Heure: Inconnue
Date: Inconnue
Position: 2 kilomètres du port de Gotham
Situation actuelle: Tempete en approche

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Violette s'était écroulée là, sans un bruit, sans raisons. Son corps, prisonnier d'un paralysant, s'était effondré au sol, la laissant sans défense. Malgré sa lutte, ses yeux s'étaient clos, son souffle avait ralenti.

La drogue n'avait pas mis longtemps pour faire son effet. L'aiguille empoisonnée s'était glissée dans la jointure entre le casque et le costume de l’Étincelle, se plantant au cœur de sa nuque. Maintenant, elle gisait au sol, les yeux à moitié fermés, le regard vide. Une ombre s'était approchée d'elle, et son corps avait disparu.

Le noir absolu. Pas une lueur, pas une étoile, le silence était total. Elle avait lentement ouvert les yeux, s'était levée, seule au centre du néant. Bientôt, sans savoir pourquoi, elle se mit à marcher, lentement, ses pas l'emmenant vers l'infini, le regard droit devant elle. Comment savoir si elle avançait, ou si elle marchait sur place ? Se déplaçait-elle, ou la fin du néant était-elle là, à quelques pas, sans qu'elle puisse jamais l'atteindre ? La criminelle chassait ces questions sans réponses de son esprit, et se contentait de marcher. Elle ne portait ni son costume, ni son planeur : Elle portait les vêtements qu'elle avait sur elle, lors de l'accident. Impossible de savoir quel âge la représentait, vu qu'aucun miroir n'était présent dans la salle. Ses yeux se fermèrent, alors qu'elle continuait de marcher. Le sol se déroba sous ses pieds, et elle tomba. L’Étincelle percuta violemment le sol, et lâcha un cri de douleur. Elle se releva, prenant appui sur ses avant-bras. Un petit bruit sourd parvint à ses oreilles. Comprenant de quoi il s'agissait, l’Étincelle se leva le plus vite possible et se mit à courir droit devant elle. Trop tard : son côté gauche se mit à brûler, et sa partie droite à bleuir, se craqueler sous l'effet d'un froid qui n'existait pas. Et ici, elle n'avait pas son costume. Autour d'elle, elle entendait les rires du Joker, les voix de Zeus, des souffles de Daguett... Toutes les personnes qui avaient des raisons de l'éliminer. Les pas de Violette s'accélérèrent, son souffle s'intensifia, mais elle n'avançait toujours pas... Les voix se rapprochèrent, la douleur s'intensifia... Violette manqua d'étouffer...

Elle poussa un cri et se leva en sursaut. Appuyée sur ses bras, couchée, en sueur, haletante, la jeune femme avait dirigé son regard vide droit devant elle, et reprenait son souffle. Un cauchemar, un affreux cauchemar. La vue encore brouillée par la nuit, elle se leva, jusqu'à sentir quelque chose de planté dans sa nuque. Elle l'attrapa et le regarda : Il s'agissait d'une étrange aiguille imbibée de liquide vert... Elle le jeta violemment au sol. La panique commençait à monter... On l'avait droguée, mais pourquoi ? Violette posa son regard sur une autre femme, à côté d'elle, qui la regardait... Elle recula de quelques pas, les mains en avant, avant de s'arrêter... Son costume... Son costume avait disparu... Elle était en civile, et seule sa deuxième peau et le collier thermique la protégeaient des températures ambiantes... Et rien ne la protégeait des agressions...

Le cauchemar venait tout juste de commencer...

