Le Retour du Joker [LIBRE à ceux qui veulent]

[Ce poste annonçant mon retour est LIBRE. Je tiens a rappeler que nous sommes toujours dans le Contexte NGC, Justiciers d'états, criminels en réinsertion, si vous postez, tenez bien compte du contexte Merci.]

Gotham City, rien de tel pour un malade de revenir dans un monde familier. Et non pas n'importe quel malade ! Le Joker était là, de retour, prêt a en découdre. Il faisait nuit, pas loin de 23 heures, et Gotham brillait de milles feux. L'asile d'Arkham, les murs qui l'entourait, le projet de réinsertion de Gotham City, tout ça, le Joker ne s'y intéressait pas non. La seule chose qu'il désirait faire, c'était de faire mourir de rire Gotham City, et cette fois, il y arriverait.

Le plan avait parfaitement fonctionné. Batman était désavoué, brisé mentalement, si tout s'était bien passé ... Maintenant, il fallait offrir à la ville une mort monstrueuse drôle, efficace, et le Joker l'avait finalement trouvé !
Un dirigeable avec les emblèmes du Joker, muni de Venin Joker se dirigeait de Métropolis, Direction Gotham City. Le But du Joker était d'atteindre le centre de la ville, et de gazer toute la population de la ville, dans le seul but de faire rire le Joker, rien de plus. Bien entendu, les Justiciers d'état viendraient ... Mais le Joker savait qu'ils ne valaient pas Batman, et qu'il était temps de redonner à Gotham sa vraie criminalité.

Le dirigeable se dirigeait paisiblement vers Gotham. Le vrai but du Clown n'était pas de gazer la populace de Gotham, non non. Il y'avait quelque chose d'autre derrière tout ça. Le Temps était compté. Le Dirigeable était en vue de Gotham City, bientôt, il serait aux portes de la ville, puis, il entrerait et accomplirait son œuvre destructrice.

A l'intérieur de la cabine, le Joker attendait, canne-épée dans la main, patientant tranquillement, il savait que bientôt, des turbulences viendraient, mais pour le moment, il savourait le moment de l'angoisse, le moment où les victimes se rueraient dehors pour sauver leurs vies si précieuses. Bientôt, la mort frapperait d'un masque rougeoyant et chaotique, Gotham n'avait plus qu'une heure de sursis.

Refoulé une énième fois d’un casting d’une nouvelle série télévisé sur les arts Martiaux, Fei Long était quelque peu contrarié. Fortement désappointé, on lui avait répondu une énième fois qu’il était trop « typé asiatique » pour interprété un personnage de premier plan dans une série à grosse production comme celle-ci. Aucune porte ne semblait s’entrouvrir à son arrivé et cela l’attristait. La xénophobie du peuple Américain était omniprésente, même à la télé.

Il avait tellement envie d’ouvrir les yeux aux mondes entiers grâce au cinéma sur sa vision des arts martiaux et de la vie qu’à chaque déception cela renforçait sa détermination. Un jour viendra où Fei Long fera tomber les voiles mensonger du racisme, brisera les barrières ethniques de cette ville et montrera la voie de l’illumination au peuple de Gotham.
Poussant la porte du studio qui organisé le casting, Fei Long découvrit des Gothamites les yeux rivés sur le ciel, en pointant des doigts paniqués vers le ciel nocturne de Gotham City. Se précipitant sur le trottoir, Fei Long leva les yeux au ciel et découvrit à sa grande surprise un dirigeable planer au dessus de Gotham. Ce qu’il y avait d’angoissant, c’était la grossière tête du Joker peint sur les côtés du dirigeable. Un signe qui ne trompait pas...

- Le Joker va encore frapper ! s’exclama un Gothamite visiblement carencé de courage. Combien de temps avant que Gotham ne sombre dans l’anarchie la plus totale ?

Ce qu’il y a de terrible avec la panique à un certain degré, c’est qu’elle est très contagieuse et complètement irraisonnable. L’appareil volant flottait au-dessus des gratte-ciels et Fei Long aperçu le célèbre prince du crime dans la cabine de pilotage. C’était la première qu’il le voyait et pour une fois, le petit Dragon donnait raison aux commérages : lui seul pouvait élaborer un plan aussi audacieux. Se trimballer au-dessus de Gotham aux yeux de tous dan un dirigeable, à part lui, personne n’était assez atteint pour se risquer à un tel plan.
La foule commençait à être oppressante et à gesticuler dans tous les sens, comme une file indienne de fourmis dont la ligne fut coupée par le pied d’un géant. Les cris s’élevèrent et la panique la plus totale rongea Gotham à la vue du plus grand fléau de la ville.

Le bruit des klaxons à répétition, le bruit de milliers de pas martelant le sol, les cris qui s’élevaient dans la ville de part et d’autre tel un décor apocalyptique. Fei Long restait planté là, sur le trottoir, avec les passants qui le poussaient pour sauver leurs vies.

Un cri dans cette cacophonie inaudible capta l’attention du Dragon plus que n’importe quelle autre : celui d’une petite fille coincé à l’arrière d’une voiture. Elle était en larme et elle était seule.
Fei Long tenta une percé à travers cette masse humaine compacte et chaotique. Les gens lui rentraient dedans sans prendre garde à qui que ce soit. Arrivé à hauteur de la petite fille qui donnait des petits coups avec ses mains sur la vitre, Fei Long regarda autour de lui si par hasard un parents ou proche de la fille se trouvait dans le coin. C’était inespéré...

- S’il vous plait !!! Monsieur !!! criez t’elle, complètement paniquée.

- Je vais te sortir de là, attend... heu.

Une voiture percuta celle ou se trouvait la gamine provocant un carambolage qui enfonça légèrement la carrosserie avant. La voiture tourna, en continuant d’accélérer, sur le côté en direction de Fei Long...

Le Petit Dragon sauta par-dessus la voiture avec toute la détente qu’était capable d’exploser ses jambes. Ses jambes frôlèrent le toit de la voiture, mais il atterrit sur ses jambes tel un chat toujours capable de revenir sur ses pattes.

Pas du tout surpris par l’exploit qu’il venait d’exécuter, Fei Long ramassa un foulard sur le sol et l’enroula autour de son poing.

- Recule sur l’autre siège et met tes mains devant tes yeux !

Gonflant tous ces muscles qu’il allait solliciter, Fei Long asséna un violent coup de poing et brisa la vitre de devant côté passager. Il redonna un coup pour faire tomber la vitre en petit morceau de verre brisé et ouvrit la porte.

Il tendit les bras à l’enfant qui s’empressa de se jeter sur Fei Long. Il ressortit la tête dehors, ses bras protecteurs autour de la fille et rejeta un coup d’œil sur ce dirigeable.
Le Joker se tenait droit en appuie sur une canne et demeurait de marbre devant la curieuse fourmilière ravageait par la panique.
Une voiture qui roulait en contresens se rapprochait dangereusement de là ou se trouvait Fei Long et la gamine. Fei Long fit un bond sur le trottoir derrière la voiture-geôle de la petite fille et esquiva de justesse le chauffard lui sauvant la vie une deuxième fois.

- MAMAN ! hurla-t-elle dans les oreilles du Petit Dragon.

La gamine sauta des bras de Fei Long qui ne retint pas et la regarda filer jusqu’au bras d’une jeune femme pris de sanglot. Il tourna le dos aux retrouvailles avant que la mère ne l’insulte de « petit jaune pédophile », mais à sa grande et heureuse surprise, il entendit un « Merci » chaleureux.

