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| Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Dim 27 Jan - 21:16 | |
| Cette nuit là, Mister Y composa le numéro du manoir de Bruce Wayne. Les deux hommes ne s’étaient vu qu’une seule fois, il y avait de cela des mois ; cette rencontre avait eu pour résultat le financement de la Mafia anti-Mafia, à hauteur de cinquante millions de dollars. Une rencontre qui aurait pu marquer une belle amitié, si Bruce ne s’était pas révélé étrangement distant et presque froid. Mais passons. Mister Y attendit que son interlocuteur ait décroché, et demanda Wayne, précisant qu'il y avait urgence. Lorsque le prince de Gotham lui répondit, après un moment, il ne perdit pas de temps :
"Mr. Wayne... Je suis Marc Rotberg, de Green World Corporation. Nous nous sommes vu à une seule occasion : vous m'avez fournit les fonds pour la fondation de la Mafia anti-mafia, vous vous en souvenez surement.... D'ailleurs je vous rembourse chaque mois un peu de cet emprunt... Ecoutez, je vous contacte car il y a une urgence ! Je dois m'entretenir avec vous, en personne, et aussi vite que possible ! C'est à dire qu'il faut que vous veniez me voir tout de suite. Venez me voir à Amusement Mile, au [...] rue [...]. Je sais que vous ne devez rien comprendre, mais je m'explique... Je ne peux rien vous expliquer ici, il est possible que quelqu'un tombe sur cette conversation, je ne peux pas vous expliquer comment... Tout ce qui est confidentiel, je vous le raconterai là-bas. Mais c'est de première importance. Vous me connaissez, n'est-ce pas, du peu que vous avez vu ? Vous savez que j’œuvre pour le bien, que mes intentions sont bonnes, que vous pouvez avoir toute confiance en moi... Venez tout de suite ! Et je vous en supplie, n'avertissez personne du lieu où vous vous rendez, où cela peut très mal finir ! Seul vous et moi devons être au courant. Bien, je dois raccrocher. A tout à l'heure. Marc. "Marc respira profondément après avoir raccroché. Il arriverait quelque chose de bien dur cette nuit. Sa plus dure épreuve jusque là. Mais indispensable, pour le bien de tous (pensait-il). Sombre épreuve, bien ombre épreuve... Surtout compte tenu de la bonté de la victime qui se livrerait elle même à lui tout à l'heure. Tout se passerait dans une discrète maison, une des plus proches de l'attraction fantôme. C'était là que Wayne était "invité". Ils étaient seulement deux avec leur patron dans ce lieux. Patrick, un de ses hommes les plus musclé, et bien sûr Joseph, son garde du corps et conseiller, qui l'accompagnait partout dans ses actions de chef de l'organisation, et qui ne pouvait rater ce moment, étant lui même l'auteur de l'idée de ce piège. Et le corrupteur de l'âme de Marc / Mister Y. Marc enfila son masque de tigre métallique : à présent il était Mister Y. Son invité ne l'avait jamais vu sous ce visage. Il serait sans aucun doute surprit. Mister Y avait tout préparé, tout prémédité. Il savait comment transcender la peur qui pouvait lui être un obstacle. Ce serait une belle scène. Quelques heures passèrent, et on sonna à la porte. Ca y est. Ça ne pouvait être que le milliardaire. Il n'eut pas besoin de donner un ordre, Patrick savait tout ce qu'il avait à faire. Il se déplaça et ouvrit la porte. "Bonjour, dit il. Entrez, je vous en prie. Nous vous attendons dans le salon." le couloir de l'entrée donnait directement sur le salon, au fond duquel étaient debout l'homme au masque de tigre et son garde du corps. L'homme entra, Mister Y le vit . C'était bien lui. [Bien, ne va pas jusqu'au moment où tu vois Mister Y stp. Fais entrer ton personnage et arrête toi lorsque tu tombes sur son visage, sans deviner sa réelle identité ]
Dernière édition par Marc Rotberg / Mister Y le Sam 2 Fév - 3:08, édité 1 fois |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Mer 30 Jan - 20:20 | |
| (HJ/ Si on en est aux demandes, je tiens aussi à te rappeler qu'il est préférable de ne pas faire agir le personnage de l'autre : tu aurais pu me laisser choisir de venir sonner ou non, ou de venir ou non. Cela aurait été plus agréable, mais je fais avec. /HJ) Un masque de carnaval. Un salon en mauvais état. Un couloir peu engageant. Une maison miteuse. Un quartier dangereux. Et Amusement Mile. Nul besoin de toutes mes années de pratique pour comprendre que quelque chose n'est pas claire ici. Outre le contenu de l'appel, c'est bien la démarche de Marc Rotberg qui a éveillé ma paranoïa. Nous ne nous étions pas quittés en bons termes, et je n'avais eu aucune nouvelle après l'important chèque que je lui avais laissé, mais qui ne l'avait évidemment pas comblé. J'ai hésité longuement avant de me rendre ici, en conduisant une de mes motos. J'étais occupé à vérifier toutes les vidéos de sécurité des Entreprises Wayne, après l'évasion terrifiante de ce que j'avais gardé sous le siège de ma société. Aucun de mes alliés n'est informé, et c'est très bien ainsi : je veux régler ce problème seul - si je ne suis pas constamment interrompu. Malgré les conseils d'Alfred, et son inquiétude, je me suis refusé à venir à Amusement Mile accompagné d'éventuels gardes du corps, ou plus certainement de la défroque que je me plais à porter depuis des années maintenant. Je veux voir ce que Rotberg me veut, et je n'ai pas peur de l'affrontement directement. Ma découverte, ici, ne change rien. Je me doutais bien que j'allais être attaqué, agressé par Rotberg ou ceux qui le contrôlent ou le menacent - le contenu de son message était suffisamment complexe ou troublant pour me prévenir. "Quelle est cette mascarade ?"Les mains dans les poches de mon blouson en cuir, une expression neutre sur le visage, je fixe l'homme au masque étrange et j'attends. Je lui laisse un peu de mou, un peu de pouvoir, pour voir ce qu'il me veut et ce qu'il est prêt à faire. Jouons un peu. |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Jeu 31 Jan - 12:59 | |
| [HRP : En effet, excuse-moi. Je l'ai fait délibérément pour éviter une grosse confusion qui se serait retournée contre le sujet initial, et de nous faire perdre une éternité. Mais là c'était exceptionnel, je connais bien cette règle légitime, et je tâcherai de ne plus recommencer HRP] Le voilà ! Il était arrivé. Marc sourit derrière son masque. Peut être autant par le sadisme dans lequel il se forçait à se fondre pour surmonter l'horreur de son acte futur, que pour soulager le malaise. Enfin, que racontait-il ! Il se délecterait de cet acte, il en jouirait. Même si ce serait se manipuler soit même, s'inventer un personnage. Mister Y, ce personnage là, ce fauve, ce prédateur, ce psychopathe. Pour la cause du bien. Dés que Wayne fut entré, Patrick referma la porte d'entrée derrière lui, et le suivit avec attention, prêt à agir. "Quelle est cette mascarade ?"