Violette posa le regard sur le mur qui coulissait lentement, laissant apparaître un écran géant. Une barre de chargement s'afficha. Lorsque l'opération fût terminée, un homme doté d'un masque inquiétant était apparu, et avait pris la parole. Il expliqua dans un long discours que les deux jeunes femmes allaient devoir survivre à trois arènes successives pour s'échapper d'un bateau dont elle ignorait le nom. Eastern Spirit ? Morpheus ? Violette ne comprenait pas tout et l'état second caus épar la drogue dont l'effet n'avait pas encore disparu n'arrangeait rien. Elle savait juste qu'elle allait devoir se battre pour survivre, ce qui l' enragea. Elle estimait avoir subi assez d'épreuves dans sa vie pour qu'on lui en impose une nouvelle. Elle ne cria pas, ne jura pas, renfrognant toute sa haine au plus profond d'elle-même. Elles étaient en position de faiblesse, prisonnières dans un bateau inconnu, perdue dans l'océan, peut-être à quais a des centaines de kilomètres de Gotham. Violette posa son regard sur son alliée de fortune, qui avait commencé à s'armer : Elle avait prit un fusil à pompe et des grenades. Etant donné qu'il fallait s'allier, autant prendre des armes complémentaires. L'Etincelle s'approcha de l'armoire et attrapa une MG42 dénuée de bipied. Au passage, elle rangea quelques chargeurs dans ses poches et attrapa les grenades qu'il restait. Elle regarda les revolvers, en bas de l'armoire, et en attrapa deux, qu'elle rangea dans deux étuis, qu'elle attacha à ses mollets. On ne sait jamais, elle pouvait manquer de munitions pour la mitraillette. L'inconnue avec qui elle allait de toutes façons devoir faire équipe prit la parole, s'adressant à elle. Son ton nerveux, rapide, révélait un certain stress, une certaine pression subie par la jeune femme. Pas étonnant, étant donné la situation dans laquelle elles étaient, toutes les deux.

« -Hello! Je crois qu'on va devoir faire équipe toutes les deux!...au fait, moi c'est Miss Nazo, on m'appelle comme ça dans le milieu. Mon vrai nom, je te le dirai si on s'en sort vivantes!
-Miss Nazo... Moi, on m'appelle l'Etincelle. Je te dirais mon vrai nom si tu me dis le tiens... Ca nous fait une raison de plus pour sortir d'ici. »

Elle se tourna vers la porte qui les séparaient du reste du navire, et jeta un œil par la vitre : Il était impossible de décerner quoi que ce soit à trois mètres...

« J'espère que je peux avoir confiance en vous, Mademoiselle Nazo, parce que franchement, ça s'annonce mal... »

Les armes étaient choisies et enfin, la porte de la cabine s'ouvrit sur une coursive à sens unique partant sur la droite sur quelques mètres. Au bout, comme Morpheus l'avait dit, brillait une lumière qui allait se faire plus intense au fur et à mesure que les deux femmes se rapprocheraient de ce lieu. Des coups de feu avaient résonnés jusqu'à leur position suivi d'un terrible cri d'agonie et d'un bruit étrange qui ne donnait clairement pas envie de s'approcher de cet endroit. Pourtant, les deux demoiselles n'avaient plus le choix et sur son écran, silencieux, Morpheus observait l'ensemble de la scène et ce qui allait suivre.
Oh oui, ca allait être amusant, cela allait sans dire.

Au bout de la coursive, il y'avait une salle illuminée par une lumière d'une blancheur immaculée et d'une propreté incroyable si on la comparait aux coursives suintantes et puantes de ce fameux bateau qu'on disait abandonné. Sur les cotés de la pièces, plusieurs petits accès de la taille d'une porte de maison, affichant tous la mention "Locked" sur un écran digital et au dessus, un accès inatteignable par sa hauteur et de prime, verrouillé. Quelle que soit la personne qui avait conçu la pièce de ce bateau, il avait fait en sorte que personne ne puisse en sortir sans qu'il ne le veuille.
Et ce silence après les coups de feu était angoissant....pesant tout comme cette atmosphère à bord de ce bateau.

Que réservait vraiment ce Morpheus à ses victimes? Elles ne tarderaient pas à le découvrir alors qu'elles avaient atteinte la salle, vide et silencieuse pour le moment. Ce dernier était pour le moment absent mais nul doute qu'il ne tarderait pas à se manifester dans les quelques secondes qui allaient suivre l'arrivée des deux criminelles dans cette salle.
Oh oui, il en riait d'avance, s'esclaffait seul dans sa salle des moniteurs, prêt à parier qu'elles se feraient mettre en pièce dès le début dans une orgie de chair et de terreur, comme les quelques Marines des derniers jours qu'on lui avait amené.
Ha, ces soldats, ils faisaient les fiers mais face à de l'innatendu, ca se changeant en des "Au secours" et des "Sauve qui peut"......Pitoyable.

*Allez.......Approchez, mesdemoiselles.....Jouons ensemble*

Jade et sa compagne d'infortune étaient maintenant armées, prêtes à affronter le danger.
La mercenaire était habituée à ce rythme angoissant. Cela faisait parti de son travail. Dans son pays, elle avait tout vu, à cause de son boulot.

