Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
5 minutes.....c'est le temps durant lequel le véhicule ferré mis pour atteindre le complexe Akropolis, là ou siégeait Erebius. La jeune femme avait peur, cela se sentait, mais elle ne disait rien, laissant seulement son instinct de vengeance lui guider son chemin. Bruce, lui, menait la danse à sa manière, mais ne pouvait plus supporter les atrocités commises par le PDG de la Biosyn, et leader de la Confrérie. Sous ses yeux, le seul espoir de Jennifer avait perdu la vie sans qu'il ne puisse intervenir, et cela devait certainement faire bruler une rage insoutenable en lui....mais il tenait bon. Il gardait toute sa réserve pour le démoniaque leader immortel qui suivait leur progression via les caméras du complexe. Il avait déjà eu l'oeil sur eux lorsqu'ils pilotaient le train dans le tunnel, et il ne les quittait plus depuis qu'ils avaient atteint le quai de fret du complexe. Les deux êtres avaient eu droit à un ascenseur direct qui les mènerait directement à leur épreuve finale. Erebius ne voulait plus faire trainer les choses. Il fallait en finir ce soir, se débarrasser de ces impudents présomptueux et ensuite, effacer toutes les preuves de ce qui s'était passé. Ca serait facile.....ca l'avait toujours été. Jennifer et Marcus n'avaient pas su lutter, ils avaient toujours été battus.....pourquoi cela devrait changer??
Et lui?? Il n'est qu'un homme.....juste un homme sans aucun don....et pourtant, il avait survécu à l'enfer de Mallet Island. Il avait prouvé sa dangerosité en contrecarrant la plupart des plans de la terrible Confrérie.....Oui, Erebius avait peur, mais il n'offrirait jamais l'occasion à la jeune femme et son amant de leur faire profiter d'un visage déformé par l'angoisse et la peur. Ce soir, ces deux adversaires étaient sa propre fille et l'un des hommes les plus dangereux de ce monde, pour ne pas dire "Le plus dangereux"......Membre de la ligue de justice, père fondateur des Outsiders, grand combattant et légende de Gotham.....Oh oui, des adversaires dignes qui allaient lui offrir un grand divertissement. Lentement, l'homme à la chevelure noire tendit la main vers son verre, empli de moitié d'un liquide vert qu'il but d'une seule traite. Le liquide, froid, lui offrait pourtant une chaleur réconfortante l'espace d'un instant.....Absinthe, poison pour les uns, breuvage des dieux pour les autres, n'était qu'une simple boisson pour lui......il en appréciait chaque seconde alors que le liquide se déversait dans son palais. Peut-être que cela serait son dernier verre, qui sait. Assis à son bureau, les yeux fermés, une seule pensée lui traversait l'esprit.
Ils sont venus prendre ma vie. Mettons fin à cette guerre. Qui doit vivre.... Qui doit mourir...
Un bruit de porte metallique lui fit rouvrir les yeux. Le bruit se répercutait dans la vaste pièce, malgré que son ascenseur personnel était à plusieurs mètres de lui, près de l'accès principal. Rouvrant les yeux, il put enfin les voir......La Chauve Souris et la Déesse......L'ombre et la Lumière, mais tout deux le fixait avec une haine brulante à son égard.
"Ainsi......c'est notre destin......je savais que ce jour viendrait....Bruce....Jennifer."
Sa voix était calme et posée et ne laissant transparaitre aucune peur. Cacher ses angoisses était nécessaire si il voulait avoir une chance de survivre et il n'offrirait qu'un sourire moqueur à ses deux adversaires. Erebius s'était levé, faisant maintenant face aux deux êtres.
______________________________ Ordre de passage
Batman Pandora
Membre Non-Joueur
Date d'Inscription : 05/03/2011
Nombre de Messages : 3801
Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Dim 23 Déc - 17:47
"Silence."
Ma colère parle plutôt que mon esprit. Alors que je sors de l'ascenseur privé d'Erebius, que mes yeux blanchâtres se fixent sur la pièce dans laquelle le monstre nous attend, je sens sa présence avant même de l'apercevoir. Près de cette baie vitrée, des quelques meubles abandonnés çà et là dans une salle beaucoup trop grande, l'être que j'affronte indirectement depuis des mois me fait enfin face - et je refuse d'entendre ses paroles.
"Pas de mot, pas de discours."
Mes pas claquent sur le parquet, dont le prix rivalise avec l'estimation de tout mon Manoir. Sur la droite, je vois un immense miroir, avec un canapé, un fauteuil et une table basse ; sur la gauche, d'autres canapés, d'autres fauteuils, tandis que les murs sont recouverts de tableaux liés aux représentations de la Mort et de la fin du monde. En face, Erebius, Friedrich Von Reagan, est debout derrière son bureau et ne bouge pas. Sans même la regarder, je connais déjà l'état de Pandora, qui est sur le point de perdre toute patience, tout contrôle d'elle-même ; je la comprends. Il est tout aussi dur de me contenir.
"Tout cela est allé trop loin, tout cela a été trop dur. Ni vous, ni elle, ni moi n'avons besoins de vos paroles bien senties, de ces quelques mots que vous avez préparé depuis des heures. Nous avons avancé ensemble sur ce chemin, dans ce combat, et le minimum de respect est de ne pas s'enfermer dans un rôle de bête super-méchant. Vous êtes autre chose... vous nous devez autre chose."
Je m'arrête à cinq mètres d'Erebius, l'homme que je sais être le père de Jennifer. Je n'ai jamais eu le courage de lui révéler cette information, de détruire encore plus la femme-enfant que j'ai appris à aimer et à respecter. Je comprends, maintenant, mon erreur. Je comprends, maintenant, que notre ennemi va se servir de cet élément pour pouvoir vaincre définitivement son enfant, et emporter les mystères de son code génétique pour accumuler encore plus de puissance. Il n'y arrivera pas.
"Erebius. Tout se termine maintenant."
Plus bas, dans la rue, mes alliés combattant ce qui reste des hordes de la Biosyn. Gramercy Row est peu à peu libéré de l'influence malsaine de cette entreprise, de cette secte impie. Le Batwing continue son travail de sape, Azrael et Baseball réussissent leurs missions et je suis persuadé que Jason et Timothy achèvent les créatures qui ont le malheur de croiser leurs routes.
Oui, tout s'achève ce soir. Le destin de Friedrich Von Reagan aussi.
Il y a des années, j'ai prêté un serment. A genoux, dans une ruelle non loin d'ici, dans un silence assourdissant, les vêtements salis par la pluie et le sang de mes parents, j'ai juré, les larmes dans les yeux, de combattre à jamais le crime dans cette ville, et de n'arrêter que lorsque d'autres enfants pourront se promener sans risque dans les rues. Pour ce faire, je me suis entraîné, je me suis battu, j'ai repoussé mes limites et je suis devenu le Batman. Mais je n'ai jamais tué.
Même Harvey, même Crane, même Fries, même Ivy, même le Joker... je n'ai jamais pu me résoudre à les tuer. Après Jason, après Barbara, j'ai hésité, mais je n'ai jamais pu me trahir ainsi - ça n'a rendu mon récent stratagème que plus douloureux à encaisser et à jouer devant tout le monde. Je n'ai jamais tué, non. Mais ce soir, j'hésite définitivement.
Alors que je m'empare d'un Batarang à ma ceinture, je me remémore tout ce que je connais de la Biosyn. Mallet Island, Marcus Silberman, Sarah Willis... Jennifer. Les monstres, les créatures, les tortures, les horreurs, les expériences. J'envoie mon arme vers le visage d'Erebius, sachant très bien qu'il l'évitera, mais voulant lancer enfin le combat. Tout ceci doit cesser - tout ceci va cesser.
Ce soir, la Biosyn et ses monstres disparaissent. Quitte à ce que je dépasse ma limite pour y parvenir.
Invité
Invité
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Dim 23 Déc - 18:09
La peur m'avait saisie durant le trajet. Je connaissais bien les pouvoirs d'Erebius et avait déjà eue un apercu de ce qu'il était capable de faire, lorsqu'il décidait de se mêler d'une affaire. Mon voyage dans le train fût celui où je m'étais sentie encore en état de me contrôler mais lorsque je suis montée dans l’ascenseur, tout me revenaient de nouveau : Mon évasion, l'enfermement à l'asile les attaques sur le ville.........Marcus. J'étais au bord des larmes mais je n'avais pas le droit de lui montrer....Pas à lui, pas à ce monstre sadique. Je devais me battre, résister et lui montrer que j'étais plus forte, mais il ne devait pas me voir briser, ne serais ce que pour avoir une once d'espoir de me récupérer. Je tremblais, sous l'emprise d'un étrange mélange suave de peur et d'excitation. J'avais peur de ce qu'il était, car je connaissais le démon et son pouvoir, mais j'avais si hate d'en finir une fois pour toute avec lui. J'avais envie de lui planter la lame de Marcus, et de voir la douleur se dessiner sur le visage de cet ignoble démon.
Nous arrivons enfin dans la grande pièce, là où siège le démon. Satan, Lucifer, Belzebuth, La malin, bête à corne de la fange infernale, les mots me manquent pour te nommer, mais tous sont une représentation de ma haine vis à vis de toi. Te tuer, je ne rêve plus que de cela maintenant que tu est face à moi. J'ai tout perdue par ta faute...Mon humanité, ma vie, ma famille...Tu m'a tout pris, jusqu'à mon innocence même. Pourquoi m'a tu fais cela, Erebius ? Est ce par simple esprit de sadisme ? Qui est tu vraiment pour pouvoir oser commettre de tels actes ? Qu'est tu donc pour avoir pu souiller ce monde de ta corruption ? Ces questions, j'aurais aimée pouvoir te les poser avant de te planter la lame de Marcus dans ton cœur noir. Mais ce n'est pas moi qui mène la danse. C'est toi, mon amour. Tu mets fin tout de suite à ses grands discours. Tu refuses de jouer son jeu et tu décides d'attaquer sans poser de questions. Alors permets moi de t'accompagner dans cette ultime valse et de mettre à jamais un terme aux rêves de conquêtes de ce monstre. Tu lances ton batarang en direction du visage de ce monstre tandis que je le charge en hurlant ma rage.
Aujourd'hui, je venge ma famille. J'enterre mon passé et je me tourne vers un autre monde mais avant cela, je dois te tuer afin que tes victimes puissent reposer en paix. Je dois le faire pour que toi, mon amour, n'ait pas à le faire. Je refuse de te laisser porter ce fardeau. Tu est Batman, l'espoir de cette ville, la justice incarnée. La justice ne tue pas. Elle rends son verdict. Moi, je ne suis que vengeance et ce fardeau est mien. Je tue pour vous délivrer. Ce soir, ma destinée se présente à moi et je l'accepte.
"JE VAIS TE TUER, EREBIUS" hurlais je en me ruant à mon tour sur lui, prête à me battre. La rage, et la colère, mauvaises conseillères, me dictent ma conduite. Je fais une erreur en me ruant sur lui, mais il est à moi.
PNJ
Date d'Inscription : 28/11/2011
Nombre de Messages : 723
Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham.
Citations : Votre destinée est mienne!