Il releva la tête et scruta de nouveau le ciel. Cette fois-ci, non pour observer le dirigeable piloter par le clown dépressif, mais pour chercher son Némésis : Batman.

L'inspecteur Sanchez se baladait tranquillement dans les rues de Gotham quand il entendit de l'agitation. Des gens s'affolaient non loin d'où il était. Il se dirigea vers la rue principale et leva les yeux au ciel pour voir ce qui terrifiait les gens. Sanchez ne pût décrocher les yeux de l'engin volant.
C'est impossible...
Un dirigeable à l'effigie du clown psychopathe se dirigeait vers la ville. Le Joker était censé être mort d'après les rapports qu'il a lu au GCPD. Sanchez se souvenait de la première fois qu'il avait poursuivi le clown.
Il y a dix ans, le commissaire Loeb avait lancé un assaut contre le clown qui avait mené tous les flics dans un piège. Le Joker leur avait fait chasser le Dahu pendant qu'il avait les mains libres pour son plan. Mathéo Sanchez était officier à l'époque et il avait perdu beaucoup de collègues ce jour-là.

Sanchez vérifia que son arme était encore dans l'étui sous son épaule gauche et il se dirigea vers le bâtiment le plus haut possible pour observer l'engin volant. Il se contenta d'un hôtel-restaurant. Il monta sur le toit et vit le dirigeable un peu mieux. La silhouette vêtue de violet était aux commandes...

[Pas de grande inspiration sur le coup. Désolé pour ce post si court.]

Il était autour de 23 heures quand Cyril réveilla Marc. Ce dernier s'était couché depuis à eine une vingtaine de minutes, assez exténués, c'est pourquoi il ne cacha pas sa mauvaise humeur à son ami devenu depuis peu son chauffeur-garde du corps.

-Qu'est ce que tu fous Cyril ?

-Il est dans mon contrat de te... de vous réveiller dans certains contextes Mister.

-Ah ? Merde, dans quel contexte d'urgence on se retrouve ?

-Des vies sont peut être bientôt menacées dans la ville...

-Ah ouai ? C'est un coup de qui ?

-Du Joker. Il est de retour.

Jamais le jeune financier n'avait accusé tel choc. Il senti son coeur se contracter avec violence pendant une seconde.

-Le Joker ?! Mais qu'est-ce que tu me racontes, il est mort depuis longtemps...

-Pourtant, j'ai reçu le SMS d'un ami qui m'assure qu'il y a un homme visible sur un dirigeable à son effigie, qui vole au dessus de la ville.

-Un dirigeable ? Mais quel est donc ce délire ? C'est en effet bien du Joker.

Pourtant il paraissait impossible qu'il soit en vie, ou alors la presse avait mentie comme elle ne le faisait qu'en temps de guerre. Il devait s'agir d'un guignol inférieur au grand génie du crime, se faisant passer pour lui. Néanmoins, les guignols dangereux ne manquent pas aux Etats-Unis, encore moins à Gotham : cet évènement méritait qu'on se déplace.

-Il faut donc qu'on soit là-bas, on sait jamais, on pourra peut être sauver des personnes. Je m'habille, préviens tous les hommes.

-Bien... Mister.

Il était extrêmement difficile à ce pauvre Cyril d'appeler son ancien grand ami de cette façon, tout autant que de l'accepter comme son patron d'ailleurs. Marc / Mister Y savait qu'il lui en voulait pour ça, et qu'on pouvait prendre cette idée de se faire appeler ainsi pour de la mégalomanie. Pourtant ça n'était pas le cas. Du moins il ne croyait pas. Si dans une mafia on vous parle comme à un proche, ce n'est pas une mafia. Un peu de dureté s'impose. Il enfila sa veste grise et ses lunettes noires : maintenant il était Mister Y (oui, il en fallait peu, que personne ne rie)

Cyril avait rassemblé les quatre hommes de mains de son petit clan. Autrement dire que leur présence était encore invisible dans Gotham. Il s'agissait pour le moment de prêter main forte aux infortunés, aux victimes du crime. Cette occasion pouvait être la première. Tous les six rentrèrent dans le petit fourgon, payé à prix d'or par le jeune millionnaire. Il fallait se dépêcher. Avant qu'ils n'arrivent l'action serait sûrement déja commencé. Seigneur, pensait Mister Y, quelle catastrophe va s'abattre sur notre misérable ville cette nuit ?

Date d'Inscription : 28/11/2011

La nouvelle circulait déja dans Gramercy Row et les interphones du quartiers résonnaient à l'encontre des habitants qui était inquiets, alors que les troupes Geist leur intimait l'ordre de rester chez eux et de s'y barricader. Il fallait dire que la nouvelle avait choquée parmi les membres du conseil de la Biosyn et pire encore, elle avait affecté Miss Williams, alias Aurora, Scylla ou Miss Blue....Peu importe son surnom.

"Alerte, ceci n'est pas un exercice. La population a ordre de s'enfermer chez soi et de ne pas bouger jusqu'à la fin de l'alerte. Le couvre-feu est temporairement déclaré sur Gramercy Row. Pour votre sécurité, vous ne devez quitter en aucun cas vos demeures."

L'annonce passait alors qu'Aurora était aux abois. Ce chien de Joker était en vie encore et encore.....Ne crèvera il donc jamais, ce taré de premier ordre? Batman avait baclé le boulot et pire encore, il y'avait des chances pour que le prince du crime s’amène dans ce secteur. Quant au contenu du dirigeable, il fallait envisager tout les possibilités, mais si cet espèce de clown au rabais essayait de se pointer dans ce secteur, il se ferait abattre à vue. La plupart des véhicules armés étaient maintenant en place aus différentes entrées du quartier, et le Colosse d'Acier, ce gigantesque mécha qui patrouillait, se chargeait de garder la périphérie nord du quartier. Inquiète, la jeune femme, micro à la main, s'était connectée aux caméras des différents véhicules et points de surveillance du quartier, le regard empli de haine. Cobblepot avait raté sa chance et le Joker s'en était tiré. Batman était censé l'avoir tué et non, comble du malheur, des anciens emmerdes refaisaient leur apparition par ici. De plus, le déploiement de DeadLight allait surement se faire dans la foulée. Il ne manquerait plus que Marcus et ses hommes s'en mêlent....Tiens, par ailleurs, ils s'étaient fait plutôt discrets, ces jours-ci, pour ne pas dire qu'on ne les voyaient plus. Mais le clown échappé de chez Bouglione, lui, était bien là, en vie et prêt à s'en prendre à quiconque croiserait sa route. Qu'il tente donc de gazer la ville et il se prendrait un florilège de tirs qui iraient jusqu'à lui foutre le feu au cul, façon 14 Juillet.

"A toute les troupes, ici Aurora Williams, vous avez ordre de n'ouvrir le feu qu'en cas d'apparition du Joker ou ses sbires. Ordre de tirer pour tuer, je repete: Ordre de tirer pour tuer. Il ne doit pas venir ici. Vous lui faites peter la gueule si il vient par là. Branden, vous avez bien compris, j'espere?"
"Oui......"
"Bien, parce que lui, il n'hésitera pas. Ratez le et il ne vous ratera pas."

Il fallait prier pour qu'il n'ait pas encore en sa possession un peu de ce matériel que Scylla avait eu le malheur de confier à sa faction, il y'a quelques mois, lorsqu'elle avait poussé Cobblepot et le Joker à s'entretuer.