Inhumaines expériences dirigées par des scientifiques, payés par les yakuzas.
Inhumaines séances de tortures auxquelles la mercenaire se faisait la joie d'en être la tortionnaire en chef, posant d'impossibles énigmes où l'ultime solution était la mort.
Inhumaines exécutions auxquelles Jade et ses collègues exécutaient sans broncher les ordres de leurs patrons, dans le sang de leurs victimes.
Inhumaines missions où parfois, il fallait tuer ses alliés d'hier.
Jade avait tout vu.

Bizarrement, elle sentait qu'elle allait revivre de pénibles moments ici. Des moments qu'elle aurait voulu oublier.
Mais cela faisait parti du jeu.
Ce macabre jeu qui venait de débuter.
L'Eastern Spirit était un plateau de jeu.
Morpheus était le Maître du Jeu.
L'Etincelle et Jade étaient deux pions. Mais deux pions qui ne se laisseront pas faire.
Si Jade doit mourir, ce sera au combat, sur le champ d'honneur.
Leur cher hôte Morpheus allait avoir une désagréable surprise.

Elle avançait dans un couloir. La lumière au bout devenait plus scintillante au fur et à mesure que les deux jeunes femmes avançaient...
Des coups de feu avaient retentis au loin. Un cri d'agonie et un bruit plus étrange encore venaient d'être entendus.
Jade sentait qu'un danger mortel planait. Une épée de Damoclès était au-dessus de leurs têtes.
Mais quoi?

C'est en arrivant dans la salle qu'elle se souvint.
Si tout se passait comme durant ces inhumaines expériences qu'elle avait déjà vues, elle se dit qu'elles étaient bien dans un cauchemar.
Hélas, si elles mourraient, elles ne se réveilleraient pas dans leur lit.
Hélas pour Morpheus, Jade était une mercenaire qui avait tout vu et parée à tout.
Voulait-il jouer?
Eh bien...elle allait jouer elle aussi...
S'il croyait lui faire peur, il se trompait.
Elle n'avait peur que de quatre véritables choses. Quatre choses à réunir en même temps pour l'effrayer.
Rien ne la ferait reculer.

Violette ouvrit la porte sans faire de bruit, et se faufila à l'extérieur. Jade la rejoignit, et elles se mirent en route. Les pas des deux femmes résonnaient sur la passerelle sur laquelle elles avançaient, donnant au lieu une ambiance sinistre. Ici et là tombaient des gouttes d'eau souillées, à intervalle régulier, qui, avec les bruits de pas, formaient une triste mélodie de néant, de crainte et de désolation. Une sorte de mousse verte et humide avait poussé à certains endroits, libérant une affreuse odeur de pourri, qui envahissait la pièce. A travers le brouillard, cependant, on pouvait apercevoir des petits appareils électroniques semblables à des caméras de surveillances, qui tournaient lentement vers les deux femmes dans un petit bruit électrique, et libérant, de temps à autres, un petit clignotement rouge. Les lampes néon accrochées au plafond augmentaient un peu plus l'ambiance angoissante qui pesait sur les deux protagonistes : Certains d'entre eux marchaient, d'autres étaient brisés, ayant libéré du verre sur la passerelle, et beaucoup clignotaient sans cesse de manière énervante. La lumière, au début timide, se faisait de plus en plus proche et de plus en plus puissante. Le cri d'agonie que Violette avait entendu un peu plus tôt avant été lâché non-loin de là... Elle s'arrêta quelques minutes et déglutit. Qu'allaient-elles trouver là-bas ? Quel genre de pièges ce tordu leur avait-il préparé ?

Le cœur lourd, elle se remit en route.

La lumière devint plus nette, des contours apparurent. Les deux jeunes femmes entrèrent dans une immense pièce d'une blancheur et d'une propreté chirurgicale. Violette dût plisser les yeux, agressés par la lumière vive de la pièce qui occupait maintenant tout leur champ de vision. Après quelques minutes, et une fois habituée à la lumière ambiante, elle ouvrit pleinement les yeux et regarda autour d'elle. Tout autour de la pièce se trouvaient des portes métalliques surmontées de panneaux digitaux affichant, d'une couleur rouge inquiétante, la mention « Locked ». Cherchant une issue, l'Etincelle porta son regard bleu et rouge sur un petit accès, en hauteur. Elle poussa un affreux juron en se rappelant qu'elle ne disposait pas de son planeur...

