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| La nouvelle naissance d'Amusement Mile LIBRE | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: La nouvelle naissance d'Amusement Mile LIBRE Mer 9 Jan - 14:58 | |
| La nouvelle naissance d'Amusement Miles, ou Chronique de la Mafia anti-Mafia
Mike n’en cru pas ses yeux ce matin. Le nouveau dealer de sa rue proposait l’héroïne et la cocaine à un prix deux fois inférieur. Non seulement, mais selon ses dires, elles étaient deux fois plus pures que la moyenne de pureté de celles qu’on trouvait à Gotham, fournie par de multiples organisations. Le jeune homme refusa d’abord d’y croire ; mais il n’était pas au bout de ses surprises. Comme preuves de l’honnêteté de sa déclaration, le dealer lui tendit deux sachets, un de chacune des cames, et lui annonça qu’il les lui offrait gratuitement, exceptionnellement. A condition, ajouta t’il avec un sourire, qu’il les teste et mette au courant ses amis qu’une nouvelle came circulait à Gotham, à la fois deux fois plus pure et deux fois moins chère que la moyenne, comme on l’avait dit. Son nom « white snow ». Estomaqué par cette aubaine incroyable, comme si toute sa vie en était changée, Mike rentra chez lui, décidé à faire passer ce message avec fierté au plus de personnes possible, sans comprendre d’où lui venait une telle motivation. Les « Mike » seraient nombreux ce jour là. Pour son premier jour sur le marché, la « white snow » serait accompagnée d’une publicité faramineuse, un acheteur sur trois se verrait offrir gratuitement de la dope, comme cadeau exceptionnel pour premier client, et les dealers afficheraient des grands sourires. Lorsque le commerce fermerait dans Amusement Mile, tard dans la nuit, les résultats s’avèreraient plus que satisfaisants. De nombreux curieux seraient venus tester sur le terrain la véracité de la grande rumeur, et même s’ils n’avaient pas afflués par milliers, ce n’était que la première vague, le raz-de-marée s’étendrait sur les quatre jours suivants, si les calculs du chef avaient été bons.
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Chez lui, seul devant un pizza commandée, Marc lisait les résultats de la première journée. Confiance et angoisse luttaient constamment. Ses calculs, ses connaissances sociologiques et économiques, encaissaient les coups de massue de son instinct pessimiste. Un mélange de certitude et de pessimisme en lui, voilà ce qui déterminait Marc depuis toujours, ou plutôt depuis bien longtemps. Il restait néanmoins fier de lui. Comment avait-il procédé pour ce commerce peu commun, ses drogues défiant toute concurrence à la fois dans leur prix et leur qualité ? Ca n’avait pas été si dur. En faiti l avait d’abord fait venir d’Amérique du sud une quantité de drogue deux fois supérieure aux livraisons habituelles des gros importateurs, grâce à plusieurs dizaines de millions de dollars. Puis pour la mise en marché, il avait ordonné qu’on coupe deux fois moins la came que ses concurrents. Résultat : 30 pour 100 de pureté pour l’héroïne qu’il vendait, et 50 pour 100 pour la cocaïne. Cette opération lui avait coûté monstrueusement plus cher que la concurrence, bien sûr. Cette dernière ne procéderait pas à de telles dépenses, car une telle opération s’avérait trop risquée. Mais Marc avait cet avantage sur eux : lui, avait renoncé à se faire des profits. Un trafiquant normal cherche à faire 50 pour 100 de profits, tirés des bénéfices de son commerce, le reste servant à payer les prochaines importations de came, les hommes et les armes. En renonçant à faire des profits, Marc se libérait, il pouvait s’autoriser à vendre de l’héroïne et la cocaïne deux fois plus pure et deux fois plus bon marché. Il deviendrait ainsi le plus grand trafiquant de drogue de la ville, même s’il serait le moins riche. Et encore, cela ne durerait peut être pas toujours : si ce qu’espérait Marc s’accomplissait, voyant l’aubaine immense que représentait ce commerce dément, les junkies gothamites afflueraient dans les prochains jours à Amusement Mile tels d’immenses essaims de mouche, pour acquérir la White Snow, et ce qu’elle lui avait couté, non seulement il le récupérerait, mais il ferait des bénéfices monstrueux. Qu’il investirait dans l’extension et la perfection de son commerce et son armée. Il ferait alors perdre de très nombreux clients aux autres mafias. C’était justement ce qu’il souhaitait. Les chutes de leurs recettes seraient effrayantes. Alors sa tête serait mise à prix. On se liguerait peut être contre lui. Certes, un criminel normal ne prendrait pas de tels risques. Mais Marc n’était pas un criminel commun. Il était un criminel bon, dans le camp du bien. Son véritable objectif n’était pas de faire fortune mais de porter un coup sévère aux mafias, dont elles ne se remettraient pas. Et il y arriverait. Marc, alias Mister Y, sourit seul : la suite promettait d’être passionnante.