Mister Y répondit, et sa voix monstrueuse résonna dans toute la pièce.
"Bonsoir monsieur Wayne. Vous me reconnaissez ? C'est votre ami Marc ! Ça c'est le rôle que je joue, Mister Y. Que pensez-vous de cette apparence ?"
Il éclata d'un rire diabolique aux échos graves.
"Tu peux y aller, Patrick" lança le chef.
L'homme de main s'exécuta, il fit ce qu'il avait révisé. Il attrapa Wayne par les épaules et s'efforça de le renverser par terre sur le ventre. Normalement ce ne serait pas dur. Au même instant, Joseph, à côté de Y, sortait son revolver et visait Wayne. Pendant ce temps là, se tournant vers une petite table juste derrière lui, l'homme au masque de tigre s'empara d'une flasque de Whisky et se remplit un verre.
"Je suis navré Bruce, mais j'ai une organisation, et une organisation que je dois protéger. Pour le bien de tous. Elle est menacée de destruction... par des gens comme to,i qui en savent trop. J'aimerai ne pas avoir à le faire, mais tu es hélas un trop grand danger. Désolé. Et merci de m'avoir permit d'accomplir mon rêve. Enfin, ne nous perdons pas en sentimentalisme... Faisons ce que nous avons à faire. Toi, pour la bonne cause, mourir, et moi, t'exécuter".
Il se retourna.
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Ven 1 Fév - 22:48 | |
| "Tu es un homme petit, Marc."
Je me suis laissé faire.
A nouveau, je continue à jouer le rôle du play-boy, pour conforter mes adversaires et en apprendre plus sur eux. Propulsé au sol par le garde du corps de ce "Mister Y", je vois l'arme pointée vers moi et j'observe, sans expression, leur maître qui accumule les clichés des méchants de séries TV, films ou autres comics.
"Tu te caches derrière un masque, une voix déformée, un cérémonial et des hommes de main. Tu te protèges de tes propres attaques parce que tu ne peux pas les assumer."
Je sens la pression de mon adversaire, et je sens le danger de la situation. Habituellement, je continuerai mon rôle en feignant la terreur et en suppliant mes adversaires - mais je refuse. Sans violer mon secret, sans révéler mon identité, je vais tenir bon et voir comment l'ennemi réagit.
"Je t'ai donné assez d'argent pour mener à bien un projet imbécile... et tu as tout gâché. Tu avais du potentiel, tu avais une idée, et j'ai respecté ça. Je me suis trompé sur toi - tu es définitivement minuscule."
Marc Rotberg me donne l'impression de chercher la reconnaissance des autres. En mettant ce masque, en utilisant toute cette mascarade, il essaye de se cacher pour ne pas faire face à ses actions. Ce doit être un homme usé, détruit et instable - il est juste dommage qu'il ait fait l'erreur de me défier et de faire les mauvais choix.
"Et tu n'oseras jamais me tuer."
Voyons maintenant jusqu'où il est prêt à aller - voyons maintenant ce qu'il a dans le ventre. |
| | | | Sujet: I Sam 2 Fév - 3:03 | |
| "Tu te caches derrière un masque, une voix déformée, un cérémonial et des hommes de main. Tu te protèges de tes propres attaques parce que tu ne peux pas les assumer."
Joseph ne tira pas, il attendait le signal de son patron. Celui-ci, amusé par le courage inattendu de Wayne et son éloquente réplique, s'enfila une gorgée de whisky (difficile avec son masque). Et lui répondit :
"Je me protège de mes propres attaques ? Tu cherche trop loin Bruce... Je garde simplement mon identité secrète par sécurité. Si tout le monde connaissait mon visage, étant donné que je malmène ce qui leur fait le plus mal aux gens avec leur entre-jambe, c'est à dire leur portefeuille, je ne miserait pas un penny sur ma longévité."
"Je t'ai donné assez d'argent pour mener à bien un projet imbécile... et tu as tout gâché. Tu avais du potentiel, tu avais une idée, et j'ai respecté ça. Je me suis trompé sur toi - tu es définitivement minuscule."
Dés "projet imbécile" Marc sentit une colère meurtrière brûler en lui. Wayne n'avait pas tort, il était au fond très sensible, notamment à ce qu'on pouvait mal penser de lui. Mais quand il s'agissait d'une méprise.