" A toi de jouer Carter ! " disait Nicolas Gage.

" J'arrive, j'arrive ! Le temps de finir ma bière et je suis à toi Nico ! "

" Reste lucide mon pote, tu es mal parti pour gagner cette partie-là ! On dirait bien que ta chance te fais défaut ce soir ! "

" Cela t'arrangerait, hein ? "

" Je te le fais pas dire, mon salaud ! "

" Haha, enfoiré va ! "

" Bons les filles vous arrêtez de blablater et vous jouez ! " venait de sortir Crispus Allen, sur le ton de la rigolade.

C'était une soirée des plus calmes qui se déroulait au sein du Finnigan's Pub. Plusieurs officiers du GCPD s'étaient donnés rendez-vous en ces lieux, afin de se taper quelques bières et autres parties de billard. Les choses allaient bon train et ils étaient loin de se douter qu'à l'extérieur, le pire allait arriver. Ces hommes en voyaient de toutes les couleurs chaque jour de la semaine... Lundi cela pouvait être Double-Face, Mardi.. le Chapelier Fou, Mercredi.. Bane et ainsi de suite... Gotham était une ville qui bougeait énormément et pas forcément dans les meilleures conditions. Il était loin à présent, le temps ou Ethan travaillait encore pour la police de New York. Depuis son arrivée au sein de la pire ville des États-Unis d'Amérique, il avait été forcé de changer sa vision des choses sur la criminalité. Son ancienne vie l'obligeait à affronter des truands et autres caïds mais ici s'était différent. Le danger était omniprésent partout et les gens se faisaient agresser matin, midi et soir.

Néanmoins il ne regrettait en aucun cas sa mutation... Il sentait que les choses pouvaient bouger et si il pouvait y apporter sa pierre à l'édifice, il en serait fier... très fier pour être franc...

Soudainement l'attention de Anna Ramirez fut appeler vers l'extérieur du bar. A travers l'immense baie vitrée, elle voyait bons nombres de gens levaient la tête vers le haut et semblaient être terrifiés. N'écoutant que son flair, cette dernière faussa compagnie à ses partenaires pour rejoindre au plus vite les pavés des trottoirs. Qu'elle ne fut pas sa surprise ! Elle tourna les talons et repartit dans l'enceinte du Finnigan's.

" Les gars, putain, venez voir... VITE !!! "

Les policiers se regardèrent entres eux pendant quelques petites secondes avant de venir rejoindre la jeune femme à l'extérieur. Ethan à son tour venait de lever la caboche et quelle ne fut pas sa surprise en voyant un dirigeable portant les couleurs du Prince des Clowns... portant les couleurs du Joker !

" Bordel de merde ! Il n'était pas sensé être mort ! "

" C'était quoi ce délire ! "

" Putain... "

Les choses actuelles n'annonçaient rien de bon... mais l'heure n'était pas aux pensées quelconques ! Ne s'attardant pas une seconde de plus sur ce spectacle des plus étranges, Ethan se rua sur son véhicule de fonction et prit en main sa radio.

" Ici Fox 3, me recevez-vous centrale ? "

" Ici Centrale, nous vous écoutons Fox 3. "

" Centrale, un dirigeable aux couleurs du Joker circule en ce moment même dans les cieux de Gotham. "

" De quoi ? Répétez Fox 3 ! "

" Un putain de dirigeable survole Gotham... Aux couleurs du Joker ! "

" Nom de Dieu ! Restez en contact visuel... Nous déployons nos unités de ce pas. Terminé ! "

Ethan venait de relancer avec violence sa radio sur les sièges arrières avant de monter à l'avant de son véhicule pour poursuivre le ballon. Ce soir n'était pas une soirée comme les autres... cela sentait les ennuis au loin ! Il fallait agir dès maintenant et ne pas attendre les renforts...

Dieu savait de quoi été capable ce soit-disant mort !

Le Joker était de retour. C'était inéluctable, une simple question de jours, et il avait choisi celui-ci en particulier. Silence le savait, sa mort était un coup monté, évidemment.

Le Prince des clowns ne pouvait disparaître plus longtemps. Terré dans un trou sordide, probablement à son goût, mais éloigné de la quiétude des habitants, il n'en était pas capable.
Le doute venait donc d'être brisé, mais un nouveau devait s'installer cette nuit, et pour cela Gotham pouvait compter sur le Maître du chaos.
L'entropie n'est certes pas contrôlable, mais elle n'en demeure pas moins prévisible, tout comme cette mise en scène grandiloquente, maladroite mais emblématique. Silence saurait profiter de cette nuit pour ajouter un nouveau paragraphe à sa planification mortifère, même si cela pourrait se montrer au désavantage du clown. Mais avait-il vraiment un but ?

Méfiez vous, Joker. Vous avez mainte fois triomphé de la mort, mais tout corps vivant est fragile. Il vieillis, peut être déchiré ou broyé... Rien n'est immortel à l'échelle de l'humanité mise à part une idée. Les idées grandissent et parviennent parfois à ce but chéri, mais elles peuvent aussi être oubliées, être réduites au silence. Car le silence précède l'oubli et l'oubli est la prestige de la mort.
Et moi, des idées, j'en suis le destructeur. Je les tiens dans ma paume, sentant leur cœur battre avant que la pression de mes doigts ne les fasses éclater. Tout est question de patience pour qui sait attendre.

Cela constitue votre défaut, Maître clown. Le monde va sombrer comme prévu, aucunes inquiétudes, mais ne vous agitez pas trop. Pour le moment c'est à Gotham de le faire, quant la température monte, les atomes s'entrechoquent. Ne prenez pas le risque d'être pris dans la tempête.

Silence sortit un appareil de sa poche qu'il alluma :

« Ici Silence, je viens d'apercevoir le dirigeable. Quels sont mes ordres ? »

« Justicier Silence, le Marshall Callahan désire votre soutient pour stopper cette menace potentielle. »

« Entendu, je prend contacte avec lui. »

Un sourire se dessina à travers les bandelettes stérilisées.

Le Dirigeable se dirigeait impitoyablement vers la ville. Doucement mais surement. Les hommes de mains s'occupaient de la gestion de l'énorme ballon, tandis que le Joker patientait, dans l'ombre, observant sa ville, sa si belle ville de Gotham. Bientôt, ils deviendraient la joie, tous ces habitants, ils comprendraient la souffrance du Prince des Clowns.
Un bref souvenir, Sa Jeannie, si belle, si souriante, la seule qui riait aux plaisanteries de Jack. Un passé révolu, elle était si belle, si pétillante de vie, et puis il y'a la crevasse sombre de la folie. Où tout n'est qu'illusion. Toutes ces vies étaient ratées, ces gens ne comprenaient pas le but total de vie. Tout ça n'est qu'une épouvantable blague.
Son visage n'était pas l'évocation de la joie, de la destruction, non, il n'était qu'un homme brisé, qui avait perdu tout ce qu'il avait jamais aimé. Et une chose en entrainant une autre, il devint un Némésis, une créature monstrueuse qui était l'incarnation du Mal, de la Folie qu'un homme peut endurer dans sa douleur. Jeannie était morte, ces gens n'étaient que des cadavres sans fantaisie, il fallait leur donner un coup de joie. Riez, et le monde rira avec vous.
Seul au beau milieu de ces gens"normaux", le Joker ne faisait que rire.
Saisissant le microphone, et les hauts parleurs activés, le Joker avait un discours pour la populace de Gotham.

