sa cellule, ils discuteraient de tout et de rien, de homards et de charpentiers, de morse et d'huitres, oh que cela pourrait être doux. Un garde emmena Tetch vers la librairie, c'était le seul coin calme de tout Arkham où il se sentait à l'aise d'habitude, mais aujourd'hui, c'était les Jardins que Jervis demanda.
Les Jardins d'Arkham, une plantation magnifique, une atmosphère délicieuse, des plantes calmes et une légère musique italienne pour parfaire cette ambiance. C'était là que le Chapelier Fou prenait son thé à 5 heures quand il était pensionnaire à l'asile. C'était une des thérapies que menait un des docteurs, le dénommé Guy Dax qui tentait à chaque fois d'en apprendre plus sur les créations électroniques du Chapelier Fou. A chaque fois, il venait dans sa cellule pour lui demander son secret, mais Jervis était un malin, malgré son aspect et sa petite taille. Il savait comment jouer avec les imbéciles et leur faire croire tout ce qu'il voulait. Cela dépendait de la bonne dose de drogue dans le thé. Il n'était pas dur d'avoir un marché noir à Arkham, surtout quand le Grand Requin Blanc fournissait les pensionnaires.
Installé tranquillement dans les jardins, attendant tranquillement que son eau soit chaude, que son Monsieur Lapin soit bien droit, il était néanmoins surveillé par les gardes. Il y'avait de nombreux passages secrets dans l'asile, même dans les jardins, mais nul ne pouvait tous les répertorier, à moins de demander au vieux fantôme d'Amadeus Arkham. Le Chapelier Fou observait attentivement, calculant chaque action qu'il faisait, méthodiquement. Il savait, oh oui ! Il savait pertinemment qu'on l'observait. Son échappée de New Gotham, sa prise de tête avec Linderberg, tout cela le travaillait, mais ça travaillait aussi les imbéciles de la Mairie qui l'observaient en ce moment à la caméra.
- "Un peu de thé, monsieur Lapin ? Les invités sont en retard malheureusement." |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mar 26 Mar - 13:59 | |
| Ce maudit docteur Dax ! Scarface aurait sa peau un jour ou l'autre et il en ferait un manteau avec ! Ses filles seraient jetées à ses hommes en cadeau et la marionnette veillerait elle-même à ce qu'au moins une trentaine de clochards passent dessus ! Quel outrage il avait osé commettre en traitant d'une telle manière le plus grand parrain de Gotham City, la main qui dirigeait les trafics dans le noir de la ville. Outre les traitements de douches froides dès le matin et les réveils intempestifs dans la nuit, il fallait aussi rajouter les doses de tranquillisant hors du commun qu'on administrait à ce pauvre Arnold qui était déjà si calme de nature. Le pauvre compagnon du mafioso montrait d'énormes signes de fatigues et possédait des cernes horribles sous les yeux. Lui qui avait toujours tout fait pour être aimable s'en prenait plein la figure sans comprendre. Mais Scarface n'en avait que faire, Wesker n'était que son pantin, son véhicule pour arriver jusqu'au sommet de la chaîne alimentaire ! Une fois sorti de ce mouroir, il aurait sa revanche sur tous ces médecins débiles !
Arnold semblait distrait aujourd'hui, du fond de sa cellule il pouvait entrevoir les rares rayons de soleil de la journée et cela ravissait son esprit meurtri. Pour la première fois depuis une semaine, il se permit même un sourire mais fut tout de suite réprimé par la mauvaise humeur ambiante de son partenaire. De plus, les plats qu'on lui servait étaient de plus en plus dégoûtants ! Scarface appelait ça "de la merde de chat" mais Wesker se contentait juste de la manger en fixant le sol crasseux de sa pièce. Tout cela bien évidemment si on lui permettait de manger car quelques fois, Guy Dax rentrait en furie et jetait le plateau repas furieusement par terre. Quel pénible aventure pour un vieil homme comme le Ventriloque de devoir supporter toute la méchanceté du monde alors qu'au final il n'avait rien à voir là-dedans. Celui qui devait être puni était Monsieur Scarface ! Pourquoi était-il toujours le seul à être roué de coup et à subir les traitements infâmes de ses geôliers ? Il ne comprenait plus, il ne voulait plus chercher à comprendre.
Vers la fin de l'après-midi, il put voir enfin Aaron Cash se présenter devant la cellule. Scarface murmura encore une fois une insulte raciste à l'oreille d'Arnold, traitant le chef de la sécurité de "Bamboula de merde". Le garde vérifia si tout était en ordre pour permettre une petite sortie d'Arnold puis demanda l'ouverture de la grille en fer.
"Allez Arnold, on va faire une petite balade dans les jardins. Il faut vous dégourdir les pattes un peu sinon vous allez finir en chaise roulante à force." "Merci Monsieur Cash... C'est bien aimable à vous." répondit humblement Wesker sous le regard outré de sa marionnette.
Accompagné de deux gardes, le chef de la sécurité se déplacé dans les longs couloirs de l'Asile. Rien que cela avait réussi à rendre au pauvre Arnold un peu de joie de vivre, il sourit à deux ou trois infirmières en passant devant elles mais les femmes ne répondirent que par un regard apeuré et une démarche plus rapide pour échapper au terrible vieil homme. Voyant le rejet de ces personnes envers lui, Arnold baissa une énième fois les yeux au sol en signe de tristesse tandis que Scarface les fixait les yeux grands ouverts et se jurait sans cesse de tous les faire payer. La marionnette se demandait au final qui il allait tuer le premier ? Le black qui s'amusait à jouer au King-Kong de la sécurité ? Dax et son air satisfait et arrogant ? Ou peut-être Jeremiah ! Il ferait exploser son manoir minable à la dynamite et profanerait la tombe de ses ancêtres en dansant dessus ! Le plan machiavélique était de plus en plus avancé et ce n'était qu'une question de temps avant que la tornade ravage tout sur son passage !
Au final, les hommes arrivèrent devant les beaux jardins d'Arkham. Cash en profita pour démenotter le Ventriloque puis lui ordonna de rentrer à l'intérieur du bâtiment. Pendant quelques instants, Arnold resta sur place sans savoir que faire, il était horriblement gêné d'être dans cette pièce sous le regard des caméras. Quelques instants après, il commença à se diriger vers des plantes et à les prendre de sa main libre, l'autre étant monopolisée par le génie du crime. La musique était douce, elle rappelait celle du club et donnait presque envie de danser dessus mais Wesker n'était pas un bon danseur, fallait-il l'avouer ? Après quelques minutes de marches, il tomba sur un petit recoin où il trouva une personne familière. Avec un chapeau pareil cela ne pouvait être que ce petit sacripant de Jervis Tetch ! Arnold s'empressa de marcher vers son ancien ami puis s'arrêta devant, un grand sourire aux lèvres.