"Projet imbécile ? Potentiel gâché ? Mon cher Bruce, mon projet est loin d'être aussi imbécile que tu le crois... Dommage que je doive te tuer maintenant, si tu vivais assez longtemps tu verrais à quel point je ferais mal à la pourriture de cette ville bientôt. Ne pas sous-estimer ce petit être insignifiant qu'est Marc..."
Il approcha du milliardaire de quelques pas.
"... Et tu m'appelles "un être minuscule". Qu'est-ce donc pour toi un être minuscule Wayne ? Toi qu'es-tu ? Un "grand homme", qui enchaine les conquêtes féminines, les yachts, les buffets et les fêtes, sans se salir les mains pour ne pas menacer son illustre héritage familial, sans risquer sa petite vie une seule fois par lâcheté, alors qu'autour de lui des millions de gothamites côtoient la mort et la terreur. Et moi, un être minuscule, qui choisit d'être haït de tous pour aider un peu plus ce monde. De risquer sa vie chaque minute que Dieu fait. De combattre le mal de la ville à un contre cent. De risquer le peu qu'il possède. Tu as raison Wayne... je suis un être minuscule. Toi tu es un grand lâche, et moi un minuscule courageux."
Il appréciait l'ironie, c'était une arme fabuleuse. Mais Mister Y n'avait pas oublié la dernière phrase :
"Sinon, répète ce que tu m'avais dit en dernier s'il te plait, j'ai oublié et c'était intéressant je crois. Ah, si ! "Et tu n'oseras jamais me tuer." c'est ça ? Mais en es-tu vraiment convaincu Bruce ? Me connais-tu vraiment aussi bien que tu le crois ?"
Il mit le bras derrière lui et ouvrit la paume. Joseph lui tendit le flingue.
"Je vais te raconter quelque chose mon ami. J'ai déjà tué un homme. Je l'ai fait, pour une femme. Je l'aimais. J'ai tué cet homme de mes propres mains, mais je me suis aussi rendu responsable de la mort de vingt autres. Vingt vies humaines. Pour l'amour d'une jeune femme. Alors je ne regrettai rien. Je les ai tué pour libérer son frère, tu dois le connaitre, un certain Franck Morrand. En le libérant j'ai sûrement condamné de nombreuses personnes. Et tu sais quoi ? Après ça, elle m'a largué ! Tout ce que j'ai fait pour elle, n'a servi, à, rien !"
Il s'était efforcé de rester le plus calme possible, même si les derniers mots prononcés, la colère et l'émotion faisaient trembler sa mâchoire. Il franchit les derniers mètres qui le séparaient de son otage, et face à lui, braqua le canon vers sa tête.
"Et tu veux savoir le pire ? Aujourd'hui je ne regrette rien ! Je ne regrette aucune des morts que j'ai causé. Et mieux, cet homme que j'ai tué moi même... j'ai prit plaisir à le tuer. Tu crois que je n'aurais vraiment pas le cran de te tuer moi même ? Et bien c'est ce qui était prévu depuis le début. Je te tuerai, mais pas gratuitement. Je te tuerai parce que c'est ce qu'il y a à faire. Parce qu'avec ce que tu sais tu es une menace pour mon groupe. Je regrette que ça doive être un innocent comme toi, mais je ne regrette pas de le faire."
Il chargea l'arme, prêt à tirer.
"Merci sincèrement de m'avoir permit d'accomplir mon rêve. Et adieu Bruce." |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Sam 2 Fév - 14:36 | |
| Mon corps traverse violemment la fenêtre dans une cascade d'éclat de verres brisés. Une roulade au sol, et me voila prêt au combat. Ma botte percute avec une violence rare l'homme au masque de tigre. Celui ci est projeté en arrière, et s'étale au sol, laissant tomber son arme sur le coté. Un shuriken explosif quitte ma main et vole vers son homme de main. Le souffle de l'explosion le plaque à son tour au sol. Il en reste un troisième. Je me jette vers lui, et mon poing percute brutalement son nez, laissant entendre un craquement sinistre. Une entrée en scène parfaitement chorégraphiée, du très bon boulot. Bruce ne m'attendait sans doute pas ici. Et effectivement, c'est Alfred qui m'a dit de venir, pas lui.
Reprenons, environ une heure et demie plus tôt.
"Maître Bruce aurait besoin de vous jeune homme. Il ne voulait pas d'alliés, ni de gardes du corps, mais je suppose que vous pourriez lui être utile. Vous êtes disponibles ?" "Bien entendu Alfred. Je me met en route, merci de l'information." "Je vous envoie les coordonnées." "Amusement Mile ? Qui l'a invité là bas ?" "Un certain Marc Rotberg. Un illuminé dont le plan est la création d'une "mafia anti mafia". J'ai cependant bien peur qu'il ne tente de l'assassiner pour récupérer tout l'argent dont il a besoin, étant donné que Maître Bruce ne lui a pas offert tout l'argent nécessaire, seulement une partie." "Très bien. Mais qu'est ce qui vous dit qu'il n'est pas parti en Batman ?" "Les costumes de la Cave et des Caves annexes sont encore en place. A moins qu'il n'essaye un prototype, il est parti en civil. C'est pour cela que je fais appel à vous." "J'y vais immédiatement. Merci Alfred." "Bonne chance jeune homme."
J'éteins ma radio, et plonge dans le vide du haut d'un toit. Amusement Mile fait parti des quartiers qui ont récemment quitté Arkham City pour rejoindre la ville. Je n'apprécie clairement pas cette idée d'Arkham City. Surtout pour ce qu'elle a fait à la fois à la ville et à Bruce. En parlant de Bruce, c'est lui que je vais désormais aller sauver.
