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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
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 La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]

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MessageSujet: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyMer 6 Mar - 19:59

L'opération "Attaque d'Amusement Miles" préparée avec quelques alliés circonstanciés avait été rebaptisée en interne "La Fureur du Coléoptère". Drury avait effectivement été contacté par une vieille connaissance alors qu'il rédigeait encore son autobiographie, confortablement blotti dans le coin "rédaction" de la Moth-Cave. Killer Croc, cette vieille fripouille, lui avait proposé de faire un tour pendable à une organisation anti-criminelle, le magnanime et impétueux Drury avait naturellement répondu présent. Comment pouvait-il refuser de tendre une main charitable à ses alliés? Killer Croc avait également parlé d'autres camarades mais l'esprit survolté de la Mite s'était déjà lancé dans les recoins les plus sombres et inexploités de son cerveau tandis qu'il lui en parlait, il les découvrirait sur le tard. En moins de deux semaines le Moth-gang et ses alliés avaient mis à bas un plan des plus délicieusement diabolique en trois phases distinctes (que l'ennemi de tous les justiciers avait dans sa Moth-cave découpé en sous-partie puis sous-sous-partie, histoire de rendre le tout plus simple.)

Afin que le plan se déroule sans anicroche, il fallait grossir les rangs de leur organisation, du moins temporairement. Killer Moth avait donc lancé une campagne agressive de recrutement dans les bas-fonds de la ville, installant un stand chatoyant dans un hangar de East End, qui, lorsque les autorités portuaires s'en étaient rendues compte avait déménagé dans Grammercy Row. Les vieux trucs étant les meilleurs, Drury avait lui-même proposé de faire circuler dans les quartiers pauvres un camion au couleur du gang avec un haut-parleur pour attirer les badauds. Autant dire qu'il avait fait de la discrétion de sa campagne de recrutement une dépressive au dernier degré. Certains même prétendent qu'elle se serait suicidée de dépit. Enfin bref, la chose avait porté ses fruits, les méchants et les délictueux en quête de gloire éternelle avaient rejoint sans hésiter le terrible gang de la mite! Pour un CDD certes, mais c'était déjà ça.

Jouant la carte de l'intimité de sa Moth-cave, Drury avait choisi d'installer pour l'occasion une base temporaire dans Bristol, un ancien hangar à dirigeable tombé en disgrâce aux yeux de ses propriétaires. Le problème c'était que le dirigeable qu'il contenait était toujours dedans, mais il servirait un autre but... En plus de ses 5 fidèles Moths, promus le temps de la mission en Moth-Cocon (avec le petit pin's de circonstance et les fourragères verte-orange à l'épaule), Drury avait recruté 20 Moth-Chenilles qui seraient la clef de voûte de leur action. Aux yeux du chef, c'était le gang le plus beau et le plus compétent qu'on ait vu, pour le quidam du crime, le gang se résumait en cette simple phrase : "Le plus compétent reste le chef" et n'allez pas croire que c'est un compliment.

Utilisant à nouveau de son système d'échiquier codé pour préparer les différents phases de son projet, Killer Moth avait découvert avec effroi que ses Moths-Chenilles avaient mal compris et qu'au lieu d'un camion 15 tonnes des docks ils étaient revenus avec un bus scolaire jaune vif. Ça partait mal. Heureusement, le rattrapage d'erreur était sa spécialité. Il avait donc fait dévaliser une petite quincaillerie pour y récupérer de quoi camoufler le bus dans le paysage urbain de Gotham City. Le plus triste était que pour faire passer inaperçu un bus scolaire peint avec des motifs de camouflage violets, vert et orange avec une pointe de jaune, il aurait fallu habiter sur Vénus telle qu'imaginée dans les années 70. Pour faire le tout dans les règles de l'Art, Drury avait acheté chez un détaillant des films plastiques pour teinter toutes les vitres du bus. L'opération de pose d'un film de ce genre était très similaire à celle du papier peint, si l'on était pas doué, ça se décollait sur les bords et il y avait des bulles d'air un peu partout. Le résultat était encore plus médiocre que s'ils avaient cherché à coller des morceaux de carton noir sur les vitres. Mais dans leur auto-satisfaction mal placée, ils étaient fiers du résultat.

Le hangar était devenu, une semaine durant, une véritable fourmilière. Les criminels avaient installé plusieurs zones, une pour la peinture, une pour les costumes, une pour les moth-signaux, une pour l'électronique, une zone pour l'entretient du Bus sur lequel ils avaient dû rajouter un pare-choc avec le logo de la Mite, histoire de rajouter à la défunte discrétion. Drury s'était installé un petit bureau où il observait son petit monde. A mi-chemin entre le chef de Start-up ambitieux et l'enfant jouant à la petite presse avec ses frères et sœurs, il ricanait généralement seul. Lors de la pause repas où ils s'installaient dans l'ancienne cuisine rénovée du dirigeable, il parlait avec ardeur de l'avenir de leur plan, de la beauté de leur action et de l'objectif génial qui les attendait. Tous étaient prêts, certains par dépit, d'autres par ferveur, abrutis par le lavage de cerveau involontaire que leur faisait subir le plus puissant des guerriers de cette ville.

Pour l'opération, Drury devait faire des groupes, un groupe de 1 et un groupe de 19 + 5 + Lui. Il tira au sort parmi ses sbires intérimaires celui qui serait l'heureux élu à faire diversion. Ce fut alors à Billy Manfred Wenceslas Raw* que revint l'honneur de cette subtile mais nécessaire manœuvre. Il y eut un grand banquet à son honneur, Killer Moth fit un long discours qui se voulait émouvant quoique ponctué par quelques clichés qui rendait le tout risible. Ils avaient bu à son honneur de la limonade et du jus de raisin le tout avec des petits insectes grillés sur des canapés surgelés volés sur le pouce. Ce fut une cérémonie à la hauteur des espoirs de la Moth-familly. L'imbécile heureux qui avait naturellement accepté cet honneur avait récupéré tout ce qui lui fallait: un talkie-walkie vert fluorescent, un révolver orange vif, une carte de Gotham, un moth-signal portable et les clef de la voiture de fonction que Drury avait fait volé pour lui.

Tout était prêt. Le matin de la grande opération, les différentes zones avaient été rangées impeccablement et les raques d'armes étaient installés le long de murs. Comme pour éviter les faux-pas, Drury avait numéroté les zones de passage pour que les gens n'oublient rien de leur matériel. Ils devaient à la fin de la chaîne avoir sur leur carte de passage les tampons des différentes zones. C'était beau l'organisation, mais c'était surtout théorique.

Ce qui se passa fut, comme toute opération préparée minutieusement, une catastrophe, la moitié ne savait pas où aller et n'avaient pas lu les instructions de leur chef (où n'avaient pas réussit à décrypter son code, c'était à croire qu'on leur demandait l'impossible!). Bref, il y avait parfois le tampon 1 sur la zone 2 de leur carte, les gens bavardaient entre eux de l'émission de la veille, la caisse de munition de la zone 4 s'était renversée, chamboulant au passage l'organisation des passages, Drury avait même roulé sur une douille et s'explosa le coccyx sur le chargeur d'une Ak-47 violette frappé d'une mite verte. Il avait dû s'énerver et crier des ordres pour que finalement les gens se mettent en ligne. On avait remis au conducteur du bus une sorte d'armure rembourrée avec des plumes et du coton pour qu'il résiste au choc de son entrée, c'était sans se douter que le chauffeur était allergique aux plumes. On le bourra alors avec des morceaux de journaux qui avaient servi à protéger le sol lors des étape de peinture des armes et des équipements. Il donnait l'impression de sortir tout droit de la rue avec ses morceaux de gros titres qui sortaient des couture de sa tenue. Finalement, en 4 heures tout le monde fut prêt. Le temps de faire un dernier petit repas et de souhaiter à chacun une bonne chance.

L'après-midi fut tendu pour les Moth-Chenilles qui attendaient l'évènement avec gravité et détendue pour le noyau dur du Moth-gang qui voyait là une nouvelle opération amusante à leur panel déjà bien garnit, leur inconscience était probablement la plus belle preuve de détermination. Chacun pris place dans le bus à l'heure dite. Seuls les ricanements satisfaits de Killer Moth qui monta en dernier brisaient le silence de concentration.

- En avant mes braves, la gloire nous attend! s'exclama-t-il, faisant sursauter tous les passagers du bus.

Un Moth-chenille plus stressé que les autres tira même involontairement dans le plafond du bus.

Dans Old Gotham, Billy Manfred Wenceslas Raw arrivait à son point de chute. Il entra dans un bâtiment à l'architecture torturé en se faisant passer pour un locataire qui avait perdu ses clefs. Il monta les 5 étages à pieds et déboula sur le toit alors que le crépuscule projetait des vagues colorées par la pollution à l'horizon. Il attendit un peu, observant sa montre à intervalle régulier. Son cœur battait vite. Il avait l'impression que le temps ralentissait juste pour lui faire savourer l'immense tension qui l'animait. En face, un étrange objet avait été installé par Drury et ses Moths-Cocons, une sorte de masse noire reliée à quelques câbles électrique, de loin c'était plutôt impressionnant.

Le bus traversa sans encombre le Robert Kane Bridge. A l'intérieur, Drury trépignait, il était tout excité à l'idée de montrer qu'il n'était pas n'importe qui. Oh oui, il leur montrerait à tous qu'il était LE crime à l'état pur. Le conducteur fit alors un virage assez brusque pour rejoindre Amusement Miles, projetant un Drury extatique depuis son siège jusque dans l'allée centrale du bus. Le rond-point qu'il prit ensuite fut agrémenté par les couinements flûtés de la Mite Maléfique qui se cognait le casque un peu partout. Depuis son rétroviseur, il voyait parfois une tâche de couleur tenter de se relever pour mieux embrasser un siège, un accoudoir ou bondir en coeur avec un dos-d'âne. Il n'entendit même pas ses cris étouffés.

- Mais ralenti... tenta le maître du Moth-gang alors qu'il se mangeait une vitre en essayant de s'asseoir.

Finalement, la devanture du quartier apparut. L'heure de l'action avait sonné. Prévenu par ses différentes sources de l'attaque, le résident des lieux avait barricadé les entrées, comme prévu. Ricanant et de nouveau en forme pour répandre le mal, Drury bondit de son siège et ordonna que chacun descendent. Pour l'observateur non averti, l'on eut cru un car de touriste. Le chef, plus ridicule que les autres, demanda à ses voyageurs de se regrouper alors que cinq gars particulièrement maladroits ouvraient les sas du bus, percutant l'arrière de son crâne.

Bousculé mais pas assommé, Drury hurla sur son Moth-Cocon et lui promit une semaine de nettoyage des toilettes de la Moth-Cave. Finalement, chaque touriste...euh Moth-Chenille récupéra un paquetage à son nom, il trouverait dedans tout ce qu'il fallait pour survivre: grenades, flash-ball, moth-signal, fusée de détresse, une bouteille d'eau, deux paquets de 15 mouchoirs, un paquet de chips goût poulet (nous ne reviendrons pas là-dessus), une lampe, une carte, une boussole, un mot personnalisé écrit par Killer Moth et une photo de leur chef au cas où ils avaient un coup de blues durant l'attaque. Les Moth-Cocons vérifièrent que les gilets en Kevlar repeint aux couleurs du gang étaient bien attachés. La voix pleine d'une fière émotion, Drury s'adressa au groupe.

- Messieurs, nous avons travaillé dur et bien pour en arrivé là! L'heure est venue de montrer qu'à Gotham le crime est le maître! sa voix tremblotait tellement il était fier de voir un groupe porter ses armes, ses couleurs et son logo, en cet instant il se sentait à la hauteur du Divin lui-même. Derrière ces murs, nos ennemis, qu'ils tremblent de nous voir et de nous entendre! Je vous rappelle quant même aux plus fougueux que nous ne nous lancerons à cette attaque qu'au moment où nous verrons le signal hein. Bon allez, chacun sait ce qu'il doit faire! Je vous ai promis la gloire et la voilà!

Il termina en montrant la barricade miteuse de Amusement Miles. Tous l'applaudirent et sous son masque, il pleurait de joie. Ils l'aimaient et le suivaient à la bataille! Ils arboraient tous fièrement l'emblème de la mite, son emblème, son message d'espoir au crime. Tandis que les groupes d'assaut se formaient, les Moth-Cocons entourèrent leur chef qui sanglotaient de joie. C'était l'un des plus beaux moments de sa vie.

- Chef, on voulait vous dire... commença un Moth.

- Oui? fit la petite voix étranglée de Drury.

- Ben...on est heureux d'être ici avec vous chef et on tenait à vous dire que quoi qu'il arrive, on sera toujours auprès de vous.

Et de loin, l'on pu voir les cinq Moth-Cocons être enserrés chaleureusement par leur chef larmoyant.

Billy Manfred Wenceslas Raw regarda sa montre, c'était l'heure, tout le monde devait être maintenant en place, tout du moins, il l'espérait. Son Timing était serré, très serré. Il sortit de son sac deux télécommande. La première était annotée "Celle-là en 1" et l'autre "Celle-ci en 2". Il prit la première et appuya avec détermination. La masse noire qui était montée sur le toit d'en face s'anima et projeta le logo de la Mite sur le ciel chargé de Gotham. Sinistre simulacre du Bat-signal, ce dernier annonçait le début du désespoir. Admirant le symbole qui s'étendait dans le ciel, Billy appuya sur la seconde télécommande et un immeuble, non loin du Moth-signal explosa. Le bruit fut formidable et les gerbe de flamme embrasèrent les arbres qui s'alignaient dans la rue. Les vitres de la rue entière explosèrent sauf le Moth-signal qu'ils avaient fait en plexiglas**. Le plan entrait dans sa phase agressive. Avec la rapidité de l'instinct de conservation, Billy quitta son perchoir pour rejoindre son prochain point de rendez-vous.

La vision du Moth-signal dans le ciel ranima la flamme criminelle de Drury. Il était temps! De sa voix aigüe encore émue, il hurla de passer à l'assaut. Les pneus du bus crissèrent un instant avant que la masse bariolée ne s'élance et percute la barricade qu'elle éventra comme prévue. Le chauffeur fut secoué dans tous les sens et commençait à perdre connaissance, son premier rôle était fait. Alors que ses yeux embrouillés se fermaient il vit des masses de couleurs passer près du bus et ses oreilles sifflantes relevèrent pendant une petite seconde les début de rafale de mitrailleuse. Le combat pour Amusement Miles commençait...

*Il avait été renommé par Drury lui-même, parce que "nan, franchement Georges ça fait pas sérieux." Il avait fait pratiquement pareil avec toutes ses Moth-Chenilles, une forme de possession comme pour les animaux, si on leur trouve un joli nom ça les rends plus attachants. Ainsi Daniel Turman avait été rebaptisé "Victor Maximilien De Turman", Joseph Portland "Janus Hilaire Portland" etc... Nul ne sut cependant pourquoi il avait laissé Hippolyte à Hippolyte.

** N'allez pas croire qu'ils avaient tout prévu, c'était juste moins cher.
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyJeu 7 Mar - 1:43

The Ventriloquist Club, plus tôt dans la soirée.

Comme à l'habitude, Wesker était assis sur la chaise de son bureau, confortablement blotti dans sa pièce personnelle. Il songeait, réfléchissait silencieusement dans son siège. Scarface se tenait sur la chaise d'en face, le regard écrasé vers le sol, il devait sûrement s'être assoupi après la dure journée qu'il avait passé. Arnold le regardait avec compassion, il était toujours difficile pour lui de comprendre à quel point c'était fatiguant de diriger autant d'hommes et de coordonner la chose de manière positive. Arnold n'était en quelque sorte que le comptable de la compagnie, celui qui se chargeait de faire les chiffres et qui les présentait humblement devant son supérieur. Scarface était la tête pensante, celui qui planifiait et permettait la pérennité du gang. Que serait-il devenu sans lui ? Que seraient devenus ces dizaines de crapules assises dans la salle principale, à boire et à jouer sans cesse ? Autant de questions qui torturaient l'esprit de Wesker tel un violent marteau s'abattant encore et encore sur le crâne du pauvre homme. Ce pauvre Arnold était tiraillé par une violente migraine ce soir-là, il se leva doucement de sa chaise et alla se servir un verre d'eau dans lequel il déposa une aspirine. Le médicament disparut assez vite dans le liquide ce qui permit à Arnold de le boire d'une seule traite tout en marquant un grimace de dégoût sur sa figure.