Voyant que ce dernier était en train de monter un petit thé, Wesker s'assit sur la nappe sous le regard de Jervis et de son lapin. Une fois bien posé, Scarface jeta un regard intéressé à l'homme puis ouvrit la conversation d'un ton manipulateur et psychopathe :
"Fela faisait longtemps mon fer Jervis, je me demande comment fela fe fait que nous nous trouvions tous les deux dans fet endroit infâme, n'est-fe pas ?" Une fois sa petite phrase finie, Arnold enleva la marionnette de sa main et la déposa face à une autre tasse de thé et salua amicalement le bon Chapelier. "Comme l'a dit Monsieur Scarface, cela nous fait chaud au coeur de voir un visage familier à l'intérieur de ses murs. Comment allez-vous mon cher Jervis ? Et sans être malpoli, pouvons-nous avoir une tasse de votre merveilleux thé ?"
Arnold sourit amicalement au Chapelier Fou, le vieil homme ne voulait rien de spécial si ce n'est qu'une conversation amicale avec un vieil ami mais Scarface qui attendait patiemment son tour avait sûrement une idée en tête pour les faire sortir d'ici, il avait toujours des idées en tête.
|
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mar 26 Mar - 14:37 | |
| Cornedouilles et Jabberwock ! Ne serait-ce pas là le fougueux Scarface monté sur son humble destrier Wesker ? Les yeux de Tetch se relevèrent et son sourire s'étira. Il ne s'attendait pas à une telle personnalité à Arkham, ni même à sa tea party. De plus t'en plus curieux dirait Alice dans son magnifique livre d'Alice au Pays des Merveilles. Tetch retira son chapeau pour les saluer et le remit en place sur sa tête, préparant de ses doigts fins deux couverts de plus. Une tasse pour Wesker, et une tasse pour le pantin Scarface. C'était un seul et même corps, mais bien deux personnalités, et aucune d'entre eux ne se permettrait de boire dans la même tasse.
- "Si fait, Ventriloque, si fait ! Asseyez-vous donc parmi nous, je discutais avec Monsieur Lapin, et il ne semble pas d'humeur bavarde aujourd'hui. D'habitude, nous discutaillons le bout de gras à propos de choses et d'autres, ou d'autres choses, me comprenez-vous ?"
Les deux identités prirent chacune la parole et Tetch enregistra les questions qu'ils se posaient. Ce qui était amusant, et Tetch avait déjà étudié le cas de la schizophrénie avancé du temps où il était encore en train d'étudier et de créer ses puces de contrôle mental. Wesker en était à un tel stade avancé qu'il avait complètement dédoublé son corps en deux parties distinctes. Un vrai cas d'école pour tout étudiant en psychologie. C'était quand même amusant, d'un côté, on avait une partie intérieure, complètement renfermée, et de l'autre, une personnalité débordante, et chacune de ces deux personnalités s'ignoraient. Elles ne se côtoyaient même pas dans la cervelle de ce pauvre Ventriloque. Une vraie fissure psychologique, sans rémission possible.
- "Je ne vous le fais pas dire, Scarface. Le docteur Dax est une belle ordure, il a prit tous mes chapeaux avant de les mettre à la chaudière, étrangement, ce fut Jeremiah Arkham qui sauva celui que vous voyez sur ma tête, in extremis. Mais asseyez vous donc, vous êtes tous les deux invités au thé ! Plus il y'a de thé, plus il y'a de tasse ! Et nous serons tranquilles ici, pas de gardes pour cracher dans les théières."
Tetch avait déjà eu ce genre de problèmes. Quand il revenait à Arkham, les gardes étaient du genre salauds avec le Chapelier, parfois, ils le cognaient dans sa cellule, et Tetch recrachait du sang dans les chiottes. Son visage était souvent gonflé, il retournait à l'infirmerie, et repartait pour de nouvelles aventures a Castagne-Land. Dernièrement, avant qu'on ne le mette dans le jardin de l'asile, un des gardes du nom de "Meyers" avait cogné le Chapelier tellement fort qu'il tomba à la renverse, se coupant la joue contre le rebord de la vitre blindé. A l'infirmerie, le Docteur Leland, une jolie femme mature et de classe africaine lui recousut la joue. Maintenant, il avait une belle estafilade sur le côté gauche, qu'il tentait de camoufler à la vue du Ventriloque. Et en plus d'être moche, ça faisait mal, très mal. Les cinglés d'Arkham n'avaient jamais autant de compassion, et ça ne les guérissaient jamais de leurs problèmes au final. La violence engrange la violence.
- "Narrez-moi comment vous vous êtes fait arrêté, cher ami. Je suis curieux d'entendre tous les détails croustillants sur votre dernier coup."
Tetch avait pris une petite cuillère, posa un morceau de sucre dessus et laissa la cuillère s'engloutir dans la tasse de thé encore chaude. Le morceau de sucre allait fondre et révéler le vrai gout du thé. Mad Hatter se consolait comme il le pouvait, c'était triste, mais c'était comme ça. Ce monde n'est décidément pas fait pour la fantaisie et la beauté de Lewis Carroll et de son univers ... |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mar 26 Mar - 20:50 | |
| Jervis Tetch avait toujours eu cette attitude polie et serviable qui faisait le bonheur incontesté d'Arnold. Pendant que son ami lui servait une délicieuse tasse de thé avec quelques sucres, il regarda avec compassion le pauvre Monsieur Lapin qui restait de marbre face à eux. Quel plaisir cela aurait été d'avoir un ami de plus prendre part à la discussion ! Mais malheureusement dans un endroit tel que celui-ci, il ne fallait pas s'étonner si cette pauvre peluche montrait grise mine, elle se fondait dans le décor décrépit de l'asile à son grand regret. Scarface quant à lui restait assis bien sagement, un mot qui n'était généralement pas compris dans son comportement mais une fois n'est pas coutume, il restait calme en scrutant sa tasse de thé. Bizarrement il ne la touchait pas, peut-être trouvait-il le liquide trop chaud ? Arnold restait dans le mystère total mais ne voulait pour rien au monde déranger la quiétude passagère que lui accordait ce temps de silence.
Après les premières gorgées du délicieux breuvage vint le temps de la discussion. Le Chapelier lui raconta sa terrible mésaventure avec le docteur Dax. Il fallait le comprendre ce pauvre homme, ses chapeaux étaient toute sa vie et les voir se faire détruire par un docteur mal luné était la pire des choses pour lui. Fort heureusement pour le Ventriloque, Jeremiah ordonna à cet homme de ne pas toucher à un seul cheveu de Scarface ce qui permit à la poupée de rester totalement intacte face à la fureur sans nom du psychiatre. D'un ton triste, Arnold se pressa de lui raconter lui aussi sa mésaventure avec le Guy Dax :
"Comme je vous comprends mon bon Jervis, ce docteur n'a aucune bienséance envers des pauvres hommes tels que nous, j'en ai bien peur. Chaque matin, Monsieur Scarface et moi doivent subir les insultes et les coups sans compter la douche froide et les nuits blanches à répétition. J'essaye de prendre la vie du bon côté en me rabattant sur les petits plaisirs de la vie et sur la compagnie de Mr. Scarface mais lui ne le prend pas ainsi, pas du tout même. Il complote, il fomente ce qu'il fera subir à tous ces malotrus dès qu'il aura réussi à sortir d'ici. Mes nuits sont bercées par les insultes et les menaces de mort de mon compagnon envers nos gardiens mais je ne peux que le comprendre. Ce n'est pas facile à vivre pour quelqu'un d'aussi important que lui. J'espère que votre Monsieur Lapin n'en pâtit pas trop lui aussi."