Je me pose sans un bruit sur le toit en face de l'adresse que m'a donné Alfred, et sors de ma ceinture un amplificateur sonique. Je peux désormais entendre toute la conversation entre Rotberg et Bruce. Un cérémonial digne d'un film de série B, des histoires classiques de mort, de vengeance, d'amour brisé, bref, le génie criminel classique. Pour une fois cependant, Bruce ne joue pas son rôle de riche lâche. Il est même plutôt courageux, du moins pour un milliardaire. Ce n'est rien comparé à Batman. Je ne comprend pas réellement pourquoi il désire tuer Bruce. Autant il avait l'air intelligent au début, autant il perd désormais toute logique.
Revenons au présent. Je me suis précipité dans la pièce, et ait éliminé sans la moindre difficulté les menaces. Ce n'était pas des durs, jusque des idiots voulant se montrer impressionnant. Je me retourne à présent vers Bruce, relâchant légèrement mes arrières. Un sourire m'échappe.
"Alors Bruce, content de me voir ?"
Dernière édition par Tim Drake / Robin le Sam 2 Fév - 15:42, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Sam 2 Fév - 15:28 | |
| Mister Y ne comptais pas tirer à l'instant. Il attendait une dernière réplique de Wayne : chacun a droit à son dernier mot. Mais c'est alors que tout le charme de la scène fut brisé. Et que la terreur s'installa. Une vitre brisée, et une masse floue qui fondait sur lui ; un coup de pied terrible, et Mister Y fut projetée en arrière puis sur le sol, le souffle coupé. La cuirasse légère cachée sous sa chemise avait bien amortie le choc sans que l'autre n'ai dut s'en rendre compte, mais il resta quand même étendu par terre quelques secondes. Il perçut à peine l'explosion qui renversa Joseph. Mais qui était cet intervenant extrêmement doué ? Il eut le temps de le voir : grimé en rouge et en vert. Criminel ou justicier ? Il était pour le moins étrange. Et comment avait-il su qu'il voudrait assassiner Wayne ? Bien sûr, dans l'action il n'eut pas le temps de réfléchir. L'autre avait étalé Patrick par terre, cet imbécile n'avait pas eu le temps de sortir son arme.
"Alors Bruce, content de me voir ?"
Hein, cet homme connaissait Wayne, lui parlait comme un ami ! Très étrange. Mais le nouveau personnage lui disait quelque chose, il devait avoir vu cet image, dans des journaux par exemple.
Mister Y se releva, et il entreprit de sortir, dissimulé dans sa chemise... un couteau de combat. Il fallait toujours être discrètement armé à Gotham. Il allait bondir sur le trouble-fête, quand... il le reconnut. Mais bien sûr, c'était Robin ! Un justicier ! Que faisait-il, il n'allait pas attaquer un justicier quand même ? La situation de l'homme au masque de tigre était peut être -de plus en plus- confuse, mais il ne fallait pas oublier dans quel camp il était. Mais si Robin l'arrêtait, voit le tuait ? C'en était finit de lui ! Que faire ? S'il attirait son attention assez longtemps, Patrick aurait peut être le temps de se ramasser son arme, pour renverser la situation, sans parler de Joseph. Mais ils avaient l'air bien sonnés, il y avait peu de chance. |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Sam 2 Fév - 22:56 | |
| "Je suis toujours heureux de revoir un de nos justiciers."
Je me relève, lentement. Avec grâce, je remets en place ma veste en cuir et arbore un petit sourire satisfait - un jeu, à nouveau.
Je n'avais pas anticipé la venue de Tim, et je dois avouer que je suis heureux de cette surprise. Alors que mon partenaire menace Marc, qui est prêt à se défendre, j'enlève la poussière de mes épaules en vérifiant qu'aucun des hommes de main ne prépare un mauvais coup ; nous avons encore quelques secondes.
Je savais que Tim était revenu en ville, mais je n'avais pas encore eu le plaisir de le recroiser. J'attendais avec impatience le moment où je pourrais le revoir, où nous pourrions reprendre le fil de notre collaboration, mais je ne pensais pas que ça se déroule ainsi. Le voir comme ça, en action, prêt à se battre et terriblement efficace - c'est agréable. Et pratique, vu la situation dans laquelle je me trouvais quelques secondes plus tôt.
"Je me trompais, Marc. Tu es encore plus minuscule que je le pensais."
A quelques mètres de moi, j'entends, je sens les hommes de Rotberg reprendre conscience. D'ici quelques instants, Robin va devoir gérer ce nouveau problème, sans que je puisse l'aider. Si j'agi directement, j'imagine déjà des excuses pour échapper aux accusations, mais je préfère me garder cette solution en ultime recours.
"Tu as tué pour une femme, et tu as cru bêtement que tu pourrais la conserver grâce à ça. C'est pathétique, minable et terriblement cliché. Robin me contredira peut-être, mais je pense que tu ne mérites même pas l'asile d'Arkham - et en tant que membre du conseil d'administration de ce dernier, je ferai tout pour que tu n'y purges pas ta peine. Tu pourriras à Blackgate, et j'ai hâte d'assister à ton procès."
J'avoue, je vais loin en cherchant à le déstabiliser et à le pousser à l'erreur définitive. J'espère que Robin comprendra, ira dans cette voie et se reprendra ; oui, je suis ravi de le revoir, mais je n'accepte pas qu'il soit à deux doigts de détruire ma couverture en me parlant ainsi quand je ne porte pas de masque. Je mets ça sur le compte des retrouvailles et de l'excitation, mais Tim a intérêt à se reprendre - et très vite. |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Dim 3 Fév - 21:21 | |
| En entendant le ton de Bruce, je comprend immédiatement mon erreur. En effet, je n'aurais pas du lui parler comme s'il était un ami. Je ne suis qu'un justicier sauvant un citoyen en détresse. Bon, pas n'importe quel citoyen, étant donné que celui ci est richissime, mais bon.
