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Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 La bibliothèque de Batman

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Bats
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Bats
MessageSujet: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptySam 20 Oct - 23:10

Bonsoir à tous,

Sur ce sujet, je vais publier des présentations de comics axés sur Batman, qui ne sont pas forcément connus de tous et qui peuvent vous intéresser. Ces avis sont déjà présents sur mon blog, mais je pense qu'il est mieux d'avoir un sujet ici pour avoir un contact (et une visibilité) plus direct.
J'espère que ça vous intéressera, n'hésitez pas à réagir !

Je commence donc avec un Elseworld sorti il y a treize ans, juste au moment où j'ai commencé les comics. Jolie coïncidence.

La bibliothèque de Batman Batman_Dark_Knight_Dynasty_HC_cover

Nom : Batman : Dark Knight Dynasty.

Auteur(s) : Mike W. Barr (scénariste), Scott Hampton (dessinateur Dark Past), Gary Frank & Cam Smith (dessinateurs Dark Present), Scott McDaniel & Bill Sienkiewicz (dessinateurs Dark Future).

Maison d'édition : DC Comics.

Année de publication : 1998.

Personnages principaux : Sir Joshua Wainwright, Vandal Savage, Bruce Wayne, Brenna Wayne.

Résumé général : Au 14e siècle, le Templier Josha Wainwright s'enfonce dans les terres d'Orient pour protéger des pèlerins avec ses camarades. Cependant, il sera le seul survivant d'une étrange attaque ne laissant que les squelettes de ses compagnons, pendant leur sommeil. Découvrant une mystérieuse citadelle élevée en une nuit, il s'enfoncera à l'intérieur, vêtu cette fois-ci de l'armure de sa famille, à l'emblème de chauve-souris. Il y affrontera Vandal Savage, un homme de Cro-Magnon devenu immortel mystérieusement et ne pouvant mourir, qui cherche à obtenir une étrange météorite par des rites magiques.
Au 20e siècle, Bruce Wayne fête son mariage avec Julie Madison avec ses parents et le bras droit de son père, Valentin. Cependant, Valentin est Vandal Savage, assassine les Wayne après leur découverte de son plan, qui vise à attirer sur Terre une météorite. Bruce deviendra Batman pour l'affronter.
En l'an 2500, Brenna Wayne est la Vice-président de Wayne Universal, qui règne sur le monde. En froid avec son frère, le Président de l'entreprise, elle recherche depuis des années les réponses à ses questions : pourquoi chaque génération de Wayne a vu un de ses membres mourir de mort violente et endosser, quelques jours avant, un habit de chauve-souris. Elle luttera contre un mystérieux Prophète, qui vise à faire s'élever le quartier riche de Gotham City, une cité volante, vers un mystérieux astéroïde.

Mon avis : Etonnante histoire que ce Graphic Novel de presque 130 pages, aux styles graphiques très étonnants. La première partie est en effet peinte dans un style magnifique, ancien et profond ; la seconde est très claire, très comics, très jolie également ; la dernière est dans un style étrange, brouillon, avec presque des gribouillages par moments qui collent assez bien au futur désespéré, mais nuisent à la lecture.
Difficile donc de donner un avis global sur l'aspect graphique, tout comme sur le scénario. Je tenterai de diviser entre les histoires, puis de donner un avis général.

Dark Past est la plus belle et meilleure histoire.

Image:

Si l'excuse du costume de Batman est un peu facile (c'est l'armure de sa famille), le récit en lui-même est bien écrit, bien pensé et bien mis en place. La tension est forte, l'onirisme est très présent dans cette histoire surnaturelle (surtout grâce aux dessins très prenants), totalement déconnectée du monde et de la normalité. C'est une jolie aventure, très spéciale et très intense, avec une fin intéressante que je n'ai pas vu venir.
Une belle introduction sur un personnage fort, qui aurait mérité d'autres aventures. Un vrai choc graphique, par des planches peintes magnifiques et d'une force hallucinante, servant un scénario solide.

Dark Present est lui plus nuancé, malgré un graphisme très beau.

Image:

Le problème de cette histoire est son manque de crédibilité. Tout est bon sauf un point important : la transformation en Batman. Le Bruce est intéressant, sa relation avec ses parents très forte, son lien avec sa femme est bien fait, son évolution également. Le problème est qu'il décide d'un coup, comme ça, de devenir Batman, en regardant simplement la peinture retraçant l'histoire de Joshua. Et il n'est en rien expliqué comment Bruce se fait son costume, ses gadgets et tout le reste.
C'est vraiment dommage, car le récit est bon, bien écrit encore une fois, mais pèche totalement par son manque d'explications, qui le rend totalement improbable. J'ai l'impression que Barr n'a pas pu ou voulu expliquer ça, mais ça manque réellement beaucoup. En dehors de ça, toute la gestion des émotions et des actions est bonne.
L'aspect graphique est lui solide, très comics classique encore une fois, mais ça sert l'histoire. Si le manque avait été comblé, cela aurait été encore un succès ici.