Maitre de jeu
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Dim 23 Déc - 18:30
Loupé. Le batarang semble comme fuser dans le vide alors que le dirigeant de la Biosyn ne se trouve déjà plus à sa place, mais derrière le justicier à qui il assène un crochet du droit pour finir par un violent coup de pied dans le ventre qui le renvoie en direction de la porte d'entrée, prêt de l’ascenseur de service. Pandora passe aussi à l'attaque, et ouvre les hostilités en chargeant Erebius qui semble déjà en rire. Il pouvait se le permettre car comme pour Bruce, il avait évité le coup sans aucun problème, attrapant par la tête celle qui était sa fille pour lui assener un violent coup de tête dans le ventre avant de l'envoyer s'écraser contre le décor, comme une vulgaire humaine qu'elle était. Ce qui est sur, c'est que ca devait faire mal et pire que tout, il s'était permis de la charger à son tour pour la ramasser et la rebalancer en direction du justicier à la cape qui venait de se la recevoir dans la figure, juste avant que ce dernier ne se retrouve à nouveau au niveau de son bureau, tout aussi souriant que tout à l'heure.
"Idiots........" Le PDG souriait toujours depuis tout à l'heure. Le petit discours de Wayne l'avait amusé et il aurait pensé que la petite aurait été plus bavarde avant de lui sauter dessus comme une idiote. Ca sortait des contextes habituels, ce qui évitait une scène banalement clichée. Mais Erebius n'avait pas de temps à perdre en fioriture et comptait bien régler cela le plus rapidement possible. Serrant les poings et les dents, le mystérieux PDG semblait être en proie à un violent spasme qui devait être douloureux au vue du cri qu'il vnait de pousser, un hurlement funèbre comme un sombre avertissement à ceux osant s'opposer à lui. Mais pire encore, son corps semblait changer alors que ses vêtements, son élégants costume noir, se déchirait à de nombreuses zones, laissant apparaitre une peau écailleuse, comme une armure qui recouvrait petit à petit son corps. Lentement mais surement, Erebius mutait pour pouvoir avoir une chance de vaincre les deux combattants rapidement. Et contrairement à ses sbires, il ne lui serait pas difficile, après ca, de reprendre forme humaine. Son corps pulsait sous les mutations, recouvrant de plus en plus rapidement son corps, donnant presque la consistance de son organisme d'une armure organique qui le revouvrait jusqu'au visage. Son regard, aussi humain était il tout à l'heure, luisait maintenant une inquiétante lueur verte........Erebius était apparu et le combat allait maintenant s'engager alors que sa voix sépulcrale se répercutait dans la salle.
"Cette bataille.....EST POUR MES DEVOUES DISCIPLES. BRUCE, JENNIFER.....JE VAIS VOUS RENVOYER A VOS FAMILLES."
_________________________________________
Identité: Erebius Statut: Leader de la Confrérie d'Hécate/ PDG de la Biosyn Corporation Taux de Dangerosité: MAXIMAL Points faibles connus: Information inconnue
Le PDG de la Biosyn, et leader immortel de la Confrérie d'Hecate, vient de dévoiler sa véritable apparence. Sa force et son incroyable capacité à se déplacer instantanément, en font un adversaire redoutable que personne n'a su combattre.
Le combat final peut maintenant commencer.
Membre Non-Joueur
Date d'Inscription : 05/03/2011
Nombre de Messages : 3801
Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Lun 24 Déc - 0:08
"Ma famille est morte."
Assis sur le sol froid, sur le marbre hors de prix, je fixe de mes yeux blanchâtres la créature qui vient de nous frapper et de changer. J'expulse de mes lèvres gercées par les coups et le froid une glaire de sang, qui vient s'écraser contre le mur à quelques mètres. J'ai mal, mais que je sois maudit si je lui offre le plaisir de s'en rendre compte.
Lentement, avec des gestes doux, je repousse Jennifer sur le côté. Ma mâchoire est endolorie, mon dos me fait souffrir, mais je mobilise mes forces et me relève. Par chance, mes jambes ne tremblent pas.
"Ma famille m'a été arrachée il y a presque trente ans."
D'un geste las, je tords ma nuque pour la faire craquer. Mes pas claquent sur le marbre, m'approchant lentement de la silhouette sombre qui s'est métamorphosée pour nous faire face. Cela ne m'étonne pas : outre son immortalité, je me doutais que Von Reagan s'était ajouté des armes, des forces et des pouvoirs pour augmenter sa puissance. Cet être est un junkie, avide de shoots, de nouveautés qui peuvent lui permettre de repousser la mort et son humanité. Il ne supporte plus sa condition d'humain, et a donné son âme pour devenir "supérieur" ; de mon point de vue, ses actes et ses changements n'ont fait que le rabaisser, le détruire peu à peu.
En un sens, je pourrais avoir pitié de Friedrich Von Reagan, qui a abandonné son humanité au profit de fols espoirs de survie et d'éternité. Cependant, à quelques mètres de lui, je me souviens de ce qu'il a fait, et toute pitié disparaît de mon être.
"A huit ans, mon univers m'a été enlevé, me laissant seul face au monde - face au chaos, face à la mort, face au mal."
Je repousse ma cape en arrière et serre mes poings. Oh non, je ne ressens définitivement nulle pitié pour la pauvre créature devant moi.
"Que crois-tu pouvoir me faire de pire, Erebius ? Que crois-tu pouvoir détruire de plus ? Tu te drapes dans une idée de l'horreur et du mal, tu te persuades que tu es un démon, un dieu mauvais... mais tu n'es qu'un petit homme qui a peur de mourir et de se regarder en face. Tu te montes des histoires, des contes inspirés par les mythes fondateurs de notre civilisation parce que tu as besoin de repères, comme un enfant qui pleure parce qu'il ne comprend pas le monde. Tu es petit, Erebius, et il est temps de t'écraser."
Sans prévenir, je donne un violent coup de pied dans son bureau, qui est propulsé vers les jambes de l'ennemi. Je me précipite vers l'avant, sautant au-dessus du meuble pour le frapper au visage, à ce masque nouvellement apparu.
Là, je roule sur le sol et m'accroupis, attendant sa prochaine attaque - anticipant sa prochaine attaque. Lors de ses déplacements, Erebius va plus vite que moi grâce à ses pouvoirs, mais mon masque me permet de découvrir des traces résiduelles de sa présence. Je peux préparer son prochain mouvement en voyant autour de moi les traces de ses courses, et je sors de ma ceinture un Batarang que j'enfonce dans sa cuisse alors qu'il veut me frapper dans le dos.
Un léger sourire apparaît sur mon visage quand j'entends son cri de douleur et de surprise. Rien n'est gagné, mais qu'il est plaisant de rappeler à celui qui se prend pour un dieu qu'il n'est, finalement, qu'un homme et qu'il est en train de trouver son maître.
Invité
Invité
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Lun 24 Déc - 5:05
Je ne fais pas le poids. Je ne l'ai jamais fait et je ne comprends la lecon que dans la douleur. D'abord Bruce, puis moi qui suit. Pour cette première réplique, il s'acharne sur moi et me matraque avec plus d'insistance. Il en rit, jubile et hume l'odeur de ce combat. Il est excité comme un animal ayant reniflé du sang. Il pouvait se le permettre, car je ne suis même pas parvenue à le toucher et j'ai mal...si mal. Il me martyrise, enchaine les coups et les lancers avant de me renvoyer dans les cordes en plein sur mon protecteur. Ma vision se trouble et mon sang me cache en partie la vue, surtout l'oeil gauche. Je tremble, je ne contrôle rien, et la peur me submerge lorsqu'il se transforme, se dévoilant sous son vrai jour face à nous. Non, je n'ai pas honte de dire que j'ai peur car toute ma vie, j'ai crainte ce monstre et ce dont il était capable.
Mais lui, la chauve-souris...il ne semble pas le craindre. Est il inconscient ou parfaitement maitre de lui-même? J'aimerais le savoir. En fait, aucun des deux n'a peur de l'autre et c'est ce qui rends ce combat effrayant. Je ne suis qu'une faire valoir misérable entre deux titans mais j'ai un avantage: L'un d'eux me protège. Erebius ne tremble pas, ne tente rien et se contente d'écouter le discours de Bruce. Sa voix est emplie de haine, plus que je n'en ressens pour ce monstre. Je ne le comprends que trop bien. En s'attaquant à Gotham, Erebius avait blessé et torturé la ville et mon amour dans son âme. Je voyais son regard, même à travers le masque et je devinais la tristesse qu'il ressentait pour chacun des habitants tombé sous les griffes de la Confrérie. Je ne te comprends que trop bien. Depuis des années, j'ai mûrie ma vengeance dans l'ombre. J'ai attendue, changée mon âme et acceptée ce qu'Erebius avait à m'offrir uniquement dans l'espoir un jour de lui rendre la politesse en lui enfonçant une lame froide dans son coeur battant. Mais comment toucher quelque chose qui peut apparaître et disparaître à volonté? Comment vaincre un être avec de tels pouvoirs? Que suis je à coté de lui? Pas grand chose. Mais toi, tu le menaces, et tu te tiens face à lui, prêt à en découdre. Plus surprenant, tu parviens à le blesser et à deviner sa position. Comment a tu fais? Erebius est blessé et surpris, mais pas autant que moi. Merci Bruce, car tu viens de me donner une belle ouverture et je compte bien en profiter à mon tour....en braquant mes armes et en vidant mes chargeurs sur lui. Des 9mm pris sur des petites frappes, mais asses efficaces pour le blesser. J'ouvre le feu et pas un tir ne rate sa cible. Chaque coup va droit au but et je le fais reculer de plusieurs pas. Chaque impact se solde par une gerbe de sang qui m'offre une demi-satisfaction. J'apprécie de te faire souffrir, mais j'apprécierais bien plus cela une fois que je t'aurais fait exploser la tête.
"EREBIUS"
J'hurle son nom en vidant mes dernières balles. Ca va le calmer un moment, même si ca ne le tuera pas. Mais je l'ai fait reculer et il va avoir besoin d'un moment pour récupérer. Pire, je suis eruadée d'avoir froissé son égo de "démon" Rêve, car je ne te donnerais pas cette occasion. Je l'envoie au sol et mon regard de haine se pose sur lui. Tu ne mérites pas les mots que je vais te lancer, mais j'en éprouve le besoin. Je dois te montrer l'ampleur de ma rancoeur avant d'en finir avec toi.
"Tu a tué ma mère....tué mon père. Tu m'a volée mon enfant. Tu a pris la vie de Marcus. Tu a transformé la vie de nombreux innocents en enfer pour m'avoir.... Mon âme a ruisselé en un flot de larmes avant de disparaître à jamais par ta faute, Erebius. Sans elle, je n'étais plus qu'un lointain souvenir, forcée de tuer pour survivre...Chaque goutte de sang versé était comme une larme de regrets."
Je lui colle une autre balle dans la jambe, mais je refuse de lui offrir mes larmes. Elles ne sont pas pour lui. Elles ne l'ont jamais été. Elles sont pour tes victimes, pour les innocents que tu a envoyé au Purgatoire. Alors ce soir, nous allons te renvoyer à l'enfer qui t'a vomi. Je m'attends à ce que tu attaques à nouveau et je prends soin de reculer en dégainant le couteau de guerre de Marcus. Une arme affûtée à la lame effilée. L'odeur de sang y'est présente, et elle symbolise la souffrance de nos deux êtres. Elle finira là où j'ai toujours souhaitée.