Après vient la question croustillante, même gênante de la part de ce bon Jervis. Le Ventriloque avait bien entendu fait une gourde pour se refaire enfermé dans ce lieu mais il n'aimait pas la raconter. Il avait déjà dû subir la colère de Scarface pendant des semaines pour ne serait-ce que récupérer une ambiance "normale" entre les deux hommes. Il fallait quand même l'avouer, Wesker était tout sauf un criminel confirmé... Il était un peu enveloppé et n'avait pas un physique très impressionnant mais il avait deux hommes de main prêt à tout pour lui et cela le réjouissait plus que tout au monde ! Peu importait le nombre de problèmes que le vieux Ventriloque pouvaient causer, ces deux hommes-là le soutiendraient jusqu'à la fin de ses vieux jours. Arnold soupira d'abord puis lança un regard attristé envers sa marionnette puis commença à narrer son histoire absurde.
"C'était tout bête, je dois vous l'avouer mon brave Chapelier... Nous étions Monsieur Scarface et moi en pleine vendetta contre un petit groupe de bandit qui avait attaqué un de nos bâtiments mais comme vous devez le savoir aussi bien que moi, il faut toujours que la police vienne mettre son nez où il ne le faut pas ! Mes hommes se sont enfuis après avoir mitraillés quelques bandits en face de nous et j'ai bien sûr essayé de les suivre mais dans ma hâte j'ai malencontreusement trébuché sur une bouche d'égout et je suis tombé lourdement par terre. Le temps que je me relève, Monsieur Scarface et moi étions déjà cerné par toutes les forces de l'ordre et nous ne pouvions que nous rendre. Mais soyez-en sûr et je vous préviens d'avance Jervis, Rhino et Mugsy n'attende que le feu vert de Mr. Scarface pour nous faire sortir d'ici ! Quelle joie cela sera de retourner dans mon club et de lire mon journal en faisant les livres de compte, le tout accompagné d'un groupe de musique talentueux..."
Un "ahhh" de satisfaction traversa l'esprit du vieil Arnold pendant un instant puis il se rendit compte que son compagnon voulait la parole, il ne pouvait le laisser complètement à l'abandon et silencieux pendant toute la conversation. Il se dépêcha de soulever la marionnette et de l'emboîter sur son bras du mieux qu'il le pouvait. Quelques secondes après, le terrible Scarface posa son regard sur le gentil Jervis puis parla de sa voix menaçante :
"Maintenant que fet andouille vous a raconté la raison de mon humgle présenfe ifi, je compte gien écouter pourquoi vous êtes ifi vous auffi et surtout, quels font vos plans pour fortir de fe bâtiment de malades mentaux ! JE NE PEUX ME PERMETTRE DE REFTER ENFERME ICI PLUS LONGTEMPS ! J'AI UNE COMPAGNIE À GÉRER !"
Sa rage était sans fin, le grand Scarface était prêt à démanteler cet endroit brique par brique s’il le fallait pour retourner parmi les siens. Ces andouilles de Rhino et Mugsy ne pouvait pas gérer mieux que le plus grand mafioso de la ville, ce n'était qu'une question de temps avant que tout s'écroule ! |
| | | Police Date d'Inscription : 07/02/2013 Nombre de Messages : 145 Autres Comptes : Ra's Al Ghul & Carmine Falcone Vous à Gotham : Juste un flic qui fait son boulot. Citations : Les choses ne sont jamais intégralement blanches ou noires. Parfois, tu dois vivre dans le gris. | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Ven 29 Mar - 18:34 | |
| Quatre jours .Soit 96 heures . C'est le nombre de temps que j'ai passé en cellule d'isolement pour avoir défoncé la tête d'un garde voulant me passer les menottes . Le gars ne s'est pas relevé . « Langtrom , nous comprenons votre colère mais vous devez être soigné . » avait dit le psy , un jeunot du genre hippie aux cheveux longs, après que les types de la sécurité m'aient maîtrisé . « Bouclez-le illico ! » tonna le deuxième homme en blouse blanche qui se trouvait à ses côtés. Je n'eut pas le temps d'en entendre davantage , on m'avait déjà bouclé après m'avoir tiré une fléchette anesthésiante dans le cou . J'étais dans le coltar moins d'une minute après.
« Langstrom ! Si vous voulez sortir de cette pièce , soyez sage , compris ? » Je n'avais même pas cherché à comprendre . « Ouais , c'est ok , ouvrez cette putain de porte ! » La porte blindée s'ouvrit dans un chuintement. « Alors , vous vous sentez mieux ? » lança sur un ton ironique un des surveillants chargés de me sortir de ce lieu maudit . « Ferme-la, Dave . Comment ça va ? » demanda le jeune psy qui se trouvait près de moi . « Tu veux des détails ? On peut parler de l'absence de chiottes ou de la qualité de la bouffe si ça te fais plaisir . » lui répondis-je en jetant un regard noir au maton qui avait osé se foutre de moi . « De toute façon , cela n'a pas d'importance . Je suis le Dr Ethan Carter et c'est moi qui serait en charge de votre dossier . Normalement votre dossier aurait du être confié au Dr Guy Dax mais le Dr Arkham a décidé de me confier votre cas . J'ai une question à vous poser. Suite à l'incident que vous avez provoqué , les normes de sécurité vous concernant seront plus strict . Je vous laisse le choix : dose massive de tranquillisants et camisole ou juste la camisole . »
Le choix est vite fait . « Pour ma part , Docteur , ce sera juste la camisole . » « Très bien j'en suis fort content ,maintenant, nous devons avoir tout les deux une petite discussion. »
Un fusil d'assaut est braqué sur mon front mais je ne fais pas d'histoire lors de l'enfilage de la camisole. La petite discussion en question se déroulera dans son bureau , nous nous y rendons donc tous deux mais accompagnés par deux gardes qui resterons à la porte du bureau . Pas un mot n'est échangé durant le trajet . Enfin la porte de son bureau est en vue . « Entrez donc » me dit-il . « En revanche , vous deux restez dehors , prêt à intervenir . »en s'adressant aux gardes cette fois .
Nous entrons donc .Un bureau de psychiatre tout ce qu'il a de plus ordinaire .Deux fauteuils face à face séparés par un bureau en bois , une armoire vitrée renfermant quelques traités de psychologie . Voilà tout le mobilier de cette pièce. Se déplacer en camisole n'est pas aussi facile que je le croyais , j'entre en trébuchant et m'affale dans le plus proche des deux fauteuils.