Jade écouta attentivement Morpheus qui venait de réapparaître sur l'écran.
A entendre cet homme, les deux jeunes femmes auraient affaire à des morts-vivants.

Normalement, une personne disons..."normale" (?) qui avait vécu "normalement", ce serait mis à flipper sérieusement. Et pas qu'un peu.
Si ça se trouve, cette personne se serait même mis à supplier et à pleurer.
C'était bien ce qui insupportait la mercenaire.

Cette mercenaire japonaise qui avait tout vu dans son pays. Dans son dangereux métier de mercenaire, elle avait travaillé pour divers clients.
Si certains bizarres, il y avait bien une famille qui était encore plus étrange. La famille Akumu.
Elle n'avait jamais trop su ce que faisait le scientifique qui se trouvait avec eux, mais ce n'était pas des expériences très communes.
Maintenant elle avait un doute et se demandait si ce n'était pas des zombis qu'il créait en cachette avec l'aide son ancien patron. Ou pas. Elle ignorait des choses elle aussi.
Mais ne sait-on jamais.
Son ancien patron était vraiment bizarre avec les morts, dès qu'il en voyait...

Mais là, c'était un peu différent.
Elle était directement confrontée à eux.
Une horde.
Une horde grouillante et immortelle.
Son visage était impassible. Comme toujours.
Elle n'avait pas peur.
Sa respiration était calme et son coeur ne battait pas à cent à l'heure comme une personne paniquée.
Elle était comme si tout cela était normal.

Certes, rien n'était normal ici, mais jamais elle ne ressentirait de la peur.
Peur de mourir? Elle en avait vu beaucoup d'autre!
Peur de se faire bouffer? Cela ne doit pas être plus pire que de se faire dévorer par un requin!
Peur des morts? Elle tue elle-même, peu lui importe le nombre de cadavres?
Peur des morts qui se relèvent? Ce n'est pas parce que c'est une situation qui sort de l'ordinaire qu'il faut avoir peur!
Bon d'accord, c'était une terrifiante sortie de l'ordinaire pour une personne normale qui aurait vécu dans la normalité d'une vie normale.
Mais Jade, n'avait pas peur.
Si elle devait mourir, ce serait sans regrets et au champ de bataille...donc avec honneur.
Alors la peur pouvait bien aller voir ailleurs!

Elle regardait les morts approcher tout doucement.
Il y avait de tout.
Médecins, civils et militaires.
Elle avait presque de la compassion pour les civils, si cruellement arrachés de leur quotidien. Mais qu'elle s'en fichait, puisqu'elle aussi tuait!...peut-être pas de la même manière...

Elle tenait fermement son arme.
Il ne fallait pas manquer ses coups. Jamais!
Economiser ses cartouches était le meilleur moyen de survivre.
Et ça, la survie, elle connaissait!

-L'Etincelle, dis-moi que tu ne loupes jamais tes cibles!

Au même moment, Jade s'apprêta à tirer.
Rapide et agile, elle pourrait tirer de tous les côtés sans être gênée.
Elle avait l'habitude.
C'était juste un terrain d'entraînement disons...différent!

[HJ: Gomen nasai pour le retard de mon post!]

Le visage masqué de Morpheus apparût sur le deuxième écran après un bref chargement, et il commença à monologuer. Il expliqua longuement sa passion pour les films d'horreur. Après un petit discours sur les zombies, il expliqua d'une voix théâtrale aux deux jeunes femmes qu'il allait leur offrir quelque chose d'unique. Il l'appelait la « danse des morts ». L'écran remonta vers le haut, de manière à ce que Violette ne puisse l'atteindre sans son planeur. Son cher planeur, qui lui aurait permit de s'évader de cet enfer... Elle se tourna vers les légers grincements et les grognements qu'elle entendait, derrière elle...