PNJ
Date d'Inscription : 28/11/2011
Nombre de Messages : 723
Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham.
Citations : Votre destinée est mienne!
Maitre de jeu
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Lun 24 Déc - 5:34
Erebius avait été surpris par les attaques des deux êtres, ce n'était pas peu de le dire. Tout d'abord Bruce était arrivé à percer le secret de sa rapidité, puis la petite en rajoutant une couche en vidant l'intégralité de ses deux chargeurs. Oui, Erebius avait été surpris, et pire encore, avait ressenti la douleur et la surprise, cette dernière s'étant dessinée sur son visage. Cette même expression de surprise ne l'avait pas quitté lorsque Pandora avait ouvert le feu sur lui, le blessant à quelques divers endroits. Des blessures minimes, atténuées par l'armure organique, mais qui laissaient perler quelques gouttes de sang qui retombaient sur le sol.
Oh oui, cette attaque combinée l'avait surpris. Bien plus que le batarang dans la jambe. La haine et l'amour la menait face au grand démon....Puéril...Ridicule...Stupide. Il y'aurait presque de quoi en rire sur l'instant, mais ca n'avait rien de marrant. Erebius était encore en vie, mais il commençait doucement à redouter les deux êtres qu'il avait pourtant essayé de dresser et de renvoyer à la niche. Ha, c'était comme ca? On voulait la manière forte? Fort bien, vous alliez l'avoir. La petite rechargeait son arme mais Erebius lui, se rua sur Wayne, sans utiliser sa rapidité et lui lui décocher un nouveau coup violent au niveau de la cage thoracique. Le coup l'avait bien entendu touché et renvoyé en arrière, ce qui laissait le temps au monstrueux leader de s'en prendre une fois de plus à sa fille en l'attrapant par la gorge pour la soulever au dessus du sol sans aucun problème. Elle avait grandie, la petite, mine de rien, et Friedrich avait été surpris de voir face à lui, non plus une enfant, mais une adolescente en train de murir, ce qui ne voulait dire qu'une seule chose: Le virus faiblissait ou pire, mutait sous une autre forme. Difficile à dire sans analyse, mais fort heureusement, la source était ici, et il comptait bien s'y servir.
"Alors je te ferais couler encore plus de larmes....PAUVRE PETITE MERDE."
La gamine venait de s'en recevoir une nouvelle dans la figure avant de finir contre le miroir,qui avait éclaté à l'impact. Oh, elle se releverait, pour à nouveau se battre, et une fois de plus, elle retournerait dans le décor.
"Que croyais tu faire en venant ici avec ton.......justicier, Pandora? Me vaincre? Tu est stupide, et je vais écraser ton champion comme j'ai écrasé tes Asuras et ton foutu mutant félin."
Cette fois, c'était à Wayne de se faire attaquer. Et c'est exactement ce qui lui arrivait. En quelques pas, transformant son bras droit en un monstrueux ergot organique, il lui décocha un coup qui lui fit perdre ses repère, du moins, c'est ce qu'il se disait alors qu'il enchainait maintenant les coups les uns après les autres dans une démence irrépressible.Il espérait toujours autant pouvoir réveiller le monstre qui dormait au fond de sa fille en lui supprimant toutes ses accroches, tout ceux à qui elle tenait. L'aveu du meurtre des Asuras et de Sigma était une pique de plus à son égard, mais cela n'avait rien d'un mensonge. Après tout, pourquoi mentir alors que la vérité était bien plus amusante? Et maintenant, il allait tout faire pour lui voler son dernier espoir: Le gardien de Gotham qui subissait une véritable bastonnade.
"ALORS WAYNE....TU REFUSES ENCORE D'ADMETTRE MA DIVINITE? C'EST CA, L'HOMME DONT MA FILLE EST TOMBEE AMOUREUSE?"
Aie, là, voilà une révélation qui allait certainement faire aussi mal que les coups qu'Erebius envoyait à son ennemi. Nul doute que cela allait retourner l'esprit de la femme enfant.
Membre Non-Joueur
Date d'Inscription : 05/03/2011
Nombre de Messages : 3801
Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Jeu 27 Déc - 21:55
Je suis quelqu'un de rapide. J'ai poussé mon corps, mes réflexes, mon esprit jusqu'à leurs limites pour réussir à penser et à réagir plus vite que la normale. Quand quelqu'un se rend compte qu'il est agressé, je suis déjà en train de me défendre. Je suis rapide - Erebius l'est plus encore.
Malgré les lunettes spéciales de mon masque, malgré mon entraînement, je n'ai pas pu anticiper ses mouvements, ou du moins pas assez pour me protéger. Si j'ai réussi à le prendre par surprise, à le blesser, mon adversaire vient de se venger et de me prouver qu'il est bien plus dangereux que je ne le pensais.
Je n'ai jamais eu l'impression de sous-estimer Friedrich Von Reagan, mais peut-être ais-je été emporté par un maigre relent d'optimisme. En parvenant à pénétrer dans Gramercy Row, en combattant l'autre araignée monstrueuse de la Biosyn, en blessant mon véritable ennemi, j'ai certainement envisagé, au moins un instant, que je parviendrais à le vaincre sans trop de dommage. J'avais tort.
Alors que je crache du sang, qu'une toux grasse embrase mes poumons et ma gorge, mes yeux blanchâtres clignent et se fixent sur Pandora, prise à partie violemment par son père. Les muscles de mes membres hurlent alors que je tâtonne sur mon avant-bras gauche pour toucher quelques boutons ; un nouvel effort, et me relève lentement. Pathétique, je rampe à moitié pour m'approcher de la femme-enfant que j'ai recueilli et que je suis parvenu à sauver - pour le moment. Je dois tout faire pour éviter que Von Reagan détruise tout ce que j'ai tenté de créer en quelques mois.
Lentement, je me relève et me place entre Erebius et Jennifer. Mes pas sont empruntés, troublés, mais je parviens à serrer les poings et à offrir au moins un simili air de défi. Mes lèvres tremblantes et boursouflées parviennent à formuler quelques mots, en fixant le monstre à quelques mètres à peine.
"Ne... la... touche... pas..."
Je n'ose pas la regarder - je n'ose pas lui faire face. Dans mon dos, je l'imagine détruite par la révélation faite par Erebius. Longtemps, j'ai imaginé les mots, les explications pour l'amener à cette situation, mais je n'ai jamais eu le courage d'aller aussi loin. Maintenant, je me rends compte de mon erreur, et des terribles conséquences auxquelles je vais devoir faire face.
"Elle... vaut... mieux... que... toi..."
J'ai l'air abattu, détruit. Je donne l'impression de n'être qu'un cadavre sur pieds, prêt à s'écrouler à chaque instant. Bien - c'est l'effet voulu. Voyons si Friedrich Von Reagan tombe dans le piège.
Invité
Invité
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Jeu 27 Déc - 22:33
Il ment pour sauver sa misérable vie. Il lutte désespérément en s'en prenant à Bruce. Et pourtant, tu te relèves. Il veut me faire du mal. Il pense que je n'ai pas de conscience. Pendant longtemps, je m'étais persuadée de cette idée....j'avais mentie...Je m'étais mentie à moi-même. Je ne peux oser....me résoudre à imaginer le spectacle dont sont maintenant les representants, mes alliés d'hier....Sigma......Asheara.....et les autres...eux aussi victime de la folie d'Erebius....cet homme qui se dit être mon père. Mais il ment, car je ne peux concevoir l'idée que ce monstre ait pu avoir un jour un quelconque lien biologique, mais ce qu'il a osé me faire...son sadisme et sa perfidie n'ont donc aucune limite. Ira il jusqu'à me prendre le seul homme qui compte pour moi, dorénavant, lui qui s'interpose entrr nous, sous la houlette rieuse d'un démon dansant notre sarabande maudite.
La fureur....elle vit en moi, s'immisce dans les plus profonde parties de mon être. Ma haine est intense, mais elle ne semble pas avoir de limites. Les yeux en larmes, scénarios et idées destructrices me parcourent l'esprit. Je revois les visages de ceux que j'ai perdu. Leurs cris résonnent dans ma tête, m’empêchant de réfréner mes ardeurs. De sang-froid, je ne suis plus fait. La chaleur de la haine m'envahit, trahie par un hurlement alors que Bruce vient à l'instant de finir son discours. L'impulsion est violente alors que je pose ma main sur lui, l'écartant de mon champ de vision.....je tiens à voir le visage de ce salopard d'Erebius quand je vais m'amuser à l'envoyer dans le décor...J'espere qu'il va se rappeler exactement de ce qui s'est passé, il y'a de si longues années. Il voit bien que le dispositif à mon poignet est détruit. Il exulte déjà mais ce qu'il ne sait pas.....c'est que je viens de me réveiller. La dormeuse n'est plus..
"Tu voulais ta tueuse, Erebius?? Tu voulais ta meurtrière? TU VOULAIS UN MONSTRE? HE BIEN SOIT, JE SUIS LA" hurlais je de toute mon âme, pensant de toute mes force à cette image dans ma tête. J'arrive à matérialiser cela tellement bien que c'en est presque irréel. Je n'en tire aucun plaisir. Je sacrifie mon humanité et mon immortalité pour te faire face. Qui que tu soit, père ou pas, je me demande ce que tu ressens à l'instant même où je m'amuse à t'envoyer dans le décor sans même bouger un seul membre Son corps file percuter le mur ouest de la pièce, et file immédiatement sans toucher terre sur le mur d'en face. Tout est sous l'emprise de ce pouvoir....non, en fait, je le controle à peine, mais c'était comme si ma voyageuse, elle, le faisait. Elle savait exactement comment s'y prendre, comment faire souffrir ce monstre. Et elle me guidait dans la démarche. Elle était la voix et j'étais le vaisseau, le courroux incarnée, déesse de la vengeance, porteuse des flammes infernales et rétributrice des crimes passés présents et futur de l'enfer. Regarde moi Erebius, alors que je t'offre ta récompense.....La douleur de millions d'êtres, en une seule fois....rien que pour toi. Le bureau est arraché du sol, en partie disloqué et fonce s'écraser contre celui qui se prétends être mon père. L'impact est violent et crée une brèche, ouvrant un accès dans la pièce voisine, mais son corps est toujours là, fixé contre les restes de la paroi disloqué. Je l'ai surpris, je l'effraye, il a peur.....je sens la peur émaner de lui et j'y prends plaisir. Il n'est pas encore mort, mais je compte bien parachever le travail.
"LEVE TOI.....LEVE TOI.......ON N'EN A PAS FINI..........PERE."
Ce que j'ai fait m'essoufle, me fatigue. Ca m'a demandé une immense concentration et le sacrifice d'une partie de ma force. Le voit il ou la peur l'aveugle il comme un enfant perdu? Ressens il cette peur que j'ai ressentie durant toute ces années? Comprends il qu'il est en train de devenir la proie? Quoi qu'il pense, je ne dois pas lui montrer que je suis affaiblie par ce que je viens de faire. Je dois rester à ses yeux Pandora, la tueuse et porteuse de la parole d'Armageddon, mère de l'Apocalypse.....mais la seule apocalypse que je provoquerais, sera celle de la Biosyn et sa fin..