« Alors cette 'petite discussion' Docteur ? »
Il me réponds tout en s'asseyant lentement :
« J'y viens , j'y viens . Je vous connais , Langstrom. J'ai lu quelques unes de vos œuvres . Je n'occupe ce poste que depuis peu de temps et suis donc nouveau ici . Vous êtes mon premier patient 'important ' . Je sais que vous êtes sain d'esprit mais ai eu vent de votre petite particularité et c'est à cause d'elle que vous vous trouvez ici , assis en face de moi . Jouons carte sur table Langstrom , je voudrais écrire un livre sur les criminels célèbres de Gotham et vous serez le premier dont je parlerais . Vous avez eu de la chance de ne pas être confié au Dr Dax . Ce type est un vicieux doublé d'un crétin complet . Il n'a jamais réussi à mener une thérapie à son terme .Nous commencerons nous , votre thérapie demain . Il me reste certain détails administratifs à régler vous concernant . Je vais demander aux gardes de vous emmener aux Jardins pour vous faire oublier un peu la cellule de contention , vous risquez d'y croiser d'autres patients , alors soyez poli car eux n'auront pas des camisoles . » Je n'avais toujours pas prononcé un mot. Le Dr Carter actionna une sonnette et aussitôt un maton entra dans la pièce . « J'aimerais que vous le conduisiez aux Jardins jusqu'à la fin de la journée , disons .A plus tard messieurs . »
Aussitôt le garde m'empoigna et m'amena dans les Jardins de l'Asile . C'était un endroit sublime , une serre démesurée dans laquelle on entendait un air d'opéra . Des plantes magnifiques côtoyaient des fleurs à vous couper le souffle. Après deux minutes de marches , on me présenta aux gardes qui surveillaient ces lieux . « Voilà le p'tit nouveau , méfiez vous , c'est pas un tendre. » déclara le maton qui m'avait amené jusque là . « Allez , à plus les gars , occupez vous en bien ! »
Sur ces bonnes paroles , je le vis s'en aller , au bout d'instant , je le perdis de vue .
« Bon » commença un des gardes , « Tu es là jusqu'à la fin de la journée , tu n'es pas seul ici , d'autres patients s'y trouvent également . Pas de provocations , pas de bastons . Tu gardes ta camisole . Tu es libre de te balader seul , tout est sous surveillance .Nous épions le moindre de tes gestes. Compris ? Allez , hors de ma vue. »
Je hochai la tête en signe d'acquiescement puis partit explorer ce qui me semblait une jungle luxuriante . Des éclats de voix parvinrent soudain à mes oreilles : « JE NE PEUX ME PERMETTRE DE REFTER ENFERME ICI PLUS LONGTEMPS ! J'AI UNE COMPAGNIE À GÉRER ! »
Qui était ce type ? Bientôt un agréable fumet envahit mes narines . Du thé. En titubant , je rejoignis la source de cette odeur .Bientôt , je vis deux hommes . Mon arrivée n'étant pas passée inaperçue , ils tournèrent lentement la tête vers moi .
|
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mar 2 Avr - 14:54 | |
| Le pauvre Ventriloque se mit alors à table. Discutant de la pénibilité d'entretenir des transactions et une vie de truand dans les rues de Gotham, quand on est menacé par une chauve-souris géante, n'était surement pas de tout repos. Tetch avait bien disposé les tasses de thé en direction de ses hôtes. Autant Wesker pouvait être un homme sans ambitions, sans idées, sans rien, autant sa poupée était le summum du courage et de l'ambition américaine. Courage est un grand mot, mais il y'avait dans cette marionnette tellement de vie, que l'on se demandait qui pouvait vraiment être le pantin dans le couple. Les apparences sont trompeuses. Tetch avait déjà but son thé qu'il s'en resservait une nouvelle tasse. Touchant souvent son chapeau, pour s'avoir s'il l'avait toujours sur la tête, parfois, on ne se rendait pas compte, mais les chapeaux vivaient, et il y'avait toujours plein d'idées dessous ! Les gens ne le savent pas, car ils n'aiment plus les chapeaux.
- "Reprenez un peu de thé, buvez, buvez, n'ayez pas peur. Il n'y a aucun mélange bizarre dedans. J'en réserve un peu pour ce bon Docteur Dax."
Tetch sortit de sa tenue de prisonnier, une petite cachette bien cousue à l'intérieure, presque invisible. Il sortit de sa petite poche, fine et passe-partout, un petit sachet de drogues. Bien entendu, en tant normal, le Thé de Tetch était filtré, analysé, et jugé sans danger, du coup, lorsque Tetch arrivait avec sa théière aux entrevues, il partageait une tasse avec le Docteur Arkham ou Dax ou qui que ce soit. Tetch déposa le sachet sur la table, juste à la vue du Ventriloque et de Scarface. Un petit sourire sur ses lèvres.
- "Petite création de ma part. Le sujet sera suffisamment drogué pour bien écouter le son de ma voix. Le temps nécessaire d'arriver aux casiers où se trouvent nos costumes et nos petites puces de contrôle mental. Une fois là, ce sera facile de sortir."
Tetch reprit le sachet et le dissimula à nouveau dans sa pochette secrète. Mad Hatter n'avait pas encore décidé du jour, ni de l'heure, ni de l'envie. A vrai dire, il pouvait sortir d'Arkham en un clin d’œil. C'était une passoire, et tous les criminels, qu'ils soient futés ou non, pouvaient y'arriver. Seuls les imbéciles comme Humpty Dumpty ou Warren White ne tentaient rien, trop bien à l'abri dans leurs cellules.
- "Je dois mon incarcération à cet idiot de procureur Lindenberg. Le Robin m'a capturé alors que je raflais un nouveau chapeau au Musée de Gotham. Triste époque que nous vivons. Trop de gamins dans les rues tard le soir. Les valeurs n'existent plus. Une seconde, cher ami ... Vous entendez ?"
Dit-il avec toujours ce petit sourire au coin de la bouche. Cependant, un autre invité venait de rejoindre l'équipage de demeurés qui prenaient le thé. Tetch raya de son visage le sourire qu'il avait, se demandant qui cela pouvait-il être. Un maton déguisé ? Un nouveau détenu ? Un docteur de la pire espèce qui venait essayer de réintégrer des criminels, pensant que Humanité et Folie peuvent coexister ? Amusante idée. Autant couper court aux plans du Mad Hatter, on ne sait jamais sur quels ... Oiseaux on peut tomber à Arkham ...
- "Nouvelle tête parmi nous ? Attention à ce que la Reine de Cœur ne vous la coupe pas. Et vous êtes ?"
Dit-il à ce nouvel invité, regardant Scarface pour voir si ce dernier le connaissait. Le Pantin connaissait beaucoup de criminels, même les plus débiles, s'il savait qui c'était, il saurait si on peut lui faire assez confiance. |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mer 3 Avr - 20:26 | |
| Ce Tetch était décidément une véritable fripouille. Ce gamin avait réussi à cacher dans son manteau un subtil petit paquet de drogue pour pouvoir contrôler du mieux possible les pitoyables médecins de cet asile. Comment cela se faisait-il que cette andouille ait pensé à une chose pareille et non le Ventriloque ? Il en avait pourtant dans la caboche, il aurait très bien pu faire venir un petit peu de drogue dans le bâtiment mais la faiseuse de fièvre n'était peut-être pas la poudre miracle pour contrôler les gens, hormis si quelqu'un possédait des talents de nécromancien pour manipuler les cadavres... Si seulement il avait pensé à créer une autre drogue pouvant contrôler les esprits comme ce fourbe de Chapelier ! Gotham lui appartiendrait déjà !