Les portes s'ouvraient peu à peu. Des sortes de « choses », plus monstrueuses qu'humaines, en sortaient. Des humains à la peau grise ou blanchâtre, aux yeux exorbités, séchés, qui luisaient d'un rouge sang plus qu'inquiétant. Le temps et les virus avaient fait de leurs corps des ruines charnues : Certains membres partaient en lambeaux, des morceaux de chair pendaient par un morceau de peau, vacillant au rythme des pas lents des affreux. Certains, à en juger par leurs tenues, n'étaient que de simples civils. La mort les avait fauchés sans prévenir, les arrachant à une vie banale, éloignée de tout conflit. D'autres abordaient des tenues médicales : Autrefois sauveurs de vie, ils avaient maintenant la sinistre mission de répandre la mort... Des militaires déchus étaient présents : Français, américains, anglais, allemands, japonais. Tous des membres de corps d'élite surentraînés et armés jusqu'aux dents, qui avaient finalement rejoint la triste marche.

Violette recula d'un pas et rangea sa mitrailleuse dans son dos, pour attraper ses deux armes de poing : Il valait mieux économiser les munitions de l'arme la plus puissante. Elle tint les armes à bout de bras et visa la tête des macchabées, avant de faire feu. Ceux qu'elle touchait s'effondraient, mais il en restait tant d'autres... Violette jeta un regard vers celle qui s'était présentée comme Miss Nazo. Elle était restée parfaitement froide, et se contentait de plomber les crânes. Elle lui adressa la parole d'un air peu énervé :

« L'Etincelle, dit-moi que tu ne loupes jamais tes cibles ! »

Un coup de feu, qui vint loger une balle dans le crâne d'un ancien médecin, ponctua sa phrase. Violette s'aperçut que sa camarade de fortune était bien plus à l'aise qu'elle dans le maniement d'armes à feu, ce qui la désespéra un peu. Se rendant compte qu'elle s'était arrêtée de tirer, Violette regarda les morts qui étaient tout proches... Elle esquiva la morsure de l'un d'eux. Lentement, elle replia la jambe, et envoya son pied avec force dans le tas de chair putride, qui recula. Certains zombies trébuchèrent, laissant à Violette le temps de leur perforer le crâne. Elle repoussa d'un coup de crosse deux ou trois affreux trop proches avant de les éliminer.

« J'aimerais, cria-t-elle entre deux coups de feu... Tu t'en sors ? »

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HJ: Mesdames, faites vous plaisir. Le Maitre de jeu (Donc, moi^^) vous accorde le droit de vous prendre pour des deesses du combat pour vos deux prochaines réponses. La deuxième vague est maintenant face à vous. EXTERMINEZ LA.^^

Jade tirait, toujours rapidement, rechargeait aussi vite.
Les morts-vivants étaient nombreux, mais elle ne loupait jamais son coup. Autant se faire hara-kiri s'il loupait des adverses pareils! Si repoussants qu'ils étaient, jamais elle ne serait effrayée, mais elle détestait échouer.
S'il fallait mourir, autant mourir au champ de bataille, ou se suicider pour ne jamais être capturée par l'ennemi, ou pire encore! Se faire tuer par l'ennemi? Lui laisser ce plaisir là? Pas question!

Jade redoublait d'ardeur. Elle avait pris suffisamment de munitions. Ce qui était bien, c'est qu'aucune balle n'était perdue, aucune n'était gâchée.
Elle avait appris, son père adoptif lui avait appris à ne jamais gâcher ses balles.
Ce qui était bien aussi, c'est qu'elle ne ressentait pas la peur, malgré le climat cauchemardesque qui s'offrait à elle.
Mais comment avoir peur si avait déjà eu un petit aperçu d'où elle venait, au Japon?
Il fallait dire que son ex-patron, était...spécial!
Ses drôles d'expériences dans des laboratoires secrets, la mercenaire n'avait jamais su ce qu'il se tramait. Mais vu la tronche que tirait les scientifiques, c'était pas beau à voir.
Son ex-patron, avait-il fait des morts-vivants lui aussi? Cela expliquerait des choses...
Et puis, ses amis mystérieux si étranges, si spéciaux. Les louper, on ne pouvait pas, de part leur apparence ou leur comportement.
Jade n'avait jamais posé de questions sur eux, ni sur les choses spéciales qu'ils menaient. Elle ne les craignait pas, mais elle sentait comme quelque chose d'étrangement louche chez eux...
Mais elle ne savait jamais quoi.
Ils étaient...différents? Non même pas...

Tout en repensant au passé, elle tirait. Elle survivait avec sa compagne d'infortune.

