[Hors-RP: Voici la carte des Installations Mystérieuses avec le nom des différents bâtiments pour bien se situer dans l'espace. L'endroit est bordée d'une clôture barbelée qui fait tout le tour sauf à l'entrée et des barils, des poutres de métal, des monticules de sable sont éparpillés sur le sol. Des caméras et des hauts-parleurs sont également placés de sorte à couvrir tout le territoire. NOTE TRÈS IMPORTANTE: Ne pas tenir compte du talent médiocre de celui qui a dessiné la carte ^^ L'important, c'est de ne pas créer d'incohérences. ]

1. Message de bienvenue
2. La tour incomplète
3. La tour des Brumes
4. L'entrepôt
5. L'abattoir

"Ça y est... Que l'intellect triomphe du mal pour toujours!" Voilà ce que pensait le Sphinx lorsqu'il poussa un levier rouillé. Aussitôt, des projecteurs de 2000 watts crachèrent un rai de lumière aveuglant dans le ciel nocturne. Nul besoin de préciser qu'un papier filtre vert émeraude avait été ajouté sur l'engin ainsi qu'une plaque de métal découpée en point d'intterrogation. Le résultat ne pouvait manquer d'être clair: l'Homme-Mystère lançait un appel. Aux justiciers, plus précisément. Qui d'autre aurait l'audace, le courage, la ruse, la stupidité d'oser affronter un esprit criminel comme le sien?

Il lui avait fallu plusieurs jours pour réparer les dégâts que le traître 8 Pool avait causés au système électrique de son précieux domaine. Heureusement que des retrouvailles avec ses anciennes acolytes, Quiz et Écho, s'étaient tenues une semaine plus tôt, lui offrant ainsi deux paires de bras supplémentaires et véritablement dignes de confiance. Sans elles, Nygma en serait sans doute encore à rafistoler le piège de l'entrepôt. Les derniers évènements s'étaient déroulés à la vitesse de l'éclair pour Edward. Après sa tentative ratée de fuite au douanes pendant le chaos créé par Sonatine (homme sur lequel il allait bientôt faire des recherches pour tenter de le cerner et comprendre ses motifs), il reçut un coup de fil du Pingouin lui proposant de devenir son allié dans sa prise de pouvoir de la ville-prison. Aussitôt dit, aussitôt fait, même si pour cela, le Sphinx devait jouer un double jeu en demeurant à la disposition du Joker. Celui-ci d'ailleurs, lorsqu'il le visita pour "fuir", lui demanda de retrouver Oliver Hammet, ce qui était fort compréhensible, et de dénicher quelques policiers corrompus du GCPD, ce qui était un jeu d'enfant. En improvisant un peu, Edward avait refilé ces tâches à la jeune fille qu'il avait sauvé des griffes du Clown, l'Étincelle, et était revenu incognito dans Arkham City, en espérant que le Joker ne s'en rendrait pas compte. Il était ensuite allé cogner à L'Iceberg Lounge pour mettre la main sur un beau montant d'argent et compléter enfin ce qu'il considérait comme le chef-d'oeuvre de sa vie (bien que tout ce qu'il faisait, il le considérait comme un chef-d'oeuvre.) La mission que Cobblepot lui avait confiée pouvait attendre; rien ne pouvait plus se mettre en travers de l'ambition et de l'impatience de Nygma. Cela faisait trop longtemps qu'il ne s'était pas amusé. Trop longtemps qu'il s'était caché, qu'il était resté dans l'ombre. Il fallait rappeler à tous que l'Homme-Mystère valait bien davantage que n'importe qui.

Devant ses écrans qui retransmettaient en direct les images de chaque parcelle de terrain de ses Installations Mystérieuses et l'intérieur des quatre bâtiments, il jubilait. Grâce à son oreillette, il était en contact direct avec Quiz et Écho qui attendaient ses instructions, placées là où elles devaient l'être. En silence, il resassait les détails de son plan qui le rendaient infaillible: l'enlèvement des médecins, gardes et blessés de l'église Last Hope avait été un véritable succès, les otages étaient répartis de façon très désorganisée un peu partout sur les lieux, des explosifs tirés tout droit de la réserve du Joker et prêts à sauter au contact d'un seul bouton garantissaient le respect des règles du jeu, lui-même, Edward Nygma, était en sécurité dans une pièce spécialement amménagée pour son confort et sa surveillance, dans l'un des millers immeubles d'Arkham, peut-être loin, peut-être près des Installations et le seul moyen de le retracer était de pirater ou décrypter les ondes qu'il allait envoyer vers les haut-parleurs et d'autres projecteurs sur le domaine, chose que n'était capable d'accomplir qu'une infime poignée de personnes à Gotham. Les deux femmes fatales étaient postées aux fenêtres de l'entrepôt avec des mitraillettes et tireraient sur les quidams et autres parasites qui voudraient s'infiltrer sur le terrain sans en avoir le droit. Ce soir-là, c'était avec les justicers que le Sphinx voulait avoir un échange cérébral, pas avec n'importe quel membre d'un gang insignifiant. Le seul problème que Nygma voulait éviter, c'était l'intrusion des gardes de la ville-prison, mais étrangement, ceux-ci se faisaient de moins en moins présents ces-derniers temps.