Dark Future est plus complexe, et plus paradoxal. Ce récit aux dessins très brouillons a la difficile tâche de conclure l'histoire, et n'y parvient qu'à moitié.

Image:

Le problème de ce récit est qu'il implique que chaque génération de Wayne depuis Bruce a eu un Batman, qui a été tué par Vandal Savage. Or, pourquoi celui-ci n'a-t-il pas tué directement les bébés quand ils étaient jeunes, pour éviter d'être ennuyé ? Par défi et jeu ? Peut-être, mais il aurait été mieux de l'indiquer clairement.
Ensuite, si le jeu entre Brenna et son frère est intéressant, si l'idée de deux Gothams (l'une, pour les riches, qui vole, et l'autre, pour les pauvres, au sol) est bonne, si l'introduction de singes parlants comme concitoyens des humains est excellente (surtout avec le Robin !), le final manque d'intensité et le destin de Savage déçoit. J'ai l'impression que Barr a voulu un peu justifier son personnage et sa destinée, mais ça ne fonctionne pas vraiment.
De plus, le tout reste relativement classique et Brenna est beaucoup moins attachante que ses ancêtres. L'histoire n'est pas mauvaise, mais relativement moyenne et sans surprise. Une déception, vu le potentiel de l'intrigue générale, surtout que l'aspect graphique est certes extrêmement intéressant et adapté, mais nuit clairement à la lisibilité globale.
Sienkiewicz transforme totalement le style de McDaniel avec bonheur, mais le combat de fin est très obscur et ça n'est clairement pas simple à suivre. Dommage, encore une fois, c'est une bonne idée mais ça tape un peu à côté.

Globalement, Dark Knight Dynasty est un Elseworld intéressant, avec une bonne idée de départ, mais qui manque de soin sur les détails et sur son final. Un scénario qui oscille entre le très bon et l'à peine convenable, des récits totalement inégaux, un graphisme évidemment sans continuité mais qui pèche sur la fin, une intrigue globale intéressante mais qui finit en queue de poisson... Dark Knight Dynasty n'est pas bon, n'est pas mauvais, il est juste une lecteur sympathique mais qui laisse sur sa faim.
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Bats
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyDim 21 Oct - 15:26

La bibliothèque de Batman Batman_In_Darkest_Knight

Nom : Batman : In Darkest Knight.

Auteur(s) : Mike W. Barr (scénariste), Jerry Bingham (dessinateur, peintre de couverture), Digital Chameleon (coloriste), Pat Brosseau (lettreur).

Maison d'édition : DC Comics.

Année de publication : 1994.

Personnages principaux : Bruce Wayne/Green Lantern, Sinestro, Commissaire James Gordon, Harvey Dent, Katma Tui, Kal-El/Clark Kent, Wonder Woman, Barry Allen, Gardiens de l'Univers.

Résumé général : Lors de son retour à Gotham City dans Batman : Year One de Frank Miller et David Mazzuchelli, Bruce Wayne sort d'abord dans les quartiers durs de la ville déguisé en vétéran, pour connaître la cité. Blessé, il reviendra difficilement chez lui avant de s'échouer dans son salon, fixant le tableau de ses parents, cherchant un moyen d'inspirer la peur chez les criminels. Dans la continuité classique, une chauve-souris pénètre par la vitre et donne l'inspiration au futur Batman ; ici, c'est Abin Sur, Green Lantern mourant en charge du secteur 2814, qui apparaîtra, guérira Bruce et le conduira à son vaisseau pour lui transmettre l'anneau.
Devenant Green Lantern, Bruce protègera la ville, empêchera le Red Hood de tomber dans une cuve qui le fera devenir le Joker, luttera contre Sinestro et libérera sa planète. Hélas, il s'attire, par son indépendance et son refus des règles habituelles, les foudres du Commissaire Gordon et de Harvey Dent (qui n'ont pas confiance en un être si puissant qui contourne les lois) mais aussi des Gardiens de l'Univers.
Sinestro, emprisonné puis libéré grâce à un anneau jaune, retrouvera Joe Chill et absorbera sa psyché pour s'en prendre à Bruce Wayne personnellement. Une lutte sans merci, où Sinestro se trouvera des alliés étonnants chez les connaissances de Green Lantern (Harvey Dent, Sélina Kyle en Star Sapphire), sera alors lancée, entraînant dans son sillage les assassinats de James Gordon et d'Alfred Pennyworth par Sinestro et obligeant les Gardiens à recruter parmi les plus puissants terriens.