Arnold en profita pour se resservir une petite tasse de thé tout en ajoutant quelques sucres, il n'allait quand même pas se priver de déguster un des rares plaisirs qu'il obtenait depuis des semaines. Tout en dégustant le liquide fumant, il pensa profondément. Ce que disait le Chapelier était vrai, les justiciers pullulaient dans la ville comme une nichée de rats en chaleur. Etait-ce le Batman qui avait causé une hausse pareille ? De toute façon peut importait, Scarface n'était pas un homme à prendre à la légère, il n'avait que faire des justiciers de gouttière et des gamins en collant voulant répandre la bonne foi. Il avait des accords à conclure, des hommes à gérer et surtout une ville à posséder. Plus le temps passait, plus il perdait son temps dans cet endroit miteux et nauséabond. Une fois sorti de là, le mafioso avait d'ores et déjà prévu la suite de son plan, il avait toujours un plan en tête ! Il était temps de réunir les criminels comme au bon vieux temps, il était temps de faire trembler Gotham sous la vraie criminalité.
"Je dois vous l'accorder Tetf, les justifiers deviennent une véritable épine dans le pied pour nous. Nous vous inquiétez fependant pas car quand je ferai sorti d'ici vous pouvez être fur que je vais lanfer une campagne d'éliminafion de tous fes malotrus qui penfent pouvoir mettre fin à notre glorieux règne ! D'ailleurs je vous invite à paffer au club quand vous aurez le temps, nous avons toujours besoin de partenaires de confiance mon bon Fapelier, fi vous voyez fe que je veux dire." s'exclama Scarface d'un ton subtil.
Les trois malfrats, hormis Monsieur Lapin qui ne semblait vouloir bouger, retombèrent dans un silence mortuaire en dépit de leur capacité d'action dans cet endroit. L'heure était grave pour la pègre de Gotham... Que deviendraient-ils s’ils ne pouvaient plus sortir de chez eux sans se faire agresser par un petit justicier n'ayant même pas encore de poil sur le torse... Dure époque qu'ils vivaient là entre les politiciens croyant être les nouveaux chevaliers blancs de Gotham et les policiers croyant pouvoir reprendre le contrôle de leur ville... Il ne fallait cependant pas baisser les bras, ce n'était qu'une question de temps avant que le grand manège se remette à tourner correctement et que le Batman soit le seul à pouvoir stopper la super criminalité de la ville !
Tandis que Scarface baissait son regard sur sa tasse de thé encore pleine, un individu arriva face au petit groupe assit sur la nappe. Tetch tourna aussi vite son regard vers l'homme tout en sortant encore une de ses divagations sur Alice au Pays des merveilles... Ce gamin avait vraiment un grain contrairement à Scarface qui avait parfaitement la tête sur ses épaules. Le mafioso ne daigna même pas tourner sa tête pour regarder qui cela était contrairement à Wesker qui remarqua tout de suite l'identité du pauvre bougre incarcéré. C'était ce bon vieux docteur Kirk Langstrom ! Des rumeurs bizarres couraient à son sujet comme quoi il pouvait se métamorphoser mais cela était difficile à croire, nous n'étions pas dans un conte de fée après tout.
"Bon après-midi mon bon Langstrom" dit Arnold d'un air amical. "Je suis sûr que ce bon Chapelier ne sera nullement dérangé de servir une nouvelle tasse à un invité de marque."
Tout à coup Scarface se tourna, il était intrigué par l'homme que Kirk était et d'une voix sinistre lui demanda :
"Tien tien qui voilà parmi nous ! Je fuppose que vous n'êtes pas ici par hasard Langftrom, n'est-fe pas ? Que maniguenfez-vous donc ?"
|
| | | Police Date d'Inscription : 07/02/2013 Nombre de Messages : 145 Autres Comptes : Ra's Al Ghul & Carmine Falcone Vous à Gotham : Juste un flic qui fait son boulot. Citations : Les choses ne sont jamais intégralement blanches ou noires. Parfois, tu dois vivre dans le gris. | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Ven 5 Avr - 19:29 | |
| Le cerveau de Kirk Langstrom fonctionnait à plein régime . Deux types portant l'uniforme des patients et un lapin . Le premier , plutôt petit, portait un énorme chapeau haut de forme de couleur verte et serrait entre ses doigts une tasse de thé fumante . Le second , nettement plus grand et plus âgé , accusait un certain embonpoint et tenait une curieuse marionnette vêtue comme les gangsters des années 30 , qui , au contact de ses mains, prenait vie .
Apparemment , le marionnettiste le connaissait puisqu'il venait de lui souhaiter poliment la bienvenue , le pantin , lui, l'interpella sur un ton légèrement agressif :
"Tien tien qui voilà parmi nous ! Je fuppose que vous n'êtes pas ici par hasard Langftrom, n'est-fe pas ? Que maniguenfez-vous donc ?"
Pourtant , Langstrom n'avait jamais vu cet homme et son compagnon . Soudain , le déclic se fit et son cœur fit un bond dans sa poitrine .Bien sûr qu'il les connaissait ! Il ne n'avait jamais croisé leur chemin mais avait entendu parler d'eux , ça oui .Ces types, là , avaient tout deux défrayés la chronique à leur façon !
Le marionnettiste n'était autre que le fameux Ventriloque qui , avec l'aide de son ami Scarface , gérait le plus gros trafic d'armes de tout Gotham et commandait d'une main de fer un gang assez conséquent . Le petit homme méfiant au chapeau vert était ,lui , le Chapelier Fou , l'homme qui contrôlait les esprits et qui dirigeait le Wonderland Gang . Bref , des criminels aguerris à ne pas sous-estimer .
Ils connaissaient sans doute Langstrom mais ne savaient sûrement pas quel était le lien qui l'unissait à Man-Bat. Un large sourire éclaira sa pâle figure . Il n'avait parlé à personne depuis son incarcération , à part au Dr Carter . Ces deux-là lui plaisait et la conversation à venir promettait d'être intéressante .
Kirk s'assit ou plutôt s'affala sur le sol avec la grâce d'un sac de ciment gelé et regarda ses compagnons .
«Bien le bonjour , messieurs .En effet , cher Ventriloque , une tasse de ce délicieux nectar ne peut que me faire du bien . Pour répondre à votre question , Mr Scarface , j'ai été attaqué par un commando bien armé puis emprisonné ici . J'ai passé quatre jours en cellule d'isolement. J'en suis sorti il y a environ une heure. À présent , j'imagine que je peux vous faire confiance, je vais essayer de trouver un moyen de sortir de ce bouge infâme »
Sur ces mots , Langstrom se redressa , enfin , essaya de se redresser , car aucun geste n'est facile lorsque que l'on porte une camisole , même les plus anodins et les plus faciles . |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Dim 7 Avr - 14:01 | |
| - "Je ne manquerais certainement pas de vous honorer de mon illustre compagnie, cher Scarface. Votre club me semble assez intéressant et nous pourrions discuter de nombreuses affaires, de choses et d'autres, autour d'une excellente tasse de thé."