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Tout le quartier de Amusement Mile était intégré dans la naissance de ce nouveau trafique prometteur. L’ancien repaire du Joker avait droit à une nouvelle vie. Une nouvelle fois il serait un grand théâtre de Gotham, doté des mêmes lettres de noblesse qu’autrefois. Dans une grande maison du XIXeme, on entreposait les réserves de cocaïne et d’héroïne. A un étage supérieur on les « mettait en boîte » pour la commercialisation. Les ventes avaient lieu dans les petits commerces du quartier, tous appartenant au millionnaire Marc Rotberg (il devait d’ailleurs toucher un gros loyer du patron, pensaient les travailleurs hors-la-loi du quartier) qui ne se vantait pas de cette possession. Ce dont personne ne se doutait, c’était que l’endroit était bien protégé. Des mitrailleuses planquées pas loin des fenêtres de certains bâtiments, de nombreux hommes armés montant secrètement la garde dans l’ombre des intérieurs, attendant un signal. Si cet endroit tomberait, ce ne serait pas sans une grande et terrible bataille. La Mafia anti-mafia était enfin (réellement) née. |
| | | | Sujet: Re: La nouvelle naissance d'Amusement Mile LIBRE Dim 13 Jan - 16:02 | |
| Ce matin là, dans son appartement de la baie de Gotham, Marc reçu la visite de Joseph. Cet homme était son nouveau "bras droit", si on pouvait l'appeler ainsi, Marc "Mister Y" s'arrangeant pour que nul ne partage son pouvoir et ne puisse se permettre de donner plus que des conseils. Un des hommes de la première heure de la Mafia anti-Mafia. Un homme qui avait vu son vrai visage et connaissait sa véritable identité, un des rares, et qui détenait donc le privilège de voir Marc en privé, sous sa vraie identité. Le seul. Joseph était venu lui apporter, comme chaque début de semaine, le rapport des chiffres de la "white snow", sa drogue bénie. Cette semaine était la première écoulée pour le marché.
"Alors ?" s'enquit Marc.
"Résultats... positifs, entreprit Joseph. Certes, nos prix très bas ne permettent pas d'énormes bénéfices, mais pour ce qui vous intéresse nous pouvons louer le ciel !
"Quel record journalier de clients ?"
"Record ? 3000 ! C'est énorme ! "
"Oui. Ils y avait des queues gigantesques devant nos petits commerces, un monde fou dans les rues. Les gens en ont profité pour visiter l'attraction fantôme que nous avons relancé, et s'acheter des barbes à papa, faisant rentrer davantage d'argent dans nos caisses. Et dans les mois qui suivront les clients seont en nette hausse si vos prévisions sont justes..."
"Elles le sont, c'est affaire de logique"
Marc jetta un bref regard sur sa feuille. Peu après s'être levé, il avait calculé, pour s'amuser, rien que pour l'héroine, combien lui rapporterait le commerce en un mois, avec un chiffre qu'il estimait moyennement prévisible de 8000 clients par jour (ce qui ne serait guère étonnant, étant donné le nombre de junkies, toxicos, dans la ville, délivrant des flux de toute part d'une bonne partie de la métropole). Le gramme vendu à 10 dollars, multiplié par les 4 doses par client en moyenne (chiffre arrondi), multiplié par 8000 clients par jour, multiplié par 31 jours, et ajoutons à celà les doses quotidiennes de 10 gramme achetés par une vingtaine de dealers "indépendants" (maximum imposée pour éviter l'économie criminelle de tirer profit de cette drogue en se la fournissant à très bas prix et en la revendant à un prix honteusement plus élevé). Cela donnait 9 982 000 dollars gagnés par mois. Et 998,2 kilos vendus. Une quantité colossale de came, comme on en voyait rarement, entreposée dans le sous sol de la maison de pierre ! Il n'avait besoin, pour obtenir son poids de drogue, d'en importer 150 kilos de l'étranger. En les coupant (beaucoup moins que ses concurrents) il augmentait comme tout les vendeurs conidérablement sa quantité.