Mon avis : En 2006, l'épisode 9 de la série Green Lantern (volume 4) offrait à voir un Batman armé de l'anneau de pouvoir :

La bibliothèque de Batman Green-Lantern-v4-9-00b1

En réalité, il s'agissait d'un numéro où Bruce Wayne et Hal Jordan faisaient la paix après un temps important de discorde et de tension. Ethan Van Sciver, le dessinateur, a pu ainsi offrir sa propre vision du look de Batman-Green Lantern, alors même qu'un précédent essai avait été réalisé, sans qu'il ne soit forcément très connu.
Dans Batman : In Darkest Knight (en référence au début du serment de Green Lantern et au fameux surtout de Batman, The Dark Knight), Mike W. Barr chronique ainsi en 46 pages comment Bruce Wayne aurait été s'il était devenu Green Lantern. Et c'est globalement une petite déception.

Comme pour Batman : Dark Knight Dynasty que j'ai déjà chroniqué ici, le scénariste commence très bien son récit, en usant là de multiples références à l'univers de Batman.
Utiliser ainsi le moment fondateur de la chauve-souris est une excellente idée pour que Bruce soit à la fois surentraîné et en possession de son anneau ; la narration, basée sur le journal intime que Wayne écrit en direction de son père, permet de tourner les événements d'une manière plus personnelle, plus forte et c'est également très bien.

La bibliothèque de Batman Green_Lantern_Darkest_Knight_003-2

La méfiance de Gordon envers Bruce au vu de son ultra-puissance est également bien pensée et permet de parfaitement caractériser le personnage ; le rejet et la jalousie de Dent offrent également un éclairage intéressant sur le procureur ; enfin, le fait que Wayne soit ultra-efficace comme Green Lantern et n'essaye pas de faire la morale à Sinestro, au contraire de Jordan, est lui aussi une bonne idée.

Malheureusement, à plus ou moins la moitié du récit, Batman : In Darkest Knight perd peu à peu de sa qualité, jusqu'à devenir quasiment n'importe quoi. Sinestro, échappé de Qward, use en effet de son anneau jaune pour prendre la forme d'un jeune Bruce Wayne et choquer Joe Chill (!) pour absorber sa psyché et ainsi avoir en lui sa personnalité (!) ce qui le pousse à s'habiller comme un pseudo Joker (!).

La bibliothèque de Batman Images?q=tbn:ANd9GcQoyweuwtsqupbpZWj_tlJbRyvY5QrUpy6ep5PWZyEsWgHzNX8eWaPCm2dJ

Personnellement, je ne savais pas que l'anneau jaune permettait de telles prouesses... et je n'en vois pas l'intérêt. Barr transforme Sinestro en pseudo Joker, vaguement fou, qui s'acharne sur Bruce Wayne et recrute parmi ses éventuels adversaires (les pathétiques transformations de Harvey Dent et Sélina Kyle, arrivant comme des cheveux sur la soupe).
Le récit était jusque-là bon, solide, mais l'auteur préfère se concentrer sur l'univers de Batman et faire fi des références aux Green Lanterns. S'en suivent des péripéties insipides, où les Gardiens recrutent parmi les autres surhumains de la Terre pour stopper Sinestro et Bruce Wayne, qui ne répond plus aux ordres et préfère perpétuer sa propre vengeance contre les deux êtres qu'il hait tant.

La bibliothèque de Batman Reign075

Finalement, Batman : In Darkest Knight ne vaut que pour deux choses : sa sublime couverture peinte et sa première partie. La suite est globalement infecte, beaucoup trop centrée sur l'univers Batman et rejetant totalement l'aspect Green Lantern. Barr a voulu rendre son récit trop "Batmanien" et en a fait quelque chose de totalement farfelu et improbable. C'est vraiment dommage, car l'idée de départ était bonne, le début très plaisant mais la suite se perd complètement.

Au niveau artistique, Bingham livre des planches claires, solides, classiques mais sans génie. Elles ne sont pas toujours très dynamiques, rarement très belles et globalement peu inspirées. C'est du dessin sans réellement défaut, mais sans aucun génie. C'est solide, encore une fois, mais ça ne peut pas, selon moi, dicter un achat.