- "Je suis de retour, Gotham ! Et ce soir, pour célébrer ma triomphale arrivée, distribution de gaz Venin Joker à tous les étages. D'ici trente minutes, le gaz sera lâché en ville, et vous allez vous tenir les côtes pendant des semaines, ce sera ... mortel !"

Un rire hystérique résonna dans les hauts parleurs. La panique allait commencer. Le Joker avait raison sur un point, il était de retour, et le Chaos le suivait, comme les quatre cavaliers annonçant l'apocalypse.
Il fallait faire quelque chose, mais où se cachait le Chevalier Noir ?

A peine sortis de la voiture, Mister Y et ses cinq comparses, bousculants la foule pour avoir la meilleur vue sur le dirigeable du clown psychopathe, furent confrontés à la stratégie des forces de l'ordre.

"Alerte, ceci n'est pas un exercice. La population a ordre de s'enfermer chez soi et de ne pas bouger jusqu'à la fin de l'alerte. Le couvre-feu est temporairement déclaré sur Gramercy Row. Pour votre sécurité, vous ne devez quitter en aucun cas vos demeures."

Plusieurs poulets s'efforcaient de dispercer les civils. Chacun retournait chez soit, pâle et muet. Mister Y et ses hommes, eux, reculaient dans la rue, espérant pouvoir négocier. Mais les agents étaient intransigeant : rien ne servait de leur résister à part attirer leur attention à tous, ce qui n'aboutirait à rien d'autre qu'un garde à vous. Et pas question de risquer sa vie pour y échapper. Y leur assura qu'il rejoignait son véhicule (un superbe fourgon en métal coloré) pour retourner chez lui. Ils s'y rendirent donc tous les six, et entrèrent. Là, Y ordonna qu'on ne bouge en aucun cas de là. Miraculeusement, de sa place à la droite du volant il avait une vue parfaite sur le dirigeable.

"Je suis de retour, Gotham ! Et ce soir, pour célébrer ma triomphale arrivée, distribution de gaz Venin Joker à tous les étages. D'ici trente minutes, le gaz sera lâché en ville, et vous allez vous tenir les côtes pendant des semaines, ce sera ... mortel !"

Dés qu'il eut entendu ça, Mister Y sentit son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine. Ca allait mal finir, c'était certain... même si le bien avait toujours finit par triompher du Joker, cette ordure avait semé de nombreuses morts dans son sillage. Néanmoins, l'homme d'affaire mystère était, ou voulait être ce qu'on appelle un héros : il resterait sur place, et aussi mineure que soit la présence de son clan, ils feraient tout pour être utiles

-Sortez les masques à gaz du coffre arrière ! ordonna t'il

Ce fut aussitôt fait. Ils endossèrent alors les masques, et purent découvrir l'intensité de leur respiration cette nuit maudite.

-On reste en dehors du véhicule les gars, tant pis pour les ordres.

Justicier Red Hawk au rapport. Que se passe t'il ?
Le Joker est en ville, dans un dirigeable géant à son effigie. Allez-y !
Mais ... mais il est mort ?!
Il ne doit pas le savoir lui. Allez-y, merde !

Suite à ce cours échange, le jeune homme enfila très rapidement sa tenue de justicier, accrocha son équipement à la ceinture, attrapa son bâton, puis plongea aussitôt par le fenêtre. Il activa son grappin et se projeta vers un immeuble adjacent, avant de profiter de son élan et de partir en planant vers le centre ville, et vers l'énorme dirigeable.

Se postant sur une immeuble a une centaine de mêtres à peine du dirigeable, Tim activa un canal sécurisé de sa radio pour pouvoir parler à Bruce. Il avait beau avoir rejoint la Ligue des Ombres, il restait encore un agent de la chauve souris.

Bruce, tu es là ? Ici, Tim, le Joker est de retour en ville. Tu compte t'en charger, ou je m'en occupe ? Réponds moi vite.

Le jeune homme jeta un oeil aux alentours. La panique faisait rage, les gens couraient partout, hurlaient, se piétinaient. Certains tentaient un tant soit peu de calmer le carnage. Tiens, par exemple, Tim pouvait apercevoir son ami Fei Long, qui tentait d'aider les pauvres gens. Il apercevait également un de ses coéquipiers justicier d'état, connu sous le nom de Silence. Red Hawk activa sa radio et lui adressa la parole.

Silence ? C'est Red Hawk. Je me charge du Joker, occupe toi des civils.

Le justicier pourpre tenait à garder son indépendance, et ainsi, refusait d'obéir aux ordres du Marshall, et choisissait lui même ses actes. Ainsi, il sortit de son harnais un shuriken disposant d'une mini caméra et étant télécommandé, avant de tapoter des touches sur son gantelet. Red Hawk lança soigneusement le shuriken vers la personne du Joker qui se détachait sur le dirigeable. A l'aide de l'écran holographique de son gantelet, il visualisa la trajectoire de son projectile et le laissa foncer vers le Joker.

Date d'Inscription : 18/04/2012

Une journée plutôt fade pour le Fool... Après son "expulsion" de l'entrepôt, une grande quantité de ses armes ont été découvertes mais avec ça, un endroit où dormir, et à manger... Le voilà traînant dans les rues, ce meurtrier habitait maintenant un vieil appartement abandonné dans Gramercy Row... Bon en fait, c'est Fool qui a "délogé" ses habitants. Mais étant donné que ce quartier n'est pratiquement jamais fouillé par la police, aucune raison de s'en soucier.
Mais aujourd'hui, il était à Gotham Depths, et ne se baladait pas en sautant sur des toits avec son grappin, l'air amusé... Non, Fool était beaucoup plu sombre, et il avançait dans une petite ruelle vide, en traînant des pieds. Mais toujours équipé de son manteau pare-balles, couteau et le revolver qu'il a réussi à prendre en sortant de l'entrepôt, il avait tout de même trouvé une seconde arme à feu dans l'appartement abandonné, un Beretta, une arme typiquement Italienne.
Il se la trimbalait coincé entre le pantalon et le caleçon, comme un mafieux... Il remonta la ruelle pour s'apercevoir qu'il y avait la panique...
Tous courraient dans la direction opposé du Fool, quittant même leurs voitures...

* C'est quoi ce bordel...?*

Puis une ombre vint rapidement cacher toutes les autres... Quelque chose dans le ciel faisait parasol au quartier... Fool leva doucement les yeux pour s'apercevoir qu'un énorme dirigeable volait au dessus de lui. Pris d'un excès de curiosité, il tira son grappin sur un toit pour parvenir à avoir une meilleure vue sur l'engin. Une tête y était dessiné dessus, un type qui souriait.

- "Je suis de retour, Gotham ! Et ce soir, pour célébrer ma triomphale arrivée, distribution de gaz Venin Joker à tous les étages. D'ici trente minutes, le gaz sera lâché en ville, et vous allez vous tenir les côtes pendant des semaines, ce sera ... mortel !"

Le gaz venin Joker ? Qu'est-ce que c'est ? Et c'est lui le fameux Joker ? On se tiendra les côtes pendant des semaines ? Tant de questions que se posait le Fool alors qu'il avait les yeux levés vers le prince du crime. Mais ce qui importait pour Fool c'était ce sourire dessiné sur le visage du Joker lui même dessiné sur le dirigeable. Un type fort sympathique à première vue pour le Fool.