Il se rassit, sa tête posée sur une de ses mains et essaye de retrouver un peu de calmer pendant que le médicament faisait son bout de chemin dans son organisme. Dans les méandres de ses pensées, il ferma de plus en plus les yeux et finit par s'assoupir accoudé à son bureau. Rêvassant pendant une bonne dizaine de minutes, la salle fut pour une fois silencieuse comme jamais. Scarface et Arnold dormaient à poing fermé, comme des bébés qu'on venait de border. Les rares bruits venaient de la salle principale où les rares groupes profitaient la foule réunie pour accomplir leur magnifique prestation. On pouvait aussi entendre le brouhaha des habitués qui criaient aux serveuses de leur apporter leurs alcool et plus si affinités ainsi que les cris de rage des joueurs qui venaient de tout perdre à cause d'un mouvement trop précipité aux jeux de cartes. C'était là l'ambiance normale du Ventriloquist Club, un lieu de débauche pour les non habitués ou un lieu d'amusement pour les adeptes de bonne rigolade et de bons alcools (ainsi que de belles femmes bien entendu).

Son sommeil fut troublé, il entendit une voix plutôt basse qui l'appelait. Ouvrant légèrement les yeux, pensant que ce n'était rien, il sursauta de peur quand il vit la tête de Mugsy juste en face de lui ainsi que sa main sur son épaule qui le secouait. Dans sa stupeur il renversa le verre d'eau qui alla se briser par terre. Clignant de plus en plus vite pour effacer le lourd voile qui dérangeait sa vision, il réalisa la gourde qu'il venait de faire. Il regarda Mugsy rapidement puis recoiffa ses cheveux et remit ses lunettes sur son nez tout en essayant de ramasser les bouts de verres assez gros pour être pris en main.

"Excusez-moi mon cher Mugsy, je m'étais autorisé une petite sieste à l'improviste." dit-il en se relevant de sa chaise, avec un petit sourire timide le long du visage. "Que se passe-t-il ? Rien de grave j'espère, je ne voudrais pas réveillé Monsieur Scarface pour rien."
"Notre informateur revient avec des bonnes nouvelles" répondit gêné Mugsy, sachant bien que la marionnette ne pouvait dormir. "Ils ont lancé l'opération à Amusement Miles, notre présence est requise car tout se passera pour ce soir."
"Oh, pour une bonne nouvelle, ça en est une mon brave, je vais prévenir Monsieur Scarface du début de l'opération, libérez la scène pour qu'il puisse annoncer l'heureux évènement à la foule."

Mugsy obéit sans broncher, il referma doucement la porte. Pendant ce temps, Arnold passa sa main sur la joue de la poupée délicatement pour la réveiller pour la passa sur son avant-bras. Scarface commença à agiter son cou comme une personne qui venait de se lever puis s'étira les bras pour se mettre en bonne condition. D'un mouvement de tête, il ordonna à Wesker de partir pour la pièce principale, ce que ce dernier fit avec subordination comme à son habitude. Pas besoin de prévenir la marionnette sur ce qu'il se passait, il était assez intelligent pour le savoir à l'avance. Sortant de la pièce sous le regard des tous les bandits de la pièce, Arnold monta sur la scène et mit le mafioso en avant pour le mettre bien en évidence. La marionnette fit le tour de la pièce de son regard autoritaire deux fois de droite à gauche pour montrer qu'il n'était pas d'humeur à rigoler, de toute façon il ne l'était jamais. Une fois le vrai silence atteint, il continue à fixer la foule amassée devant ses yeux qui se demandait ce qu'il se passait et pourquoi la musique s'était arrêtée brusquement. D'un ton rauque, Scarface commença son discours :

"Mes fers amis, il est temps pour nous de réaliser notre première partie du plan ! Voifi venu le temps de montrer à Gotham City que nous sommes, QUE JE SUIS le plus grand gangster de cette misérable fité. Avec l'aide du Joker, du Fool et de Killer Croc ainsi que du Killer Moth, nous nous emparerons d'Amusement Miles dans les cris et le sang pour élargir notre réseau d'influenfe. IL EST TEMPS DE MONTRER À CETTE VILLE QUI EST LE VRAI DIRIGEANT ! Les hommes qui avaient été désignés et entraînés pour cet affaut font priés de partir vers le convoi qui fera mis en place par Mugsy et Rhino, les autres vous avez comme farge de maintenir la fécurité au club. Fi nous fubiffont une attaque furprise pendant que je fuis occupé ailleurs, vous ferez le dernier rempart de notre puiffance ! MAINTENANT MES FERS AMIS, À LA GUERRE ET N'AYEZ AUCUNE PITIÉ ! TOUF AVEC MOI !"

D'un mouvement unique, tous les membres de l'association criminelle levèrent leur poing vers le haut comme un signe de ralliement puis commencèrent à s'animer. La vingtaine d'homme qui avait été choisi et entraîné par des gens qualifiés au tir sortirent rapidement de la pièce principale tandis que les autres se décalèrent vers le fond de la pièce, observant attentivement les préparatifs de la bataille imminente. Arnold retourna dans son bureau chercher le chapeau de Scarface ainsi que son arme puis ferma la porte à clé et commença à se diriger vers l'extérieur. Dehors, il y avait un énorme convoi de voitures, peut être cinq à six accompagnés du camion bourrés d'armes et de gilets à ras-bord. Ce stock lui avait coûté une petite fortune mais les bénéfices n'en seraient que plus grand, une fois le quartier récupéré et cet espèce d'emmerdeur de Mister Y écartelé, les ventes de Scarface dans la zone ne seraient que plus fructueuses pour lui. Le Ventriloque s'avança discrètement vers la plus belle voiture de la file. Rhino accourut pour lui ouvrir la porte, Wesker le remercia d'un humble mouvement de tête tandis que Scarface restait impassible. Une fois l'agitation terminée, la première voiture démarra et commença la longue route qui séparait les deux quartiers.

Le trajet se fit sans encombre, les rares policiers qui surveillaient les zones avaient préalablement été acheté par Scarface contre une petite liasse de billets alléchante. Le temps était d'environ d'une à deux heure pour arriver sans encombre au point de rendez-vous fixé par le groupe de criminel. Ils devaient se réunir près d'une entrée d'égout particulière pour arriver par surprise dans le complexe tenus par les rivaux. Cette nuit allait être mortelle et dramatique pour un des deux camps, cela ne réjouissait pas Arnold qui tremblait de peur dans la voiture. Il n'avait jamais aimé les prestations de violences comme il allait se produire aujourd'hui, c'était un homme doux et timide, sans histoire. Scarface quant à lui semblait jubiler de bonheur, il avait déjà des tonnes de plans en tête. Dans son esprit sanguinaire, il s'imaginait déjà le quartier repris et les centaines de corps jonchant le sol sous la colère des plus grand criminels de la ville. Son ambition était sans limite, tout devait lui appartenir, IL était le maître incontesté de la ville.

Amusement Miles, deux heures plus tard.

Le convoi fut le premier arrivé sur les lieux, devant une entrée d'égout pouvant faire passer deux hommes à la fois. Sortant de la voiture avec promptitude, Arnold regarda avec attention tous les membres de son gang qui se déployaient de part en part. Au loin, on pouvait remarquer d'énormes barricades dressées, apparemment quelqu'un les avait mis au courant de l'attaque imminente de l'association criminelle. Des quelques gestes précis, Scarface dicta quelques ordres aux hommes qui s'amassaient petit à petit devant lui. Etant le premier sur les lieux, il lui fallait faire bonne figure quand les autres arriveraient, il fallait donner l'impression de puissance qui émanait de lui. Les hommes se mirent donc en plusieurs lignes bien formées tandis qu'une autre poignée d'hommes se chargeaient de sortir les caisses d'armes du camion. Il devait en avoir une cinquantaine bien amassée pour le grand plaisir des tous les hommes qui allaient arriver. Bien entendu, le groupe du mafioso était déjà fortement bien équipé et s'était muni du meilleur attirail possible. Dans son esprit calculateur, Scarface avait tout prévu pour que ses hommes soient les moins touchés par l'assaut qui allait se produir ici.

Tout en regardant les subordonnés décharger les caisses rapidement, Wesker remarqua que Scarface présentait un mécontentement, quelque chose ne lui plaisait pas. Le Ventriloque emmena donc son acolyte près du véhicule en question et il n'en fallut pas moins pour que Scarface commence à gueuler ses instructions en parlant aux hommes comme à des chiens qui viennent de faire une connerie :

"Comment voulez-vous que les autres troufions prennent vite leurs équipements fi les caiffes font empilées les unes fur les autres ? FAITES MARCHER VOTRE FERVEAU BORDEL DE MERDE ! FOUTEZ-MOI FES CAIFFES EN LIGNE ET PLUS VITE QUE FA ! Je veux auffi qu'elles foient ouvertes et que des hommes se proposent pour donner à la faîne les armements aux hommes du Joker et des deux autres ! PLUS VITE QUE FA ON A PAS TOUTE LA NUIT PUTAIN ! GROUILLEZ VOUS AVANT QUE LE PLAN S'ENCLENFE !"
"Mais quel plan Monsieur Scarface ?" demanda gentiment et avec curiosité. Scarface se retourna en fureur et donna une énorme gifle laissant une trace rouge sur la figure d'Arnold qui en perdit ses lunettes. De peur, il les ramassa rapidement puis fit profil bas devant la poupée.
"Le plan où l'autre dégénéré de Moth débarque avec ses buf pour faire péter les barricades macaque ! On aura l'air de quoi fi rien n'est prêt et que fes hommes font déjà en train de fe faire mitrailler ? TU PEUX ME LE DIRE ?"

Arnold ne répondit pas, il avait bien trop peur du tempérament de feu de son compagnon. Il se contenta de nettoyer avec son petit mouchoir les lunettes pleines de boue qu'il venait de ramasser puis retourna auprès de Rhino et Mugsy qui présentaient des regards attristés devant la violence qu'avait le seigneur de crime pour son ami de toujours. Les autres hommes restèrent de marbre, trop occupés pour prêter attention à cette petite mascarade habituelle entre les deux comparses. Au fur et à mesure des minutes qui passaient, Scarface trépignait d'impatience et commença à se demander si les autres ne lui avaient pas poser un lapin. Il s'agitait comme un pantin désarticulé en battant les pieds dans le vide, donnant des petits coups de pied au passage dans le ventre de Wesker qui ne broncha pas. Quand il vit un des premiers véhicules "amis" approcher, il commença à reprendre espoir puis gueula, sans savoir qui était dedans :

"F'EST PAS TROP TÔT, VOUS VOULEZ QUE LA PROFAINE FOIS ON VOUS FASSE UN STAND CAFÉ POUR VOUS ATTENDRE BORDEL ? La ponctualité fe perd fes derniers temps on dirait !"
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Snake
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyJeu 7 Mar - 18:32

Il faisait sombre et froid, et l'air était empli d'humidité, dont émanait une odeur nauséabonde qui vous prenait aux tripes. Mais pour Killer Croc, c'était presque agréable. Malgré tout, il se sentait nerveux. Nerveux pour la bataille qui allait arriver incessamment sous peu. Devant lui se trouvait une échelle. Et au sommet de cette échelle, un large trou circulaire condamné par une trappe en métal également ronde. Une bouche d'égouts, LA bouche d'égouts. Le dernier rempart avant la bataille. Voilà pourquoi il était nerveux. Ce n'était pas sa première bataille, mais c'était de loin la plus importante, la plus grosse. Pourtant, sur le papier, ça avait l'air moins dangereux que l'attaque chez Leonardo en compagnie du Fool, où ils n'étaient que trois. Cette fois-ci, ils étaient nombreux. Toute une armée, dont les soldats se trouvaient derrière lui en ce moment même. Une vingtaine d'hommes, dont le Fool et un vieillard avec une poupée qu'il n'avait guère eu l'occasion de rencontrer au préalable. Dans la théorie, tout devrait bien se passer, après tout, ils avaient établi un plan infaillible. Mais les plans étaient toujours réalisés de façon à ce qu'ils ne soient pas suivis. Avant de rencontrer le Fool, Croc n'avait jamais fait de plan. Tout s'était toujours bien passé, peut-être parce qu'il avait juste eu de la chance. Il avait toujours vécu au jour le jour sans se poser de questions, sans prévoir à l'avance. Mais tous les crimes qu'il avait pu commettre n'avaient rien à voir avec ce qu'il s'apprêtait à faire ce soir. Il avait commencé par des vols plutôt insignifiants, juste pour avoir de quoi se nourrir. Puis un jour il avait décidé de prendre la caisse de l'épicerie en plus de la nourriture, et ses vols étaient devenus un peu moins négligeables. Il avait fait plusieurs aller-retour en prison pour ça, jusqu'au jour où il avait tué pour la première fois. Un criminel qui s'était moqué de lui en prison, pas une grosse perte pour la plupart des gens, et pourtant ça avait considérablement augmenté sa peine jusqu'à 18 ans. Dix-huit années de perdue à croupir dans une prison, à passer les après-midi à faire des travaux forcés. Cela forgeait le caractère, ainsi que le corps. Après ça, il s'était juré de ne plus jamais retourner en prison. Et pourtant, il avait récidivé. Ce n'était pas de sa faute, après tout. Ces crétins de la fête foraine avaient voulu le faire déguerpir alors que tout se passait bien, pour lui. Ils l'avaient menacé, alors il avait bien été obligé de se défendre... C'est à dire de les massacrer jusqu'au dernier. Maintenant, il ne pouvait plus faire marche arrière. Soit il se rendait à la police et finissait sa vie derrière les barreaux, soit il montait un empire du crime suffisamment important pour devenir intouchable, comme le légendaire Carmine Falcone, et plus rien ne pourrait l'arrêter. Alors plutôt mourir au combat que moisir en prison. Et tant pis si cela le rendait nerveux. Le carnage allait commencer dans quelques minutes, et tout était fin prêt.

Cela faisait un moment qu'ils préparaient ce coup. Un soir, le Fool avait rencontré le Joker pendant que Croc était parti récolter la marchandise de l'un de leurs trafics. Le colosse était plutôt contre cette idée. Joker n'était pas fiable, c'était un taré et on disait de lui qu'il tuait ses propres hommes de main sur un coup de tête. Mais à Gotham, il était LE criminel, celui que tout le monde respectait et redoutait à la fois, l'ennemi public n°1 de Gotham City. Alors s'il fallait établir un empire à Gotham, autant travailler avec lui. Histoire d'apprendre les ficelles et de se faire connaître. Le Fool était parvenu à s'allier à lui, et il avait rapidement appris que Joker avait un ennemi : un certain Mr. Y qui possédait Amusement Miles, le parc d'attraction. Pas étonnant que le clown veuille se réapproprier le territoire. Le Fool et Killer Croc avaient bien entendu accepté : cela leur permettrait d'obtenir plus de notoriété, une base plus grande, et de nouveaux territoires pour les trafics, même s'il allait falloir les partager. Cependant, une attaque d'une telle ampleur nécessitait de la préparation, et plus d'hommes encore. Joker disposait d'une cinquantaine d'hommes, et eux... dix fois moins. Mais ces hommes, il fallait les armer. Le Fool s'était donc chargé de faire appel à un certain Scarface dont Croc n'avait jamais entendu parler. De son côté, le colosse avait fait appel à son vieil ami, Killer Moth. Ami était un bien grand mot, c'était plus des compagnons d'infortune. Qui eut cru que celui qui avait tenté de voler le porte-feuille de Killer Croc dans un métro en pleine journée deviendrait l'un de ses alliés les plus importants ? Même s'il n'avait pas l'air d'un criminel très dangereux avec ce costume aux couleurs vives, le monstre était bien placé pour savoir qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Bon, dans son cas, il fallait s'y fier, il avait l'air d'un monstre et en était un, mais ce n'était pas le cas de Killer Moth qui s'était avéré très utile pour cette opération. Effectuer une diversion en attaquant par devant, pendant qu'eux s'infiltreraient par les égouts en plein milieu du parc, était un plan génial, même Croc était forcé de le reconnaître, lui qui avait peu l'habitude de planifier les choses. Et une fois encore, le plan ne provenait pas de lui.

Il était arrivé au lieu de rendez-vous en compagnie de trois de ses hommes de main, dans le Range Rover noir que Julian Morgan lui avait offert. Comme il conduisait très mal (il n'avait jamais passé le permis), c'était un sbire qui avait conduit à sa place. Lorsqu'il était arrivé, un type avec une marionnette, plusieurs hommes de main et du matos était déjà sur les lieux. Lorsqu'il ouvrit la portière avant-droite, il entendit la marionnette crier sur eux.


*Alors c'est lui, le Ventriloque... *

Killer Croc sortit de la voiture, en même temps que ses sbires. Il portait son habituel trench-coat, totalement boutonné pour ne pas laisser entrevoir son torse qui était nu sous son manteau. Il portait également un vieux pantalon long, large et très sale, ainsi que de grandes chaussures marrons, et des gants. Mais son visage était à découvert, n'ayant pas pu mettre son chapeau dans la voiture et le maintenant dans sa main gauche. Il l'avait néanmoins porté jusqu'au sommet de son crâne et l'y avait enfoncé profondément, pour camoufler son visage dans l'ombre. Il avait ignoré ce qu'avait dit le Ventriloque à son arrivée, pour éviter de s'énerver et de foutre en l'air toute l'opération. Il s'était alors dirigé vers lui et s'était présenté de la manière la plus aimable possible :

"Je suis Killer Croc."