Dit-il en roulant les yeux vers le nouvel invité. Tetch lui prépara une tasse de Thé avant de l'inviter à s'assoir parmi eux. Posant les yeux sur ses trois convives, car oui, le Pantin était aussi un être vivant, le bois vient d'un arbre et l'arbre est un être vivant qui vit sur cette planète tout autant que l'Homme. Bref, où en étions-nous ? Ah oui ! Nous parlions de la beauté du thé et de toutes ces histoires de gangsters qui passionnent et attisent l'adoration ou l'horreur dans toute cette bonne ville de Gotham City. Tetch tenait fermement sa tasse dans sa main, sa drogue personnelle bien cachée, il continuait de dire.
- "Docteur Langstrom c'est bien cela ? Vous étiez docteur en quoi ? Biologie ? Microscopie ? Virologie ? Contez-moi vos expériences, de savant à savant, nous ne pouvons que nous entendre ! Un commandé armé vous dites ? On ne pourrait pas croire que vous soyez une menace énorme pour nos bons concitoyens."
Tetch se pencha un peu vers eux, comme pour parler à voix basse, mais c'était le cas, on ne savait jamais si des micros avaient été placés dans les jardins. A Arkhamn tellement de choses étaient possibles, et bien entendu, on en payait le prix fort si on se faisait avoir. Le Docteur Dax était un spécialiste acharné de la gégène et des petites tortures géniales de l'asile. On savait s'éclater, tout autant que sous l'Inquisition. Deux compères prisonniers dans Arkham, et plus ça augmentait, plus ça devenait difficile de s'évader. Tetch pensait à différents moyens de sortir sans qu'il y'ait trop de casse. Mais ça serait étonnamment risqué quand même, surtout quand on sait qu'il y'a des systèmes de gazages en cas d'émeutes.
- "Nous pourrions provoquer une émeute des autres malades mentaux et s'occuper de notre cher ami, le Docteur Dax. Une gentille puce de contrôle lui donnera les clés de notre évasion, et puis ... Il se suicidera de bon cœur. Mais il faut mettre tout ça au point. Je n'ai pas la réputation nécessaire pour organiser une émeute, surtout quand on est le Chapelier Fou. Je pense qu'un homme comme vous, Scarface, pourrait inciter nos débiles légers a ... S'occuper des gardes ? Et vous Langstrom ? En quoi êtes-vous bon ?" |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Dim 7 Avr - 18:12 | |
| Langstrom et Tetch sont des alliés de choix, il ne faut pas les sous-estimer si Scarface veut sortir de là. Arnold touille son thé et en profite pour prendre une petite gorgée somptueuse tout en réfléchissant. Les puces du Chapelier pourrait permettre le contrôle efficace du docteur Dax. Le plan devait être planifié finement et non avec la rapidité et la fougue de la jeunesse... Tout était prévu ici en cas d'émeute et les forces de polices pouvaient arriver en moins de vingt minutes si l'alerte était importante. Ce bâtiment hautement sécurisée était une véritable plaie mais n'était pas non plus infaillible. L'asile était peut-être extrêmement bien pensé mais le personnel était tout sauf compétent. La corruption était une possibilité pour distraire quelques gardes et permettre à l'émeute d'avoir doublement plus d'impact mais il fallait un moyen d'avertir Mugsy à l'extérieur, peut-être une puce du Chapelier ferait l'affaire ? La marionnette tourna son regard dans les yeux de ses deux interlocuteurs puis commença son machiavélique plan.
"Je peux fafilement provoquer une émeute parmi la racaille de fet endroit." fit-il d'un ton menaçant et cependant très bas, pour ne pas laisser entendre ses mots trop loin. "Arnold et moi feront passer le meffage à tous les fous de cet endroit qu'ils pourront adhérer mon gang fi ils arrivent à sortir d'ifi. Fe ne fera bien sûr qu'une diverfion pour que nous puiffions accomplir notre partie."
En effet, les hommes de l'asile étaient peut-être des gros bras mais cependant beaucoup trop instables pour rentrer dans le club du Ventriloque. Ils feraient office de chair à canon le temps que le trio criminel arrive à ses fins. Le Docteur Dax payerait au centuple ce qu'il avait osé faire au plus grand trafiquant d'armes de la ville, au plus grand génie criminel jamais vu sur cette planète, au roi du crime ! Au fond de lui, la poupée jubilait de plaisir à l'idée de tout ce qu'elle allait faire subir à ce présomptueux médecin, cette raclure de bidet immonde qui le fixait toujours d'un air supérieur. Mais il n'était cependant pas la seule cible de la furie meurtrière qui rongeait Scarface, Cash allait payer lui aussi, ce maudit bamboula mangeur de bananes serait émasculé en public ! Et là tout le monde pourrait voir si la rumeur concernant les verges de négros est vraie ! Il l'émasculerait sur les grilles d'Arkham, il clouerait son corps à la grille pour envoyer un message à tous ceux qui oserait encore une fois l'emprisonner !
"J'ai besoin fependant de votre aide Fapelier... Vos puces doivent être posée sur plusieurs perfonnes. Tout d'agord un infirmier pouvant ouvrir les portes de tout l'asile puis une sur le Docteur Dax pour qu'il nous aide à nous enfuir de cette ignogle gargote. J'ai gesoin aussi d'une pufe sur un garde ou un fivil en visite pour qu'il aille alerter mes hommes au club, ainfi je pourrai payer des gardes pour qu'ils "difparaiffent" bizarrement lors de l'émeute. Je peux auffi faire en sorte que plus de pufes vous foient délivrées fi vous demandez à Rhino d'aller vous en ferfer." "C'est un très beau plan Mr. Scarface, comme toujours." s'exclama Arnold extrêmement content de pouvoir enfin imaginer quitter cet endroit. "TAIS-TOI ARNOLD, par pitié..." répondit Scarface en soupirant.
Le pauvre Ventriloque tourna la tête les yeux emplis de tristesse puis se dépêcha de noyer son chagrin dans une gorgée de thé. Le mafioso n'en avait cependant pas fini, Kirk allait aussi avoir son utilité dans l'affaire. Un chercheur de sa sorte pouvait facilement créer une souche de maladie ou peut-être même en avoir déjà créer une, il fallait l'utiliser à bon escient dans la tentative de fuite des quatre comparses. Scarface tourna son regard dans les yeux de Langstrom pour continua toujours d'un ton menaçant la finalité du plan.