Ses paroles suivantes me font clairement reconnaître. Il joue le méchant flic, cela va être à moi de jouer le gentil flic. Je dois un petit peu calmer Rotberg. Dans l'état où il est, il risquerait clairement de faire une bêtise. En parlant de bêtise, à la seconde où ses hommes de mains tenteront de se révéler, ça allait mal se finir.
Je me déporte sans un bruit sur le coté, juste au dessus d'un des malfrats de bas étages de Rotberg. En une fraction de seconde, ces deux mains se retrouvent liés l'une à l'autre. Le même sort est accordé au deuxième quelques secondes après. Bruce avait continué à parler pendant que je mettais hors de combat nos adversaires. A moi de jouer le gentil flic. Je m'approche de Rotberg et prend une voix un peu plus compatissante.
"Ecoutez moi monsieur Rotberg. La Justice peut se montrer conciliante si vous vous rendez sans faire d'histoire. Vous avez tués une personne pour une autre que vous aimiez. Vous pouvez plaidez le crime passionnel, vous vous en tirerez avec quelques années à Blackgate. Une fois votre peine purgé, vous pourrez reprendre une vie parfaitement normale. Vous êtes d'accord ? Vous me suivrez ?"
Je pense m'être montré relativement sympathique. Rotberg était loin d'être stupide, juste un petit peu trop idéaliste. Si il refusait, j'allais devoir me montrer à mon tour un petit peu plus ferme, et le menacer à mon tour. Pas autant que Bruce, non, c'était lui le méchant flic, mais assez pour lui montrer que je ne plaisantais pas.
"Si vous refusez, je serais contraint de vous traîner de force jusqu'au commissariat le plus proche. De plus, toute votre conversation a été enregistré, vous condamnant à coup sur. Que choisissez vous ?" |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Dim 3 Fév - 22:06 | |
| Les mots de Bruce Wayne firent exploser la rage et la haine de Marc. Jamais il n'avait à ce point détesté quelqu'un. Il laissa e déchainer une véritable folie :
"Ne me dis plus jamais que je suis minuscule, fils de pute ! Tu oses affirmer ça, toi qui te prélasse dans la sureté et le confort pendant que je risque tout, sacrifie tout ! Le minable et le pathétique c'est toi, moi je suis un combattant ! Moi j'affronte le mal ! Et tu veux me voir pourrir en prison ? Va donc arrêter des mafieux il y en a des milliers, des vrais méchants qui n'attendent que ça !"
Il tenait toujours bêtement son couteau, tremblant dans sa main. Il désirai tellement se jeter sur Wayne et le poignarder sauvagement, il le haïssait tant que ce ne serait nullement une perte. Mais Robin était là, devant un justicier il fallait montrer dans quel camp on était. Et ne pas faire un geste stupide qui provoquerait sa chute. S'il se laissait faire, il n'avait cependant aucune chance de s'en tirer libre, et il ne pouvait laisser s'écrouler tout l'édifice qu'il avait bâti. Il fallait gagner du temps... l'explosion et les autres bruits avaient du alerter les patrouilles de la Mafia a-M, circulant non loin de là. Avec un peu de chance, d'un moment à l'autre le bâtiment serait encerclé.
Les deux hommes de Mister Y furent mis hors d'état de nuire par Robin, pendant que l'homme au masque de tigre ne pensait qu'à sa haine et sa peur de finir à Blackgate. Le justicier s'approcha de lui :
"Ecoutez moi monsieur Rotberg. La Justice peut se montrer conciliante si vous vous rendez sans faire d'histoire. Vous avez tués une personne pour une autre que vous aimiez. Vous pouvez plaidez le crime passionnel, vous vous en tirerez avec quelques années à Blackgate. Une fois votre peine purgé, vous pourrez reprendre une vie parfaitement normale. Vous êtes d'accord ? Vous me suivrez ?
"Si vous refusez, je serais contraint de vous traîner de force jusqu'au commissariat le plus proche. De plus, toute votre conversation a été enregistré, vous condamnant à coup sur. Que choisissez vous ?"
Celui-là était plus généreux, mais il ne comprenait visiblement rien. Mister Y s'exclama :
"Mais vous faites erreur ! Je ne suis pas votre ennemi, je suis dans votre camp ! Mon organisation a pour objectif d'affaiblir la pègre de Gotham ! Si vous m'arrêtez c'est au bien que vous porterez un coup... Je voulais tuer Wayne par par malfaisance, mais parce qu'il répétera surement mon identité si je n'm'en débarrasse pas Je voulais bien faire ! Regardez, je ne veux pas affronter des justiciers, je suis dans le même camp que vous !"
Pour le leur prouver, il jeta son couteau sur le sol. Il se sentait tout nu maintenant, frigorifié. Il avait sans doute fait le mauvais choix.
"Réfléchissez vous... Vous ne pouvez pas obtenir mon arrestation. Vous n'avez aucune preuve contre moi, un banal enregistrement ne suffit pas dans cet état, et vous ne trouverez jamais les preuves suffisantes pour faire marcher une cours. Et pour ces hommes que j'ai tué, vous faites erreur en pensant que j'ai commit un crime. C'étaient les hommes d'un trafiquant d'arme, des criminels, des tueurs ! Personne ne les regrette. Ils allaient être responsable de la mort d'un prisonnier, et il y en aurait surement eu d'autres après... Je n'suis pas un criminel. Jamais je ne fais et ne ferais de mal à des innocents. Seulement quand la bonne cause est menacée... Alors s'il vous plait, ne vous croyez pas mes ennemis."
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| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Lun 4 Fév - 22:08 | |
| "Tu es fou, Marc."
Son discours est incohérent. Je pensais que Rotberg avait basculé du côté obscur, définitivement, mais je me trompais. Il est fou - irrémédiablement fou.