Ce n'était pas la peine d'espérer un sourire de sa part, ça aurait d'avantage ressemblé à une grimace. Il avait gardé les mains dans les poches, n'étant pas du genre à serrer une poigne de mains. Il s'était demandé comment des types pouvaient obéir à un vieillard qui donnait des ordres au travers de sa marionnette.
Quelques minutes plus tard, ce fut au Fool d'arriver en compagnie des autres hommes de main. Tout le monde s'était armé grâce à Scarface, et ils avaient ensuite tous plongé dans les égouts.
Croc avait étudié la cartographie des égouts, et avait déjà fait le chemin tout seul une fois pour prendre des repères. En orientation, il était très bon. Ils avaient arpenté les tunnels humides et répugnants pendant une dizaine de minutes. Il s'était senti comme le chef de toute une meute. Le fait que tout le monde le suive, lui, le monstre, ça lui avait mis plus de pression sur les épaules, mais ça l'avait également ravi. Il s'était senti important et pour une fois on avait confiance en lui, même si au final il n'était qu'un guide et que les vrais patrons de la troupe étaient Joker et le Ventriloque. Et enfin, après un long dédale à marcher dans le liquide vaseux et nauséabond et à s'éclabousser les pantalons, ils arrivèrent au bout, à l'échelle ultime.

Ils étaient arrivé avec un peu d'avance, et cela faisait plusieurs minutes déjà qu'ils patientaient.
Killer Croc était nerveux, et ce malgré l'air ambiant qui lui était agréable. Le Fool et le Ventriloque se trouvaient proches de lui, devant leurs hommes de main, comme les meneurs qu'ils étaient. Le colosse ne pouvait pas s'empêcher de surveiller les hommes du Joker en leur lançant un regard inamical de temps en temps. Il n'avait pas confiance en lui. Il n'avait confiance en personne ici à part le Fool, parce qu'il était le seul qu'il connaissait et avec qui il avait fait une mission qui avait porté ses fruits. Il n'avait aucun respect pour le Joker, ni pour le Ventriloque d'ailleurs. Les seules personnes qu'il respectait étaient le Fool, et lui-même. Et peut-être aussi le Batman qu'il n'avait encore jamais rencontré, parce qu'il était balèze.

Soudain, des coups de feu se firent entendre au dessus d'eux, des rafales de tirs. La bataille venait de commencer, Killer Moth avait lancé son assaut. Toutes les forces ennemies allaient se rassembler vers la porte du parc que Moth avait démoli. Il fallait que les Moths tiennent quelques minutes, car l'armée des égouts devait attendre qu'une majorité des forces ennemies soit située à l'entrée pour les prendre à revers. De là où ils étaient, ils pouvaient entendre des bruits de pas, des cris, des tirs et des explosions. L'un des sbires de Croc et du Fool tendit une grenade fumigène au colosse. Ce dernier la prit et commença à grimper l'échelle. Il resta quelques dizaines de seconde immobile au sommet de l'échelle et juste en dessous de la bouche d'égouts toujours fermée, puis décréta :


"On y va."

Aussitôt, il poussa la lourde trappe métallique d'une seule main, il passa sa tête à l'extérieur et balança le fumigène vers l'entrée du parc où s'étaient amassés la plupart des ennemis pour leur entraver la vue et pouvoir sortir en sécurité. En effet, l'inconvénient du plan, c'était que la bouche d'égouts donnait au beau milieu du parc, sans aucune couverture à dix mètres à la ronde. Il fut suivi par plusieurs hommes de main, qu'il aida à extirper de là en les tirant vers l'extérieur à la seule force de son bras. Plusieurs ennemis venaient de les repérer et commençaient à tirer dans leur direction, tandis que les quelques hommes déjà sortis des égouts contre-attaquaient.


Dernière édition par Waylon Jones/Killer Croc le Jeu 14 Mar - 17:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptySam 9 Mar - 16:28

[HRP : PNJ Gotham: POST Modifié]

TRIBUNAL SOLOMON WAYNE, 2 heures plus tôt.


La nuit était tombée sur la ville. La Lune resplendissait sur l'étendue d'immeubles de différentes tailles qui composait Gotham City. Dans l'un d'eux, certainement le plus haut, un homme se dressait devant la crasse de la ville derrière une baie vitrée. Sa prestance était inébranlable. L'individu se tenait droit comme un piquet. Il avait une belle veste de costume blanche, ainsi qu'une chemise de popeline empesée. On ne voyait que la moitié de son visage. La face droite de l'homme semblait reposée. Les traits de l'homme paraissaient être tirés pour laisser entrevoir un sourire de coin. La face gauche était cachée dans l'ombre fuyante de la pièce. Elle avait été vitriolée par un infâme chef de gang. Oui c'était bien Harvey Dent qui matait la ville de son piédestal. L'homme au deux visages carressait sa fameuse pièce de monnaie marquée. Cet homme fut un temps la gloire de Gotham. Il avait réussit à faire exploser les trois quarts des trafics de la ville. Jusqu'au jour où il dut juger l'infâme boss Moroni qui lui jetta de l'acide au visage sans la moindre pitié. Le chevalier blanc de Gotham perdit la tête et devient le génie criminel que l'on connait aujourd'hui. Souffrant d'un syndrome de double personnalité et d'un schizophrénie latente, il ne fait preuve d'aucune clémence envers ses ennemis et semble avoir une face prédominante : le mal. Puis on entendit frapper à la porte du bureau de l'ex-procureur de la ville souillée par le péché.

« Entrez ! »

L'invité entra. C'était un simple sbire de Double Face qui venait le prévenir d'un événement important.

« Bonsoir monsieur ! Y'a vot' assemblée qu'est prête !
-Victoire... Tel sera le maître mot aujourd'hui... »

Si Pile ou Face, comme on l'appelait, prononcait ces quelques mots, c'est parce que, un étage plus bas se trouvait tout une assemblée de criminels qui attendaient une seule chose : s'attaquer à Amusement Mile. C'est la guerre ! Les rues sont poluées par le crime. Il est donc grand temps de rétablir une justice. Double Face descendit les quelques marches qui le séparait de la foule. Un pupitre l'attendait, comme si on attendait un politique qui allait prononcer un discours. Les cris bestials fusaient de partout. Des pancartes à l'éfigie d'Harvey s'élèvaient dans le ciel noir de Gotham City. Dent prit la parole en se raclant quelque peu la gorge.

« Mes chers amis ! Cinq kilomètres... C'est ce qui vous séparent des criminels les plus hideux de Gotham ! Alors faîtes régner la justice ! Tuez-les et emparez vous d'Amusement Mile ! A l'attaque ! »

AMUSEMENT MILE.

La foule se dirigea désormais vers le quartier d'Otisburg. Des semi-automatiques en mains et des gilets pare-balles volés, ils avançaient d'un pas décidé. Le groupe de fripouilles se composait non seulement de criminels, voleurs. Ladite bande était au moins composé d'une centainehommes armés jusqu'aux dents. En première ligne, les souillons. Ils étaients très peu armés et semblaient servir de chair à canons, 40 hommes. En seconde ligne, les sbires de base d'Harvey Dent. Equipés d'un couteau et d'un 5 mm, ils étaient ceux qui semblaient être là par obligation...50 hommes. Les sbires « lourds » de Double Face. Armés d'un gourdin et d'un fusil à pompe armé de 5 balles était en troisième ligne. Ils sont fort peu... 15 hommes. Et enfin en dernière ligne, la brigade de Double Face. Ils étaient l'élite de la bande de l'homme à deux visages. Les sbires de Double Face et ceux de Mister Y étaient à pieds tandis que les serviteurs « lourds » de Dent se déplaçaient en Van, 3 camionnettes à l'éfigie de Pile-ou-Face. La brigade d'Harvey se déplaçaient en hélicoptères, 2 engins volants trouvés dans une décharge et près à l'emploi. L'ex-chevalier blanc de Gotham City et son armée arrivèrent sur les lieux. Le génie criminel aperçut le Ventriloque et son pantin et l'infâme Killer Moth avec ses insectes loyaux.

« Bonsoir, chères crapules idiotes de Gotham ! Comme vous le voyez, nous avons ramené des amis pour notre pyjama party, ahahahaha ! Laissez-moi faire les présentations... Pour l'apéritif, vous aurez une brochette de sbires de la Mafia Anti-mafia de notre cher Mister Y ! Vous pouvez tout raser mes chers collègues, ils ne sont pas très serviables... Puis, en plat de résistance, les pires mafieux de Gotham !!!! Bon appétit ! A L'ATTAQUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Killer Moth lança son attaque et des rafales de tirs venaient de partout. La foule de Dent vint s'écraser contre leurs ennemis. Une vraie bataille sanguinaire avait lieue.


Dernière édition par Harvey Dent/ Double Face le Mar 12 Mar - 18:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyJeu 14 Mar - 14:48

A l'aciérie du Joker, c'était le ramdam de la guerre. Alors que les troupes exécutaient les dernières tactiques improvisées par le Joker, c'est à dire, tirer dans tous les sens pour en faire le maximum de dégâts. Le Prince des Clowns observait attentivement ce qui se déroulait dans l'ensemble de son aciérie. Aucune attaque, rien, juste de la préparation, rien de plus. Le Joker était resté très silencieux ces derniers jours, à vrai dire, il méditait intérieurement, que ferait-il une fois qu'il aurait Shreck ? S'il devait mourir, que se passerait-il ? Des questions, et pour la première fois, une peur sur l'avenir. Non ... Il ne devait pas avoir peur, il était le Joker, le pire criminel que tout Gotham craignait par dessus tout. Pendant que certaines troupes occuperont les rues d'Amusement Miles, le reste s'occuperait d'attaquer par les égouts, une équipe rusée montée par quelques membres de la Pègre. Scarface, Killer Moth, Killer Croc et le Fool se préparaient a reprendre à la soi-disante Ligue Anti-Mafia un quartier, mais aussi terminer ce qui avait été commencé. Il fallait exterminer tous ces tocards une bonne fois pour toute. Il fallait les crever, mais il fallait bien les crever.
Pour ce faire, le Joker avait décidé d'abandonner ses frusques habituelles. Une perruque de cheveux longs bouclés en plus de ses cheveux, un tricorne et un habit en couleur de pirate, une espèce de costume d'amiral qui allait magnifiquement avec les tambours de la guerre. Il avait aussi deux vieilles antiquités, deux révolvers de la vieille période des pirates. Gotham avait été une petite ville du temps de Barbe-Noire, et il y'avait bien entendu eu des actes de piraterie. Ce n'était pas des flingues d'origine, mais l'imitation était bien faite. Et le voila qui paraissait, kitschissime, mais puissant. N'ayez pas honte du ridicule, vils faquins ! Votre Amiral Joker est parmi vous ! Tatataaaaaaa !

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- "Monsieur Scott, hissez le pavillon noir, voile à bâbord ! Armez les canons et préparez vous pour l'abordage."


Encore une fois, c'était une nouvelle facette du Joker qui faisait rage. Il devait au départ aller dans les égouts avec l'équipe en charge, mais le corps à corps serait finalement plus drôle ! S'armant d'un sabre d'abordage et de son recueil de blagues dans la poche, le Joker leva son arme et tel un Capitaine, il mena ses troupes vers les rues d'Amusement Miles. Il avait fourni cinq hommes à Killer Croc, dans les égouts, ils portaient cinq masques à l'effigie du Joker, piégés, car les cinq hommes là, s'ils étaient pris, ne devaient pas revenir. Ce qui signifie qu'ils avaient un rôle important dans l'aciérie du Joker, qu'ils connaissaient les plans derrière les plans, même s'il y'avait d'autres plans encore. Ils étaient les meilleurs, sélectionnés par le Joker lui-même. Ce revirement était dût au fait que le Clown voulait être avec ses troupes.

** Amusement Miles **

L'air salé des mers de Gotham City emplissait les narines du Joker, en fait c'était la pollution et l'odeur des usines. On était en plein Gotham et l'océan était un peu trop loin de la zone que l'on pouvait espérer. La nuit était déjà bien tombée sur les immeubles d'acier et de verre qui les entouraient, nul doute, ce combat épique finira certainement dans l'Anal, et non dans les annales car un anal des anneaux (excusez moi pour ce jeu de mot vaseux) en tout état de cause, ça allait faire du bruit, du gros bruit et bien entendu, cela ne passerait pas inaperçu. Utilisant une longue vue, le Joker, toujours un grand sourire, observa l'arrière au lieu de l'avant.

- "Fichtre ! Des hommes verts à tête de mite ! Ciel mes alliés ! Retournons-nous et observons. Diantre ! Il semblerait que le Capitaine Double-Fesse ait rameuté la racaille et la vermine dans ses rangs. Hissez le cormoran et larguez les amarres !"


Il sortit son grand sabre, tel un Erroll Flynn des temps modernes, une pâle et risible caricature et pointa le bout de son sabre vers la meute des chiens d'Harvey Dent. Un grand sourire, il se retourna vers ses hommes, ses lèvres étirées en une bouche rouge et sanguinolente, et d'une voix douce, il murmura à ses hommes, qui attendaient le signal ...

- "Pour Frodon."


Et le Joker chargea, suivit de son armée. Killer Moth avait commencé la bataille, et la guerre débutait. Il fallait maintenant tenir, et espérer que Scarface et les autres réussissent leur partie du plan.
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Snake
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyJeu 14 Mar - 17:38

[HRP : Bon j'ai édité mon poste suite à la réponse du Joker. Je l'avais inclus dans mon poste dans les égouts en pensant qu'il suivrait le plan, mais en fait non alors je l'ai retiré. ]
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyJeu 14 Mar - 18:37

* Incarne Marc Rotberg / Mister Y *

Mauvais réveil ... Un des rares hommes de main dont je dispose à ma solde me réveille et me tire du doux confort de mon lit. On me signale que des mouvements en provenance de tous les recoins de Gotham font voile vers Amusement Miles. Qu'est ce que cela pouvait dire ? L'homme de main me fait état de "clowns" et de "mites" en direction de mon quartier. Mais comment ? Comment avaient-ils sut pour mes plans ? Pourquoi m'attaquaient-t'ils ?
Je revêt aussi vite que je peux mon costume et mon casque de tigre. Me voila prêt. Je descends dans la rue et je regarde les quelques barricades que mes hommes ont installé.

La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] Fort-boyard-personnage-maitre

Nous ne sommes plus très nombreux. Certains ont désertés et les autres, n'ont plus le courage de ce battre. Cette alliance moribonde avec Double-Face et quelques criminels n'est pas réussie. Catgirl et Man-Bat ont fuit, tandis que Double-Face a gardé un certain avantage grâce à ses hommes. Mais tandis que j'observe les armées d'en face, je sais que l'on ne survivra pas à la nuit. Il faut sortir les armements lourds, le peu que l'on dispose sera déjà ça de gagné, et puis si on peut tuer le Joker ce serait le but total que je peux espérer. Double-Face a rameuté ses troupes et elles commencent a attaquer, je reste en retrait, j'envoie le peu d'hommes que j'ai, je garde deux hommes avec moi au cas où il faudrait annoncer la retraite et se replier vers un autre quartier, si Amusement Miles est perdu bien entendu.
Je sais qu'au fond de moi-même, tout a échoué, je mourrais surement un jour, mais ce soir, je tenterais de survivre. Je plaquerais même tous ces crétins pour les laisser croupir dans leur fange. Peut-être que Métropolis serait plus accueillante ? A voir ...
La Guerre commence, et il nous faut prier pour un avenir meilleur. Je reste dans mon appartement, a lorgner les combats, de loin, je suis un lâche, oui, après tout, ce sont des criminels qui s'entretuent. Je n'en suis pas un, je suis différent.
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Crime
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptySam 16 Mar - 0:51

C'est le grand jour ! La prise d'Amusement Mile va débuter, tout a été préparé par une association qui promet à Gotham. Il ne s'agit nulle autre de l'association Joker-Scarface-Killer Moth-Killer Croc/Fool. Les plus grandes forces reposent sur celles du Joker et de Killer Moth qui possèdent des dizaines et des dizaines de sous-fifres prêt à partir à la guerre. Scarface, lui, s'occupait d'armer tout le beau monde qui se dirige vers Amusement Mile. Mais la puissance de Croc et Fool est moindre... Peut être sont-ils inutiles dans l'opération et risquaient-ils de se faire trahir au dernier moment par ses supposés alliés ? C'est sans doute ce que craignait Croc, on voyait bien qu'il n'avait aucune confiance au Joker et cette prudence n'était pas de trop avec le Prince du Crime, roi de la blague. Fool, lui, s'en foutait carrément. Il était plutôt heureux d'aller à Amusement Mile avec ses nouveaux "copains" et de foutre une branlé à son ex-employeur. Certes, il n'avait pas confiance en ses nouveaux alliés, il avait conscience de sa possible inutilité dans l'opération mais il cachait le doute de la trahison derrière son masque blanc qui affichait un sourire.
Deux voitures noires s'arrêtent et dix personnes en sortirent. Parmi ceux-ci, le Boucher de Gotham, le sociopathe misanthrope sadique connu pour son incroyable cruauté descend de la voiture, toujours vêtu de la sorte, son masque blanc toujours scotché au visage. Il savait qu'il allait être armé par Scarface, mais il avait tout de même prit son équipement personnel qu'il utilise pour ses meurtres. Des caisses étaient déjà ouvertes, dévoilant leur joli contenu : des fusils d'assaut dernier cri, comme l'avait promis la marionnette.