"TU M'A TOUT PRIS, MAIS LUI, TU NE ME LE PRENDRA PAS."
PNJ
Date d'Inscription : 28/11/2011
Nombre de Messages : 723
Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham.
Citations : Votre destinée est mienne!
Maitre de jeu
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Jeu 27 Déc - 23:06
Le destin était parfois très capricieux. Si le combat avait semblé bien engagé pour Erebius, qui avait l'avantage sur ses deux adversaires, il semblerait que dans un ultime élan de colère, le pire de Pandora soit finalement ressorti, sous la matérialisation d'une psyché brute et directe. Autrefois bête de foire, arme biologique et cobaye, Pandora avait vu autrefois d'étonnantes capacités naitre en elle, capacités qui furent bridées afin de garder un contrôle absolu sur eux, mais il est dit parfois qu'une grande douleur peut parfois reveiller ce qu'il y'a de pire en soi. Erebius venait d'en faire l'expérience alors que son corps, sous l'impulsion d'une force invisible, était balancé de droite à gauche contre les murs de la pièce, avec toujours plus de violence. Bien sur, il en faudra plus pour le tuer, mais la surprise était de taille, tout comme le meuble qui vint s'écraser contre lui. L'enfant mutante l'exhortait à se relever et se battre, plus furieuse que jamais. Son père ne le savait pas encore, il faisait maintenant face à la colère d'une déesse. Deux dieux, un homme.....un camp repartirait en vie, et Erebius comptait bien que ce soit lui, malgré les blessures qui peinaient à se refermer. Le virus pouvait cicatriser le tout, lui permettre de se relever et de se battre à nouveau, mais quelque chose semblait bloquer en partie le processus. Peut-être un choc suite à la surprise qu'il venait de subir.
Et pourtant, il se relevait, essouflé, cachant difficilement sa surprise et ce début de peur qui naissait en lui. Son regard, au moment de l'impact, avait été rempli d'une expression de peur car petit à petit, tout lui revenait comme le premier jour où les pouvoirs de la petite s'étaient manifestés. Avec le temps, il avait appris une mutation du virus, que Keen lui avait caché dans certains rapports, mais il n'en avait rien dit car bien trop heureux de voir à quel point l'expérience était au delà de ses espérances. Pour Friedrich, Pandora devait être la dirigeante d'un monde sans guerre, sans loi humaine, à régner parmi les élus de l'enfer et les grands. Ministres, politiciens, hauts places de la Police et du juridique....Oh oui, il y'en avait, des adeptes, et Pandora aurait été leur mère à toute et à tous, mais au lieu de cela, elle a preferé à la fois se ralier à l'humanité et à la vengeance. Soit, elle avait choisie, et ce choix allait lui couter cher. Erebius venait d'être surpris pour la première et dernière fois, alors qu'il venait de réapparaitre à coté de Pandora et Bruce, expédiant ce dernier dans le décor d'un nouveau revers en prenant soin d'assommer sa fille en l'attrapant par la tête et en la percutant avec violence sur le sol. Après ca, elle ne risquait pas de se relever avant un moment.
"SALE GARCE......"
L'insulte lui avait échappé, et la colère était palpable. Blessé à la fois dans son égo et physiquement, le PDG de la Biosyn comptait bien répondre à sa manière et Bruce allait encaisser la punition à la place de la femme enfant. Relevant l'homme chauve souris par les épaules, un violent coup de tête vint à percuter le visage du justicier, suivi de quelques jabs au corps bien placée, et envoyés avec plus de force et de rapidité encore. Bien sur, l'armure qu'il portait le protegeait, mais la force d'impact était telle qu'il sevait forcement sentir les coups. Quelle que soit la matière de son armure, sa densité était variable mais pouvait être endommagé. Les trois autres revers qui suivirent atteignirent Bruce au visage,arrachant une parcelle de son masque sous l'impulsion des coups l'arrachant du sol avant de retomber lourdement sur celui-ci.
"Tu pensais me vaincre, Bruce? TU PENSAIS VAINCRE UN DIEU? ET PIRE QUE TOUT, TU A OSE ME SÉPARER DE LA CHAIR DE MA CHAIR."
Un autre coup de pied l'atteignit avec plus de violence au torse, l'arrachant une fois de plus du sol pour l'envoyer contre le mur, comme un vulgaire sac. Un impact violent qui se ressentit dans toute la salle. Aucun doute sur le fait que Batman prenait aujourd'hui la raclée de sa vie.
"Je suis EREBIUS....JE SUIS CE PUTAIN D'UNIVERS. JE SUIS LE DEBUT ET LA FIN DE TOUTE CHOSE. PANDORA DEVAIT REGNER SUR LE MONDE QUE J'ALLAIS LUI OFFRIR. TU A TOUT GACHE, WAYNE ET JE VAIS MAINTENANT EN FINIR AVEC VOUS DEUX."
Le Batman était blessé, meurtri, secoué et en sang. Plusieurs coups de genoux du PDG mutant l'atteignirent avant de conclure par trois autres direct du droit au visage, sonnant en partie le justicier, qui était dans un état presque aussi pitoyable que le jour ou Killer Croc avait bien failli finir avec lui...Mais Croc avait été un idiot qui n'avait pas su surveiller ses arrières......
"JE SUIS IMMORTEL. JE SUIS L'ETRE ULTIME"
Les coups continuaient de pleuvoir, et les protections de l'armure de Waynetech commençaient doucement à ceder sous la puissance des coups. Pire encore, Erebius enchainait les coups et les lancers dans le décor, s'amusant à briser et à martyriser le protecteur de Pandora. Il ne fallait pas seulement l'humilier: Il fallait le briser, le rabaisser et lui montrer à quel point il n'était qu'une petite chose insignifiante...et Friedrich ne se privait pas de le faire savoir avec cette monstrueuse bastonnade qui semblait au final avoir eu raison du justicier qui lachait prise. Wayne était à genoux, fini.....détruit, tout comme la catin qui gisait sur le sol derrière Friedrich, ce dernier levant une ultime fois le poing avant de frapper le coup final.
"Je t'ai vaincu...J'AI VAINCU LE BATMAN"
Membre Non-Joueur
Date d'Inscription : 05/03/2011
Nombre de Messages : 3801
Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Ven 28 Déc - 22:01
Une monstrueuse glaire de sang quitte ma bouche pour s'écraser au sol. Mes lèvres tremblent, maculées de sang, ouvertes par les multiples coups de mon adversaire, définitivement trop fort. Friedrich Von Reagan est plus fort, plus rapide, plus puissant - physiquement, il m'est supérieur, tout simplement. Très bien... ce n'est pas grave. J'ai déjà affronté des êtres qui m'étaient supérieurs : ils ne sont plus là. Erebius ne sera pas une exception.
"Ou... oui."
Lentement, je lève mes yeux vers l'ennemi. Il est prêt à abattre son poing sur moi, à m'achever - je suis sur le point de m'écrouler, en effet. Déjà mis à mal par les premières attaques de Friedrich, la bastonnade qui a suivi l'étonnante démonstration de Jennifer n'a fait qu'aggraver les choses. Mon corps n'est qu'une immense douleur, mes muscles sont sur le point de craquer et je sens que seul mon esprit me permet encore de garder conscience.
Plus rapidement que Von Reagan le pensait, j'appuie sur un bouton de mon avant-bras gauche, et un petit appareil sort d'un compartiment secret de mon costume. Je l'attrape au vol et l'envoie directement vers mon adversaire, qui s'en empare quelques secondes après.
"Tu es fier, tu peux l'être."
Erebius, naturellement curieux, pose les yeux sur l'appareil, qui se révèle être un wPhone, un smartphone nouvelle génération. Préparée à l'avance, une page Internet est ouverte sur les dernières nouvelles des différentes Bourses autour du monde. Malgré l'heure tardive, plusieurs places financières sont encore ouvertes, et mon ennemi peut voir les dernières acquisitions et les dernières informations à leur sujet.
"Tu as vaincu le Batman."
Et, partout, dans toutes les Bourses, une seule information revient partout : des dizaines d'O.P.A., d'Offres Publiques d'Achat, lancées par les Entreprises Wayne avec une agressivité rare. Des dizaines d'entreprises viennent d'être rachetées sans que leurs propriétaires le sachent, par des jeux rapides et complexes d'actions et d'influence. Les Entreprises Wayne viennent de s'emparer de dizaines de sociétés qui n'ont aucun lien entre elles - enfin, pour les ignorants. Et Erebius n'en est pas un.
"Mais tu as oublié une chose."
Lentement, je mobilise mes dernières forces et j'arrache mon masque, qui chute lourdement à terre. Je me relève doucement alors que Friedrich Von Reagan se concentre sur les dernières nouvelles, et les noms des entreprises que je viens de racheter. Il les note, les reconnaît - il ne peut que les reconnaître.
"Tu affrontes aussi Bruce Wayne."
Ce sont les siennes, ce sont ses sociétés. Tout l'empire de la Biosyn, toutes les filiales, toutes les entreprises écrans - tout ce qu'il a créé est à moi.
"Et contre moi, tu n'avais aucune chance."
Sans prévenir, j'envoie un crochet du droit, de la dernière chance, vers sa mâchoire. La surprise me permet de l'étaler et de le précipiter au sol, alors que mon corps tremble de douleur et semble sur le point de s'écrouler. Encore une fois, seuls ma volonté et le plaisir de le voir découvrir ce que je prépare depuis des semaines me permettent de rester debout.
"Tu as dit quoi, avant ? Tu es l'univers ? Le début, la fin ? Un immortel, l'être ultime ? Tu sais quoi, Erebius ? Tu sais quoi, Friedrich Von Reagan ? Ferme-la."
Lentement, je m'avance vers lui, mes doigts tremblant alors qu'ils tapent encore sur mon avant-bras gauche. Les surprises ne sont pas terminées, et je ne regrette pas les bastonnades que je viens de subir juste pour préparer le terrain - oui, Erebius, j'ai prévu ce que tu viens de faire. J'ai accepté d'être ainsi passé à tabac pour permettre aux O.P.A. de fonctionner et pour te faire tomber. Je dois te briser, autant physiquement que psychologiquement. Je dois te briser pour que tu comprennes ce que ça fait.
"Tu es un petit garçon qui refuse de grandir. Tu es un minable qui a peur de vieillir. Tu t'es enfermé dans un monde de mythologies, de fables et d'histoires antiques parce que tu refuses de faire face au présent et à ton futur. Tu as manipulé, massacré, détruit, modifié tous ceux que tu aimais, qui t'aimaient et qui passaient près de toi parce que tu as peur, Friedrich. Tu es terrorisé par le monde, et tu préfères créer le tien. Tu te caches dans le noir depuis des années, Von Reagan. Ca suffit."
Je me place entre lui et la baie vitrée. Mes jambes sont bien droites, la seule façon de ne pas tomber et de briser l'instant - je ne me le permettrai pas.