Batman : In Darkest Knight souffre donc d'un problème de propos, d'orientation et d'idées. Barr me déçoit plus que pour Batman : Dark Knight Dynasty mais j'espère lire un jour une de ses histoires où la fin n'est pas loupée !
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyDim 21 Oct - 16:53

WoW
Faut que je me le procure ce Darkest Knight
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyDim 21 Oct - 17:32

Eventuellement à pas cher, mais sinon c'est franchement dispensable une fois passée la première partie.
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Bats
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyLun 22 Oct - 11:30

La bibliothèque de Batman Dc-comics-presents-batman-gotham-noir-1

Nom : Gotham Noir.

Auteur(s) : Ed Brubaker (scénariste), Sean Phillips (artiste), Bill Oakley (lettreur), Dave Stewart (coloriste & séparations).

Maison d'édition : DC Comics.

Année de publication : 2001.

Personnages principaux : James Gordon, Sélina Kyle, Rachel Hollingsworth, Harvey Dent, Boss Zucco, Maire Artie Dehaven, Bruce Wayne, The Bat.

Résumé général : 1949. L'ancien policier James Gordon, devenu plus ou moins détective privé, a perdu son emploi, sa femme et sa fille en s'enfonçant dans l'alcool après avoir été marqué par la deuxième guerre mondiale. Incapable de dépasser les horreurs qu'il a vues là-bas, il s'enfonce jour après jour dans la dépression et la boisson.
Sélina Kyle, directrice du Kitty Kat Club, embauche cependant son vieil ami (et amant) Gordon pour protéger Rachel Hollingsworth, jeune femme au passé trouble qui vient de revenir en ville et doit rencontrer des gens de la haute société pour régler quelques vieilles affaires. Cependant, James boit lors de la soirée, notamment après avoir vu le Maire Dehaven, qui lui rappelle ses échecs, le cas qu'il n'a su résoudre lors de sa carrière de policier et qui lui fait comprendre combien la ville est corrompue (Dehaven est en effet soutenu et financé par le milliardaire Bruce, l'amant actuel de Sélina). Le lendemain, Gordon se réveille dans une ruelle, aux côtés du corps froid et mort de Rachel... et ses anciens collègues sont devant lui, avec les menottes.
Commence alors une enquête sombre, violente et terrible sur la vie et la mort de Rachel. Gordon arrivera-t-il à s'innocenter ? Pourra-t-il retrouver sa vie ? Et à qui parle-t-il, du début au milieu d'un récit fait en flashbacks, dans une ruelle sombre : The Bat, la rumeur qui terrifie les bas-fonds ? Ou pire encore ?

Mon avis : En 2001, Ed Brubaker est déjà connu pour écrire les titres Batman depuis un an environ. L'année d'après, il se lancera dans la série Catwoman et le titre Gotham Central, qu'il co-écrira avec Greg Rucka. En 2001, donc, Ed Brubaker se lance complètement dans l'univers de Batman, qu'il ne quittera pas avant longtemps. Et il signe un Elseworld d'une soixantaine de pages avec un artiste qui marquera sa carrière : Sean Phillips.

La bibliothèque de Batman Phillips_gothamnoir

Avant Criminal, avant Incognito, avant même Sleeper, la paire Brubaker/Phillips s'essaye à un récit noir, évidemment, lorgnant plus du côté des vieux films policiers des années 30 et 40 que des histoires de super-héros classiques. Et si l'histoire n'est pas une entière réussite, les qualités du duo sont déjà suffisamment présentes pour faire passer un excellent moment de lecture.

En effet, Brubaker propose une narration classique, faite de flashbacks sur la base d'une discussion entre Gordon et The Bat, la légende urbaine à laquelle personne ne croit sauf les criminels des bas fonds. L'auteur livre une vision classique de Gotham City et d'une ville des années 30/40 : corruption de fonctionnaires et de politiques, mafia régnante et rampante, femmes fatales, dépravations sexuelles et morales, meurtres, folie, alcool et personnage principal désabusé et désespéré.
Si ça n'est en rien original, le tout fonctionne assez bien grâce à l'excellente connaissance du scénariste des trucs du genre, qu'il met en avant avec une grande facilité. Il ponctue son récit de multiples références aux comics, intégrant donc le fan dans toute la dynamique. Si certains clins d'oeil tiennent plus du gadget et sont, finalement, assez inutiles (Jack Nappier et son destin, notamment), la majorité demeure agréable et sert l'histoire.