A Gotham, le prix moyen de la drogue étant le plus bas du pays, et les prix de l'héroine chutant désastreusement au cours du vingt-et unième siècle, il n'était pas dur, pour Marc, en négociant beaucoup avec un roi de la drogue, de se procurer ses vingts kilos mensuels depuis l'Amérique Latine, pour...3 millions de dollars. Marc avait prévu comment il disposerait des bénéfices qu'il lui restait, ce mois-ci. Ils seraient partagés entre le salaire de ses cinquante hommes (250 000 dollars) l'élargissement progressif du commerce ( 1 500 000 dollars) et le remboursement des dettes (1000 000dollars) puis une somme dérisoire aux munitions (6000dollars). Le reste servait à corrompre les employés des douanes, ports, et payer l'équipage du bateau qui ramenait la drogue sous couvert de transport de marchandises.Qu'est-ce qu'il lui revenait à lui, chef de l'organisation ? Rien. Il ne pouvait faire couler son "entreprise". Et de toute manière, il était déjà riche, pour sa situation matèrielle il n'avait pas à s'inquiéter. Tout ce qui importait, c'était les dégâts de son commerce sur ses rivaux.
la cocaine, elle, servait à créer une réserve d'argent réinvestie en épargnes, pour préparer une réserve massive à l'empire ui servirait à l'avenir, et le reste à blanchir l'argent sale.
Bien. Que dire maintenant ?
"Ah, Joseph, mon ami. Je dois te dire : bien sûr, tout ce à quoi j'ai procédé était calculé, mesuré, nuancé, soigné. Mais il y a une chose que ne dois jamais oublier le chef d'une organisation. Qu'il oublie souvent et qui est en fait une erreur fatale. "
"Heu, oui ?"
" Oui patron, mon ami, sourit Marc. Cette chose Joseph... c'est le doute. Un bon chef doit toujours douter de la perfection de son plan. Seulement, bien sûr, il ne peut pas toujours deviner à lui seul, aussi talentueux qu'il soit, quelles sont les petites failles dans sa mécanique bien huilée. Tu me suis ? Parfois, un simple de ses hommes, un petit quidam, détenteur de connaissances bien inférieures et d'une intelligence moindre (ne le prend pas pour toi) a comprit quelque chose que lui même n'a pas comprit. C'est pourquoi un chef sage doit oser interroger quelques uns de ses hommes prit au hasard et tenir compte de leurs avis, qu'il évaluera ensuite. Toi par exemple. "
"Ah, d'accord... "
"Alors ? Que pense-tu de mon commerce ? As-tu des reproches à lui faire ? "
Joseph se râcla la gorge.
"Et bien, pour être franc... Je pense que vendre à si bas prix est une erreur. Le prix de la drogue était déjà très bas à Gotham... alors en vendant à si bas prix et en coupant deux fois moins... les bénéfices sont ridicules. L'organisation ne fera que survivre."
"On n'a pas le choix si on veut couler la concurrence..."
"Ouais... mais une fois qu'ils nous auront attaqué ? A supposer qu'on survive, comment tout rénover ? On n'aura pas de quoi tenir pendant une guerre, pas les moyens financiers. Et en cas d'incident ? De pots de vin nécéssaires ? Et tes créanciers ? Une mafia ne peut pas survivre avec un budget inexistant. Il faut toujours être plein de frics... Et ton salaire ne suffira pas à la secourir. "
Marc se passa machinalement une main dans les cheveux.
"Oh, je sais bien que tu n'as pas tort. Figure-toi que j'y avais pensé aussi, ce matin, avec des calculs. Il faut monter les prix légèrement (en les maintenant anti-compétitifs bien sûr). Mais... pas tout de suite. D'abord nous devons attirer des dizaines de milliers de curieux. Et quand ils auront tous goûtés à cette drogue si pure... ils deviendront accroc. Et reviendront. Même quand j'aurai monté les prix ils continueront, piégés. Merci de m'avoir apporté ton avis, cependant".