-" Désolé d'arriver en retard mais j'adore me faire attendre."

Fool se dirigea vers les caisses et s'équipa rapidement ce que fît également les dix hommes de main qu'il avait avec lui. Parmi eux, quelques nouveaux que le tueur avait ramassé, leur promettant une gloire dans le monde du crime. Le genre de baratin que l'on sort quand on souhaite recruter quelques hommes. Hélas, seul quelques jeunes délinquants avaient osé le suivre... Rapidement, tout le beau monde réuni s'enfonça dans les égouts, conduits par le colosse qui connaissait exactement la route menant à Amusement Mile. Le plan était simple, leurs hommes attaquent par les égouts pendant que Killer Moth, un allié de Killer Croc attaque de face pour attirer l'attention des hommes de l'ennemi avec le Joker et ses hommes. Quant au problème de la police, Killer Moth a réglé cela en attirant leur attention à l'autre bout de la ville, ainsi, les criminels pourront se taper sur la figure entre eux, tranquillement.

Killer Croc n'était vraiment pas rassuré, Fool sentait très bien que les quelques hommes du Joker qui suivaient derrière le rendait mal à l'aise. Jin, lui, avançait en sautillant, tout excité, comme un enfant qui va à Wall Disney. Le trajet ne fût pas aussi long qu'il le pensait, et Croc fût le premier à gravir l'échelle et à entrer dans Amusement Mile par les égouts, après avoir jeté une grenade fumigène. Il monta d'abord ses propres hommes qu'il a en commun avec le tueur masqué puis au moment où l'un des hommes du Joker allait monter, Fool se précipita, le poussant légèrement pour passer devant lui et monter l'échelle. Il devait certainement passer pour un vrai gamin, un impertinent, un irréfléchi, à tel point qu'il veut être l'un des premiers sur le champ de bataille, là où les tirs fusent déjà et quelques hommes sont tombés. Juste avant d'entrer dans Amusement Mile, il regarda en bas, une blague lui démangeait les lèvres. Il retira son masque en regardant ceux qui n'avaient pas encore posé pied sur un échelon, dévoilant ainsi son visage, abîmé par le feu, en partie cramé. Avec un grand sourire effrayant il les regarda.

-" Désolé, je suis du genre tête brûlé."

Il eut un silence où Fool remit son masque qu'il avait ôté juste pour faire un jeu de mot qui usait de l'humour noir en son encontre puis éclata dans un grand fou rire. Il passa le corps au dessus des égouts, continuant de rigoler comme un déjanté qu'il est. Des ennemis les avaient déjà repéré mais ses quelques hommes qu'il avait ramassé avaient bloqué leur doigt sur la gâchette du fusil, allumant les pauvres types qui leur faisaient face. Toujours en continuant de rigoler, il s'avança rapidement vers le chapiteau, tenant le fusil d'assaut à une main, tirant au jugé sur ce qui lui semblait être des sbires de Y. Il avançait vers le chapiteau, il espérait que ce soit là que se cache son ex-employeur, qui se cloîtrait, caché sous son lit, sachant bien que le Fool allait venir, qu'il viendrait le dépecer... Maintenant aux portes du chapiteau, il sortit son épée télescopique et sabra la couverture qui lui faisait obstacle pour rentrer, laissant ainsi une large fente, pouvant le laisser entrer.


-"DANS LA FAMILLE DES TAPETTES, JE DEMANDE Y !"
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Harvey Bullock
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyDim 17 Mar - 12:21

Nous sommes deux.Je suis Kirk Langstrom , il est Man-Bat. Dorénavant nous sommes un .
J'ai , pour continuer à vivre dans ce monde de violence , évolué, j'ai appris à contrôler la bête enfoui en moi j'ai su comment maîtriser sa rage folle , j'ai appris à l'endormir . Mais ces derniers évènements m'ont transformé en profondeur .

Depuis qu'elle a quittée ce monde, j'ai perdu tout sentiment,toute compassion,toute pitié ,tout espoir Tuer un humain ? Aucun problème , je n'en suis plus un moi même .

Nous ne sommes plus deux nous sommes un . Je suis Man-Bat . Je ne referais pas les mêmes erreurs . Kirk Langstrom était faible . J'ai changé , la Bête s'est réveillé et s'est fondu en moi , sa colère est mienne , et j'assume ses actes , je la contrôle enfin. Je voulais retrouver une vie normale mais j'ai échoué , désormais je survis. Seul . Je ne dois pas être le seul à souffrir , Gotham va plonger dans les ténèbres et je l'y maintiendrai , elle s'y noiera...

« Eh Langstrom , on arrive , bougez vous . ». La voix du malfrat le fit sortir de ses sombres pensées.
Amusement Mile , enfin . Kirk Langstrom avait récemment rejoint le gang du Fool et avait pris place dans le véhicule qui devait l'emmener sur les lieux du conflit , conflit qui allait sans nul doute se transformer en véritable guerre .

La voiture s'immobilisa. Ils étaient arrivés. Langstrom vit le Fool descendre de voiture et se diriger vers les caisses contenant l'armement nécessaire à cette opération ,le tueur masqué s'équipa rapidement et ses hommes de mains firent la même chose . Le savant vit un colosse en trench-coat au faciès reptilien et un vieil homme tenant une marionnette finement sculpté et habillé à la façon des gangsters des années 30 , respectivement Killer Croc et le Ventriloque qui les attendaient.
Tout en les observant , il se rendit auprès des caisses remplies d'armement qui avait apparemment été fournies par le Ventriloque.
Kirk hésita à se munir d'un fusil d'assaut . Man-Bat n'en aurait sûrement pas besoin . Il en prit tout de même un et suivit le petit groupe guidé par Killer Croc dans les égouts .

La puanteur du tunnel était effroyable mais pas insoutenable , les parois du tunnel suintaient et l'atmosphère était saturé d'humidité.
L'air vicié lui brûlait les poumons mais il n'y prêta pas attention et continua d'avancer .
Une quinzaine de minutes plus tard ,la troupe s'arrêta .Ils étaient enfin arrivés.
Les pulsions sanguinaires de Langstrom se réveillèrent au même instant et une envie de tuer se répandit dans tout son corps . Il ne devait pas la laisser éclater , pas maintenant . Il vit Killer Croc monter le premier à l'échelle , ouvrir la trappe et balancer un fumigène .

Des tirs résonnaient déjà en haut , Killer Moth et le Joker avait lancés leur assaut , la bataille avait commencée .Le géant en trench-coat l'aida à monter et d'un mouvement de bras , le propulsa à la surface .

Aussitôt , Langstrom lâcha une courte rafale et courut se mettre à couvert derrière un stand de tir désaffecté pour effectuer sa métamorphose en sécurité . Quelques minutes plus tard , une chauve-souris monstrueuse s'envola dans le ciel pour brusquement redescendre en piqué , se saisir d'un homme d'Y et remonter dans les airs .
Arrivé à une hauteur conséquente , Man-Bat projeta le malheureux vers le sol .
L'homme s'éclata par terre dans un formidable craquement . La créature ailée esquissa un sourire .
Ce soir , la couleur du sol serait le pourpre .
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Crime
Kitrina Falcone
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyMer 20 Mar - 22:44

Le grand soir était enfin arrivé. Ils faisaient tous route en direction d’Amusement Miles. Kitrina Falcone était de la partie, ainsi que d’autres délinquants. Mais contrairement à eux, la gloire ne l’intéressait nullement. Quelques jours plus tôt, la jeune fille avait rejoint le gang du Fool et de Killer Croc. Ses motivations étaient simples ; avec les temps qui couraient, s’allier à d’autres criminels devenait une valeur beaucoup plus sûre.
Installée dans l’une des voitures qui les conduisait vers le lieu de l’attaque, elle regardait par la vitre défiler les lumières de la ville. Il fallait bien l'avouer, son appréhension allait grandissant au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de leur destination.

Ce serait la première fois dans toute sa vie que Catgirl allait prendre part à un combat de cette envergure, et elle ne pouvait s'empêcher de redouter ce moment. Le moment où, dans le feu de l'action, elle serait contrainte pour sa survie de mettre ses principes de côté et d'ôter la vie à un être humain...
Le trajet lui sembla ne durer qu'un laps de temps et elle ne pouvait plus reculer désormais. Sortant du véhicule à la suite des autres, la jeune cambrioleuse suivit le mouvement et s'avança vers les caisses d'armement entreposées sur les lieux et fournies par le Ventriloque. Ce dernier ainsi que le Joker et Killer Moth prenaient part eux aussi à la prise d'Amusement Miles.

Une fois passé en revue les différentes armes, son choix se porta finalement sur un beretta 92. Une chance pour elle, elle était habituée au maniement des armes à feu depuis quelques années déjà. Par mesure de précaution, Kitrina portait également à sa ceinture ses chausse-trappes, ainsi que deux poignards.
Une fois les membres du gang rassemblés, ils prirent le chemin par les égouts. Ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler une promenade de santé ; les parois sentaient le moisi, ce qui rendait l'air quasiment irrespirable. Après avoir pataugé plusieurs minutes dans l'eau stagnante et nauséabonde, ils atteignirent enfin la sortie, d'où laquelle des coups de feu et des cris se faisaient entendre ; la bataille faisait déjà rage là-haut.

Le temps qu'elle arrive à la surface, Killer Moth et le Joker étaient passés à l'action. On peut dire que le clown psychopathe se faisait remarquer une fois de plus, affublé de manière très inattendue d'un costume de pirate et muni d'un sabre d'abordage. La jeune fille aurait bien ri de cette scène pour le moins burlesque, si la peur ne lui tenaillait pas autant le ventre. Tout n'était que chaos; les tirs partaient de toutes les directions et des cris d'hommes blessés fusaient de tous côtés.


Tirer pour tuer.

Verrouillant ses pensées en vue de ce seul objectif, Catgirl s'élança sur le champ de bataille. A chaque ennemi qu'elle voyait, elle prenait soin de viser les organes vitaux. Tout n'était plus que fureur en elle. Faisant fi de tout le reste, elle continuait à enchaîner les tirs. Prise dans le feu de l'action, plus rien ne pouvait l'arrêter désormais.

Ne plus penser. Ne plus réfléchir. Seulement tuer.




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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyDim 24 Mar - 22:56

Ils arrivaient les uns après les autres, le Fool, Croc et même deux trois mercenaires inconnus aux yeux d'Arnold. Au final tout le monde s'arma, les armes inutilisées retournèrent dans le camion et un chauffeur fut chargé de les ramener au club le plus vite possible. Une fois tout le monde prêt, Croc dirigea la troupe droit vers les égouts. Ça puait, c'était nauséabond, cela rappelait à Arnold toute ses années à Blackgate à sentir l'unique toilette de sa cellule qu'il partageait avec un autre. A l'intérieur de lui, il se sentait mal mais il fallait suivre le plan de Monsieur Scarface, cette fois-ci Wesker n'avait plus le droit de retourner en arrière. De quelques gestes agiles, le vieil homme essayait d'éviter les flaques de détritus pour ne pas salir son beau costume, il ne voulait pas faire mauvaise impression face aux terribles ennemis en face de lui. Après quelques minutes de marche, le reptilien montra le dessus de la bouche d'égout puis fut le premier à monter. Rapidement, la plupart des hommes de la troupe commencèrent à s'extraire du trou dégoûtant et canardèrent du mieux qu'ils pouvaient les ennemis. Les hommes de Scarface furent les derniers à sortir dans le but stratégique d'en sauver la plus grande partie. Arnold monta du mieux qu'il pouvait l'échelle puis fut soulever par Rhino qui l'attendait à couvert.

Dehors c'était l'enfer, le combat faisait rage presque partout dans le quartier. On pouvait remarquer dans le ciel des hélicoptères marqués par Harvey Dent. Ce couard avait finalement montré le bout de sa queue ? Tant mieux, plus on est de fou plus on rit comme dit le dicton. D'un autre côté, le Joker menait sa bande de tarés à l'assaut, habillés en pirates ridicules. Alors que le Fool se dirigeait directement vers le bâtiment de Mister Y, Scarface se dirigea directement vers le lieu principal du combat dans le but de faire un carnage avec ses troupes entraînées. Cela avait coûté cher au mafioso d'engager des personnes qualifiées pour enseigner à des crapules comment devenir des soldats confirmés, mais le résultat allait assurément en valoir le coup. De plus l'armement de ses propres troupes était le meilleur du marché, il possédait même des lance-roquettes à tête chercheuse dernière génération pour le plus grand plaisir des yeux. Pendant le court trajet de la troupe vers un point d'attaque, Scarface jubilait à l'avance de la suite des opérations.

Ils trouvèrent un point sûr prêt d'une baraque délabrée. Sept hommes foncèrent derechef à l'intérieur pour prendre position à tous les étages puis commencèrent à mitrailler les hommes de Y et Dent en face d'eux. Les restes de la troupe continuèrent à bouger, laissant l'autre partie dans le bâtiment, et se dirigèrent vers une estrade protectrice. Arnold demanda à ses hommes de se poser pour reprendre ses esprits, il n'était assurément pas à l'aise et suait à grosse gouttes quand il s'agissait de bouger sous les tirs ennemis. Une fois à couvert, Wesker en profita pour s'essuyer avec son petit mouchoir de poche tandis que Scarface scrutait les environs d'un œil attentif.

"Quel agruti ce Joker, comment voulez-vous faire une attaque correcte avec des marioles déguisés en pirates ? Fon manque de férieux est abberant ! MES FERS AMIS, VOIFI VENU L'HEURE DE MONTRER À FET ENFOIRÉ D'HARVEY DENT QUI EST SCARFAFE ! À L'AFFAUT !"
"Bien dit boss ! On est de tout cœur avec vous et vous savez qu'on vous suivra jusqu'à la mort !" répondit Rhino dans un élan de bonté. "C'est quand même grâce à vous qu'on est les hommes que nous sommes maintenant !"
"Merfi Rhino mais je penfe que ce n'est pas le moment pour me léfer les bafquettes fi tu vois fe que je veux dire ! EN AVANT MES SOLDATS !"

Les treize soldats accompagnés de Rhino, Mugsy et Wesker commencèrent à déferler sur l’ennemi tel un torrent de haine et de cruauté. Arnold fut bientôt baigner dans la délicate musique qu'est le tir des fusils d'assaut et des grenades qui explosent. Les hommes en face commencèrent à tomber comme des mouches tandis que les gilets pare-balles des hommes du Ventriloque encaissaient bien les tirs des opposants. Le premier homme de Scarface tomba d'une balle dans le cou bien placée qui trancha littéralement sa carotide. Deux de ses compagnons se chargèrent de le tirer dans un endroit sûr pour essayer de soigner la plaie mais le sang déjà abondant ne cessait de jaillir. Ce ne fut qu'à l'ordre cinglant de Scarface qu'ils furent bel et bien obligés de laisser le soldat par terre agonisant, il n'y avait pas de temps pour la bonté dans une situation telle que celle-ci. La troupe du Ventriloque continuait tant bien que mal son avancée dans les lignes ennemies mais il fallait admettre que la défense ennemie était coriace et voulant limiter les pertes, Scarface ordonna un repli vers une position plus sécurisée telle que l'autre masure où les sept soldats positionnés continuaient leur mitraillage intempestif.

Ils trouvèrent refuge derrière un bus écroulé où les hommes rechargèrent leurs armes aussi vite qu'ils purent. Scarface en profita pour faire de même avec sa Thompson. Il fallait décider d'un plan assez vite pour ne pas avoir l'air d'une bande complètement inutile et foncer à tête baissée avec déjà coûté un homme, autant dire que cela avait coûté cher. Plusieurs hommes déguisés en genre d'insectes commençaient un assaut sur la position ouest par rapport à eux, c'était l'occasion d'appuyer par l'est et de prendre en tenaille et obliger la retraite anticipée des ennemis. D'un geste de la main, Scarface demanda à dix hommes de partir se positionner de manière à appuyer le groupe de Killer Moth tandis que les trois hommes restant se chargeaient de transporter les lance-roquettes jusqu'à une zone dégagée. Arnold espérait bien que ces armes feraient leur effet auprès des ennemis et les obligeraient à déguerpir plus vite qu'il ne faut que pour le dire.