"J'ai perdu mes parents, j'ai perdu mon univers. J'ai connu le chaos, la mort, la destruction, la folie et la peur. Je me suis enfermé dans les ténèbres, mais j'en suis sorti, Friedrich. Je vis dans le noir pour traquer les monstres comme toi, mais moi..."
J'appuie sur un bouton, et la dernière étape de mon plan se met en place. Dans tout Gramercy Row, dans tout le quartier annexé par la Biosyn, des dizaines de projecteurs se mettent en route. Placés à des endroits stratégiques par des agents des Entreprises Wayne, discrètement, ils sont tous liés ensemble et s'activent ensemble.
"Moi, je n'ai pas peur de marcher dans la lumière."
Partout, sur chaque immeuble, sur chaque façade, sur chaque rue, mon symbole est braqué. Chaque projecteur s'allume et fait apparaître un Bat-signal dans tout Gramercy Row. Le quartier est repris - la Biosyn est chassée.
"Je reprends ma ville, Friedrich Von Reagan. Retourne dans tes ténèbres, petit garçon, et laisse Gotham City aux vrais hommes."
Sans trembler, entouré d'une aura lumineuse issue d'un projecteur placé juste en face de la baie vitrée, je lève mon bras et appuie sur la gâchette. Mon grappin est expulsé de mon arme, et vient s'enfoncer dans le ventre de mon ennemi. Il est temps d'en finir.
Invité
Invité
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Mar 1 Jan - 19:30
Mes muscles me tirent et mes os craquent de toute part, troublant ma perception de la vue déjà bien aveuglée par le sang qui coule de mon visage. La force d'Erebius est démoniaque et aucun de nous deux ne peut faire le poids physiquement face à lui. Du moins pas ainsi, pas de cette manière. Bien sûr, il y'a toujours eu une solution..."cette solution" mais je me refusais de l'appliquer sans être vraiment certaine. La vérité, c'est que je n'avais pas de plan d'action. Pas de directives, et uniquement mon envie de vengeance en me confortant dans l'idée que cela serait suffisant pour en finir. La glaire de sang que je crache en tentant d'hurler me le prouve une fois de plus: J'ai été idiote, mais pas toi, mon amour. Toi, tu savais déjà tout ce qui allait se passer. Tu avais tout preparé au millimètre près. Au fur et à mesure de tes paroles, je vois le regard d'Erebius se transformer, lui qui se croyait vainqueur, était maintenant en train de chuter. Seigneur, j'avais revée de ce jour, celui où du haut de sa montagne de cadavre et de sang, le grand dieu infernal tomberait enfin dans les limbes de la souffrance vers la seule et unique récompense qu'il méritait. Je n'ose imaginer les pensées qui le traversent mais je suis persuadée qu'il doit être en train d'endurer milles souffrances. Bruce savait qu'il n'aurait aucune chance physiquement alors il avait opté pour une stratégie plus psychologique: Briser mentalement Erebius...et lui prendre tout ce qu'il avait.
Non, Erebius, c'est le Batman qui t'a vaincu, l'homme derrière le masque et pas avec la force physique mais celle de son esprit. J'avais complètement oublié qui il était vraiment: Un homme d'affaire, propriétaire d'une plus des puissantes industrie mondiale ce qui voulait dire qu'il avait la possibilité de jouer sur les cotations en bourse pour s’approprier la Biosyn et ce depuis le début. Je n'y comprenais pas beaucoup de choses mais la mine dépitée emplie de terreur de mon père me suffit à comprendre à quel point, et en quelque secondes, il venait de tout perdre, absolument tout et que maintenant, il allait payer au prix le plus fort pour s'être attaqué non seulement à Batman mais aussi à Bruce Wayne. Je ne pouvais plus sourire, mais si seulement Bruce savait quel soulagement j'étais en train de ressentir....j'avais presque envie d'éclater de rire, d'hurler, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je ne pouvais au final, plus faire grand chose à part observer la chute du démon qui n'en était que plus douleureuse. Dehors je vois les lumières, je vois ton symbole...Je te vois toi, car tu ne m'a pas seulement redonné l'espoir à moi mais tu viens de le redonner à des milliers de personnes qui commencent à connaitre la vérité. Dehors, j'entends les voix des gens qui montent dans la rue. Je les entends hurler et commencer à se battre. Je donnerais n'importe quoi pour me traîner à la fenêtre et voir tout l'empire d'Erebius s'écrouler. Croyez le, voir Bruce démolir à la fois mentalement et physiquement Erebius serait le plus cadeau qu'il puisse me faire et je comptais profiter de la moindre parcelle de spectacle son et lumière.
C'était fini......"Pere". Tu ne pourrais plus jamais te relever et si jamais tu y' parvenais, Stella ferait ce qu'il faut pour te porter le coup fatal. Tu ne pouvais plus nous échapper et c'était maintenant à toi de faire face à ton destin.
"Le retour du karma, Erebius..........Bruce.....Termine le"
Prononcé sans aucune autorité, cela n'était ni un ordre, ni quoi que ce soit. Juste ce qu'il y'avait maintenant à faire. L'empire financier de la Biosyn était détruit mais son héritier était encore debout, mais perturbé, angoissé, déconcentré et donc, plus vulnérable. Bruce devait profiter de cet avantage maintenant.
HJ: Excusez moi, c'est peu mais je ne sais pas quoi dire de plus.
PNJ
Date d'Inscription : 28/11/2011
Nombre de Messages : 723
Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham.
Citations : Votre destinée est mienne!
Maitre de jeu
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Mar 1 Jan - 21:16
"Non........NON..........CE N'EST PAS VRAI!!!!!"
Ainsi chutait Erebius, lui qui se disait être roi, vivait à ce moment précis sa plus grande défaite. Il venait d'apprendre que la force seule ne pouvait vaincre un homme et lorsqu'il vit le cours de ses actions passer entre les mains de la Wayne Enterprise, autant dire que sa frustration n'eut pas de mal à se faire ressentir. Pire encore, il était resté tétanisé par ce qu'il voyait...avant de reculer de quelques pas en tremblant, lâchant le téléphone qui retomba sur le sol en explosant en morceaux. Le regard du pdg tremblait et c'était pire encore lorsque son adversaire se releva pour lui faire face, usant de son grappin pour en finir. Pandora en rajouta une couche dans les paroles, intimant à Batman d'en finir une fois pour toute avec l'ennemi qu'il était. Surpris, Erebius l'avait été. Détruit, il l'était en partie lorsqu'il s'apercu que tout ce qu'il avait, était maintenant entre les mains de l'homme qui le battait comme plâtre à son tour...et l'espace d'un moment, le pdg avait tout simplement cessé de réagir alors que toutes les hypothèses possibles lui repassaient dans sa tête. Ou avait il merdé? Que s'était il donc passé? Pourquoi cela venait il de se dérouler ainsi? Non, pour lui, jamais rien de tout cela n'aurait du se passer de cette manière et pourtant, les faits étaient là: La Biosyn Corp était maintenant devenu une filiale de la Wayne Enterprise.....et tout ses employés y' compris Erebius, étaient devenus les prisonniers de l'homme-chauve souris, qui allait maintenant signer d'une main brutale leur renvoi définitif. Pas question.....pas question de partir de cette manière. Si Bruce avait tout pris à Erebius alors ce dernier ne partirait pas sans une petite compensation, et cette compensation était assise à même le sol en train d'observer le combat, sure d'elle maintenant que son père était sur le point d'être vaincu.
"TU M'A TOUT PRIS, WAYNE........ALORS SOIS SUR...."
La réaction d'Erebius est directe et un violent coup de pied dans le torse envoie le Batman sur le sol. Le coup est violent mais moins puissant que les autre. Il est moins travaillé, placé de façon plus hésitante, mais il suffit au monstre à se debarrasser de son assaillant pour se tourner vers celle qui allait payer une ultime fois cette outrage
"....QUE TA VICTOIRE AURA UN PRIX...TU VA MOURIR, PANDORA"
Le mutant ne laisse le temps ni à l'un ni à l'autre de pouvoir réagir....car le temps que Wayne réagisse, Friedrich est déjà sur elle, la soulevant par la tête et frappant d'un seul coup.......un seul impact, qui traverse de part en part le corps de l'enfant, dans un bruit de chair déchirée, extirpant le pire hurlement de douleur que la femme enfant ait pu ressentir durant toute sa vie. La punition d'un démon à l'égard d'une déesse ingrate, qui avait refusé le don qui lui avait été offert. Le moment ne dura que quelques secondes, mais Erebius en profita au maximum devant celle qui n'était plus aujourd'hui qu'une ennemie, une traitresse ingrate qui avait vendue sa propre famille à l'échaffaud. Erebius haissait Pandora de tout son coeur, et pas seulement pour ce qu'elle avait fait mais pour ce qu'elle aurait pu devenir...et ce qu'elle avait refusée. Elle avait symbolisée les rêves les plus fous, ceux d'un monde où les forts allaient gouverner sur les faibles et dans lequel un nouvel ordre de paix allait naitre......un rêve à jamais détruit par sa seule et unique faute.....
"TU EST FINIE, MA FILLE. JE TE RENVOIE EN ENFER"
____________________ Ordre de passage
Pandora Batman
Invité
Invité
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Mar 1 Jan - 22:09
Une ombre d'horreur s'est levée dans l'eternité. Inconnue, infertile, repoussante et refermée sur elle-même. Erebius était son nom. Cette ombre venait de décider de mon destin en quelques secondes, sans que je ne puisse y' faire quoi que ce soit. Ce qui jaillit à ma rencontre est rapide, fort, et sa vélocité me surprends pour la toute dernière fois. Cette ombre me surplombe l'espace d'un moment....un être taillé dans l'étoffe de minuit. Je tremble face à toi. mon âme frisonne sous le terrible regard destructeur du père. Et enfin, le rideau de douleur s'abat sur moi. C'en est fini de moi, je le comprends bien avant qu'il ne fasse le moindre mouvement fatal....Oui, tout est fatal car dans le regard de ce monstre, je ne vois qu'un monde sans vie, ni mort ni âme, un monde infini de terreur et de desespoir. Mais cette fatalité n'aura pas lieu d'être...pas pour moi du moins car mon âme va à présent rejoindre les abysses. Au moment ou son bras me transperce de part en part, ce n'est pas seulement ma surprise qui sort de mon être, mais à la fois un grondement de terreur pure. Cela fait si mal...et me renvoie à ce passé fataliste dont je ne voulais plus. Je sens ma chair se convulser, se contractant sous l'impact. Je ne parviens même pas à me débattre tant la perte de controle de ma personne est totale, mais il y'a quelque chose que je peux encore faire...un dernier cadeau que je peux t'offrir, Bruce...un avantage dont tu aura besoin et qui signera une fois pour toute la mort d'Erebius et de son pandémonium terrestre. Ce que je ressens...je revois cette douleur qui parcours mon corps. Mon passé me frappe, mais ce ne sont pas que des simples images. C'est pour de vrai. Ma pauvre et et triste petite vie, passée à me renfermer dans un monde entouré de murs qui se refermaient sur moi, de plus en plus rapidement, comme une étoile mourante. Je savais que je me rapprochais de la ligne d'arrivée mais je n'aurais jamais pensée que cela finirait de cette manière. Je l'avais juste envisagée en priant pour que tout cela s'enchaine d'une autre manière. Les ombres m'ont prouvée qu'elles avaient été plus rapides que moi, une fois de plus, jaillissant des ténèbres comme une nuée d'insectes voraces, sans pouvoir les distancer, ni les fuir. Alors il ne me restait plus qu'à les attendre et à recevoir ce que devais recevoir. Voilà ma vie. Est ce donc ce que j'esperais? C'était cela, le marché? Un pouvoir pour le contrer et au final, finir en enfer, en le laissant dans un mode qui ne voulait plus de lui....et qui n'avait jamais voulu de moi? Où était l'erreur? Dites le moi, s'il vous plait....Si seulement je pouvais donner quelque chose pour avoir une chance de tout recommencer à zéro, sans que tout cela ne soit arrivé....Oui, j'aurais tellement voulue. Après tout, je ne pouvais m'en cacher indéfiniment. Cela m'a prouvé que ca me suivrait partout, comme une image s'imposant à mon esprit, jusque dans mes rêves les plus noirs.....une chose me poursuivant sans pouvoir me rattraper. Aujourd'hui ca avait l'air si lointain mais je ne réalisais pas que ce n'était que le début de toute chose...et le temps à passé, comme une longue nuit,un crépuscule grisâtre et infini, se noyant dans le gouffre séparant la mort et l'eveil.