"Il faut que j'économise mes balles. Et ces zombis si lents qui se rapprochent. Je dois bien pouvoir en tuer sans utiliser de balles...Oh mais oui!"

Elle lâcha soudainement son fusil à pompe et repéra bien vite les zombis tout proches qui eux, n'étaient pas encore gangrenés. Rapidement elle prit ses aiguilles, les seuls qui lui restaient, dans ses cheveux, défaisant son chignon parfait. Deux longues aiguilles solides.
Elle prit son élan et courut, esquivant coups et morsures.
Si sa force n'était pas grande, elle compensait par une grande agilité et une incroyable célérité.
Les aiguilles se plantaient derrière la nuque des non-gangrenés pour traverser ce qui leur restait de cerveau et ressortait par le même endroit, mais avec une grande rapidité.
Tout aussi vite, Jade revint bientôt à sa place.
Une vingtaine de cadavres étaient retournés à leur état initial dont ils n'auraient jamais dû sortir.
Elle essuya ses aiguilles avec un mouchoir qu'elle jeta loin d'elle et reprit son fusil à pompe.

-C'était juste pour voir si j'étais suffisamment échauffée pour une petite course, lança t-elle à l'Etincelle. Mais sérieusement, si ce Morpheus n'a que ce genre d'adversaires à nous proposer...je vais bien vite me lasser!

Elle n'avait pas peur, elle se lassait.
Des zombis de ce genre à répétition? Où était le jeu? L'ennui total oui!

"Et ça y est, les idées de Kagi commencent à déteindre sur moi!"

Kagi, son ex-patron...penser à lui, lui permettait de prendre les choses dangereuses à la légère...comme un jeu...
Un redoutable jeu de survie...

Les zombies tombaient un à un, replongeant dans les abysses du néant, et les deux alliées tenaient le choc. Jade semblait totalement imperméable à la peur et se battait vaillamment. Violette, elle, était un peu plus tendue par la situation : Elle s'était longtemps entraînée, mais c'était contre des mannequins, et avec son équipement high-tech. Ici, elle était presque nue face à des créatures tout droit sorties de films d'horreurs... Par chance, elle avait ces armes, qui étaient synonymes de survie. Jusqu'ici, elle avait voulu économiser ses munitions de mitraillette et avait utilisé les pistolets qu'elle avait trouvé, et qui comportaient un plus grand nombre de munitions. Violette s'était contentée de repousser ceux qui s'approchaient trop, mais c'était maintenant clair : Il fallait tous les éliminer pour passer à la salle suivante. D'autres portes s'étaient ouvertes, d'autres zombies, plus nombreux encore, en sortaient. Même si un seul de ces affreux n'était pas dangereux, en nombre, ils devenaient problématiques. Autant se débarrasser de ceux-ci rapidement. Trois affreux s'approchèrent de Violette par derrière, alors qu'elle était en train d'éliminer l'un de leurs compères. Entendant le gémissement macabre, elle tendit les bras et tourna sur elle-même, envoyant des coups de crosse dans les visages putréfiés des zombies. Ils tombèrent au sol, et Violette s'arrêta de tourner, transperçant les crânes un à un avec ses balles. Elle tourna la tête vers celle qui s'était faite appeler Miss Nazo : Elle avait lâché son arme, avait attrapé deux longues aiguilles, qui maintenaient auparavant ses cheveux en place. Ceux-ci se délièrent et tombèrent sur ses épaules.

« Elle ne va quand-même pas... »

Si. Jade se mit à courir à travers les infectés et enfonça ses aiguilles dans les crânes des morts-vivants. Ceux-ci s'effondrèrent un par un, retournant à l'état vaguement naturel de cadavre gangrené. Bientôt, elle revint à sa place.

« C'était juste pour voir si j'étais suffisamment échauffée pour une petite course. Mais sérieusement, si ce Morpheus n'a que ce genre d'adversaires à nous proposer...je vais bien vite me lasser!
- J'aimerais pouvoir en dire autant... Je suis pas une professionnelle... »

Clairement pas. Si le combat et le meurtre avaient l'air de faire partie du quotidien de Miss Nazo, Violette était plus axée sur les hacks informatiques et sur l'ingénierie. Autant dire qu'elle était complètement en position de faiblesse, et qu'à part pirater un ou deux terminaux si le besoin s'en fait ressentir, elle devait plutôt rester en retrait. Cependant, elle devait quand-même prouver qu'elle était capable de se défendre ou Nazo risquerait de la laisser...