Il veut se persuader, avant de nous persuader, qu'il suit la bonne voie, qu'il est le héros ici ; il se trompe. Marc Rotberg, ou Mister Y comme il semble vouloir s'appeler maintenant, a tué. Il a manipulé, trompé, et pris des vies. Il participe à la dérive de la ville en faisant circuler dans ses rues un poison, et il m'intègre dans ses plans, il me rend coupable par association ; ce n'est pas acceptable.
"Je suis Bruce Wayne, et je suis un citoyen estimé de cette ville. Je n'ai pas créé de plan tordu comme toi, mais j'investis la majorité des bénéfices de ma société et quasiment toute ma fortune personnelle dans des oeuvres caritatives. J'aide la ville, je soigne ses plaies et je participe à la guérison de ses vraies maladies - patiemment, lentement, légalement et efficacement."
Robin a bien agi en stoppant les hommes de main de Rotberg. Même si j'imagine que ce dernier doit avoir d'autres alliés par ici, je sens qu'il est sur le point de perdre pied - et je n'ai aucune envie de le retenir.
"Je suis Bruce Wayne, et mon témoignage avec un enregistrement de ton agression suffiront à te faire enfermer. Tu as commis des crimes, et tu vas le payer. Robin, en tant que citoyen de Gotham City, récemment agressé et malmené par monsieur Rotberg, je vous indique très clairement ma volonté de vous voir l'arrêter et l'emmener auprès des services de police. Vite."
Tout ceci n'a que trop duré : il est temps que cette farce cesse. |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Dim 10 Fév - 19:53 | |
| Cet homme n'est pas seulement dangereux. Il est fou. Il est stupide. Il n'est rien d'autre que pathétique. Ces paroles n'ont aucun sens. Alors qu'il semblait parfaitement fier de son acte, et semblait vouloir l'assumer, ce que d'une certaine façon, je peux respecter, il me déçoit clairement.
Il change ses paroles pour nous convaincre, il veut nous convaincre qu'il est innocent, que ses meurtres n'étaient que pour la bonne cause. La bonne cause ne tue pas. Pour la bonne cause, il faut des valeurs, des principes. Il faut de la droiture, de la fierté. Tout ce qu'il n'est pas. Il n'est motivé que par la peur. Il tente de s'en tirer. Il ne s'échappera pas.
Bruce joue parfaitement son rôle de milliardaire défenseur de la ville. Il joue parfaitement son rôle de personne blessée, demandant de l'aide à un des justiciers de la ville. Mon regard se porte désormais vers l'homme a masque de tigre. Mon visage n'affiche plus que l'austérité due à ce moment.
"Tout de suite monsieur Wayne."
Je ne vais pas le frapper. Je vais simplement lui attacher les mains, et, s'il refuse de me suivre, le traîner jusqu'au commissariat le plus proche. Je m'approche de l'homme étalé au sol, en sortant une longueur de câble de grappin d'une de mes sacoches arrières. J'effectue rapidement un noeud langue de diable autour de ses poignets, l’empêchant de s'en servir pour le moment.
"Levez vous monsieur Rotberg, et suivez moi. Ne me forcez pas à vous faire du mal."
Ma voix est neutre, mais autoritaire. Parfaitement comme il convient. |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Lun 11 Fév - 12:41 | |
| "Tu es fou, Marc."
Ces mots consumèrent Marc de rage, jamais il n'avait ressenti une telle envie de tuer. Wayne allumait en lui une folie comme il n'en avait jamais vécu, et s'il n'était pas un homme il aurait ramassé son poignard pour le larder de coups. Non il n'était pas fou ! Pourquoi cet obstiné ne comprenait pas, POURQUOI ! Il était courageux, intelligent, quelque peu décalé, adhérent au "la fin justifie les moyens"... mais pas fou ! Il avait toute sa santé psychologique. La réflexion décidait de ses actes. L'autre homme parlait sans savoir. Autant que la rage, la douleur de l'incompréhension le transperçait. Il s'écria !
"Non, je ne suis pas fou ! Peut être que tu soignes des plaies... mais pas la pire de toutes. Est-ce que tu combats le crime ? Est-ce que tu t'en prends à la pègre ? Et est-ce que tu risques ta vie pour affronter le mal ? Aucunement. Tu es un homme bon, dans la limite de ton courage. Ecoute... Tu penses que j'inflige plus de malheurs que de bon. Mais ça n'a pas encore commencé. Laissez-moi quelques années Wayne, et je te promets que j'aurais détruit la plupart de la pègre, je t'en prie, quelques années. Tu ignores que Gordon, que le procureur Lindenberg, et à leur demande, le ministre de la défense, m'ont donné leur juridiction ? Nous sommes dans le même camp, je le répète ! Rappelle-toi de cette phrase : "Vous allez tous me hair. Tous dire que je suis un salaud. Mais je suis là pour vous aider. Je suis un mal, certes, mais un mal nécéssaire"
"Robin, en tant que citoyen de Gotham City, récemment agressé et malmené par monsieur Rotberg, je vous indique très clairement ma volonté de vous voir l'arrêter et l'emmener auprès des services de police. Vite."
Merde, ça ne rigolait pas ! Mais les deux ne l'auraient pas aussi facilement qu'ils le pensaient. Mister Y était plus calculateur qu'ils ne le pensaient.
"Levez vous monsieur Rotberg, et suivez moi. Ne me forcez pas à vous faire du mal."