Mais je le sentais. Je savais que cela arriverait à un moment. Je ne pouvais détourner le regard et fermer simplement les yeux en esperant des jours meilleurs. Le sang palpite dans mes veines, et je sens son gout sur la langue. J'en crache plusieurs filets épais alors qu'il croise mon regard dans le mien, avec défi et haine. Ceci n'est qu'une mort extérieur, car à l'intérieur, tu m'avais déjà tuée.....père. Tu avais expulsé toute lumière de mon être pour n'y laisser que la noirceur de ton coeur....du moins tu le croyais car au final, je n'avais pas tout perdu et plus beau encore, d'autres m'ont rendue mon coeur...et mon âme.....Tu peux me tuer, Erebius, car je sais ce que je suis et ce que j'ai toujours été au final........J'ai toujours été......différente de toi et aujourd'hui, je me suis affranchie de toute peur à ton égard en libérant cette peur contre toi, comme Bruce l'a fait à l'égard de ceux contre qui il luttait. Mes peurs me protègent, maintenant, et elles seront ma juste rétribution à ton égard.
Oui, Erebius...tu m'a vaincue, mais sache que je vais t'emporter avec moi. Tu n'a même pas senti le froid de l'acier de la seringue pénétrer ta chair. Tu ne m'a pas vue faire ce petit geste mais tu vois ce sourire qui se dessine sur mon visage, et tu finis par lacher prise, en me faisant tomber lourdement sur le sol. Pense ce que tu veux, Erebius.........mais je t'ai vaincue. Bruce t'a vaincu aussi, mais ma punition sera certainement bien plus atroce que ce qu'il va t'infliger et je me forcerais à rester en vie......je dois tenir.....encore un moment. Les gens mouraient....ils mouraient d'être ce qu'ils étaient. Pas pour une cause, ni pour un grand plan. On dit que dieu à un plan pour chacun d'entre nous et tu a cherché à t'en affranchir. Je viens à l'instant de briser tes règles....j'ai brisé ta vie........j'ai brisé ton pouvoir.
".....Tu est..........humain.....maintenant." disais je une ultime fois avant de me taire. C'est terminé pour toi, Erebius. Bruce va en finir avec ta misérable carcasse, jusqu'à ce que tu sois victime du baiser mortel de la mort, ce cadeau que j'avais gardé si précieusement pour toi ces longues et dernières années.
Membre Non-Joueur
Date d'Inscription : 05/03/2011
Nombre de Messages : 3801
Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Sam 5 Jan - 23:32
De sinistres craquements s'échappent d'un coin sombre du bureau, transformé en champ de bataille - j'en suis à l'origine.
Lentement, j'exerce une pression sur chacune de mes phalanges. Mes doigts gantés, usés, sont recouverts de liquides épais et bordeaux qui ne viennent pas uniquement de moi. Mon visage est marqué par le sang, les coups et la douleur, mais je n'offre aucune émotion à mon adversaire. Mes yeux sont d'une dureté à glacer le sang, et sont fixés sur la silhouette blessée mais toujours vivante et debout de mon ennemi.
Erebius. Friedrich Von Reagan. L'homme qui me fait douter de mon serment.
Mon masque est à quelques mètres de moi, abandonné sur le sol, recouvert de crasse et de gravats ; je n'en ai pas besoin. Les mots que j'ai prononcés quelques secondes plus tôt me reviennent à nouveau, et me hantent. J'ai été bête, stupide et terriblement arrogant de laisser à mon adversaire les précieux instants qui lui ont permis de réduire à néant un des rares symboles d'espoir dans mon existence. Pandora, Jennifer, est objectivement un monstre, mais j'ai réussi à la ramener, à en refaire une membre de l'Humanité. Par ses doutes, ses peurs, ses envies et sa quête de rachat, elle m'a montré qu'un monde aussi monstrueux peut changer si on se bat suffisamment pour y parvenir.
Jennifer se meurt, à quelques mètres de moi. Son père me fait face, blessé, affaibli par l'ultime acte de foi et de courage de celle qui, je le sais, a développé des sentiments beaucoup trop forts à mon encontre. Par bien des aspects, je suis responsable de Jennifer, et Friedrich Von Reagan vient de l'assassiner. Devant mes yeux.
Cela suffit.
En quelques pas, je m'approche de ma cible - j'ai mal, je souffre objectivement mille morts à la moindre respiration, mais je n'en tiens pas compte. Il doit payer, il payera, et je veux que Jennifer entende ses hurlements avant de disparaître ; un rapide coup d'oeil vers elle m'a permis de comprendre qu'elle ne survivra plus longtemps, et je lui dois de faire souffrir son bourreau tant qu'elle est encore ici.
Debout devant Friedrich, alors que mes muscles hurlent à chaque mouvement, je lève des mains qui ne tremblent plus et les posent sans douceur sur les épaules de l'adversaire. Je ferme alors les yeux, et laisse mon entraînement, mon expérience, mon instinct prendre le dessus.
Je suis les jurus enseignés en Indonésie pour la pratique du Pencak-Silat, et fait lourdement craquer les épaules et les omoplates de ma victime. Il a normalement le souffle coupé et une douleur assourdissante dans le dos, mais je refuse de lui laisser le moindre espace, la moindre opportunité - cela ne m'a coûté que trop cher quelques secondes avant. Mes genoux se lèvent et mes jambes se déplient pour former quelques manoeuvres de Shōtōkai-ryū, qui le font brutalement chuter sur le sol, à un mètre de moi. L'enchaînement des deux techniques n'a duré que quelques instants, mais c'est déjà trop. Hors de question de lui permettre de revenir, je veux qu'il hurle.
D'un geste rageur, j'attrape sa longue chevelure et le relève, provoquant immédiatement une douleur sourde dans mes bras. Je poursuis avec un enchaînement poings-pieds-poings issus du Muay boran, qui fait tanguer mon adversaire comme s'il était sur le point de s'écrouler. Une tape suffirait pour le faire chuter ; je n'en fais rien. Mes yeux se fixent sur son visage, et mes lèvres forment avec une extrême lenteur des mots directement dictés par mon âme.
"Tu crois que je vais te passer à tabac, que je vais te faire souffrir, que je vais briser chaque os de ton corps, que je vais percer chacun de tes muscles, que je vais anéantir chaque fibre de chair qui forme ton corps. Tu as raison."
Les souvenirs des leçons apprises auprès des professeurs de Bruce Lee me reviennent, et les techniques de Wing chun me permettent de projeter mes poings et mes avant-bras sur la chair de mon adversaire. J'enchaîne avec une prise directe de Võ-Viêtnam, pour anéantir définitivement son foie et son estomac, pour terminer avec un ultime mouvement de Back-hold, la lutte écossaise, pour le faire s'écrouler au sol, dans un craquement sinistre.
Lentement, en essayant de contrôler les troubles de mon corps, je m'approche et m'accroupis, sentant des coups de couteau dans mes cuisses au moindre mouvement.
"Tu penses que je vais continuer, Friedrich, mais tu te trompes. Je ne vais plus te faire du mal, maintenant - je vais juste t'ôter la vie."
Un long soupir s'échappe de mes lèvres. Je n'ai pas besoin de me retourner, je n'ai pas besoin de la voir pour savoir que Jennifer meurt. Je n'ai pas besoin de me rappeler nos moments ensemble, son importance à mes yeux, et toutes les victimes du monstre à mes côtés. Je n'ai pas besoin de me souvenir ce qu'a fait Friedrich Von Reagan - j'ai juste à voir qui il est, ce qu'il est devenu, et mon serment se voit soudainement doté d'une exception.
Ce soir, je suis enfin digne de la réputation faussée que je traîne depuis qu'un autre a tué Quincy Sharp en mon nom. Ce soir, Friedrich Von Reagan meurt.
PNJ
Date d'Inscription : 28/11/2011
Nombre de Messages : 723
Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham.
Citations : Votre destinée est mienne!
Maitre de jeu
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Lun 14 Jan - 19:57
La surprise...c'est ce qui se dessine pendant quelques secondes sur le visage du PDG de la Biosyn. D'abord cela....puis la peur...et enfin, il comprends. Il comprends qu'il vient finalement de tout perdre et qu'ils ont gagné. Pandora est mourante, le chavalier noir est à terre, mais le prix a payer est immense. Il sent la force qui le quitte...il sent cette impuissance qui s'empare de lui alors que l'armure organique commence à tomber en miettes, à se disloquer zone par zone, alors que le Batman lui inflige maintenant la correction du siècle. Pendant un moment, il ne réagit plus, se contentant d'encaisser les coups, plus violents les uns que les autres sans broncher.....jusqu'au moment où il tente de se ressaisir....mais comment lutter lorsqu'on a tout perdu, y' compris son propre pouvoir? A quoi bon lutter? A quoi bon cela lui servirait, si il gagnait le monde au prix de ses pouvoirs? Peut-on être dieu d'un monde sans pouvoirs? Peut-on diriger si on devient comme ceux qu'on tient d'une main de fer sous son emprise? La réponse semblait apparemment très évidente.
Pourtant, il lui reste des dernières forces qui lui permettent de repousser le justicier dans un cri de haine. L'attaque est violente, et Erebius y' mets ses dernières forces alors que ce dernier est à l'agonie, bien qu'il ne le savait pas encore. Oui, il était mourant, et cette mort serait des plus violentes, des plus crues et certainement la plus douloureuses et serait rythmées par les lueurs de l'espoir de Gotham et la dernière flamme de vie de sa propre fille....la chair de sa chair qui avait préférée le trahir plutôt que d'accepter sa destinée...et de siéger à jamais à ses cotés.
Le chevalier noir est éjecté pour la dernière fois alors que le PDG, maintenant à découvert, torse nu et à peine recouvert des haillons de son costume recule en titubant, crachant des gerbes de sang et d'une étrange substance noire et poisseuse. Cela l'étouffait, l’empêchait de respirer correctement et sa vue se brouillait alors qu'il venait de poser un dernier regard sur sa fille....en lui portant toujours autant de haine. Elle allait mourir et ils allaient se rejoindre...ce n'était qu'une question de minutes avant qu'Erebius n'y passe et pourtant, il résistait, encore et encore, malgré des tremblements de plus en plus évidents et d'étranges blessures qui commençaient à suinter et à pulser, comme si sa chair bouillonnait.