La bibliothèque de Batman GORDON_Gotham_Noir

L'idée la plus intéressante de Brubaker est, finalement, de faire de The Bat, que tout le monde connaît ici, une légende urbaine. En ne le faisant apparaître qu'avec Gordon, et uniquement lors des scènes de James loin des autres personnages principaux, l'auteur interroge clairement sur la réalité de The Bat.
Après une double révélation de fin, Brubaker trouble les cartes et demande clairement son avis au lecteur : est-ce que The Bat existe réellement ? Ou bien n'est-ce réellement qu'une rumeur, fantasmée par les criminels et prise au sérieux par certains esprits troublés et fatigués ?

En utilisant avec intelligence les disparitions régulières de Bruce et les indices disséminés durant le récit, Brubaker s'amuse clairement et laisse le lecteur choisir. Mieux, il utilise avec intelligence le traumatisme de Gordon durant la guerre, qui remet en question beaucoup d'éléments du récit.

La bibliothèque de Batman Boss_Zucco_Gotham_Noir_01

Cependant, si Brubaker réussit bien ce petit jeu et gère tout autant sa galerie de personnages, dont les caractères varient à peine, il peine un peu sur l'intrigue en elle-même. Celle-ci apparaît en effet assez rapidement comme un prétexte à dérouler les éléments phares du genre et les guests-stars de luxe.
C'est un peu dommage de n'avoir pas plus travaillé cette intrigue, pourtant principale : si le récit s'axe rapidement sur le destin de Gordon et de sa famille, j'aurais apprécié un peu plus d'inventivité sur Rachel Hollingsworth.

La bibliothèque de Batman Joker_Gotham_Noir_01

Sean Phillips, lui, offre des planches sublimes. Si certaines cases sont parfois moins travaillées que d'autres, il offre une ambiance extraordinaire qui colle totalement au récit de Brubaker. Ses yeux d'ombres, ses yeux de mise en page sont excellents et m'ont totalement happé. Sa Sélina est sublime, son The Bat est terrifiant à souhait et son Gordon est minable au possible.
Une réelle claque graphique, qui fait sentir presque le climat poisseux, désespéré et sans avenir de la ville avec tous ses sens. Une réussite.

***

Gotham Noir est donc un bon Elseworld, qui s'amuse beaucoup avec ses personnages, leurs versions et la réalité de l'un d'entre eux. Si Brubaker aurait pu mieux travailler le fonds de son histoire, ses qualités scénaristiques, ses idées, ses dialogues et surtout les dessins de Phillips offrent un très bon moment de lecture pour un bel hommage aux classiques du genre.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyMar 23 Oct - 17:54

En 2009/2010, l'éditeur DC Comics a lancé une nouvelle collection : DC Earth One. Basé sur le principe de l'univers Ultimate Marvel (une modernisation des origines et des aventures mythiques des personnages Marvel par des auteurs connus et reconnus avec une très grande liberté), DC Earth One doit permettre d'attirer de nouveaux lecteurs et de plaire à ceux qui ont abandonné les comics en proposant des récits auto-contenus, dans des Graphic Novels (de gros tomes complets d'environ 150 pages) et donc avec des artistes d'exception.

En 2010 est sorti Superman Earth One par J.M. Straczynski (auteur de la série TV Babylon V et de nombreux épisodes de la série comics Amazing Spider-Man) et Shane Davies, une reprise "modernisée" des origines de Superman avec une vision qui ne m'a, personnellement, pas du tout convaincu.
Depuis lors, la sortie de Batman Earth One était annoncée et grandement attendue par les fans : scénarisé par Geoff Johns (ponte de DC Comics, auteur de la majorité des plus grandes sagas et séries de l'éditeur dans la décennie 2000) et dessiné par Gary Frank (énorme dessinateur apprécié par les lecteurs), le titre intriguait par le fait que les deux auteurs n'avaient quasiment jamais travaillé sur le personnage pourtant phare de DC Comics. L'attente fut longue et difficile, mais en 2012 sort enfin le Graphic Novel... pour être finalement une semi-déception.

La bibliothèque de Batman Batearthone0

Titre : Batman Earth One.

Année de publication : 2012.

Editeur : DC Comics.

Auteurs : Geoff Johns (scénariste), Gary Frank (dessinateur), Jonathan Sibal (encreur), Brad Anderson (coloriste), Rob Leigh (lettreur).