Marc pensa au bâteau qui ramenait sa drogue directement d'Argentine, sur les quaies de Gotham. Il lui avait coûté pas moins de 20 millions de dollars. Un bijou. Il priait pour qu'aucun incident ne fasse jamais couler ce navire avec sa cargaison... ce serait la catastrophe.
"Bon, Joseph, as-tu un autre reproche à me faire ?
[A suivre]
Dernière édition par Marc Rotberg / Mister Y le Sam 19 Jan - 1:54, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: La nouvelle naissance d'Amusement Mile LIBRE Mar 15 Jan - 0:20 | |
| Joseph, cette fois, se fit hésitant, très hésitant.
"Et bien... Monsieur... Pas un reproche, mais... un conseil."
"Et bien vas-y, je t'en prie"
"Ne m'en voulez pas alors..."
"Je te promets que tu pourras tout dire sans conséquence. Vas-y"
Joseph respira et entreprit :
"Et bien... J'ai pu vous suivre depuis vos débuts. Je fais aujourd'hui partie des rares hommes qui connaissent votre réelle identité. Vous l'avez donné à certains, et c'était une erreur. Parce que maintenant que vous allez vous faire de nombreux ennemis, que votre tête va être mise à prix... le fait que des personnes connaissent votre visage est très risqué, c'est le moins qu'on puisse dire. Imaginez qu'on les corrompt, que ferez-vous ? Dans votre vraie vie vous êtes un homme que rien ne protège"
Il n'avait pas tort. Bien sûr Marc avait déjà cogité là dessus, mais il en avait tiré des conclusions contraires à celles qu'allait visiblement lui dévoiler son homme de confiance.
"Oui, tu n'as pas tort, c'est sûr. Qui sont déjà tous ceux à connaitre mon identité ?"
"Il y avait ceux du début. Cette femme, Jessica Morand, mais je crois qu'elle a quitté la ville. Quelques asiatiques, et ce tueur, Franck Morand ou je ne sais quoi... Et deux autres de nos hommes encore dans notre organisation. Les autres sont morts... Ah, et bien sûr, Bruce Wayne ! Vous avez commit une sacrée bourde en vous entretenant avec sous votre véritable identité"
"J'avais pas le choix..."
"Mais c'était une bourde. Vous connaissez sa réputation. M'étonnerait qu'il garde ça pour lui. Il va se vanter secrètement d'avoir financé une organisation oeuvrant pour le bien à Gotham à quelques amis proche. Et vu comme le monde de la finance est rongé par la corruption et le crime dans cette ville... Ca finira par remonter à des mauvaises oreilles, et quelqu'un le fera chanter."
Marc savait où Joseph voulait en venir. Le millionnaire s'était rarement senti aussi anxieux. Il commencait à faire osciller le dossier de sa chaise. Il parla, avec une lenteur et une difficulté affichées.
"Ecoute... Je sais où tu veux en venir. Ce que tu vas m'intimer de faire. Mais je ne vois pas ce qui m'y autorise... Je suis censé oeuvrer pour le bien, je serais pas une ordure comme ceux que je combats. Alors si c'est pour l'assassiner, c'est non."
Joseph soupira.
"Marc... Patron. Excusez-moi, mais comment croyez-vous que ça se passera quand ils seront remontés jusqu'à vous ? Vous n'en réchapperez pas. Et vous savez très bien le résultat sur votre oeuvre, la Mafia anti-Mafia : personne ne voudra la reprendre, parce que vous êtes le seul à en avoir la foi, le seul à en avoir le courage. Vous êtes un cas unique dans cette ville. Elle s'effondrera après votre mort, ou alors personne n'arrivera à la faire survivre. Et que se passera t'il alors ? Vous ne vaincrerez pas la pègre. Et comme finalité, au lieu d'une vie, de quelques vies, ce sera des centaines de vie... Alors que croyez-vous qu'il faut choisir ? Quel est le choix le plus noble ? Comment accomplir votre objectif ? Marc, vous savez ce que vous devez faire. Vous pouvez... je ne sais pas, inviter ce Wayne dans le quartier en prétextant une urgence et lui imposant de garder le secret de sa visite, peut être le prendre au piège au retour du travail... Je ne sais pas, c'est votre rayon, je ne vais pas vous apprendre à faire une omelette ! ............. Alors ? ... "
Marc laissa un espace, et articula difficilement, d'un ton d'une totale absence d'assurance :
"Je ne vois... vraiment pas ce qu'on pourrait faire, Joseph".