"Mon destin.......était de creer........."
Il avait beaucoup de mal à parler. Sa mâchoire en partie démise lui faisait horriblement mal et la régénération ne fonctionnait plus. Oui, comme elle l'avait dit.....il était humain et expérimentait cette terrible faiblesse face au prédateur de la nuit qui n'allait pas lacher l'affaire bien que ce dernier semblait rester à distance et pour cause.....Peut-être devinait il ce qui allait arriver? Peut-être comprenait il qu'il n'aurait pas à porter le lourd fardeau d'un meurtre et qu'il n'aurait jamais à briser ce serment qu'il avait fait sur la tombe de Thomas et Martha Wayne, il y'a des années. Oui.....Pandora lui avait épargné cette douleur, en infligeant par elle-même le terrible baiser de la mort....à son propre père.
".......je voulais.......concevoir une entité telle....qu'elle aurait inspirée à toutes et à tous......le renouveau de ce monde........"
Erebius ne terminera jamais sa phrase que son bras droit venait de voir une gigantesque pustule de sang éclater. Le cri qui lui échappe est monstrueux, empli de douleur et le force à poser le genou à terre. Les tremblements sont plus violents encore alors que son bras droit semble commencer à gonfler de manière exponentielle. La terreur est alors plus présente sur le visage du monstrueux leader de la Confrérie alors qui, posant son autre bras valide, voyait celui-ci commencer à gonfler à son tour. Le baiser de la mort...le pire de tous et c'était celui-ci que Pandora avait décidée d'infliger à son propre père. A la manière du maudit docteur Baxter, Erebius allait connaitre une des pires morts qui pouvait exister dans ce monde....dans la douleur et le sang, alors que le bras droit gonflait de minute en minute, bouillonnant encore plus.....puis, ce fut au tour de son corps qui se mit à gonfler, tout en suitant par de minuscules pores......Le Plutoxine-7......un virus qu'Erebius avait crée et vendu à un groupe de terroristes asiatiques, il y'a plus de 20 ans, capable de provoquer une explosion totale des cellules humaines, une destruction totale des chaines ADN. C'était très difficile à expliquer dans les détails, mais on n'avait qu'à imaginer une gigantesque baudruche surgonflée sur le point d'exploser....et c'est exactement ce qui arrivait à Friedrich qui hurlait alors que la totalité de son corps gonflait encore plus dans un ignoble bruit de chair étirée. Et pourtant, la mort prenait son temps pour donner le coup de grâce à ce monstre. Oui, il fallait qu'il souffre, car c'est ce qu'avait voulue sa fille.Ce fut ensuite son oeil gauche qui sortit de son orbite, maintenu par le nerf optique, pendouillant dans l'air alors qu'il essayait de le rattraper pour le remettre.....peine perdu puisqu'il se mit à gonfler à tour pour exploser bien rapidement, ne laissant qu'un immense morceau de chair informe sortant de son orbite. L'oeil droit ne tarde pas à suivre le même chemin, sortant de son orbite, gonflant et explosant à son tour, privant maintenant Erebius de la vue. Le cri de peur primal du PDG résonnait à nouveau dans la gigantesque salle alors que les nerfs optiques se mettaient à gonfler à leur tour, étirant de secondes en secondes les orbites vides du monstrueux leader qui portait les mains sur son visage déformé, défiguré....détruit.....mains qui ne ressemblaient plus à grand chose alors que apparats de chitines sautaient les uns après les autres dans des gerbes de sang, créant une douleur plus atroce à chaque seconde.
Intérieurement, il se maudissait et maudissait sa propre insouciance, mais par dessus tout, il maudissait ces deux-êtres, ces deux humains qui avaient réussi à mettre fin à leur projet. Non, il la maudissait, elle, pour avoir aidé les humains à le combattre. Elle, la traitresse, la maudite réprouvée à qui il aurait tout donné si elle avait accepté ce magnifique don. Ce pouvoir, don pour certains, était un fardeau pour les autres, et elle payait le prix de sa traitrise en se vidant de son sang sur le sol. Elle allait mourir, mais lui aussi et c'est dans un dernier cri qu'Erebius disparut dans un bruit de déchirement de chair qui avait précédé l'explosion de ce geyser de sang qui se rependait maintenant un peu partout dans la salle, recouvrant le bureau des entrailles de celui qui fût PDG, Leader, monstre et père..............Erebius avait cessé d'exister, tué des mains de la traitresse Pandore, élue des dieux, déesse et pourtant martyr incomprise......C'était terminé. Le cauchemar venait de prendre fin à l'instant mais le prix avait été lourd à payer pour le justicier qui avait, comme à l'époque de Jason Todd, échoué à protéger celle qui l'aimait. L'explosion de sang et de chair n'avait laissé aucune trace reconnaissable de Friedrich...un oeil par ci, une cote par là......et il ne restait plus que son coeur noir et gangrené qui vivait de ses derniers battements sur le sol, s’éteignant doucement.......jusqu'à cesser de battre.....et se mettre à fondre sur place dans un minuscule filet de fumée.
Au revoir, père....au revoir, ma fille, car ce n'est pas un adieu....L'enfer ne peut mourir et c'est ici bas que nous allons nous retrouver. L'enfer était retourné à ses ténèbres qu'il chérissait temps, attendant maintenant l'arrivée de l'odieuse hérétique pour la châtier dans les flammes de l'éternelle agonie.
Gotham était liberée.
Dernier tour ---------- Batman Pandora
Membre Non-Joueur
Date d'Inscription : 05/03/2011
Nombre de Messages : 3801
Vous à Gotham : Chevalier Noir
Bats
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Ven 18 Jan - 20:06
Lentement, je laisse retomber ma cape le long de mon corps. Elle est recouverte de sang, tripes et des bouts d'organes du monstre qui a enfin quitté la surface de la Terre - sans que je lui arrache son dernier soupir. Et je ne sais pas si je suis satisfait ou non.
Après les ultimes tentatives de l'ennemi de me repousser et me détruire, après ses derniers mots à peine formulés par une bouche déjà ravagée par le mal qui rongeait son corps, Friedrich Von Reagan vient de mourir, et une partie de moi regrette de ne pas avoir plus participé à son trépas. Même si cela viole mes serments, même si cela contredit mes positions, je sens que j'aurais aimé sentir sa vie partir sous mes doigts, sous ma dernière attaque.
C'est Mal - mais c'est humain. Et je suis heureux de me sentir encore humain, maintenant, après avoir fait face aux dérives d'un être qui a depuis longtemps abandonné son Humanité. Erebius, en un sens, était véritablement mon pire cauchemar : pour suivre sa voie, pour accomplir la mission qu'il s'était fixée unilatéralement, il a tout sacrifié. Son corps, sa famille, sa morale et finalement sa part d'humanité, en étant persuadé d'avoir raison. Je me reconnais beaucoup dans ce portrait, mais je suis heureux et fier de découvrir que je me suis arrêté avant - avant de perdre les miens, et avant de perdre mes défauts et mes faiblesses.
Erebius était parfait, ce n'est plus ce que je veux être, et ce final me satisfait... sauf pour elle.
Lentement, mes pas me portent jusqu'à Jennifer, allongée sur le sol. Abandonnée, vaincue, blessée - mourante. Agonisante. Je pousse un long soupir en m'accroupissant à ses côtés. J'entends, je sens sa respiration, si faible qu'elle soulève à peine sa poitrine ravagée par les coups et le combat. Elle n'a pas mérité ça, évidemment... rares sont les victimes qui méritent leur sort. Je lutte depuis dix ans pour empêcher que de tels drames surviennent, et j'échoue encore.
J'enlève mon gant et caresse lentement sa joue par le dos de ma main, et mon visage usé par le combat esquisse un maigre sourire.
"Ta mère est fière. Marcus est fier. Tu vas les rejoindre."
Mes mots sont doux, tendres. Je sens de l'humidité au coin de mes yeux, et je ne lutte pas contre. Même si mes sentiments ne sont pas aussi forts que les siens, je tiens à Jennifer - et la voir ainsi me détruit le coeur. Au point que l'émotion l'emporte sur les principes.
"La souffrance va disparaître - tout va disparaître. Tu vas connaître la paix."
Avec des gestes lents, je remets mon gant et pose doucement mes mains sur ses épaules. Elle est si frêle, si petite... même si elle a grandi, même si elle a désormais un corps d'adolescente, elle me donne toujours l'impression d'être une enfant. Celle que j'aurais pu avoir - celle que pourrait devenir Helena.
"Tu dois connaître la paix."
Je pousse un long soupir, et ferme les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir lentement.
"Bon voyage, Jennifer."
Quelques mouvements des mains, une pression. Un bruit d'os craqué. Et je la lâche.
Je me relève, récupère mon masque au sol et le remet sur mon visage. Tout est terminé.
Invité
Invité
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Sam 19 Jan - 14:46
Les ténèbres me recouvrent doucement. Le froid me parcourt et je ne sens presque plus la douleur exceptée la peur. Je vais mourir, j'en suis sure...mourir pour renaître et devenir aussi monstrueuse qu'Erebius, lui dont il ne reste plus rien dans ce bas-monde. J'ai des regrets, j'aurais voulue vivre plus longtemps, être à tes cotés, Bruce...Pouvais je prétendre remplacer celle que tu aimais? Pouvais je être aussi aimée que tu ne l'a aimée elle? J'ai comme l'impression que cela n'a plus d'importance maintenant car je vais rejoindre ma vraie famille. Quelque part, de l'autre coté, il existe un monde meilleur, dit on. Pourtant, en suis je digne? Ai je une place la-haut, pour moi? Je ne peux plus bouger....ma respiration est si faible et j'ai peur....peur de me reveiller, pire que ce que j'étais auparavant. Je sais comment ce virus agit et si la mort devait me prendre, elle dévorerait jusqu'à la moindre once de mes sentiments et de mon humanité...comme cela est arrivé à Erebius. Je n'ai jamais voulu te le dire, Bruce et je ne pourrais jamais te confier ce dernier secret, mais l'homme qu'était autrefois Erebius était mort, parti depuis longtemps, ne laissant que l'incarnation d'un mal plus absolu encore.
"....tue...moi........"disais je faiblement, ma voix en partie étouffée de mon propre sang. Cela sera difficile pour toi, mais tu n'a pas le choix. Regarde moi et ose me dire que je m'en sortirais. Ose me dire que je reviendrais telle quelle. Tu sais ce qui arrivera quand je fermerais les yeux pour revenir à nouveau. Tu a conscience du danger que je represente, Bruce. Je suis l'ultime graine de la vengeance, le dernier lien vivant de la Confrérie. Je dois disparaître à mon tour, mais je ne veux pas mourir seule. Reste avec moi, s'il te plait....ne me laisse pas partir seule...