Les vans et les hélicoptères d'Harvey étaient une vraie plaie, ils massacraient tout ce qui s'approchait de près ou de loin d'eux. La problématique devait être vite réglée et le Ventriloque allait enfin pouvoir montrer son importance au monde de la pègre en libérant la bataille de ces engins affreux. Ses trois hommes commencèrent à armer les lourds lance-missiles qu'ils possédaient puis se mirent à viser tous un engin différent. Ces armes étaient faite de manière à verrouiller la source chaude et à la poursuivre jusqu'à l'épuisement du missile ou la destruction de l'engin visé, une petite merveille dont Arnold s'était empressé d'acquérir avec une bonne liasse de monnaie auprès de son revendeur. Les hommes annoncèrent chacun qu'ils avaient la cible en visuel et que le missile pouvait être lancé à tout moment. Scarface en profita pour jubiler quelques secondes avant d'ordonner d'un cri strident le lancement des roquettes. Dans un vacarme assourdissant, trois missiles s'envolèrent sur le champ de bataille.

Telle des lumières jaillissant de la nuit, un des missiles frappa de plein fouet l'hélicoptère d'Harvey qui survolait la zone. L'engin explosa totalement et les débris se lancèrent de part en part. La lourde hélice alla s'écraser dans un bâtiment proche tandis que deux trois tôles de métal s'écrasèrent sur les hommes en-dessous d'elles. Une autre roquette frappa l'arrière d'un des vans, le chauffeur essaya tant bien que mal de récupérer le contrôle du véhicule mais il finit par aller s'écraser dans un mur avoisinant. La troisième roquette poursuivit du mieux qu'elle pouvait un van mais alla finalement s'écraser sur un mur en le pourchassant, l'explosion causa cependant de lourds dommages dans les rangs ennemis en faisant disparaître une dizaine d'hommes instantanément. À travers ses petites lunettes, Wesker put même entrevoir un bras qui s'envolait avec le souffle dégagé par le missile, il en fut dégoûté.

Une fois un peu de calme revenu, on put entendre le rire machiavélique de Scarface derrière ses hommes, il avait enfin montré à Gotham qu'il était un des plus grands seigneurs de la ville ! Cette explosion était la première de nombreuses autres et ce n'était qu'un avertissement à toute la pègre que quiconque se mettra sur le chemin du grand Ventriloque subira le même sort que les engins de Dent. Outre la jubilation malsaine de sa marionnette, Arnold déposa sa main délicatement sur l'épaule d'un de ses hommes et dit d'une voix chaleureuse :

"Très beau tir mes amis, je pense que Monsieur Scarface a très bien fait de vous donner ses armes ! Quand nous rentrerons je suis sûr que vous aurez une belle promotion !"
"Ouais boss, c'était magnifique boss, un grand bravo pour le boss !" enchaîna Rhino avec sa voix abrutie comme à l'habitude.
"Comme l'a dit mon partenaire inutile, félifitation pour vos tirs mes amis ! Fependant ne vous relâcher pas trop fela ne fait que commenfer !"

Ce ne fut qu'après cette phrase de Scarface qu'un Moth-Cocon surgit par surprise de derrière le bus et cria en plein milieu de la foule :

"C'était génial ! Je sais pas comment vous avez..."
"AHHHHHHH" Cria Scarface dans un soubresaut de peur. Tout en criant il eut un rapide réflexe d'appuyer sur la gâchette et commença à mitrailler le pauvre Moth Cocon qui dansa mortellement sous les impacts de balles qui traversaient sa poitrine de part en part.
"Bordel, f'était quoi fette merde ?" demanda Scarface avec énervement.
"Je pense que c'était un homme de Killer-Moth boss, il aime les déguiser ainsi." répondit Mugsy assurément.
"Quelle idée de merde ! Qui déguiserait fes hommes comme des lutins ? Bref, vous êtes d'accord avec moi que f'était pas de ma faute hein ?"
"Oui boss, c'est de sa faute boss, vous inquiétez pas on est de votre côté boss !" clama chaleureusement Rhino pour le soulager.
"Bon, trêve de plaisanteries, retournons au combat !" cria haut et fort Scarface, gêné malgré tout d'avoir refroidi un homme de son allié.

Les cinq hommes partirent rejoindre la troupe de neuf hommes dont il s'était séparé quelques minutes auparavant. Il demanda cependant que l'on cache le corps du Moth derrière le bus en espérant que personne ne puisse le voir. Quelle idée conne aussi c'était de déguiser ses hommes comme des insectes ! Scarface rumina quelques secondes puis recommença à mitrailler ses opposants sans aucune once de clémence.
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyLun 25 Mar - 23:31

La fête nationale n'avait qu'à bien se tenir! Si les feux d'artifices pouvaient illuminer une nuit pendant 45 minutes pour les villes les plus riches, les armes à feu pouvaient littéralement l'enflammer. Amusement Miles correspondait à une vision très personnelle d'un carnaval avec des pétards enrichis à l'uranium (ce qui expliquait les couleurs). C'était du bruit, des morts, des douilles qui rebondissaient joyeusement sur le béton volatile de structures en construction ou en destruction selon les zones. Mais c'était aussi un flash photo?

La première avancée des Moths-chenilles avait été fulgurante, mais le plan avait été codé avec le Moth-Code d'échec et personne n'avait bien comprit ce qui se passait entre "1- on avance et on tire pour progresser" et le "34897 - ON a gagné!!!". Les groupes s'étaient séparés et reconstruits alors que les balles volaient. Les mitrailleuses ennemies avaient d'ailleurs fauchés dans le plus grand désordre deux moth-chenilles qui venaient de se servir de leur bouteille d'eau comme des grenades, il leur avait pourtant dit de bien ranger leur ceinture d'équipement*. Pour remettre les choses au clair, l'application du plan de regroupement aussi surnommé "plan Ruche" avait été annoncé dans les Talkie-walkies. Drury et ses quelques lieutenants s'étaient réunis dans un bâtiment à mi-chemin de l'ouverture, il y avait hélas des hélicoptères qui telles des guêpes malicieuses s'attaquaient lâchement aux grouillants insectes malheureux qui se promenaient sur le sol. Killer Moth allait faire un brief... un moth-briefing de dernière minute, mais avant, la photo.

Killer Moth avait fait traîner un cadavre de soldat adverse par l'un de ses hommes de main jusque dans le bâtiment et son préposé à la photographie de propagande (nom de code: moth-photographe) faisait les réglages pour la "Victoire de Killer Moth sur un faible ennemi adverse". Le moth en question avait un équipement de professionnel, un objectif qui faisait cinq fois la taille de l'appareil, un flash qui rendait aveugle pendant une bonne minute mais aussi et surtout la petite télécommande trop classe qui permettait de prendre la photo sans appuyer sur l'appareil. Drury avait mis un pied sur le corps encore chaud et prit une pause de vainqueur avec les doigts en "V". Lorsque le flash survint, la position du Moth-gang ne fut un mystère que pour les aveugles. Mais ils étaient désormais tous plus ou moins réunis, cadavres et pertes déduis. Déjà cinq morts! Drury regarda sa montre puis se rappela qu'il ne lui avait pas acheté de pile, pour ne pas perdre à la face face à son groupe qui combattait double-face, il songea alors que quoi qu'il fasse il ne devait pas dire d'ânerie.

- Bon ben, on est dans le planning messieurs, mais j'ai pu remarqué que...

- Il manque John chef!

- Ben non, je suis là.

- J'ai rien dit boss.

- Oui donc, je disais...

- Y'a Louis qui me dit qu'il arrive!
, fit un autre moth en écoutant son oreillette.

- Ah bah, on va l'attendre alors.

Killer Moth sortit ses moth-jumelles et regarda par la fenêtre. Une roquette passa juste devant la fenêtre de leur bâtiment criblé de balles et percuta de plein fouet un hélicoptère. La guêpe de métal tournoya un instant dans le ciel embrassé d'une flamme de kérosène et le panache noire qui accompagne sa chute fut tel un manteau de mort et de poussière. Drury nota cette phrase extrêmement bien tournée (ou presque) pour la mettre dans le tome 2 de son autobiographie. Une autre roquette fit la rencontre d'un véhicule en contre-bas et la troisième percuta un immeuble où se cachaient quelques ennemis. De grands "hourras" noyèrent leur planque temporaire. Les jumelles suivirent un temps le petite nuage de fumée pour rejoindre la position de Scarface et admirer les quelques armes qu'il avait. Voilà un bon allié! Puis surgissant de nul part, l'un de ses moths-cocons arriva et fut tué en direct sous ses yeux! Et...et par son "allié"!!!!! Il fallut un temps à la Mite du crime pour reprendre ses esprits. Diantre! Fichtre! Palsambleu! Tels furent les mots qui fusèrent dans on esprit. Ses autres lieutenants avaient fait de même avec leurs jumelles et ne parvenaient pas à fermer leurs bouches.

- Les fils de Veuves Noirs, jura Drury, ils ont eu Bobby!

- Bah je suis là boss, fit timidement une voix derrière.

- ça doit être Louis, proposa un autre Moth-Cocon.

Puis, essoufflée entra une frêle silhouette.

- Désolé Chef, je suis en retard.

- Donc Louis vient d'arriver, alors c'est qui? demanda un Moth-chenille.

Les lieutenant et leurs chefs regardaient la silhouette allongée, abandonnée comme un tamis après que le prospecteur qui s'en servait ait trouvé de l'or. Mais c'était qui?

- Peut-être Maxwell? fit un autre alors qu'il regardait autour de lui.

Un grand "ah" bouscula l'incompréhension du groupe. C'était lui tout craché. Maxwell était un Moth-chenille qui avait fait montre d'une impressionnante régularité dans ses retards, mais sa motivation et son enthousiasme lui avait valus la sympathie de Killer Moth et il avait été promu à l'arraché.

- Lui qui était tout le temps en retard, commenta Drury en quittant le cadavre des jumelles, voilà que son heure est arrivée. Hin hin hin, en retard d'un quart d'heure et son heure arrive près d'un car hin hin hin hou hou...

Tous se mirent joyeusement à rire devant la bonne blague de leur chef. Il fallait bien ça pour supporter tous les tirs qui continuaient à l'extérieur alors qu'ils se reposaient tranquillement. Puis le chef se ressaisit, c'était la mort d'un de ses moths tout de même, un peu de dignité. Il se souvint de la mort de son pauvre camarade, surtout après cette car-marrade hin hin hin...hum...

- Hum, messieurs, nous vengerons notre camarade! Pas question de laisser à Pinnocchio cette mort! Sitôt Amusement Miles prise, nous irons réclamer réparation!

- Vous croyez qu'ils vont l'aider?
demanda un moth-chenille un peu long à la détente.

- Pas là où il est, enfin, je pense, répliqua le chef sans aucune superbe. Bon, vu qu'en petit groupe on est en danger face à nos alliés, on va rester en gros groupe, on forme la colonne!

Tous hochèrent de la tête en réarmant leurs fusils colorées.

- Photo! ordonna Killer Moth alors qu'il pointait du doigt l'ouverture. Faites semblant de partir à l'assaut.

Le Moth-gang se figea dans une position héroïque de charge épique, après le flash, la moitié des participant tombèrent, fatigués par leurs poses dignes d'équilibristes professionnels. Le cri de guerre du Moth-gang retentit dans le bâtiment avant que le flot de combattant n'en surgisse. Le terrible "POUR KILLER MOTH!" fit vibrer la structure et maintenant que les cieux étaient calmes, ils pouvaient progresser, cependant derrière eux, il y avait le gang du meurtrier. Gniarf, pour le moment Mister Y et Amusement Miles et ensuite le patin! Drury songeait déjà à ce qu'il allait lui réclamer hin hin hin, il n'oublierait pas de sitôt le machiavélisme de Killer Moth!

Pour se donner du coeur à l'ouvrage, alors que les ricochets...ricochaient? Le moth-gang chantonna la dangereusement marche de la mort!

"Allons Moth mon ami,
Le jour de gloire est arrivé!
Relevons-nous leurs moqueries,
L'étendard de la mite est levé! (bis)
Entendez-vous dans les faubourgs
Mugir les féroces policiers?
Ils viennent jusque dans les banques
Voler notre or et nous passer les menottes!

Aux armes, les insectes,
Formez tous vos essaims,
Volons, rampons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !"


Et ce qui ne fut que vulgaire bagarre devint un chef d'œuvre de courage et d'exemplarité que la légende à jamais immortalisera (encore une phrase à noter dans un coin). Le crime longtemps se souviendrait de ces tenues si sublimes, de cette symphonie de cri et de percutants percuteurs. Les douilles telles les filles des cymbales d'un vaste orchestre embrassaient avec délectation les sols et les restes de métal encore rougis par les explosions passées. Les cris et les hurlements ajoutaient au tableau formidable. La peau qui se déchirait comme du papier de riz accompagnait à merveille les giclées fabuleuses de sang. Killer Moth, esthète d'exception était l'un des maîtres d'œuvres de cette sublimation de la réalité par la violence, il en était l'instigateur direct, il était le mal fait Homme, l'insecte qui grouillait dans les plaies d'une société en décomposition. C'est en tout cas ce que raconterait son deuxième livre car pour l'instant il se faisait prendre en photo et essayait de se concentrer sur autre chose que les bruits cacophoniques qui surgissaient de toute part, le tout résonnait d'ailleurs atrocement dans son casque et du sang venait gicler dessus. L'un de ses Moth-chenilles fit un Soleil sous le coup d'un fusil à pompe et voltigea quelques mètre plus loin. Sa tête était à présent un peu partout sauf là où elle aurait dû se trouver. La guerre avait ceci qu'elle faisait couler autant d'encre que de sang, mais du point de vue de Drury, rien ne valait mieux qu'un bon coup de papier buvard sur toute cette histoire...

Alors qu'une portière de véhicule laissé à l'abandon dans la rue volait en éclat, la Mite ordonna que l'on prenne l'une des dernières positions ennemies de cette partie de rue. Ou plus exactement, il hurla "34-67!". Dans la plus grande panique les Moth-chenilles tentèrent de se répartir dans leurs différents groupes d'intervention. La masse verdâtre fut telle un cellule cancéreuse qui faisait sa mitose. Elle s'étira jusqu'à ce qu'enfin on pu distinguer deux groupes qui prirent d'un commun accord le même point par deux entrées différentes. Les ouvertures du bâtiment furent littéralement submergées et les différents cris, chants, ordres furent aussi violents que les rafales de balles désorganisées. Les chargeurs se vidaient sur des escaliers, des pots de fleurs laissés par les habitants, les portes volaient en éclat sous les coup furieux d'une bande d'enragés mal fagotés. Les vitres explosaient sans raison, les grenades côtoyaient des bouteilles d'eau et certaines moths, dans l'euphorie, balançaient leurs paquets de mouchoir enflammés. Les hommes de mister Y étaient aussi désespérés que surpris de combattre une bande de crétins avec des armes. Cerains moths tentèrent des approches au couteau. Ils tailladaient comme des jardiniers psychopathe, n'ayant pas d'idées précises sur ce qu'ils faisaient, ah, l'ivresse du combat! Ce fut cependant un franc succès. Le Moth-gang qui venait de réaliser la manœuvre "89-45" au lieu de la "34-67" se félicita lui-même.

- De petites victoires mènent à de grandes réussites, hurla Drury, fou de joie de l'extermination d'un petit groupe ennemi alors que le décor qui els entourait terminait de s'écrouler.

Il entendait cependant toujours trop près de lui le groupe du Ventriloque. Gnii, celui-là, il le paierait très cher, après la photo souvenir! Un flash le rappela. Oui, il fallait continuer de progresser! Mais pour le moment, ils devaient attendre d'être rejoint par le Joker et l'autre copeau de bois mal taillé!

- En attendant les gars, pique-nique, on fait une petite pause! ordonna-t-il tandis que les moths enlevaient leur sac à dos de combat.

*En fait, le plan qu'il avait fait pour eux ranger leur ceinture avait une erreur qu'il avait omis de leur rappeler.
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Snake
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyMer 27 Mar - 22:03

Cela prit quelques minutes à Killer Croc pour faire sortir la trentaine d'hommes des égouts. Le colosse vit des têtes qu'il n'avait encore jamais vues, des personnes que le Fool avait recruté. Parmi elles figurait une sorte de scientifique qui partit se réfugier dans un coin et qui avait, d'après ce qu'on lui avait dit, le pouvoir de se transformer en chauve-souris. Croc fut également étonné de voir une fille parmi les guerriers. Naturellement misogyne, il était convaincu qu'une femme n'avait rien à faire sur le champ de bataille et se demanda ce qui avait bien pu passer par la tête du Fool.