Plus aimable celui-là. Lui, Marc ne lui en voulait pas, il ne faisait que son travail. Mais il allait devoir refuser. Il recula de quelques pas :
"Attendez, non, votre témoignage ne suffira pas mr Wayne ! Vous n'avez qu'une tentative de meurtre, mais pour le reste... aucune plainte, aucun témoin, aucune victime identifiée... Et même si vous rassembliez les preuves, vous savez ce qui se passera si je suis arrêté ? Ils me feront tout cracher. Et la complicité du noble Gordon, de l'incorruptible Lindenberg, et de l'état américain lui même, éclateront au grand jour, devant le monde entier ! Vous imaginez le scandale titanesque ? L'opprobre pour le siècle à venir, la révolte de la population, les protestations jusque dans les autres états, les démissions, la vengeance des criminels... Vous pensez qu'une vulgaire arrestation vaut le mal que vous allez faire à votre pays ? Le choix vous appartient. Et puis faites, mais si vous me faites arrêtez, je doute que l'état suive, accepte ma culpabilité, car il voudra éviter la gravité extrême des conséquences. Je vous parie que je serai relaxé pour manque de preuve, ou une autre de leur ruse. Amusant n'est-ce pas ?"
S'ils ne comprenaient pas après ça, ils prouveraient qu'ils étaient aussi minuscules que lui selon leurs dires. Mister Y triomphait derrière son masque, bien que l'inquiétude subsistait forcément.
Il entendit enfin ses hommes alertés arriver devant la maison à grand bruit, criant et tapant des pieds. Ils devaient être une dizaine, et il les savait armés des kalachnikovs de Julien Morgan.
"Patron, s'exclamèrent certains. Vous êtes là ? Tout va bien ?"
Il prit le risque de répondre.
"Oui, tout va bien, je suis juste coincé avec deux ennemis ! Entourez la maison de tous les côtés mais n'attaquez pas sans un ordre !"
Il se déplaça vers la table et s'empara une nouvelle fois de la flaque de whisky. Il reprit :
"Maintenant mes amis, je crains que tout ne se passe pas comme vous le souhaitiez. Vous ne risquez pas de pouvoir m'emmener jusqu'à un commissariat. Vous devriez vous échapper tous les deux, quoique si c'est peut être possible pour Robin, je doute que toi tu puisses y arriver Bruce. Tu ne voleras pas assez vite pour éviter tous les morceaux de plomb. Bon, écoutez, force vous est de constater qu'il va vous falloir modifier votre stratégie. C'est pourquoi je vous propose de négocier avec moi : je suis sûr que nous arriverons à un marché qui satisfera nos deux partis. Vous n'avez qu'à m'écouter." |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Sam 16 Fév - 12:03 | |
| (HJ/ Marc Rotberg / Mister Y, Robin t'a attaché les mains dans son post précédent le tien. Par conséquent, je pars du principe que tu ne peux pas prendre le whisky avec les mains entravées. /HJ)
"Ta bêtise n'a apparemment pas de limite."
Je me doutais que Marc Rotberg n'avait pas uniquement deux hommes à sa disposition. Je comptais, mentalement, les secondes avant l'arrivée de ses renforts, qui ne me font pas peur. Je pourrais aisément les mettre hors d'état de nuire, mais je dois encore protéger mon identité secrète - et prouver à Tim que j'ai confiance en lui.
"Je n'ai aucune raison de croire que des hommes aussi importants et intelligents que le commissaire Gordon ou le procureur Lindenberg puissent s'être mêlés à tes intrigues. Je n'ai aucune raison de croire tes paroles, qui ne sont que le venin d'un petit homme qui cherche à se voir plus grand qu'il ne l'est réellement. Tout cela est bien bête, bien stupide, et j'en ai assez de perdre mon temps."
Mon regard se tourne vers Robin, qui agit parfaitement depuis son arrivée. Même si je n'aime pas les surprises, j'ai été plutôt heureux de le voir venir m'aider - encore plus maintenant que de nouveaux adversaires ont fait leur entrée.
"Robin, je ne pense pas vous surestimer en pensant que vous pouvez gérer une demi-douzaine, voire une douzaine, de criminels ? Vous et votre mentor avez déjà affronté et vaincu bien pire, et je crois que Marc Rotberg vous sous-estime. C'est encore une fois bien bête."
Mes yeux se posent sur les liens qui maintiennent les mains de notre adversaire, avec son masque si étrange et si inapproprié. Je hausse les épaules, avant de me détourner de lui et de me rapprocher de la porte.
"Robin, je vais maintenant sortir d'ici et j'espère que vous vous occuperez des quelques gêneurs qui tenteront de s'en prendre à moi."
D'un geste ample, j'ouvre la porte et j'attends de voir mon partenaire en action. Quelque chose me dit qu'il va encore me rendre fier. |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Dim 17 Fév - 19:50 | |
| Les paroles de Rotberg n'ont aucun sens, accusant tour à tour le nouveau procureur Lindenberg, et le bien connu commissaire Gordon. Ces idées de révolutions du peuple suite à son arrestation, il s'imagine être un nouveau Che Guevara, un nouveau révolutionnaire. Cela n'a aucun sens.
Son traquenard suivant est à peu près aussi crédible et effrayant. Une bande d'homme de main qui nous attendent devant la porte. Je peux les vaincre seul sans trop de difficultés. Bruce lui fait ensuite clairement comprendre ce que lui et moi pensons de ses paroles. Il va être temps de s'en aller. Et d'emmener Rotberg avec moi.
Je me déporte brusquement vers lui, ma botte se soulevant au même moment. La semelle de cuir percute avec violence son masque de tigre, cognant son visage à l'intérieur. Un craquement sinistre se fait entendre, ses cervicales ont du encaisser la majorité du choc. Pas suffisant pour l'handicaper ou le blesser gravement, mais suffisant pour le plonger dans l'inconscience. J'attrape son corps, et le place sur mes épaules.
Au même moment, Bruce ouvre la porte, m'incitant à passer en premier. Il y a déjà cinq hommes de mains en face de moi, et les capteurs de mon masque m'indiquent la présence de cinq autres dans les étages inférieurs. Ils sont armés de kalachnikov, et me tiennent en joue. Si je n'avais pas leur chef dans mes bras, il m'aurait déjà descendu. Je dois cependant jouer mon rôle avec Bruce. Allons y !