Résumé : Enfant, Bruce Wayne voit ses parents être brutalement assassinés lors d'une séance de cinéma avortée. Convaincu que l'adversaire à l'élection municipale de son père, qu'il était en train de remporter, a monté le coup, Oswald Cobblepott, Bruce s'entraîne auprès de son tuteur, l'ancien soldat et ami de Thomas Wayne, Alfred Pennyworth. Devenu adulte, Bruce adopte un costume pour enquêter sur son drame tandis que Harvey Bullock, jeune policier star d'une émission de télé-réalité policière récemment annulée, débarque à Gotham City et devient le coéquipier d'un James Gordon rongé par l'angoisse et la passivité.

Mon avis : Comme indiqué précédemment, Batman Earth One était attendu au tournant par des fans enthousiastes mais lassés par trop d'attente. Après lecture de ce pavé d'environ 150 pages, le bilan est donc à une semi-déception, avec une première partie assez mal gérée, sauvée cependant par un final intense mais qui, lui aussi, manque certains moments.

La bibliothèque de Batman Earth-one-alfred
Alfred Pennyworth, ex-soldat recyclé dans les agences de sécurité, LA bonne idée et LE bon design du titre.

Tout travail de modernisation et de modification d'un mythe amène, obligatoirement, son lot de remarques en provenance de fans conservateurs ; je peux d'autant plus en parler que j'en fais partie. Intrinséquement fan du personnage Batman, je laisse rarement passer des changements qui n'apportent, selon moi, rien à la légende et au concept aussi fort. Force est de constater que les premières modifications opérées par Geoff Johns dans sa première partie suivent le même chemin.

La bibliothèque de Batman 1053123-batman_fnl3_super
Un design trop timide et trop classique pour le personnage principal (d'autant plus que le logo change durant l'histoire sans justification...).

Sans spoiler volontairement et trop en avant, je trouve que les changements apportés aux Wayne (Thomas candidat à la mairie, Martha Arkham-Wayne) complexifient le début et rendent la narration peu fluide. L'arrivée d'Alfred aurait pu, dû servir à avoir un point d'entrée dans le Manoir Arkham, mais cela ne fonctionne pas aussi bien ; la faute au drame initial du mythe qui intervient trop tôt, sans que les réactions puissent paraître crédibles et sans que les thèmes lancés pour justifier la suite (la paranoïa de Bruce et sa certitude d'un coup monté) puissent paraître fluides. Avec cette célérité, tout semble téléphoné et les informations sont raccrochées à des bouts de dialogue, ce qui est finalement décevant pour une entrée en matière.
De plus, c'est bien tout l'entraînement et l'évolution du jeune Bruce qui sont joyeusement zappés par Johns, qui s'amuse à trouver une nouvelle justification au costume et à son thème sans que ça n'apporte quelque chose ; pire encore, la nouvelle raison perd en puissance et en brio. Les cinquante premières pages sont lourdes, empruntées, mêlant des scènes du passé et du présent sans réelle cohérence et, à nouveau, sans grande fluidité. Les personnages apparaissent peu à peu, évoluant comme des zombies sans réel but et sans réelle justification à leurs comportements (notamment Batman à la soirée et sa rencontre avec Gordon) ; l'entrée en matière est faible.

Le récit, cependant, gagne peu à peu en puissance et en intérêt, jusqu'à finalement devenir clairement agréable et intéressant dans sa seconde partie. En réunissant enfin les différents éléments placés dans les pages précédentes, en montrant un Bruce enfin dans son rôle et enfin clairement rongé par la colère, la douleur et la paranoïa, je retrouve enfin ce qui peut me plaire.
Les personnages semblent eux-mêmes de plus en plus passionnants, de plus en plus profonds. Les raccords avec la mythologie Batman sont plus agréables et moins téléphonés (Cobblepott et son surnom), et la lente progression de l'intrigue et des héros est plus correcte. Dans sa deuxième partie, Johns renoue avec la vista de ses meilleurs travaux avec une grande tension, quelques phrases-qui-tuent bien placées ("Bad cop/bad cop !"), un dynamisme plus présent et une tension plus exacerbée.

La bibliothèque de Batman Beo7
Première rencontre entre Batman et Gordon. Malgré l'intensité du coup, toute la scène tape à côté.

Peu à peu, les personnages évoluent avec plaisir et prennent du coffre, alors qu'ils étaient terriblement creux auparavant. Si tout n'est pas encore parfait, le chemin d'un Bullock est finalement passionnant et brillant, comme celui de Gordon, d'Alfred et Bruce. Au fond, d'ailleurs, c'est bien Wayne qui demeure le moins pertinent et le moins intéressant, engoncé dans une posture classique (trop), rongé par une douleur et un refus de la réalité qui n'ont pas de réel écho à la fin.
Si Bullock et Gordon découvrent et embrassent leurs destins, si Pennyworth fait de même, Bruce est encore monolithique et est, finalement, le seul personnage à ne pas évoluer dans toute l'intrigue. Une grande déception, surtout que Johns loupe complètement les deux passages les plus marquants du personnage (sa réaction au drame, son choix de continuer après avoir découvert la vérité).