"Kirk, quant à vous, je penfe qu'un petit virus à inférer dans les plats du perfonnel ferait de toute beauté ne trouvez-vous pas ? Grâce au Fapelier, mes hommes peuvent vous tranfmettre votre virus ou même les outils néceffaire à en faire un rapidement. Tout dépend de vous. Fi nous réuffifons à nous éfapper, mes hommes nous attendront avec des voitures à la fortie de l'asile et nous reconduiront au clug. Qu'en dites-vous ?"
Un plan machiavélique monté en quelques secondes par le plus grand criminel de la ville, il méritait bien la peur qu'il incarnait dans Gotham. Son esprit manipulateur n'avait aucune limite, il voulait le monde, il voulait l'univers tout entier. |
| | | Police Date d'Inscription : 07/02/2013 Nombre de Messages : 145 Autres Comptes : Ra's Al Ghul & Carmine Falcone Vous à Gotham : Juste un flic qui fait son boulot. Citations : Les choses ne sont jamais intégralement blanches ou noires. Parfois, tu dois vivre dans le gris. | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mer 10 Avr - 15:42 | |
| Langstrom se racla la gorge : « Désolé de vous décevoir messieurs , mais ma grande spécialité est la biologie .Je suis expert en tout ce qui concerne les chauves souris . J'ai , heureusement pour nous , quelques notions de virologie et je pense pouvoir créer un magnifique virus . Cependant , je ne dispose pas du matériel nécessaire ici , il faudra que vos hommes , Mr Scarface , aillent chercher mes outils de travail chez moi . Je vous indiquerai l'adresse .
Le second problème est que ce virus peut être mortel et se transmet par contact direct , avec du sang , de la salive ou du sperme contaminé. J'ai extrait cette souche du cadavre d'une de mes chauves souris et l'ai introduite dans un flacon que j'ai caché . Je vous indiquerai également son emplacement . Je dois continuer de faire évoluer ce virus avec divers produits pour réussir à concevoir un antidote fiable et éventuellement amplifier ses effets . Ce virus provoque des hémorragies internes , d'abord faibles au départ mais qui augmentent avec le temps , il provoque aussi des spasmes convulsifs , des nausées et des maux de tête ainsi que de légères hallucinations .
Cette souche virale possède une particularité: elle s'adapte au métabolisme de la personne contaminée . Les effets peuvent donc varier d'une personne à une autre mais personne n'est immunisé contre ce virus . Un antidote est indispensable car , comme je vous l'ai dit , il se transmet extrêmement vite .Environ 4 ou 5 heures après l'absorption du virus , les effets commencent .Je ne sais pas grand chose de plus à son propos .J'ai aussi quelques talents cachés que je préfère garder secret pour le moment , ne vous en offusquer pas. »
Son petit discours fini , il observa ses deux comparses avec attention , attendant leurs réactions . Néanmoins , l'odeur du thé le torturait à tel point qu'il ne put tenir plus longtemps :
« Ah oui , excusez moi . L'un de vous aurait-il la bonté de me servir une tasse de thé et de m'aider à savourer cette délicieuse boisson ? Ma camisole me gêne légèrement. »
Une petite leçon serait à donnée au Dr Carter . Kirk ne le tuerai pas mais lui enseignerai que mettre une camisole à un savant ne l'empêche pas de réfléchir . Bien au contraire. Ah les jeunes... |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Mer 10 Avr - 18:05 | |
| Tetch frissonna à l'idée des virus. Il n'aimait pas ce genre de petites bêtes. Trop dangereux, trop imprévisibles et parfois même très très moches. Nan, le Chapelier Fou était un être nareux. Il n'aimait absolument pas partager les mêmes affaires et risquer sa santé pour les autres. Bref, Tetch n'aimait pas trop qu'on manipule ce genre de machins. C'était mauvais, et extrêmement nocif pour les affaires. Pas le genre du Chapelier Fou, et plus il en restait loin, mieux il allait. Wesker et Scarface évoquèrent l'idée de contrôler plus de monde. Le soucis, c'est que sa drogue avait un effet limité. Il fallait donc l'utiliser sur un infirmier de base et qu'il procure à Tetch ses puces logées dans les casiers judiciaires dans les hauteurs de l'asile. Tâche assez pénible, ce serait un défi, mais un challenge relevable pour le Mad Hatter. Bien sur que cela serait difficile, bien sur que Mad Hatter pourrait très bien construire de nouvelles puces. Mais le plus difficile a concevoir est pourtant le plus simple a atteindre ! Et Jervis Tetch serait reconnu parmi ses pairs, une nouvelle fois. Avec un sourire, il s'approcha de Langstrom et touilla le thé de son convive, avant de lui faire boire son mélange. Un léger sourire, il fit boire le médecin jusqu'au bout. D'une traite. Certes, Tetch y'était habitué, a boire son thé cul sec. C'était même son sport national.
- "Je ferais les puces. Mais il nous faudra attendre au moins une bonne semaine. Le temps de prendre un infirmier, un civil et Dax. Le temps de bien contrôler leurs cerveaux et nous serons libres à même de leur faire faire toutes nos basses besognes. Mais j'ai besoin de temps. Le Temps c'est la clé. Et j'espère qu'il ne sera pas de fort mauvaise humeur ..."
Dit-il en citant encore une fois un passage de Lewis Carroll. C'était bien connu, le Chapelier du conte avait de forts problèmes avec le Temps, suite à une querelle, ils se sont disputés et il ne pouvait plus déterminé l'heure du gouter. Quelle tristesse. Un sourire sur son visage, une fois encore, Tetch écouta le plan du Ventriloque. L'émeute était le mieux, la meilleure solution envisageable, la corruption ? Mauvaise idée cependant. Beaucoup de gardiens aimaient jouer Double-Jeu. Le mieux, c'était le contrôle mental pensait Tetch.
- "Un bouc émissaire en cas de pépin. On pourrait mettre ça sur le compte d'Amygdala, le géant. Ou bien sur cette ordure de Calendar Man ? A voir, a voir ... Mystère et chapeaux à double fond ..." |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Ven 12 Avr - 3:24 | |
| Langstrom était une bénédiction pour le plan du grand Scarface, grâce à lui il serait dorénavant capable de neutraliser une grande partie du personnel grâce à son virus. C'était beaucoup plus facile que de les soudoyer, cette bande de singes inutiles. Le problème des gardes de cet asile, c'est qu'ils n'avaient plus d'éthique à force. Avant, on les payait et il se taisait en exécutant ce qu'on leur demandait mais maintenant ils étaient devenus fourbes et sournois. Ils empochaient l'argent avec un sourire aguicheur puis fonçait tout raconter chez le directeur dans l'espoir d'avoir une augmentation ! Maudits rapaces infâmes, ils ne perdaient rien pour attendre ces fripouilles ! Arnold se remit de sa tristesse quand il entendit le nom "Amygdala" sortir de la bouche du Chapelier. Amygdala était une grosse brute, un idiot fini mais il était extrêmement gentil et sympathique avec Wesker. Pendant une altercation dans les couloirs avec un autre prisonnier, Arnold était complètement à la merci de son ennemi et se voyait déjà la tête en sang sur le sol mais il fut sauvé par cet homme, cet Amygdala sorti de nulle part. Le géant agrippa le fou par la gorge puis lui broya littéralement le cou de sa main énorme. Scarface lui aussi lui en était redevable, même si il n'était pas toujours complaisant avec les imbéciles heureux, ce colosse s'avérait être une personne de confiance et surtout : fidèle ! Comme le disait Jervis, il fallait évidemment trouver un coupable en cas d'échec du plan mais ce n'allait sûrement pas être ce grand benêt d'Amygdala ! Scarface avait d'autres plans pour lui, des plans plus appétissants comme il avait l'habitude d'en faire. Des fois, il fallait savoir prendre les bonnes cartes dans son jeu. Ce malade de Calendar Man ferait amplement l'affaire.