"Protégez vos yeux monsieur Wayne !"
Le corps inanimé de Rotberg est jeté sur le premier homme de main, suivi immédiatement d'une balle fumigène claqué au sol. Je me jette en avant, déployant mon bâton pour me lancer dans l'action. Quelques secondes plus tard, les hommes de main sont désormais au sol, certains présentant des angles bizarres au niveau des bras. Je me suis déplacé et ait agi le plus efficacement possible, gaspillant le moins d’énergie. Je récupère le cors de Rotberg, et me déplace vers la sortie du bâtiment, Bruce à ma suite. Nous en avons fini ici. |
| | | | Sujet: au Dim 17 Fév - 21:34 | |
| [HRP Ah oui, le post était pas très clair, donc j'ai mal comprit qui il attachait x) HRP]
Non, ils ne comprenaient rien ces ignares. Tant pis, il fallait les laisser faire. La désillusion serait dure pour eux. Il aurait sa vengeance. Oh, pas une vengeance violente : il leur rirait simplement au nez quand il serait relâché, il les narguerait, il éprouverait une grande jouissance.
"Je n'ai aucune raison de croire que des hommes aussi importants et intelligents que le commissaire Gordon ou le procureur Lindenberg puissent s'être mêlés à tes intrigues. Je n'ai aucune raison de croire tes paroles, qui ne sont que le venin d'un petit homme qui cherche à se voir plus grand qu'il ne l'est réellement. Tout cela est bien bête, bien stupide, et j'en ai assez de perdre mon temps."
Laissons l'idiot qui se croit éclairé dans ses illusions, puisqu'il est mieux ainsi, disait Platon, ou Marc ne savait quel philosophe de la Grèce Antique.
"Bon, j'allais vous faire un marché honnête : moi je vous laissai partir sans aucun ennui, je ne faisais plus jamais aucune tentative de meurtre de Wayne ou d'une de ses connaissances à partir de maintenant, et surtout, j'effacai de mes archives ta participation, Bruce, au financement de mon organisation, et n'en chuchotai aucun mot si un jour j'étais arrêté. Ahlalah, quel déshonneur ce serait pour les si généreux et si propres Wayne, quand Gotham apprendrait qu'il a permit à une organisation criminelle de naitre, de tuer et de répandre un poison dans les veines d'innocents junkies. Tu es d'une mauvaise foi à toute épreuve, Bruce. En échange, j'aurai juste demandé que tu me laisses libre et ne raconte rien du malentendu de ce soir à personne, pour le bien de tous. Dommage que tu ne veuilles rien écouter"
Wayne se tourna vers son protecteur :
"Robin, je ne pense pas vous surestimer en pensant que vous pouvez gérer une demi-douzaine, voire une douzaine, de criminels ? Vous et votre mentor avez déjà affronté et vaincu bien pire, et je crois que Marc Rotberg vous sous-estime. C'est encore une fois bien bête."
C'était vrai. Marc avait été quelque peu optimiste. Enfin, ces justiciers étaient quelque peu imprudents, à préférer les risques aux négociations, aussi talentueux soient-ils.
Robin se tourna d'abord vers "Mister Y". Celui-ci l'aborda avec une chaleureuse ironie :
"Et bien vous pouvez me faire prisonnier. Mais vous serez déçu : je serai bien vite relâché, vous vous trouverez très cons. D'ailleurs, j'espère pour vous que le GCPD ne vous tirera pas dessus, vous savez, ce petit comportement que la loi oblige à avoir envers les justiciers, hé hé hé !"
L'autre n'était pas bavard. Il porta un coup terrible à Marc, qui eut à peine le temps de sentir une effroyable douleur, son nez craquer et son front éclata : il sombra aussitôt dans l'inconscience.
En une minute, ses hommes étaient mis à terre. |
| | | Membre Non-Joueur Date d'Inscription : 05/03/2011 Nombre de Messages : 3801 Vous à Gotham : Chevalier Noir | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] Sam 23 Fév - 18:51 | |
| J'acquiesce en voyant le résultat des attaques de Tim. Ma confiance en lui a été récompensée.
Alors que mon fils adoptif tient sur son épaule le corps inanimé de Marc Rotberg, je vois autour de nous les silhouettes inconscientes des hommes de main de notre adversaire. Grâce à sa technique, grâce à son intelligence, grâce à son intelligence, Robin m'a débarrassé de ces ennemis et m'a permis de conserver mon secret - même si c'est difficile à admettre, je suis heureux qu'il soit venu me sauver.
"Marc Rotberg n'avait pas tort : avec les nouvelles lois, je vous déconseille d'aller directement au nouveau commissariat de police. A votre place, je déposerai son corps devant la porte, avec un mot indiquant le résumé de la soirée. Dites-leur également que je me tiens à leur disposition pour tout renseignement : je porterai plainte dès demain."
Lentement, je m'approche de la moto que j'ai abandonnée à quelques mètres. Je place le casque sur ma chevelure parfaitement coiffée, avant de me tourner à nouveau vers Tim, un grand sourire sous ma visière.
"J'ai quelques jeunes amies à visiter, maintenant. Cette soirée m'a légèrement décontenancé, j'ai besoin de détente et d'amusement. Bonne soirée !"
Ma moto vrombit soudainement, me propulsant en avant dans un rugissement violent. En quelques secondes, je disparais dans la nuit, laissant seul mon protégé en étant sûr que tout se passera bien - il est définitivement digne de ma confiance, il vient de me le prouver.
(HJ/ Je propose que Robin laisse Marc Rotberg / Mister Y au commissariat, joue donc cet abandon et qu'un MJ prenne la suite. /HJ) |
| | | | Sujet: Re: Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] | |
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| | | | Traitrise : début de la descente du fauve [Bruce Wayne] | |
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