Lorsqu'enfin tout le monde fut sortit, le colosse se dirigea vers un stand de tir pour pouvoir se mettre à couvert, tout en canardant les ennemis avec son fusil d'assaut qu'il maintenait d'une seule main, peu affecté par le recul de l'arme qui tirait en rafales. Mais n'étant pas très doué avec les armes à feu, il s'agissait là plus d'un tir de couverture, car aucun ennemi ne fut touché. Il sauta par dessus le guichet du stand de tir et s'accroupit derrière pour se protéger, tandis que des balles fusèrent dans sa direction et se logèrent dans le décor. La majeure partie de la bataille se déroulait à l'entrée d'Amusement Mile, voire à l'extérieur du parc d'attraction, entre les forces de Mr. Y et Double-Face, et celles de Killer Moth et du Joker. Le Ventriloque et ses hommes les rejoignirent pour leur prêter main forte, attaquant les hommes de Y depuis l'intérieur même de leur camp, favorisé par l'effet de surprise. Malgré tout, quelques hommes de la Ligue contre le Joker étaient restés à l'intérieur du parc, et c'était donc au gang du Fool et de Croc de s'en charger. Le Fool se rua vers le chapiteau dans lequel devait probablement se trouver le fameux Y, tandis que la fille qu'il avait engagée faisait un petit massacre de son côté. Le colosse dut bien admettre qu'elle était plus dangereuse qu'elle en avait l'air. A quelques dizaines de mètres de lui, un type percuta lourdement le sol après une chute de plusieurs dizaines de mètres. Une chauve-souris humanoïde géante survolait le parc avec une aisance extraordinaire, mais fort heureusement il ne s'agissait pas du Batman. Les dix hommes de main de Croc - 5 hommes de leur gang, et 5 prêtés par le Joker - étaient planqués derrière diverses attractions, tirant sur les hommes de Mr. Y qui se planquaient également. Les balles fusaient dans tous les sens, les ennemis et les alliés s'étaient dispersés aux quatre coins du parc, si bien qu'il était très difficile de trouver une planque correcte. Il y avait toujours une possibilité de se prendre une balle par un côté non couvert. La surprise de l'attaque passée, les hommes de Mr. Y avaient cet avantage qu'ils connaissaient très bien ces lieux et les moindres recoins de la fête foraine. Croc avait la chance d'être réfugié dans son stand de tir, qui était cloîtré de tous côtés, sauf celui qui donnait sur l'allée où étaient supposés se trouver les clients, si le parc avait été encore en activité. Il tirait de temps en temps sur les ennemis qu'il voyait mais faisait très rarement mouche. Il se sentait un peu inutile.

Soudain, l'un de ses hommes tenta de le rejoindre au moment où les tirs au milieu de cette allée semblaient se calmer. Mais alors qu'il était à mi-chemin, traversant l'allée, il se prit une rafale de balles et s'effondra sur le sol dans une marre de sang. Les tirs provenaient du Train Fantôme : les ennemis s'y étaient réfugiés au premier étage pour tirer sur eux comme des pigeons tout en étant protégés par une barricade d'un mètre de haut. Waylon tourna la tête vers l'un de ses hommes qui se planquait derrière des caisses en bois à une dizaine de mètres de lui, et lui fit un signe de tête pour lui montrer le train fantôme. Son homme de main vit les ennemis qui s'y trouvaient et regarda à nouveau son chef qui hocha la tête de haut-en-bas. Dans le langage saurien, cela voulait dire "couvre-moi pendant que je rentre à l'intérieur", mais le colosse ignorait si son sbire avait compris ou non. Il n'y avait qu'une seule façon d'en être sûr. Aussitôt, Killer Croc repassa par dessus le guichet du stand de tir pour se retrouver dans l'allée, à découvert, et tira en direction du train fantôme pour effrayer les ennemis et les forcer à rester à couvert. Aussitôt, il courut vers l'attraction le plus vite qu'il le put, tandis que son homme de main tira à son tour vers l'étage du train fantôme pour le couvrir. Il y avait une trentaine de mètres à parcourir. Le tout était d'entrer dans l'attraction avant que l'ennemi ne recommence à tirer. Malheureusement, après avoir parcouru une vingtaine de mètres, son homme de main se retrouva à court de munitions et dût recharger son arme. Les ennemis ne perdirent pas une seconde, et dés qu'ils remarquèrent qu'il avait cessé de tirer, ils firent feu à leur tour. Ils remarquèrent que Croc s'était caché derrière une pancarte en carton qui représentait la mascotte d'Amusement Mile. Manque de pot : son chapeau et son trench-coat dépassaient, trahissant sa position ! Ils mitraillèrent en cœur la pancarte, les balles fusèrent au fur et à mesure qu'ils vidaient leurs chargeurs, transformant la pancarte et le manteau de Croc en gruyère. Leurs tirs ne cessèrent qu'une fois leurs chargèrent vidés. On entendit alors le vent souffler, et ce qui restait de la pancarte s'abattit sur le sol, avec le manteau et le chapeau du Croc... sans son corps ! En effet, ceci n'était qu'un piège pour détourner leur attention : Croc avait accroché son chapeau et son trench-coat à la pancarte pour faire croire qu'il était caché derrière, alors qu'en réalité il était allongé sous le sol, caché sous l'une de ces bâches avec lesquelles on recouvrait les manèges. Dés que les coups de feu cessèrent, il retira la bâche de son corps tout en se relevant, et reprit sa course vers le train fantôme, appuyé par les tirs de son sbire qui avait eu le temps de recharger son arme. Lorsqu'il arriva à moins de 5 mètres de l'entrée du train fantôme, des ennemis postés dans la grande roue tirèrent dans sa direction. Battant son record de vitesse sur courte distance, il fit deux longues enjambées avant de plonger en avant pour entrer dans l'attraction en fracassant la double porte en bois, évitant les balles de justesse. L'une d'entre elles avait éraflé sa cheville et une autre son torse, rien de bien méchant. Toutefois, il n'avait pas le temps de se reposer sur ses lauriers. Alors qu'un type debout à côté de lui pointa son pistolet sur le géant allongé sur le dos, ce dernier pointa son fusil d'assaut vers lui et tira les six dernières balles qu'il restait dans son chargeur, à bout portant. L'ennemi tira également, mais loupa le colosse de peu à cause des balles qui se logèrent dans différentes parties de son torse, puis il tomba en arrière tout en crachant du sang et en toussant. Killer Croc se releva, et écrasa violemment la gorge de son ennemi à terre pour le tuer d'un coup de pied. Puis il ramassa son pistolet, et disparut dans le noir qui régnait à l'intérieur du train fantôme.

Le voilà dans son véritable milieu, là où il pouvait être un prédateur et non plus une proie. Camouflé dans le noir, se confondant avec les autres horreurs de l'attraction, il se fit un chemin jusqu'à l'étage. Il y avait en tout quatre hommes à l'étage de l'attraction, mais lorsqu'ils avaient appris que Croc était rentré à l'intérieur, trois d'entre eux rentèrent dans le couloir sombre et longèrent les rails, tandis qu'un seul était resté à l'étage pour continuer à canarder. Quand Waylon entendit les hommes marcher à l'intérieur de la sombre attraction, peu rassurés, il se mit à côté d'un monstre de cire, et prit une pose en bloquant toutes ses articulations pour devenir parfaitement immobile. Le voir immobile ainsi donnait l'impression d'avoir à faire à un véritable crocodile se dorant au soleil la gueule ouverte. Les trois sbires de Y eurent la mauvaise idée de se séparer pour trouver facilement le colosse qui devait se cacher dans le noir selon eux. L'un d'eux passa devant lui sans même le voir : persuadé que Croc se cachait dans le noir, il ne s'attardait pas sur les monstres et créatures morbides de l'attraction qui étaient éclairées par divers effets de lumière les rendant encore plus monstrueuses. Lorsqu'il fut juste devant lui, le colosse le prit par la tête et la claqua contre le sol à trois reprises, lui ouvrant le crâne tout en fissurant le sol. Puis il fondit aussitôt dans la pénombre pour ne plus être vu, et épia les deux autres qui accoururent vers leur pote en entendant le bruit. Il s'approcha d'eux silencieusement en restant dans l'ombre, puis passa à l'attaque au moment où ils se penchaient vers leur camarade. Il en souleva un avec ses deux mains et le balança sur l'autre pour les faire tomber tous les deux. Puis il sortit son couteau de chasse accroché à la ceinture de son pantalon, le planta d'abord dans le cœur du premier, avant d'égorger le deuxième au moment où il tentait de se relever. Il prit l'un des cadavres et le traîna tout en se dirigeant vers la porte menant à l'extérieur de l'étage. Il défonça la porte d'un coup de pied, et envoya le cadavre sur le type qui était resté à l'étage. Ce dernier s'écroula sous son poids, et le repoussa sur le côté pendant que le colosse s'approchait de lui. Il leva son fusil d'assaut vers le géant, son bras tremblait de peur. Croc prit le bout du canon dans sa main gauche et le plia, avant de lui arracher l'arme des mains pour la jeter derrière lui. Puis il prit le type par la gorge et le jeta par dessus la barricade. Le type retomba sur le dos, quatre mètres plus bas, totalement à découvert et désarmé. Il n'eut pas le temps de se relever qu'il se fit mitrailler de tous les côtés.
Killer Croc n'était pas un as du tir, il n'était pas un soldat. C'était un prédateur solitaire qui favorisait le corps-à-corps. Alors, il faisait les choses à sa façon.
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyVen 29 Mar - 14:26

La Bataille faisait bigrement rage.

Alors que le coup d'envoi magistral fut ordonné, les troupes du Joker suivirent leur patron avec une fougue des plus coriaces. Du sang pour les braves ! Les hélicoptères de Double-Face semblaient mitrailler dans tous les sens, sans vraiment comprendre où se situait la véritable action. Il était vrai que c'était une bataille aux allures épiques. D'un côté, la folie relâchée de Gotham City, la monstruosité par excellence, l'horreur et la violence, tandis que de l'autre, s'armaient les piètres défenseurs de la normalité du crime. Triste avènement de voir que dans notre siècle et à Gotham, il restait des gens aussi lugubres et aussi sobres. Plus pour très longtemps, fort heureusement.

Il était vrai que les troupes du Joker étaient les plus nombreuses, ce sentiment de surnombre avait été renforcé le soir où la réunion du Joker avait eu lieu à l'Aciérie. Tous voulaient le rejoindre, profiter des aléas de la gloire et du meurtre gratuit. Mais dans ces cas-là, c'était le sang qui gagnait le plus. Les hommes du Joker étaient certes en grand nombre, mais c'étaient aussi les premiers a tomber comme des mouches sous les rafales des mitrailleuses ennemies.
Le Joker avait profité de l'horrible mêlée d'hommes habillés en pirates pour faire voile arrière et trouver un endroit plus calme pour bénéficier de l'observation de la conquête du Quartier.
La Grande avenue d'Amusement Miles avait été jadis un endroit charmant, c'était là que se déroulaient les présentations du cirque, des manèges. Un lieu de villégiatures où les vieilles familles de Gotham se pressaient pour oublier la crise, les fermetures d'usines et bien entendu, la pauvreté qui commençait doucement, mais surement a s'installer. L'endroit avait été vite abandonné, le manque d'argent, le manque d'amusement, le crime et le meurtre avaient pris la place des rires et de la joie de ce quartier devenu maintenant, une banlieue presque abandonnée par les services de la ville.
Les gusses de Mister Y étaient certes, du côté de l'intelligence, peu de piétaille sur la place, mais tout dans les bâtiments aux alentours. Ce qui créait une espèce de bunker fortifié qui protégeait la place. Les tirs volaient tout autour des hommes du Joker, et la plupart tomba. Ce n'était que de la piétaille pour le Joker, rien de bien consolable. Mais cependant, il fallait mettre à profit les armes que le Ventriloque avait filé. Alors que des tirs venaient d'un ancien théâtre d'Amusement Miles, on fit venir les armes lourdes. Les plus beaux bazookas made in USA, importés et acheminés grâce à Scarface.

C'était normal, si vous voulez de la qualité, achetez américain, mais n'achetez jamais japonais, c'est de la merde.

Alors que les hommes du Joker continuaient, pour la plupart de se faire flinguer et de foncer tête baissée vers les bâtiments pour en déloger les mecs de Mister Y. Faut dire aussi que ceux qui fonçaient, c'étaient les plus fêlés, ceux d'Arkham, le genre de type à qui on ne prête jamais d'armes à feu, sinon ça peut vite être le bordel, et puis, ça liquidait les cinglés inutiles. Le Joker, quant à lui, s'était approché, à l'arrière, des caisses avec les bazookas du Ventriloque. Il demanda à ses hommes de prendre les six canons et de se mettre en rang. Avec pour but, de faire le plus de dégâts, là où ça tire. Qu'importe si ça tue ou non, le plus important c'était de faire des jolis trous fumants. Dégainant son sabre, comme lors d'une exécution, le Joker arbora son tricorne d'amiral, pointa du sabre les bâtiments.

- "A vos marques, prêts ! TUEZ !"


Les six roquettes partirent au même moment. En direction des vieux bâtiments servant de repaires aux pauvres cons qui servaient leur pochard de patron, Mister Y. Ou était-il planqué celui-là ? Dans un coin, a pleurer son papa et sa maman ? Comme une petite lavette inutile ? C'était le plus drôle, surement.
Le bâtiment principal, là où se concentrait l'importante frappe de tir venait de percuter les coups des bazookas. Plus aucun tir pendant un moment, cela laissa le temps aux troupes du Joker de massacrer les hommes de Y qui étaient sur la place. Il ne manquait plus que le bâtiment abandonné a fouiller et a réduire en cendres. Bien entendu, en ce temps-là, on pourrait faire des prisonniers. D'ailleurs, deux trois gugusses sortirent du théâtre en courant, drapeau blanc à la main, mais le Joker avait déjà sorti le drapeau rouge : Pas de prisonniers, et on les flingua, sans reste. D'autres tirs de roquettes, c'était surement les mecs du Ventriloque qui n'étaient pas loin. Certes, c'était bien de savoir que les autres hélicoptères de la Moite-Moite se faisaient dézinguer. Bientôt, on sortira le champagne, et on le boira sur la carcasse de cette lopette de Mister Y. Mine de rien, l'assaut avait fait son contingent de morts.

Le Joker profita du calme pour aller inspecter les cadavres, les compter du moins, ou peut-être même aller voir si la place était parfaitement sous contrôle. De son sabre, il touchait les cadavres, histoire de voir si certains ne faisaient pas semblants. Ah l'odeur du sang, de la chair en décomposition, c'était si jouissif, si beau. Gotham s'en souviendra pendant longtemps. Mais quelque chose était quand même bizarre. Où étaient les flics et les Marshalls ? En temps normal, ils seraient déjà là. Des questions, des questions ... AU FEU toutes ces questions, profitons de notre victoire et savourons le moment présent, au milieu de tous ces cadavres.
La pensée de savoir que le groupe qui était passé par les égouts ait put échouer, effleura la pensée du Joker, non non, des criminels aussi puissants ne tomberaient surement pas devant un moucheron. Mister Y était un imbécile, rien de plus. Et le combat que venait d'accomplir le Joker n'était hélas qu'une étape, il fallait se reposer. Un des hommes de main du Joker, Monsieur Mouche, venait aux ordres.

- "Dites aux braves de se reposer, nous repartons dans quinze minutes. Je veux que le pavillon noir soit dressé. Pas de quartiers ! Le vaisseau Amiral de l'ennemi n'est plus très loin, compagnons ! DU RHUM A FOISON POUR CEUX QUI M’AMÈNERONT L'AMIRAL Y !"


Et les hommes du Joker, ceux qui restaient, levèrent leurs armes vers le ciel en criant de toutes leurs forces. Oui, le Joker avait perdu énormément de soldats, pour rien, bien entendu. Au moins, la moitié de ses troupes avaient péri. Mais ce n'était pas grave, il avait encore une moitié a faire charcuter dans le noble combat d'Amusement Miles.
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyDim 31 Mar - 17:01

Harvey Dent était donc en sécurité. Spicy lui apportait de temps à autres quelques cigares et coupes de champagnes. La tactique de Pile ou Face était simple. Forcer le tas. Avec l'armée qu'il disposait, cela semblait facile. Le Ventriloque et son minable pantin avait détruit les hélicoptères mais l'éclat fini par tuer beaucoup de monde.

Double Face jouait avec sa pièce on ne pouvait pas le toucher, il n'était pas sur le champ de bataille. Mais son bras droit lui fit remarquer que beaucoup de criminels voulaient la peau d'Y. Et pourquoi pas ? Après tout... C'était peu être le moment de l'abandonner. Harvey saisit alors son talkie-walkie et parla à son bras droit, sur le champ de bataille.