-" Wow, voilà un sourire de jeune premier, Joker.... "

Mais l'Anglais ne se doutait pas que le psychopathe qui conduit l'engin au dessus de lui compte tuer toute la population de Gotham, Fool comprit !
C'est alors qu'un vieux passant qui avait remarqué le Fool, le prenant certainement pour un justicier s'arrêta pour lui crier : "Courrez ! Vous n'êtes pas de taille contre lui ! Il vas vous faire mourir de rire !"
Puis ce dernier rentama sa course qui rejoignit les autres civils sur les lieux. Fool comprit alors... Il avait déjà entendu parler d'un gaz, faisant rigoler jusqu'à la mort, la personne qui le respire par des mafieux. Mais ce n'est devant cette révélation que Fool bougea, non... Au contraire, il voulait rester. Il savait qu'un grand spectacle était sur le point de se dérouler, la police était déjà sur les lieux, et des justiciers allaient certainement accourir dont le très célèbre chevalier noir : Batman. Il ne comptait pas s'interposait ou contrecarrer le plan du Joker. Mourir dans le rire était pour lui, la plus belle mort qui soit. Et cela n'arrive pas tous les jours, alors autant saisir l'occasion ! Ceci est un raisonnement que seul un fou peut comprendre.

* Le gaz devrait se trouver dans le machin gonfle. Si j'arrive à le crever, alors le gaz se libérera ! *

Son grappin s'étant remis à son poignet, il hésitait à crever ce ballon car, il abrégerait le spectacle... Non, il allait rester ici, et attendre. Il voulait voir le Joker dont tout le monde parle, à l'oeuvre. Il voulait voir cette bataille entre les justiciers et le Joker. Tous déterminés à l'empêcher alors qu'il tient Gotham en otage. Si les justiciers réussissent à détourner le dirigeable alors, Fool risquerait d'intervenir... Mais si le Joker gagne, le "boucher" rira avant de mourir.

« On va attendre un peu pour la remettre à l'asile. Elle s'est faite battre très très méchamment...
- Je suis d'accord. »
♦♦ Tel était le dialogue d'un médecin et d'une infirmière qui se tenaient devant la chambre d'hôpital de la dénommée Harleen Quinzel, qui faisait semblant de dormir, pour entendre la conversation. Cela faisait quelques jours déjà, voir quelques semaines qu'elle était là. Elle se sentait beaucoup mieux qu'à son arrivée mais jouait les malades saines d'esprit pour s'attirer la sympathie des médecins et autres employés de l'hospice, pour qu'ils abandonnent cette idée de la remettre à l'asile. Pour l'instant, cela fonctionnait mais elle ne pensait pas qu'ils étaient naïfs à ce point... ils allaient découvrir bientôt qu'elle n'avait pas changé et était toujours en train de planifier silencieusement sa vengeance. Sa vengeance contre l'hom- … le monstre qui l'avait mis dans un état pareil.

Yeux fermés, elle attendait que ces deux personnes partent. Ils devaient l'observer encore. Elle n'était pas fatiguée et ne voulait absolument pas dormir. Elle entendit soudain des pas aller au loin. Enfin ! Ils étaient partis ! Elle ouvrit alors lentement les yeux pour d'abord regarder le plafond. Blanc. Propre. Incroyablement propre. Elle posa ensuite les yeux sur un petit post-it vert, à sa gauche, collé sur la table de chevet, et sur lequel était écrit (très peu soigneusement, en fait d'une écriture de cochon)

« Feel better soon » - Creeper

Elle tira la langue pour faire une grimace enfantine. C'était ce type qui l'avait déposée à l'hôpital après le plan foiré contre Batman, qui l'avait complètement assommée. Elle dirigea son regard vers la fenêtre à sa droite, les stores étaient ouverts. Apercevant l'énorme engin qui se baladait dans le ciel, elle bondit hors de son lit d'hôpital, collant son nez sur la vitre, des étincelles plein les yeux.

« Monsieur J ! » cria-t-elle, toute excitée, d'une voix néanmoins retenue, avant d'émettre son petit cri aigu qu'elle ne peut retenir quand elle est heureuse. Elle sautilla sur place, oubliant totalement les séquelles de ses blessures. Elle se précipita, courut dans toute la chambre pour rassembler ses affaires et sortit de la chambre en toute hâte, toujours en pyjama d'hôpital, ses affaires dans les bras, après avoir arraché le tuyau de perfusion qui était planté dans son bras. Elle parcourut tout l'hôpital avec un grand sourire, bousculant tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin.
Elle allait retrouver son poussin ! Qu'elle croyait mort ! Elle était si heureuse de le savoir en vie qu'elle n'arrivait même pas à lui en vouloir de ne pas lui avoir fait par du plan.
Elle courut si vit qu'elle se retrouva dehors en moins de dix minutes, à quelques mètres du dirigeable à l'effigie de son Poussin. Une fois dehors, l'agitation était grande. Joker ne la verrait sûrement pas au milieu d'une foule pareille et tellement agitée. Elle appela alors l'homme immense qui se tenait devant elle, qui regardait le dirigeable avec un regard vide, et d'un air un peu stupide. Il devait faire un tout petit peu moins de deux mètres cinq.

« Hey, toi ! Laisse-moi monter sur tes épaules ! »

Le grand gars n'y vit aucune objection et la laissa faire. Finalement elle se plaça sur ses ses épaules, toujours ses affaires en mains, et agita les bras en criant bien fort et de sa voix aigüe et agaçante :

« Monsieur J ! YOUHOU ! POUSSIIIN ! »

Toute sourire, elle espérait que son amour la voie, en continuant d'agiter les bras. ♦♦

♦ « Hiiiii ! » ♦

"Je suis de retour, Gotham ! Et ce soir, pour célébrer ma triomphale arrivée, distribution de gaz Venin Joker à tous les étages. D'ici trente minutes, le gaz sera lâché en ville, et vous allez vous tenir les côtes pendant des semaines, ce sera ... mortel !"
"REVE, PAUVRE CON"

Emplie de colère, une voix féminine avait répondu au Joker avec autant d'agressivité que possible à son ton amusé, répondant ainsi à sa provocation.
Le bruit d'une gigantesque machine se fit entendre alors qu'à son tour, un autre engin venait d'émerger de derrière les grattes-ciels de la ville. Après des jours et des semaines de silence, ceux qu'on pensaient disparus faisaient leur retour, ayant quitté le calme et le silence de leur caserne pour faire face au prince du crime. Bien sur, l'engin gigantesque, un hélicoptère de combat Hind, avait du mal à ne pas toucher les immeubles et à rester stable malgré quelques courants déstabilisant en partie l'appareil. Ibanez tentait de faire face tout en évitant de rentrer en contact avec l'énorme ballon dirigeable et l'envie de coller une balle au prince du crime était tentant. Mais elle ne le fit pas, car elle savait d'emblée ce que cela allait causer. Bien sur, ce salopard lâcherait sa foutue saloperie d'une manière ou d'une autre. Mais une autre voix se fit entendre à travers le bruit de l'hélicoptère, retransmis par le haut parleur de l'hélicoptère de combat

"A toute la population de Gotham. Ici le Colonel Marcus Silberman de l'armée des Etats Unis. Ordre à tous les habitants de s'enfermer dans le premier bâtiment et de calfeutrer tous les accès. Bouchez les arrivées d'air, les fenêtres et ne sortez sous aucun prétexte. Quant à toi, Joker, tu va arrêter ton engin tout de suite....ou alors tu ne repartira pas en vie d'ici....Choisis."