A croire, finalement, que Johns n'est pas à l'aise avec le personnage et n'a pas réussi à le cerner complètement, à se l'approprier, comme il l'a fait avec brio avec Superman, Green Lantern, Flash, Hawkman et tant d'autres. Dommage, même si l'auteur a l'intelligence d'éviter l'insulte de lancer immédiatement l'ennemi principal du héros, quitte même à ne pas le faire apparaître dans le tome 2.

La bibliothèque de Batman BatmanEarthOne4
Oswald Cobblepott, excellent dans son rôle de manipulateur vorace et dégoûtant. On dit Monsieur le Maire Cobblepott, d'ailleurs.

En parallèle de l'intrigue, les attentes étaient également fortes sur les planches de Gary Frank. Le dessinateur, excellent sur ses derniers travaux, a mis longtemps à finaliser Batman Earth One et le résultat n'est pas aussi brillant qu'espéré. Certes, le trait est beau, les planches sont solides, mais les colorisations et les planches n'ont pas la force et la puissance de Superman & the Legion of Superheroes ou de la saga sur Brainiac.
Le design du Bat-costume est assez pauvre (il manque surtout des explications scénaristiques sur sa création et le changement de logo...), comme les autres looks de personnages. Hormis l'excellente trouvaille Alfred, le reste est assez limité et classique ; certes, DC Earth One semble adopter une vision plus "réaliste", mais cela n'empêchait pas un peu d'exhubérance et d'originalité. Frank livre des designs classiques, trop, qui ne marquent pas et qui ne rendent pas aussi biens qu'espéré.
Si on rajoute à ça une ambiance urbaine qui ne lui correspond pas vraiment et quelques planches limitées, plus un Batman rarement impressionnant et une scène finale loupée (tant scénaristiquement qu'artistiquement, sans aucune force narrative), le résultat est aussi une semi-déception. C'est joli, c'est solide, mais ça aurait pu être beaucoup mieux.

***

Finalement, Batman Earth One est dans la continuité de Superman Earth One : une modernisation fade, même si cet opus est bien loin du très mauvais récit de Straczynski et Davies. Si la suite est certainement déjà prévue, j'espère que Johns et Frank se permettront plus d'originalité (au-delà des effets de manche et d'apparence comme de rajouter une soeur jumelle à Harvey Dent...) et maîtriseront mieux un personnage pourtant passionnant. Pour le moment, l'essai est marqué mais pas transformé ; à voir la suite !
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyLun 29 Oct - 11:12

La bibliothèque de Batman Batman_The_Doom_That_Came_To_Gotham_1_

Titre : Batman : The Doom That Came To Gotham.

Editeur : DC Comics.

Année de publication : 2000.

Auteurs : Mike Mignola, Richard Pace, Troy Nixey, Dennis Janke, Dave Stewart.

Pitch : Bruce Wayne et ses assistants (Dick Grayson, Jason Todd, Tim Drake) vivent une existence d'aventure autour du monde. En 1928, ils remontent la trace d'une expédition Cobblepott en Antarctique, et découvrent que les membres de ce groupe ont été tués ou transformés en découvrant une étrange créature au fond d'une grotte. Après avoir observé Oswald Cobblepott nu au milieu des pingouins, ou un nommé Grendon qui semble vivre dans la glace, Bruce Wayne détruit tout et retourne à Gotham City, alors que la créature lui a fait comprendre que "la chose arrive".
Surviennent alors plusieurs rebondissements qui mettent Bruce Wayne sur la trace du Testament de Ghul, un livre maudit écrit par un scientifique rendu fou par l'analyse trop poussée d'une magie d'autre-monde. Une mystérieuse femme fatale, une femme-plante, le candidat Harvey Dent, le chasseur Oliver Queen, un homme-crocodile et bien d'autres seront frappés par les évènements qui conduiront à l'ultime sacrifice de Bruce Wayne pour la ville - et à l'ultime connaissance de son origine.

Mon avis : Objet étrange que ce comics de Mike Mignola, auteur ayant déjà lancé un premier Elseworld (histoire hors-continuité) sur Batman avec Gotham by Gaslight, soit Batman contre Jack l'Eventreur au début du XXe siècle. Créateur de Hellboy et des séries associées, Mignola revient en 2000 sur un personnage fondamental des comics pour un nouveau récit dérivé, en faisant cette fois-ci combattre le héros face à tout l'univers de H.P. Lovecraft.

