Pour rendre la lecture des résumés plus sympathique, je les présentes sous la forme d'histoire, raconté par Calvin Rose lui même.
Mon plus ancien souvenir est le suivant. Je suis seul, dans une petite cage. Mon père m’y a emmené il y a trois jours, puis il est parti. Je ne le reverrais plus jamais. Je suis resté dans cette cage. Il pleuvait, il faisait froid, j’avais peur, j’avais faim, j’avais soif. Je repérais rapidement que la chaine devant moi était vieille et rouillé, et qu’un caillou se trouve dans ma cellule. J’ai beau la frapper pendant des heures, celle-ci ne daigne pas casser. Et soudainement, une étrange sensation m’imprègne. Une sorte de calme étrange. Un calme qui m’indique de frapper une dernière fois, à un point bien précis de la chaine, un point au bord de la rupture. Et j’arrive à m’échapper. Je m’enfuis en courant dans la nuit, aussi vite que mes jambes peuvent me porter.
Après presque une heure de course, j’arrive près d’un chapiteau. Un cirque. Le cirque Haly. On m’a recueilli, on m’a soigné, on m’a nourri, et surtout, surtout, on m’a appris. J’ai appris des techniques d’évasion pour absolument tout. J’ai beau être enchainé, le même calme, la même transe m’imprègne, et m’indique par où me glisser, quel maillon briser, quel serrure crocheter. Et je deviens chaque année un peu plus doué. J’accompagne le cirque en tournée, devenant de plus en plus célèbre, en étant le plus jeune artiste de l’évasion. Et c’est pourtant mon talent qui va me conduire à ma perte.
Ainsi, deux ou trois ans après mon adoption par le cirque, le patron me présente à un vieil homme, venu exprès pour admirer mes talents en privé. Je lui démontre mes talents, et il me pose une question. Une seule question qui a fait basculer ma vie. « Mon garçon, que sais-tu des hiboux ? ». J’hésite, je réfléchis. Je regarde le visage de monsieur Haly. Seule la tristesse se lit dans ses yeux. J’ai même peur. Enfin, je réponds. « Ils mangent … des rats ? »
Je suis emmené dans un étrange bureau, dans un vieux manoir. Deux hommes se trouvent en face de moi. Sur le visage se trouvent des masques symbolisant des hiboux. J’ai peur. L’homme me dit que j’ai raison. Que les Hiboux mangent les rats. Et qu’eux, la Cour des Hiboux, mangent les rats, les hommes malfaisants, pour sauver Gotham. Je connais la comptine de la Cour. Je la récite dans ma tête, encore et encore. « Gare à la Cour des Hiboux, qui d'en haut scrute Gotham, au Tribunal des Chouettes, qui sait tout de nos âmes, car par-delà les murs, il entend chaque mot, gare à son bras armé, gare à son émissaire, dont le nom est l'Ergot. » Quand il me demande si je vais les aider, je comprends immédiatement ce qui m’arrive. Ils veulent faire de moi leur Ergot. Et pourtant, j’accepte.
Près de douze ans ont passé. Mon entrainement est terminé. Je suis devenu terriblement dangereux. Chaque jours de nouvelles épreuves et entrainement se succédaient. J'apprenais à tirer au couteau, à vaincre des ennemis bien plus dangereux que moi. Et ma première épreuve dans le labyrinthe à lieu. Je dois tuer l’Ergot précédent. Celui-ci semble terrifié par ce qu’il lui arrive, et refuse d’affronter cette dernière épreuve avec dignité. L’homme se jette sur moi et me frappe au visage. Je lui bloque son bras, avant de lui briser le coude sans la moindre pitié. Puis, je le plaque au sol. L’ordre m’est donné de lui arracher de son masque, et de l’achever. J’ignore pourquoi, mais … je le fais. Je me sens mal, nauséeux. Ma seconde épreuve a ensuite lieu. On m’ordonne de devenir … fou … J’attends. J’attends des heures et des heures. Et puis soudainement, je me rends compte de la grosse erreur que je fais. Je cours, je cours, je cours. Et je fais la seule chose que je sais faire. Je m’échappe.
Le lendemain matin, le conseil des Hiboux me retrouve allongé sur la table du conseil. Je m’attends à être exécuté, et pourtant … Le grand maître éclate de rire, et m’annonce que je suis prêt à devenir le nouveau bras armé de la Ligue. Ma première mission m’est maintenant donnée. Je ne veux pas l'accomplir, et pourtant ... Tout ce qu'ils m'ont enseigné rejaillit en moi.
Je dois tuer une jeune femme. Sans la moindre difficulté, je m’infiltre chez elle. Je m’apprête à accomplir mon œuvre. Mais quelque chose me retient. Elle est avec sa petite fille. Je ne peux pas faire ça, non. Je ne peux pas les séparer. Elle ne peut pas être un des êtres détruisant Gotham comme l’avait dit la cours. Cependant, la jeune femme jaillit en rugissant par une porte en tenant un club de golf. Je bloque son attaque sans difficulté, avant de la frapper au visage, la plongeant dans l’inconscience. Je dois choisir maintenant. Je la tue, ou je choisis d’affronter la Cour. J’ai choisi.
Cinq ans d’anonymat ont passé. Aujourd’hui, j’ai fini dans le coffre d’une voiture après m'être fait attaqué par surprise par un Ergot, balancé dans un canal, j’ai affronté le dit Ergot. Affronté est un bien grand mot. Je m'étais échappé du coffre de la voiture, et avec les chaines qui me retenaient prisonnier je l'avais frappé par surprise. Suite à cela, j'avais compris que je devais reprendre les armes. Que la cour des Hiboux m'avait enfin retrouvé.