Belle manière de signer un retour et de répondre à la provocation par une autre provocation. Avec le clown, difficile de dire à quoi s'attendre, mais hors de question de le laisser agir. Bien sur, inutile de penser tirer et Ibanez n'eut pas d'autres choix que de redresser l'appareil pour éviter un contact avec le dirigeable volé par le bouffon du roi. Le contact radio entre les membres de DeadLight se fit rapidement alors que le vieux soldat donnait les consignes à ses subordonés. Pas question de laisser ce malade foutre le boxon une fois de plus et pas question d'avoir des pertes. Ce salaud devait être arrêté à tout prix.

"Cameron, position actuelle?"
"On arrive avec les APU. Mais la circulation rends la progression difficile."
"Au plus, aidez les gens à évacuer la zone. Vous serez plus utile à ca si vous pouvez pas nous rejoindre. Frost, vous êtes où."
"Pas loin, je lui colle au cul."
"Vous avez le fusil?"
"Affirmatif."
"Très bien.....Essayez de trouver une position et balancez lui quelques tirs de semonce au cas ou. N'enlevez sous aucun cas votre masque."
"Balles réelles?"
"...................Affirmatif. Plus question de laisser filer cette ordure."
"COLONEL, Z'ETES FONDU OU QUOI?"
"Hicks, c'est un cas de force majeure alors discutez pas, des vies sont en jeu, bordel......Quant à moi, je vais le calmer un peu, ce guignol."

Arrachant le casque de sa tête, le vieux soldat venait de quitter le poste de pilotage pour se rendre vers une caisse emplie d'armes et de différents objets. Pour le moment, l'idée était de lui montrer que l'unité DeadLight n'était pas là pour rire. Trouvant enfin ce qu'il voulait, le vieux soldat, pistolet à fusée éclairante en main ouvrit la porte de l'hélicoptère, laissant l'air s'engouffrer dans l'engin. Merde, ca faisait haut, mine de rien....Pratique pour choper un bon vertige, sauf pour un vieux soldat habitué qui venait à l'instant de se relier à une corde de sécurité, histoire de ne pas tomber bêtement dans le vide. De plus, viser avec les mouvements de l'hélico n'était pas simple et les courants d'air ainsi que le masque à gaz sur son visage, déstabilisaient le vieux soldat. Pourtant, s'assurant d'avoir le meilleur angle pour tirer, il ouvrit le feu en direction du cockpit, laissant la fusée s'écraser contre la vitre, voire, passer à travers pour aller s'écraser derrière le Joker. Pas vraiment le tir qu'il espérait mais ce premier coup de semonce pourrait faire comprendre que si il allait plus loin, le prochain tir serait à balles réelles.
Une fois le tir accompli, le Colonel se retira à nouveau à l’intérieur de l'engin, refermant la porte afin de s'accrocher alors que l'engin prit de la hauteur à nouveau. Pour le moment, tous étaient bloqués et personne ne pouvait rien. Il fallait trouver une solution et vite car à part dire aux habitants de se calfeutrer, comme certains avaient l'air de faire, on ne pouvait pas envisager d'évacuer le quartier. Trop de monde, trop d'embouteillages et surtout, le risque que l'autre détraqué du bulbe décide d'avancer l'heure de son lâcher de gaz. La pilote hurlait à travers son casque qui retransmettait sa voix dans le quartier.

"HA LE FUMIER ..........COLONEL, JE REMONTE. ACCROCHEZ VOUS"

Vous savez ce qui rend différent un homme d'un fou ? Une journée pourrie. Pour les habitants de Gotham City, cela pourrait être un jour où la folie les envahit, où le Chaos se matérialiserait dans les ruelles. La vue des foules fuyant le ballon, un vrai exode. Mais pourquoi les laisser s'en aller ? Le Joker avait trois bons hommes de main, Moe, Viny et Coblesky, trois des meilleurs clowns dont il pouvait disposer.

Ces trois-là s'occupaient de maintenir le dirigeable droit dans sa portée, vers l'objectif. Bien entendu, le Joker n'était pas venu les mains vides, il ramenait aussi un vieux pensionnaire d'Arkham que l'on croyait guéri. Mais ça c'était pour plus tard. C'est alors qu'un shuriken entra dans la cabine et le Joker eut tout juste le temps de voir d'où venait le bruit avant de le recevoir en pleine figure. C'était vraiment la pire des sensations : Une surprise qui vous explose au visage, tellement drôle mais pas dans ce cas là, le Shuriken faisait penser à un des batarangs que le Chevalier Noir donnait à ses abrutis de Robin. Si un justicier était dans le coin, il fallait s'en occuper, où du moins le distraire. Le Joker se releva tant bien que mal et prit le microphone pour appeler la surprise : Amygdala.

C'était un être monstrueux, qui pouvait avoir l'air doux en apparence, mais qui était une véritable brute si ses problèmes de maux de crâne n'étaient pas réglés, bien entendu, il s'était battu contre Batman pendant un certain temps, avant d'être traité et de sortir d'Arkham. Pourtant, il fut facile de prendre ses médicaments et de le ramener dans le sein du crime. Ainsi, Amygdala entra maladroitement dans la cabine du Clown. Le Joker lui donna la situation. Moe interrompit le Clown pour lui signaler Harley Quinn dans la masse de la foule, avec un air légèrement amusé, il ordonna à ce qu'on lance une échelle pour la récupérer.

- "Tu sais mon grand Amygdala, il y'a quelqu'un dehors, qui ne veut pas que tu ais tes médicaments. C'est une espèce de personnage déguisé, avec une cape, tu le trouveras rapidement, j'ai foi en ta force brute. Rend nous service et écrase-le !"

Le dénommé Amygdala prit alors l'échelle et la descendit pour atteindre la foule. De là, il attirerait surement les Justiciers. De quoi détourner et offrir quelques minutes au Joker pour balancer son gaz.
Mais bien entendu, la garde militaire fit son apparition, tira son coup de semonce et ordonna au Joker de se rendre et d'aller voir ailleurs. Le tir toucha le cockpit, mais rien de vital, les vitres se brisèrent et l'air entrait. Un peu de feu à l'endroit où le tir avait atteint l'endroit. Alors comme ça, les petits soldats de l'Oncle Sam se mêlaient des affaires du Joker ? Et bien on va leur donner ce qu'ils désirent.
Le message délivré au Joker fit mourir de rire le Prince du Crime, il se saisit alors du microphone et hurla de rire dans un écho assourdissant.

- "Si mon dirigeable vient a exploser, le gaz se répandra lui aussi, HA HA HA !"

La seule envergure a faire, c'était d'entrer dans le dirigeable, un assaut dedans, et de le désactiver, ou du moins diriger l'engin vers un site désaffecté. Voila une affaire qui ne manquerait pas de piquants, le temps était compté, mais le Joker savait ce qu'il faisait. Croyez moi mes petits amis, on va bien rigoler.

C’était la panique dans les rues, du moins une bousculade sans nom. Cette folie avait débuté, dès que les chaines locales montrent un énorme dirigeable survoler Gotham. Un dirigeable aussi gros soit il n’aurait pas à lui tout seul créé ce vent de panique. La véritable cause à ce dernier s’était l’annonce faite par hauts parleurs et la décoration de ce dernier, c’était ces deux éléments qui avaient causé ce mouvement de panique.
Félicia voyait bien le dirigeable, du balcon de son appartement, comme beaucoup, elle avait arrêté ce qu’elle faisait pour venir voir. Mais chez la jeune femme, il n’y avait pas le mélange peur, curiosité, seule la curiosité l’avait fait venir à son balcon. La jeune femme avait les cheveux mouillée et portait un peignoir, elle avait pris le temps de se servir un verre de vin, après tout le dirigeable n’allait pas disparaitre comme cela.