«Repliez vous vers Park Row et gardez des munitions espèces d'abrutis ! Vous reviendrez en masse après. Amenez Ulrich et Stein avec vous, ramenez moi Y au point de ralliement ! »

Rien ne pouvait stopper l'attaque. C'était du beau travail. Malgré un massacre conséquent Double Face était satisfait. Les troupes d'Y étaient sur le champ de bataille et leur maître allait bientôt servir d'appât. On n'entendit que des bruits de balles. Les amis de Killer Moth et les autres s'enquiquinaient à tuer sans foi ni loi. Aucune justice ! Mais tout cela allait être bientôt établit. Harvey reprit son talkie walkie et murmura.

« Préparez notre cadeau ! Attendez les ordres ! »

Les criminels allaient avoir une drôle de surprise. En plus, ils ne s'y attendaient peu être pas... Du matériel venant des entreprises Luthor de Métropolis... De la bonne qualité comme on aime en voir.
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyVen 5 Avr - 19:01

* Incarne Mister Y *

C'est dans ce genre de moment que l'on doit reconnaitre la défaite. Mister Y était en haut de son immeuble, de son QG, il observait tout ce qui se passait, l'immeuble d'en face venait d'être pulvérisé par tout un contingent de roquettes qui étaient venus des rangs du Joker. Il avait fait fort, ces armes étaient puissantes, et je ne m'attendais pas à une telle unification des criminels. Lorsque le bâtiment de protection tomba aux griffes du Joker, je venais de perdre ma plus précieuse place. La mieux défendue.
Alors que les hommes du Ventriloque et de Killer Moth faisaient le nettoyage dans les ruelles, j'allais perdre à 90% ce contrôle, dommage ... J'aurais put faire de grandes choses pour Gotham City. Mais au final, on a pas besoin d'un mec comme moi, j'étais bon pour les poubelles, le monde n'avait pas besoin de Marc Rotberg, c'était au final, un grand raté, et un parfait imbécile. J'avais tout misérablement foiré. J'enlève mon masque et le pose sur la table, dehors, je peux entendre mes hommes se faire attaquer et hurler à la mort, aucun justicier n'a osé m'aider, ce qui veut dire toute la médiocrité de mon opération. Mon visage, empreint de toute l'horreur du monde, je suis un être médiocre, raté, misérable, et je ferais mieux de mettre fin à mes jours. Je suis un lâche, en plus d'être un raté. Ma vie n'a finalement aucun sens. Du tiroir de la commode, je tire un boitier, un petit écrin qui contient un révolver, et oui, solution de facilité, c'est peut-être mieux ainsi.
Que retiendra t'on de Mister Y ? Rien, juste une ligne où on dira que c'était un lâche, un minable, un raté. Rien de plus, de toute façons, je peux laisser mes hommes crever, pour moi, c'est la fin ...

[Rajout]Avant de se préparer à son funeste destin, il n'était pas dit qu'il laisserait ses hommes mourir comme des chiens. Après tout, ils l'avaient suivit corps et âmes dans ce bourbier. Alors que je pris la radio pour commenter à mes troupes leurs derniers ordres, ma main tremble et le micro se fait entendre dans les stations ... Bâtiment du théâtre ... Aucune réponse. Les roquettes du Joker avaient fait leurs besognes. Ils étaient tous morts. Les hélicos de Double-Face ? Ne répondaient plus ... Quant à Double-Face, son émetteur ne répondait plus non plus. Il avait dut filé à l'anglaise quand les choses tournèrent mal. Quelle désolation.

- "Patron ?"

Un de mes hommes de main ... Branché sur un des canaux dans les rues.

- "On tient la position tout autour de votre immeuble. Ils essaient de passer, mais ils se heurtent à nos mitrailleuses. Que faisons-nous ?"

Je prend le micro, j'essaie d'articuler mais quelques mots réussissent quand même a sortir.

Y - "Battez-vous, jusqu'au bout, offrez leur une résistance à laquelle ils ne s'attendent pas ! Montrez leur ce que vous valez. Je vous promet ... "

Il prit un long moment, il déglutit, les larmes aux yeux qu'il tentait de dissimuler, et il termina par ceci ...

Y - "On se reverra les gars. Après la bataille, on dansera sur leurs corps. Montrez leur l'enfer !"

Cependant, je rabaisse l'arme, je ne peux pas ... Le soi-disant courageux Mister Y n'était qu'un peureux, en plus. Incapable de se donner la mort, et d'échapper aux tortures des nouveaux chefs de guerre. Je me met à genoux, et j'attends. Peut-être qu'ils m'épargneront ? Peut-être qu'ils me laisseront partir et qu'ils feront en sorte de m'exiler loin de Gotham ? Je l'espère. Je remet ma vie dans leurs mains.
Tout autour de moi, c'était perdu, mes hommes mourraient les uns après les autres, dignement ? Quelle importance ? Adieu Vat.
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyDim 7 Avr - 16:09

Pas de Mister Y dans les parages. Juste trois de ces hommes qui étaient prêt à s'enfuir, abandonner leur chef à son triste sort pour préserver leur misérable vie. Tous trois se retournèrent pour braquer leur fusil vers l'ahuri qui venait d'hurler et de rentrer dans le chapiteau. En tirant seulement au jugé, Fool appuya sur la gâchette et cribla de balles les pauvres hommes qui n'avaient pas eu le temps de se défendre. Les trois sbires s'écroulèrent à terre, mais Jin continuait à tirer sur le cadavre, impressionné de voir la puissance de l'arme qu'il avait entre les mains. Les corps se déchiquetaient au fur et à mesure que les balles les traversaient, les crânes étaient explosés, la cervelle gisait au sol, leur colonne vertébrale et leurs côtes brisés étaient visibles. On devinait une expression satisfaite sur le visage du tueur masqué.

-" Il avait raison le pantin, c'est pas d'la merde ! " Dit-il fièrement en regardant sa mitraillette.

Soudainement, des sifflements se firent entendre. Fool reconnaissait bien ces sifflements, ce sont ceux d'un tir de lance-roquette ! Excité de voir l'explosion qui allait se produire, il sortit sa tête dehors pour voir le feu d'artifice et... L'explosion ! Le bâtiment du théâtre venait de partir en fumée, on pouvait remarquer que les débris retombaient au sol confondus avec des corps démembrés et calcinés. Amusement Mile était devenu un vrai champ de bataille, des corps jonchaient le sol, criblés de balle, démembrés, brûlés, décapités, poignardés... Un spectacle sanglant qui faisait rire l'Anglais dans son chapiteau. Il s'arrêta de rire et remit la tête à l'intérieur du chapiteau quand il entendit un appel radio. Cela provenait des corps des types qu'ils avaient tués.

- "Patron ?"

Intrigué, Fool s'approcha lentement.

- "On tient la position tout autour de votre immeuble. Ils essaient de passer, mais ils se heurtent à nos mitrailleuses. Que faisons-nous ?"

Jin fouilla un des cadavres pour y découvrir une radio qui n'avait pas été abîmé par les balles. Ces types sont à la solde de Marc. Et le type a la radio a dit "patron". Sachant qu'ils partagent tous le même canal pour se parler, celui qui venait de parler à la radio était un autre sbire de Y ! Le coeur de Fool s'emballa. Il ne restait qu'un immeuble encore intact où les propres hommes de Fool et Croc se battent aidé des hommes de Scarface. Il savait enfin où se trouvait cet ordure !

"Battez-vous, jusqu'au bout, offrez leur une résistance à laquelle ils ne s'attendent pas ! Montrez leur ce que vous valez. Je vous promet ... On se reverra les gars. Après la bataille, on dansera sur leurs corps. Montrez leur l'enfer !"

Cette voix... Il l'a reconnu tout de suite, c'était celle de Y ! Fool était tout excité comme une jeune fille pré-pubère a qui on avait offert une rencontre avec Justin Bieber ! Il rechargea son arme et sortit du chapiteau. Les tirs avaient diminués. Le Joker et Killer Moth avaient gagné leur bataille. Mais la guerre n'était pas fini non... La guerre ne faisait que commencer. Killer Croc se battait encore avec ses propres hommes et ceux prêtés par le Joker. Scarface et ses hommes concentraient ses tirs sur le dernier immeuble, là où Y se cachait certainement ! Son ami crocodile, lui, avait amené ses troupes au train fantôme, éliminer les derniers hommes qui faisaient résistance. L'ennemi faisait un bloc contre le bâtiment pour protéger le roi des crétins, se cachait dans le train fantôme ou s'était replié avec Harvey Dent à Park Row. Ce repliement devait certainement monter le moral des troupes de la quadruple alliance (Joker-Scarface-Moth-Killer Croc/Fool) qui sentaient que la victoire était proche. Fool avança vers l'immeuble, rejoignant Scarface et ses hommes où vît que la difficulté était les lourdes mitrailleuses installé sur des des murets au balcon du bâtiment. Après s'être mis à couvert derrière l'hélicoptère abattu de double face, la mitrailleuse tournait pour allumer les hommes de Scarface. Fool dégoupilla ses cinq grenades qui étaient jusque là, accroché à sa veste pour les lancer en direction des derniers sbires de Y qui gardaient l'entrée au sol de l'immeuble. Les larbins de Rotberg avaient profité de la mitrailleuse pour pouvoir avancer mais renoncèrent soudainement quand les cinq grenades dégoupillés roulaient à leurs pieds.

-" GRENADE !"

Trop tard, cinq explosions en même temps tuèrent et blessèrent beaucoup d'hommes. Des morceaux de corps humains carbonisés venaient atterrir aux côtés du Fool, simplement mort de rire. La mitrailleuse chauffait trop et s'arrêta soudainement alors que Jin était encore en train de rire. Tous se levèrent, tournant leur canon vers la mitrailleuse et tirèrent en même temps, détruisant le balcon et tuant les sbires qui campaient en haut. Le balcon s'écroula et vint s'écraser devant la porte d'entrée de l'immeuble. Fool se leva à son tour, regardant à droite et à gauche si il restait encore des ennemis à tuer mais... Les derniers survivants râlaient de douleur, ils leur manquaient une jambe, une main, un oeil,... Ils ne pouvaient plus combattre. Le masque blanc avait donc la voie libre pour aller égorger ce salaud de Y ! Sans hésiter, il tira son grappin au dessus de la fenêtre du dernier étage et s'envola au dessus des têtes des sbires de Scarface. Il explosa la vitre en mettant ses deux pieds en avant et atterrit enfin à l'intérieur de l'immeuble. Mais pas de type avec un masque de tigre en vue. Calmement mais très pressé de le voir, Fool sortit de la chambre pour fouiller celle d'en face. Il mît la main sur la poignée, et lentement ouvrit la porte.

-" Mister Y... Je viens pour te faire mal !"

Sa voix est sinistre, effrayante... La scène est digne d'un film d'horreur.
En ouvrant la porte, il découvrit un Mister Y, démasqué, en pleurs, déjà abattu. Il savait probablement ce qu'allait lui faire Fool, si l'homme d'affaire pouvait choisir sa mort, il n'aurait jamais choisis son ex-tueur pour ça... Il aurait du se suicider dés qu'il en avait l'occasion. Voyant un revolver dans sa main, Jin tira deux balles dans celle-ci, lui déchirant sa main armé qui tomba lamentablement au sol. Fool referma la porte derrière lui, à clé, alors que Y râlait et pleurait. Il retira lentement le chargeur de sa mitraillette qu'il rangea dans la poche de sa veste, tout en déposant l'arme à terre. Il prenait son temps, pour montrer que la mort qu'allait avoir Y sera lente et douloureuse. Il sortit lentement son épée télescopique qu'il déplia avant de l'enfoncer profondément dans la cuisse de sa victime. La lame s'était heurté à l'os, il allait donc devoir forcer pour traverser sa jambe. Y hurlait, alors que Fool força un peu plus pour voir enfin sa lame sortir de l'autre côté de la cuisse, coupant son fémur au passage. Il retira le sabre lentement, pour qu'il ressente bien la douleur du coup. Avec ce coup de sabre dans la jambe, Y ne pouvait plus penser à se défendre ou même se jeter par la fenêtre.

-" Tu savais que ça finirai comme ça..."

Fool replia son sabre qu'il rangea dans une poche secrète de sa veste où il en sortit son énorme hachoir qu'il présenta à sa victime.

-" Mais tu espérais que ce ne soit pas moi qui décide de ta fin pas vrai... ?"

Le coup fût violent, rapide. Le hachoir venait de couper la jambe intact de Y, au niveau du tibia. Ce dernier perdait beaucoup trop de sang, il fallait en finir, il ne fallait pas qu'il meure de son hémorragie. Il devait mourir dans la douleur, dans une atroce douleur ! Le hachoir se releva et s'abattit de nouveau mais sur l'autre jambe de sa victime, au niveau du tibia. Il était en train de mourir. Il sentait de moins en moins la douleur et ça, il ne le voulait pas ! Fool sortit une seringue de sa petite sacoche situé à l'arrière de son pantalon qu'il planta dans la veine, au niveau du cou, de sa victime, lui injectant le produit contenu.

-" C'est de l'adrénaline... Pour ne pas que tu tombes dans les vapes sans sentir ce que je compte te faire. Enfin, tu comprends n'est-ce pas, tu connais mes méthodes ! Hé ! Hé !"

Au départ, l'injection était pour lui, mais au final, son ex-employeur en avait plus besoin que lui.
Il jeta la seringue vide sur le côté et sortit un couteau à dent de son étui, s'avança vers le haut de son corps, lui donnant un puissant coup de pied dans la bouche alors qu'il essayait de se relever et lui écrasa chaque bras d'un pied pour l'empêcher de bouger. Lentement, il ôta son masque, présentant son vrai visage au trois quart brûlé et plongeait son regard, froid, cruel, impitoyable, impassible dans les yeux apeurés de Marc.

-"Tu te souviens de ce que tu m'as dit la dernière fois à la réunion du Joker ? Je te cite : tu m'es inférieur. Tu fais partie des inférieurs. Les gens comme toi ont besoin de d'argent, et c'est pourquoi ils sont fait pour obéir aux gens comme moi. Tu ne pourras jamais rien contre moi mon ami, aussi fort et dangereux que tu sois, parce que moi, le gringalet, je suis ton supérieur, et que je te payes."

Fool tira une des deux paupières de la pauvre victime en train d'hurler mais la lame du couteau passa sous la chair, découpant la paupière de Y qui était resté dans la main de son ex-tueur.

-" Au fond, le Joker a raison... C'est tellement drôle... Tu te prenais pour un être supérieur et regarde toi... Tu gis dans ton propre sang, les deux pieds déjà amputés ! Ah ! Ah ! Ah ! Et tu disais être mon supérieur ! Mais, vraiment ! Quel blague !" Le ton du Fool devint moqueur. " Et même pas besoin d'argent ! Juste besoin d'une bande de copain et hop ! "

La seconde paupière fût à son tour découpé par la lame dentée en même temps que le "hop" fût prononcé . Fool l'enfonça profondément dans la bouche de Y, lui forçant à avaler sa propre chair.

-" Bouffe ! Bouffe ça enfoiré ! "

En regardant en arrière, on voyait que la mare de sang prenait de plus en plus de place dans la pièce dans laquelle ils étaient. C'était le moment d'en finir. De tuer Marc Rotberg. Il ne pouvait maintenant plus fermer les yeux, obliger de regarder l'horrible visage de son meurtrier qui était en train de le dépecer, lentement... Le couteau se posa sur le côté droit du cou de la victime et comme un boucher, il commença à lui couper la tête comme il couperait un morceau de saucisson, en s'y prenant de nombreuses fois, repassant son couteau encore et encore sur la chair saignante de Marc. Le sang giclait sur le visage souriant et brûlé du Fool, qui était si excité par son oeuvre, il sentait les vibrations des veines et des artères qu'il coupait alors que les yeux de Y étaient écarquillés, ne pouvant regarder que lui... Il ne restait plus que quelques tissus de chairs à découper mais en appuyant sur le torse avec son pied et à tirer la tête par les cheveux, il finit par la lui arracher. La chambre était ensanglanté, le sang de Y se baladait sur les sols de la chambre... Ses armes, son masque, sa veste, son visage était tâché par le sang de sa victime.
Et c'était fini... Y avait connu un sort pire que la mort, Fool tenait sa tête par les cheveux. Il avait juré qu'il tuerait Y de ses propres mains et il n'a pas trahi sa parole. Maintenant, c'était fini. Il prit le micro que tenais sa victime quelque secondes plus tôt et parla d'une sombre.

-" Y est mort."

Peut être qu'avec cette révélation, les sbires du démembré se rendront à l'évidence de leur cuisante défaite et de leur erreur de s'être mis sous les ordres d'un moins que rien. Quelques minutes plus tard, Fool sortit de l'immeuble tenant la tête horrifié et décapité de Y par les cheveux, devant les hommes de Scarface qui se retenaient de vomir devant le corps du business-man pendu la taille avec ses propres tripes à la fenêtre. Humilier le cadavre de la sorte, était un symbole. Il marquait l'horreur que pouvait commettre le Fool, il le montrait à tous en exposant son cadavre ainsi, une sorte d'exemple, qui marquait le sadisme, la cruauté et la folie du Boucher de Gotham City.
Il passa devant les troupes de ses alliés au repos, calmement puis s'exclama d'un ton joyeux.