"Nous choisirons un gouc-émissaire si le plan se paffe mal mon fer Jervif. Nous ne choisirons pas Amygdala, j'ai l'intenfion de le faire sortir d'ifi avec nous pendant fette évasion. Calendar Man est un timgré de base, nous l'utiliserons à nos fins en cas de pépin. En tout cas, je compte sur vous Fapelier pour mener votre partie du plan de la meilleure manière qu'il foit. Rhino et Mugfy comprendront tout de fuite fi ils refoivent un message." fit Scarface en guise de conclusion.
Arnold finit son thé, impatient de voir ce magnifique plan se réaliser et impatient de pouvoir faire sortir Amygdala de cette horrible enceinte. Une fois le liquide fini, il déposa méticuleusement sa tasse à l'endroit pile où il l'avait prise au départ puis s'essuya la bouche minutieusement. Scarface quant à lui tourna la tête pour regarder si son compère avait fini enfin sa tasse, l'heure de revenir dans sa cellule allait bientôt approcher. Cette enfoiré de négro qu'était Aaron Cash allait le ramener encore une fois dans cette endroit sordide et sombre, endroit où le Docteur Dax adorait le torturer un sourire aux lèvres.
"Arnold Wesker est demandé devant la porte du Jardin immédiatement, son temps de ballade est écoulé." cria le haut-parleur non loin du petit groupe. "Et bien mes chers amis, il est temps de nous séparer il me semble. Ce fut un réel plaisir de partager ce moment avec vous, j'espère sincèrement que tout se passera bien pour la suite." dit Arnold d'un ton humble et discret, comme à son habitude. "N'éfouez pas, ma colère ferait terrigle." rajouta Scarface de façon menaçante.
Les deux comparses se levèrent et se dirigèrent vers la porte de sécurité où l'attendait plusieurs gardiens armés de matraque. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils soient morts, la pensée était douce et réconfortante. Scarface et Arnold dormiraient bien cette nuit, cela était sûr.
|
| | | Police Date d'Inscription : 07/02/2013 Nombre de Messages : 145 Autres Comptes : Ra's Al Ghul & Carmine Falcone Vous à Gotham : Juste un flic qui fait son boulot. Citations : Les choses ne sont jamais intégralement blanches ou noires. Parfois, tu dois vivre dans le gris. | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Sam 20 Avr - 22:48 | |
| (HJ:Je suis vraiment confus du retard occasionné. Ne vous en offusquez point:HJ)
Le Chapelier saisit la tasse de Kirk et , d'un geste expert , lui fit ingurgiter le contenu du récipient. Une vraie mère pour Langstrom , ce cher Chapelier , pensait Kirk. Calendar Man. Un crétin fini. Quelle idée de tuer selon les jours du calendrier... Le bouc émissaire parfait , qui croirait un imbécile pareil ? Les quatre criminels conclurent leur pacte en avalant une dernière gorgée de thé. Amygdala fut néanmoins rajouté à l'équipe , Scarface insistant sur ce point.
Langstrom n'était pas contre cette idée, un géant comme Amygdala pouvait avoir son utilité après tout. L'idée de quitter ce bouge infâme le réjouissait au plus haut point .Il se jura que s'il ne parvenait pas à quitter ces lieux , il mettrait fin à sa vie. Le cas échéant , il irai boire un verre pour fêter leur évasion au Ventriloquist Club,en compagnie du Chapelier , du Ventriloque et de Scarface .
Soudain le haut-parleur hurla :"Arnold Wesker est demandé devant la porte du Jardin immédiatement, son temps de ballade est écoulé." Scarface et Wesker firent leurs adieux à leurs deux compagnons et s'éloignèrent d'un pas léger en direction de la sortie du Jardin , des pensées plein la tête. Ne restait plus que le Chapelier et Langstrom.
« Je reprendrais bien une tasse de thé , Chapelier » déclara le scientifique.
« Ça te change de l'alcool , hein ? » commença La Bête qui venait de sortir de son inertie . « Un problème ? J'imagine que tu as écouté notre conversation ? » rétorqua Langstrom . « Exact .Tue-les dès que tu seras sorti pour plus de sûreté. » continua La Bête . « Tu n'a pas saisi le principe de cette alliance , on dirait. Notre intérêt est lui au leur. Je leur fait confiance et ils font de même , une fois sorti , je me débarrasserais de toi à jamais. »
Après avoir déclamé ces bonnes paroles, Langstrom ne laissa pas La Bête répliquer : il l'enferma dans sa geôle , loin des hommes. Là ou , provisoirement, elle ne pourrait pas nuire.
Revenant à la situation actuelle , Langstrom remarqua deux individus marchant vers eux d'un pas lourd .Des gardes ou des patients ? Sa position ne lui permettaient pas de les identifier correctement . |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] Lun 22 Avr - 17:31 | |
| Le Haut-parleur se fit entendre. Tetch grommela quelques insultes. C'était ce qu'il détestait le plus, surtout quand on devait vite se séparer avant que les gardes n'arrivent. Le Ventriloque s'en alla, Tetch ne répondit pas aux dernières remarques du docteur Langstrom, mais une chose était certaine, les gardes arrivaient maintenant.
- "Chut, plus un mot."
Tetch regardait les gardes qui arrivaient, leurs matraques bien en évidence, ce n'était jamais bon signe. Surtout les matons d'Arkham. Ils étaient souvent pire que les docteurs. Y'en avait des corrects, comme Cash, mais des comme Bolton, ce n'était même pas en rêve. Y'en avait trop.
- "Il est temps de fuir, mon ami de Conte. Il est temps de nous séparer et de songer à la folie. Elle est notre lueur salvatrice !"
Tetch se releva et se dirigea en gardant son chapeau dans les mains. Malheureusement, le garde n'était pas du genre coulant, et c'était en donnant un coup bien senti de matraque dans le dos du Chapelier Fou qu'il motiva le criminel a se diriger vers sa cellule. Le Temps de la farniente et du repos au Jardin d'Arkham était hélas, terminé.
Mais, pour l'évasion, tout se passerait très prochainement dans les couloirs d'Arkham. Peut-être même, peut-être que nous prendrons le thé avec ces chers docteurs, et ce cher Jeremiah Arkham ? Le Temps est de notre côté. |
| | | | Sujet: Re: Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] | |
| |
| | | | Les Jardins de l'Asile ... [LIBRE] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|