La mitraillette de Violette tomba au sol. Elle s'accroupit et sauta, atterrissant au milieu des infectés. Sans attendre une seconde, la jeune femme tourna à nouveau sur elle-même en envoyant de multiples coups de crosse. Une fois qu'elle eût une seconde de répit, elle attrapa l'une de ses grenades et la jeta au sol. Sans mot dire, elle fît la roue pour s'échapper du cercle macabre qui s'était formé autour d'elle et rejoignit Miss Nazo. La grenade explosa, réduisant les corps putréfiés en véritable bouillie morbide.

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[hrp : Désolé du retard...]

Peu à peu, les monstres s'écroulèrent, les derniers survivants furent criblés de balle par une tourelle cachée dans le mur. Les portes se refermèrent, et l'écran descendit de nouveau, affichant le visage masqué de Morpheus. Sa voix se fit à nouveau entendre. Une voix empreinte de colère, stressée. Il voulait plus que jamais voir les cadavres de Violette et de Miss Nazo à sa merci...

« Especes...de garces..Vous allez me payer ca..Ces créatures ne valaient peut-être rien sur le marché de l'armement, mais c'était mes enfants....Pourtant, je les traite comme mon bon vouloir, comme je veux....Je leur avais pourtant dit: Echouer, c'est mourir mais croyez moi: J'ai quelque chose de plus interessant pour vous, quelque chose dont vous allez vous souvenir, même dans la mort. Allez, montre moi que vous en avez dans le ventre. »

Il se tût, et deux trappes s'ouvrirent dans le plafond. Deux êtres immenses, à la peau grise et aux expressions inexistantes, vinrent s'écraser en face de Violette, qui recula de quelques pas. Son alliée de fortune semblait heureuse d'avoir affaire à ces monstres, alors que l'Etincelle pointait le visage de l'une des horreurs avec sa mitraillette...

« Ah ! Enfin du nouveau... »

Jade leva à son tour son fusil, prête à faire feu.

« Quand je pense que Kagi sama fait des expériences quasi-similaires avec ce...oh! J'ai encore oublié le nom de ce scientifique qui a tenté de sauver la vie de son fils là! Je sais que ça commençait par un "c"...Prête l'Etincelle? »

Elle ne répondit pas, et se contenta de lever son arme vers la tête du monstre aux lunettes bleues. Violette pressa la détente.

Jade en resta encore surprise.
Purée! Ce que c'était rapide ces machins-là! Et vachement puissants en plus.
Elle s'était prise l'attaque de plein fouet sans pouvoir esquiver.
La mercenaire se releva avec difficulté. Bon...peut-être s'en sortirait-elle avec plusieurs bleus. Au pire...et si elle survivait, un petit coup de ses aiguilles à elle pourrait l'aider. Ah! L'art de l'acupuncture...
Rapidement, elle oublia la douleur pour retrouver son arme qu'elle récupéra.
La douleur pouvait attendre, la mercenaire en avait vu d'autres avec Kagi.

"Cela ne pourra pas être plus pire que ce...Roy C...c'était quoi son nom déjà? Ce scientifique qui travaille pour Kagi sama...?!" pensa Jade. "Surtout quand il devenait...cette Roue machin chose...bref...concentre-toi Jade! T'as vu pire!"

Elle remarqua bien vite que les lunettes avaient l'air d'être un point faible.
Elle attendit que la créature lui fonce encore dessus pour lui tirer une balle dans les lunettes - les cassant au passage, ou du moins les rendant défectueuses pour un bon moment - et d'esquiver la charge de cette chose.
Puis, elle tira deux fois.
Une balle fila vers cette même créature pour lui atteindre l'une des deux oreilles, défonçant les tympans au passage, l'autre en direction de l'autre créature pour le même dégât au même endroit.

"Comme Hachi san, ces choses ont l'air de pas apprécier le coup des lunettes cassées...mais si elles peuvent nous entendre, rendons-les sourdes!" se dit-elle.

Elle se tourna vers son ennemi, canon de fusil en pompe pointé vers l'autre tympan.
Elle tira.
Encore.

"Voyons si ma thèse est juste!"