-" Bon ! Tout ça m'a donné faim... J'espère que Croc a apporté le goûter !"
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptySam 13 Avr - 22:28

(HJ: Désolé pour le retard , j'ai eu quelques problèmes :HJ)

La bataille touchait à sa fin. Les forces d'Y et Double-Face reculaient mais les pertes étaient élevées de chaque côtés . Aucun doute n'était permis sur les gagnants de ce formidable conflit.

La Bête était heureuse , elle pouvait tuer autant d'hommes qu'elle le voulait. Langstrom lui avait laissé le contrôle pendant 80 minutes après lui avoir fait une série de recommandations ,
entre autres , ne tuer aucun de leurs alliés. Il avait été très clair là dessus et lui avait même fait une liste qu'elle avait appris par cœur . Quel imbécile .La Bête aimait le pouvoir mais Langstrom était plus fort qu'elle .Qu'importe, un jour il fera une erreur et elle en profitera au maximum.

Volant au dessus du Train Fantôme , elle y remarqua un titan écailleux qui faisait des ravages parmi les ennemis qui s'y trouvait .Peu de temps après y être entrer , un type fut balancer du 1er étage avant de se faire mitrailler .

Les roquettes du Ventriloque et du Joker firent des dégâts et éliminèrent les hélicoptères de Dent ainsi que d'importants groupes d'ennemis présents à l'intérieur des bâtiments .

Le Fool , lui , avait disparu , sans doute à la recherche d'Y.

Quelques belligérants , postés dans la grande roue , tiraient sur les hommes du Joker et Du Ventriloque à l'aide de snipers en espérant renverser l'issue du conflit .
Les hommes d'Y avaient vraiment l'art de faire chier le monde tout comme leur boss.
C'est sûrement pour cela qu'ils avaient été choisis.

Avant de s'occuper de ce problème , La Bête s'écrasa sur un groupe d'ennemis , profita de l'effet de surprises pour s'improviser Grande Faucheuse et arracha quelques gorges , histoire de se défouler.
Le plein d'hémoglobine étant fait , elle partit à l'assaut de la grande roue .Mais apparemment quelqu'un d'autre avait également décidé de s'en occuper. La Bête identifia cette personne comme étant Catgirl .Par principe , elle détestait la concurrence et l'éliminait rapidement .Puis elle se souvint de l'avertissement de Langstrom. Avec un soupir , elle se dirigea vers la nacelle la plus proche qui abritait trois inconscients .Soyez sûr que si vous êtes un ennemi de La Bête, vous pouvez déjà vous considérez comme mort.

Au pied du monument , Catgirl tira dans le panneau de contrôle de la grande roue , ce qui eu pour effet de neutraliser son mouvement rotatif .La tête inquiète d'un sbire d'Y explosa lorsque celui ci se pencha par dessus l'habitacle .Apparemment , le félin visait bien. « Headshot » aurait dit Langstrom.

Avant de s'attaquer à sa nacelle , elle analysa rapidement la situation: une vingtaine de nacelle dont seulement la moitié était occupée. C'était jouable , cependant le temps passe vite .Elle s'accorda un capital temporel de 15 minutes pour la grande roue .Il lui était inconcevable de se faire tuer .
Elle était Dieu ou presque .L'archange de la Mort. La Bête avait confiance en Elle et ses capacités

Atterrissant violemment dans la nacelle , elle lacéra le visage du premier et éventra le second tout en maintenant immobile le dernier avec ses pattes de derrière .Bilan première nacelle :
un mort , un blessé grave proche du trépas et un survivant terrifié .Qui , rapidement , fut éjecté de la cabine.
Sa dernière vision ? Celle du sol se rapprochant à toute vitesse .
Les occupants des autres nacelles , avertis par les cris de la victime , commencèrent à cribler la nacelle de balles...

Au pied de l'édifice , Catgirl commença courageusement sa pénible ascension. Enfin, sa progression fut facilitée par le fait que l'attention de la plupart des types peuplant la grande roue est focalisée sur la nacelle ou se trouve La Bête.


(HJ: Si il y a un détail qui ne va pas , Catgirl , préviens moi et j'édite :HJ)
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Kitrina Falcone
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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyMar 16 Avr - 22:32

Kitrina continuait d'abattre chaque adversaire qu'elle voyait d'une balle en pleine tête tout en esquivant les tirs, et pouvait à présent sentir l'adrénaline circuler dans ses veines. Elle ne cessa que lorsqu'elle se trouva à court de munitions, et courut se réfugier derrière un stand, le temps de recharger son arme. Elle regarda ensuite autour d'elle avant de se lancer à nouveau dans la bataille. Les hélicoptères de Dent survolaient les lieux mais furent vite mis hors service par un tir de lance-roquettes, tandis que d'autres fusées détruisaient les bâtiments où s'étaient cachés les hommes de Y. Une bonne chose de faite. Pas de traces du Fool (certainement à la recherche de Rotberg), mais elle aperçut au loin Killer Croc pénétrant dans le train fantôme. Alors que Catgirl le rejoignait pour lui prêter main forte, un tir à ses pieds lui fit stopper net sa course et lever la tête. Des sbires du camp adverse étaient juchés sur la grand roue, et les assaillaient de balles. Voilà qui changeait ses plans ! Elle serait certainement plus utile à mettre hors d'état de nuire ces foutus snipers qu'aux côtés du saurien.

Mais d'abord, il fallait arrêter le mouvement de la machine. Kitrina détruisit le panneau de contrôle, et tira au passage sur un gugusse qui venait imprudemment de pointer sa tête, lui faisant exploser la cervelle. En plein dans le mille ! Elle commença alors l'escalade, s'aidant des barres pour se hisser de plus en plus haut. Fort heureusement, Man Bat s'était lui aussi lancé à l'assaut de la grand roue, créant ainsi une diversion. La jeune fille put ainsi grimper librement sans être inquiétée par des tirs éventuels. Se rapprochant de la première nacelle, elle redoubla de prudence ; il ne fallait en aucun cas attirer l'attention. Et c'est en ce moment que ses talents allaient lui servir, ceux de passer inaperçue en restant la plus silencieuse possible. Et pour ce faire, elle devrait employer une autre méthode pour éliminer l'ennemi sans faire de boucan. Elle rangea son revolver à sa ceinture, dégaina l'un de ses poignards et s'avança à pas feutrés vers sa première victime. Par chance, il était trop occupé à tirer en direction de la chauve-souris géante et ne surveillait pas ses arrières. Elle espérait qu'il en serait de même pour les suivants. D'une main, Catgirl couvrit la bouche de l'homme tandis que de l'autre, elle passait le fil de la lame sur sa gorge d'un geste net et précis, avant de laisser le corps s'affaisser à ses pieds. Elle en profita pour le fouiller et y trouva huit grenades et un silencieux qu'elle fourra dans son sac. Cela pourrait toujours s'avérer utile par la suite. S'interdisant tout état d'âme, elle continua son périple. C'était sa vie contre la leur.

Dans la nacelle d'au dessus se trouvait se trouvait cette fois trois occupants. Elle allait avoir plus de fil à retordre pour en venir à bout. Sortant le silencieux, elle tira à deux reprises en pleine tête des deux premiers. Leur chute n'échappa pas au troisième qui se retourna, braquant son arme dans sa direction. Elle fut cependant plus rapide ; se jetant au sol, elle lança ses jambes en avant et le faucha au niveau des chevilles, le faisant tomber à terre. Elle l'assomma ensuite d'une droite en plein visage avant de lui mettre une balle entre les deux yeux. Il restait encore des hommes dans les nacelles situées du côté opposé de celle où elle se tenait. De là, elle pouvait facilement s’en débarrasser en utilisant les grenades. Elle se positionna de manière à avoir un bon angle de visée et les lança les unes après les autres, en prenant bien soin de faire mouche. La jeune fille s'autorisa ensuite un moment de répit et observa les lieux en contrebas. La bataille faisait toujours rage, mais leur camp paraissait avoir le dessus. Un détail en particulier attira son attention ; celle d'un corps sans tête suspendu sur la façade de l'immeuble, les boyaux à l'air. Elle ne put s'empêcher d'avoir un haut-le-coeur à la vue de cette scène et détourna bien vite le regard. Il était grand temps de redescendre à présent. Quand elle eut mit pied à terre, le combat semblait terminé, et une grande agitation avait gagné leurs troupes. Le Fool venait de sortir du bâtiment où était suspendu le corps décapité et tenait dans sa main une ... tête ??? En se rapprochant, elle reconnut la tête de Y ; ses traits étaient figés dans une expression d'horreur. On pouvait compter sur le Fool pour torturer ses victimes avec le plus grand sadisme, et connaissant la haine qu'il éprouvait pour Rotberg, il s'y était certainement donné à coeur joie.

Kitrina ressentit soudainement le besoin d'être un peu seule, et s'éloigna de quelques pas afin d'être plus à son aise. Tout en marchant, elle regarda les corps qui jonchaient le sol. L'adrénaline était retombée, laissant place à un vif soulagement. Elle s'en était plutôt bien tirée, pour sa première tuerie. Un baptême du sang, en quelque sorte ...




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MessageSujet: Re: La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]   La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool] EmptyDim 21 Avr - 1:50

Quelle jouissance c'était pour Scarface de pouvoir enfin admirer la chute d'un empire ! Une chute construite de ses propres mains, il avait fourni les armes et les hommes entraînés. Sans lui les larbins seraient encore en train de tirer au lapin sur les hélicoptères et les véhicules de ce maudit Double-Face. Enfin, tous allait reconnaître la puissance incontestable du Ventriloque et son influence magistrale sur la ville ! Dans les bas-fonds, les clodos allaient murmurer à voix basse qu'Arnold et Scarface étaient redoutables et qu'il valait mieux les avoir comme amis que comme ennemis. Les troupes afflueraient devant le club en suppliant le génie criminel de les ajouter à sa précieuse famille. L'avenir souriait, il était aussi radiant que l'éblouissement causé par le kérosène enflammé de l'hélicoptère qui allait se cracher près de l'immeuble de Mister Y.

"EN AVANT ! RAPPELEZ TOUTES LES FORFES ET ENFONCEZ LES DÉFENFES DE CE MAUDIT CLOPORTE DE MISTER Y ! QUE TOUT LE MONDE FAFE DORÉNAVANT QUE LE PUIFFANT SCARFACE A REPOUFFÉ FE MAUDIT DOUGLE-FACE AUX PORTES D'AMUSEMENT MILES ! GNAHAHAHAHA !"

Les hommes du pantin commencèrent à remballer leur attirail et à le ranger sur leur dos. La troupe alla rejoindre rapidement les sept hommes qui avaient pris position dès le départ du combat dans une petite baraque abandonnée. Une fois l'effectif au complet, Scarface fit un geste de la main tel un conquérant et pointa de son petit doigt en boit l'immeuble où se terrait Mister Y. Il était temps de finir une bonne fois pour toute cette maudite guerre, il n'y avait plus d'intérêt à perdre des munitions et des hommes plus longtemps. Bien que Scarface adorait au fond jeter des pierres sur les gens qui avaient le genoux à terre, il était assez cupide pour ne pas voir son argent se faire dépenser de plus en plus dans une escarmouche gagnée d'avance. Arnold, lui, se contentait de courir aussi bien qu'il le pouvait vers le lieu de ralliement mais ses vieilles jambes commençaient à tirer de plus en plus, il suait à grosses gouttes et ne priait que pour une chose : se reposer.

Une fois arrivée devant le bâtiment, la vingtaine d'hommes se disposèrent à couvert à diverses positions tout autour de l'immeuble fortement défendu par les crapules encore fidèles à Y. Alors que cinq hommes allaient se mettre ventre à plat dans des herbes mal coupées pour paraître invisible, une autre compagnie de six hommes partit se réfugier derrière divers chariot à l'abandon. Arnold resta donc avec Rhino, Mugsy ainsi que dix de ses soldats à l'abri derrière l'épave de l'hélicoptère précédemment abattu par ses propres soins. Les coups de mitraillettes commencèrent à retentirent de plus belle à l'avant de l'immeuble, protégé par une énorme mitrailleuse. Où est-ce que ce plouc avait réussi à se dégoter un bazar pareil ? Cet engin crachait des balles à l'affilée. Un des hommes du Ventriloque tenta tant bien que mal de s'interposer pour neutraliser l'homme qui contrôlait la machine mais il fut littéralement déchiqueté par cette dernière.

"À COUVERT BON FANG DE BOIS ! JE NE VOUS PAYE PAS POUR QUE VOUS ALLIEZ CREVER CONTRE ÇA PUTAIN ! ATTENDEZ LES ORDRES !" gueula Scarface dans sa fureur, mécontent de voir des milliers de dollars partir en fumée de la sorte.

Pendant au moins cinq minutes, il fut impossible de sortir un doigt voire un cheveu des abris pour riposter. Cette position ne plaisait pas du tout à la marionnette qui préférait amplement quand tout se passait comme sur des roulettes. Dépourvu de moyen, il soupira tout en regardant le pauvre Arnold. Le vieil homme essuyait la sueur et la poussière accumulée sur sa tête dégarnie tout en soufflant tel un homme qui venait de faire un marathon. Il était sûr que le pauvre n'était pas du tout à l'aise dans cette position mais un peu de courage que diable ! La fin était en vue !

D'un détour du regard, Scarface grogna quand il vit ce jeune puceau de Fool s'approcher des débris pour lui porter assistance. Quelle honte ! Payer un entrainement et des armes aussi chères pour au final tout confier à un gamin qui faisait des cabrioles... Malgré les jérémiades de la marionnette, Arnold fut amplement content et satisfait de voir que l'homme masqué avait survécu à cet enfer. Le gamin quant à lui agrippa plusieurs grenades attachées à sa ceinture et les lança brutalement sur les positions ennemies. Dans un vacarme assourdissant, Scarface admira l'explosion qui était d'une telle envergure qu'une dizaine d'ennemis volèrent en éclat, les bouts de bras et jambes volant partout. Même une main retomba au pied d'Arnold, éclaboussant son magnifique pantalon en soie qu'il essayait de rattraper à coup de salive - mais il dût se résoudre à le laisser ainsi sous la persistance du sang.

"FEU ! FEU ! F'EST LE MOMENT !"

D'un coup, toutes les forces du Ventriloque se levèrent comme un seul homme et mitraillèrent sans foi ni loi le bâtiment de part en part. Le balcon où se trouvait la mitrailleuse lourde s'écroula sous l'afflux de balles. En quelques instants, toute la façade fut nettoyée par l'efficacité des troupes de Scarface. Ce dernier jubilait à la vue des cadavres qui tombaient de plusieurs mètres de haut, il aimait toujours voir les têtes exploser au contact du sol. D'un geste de la main, il ordonna à ses troupes le repli et l'attaque immédiate des troupes de Double-Face qui se repliaient vers Park Row. Oh non, cet enfoiré n'allait pas s'en sortir ainsi après s'être allié contre le Ventriloque ! Il devait apprendre les bonnes manières ! Scarface laissa le Fool monter l'immeuble avec son grappin puis se dirigea bille en tête vers l'arrière d'Amusement Miles avec sa troupe.

Arrivé là-bas, il pouvait remarquer l'énorme mouvement de repli de toutes les troupes de Double-Face qui semblaient cependant bien armées. Quelques balles fusèrent des deux camps mais rien de spécial n'eut lieu, en quelques instants tous les hommes de ce maudit trouillard avaient disparu dans la nuit noire. D'un ricanement sordide, Scarface s'effondra de rire face à la scène pitoyable qui se trouvait en face de lui. Alors qu'il était en train de donner les derniers ordres à ses troupes en vue de ratisser la zone pour tuer les fuyards, Mugsy arriva avec de bien bonnes nouvelles.

"Chef ! Chef ! Nous venons d'apprendre que Mister Y avait été tué ! Les derniers groupes de résistance finissent par se rendre les uns après les autres ! Nous avons gagné !"
"HOURRA pour le boss !" cria Rhino en claquant dans ses mains.
"Bravo Monsieur Scarface, comme toujours." murmura Arnold du bout des lèvres.
"Merfi, merfi ! Ordonnez à feux qui fe rendent de se mettre sur la plafe du quartier, ligotez-les de manières à empêfer tout mouvement incontrôlé."
"Ok chef, mais pour quoi faire ?" demanda humblement Mugsy.

"Plafe aux exécufions ! AH AH AH AH AH !"

Le petit groupe se mit en direction de la place. Les exécutions, c'était toujours marrant dans un sens, on se sentait comme un dieu à pouvoir choisir de la vie ou de la mort d'une personne mais en l’occurrence ici, il ne serait question que de mort.
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La guerre ne fait que commencer [PV Joker, Croc, Fool]

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