"Je suis de retour, Gotham ! Et ce soir, pour célébrer ma triomphale arrivée, distribution de gaz Venin Joker à tous les étages. D'ici trente minutes, le gaz sera lâché en ville, et vous allez vous tenir les côtes pendant des semaines, ce sera ... mortel !"

Félicia laissa apparaitre un sourire sur son magnifique visage et but une gorgée de son vin. Les Justiciers et autres serviteurs de la loi et de Gotham devrait se montrer d’ici peu. Le spectacle risquait d’être intéressant. D’ailleurs il ne fallut pas longtemps pour que les autorités interviennent. Des directives furent lancées par l’armée, pendant que celle-ci se mettait en place. La police, elle aussi était rentrée dans la danse afin de facilité l’évacuation. Gotham, cette ville, ses habitants croyaient en avoir fini avec le plus célèbre de ses criminels, mais il était de retour.

*Donc l’annonce de sa mort était fausse, étrange*

Qu’avait il put bien se passer entre le Batman et sa Némésis lors de leur dernière confrontation et qui avait annoncé la mort de ce criminel. Voilà des questions que la jeune femme se posait, comme d'autres mais une chose était certaine le retour du Joker risquait de modifier quelque peu l’ordre des choses. Félicia s’accouda à la balustrade de son balcon afin de se mettre à l'aise. Elle aperçut la silhouette du premier Justicier arrivé sur lieu, un de ceux qui avaient rejoint le corps des Justiciers d’Etat, un pseudo Batman, élève de ce justicier et héritier de son devoir. Tous les acteurs étaient présents, le spectacle allait bientôt commencer et Félicia ne voulait rien manquer de ce dernier. Pour ce faire elle alla chercher un de ses paires de jumelles dont on se sert à l’opéra lorsque l’on est loin de la scène. Pour quiconque pouvant la voir, il était clair que la jeune femme avait une attitude des plus décontractées. Un petit sourire apparut même sur son visage lorsque le Joker libéra une créature sur le Justicier qui venait de le défier. Félicia ne trouvait pas d'autres mots, que créature, pour définir le géant qui venait d'apparaitre, un golem de muscle.

Ca y'est, la bataille commençait. Un hélicoptère avait tenté quelques timides tirs vers le clown psychopathe. Mais d'une manière semblable au début de présidence des socialistes français, ce fut aussi court que déçevant. A cause de ça :

- "Si mon dirigeable vient a exploser, le gaz se répandra lui aussi, HA HA HA !"

Et eux, s'arrêtaient. Décidemment la peur est un mur qui empêche d'avancer dans tous les domaines, tous les groupes et toutes les époques. Mister Y soupira : si personne se bougeait, lui le ferait. Il se tourna vers Jack, le plus blond de ses hommes :

-Va chercher le lance-missile dans la voiture.

Le visage de ses hommes se tourdit sous la surprise et la panique :

-Mais monsieur, vous allez libérer les gaz dans Gotham !

-Il bluffe imbéciles ! Quel est son intérêt de fanfaronner et attendre qu'on l'attaque ? Si vraiment il voulait faire jaillir le gaz et nous tuer il le ferait tout de suite !

Mais ça ne marcha pas. Cyril prit courageusement la parole :

-Non, ce gars est un fou ! Il se sert pas des gaz tout de suite parce que ça l'amuse ! Ca l'amuse d'attirer l'attention de tout le monde, de se faire attaquer ! Mais il a vraiment du gaz dans son dirigeable, il est pas bêteà ce point... Il faut attendre : si les justiciers l'arrêtent à temps, il projettera pas de gaz.

-Mais t'es vraiment bête mon ami ! Le Joker le fera sortir son gaz, tôt ou tard. On peut rien faire ! Laisse moi t'expliquer : il n'y a que deux scénarios. Le Joker fait marcher tout le monde comme il le souhaite et il lâche son gaz, et après ça il s'échappe ; ou alors quelqu'un détruit son dirigeable et les gaz s'échappent. Dans les deux cas il y a plein de morts. On doit détruire ce dirigeable les amis, sinon il s'échappera et commettra encore des atrocités. Si on fait ça on sera pas responsable de centaines de morts, ceux-là sont déja condamnés. Ce qu'on va faire est horrible, mais c'est la meilleure des choses. Et aucun de ses couillons de justiciers ou d'agents de la loi le feront.

Ses hommes semblaient approuver en remuant lentement, le visage vert, mais aucun d'entre eux n'osait faire le geste de s'emparer du lance-missile. Avec un grognement Y se dirigea alors vers le fourgon. Ses hommes s'empressèrent finalement de le rejoindre et de dégager de sous les tôles le lance-missile. Mister Y tint à le tenir lui même. Il se déplaca, au milieu de son petit groupe, jusqu'à la place où ce foutu dirigeable était le plus visible. Il y avait beaucoup de monde, et même des policiers. Mais ses hommes faisaient un cercle autour de lui, et leurs armes automatiques obligeaient à l'attroupement de s'éloigner autour de lui. Il mit l'engin volant en plein dans son viseur. Son arme était superbe, c'était un M72 dernier cri, acheté à Biosyn Corporation. Cette nuit, enfin elle servirait. Ca y'était, Mister Y en était presque sur, il ne raterait pas. Il pressa le doigt sur la détente, tremblant légèrement

[aux autres de décider si ça marchera ou pas Wink

]

Les pneus du véhicule de Carter, crissaient dans chaque virage manquant de peu d'embrasser avec fougue les trottoirs de Gotham. Le conducteur quant-à lui, continuait de fixer l'immense dirigeable qui entamer une véritable valse entre les différents buildings de la cité. C'était à la fois excitant à voir mais terriblement inquiétant... Et visiblement les renforts n'étaient pas pressés de rejoindre le sergent. Rien ne pouvait l'énerver encore plus ! A croire que tout le monde s'en foutait si ce soir, était le dernier soir avant l'apocalypse version clownesque !

Au détour d'un énième virage, Ethan dut appuyer avec brutalité sur la pédale de frein afin de ne pas se manger des voitures qui étaient en plein carambolage ! Les gens couraient de part et d'autre et semblaient affolés par la menace aérienne. Et Dieu sait, que c'était compréhensible. Néanmoins le temps n'était pas à la réflexion, il fallait continuer la folle ascension à pied. Le jeune homme ouvrit sa portière avec brutalité avant de poursuivre son périple à pied. Il fallait qu'il trouve un moyen de gagner les hauteurs mais sans cape et autre costume ce n'était guère facile...

[HJ: Je fais court car je pense pas que mon perso va se la jouer à la Rambo x). C'est plus un acte de présence qu'autre chose ! )

Une chose inadaptée apparut sur l'écran. Moe, le pilote le remarqua et le signala au Joker. Le missile avait été tiré d'un des toits et le Joker ricana de rire devant ce missile qui se dirigeait vers eux. C'était la grande blague. Gotham avançait elle-même la mort mais tout ça n'était qu'une blague.
Le missile toucha de plein fouet le dirigeable et toute la cabine fut mise sens dessus dessous. Du feu, du feu dans le dirigeable, combiné avec l'hélium pour maintenir le dirigeable en l'air, ce n'était plus une question de gazage mais d'explosion de tout un quartier, celui qui avait tiré ce missile n'était pas le plus futé des hommes et s'attirerait surement la vindicte populaire. Le Joker tentait de se maintenir mais il s'écrasa méchamment contre le sol dur de la cabine.