Spoiler:

L'intérêt fondamental de The Doom That Came To Gotham est en fait de voir Mignola s'amuser avec tous les codes des oeuvres de Lovecraft : créature immortelle et ancestrale qui manipule les hommes, humains terrifiés et incapables de comprendre et de se défendre, vieille magie perdue dans les landes et les vieilles villes, ancêtres ayant échangés leurs âmes contre l'immortalité ou le pouvoir, livre maudit, êtres humains modifiés et changés par les monstres ou pour les combattre, etc.
Mieux encore : en plus de jongler avec tous ces thèmes, Mignola a l'intelligence d'incorporer tout le bestiaire de Batman dans tous ces éléments de Lovecraft.

Spoiler:

Harvey Dent a donc tout le flan gauche de son corps transformé en horreur purulente, Ra's Al Ghul devient l'équivalent de Abdul Al-Hazred (l'arabe fou ayant rédigé le Necronomicon, le livre maudit au coeur de plusieurs histoires de Lovecraft), une femme rousse mortelle est créée à partir d'une plante pour infecter Harvey Dent, le premier responsable des malheurs de Gotham City est transformé en homme-crocodile à cause d'une malédiction, Cobblepott devient le chef de pingouins en Antarctique, un de ses hommes ne peut vivre que dans la glace... même Oliver Queen et les géniteurs de Bruce Wayne reçoivent une version proche des éléments principaux des oeuvres de Lovecraft !

Spoiler:

Cependant, Mignola ne se contente pas d'accumuler les références : il construit aussi une histoire qui respecte autant l'esprit principal de Batman que celui de Lovecraft. Fondamentalement, The Doom That Came To Gotham n'est pas un récit original, et les amateurs de l'écrivain de Providence verront venir de loin tous les rebondissements. Il est cependant bien agréable de voir une histoire suivre les canons de Lovecraft tout en respectant véritablement l'esprit des personnages : même si Bruce Wayne souffre de ne pas bénéficier d'une grande mise en lumière (l'origine de sa peur des chauve-souris est nouvelle et plutôt bonne, mais on ne sait jamais quand et comment il en est venu à créer un costume), sa personnalité et ses actes sont logiques vis-à-vis de l'idée générale qu'on se fait de lui. On peut aussi regretter la faible place laissée à ses assistants, dans leur rôle et leur origine.
Les autres personnages suivent la même logique et retrouvent leurs éléments caractéristiques : Ra's Al Ghul, Talia et les autres ont des rôles similaires à ceux des comics en continuité, même s'ils sont ici dans un contexte différent.

Spoiler:

Véritable expérience de transfert d'une franchise vers un autre univers, The Doom That Came To Gotham n'est cependant pas une histoire parfaite. En trois épisodes de cinquante pages chacun environ, Mignola a le temps de développer son intrigue mais souffre un peu de former essentiellement un hommage aux écrits de Lovecraft : les rebondissements sont, je le répète, un peu téléphonés, même s'il est toujours amusant de voir comment tel personnage va être traité ici.
Cependant, il parvient quand même à traiter énormément de thèmes, allant de l'évidente référence Chtullu chez Lovecraft à des éléments peut-être moins connus, notamment ceux tirés de son roman L'affaire Charles Dexter Ward.

Spoiler:

La fin est malheureusement moins forte et inspirée qu'on ne pouvait l'espérer, et à la réflexion Mignola s'est certainement plus occupé des adaptations que du coeur de son récit. Néanmoins, le tout donne une lecture très agréable, surtout pour les fans des deux mondes, notamment par le trait magnifique et évidemment à sa place de Mignola.
L'auteur de Hellboy est né pour ce genre d'ambiance, et ses planches sont tout simplement sublimes et parfaitement adaptées au récit;

Un plaisir des yeux, un vrai amusement à découvrir les différentes versions des personnages, et un récit en forme d'hommage : The Doom That Came To Gotham est une vraie bonne surprise, même si on peut regretter un petit manque d'ambition dans le scénario, l'absence étonnante de Catwoman et la rareté du comics.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyLun 29 Oct - 11:14

Honnêtement ? Etant fan du mythe de Chtulu et de Batman, ce elseworld m'intéresse bien. Où as tu bien pu le trouver ?
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Bats
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman EmptyLun 29 Oct - 11:21

Je t'en parle par message privé.
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MessageSujet: Re: La bibliothèque de Batman   La bibliothèque de Batman Empty

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