Joseph sourit.
"Allons, avouez que vous savez que vous devez le faire mais que vous n'osez pas... Ca ne sera pas dur, vous n'le ferez pas vous même. Marc..."
Vingt minutes plus tard, seul dans son appartement, Marc avait prit sa décision. Il suivrait la recommandation de son bras droit. Non, il n'avait pas le choix. Ca avait beau lui sembler insurmontable un moment plus tôt, il savait maintenant comment il ferait pour parvenir à son "devoir" sans souffrance. Quelque chose s'était cassé en lui, pour laissé place à quelque chose d'autre de nouveau. Un nouveau Marc était né. Il serait maintenant, sur les lieux de son travail, Mister Y dans sa totalité. Il ferait le dur, le sale travail lui même... et il y prendrait du plaisir. |
| | | | Sujet: Re: La nouvelle naissance d'Amusement Mile LIBRE Ven 18 Jan - 1:10 | |
| Journal de Marc
"Mercredi: les chiffres sont encore en progrès. Considérables depuis le début de la circulation de la "white snow", de par un mécanisme social on ne peut plus évident. Cependant nous ne sommes qu'encore une mince organisation. Je suis impatient d'être dans un an. Mon commerce s'étendra sur plusieurs quartiers et j'aurai la puissance d'une petite mafia. Je serais enfin un rival de taille pour ceux que je rêve de voir renversés, un "intouchable" qui leur fera perdre des bénéfices considérables. Falcone, Maroni bien sûr... Mais surtout Black Mask, qui s'est approprié la plupart de la pègre. J'en ai apprit davantage sur lui. Il semble qu'il détienne le commerce des mafieux français, supervisé par La Menthe, le premier vendeur de drogue. Il a aussi lancé une nouvelle drogue aux effets effrayants. Cet homme est d'une puissance immense qui s'étend dans toute la ville, autant financière qu'humaine, et ses hommes comme ses ennemis le craignent comme le démon, autant pour l'étendue de sa griffe que pour son sadisme légendaire (il adorerait torturer ses victimes pendant des heures.) J'avoue qu'il m'effraie aussi terriblement que chaque gothamite, mais cela ne développe en moi aucune envie d'abandonner tout à fait mes projets anti-criminels : au contraire, l'existence de tels hommes agrandit la colère en moi et galvanise mon désir de lutter contre l'empire du mal et de la peur et de protéger de tout mon corps fragile les victimes. Jusqu'à la fin de ma vie.
Pour le moment, les pertes que la "white snow" inflige à mes rivaux ne représentent que quelques dizaines de millions de dollars... par mois. Pas très glorieux. Ce sont ce que j'appelle des piqures de taon à la pègre. Mais c'est sans doute mieux que le néant : moins d'argent signfie moins de puissance, moins de corruptions, moins de croissance. Cela en attendant la prochaine piqure, celle de la guêpe : elle atteindra ce qui est le plus important à mes ennemis avant leur portefeuille, leur fierté. Tout le monde me jugerait prétentieux et fou si je rendais publique cette attention, mais ils verront tous bientôt... Je garde ça secret pour tous.
Jeudi :
Je prends conscience que bien sûr, même avec l'aide de la police et par miracle, de justiciers, jamais je ne pourrai renverser la pègre de Gotham. C'est désespérant. Tant pis : ne comptez pas sur moi pour laisser tomber.
Ah, je viens aussi d'apprendre comment on commence à me surnommer dans le milieu de mes ennemis : Felindra. Celà à cause de mon masque de Tigre. Je donneria beaucoup pour savoir qui sont les petits marrants qui l'ont propagé. " |
| | | | Sujet: Re: La nouvelle naissance d'Amusement Mile LIBRE | |
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