Il se releva en maugréant des insultes et se dirigea vers l'échelle de secours, en se saisissant d'un des quatre parachutes. Moe, Viny et Koblesky le suivirent. Le dirigeable n'était plus possible à contrôler, et il fallait faire vite avant d'être trop bas. Masques à gaz sur le visage, ils montèrent dans l'intérieur du ballon pour atteindre le point le plus haut. La-bas, après avoir bravé les flammes et les gazes, ils s'éjectèrent dans les airs, le dirigeable allait sans doute s'écraser.
La chose la plus importante était maintenant d'atteindre un des toits, chose facile en tout cas, mais maintenant, échapper à la police serait plus dur, surtout sans armes.

"On ne peut décidément pas commettre de génocide dans ce pays ! C'est une atteinte à mes droits de citoyen américain !"

Il leva le poing en direction du dirigeable qu'on avait abattu, c'était décidément pas de chance, même sans Batman, on était dérangé ! C'est pas croyable de vivre dans un pays aussi fasciste ! Que devait faire le Joker pour tuer en toute tranquillité ?

Ca y est, on est tous foutus pense Mister Y.

Le dirigeable va leur tomber dessus, et même s'il est stoppé par un immeuble et explose loin au dessus de leurs têtes, l'hélium va créer une monstrueuse explosion qui tuera sans doute tout le monde dans le quartier. Mais peu importe. Le Joker y passera avec eux. Est-ce que Mister Y a des regrets ? Pas du tout, ces hommes et femmes étaient tous condamnés. S'il n'avait pas tiré, cette ordure les aurait tous gazé, aurait même gazé d'autres quartiers, personne n'aurait osé l'arrêter de peur d'empirer et se serait échappé pour recommencer plus tard une atrocité. Maintenant il est sûr de leur avoir évité ça. Ca a été dur. Il y a sacrifié sa vie. Et tous ses beaux projets, merde, quelle poisse... Mais la situation l'a obligé. Tant pis si c'est la fin, il aura fait ce qui est nécéssaire.

Voilà que Cyril l'insultait. Il réglerait ça plus tard, s'il ne le faisait pas au paradis -ou en enfer. Ils avaient peu de chances, mais il fallait la leur donner :

-Tout le monde ! hurle Y. Mettez vous à plat ventre les mains sur la tête ! Une décharge énorme de feu va nous tomber dessus !

Et il se jetta sur le sol, au milieu de ses hommes qui font de même. Amen. Un dernier espoir : que le Joker, qui avait surement sauté du dirigeable en parachute, soit coincé par la police ou les justiciers

Il n'était pas loin de 23h, lorsqu'Aelita alla se changer, revêtissant une tenue plus adéquoite pour se déplacer en ville.

La jeune fille venait de finir son service dans un bar du coin et sortait pour rejoindre tranquillement son appartement qui se trouvait à quelques pâtés de maison de là. Elle était épuisée, ce soir-là, il y avait eu beaucoup de clients et l'étudiante avait du se donner à fond pour ne pas les délaisser et être à jour dans la distribution des verres. Bien entendut, la nuit était un peu faîche et Aelita n'avait pas pensé à prendre une petite veste. Elle se frotta un peu les bras afin de se réchauffer et de son autre main ajusta sa jupe et son haut. Les talons larges et bas de ses bottes résonnaient sur le trotoir.

Soudain, la jeune fille entendit un bruit étrange au dessus d'elle. Levant la tête, elle aperçut un dirigeable. Sur le ballon, se trouvait le dessin d'une horrible tête : celle d'un Joker mais au visage sadique. La jeune fille, qui venait d'arriver à Gotham City ne connaissant pas encore tous les criminels qui parcourait cette ville. Si elle l'avait su, elle se serait enfuis en courant sans demander son reste. Les habitants se mirent soudain à paniquer, créant chez la jeune fille une incompréhansion la plus totale. Elle recula contre le mur le plus proche et regarda les gens courir dans tous les sens, les conducteurs perdre le contrôle de leur voiture, créant un chaos total.

« Mais... Qu'est-ce qu'il se passe, se demanda Aelita. »

Le retentissement des klaxons se faisaient plus dense. Apparement les habitants présents tentaient de fuir le ballon. Aelita se décola de son morceau de mur et commença marcher vers celui-ci. Dans la cohue générale, elle put voir un homme sauver une petite fille coincée à l'intérieur d'une voiture. L'étudiante fronça les sourcils et reprit sa marche vers le dirigeable. Depuis la mort de sa famille et la disparition soudaine de son père, Aelita était devenue comme une autre personne.

« Alerte, ceci n'est pas un exercice. La population a ordre de s'enfermer chez soi et de ne pas bouger jusqu'à la fin de l'alerte. Le couvre-feu est temporairement déclaré sur Gramercy Row. Pour votre sécurité, vous ne devez quitter en aucun cas vos demeures." »

Aelita secoua la tête et reprit un peu conscience de ce qu'elle faisait et d'où elle se trouvait. Ce n'était plus la petite ville de son enfance. Maintenant, elle se trouvait à Gotham City, où le taux de criminalité était le plus haut. Elle se baissa s'accroupit derrière une voiture. A présent, les rues étaient bondées. Les gens criaient, , se bousculaient, couraient partout.

Aelita regarda en l'air et vit un homme appuyé sur une canne, sans besoin réel d'en avoir une. En plissant les yeux, elle put voir que sa peau était blanche, comme s'il s'était maquillé outrageusement, et ses lèvres étaient d'un rouge particulièrement "sanguin". Mais le détail qui donnait froit dans le dos à la jeune femme, était le sourire carnacié dessiné sur le visage de cet homme. D'ailleurs, il se saisit d'un microphone et dit :

« Je suis de retour, Gotham ! Et ce soir, pour célébrer ma triomphale arrivée, distribution de gaz Venin Joker à tous les étages. D'ici trente minutes, le gaz sera lâché en ville, et vous allez vous tenir les côtes pendant des semaines, ce sera ... mortel ! »

Le Gaz Venin Joker ? Mais qu'est-ce que c'était ? Aelita n'en savait rien et ne tenait pas à le découvrir. En regardant autour d'elle, elle vit que les habitants ne s'étaient toujours pas mis à l'abris. Ils coutinuaient de courir dans tous les sens, en criant et hurlant. Une seconde alerte fut donnée. Soudain Aelita vit descendre par une échelle un homme ; enfin on ne pouvait pas vraiment appeler ça un homme.

Aelita vit soudain un missile se diriger vers le ballon à une vitesse hahurissante. Elle pouvait même entendre le "Pppppccchhhiiiittt !" continu que faisait l'hélium. La jeune fille savait très bien que ce gaz était un gaz noble, donc il n'était pas inflammable. Cepandant, le ballon en tombant pouvait écraser de nombreuses personnes. Il ne valait mieux pas rester dans le secteur pour le moment d'autant plus que le Venin Joker se libererait.

Hors RP:

Sujet: Re: Le Retour du Joker [LIBRE à ceux qui veulent]

» Un entretien avec Joker [PV Joker]
» Le Retour du Joker
» Le retour de l'enfant prodige [pv duela-joker]
» Retour au GCPD [Libre Policiers]
» Histoire d'un Aller et Retour à Gotham [Johan Brisbane, le Joker, Red Hood, Spark et le Loup]

Le Retour du Joker [LIBRE à ceux qui veulent]

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