Ma voix est encore plus faible que tout à l'heure, mais il m'a entendu et je sais maintenant ce qu'il ressentait pour moi. Je vois qui tu est vraiment, Bruce Wayne. Tu est un homme bon, juste, loyal et aimant, peu importe l'image que tu te donnais car j'avais vu l'homme sous le masque. J'avais atteint ton coeur et tu avais reveillé le mien. Merci, Bruce, car tu m'a rendue heureuse pendant tout ce temps. Tu m'a redonnée l'espoir, l'humanité et tu m'a fait voir qu'il existait encore de la bonté en chacun d'entre nous. Je peux maintenant partir le coeur léger car tes larmes parlent pour toi. Puisse tu vivre encore longtemps, Bruce. Puisse tu trouver enfin un jour la paix et la vie que tu mérites. Tu est le gardien de cette ville, mais tu est aussi un homme avec un coeur. Peu importe ce que disent ou pensent les autres de toi car je te connais bien mieux que n'importe qui aurait pu te connaitre, et je sais que tu n'est pas un meurtrier. Tu n'en a pas le regard. Fais le, s'il te plait.....fais le......cela sera ma dernière souffrance, et enfin, je trouverais la paix. Je les rejoindrais enfin.....Bruce, ils sont là...je les vois autour de nous. Christopher, Sharon, Marcus....et tous les autres et une autre personne que ne peux reconnaître. Elle est juste derrière toi, à ton niveau. Est ce elle? Est ce ma mère? Ma vraie mère? Est elle venue me chercher avec les autres? Est ce réel ou juste une simple hallucination? Il y'aurait vraiment quelque chose après la mort? Pourtant, j'ai longtemps crue qu'il n'y'avait rien après la mort. Pas de lieu ou l'ont va quand on meurt. J'ai voulue m'en persuader, y' croire et quand je voyais Erebius et les autres, j'oubliais cette idée, peut-être à cause de cette peur du néant...de cesser d'exister pour s'éteindre à jamais. Pourtant, je sais qu'ils sont vraiment là. Je sens leur présence, leur sourire sur moi tout comme je ressens ta tristesse. N'aie pas honte, Bruce....il n'y a pas de mal à laisser parler ses sentiments. Exceptée ma famille, il n'y'a que toi et moi, ici. Sa voix est douce et reposante....si humaine...si réconfortante que j'en ressens de la peine pour lui. Je ne t'oublierais jamais, Bruce...il y'aura toujours une place pour toi la haut car maintenant que ce je sais qu'un tel monde existe, je ne peux que croire que nous nous reverrons un jour.
L'espace d'un instant, un grand voile noir m'envahit. Je n'entends rien, ni ne peux voir quoi que ce soit. Lorsque j'en suis à nouveau capable, je te voie à nouveau...et je me vois dans tes bras, me tenant, les larmes aux yeux. Ca y'est. C'est enfin terminé. A vrai dire, je ne pensais pas que cela se finirait de cette manière, ni même aujourd'hui. Tu ne peux plus me voir, ni m'entendre mais je te vois et je t'entends encore. Je t'aimerais toujours, Bruce. Je ne t'oublierais jamais et je n'oublierais pas que tu nous a tous aidé à trouver le repos. Puisse tu être béni des cieux, Bruce Wayne et puissions nous un jour nous revoir dans de bien meilleures conditions. Ce n'est pas un adieu...Je te dis juste au revoir, avec la promesse que je t'attendrais la-haut. Tes parents peuvent aussi être fiers de toi, Bruce.......je suis heureuse de t'avoir connue et pour moi, une nouvelle vie commence dans l'autre monde.
J'e t'aime, Bruce....Au revoir...et bonne nuit
.
PNJ
Date d'Inscription : 28/11/2011
Nombre de Messages : 723
Vous à Gotham : Visiteur occasionnel d'un autre monde sur la chatbox de Gotham.
Citations : Votre destinée est mienne!
Maitre de jeu
Sujet: Re: Sonate de la Lune de Sang Sam 19 Jan - 16:11
Le cauchemar de la Biosyn venait enfin de cesser. Le prix à payer pour les deux être fut lourd et déchirant pour chacun d'entre eux, mais personne ne saura à quel point le sentiments qui liait ces deux êtres était d'une intensité inégalable. Erebius n'était plus, certainement condamné à un enfer de souffrance éternelle, contrairement à Pandora qui s'en était allé, laissant seul dans la nuit le chevalier noir, qui, depuis des années, n'avait pas à nouveau versé des larmes. Personne ne saurait à quel point Pandora s'était sacrifiée pour sauver la vie des habitants de Gotham City, ni même à quel point elle avait aimée de tout son coeur le défenseur de Gotham.
Personne ne verrait cette scène dehors, devant le bâtiment d'un homme portant dans ses bras le corps meurtri de la femme enfant. Tous ne verrait que plusieurs super-héros, arrivé trop tard pour pouvoir changer la donne. Tous ne verrait que l'ardent défenseur de Gotham City adresser quelques faibles mots au groupe mené par Clark Kent, alias Superman, avant de partir sans rien dire. Peut-être la douleur était elle trop forte. Peut-être ne voulait il pas perdre la face devant ses camarades justiciers. Batman était ce qu'l était, mais il restait avant tout un homme qui avait accepté, une unique et dernière fois, de laisser parler sa tristesse....une tristesse qui deviendrait à la fois son arme et son bouclier. Puis aussi vite qu'elle était venue, la Ligue de justice repartit, avec en leur possession, le corps de la femme enfant.
______________________________________
Alors que les jours passaient, les dossiers de la Biosyn commencaient à être rendu public. La population gothamites ne tarda pas à découvrir l'atroce vérité concernant les expériences de la Biosyn et son affiliation avec la terrible confrérie d'Hécate.
Parmi ceux dévoilant les infos, on pouvait citer la mystérieuse Meteora, se servant du net pour propager les informations à grande échelle. Oracle recut l'ordre de ne rien tenter et laissa passer le flux d'informations.
Le corps de Thadeus Keen fut extirpé de la carcasse de l'hélicoptère abattu par le Bat-Plane. Après analyse et estimation de la menace, la Ligue de Justuce prit sur elle de précipiter ses restes vers le soleil. Il en fut de même pour les restes d'Erebius. Le corps de Persephone fût lui aussi détruit, après avoir été retrouvée sans vie dans la cellule de la Bat-Prison, dévorée de l'intérieur par son parasite. Personne ne saura qu'elle n'était autre que la fille biologique de Pandora, qui lui avait été volée, il y'a des années.
Les nombreux laboratoires placés aux 4 coins du Globe et de Gotham City furent aussi détruit, démantelés et disparurent de la surface de la terre. Une fois de plus, la Ligue de Justice fût mise en avant de par cet acte.
Les nombreux produits de la Biosyn furent finalement retirés du commerce après la révélation du projet Charon. Tout ceux ayant en leur possession des objets en rapport avec la corporation, furent invités à s'en débarrasser auprès des autorités compétentes. Wayne Tech ne tarda pas à mettre rapidement en place un vaccin, avec l'aide de Lucius Fox, afin d'aider toute personne ayant été en contact direct avec un des produits de la Biosyn.
Le cours des actions de la Biosyn ne tarda pas à chuter mystérieusement, après le rachat par Bruce Wayne. Par un miracle, ce dernier parvient à s'en debarrasser avant que cela n'affecte Wayne Enterprise. Finalement, la chute fût définitive et provoqua la fin de vie de la Corporation.
Le corps de Marcus Silberman fût rapatrié et inhumé aux cotés de sa famille. Les derniers honneurs lui furent rendu et il fût décoré à titre posthume.
Le corps de Jennifer Willis, quant à lui, est maintenant entre les mains de la Ligue de Justice. Le virus semblant encore être actif, il a été décidé qu'elle reposerait à jamais au fin fond de la Forteresse de Solitude afin d'éviter qu'un jour, son corps ne se reveille et constitue une nouvelle menace. Selon Superman, tout risque est maintenant écarté et la jeune femme enfant peut reposer en paix...pour toujours.
Les créatures inhumains et mortes-vivantes de la Biosyn furent toute éradiquées sur ordre du Président des Etats-Unis, qui prit rapidement conscience de la gravité des événements après contact avec la Ligue de Justice. Ce dernier ordonna également l'arrestation immédiate de plusieurs personnalité liées à la Biosyn et au courant de leurs expérience. Parmi eux, le Ministre de la Défense ou encore, plusieurs hauts gradés proche du président.
Miss Blue, unique survivante de cette terrible nuit fut à ce jour, actuellement recherchée pour complicité de crimes contre l'humanité. Elle sera finalement arretée, emprisonnée et jugée pour ses crimes. Condamnée à mort à l'injection létale, elle trouvera finalement la mort entre les murs de Blackgate, avec un étrange sourire lui déformant le visage. La Joker sera finalement celui qui aura eu le dernier mot.
Les soldats Geists de la Biosyn furent tous arrêtés, emprisonnées et exécutés pour complicité et associations de malfaiteurs. Aucun survivant n'est à signaler.
L'unité DeadLight, quant à elle, fut retrouvée dans sa caserne, apparemment mise en pièce par un ennemi inconnu. A ce jour, une seule survivante est à signaler: La Caporal Isabella Florès, aujourd'hui dans le coma. Personne ne sait si elle se reveillera un jour. L’enquête montrera rapidement que l'adversaire n'était pas humain, et le lien avec la Biosyn sera très rapidement fait. Le Gouvernement Américain est en attente du reveil de la jeune femme afin de recueillir son témoignage.
L'Orphelinat de Rutledge fût lui aussi la cible d'une enquête de la sécurité nationale et du G.C.P.D. Il sera vite prouvé, grâce aux documents de la mystérieuse Meteora, que l'orphelinat servait effectivement de zone de transit pour les futures expériences de la Biosyn. Les enfants présents sur place furent tous confiés au soin du Docteur Leslie Thompkins.
Les corps inanimés des victimes des expériences de la Biosyn furent tous incinérés afin d'éviter qu'un jour, leur organisme ne mute et ne provoque de nouvelles catastrophes. La réaction publique fût violente et provoqua, auprès des familles concernées, des réactions d'indignation et ce malgré les nombreux dédommagement versés. Parmi les nombreux corps présent, on pouvait retrouver de nombreux enfants, des familles et notamment les troupes de Pandora, les Asuras. Le corps sans vie de Sigma, mutant félin crée par Victor Fries, fût lui aussi emmené par la Ligue de justice.
Bien que l'ensemble des documents aient été rendu public, tout ceux dévoilant les identités des justiciers ciblés de la Biosyn furent tous mystérieusement portés disparu. La probabilité pour qu'ils aient été détruit frôle le 100%.
Les adeptes de la Confrérie présents à Gotham sont à présent la cible de nombreuses familles revanchardes et des chasseurs de prime. Bien que de nombreux individus courent encore les rues, la plupart d'entre eux furent rattrapés et souvent executés en public, provoquant des événements presque semblables à des lynchages publics. Bien que le Commissaire Gordon condamna ces gestes, il ne put les empêcher de continuer de plus belle.
Quant à Bruce Wayne, ce dernier ne reparla plus jamais de cette histoire tout en interdisant à quiconque d'en refaire mention. Il appliqua cette règle aussi sévèrement que le serment qu'il fit sur la tombe de ses parents.