"Il ne reste plus à attendre que les poissons mordent à l'hameçon..." pensa le Sphinx. "Ce sont peut-être des chimpanzés volants, mais ils ont un minimum de bon sens... Ils vont bien comprendre avec tout le grabuge fait à l'église que je détiens tous ces braves gens en otage et ils vont s'élancer à leur rescousse comme une bande de lemmings suicidaires... Et j'espère que le plus ridicule de tous, Batman, aura la politesse de faire son apparition. Il est grand temps que tu comprennes, cervelle de mammifère raté, que tu n'arrive pas à ma cheville, même avec tous tes gadgets!"

Les yeux fixé aux écrans, l'Homme-Mystère s'adossa à son fauteuil, fit tournoyer sa cannne et sourit. Il allait réciter son message de bienvenue dès que ses invités seraient arrivés.

Le docteur Hurt se tenait immobile, les mains dans le dos, droit devant la fenêtre de son bureau qui donnait sur Arkham City. Il était là depuis de longues minutes, fixant son regard sur un point de l'horizon, un quartier qu'il ne pouvait voir mais devinait derrière de grands bâtiments.
On lui avait fait parvenir une bien étrange nouvelle, il semblait que l'individu répondant au nom de Sphinx avait réussi à kidnapper certains gardes et les détenait en otage.
Le regard du diable luisait d'une étincelle vicieuse. Les otages il s'en moquait, ils n'étaient que des pions, des chiffres, des données d'un problème plus vastes. Si lui avait su qu'Edward Nygma avait commis de tels actes, les justiciers aussi sauraient, la question qui se posait était : lequel d'entre eux allait foncer droit dans le piège ?
Car le dossier médical qui trônait sur son bureau dressait le portrait d'un pervers narcissique, qui ne vivait que pour piéger les héros et les forcer à contempler celui qui l'être chétif qui les avait dompté.
Le psychiatre avait déjà rencontré Batman, il avait maintes fois démontré qu'il était un homme intègre et qui agissait.
La perspective de voir de près le Sphinx tout puissant et de le défier sur son propre terrain pour prendre la mesure de son talent, s'imposait à lui avec plus de d'insistance chaque secondes qui passaient. Et puis, l'idée de rencontrer d'autres justiciers et de prouver encore plus sa détermination était on-ne-peut-plus séduisante. C'est pourquoi il restait là, devant sa fenêtre, à contempler la ville prison dans toute sa splendeur.

Le haut-parleur de la radio posée sur son bureau, transmis un rapport des hélicoptères de surveillance qui patrouillaient dans le quartier.

"Black Canary repérée." dit une voix grésillante.

La blonde était donc en chasse. Témérité et manque de classe semblaient au rendez-vous. Quelques instants plus tard, une nouvelle transmission lui apprit que Nightwing avait aussi été aperçu aux abords de la tanière du Sphinx.

Le docteur se détourna de sa fenêtre et appuya sur l'interphone.

" Préparez une unité de cinq soldats, je fais une sortie en ville."

Il prit un manteau, le revêtit ainsi que ses gants noirs, et descendit rejoindre son escorte.

Le petit groupe emprunta un hummer et circula assez aisément dans les rues d'Arkham. Le couvre feu de son collègue Shreck s'était avéré assez efficace et ils finirent par arriver devant le repaire de Nygma.
Les gardes sortirent mais il les arrêta d'un signe de la main. Les abords du bâtiment semblaient désespérément déserts, et bien évidemment, pas l'ombre d'un justicier.

" Je vais rentrer seul, pour voir. Ne vous inquiétez pas, je ressors si tôt que je sens le moindre danger" dit il pour rassurer ses gardes qui ne discutèrent pas.

Le diable s'avança, poussa la porte et pénétra dans le domaine du maître des énigmes. Un duel d'esprit affutés, et de génies diaboliques. Le prix était terriblement excitant, et Hurt comptait bien l'emporter sur tous les tableaux.

[HRP : voilà, j'espère que la situation chronologique ne gène pas (après mon RP avec Batman), ni le fait que mes gardes attendent dehors. Je ne compte pas les utiliser c'est plus pour l'introduction qu'ils sont là.]

[ Puisque ça fait longtemps que tu attends ce RP sphinx, j'avance avec Azrael ]

Azrael se tenait sur le toit du bâtiment où le Riddler semblait détenir les otages. Lors de ses patrouilles dans Arkham City, le justicier avait entendu certaines rumeurs, et soucieux de les vérifier s'était mis à interroger des sbires connus du sphinx. Les hommes de mains s'étaient mis à table mais n'avaient dégustés qu'un mesclun de phalanges sur crumble de dents, directement servie à la bonne franquette, du chef directement au client.

Comme chaque rumeur, au départ ce n'était que des murmures, des bruits courant sur le fait que Nygma commençait à bouger. Puis, vinrent se greffer des corrélations entre certaines disparitions et kidnapping et la première rumeur qui se faisait de plus en plus brillante. Puis, finalement, les disparitions de Cash et de quelques médecins fit des actions du sphinx un secret de polichinelle. C'était désormais sûr que le mégalomane était à l'origine de ces rapts et qu'il tendait un piège aux justiciers eu égard à son profil psychologique et à la facilité avec laquelle on pouvait remonter jusqu'à son quartier général.

L'Ange Exterminateur se tenait donc sur le toit se concentrant comme s'il essayait de ressentir l'aura de l'épreuve qui l'attendait. Si Nygma était un être chétif et peu brillant au combat il en était tout autre de son modus de criminel. La faune criminelle de Gotham se divisaient en certaines catégories où l'on pouvait plus ou moins répartir chacun des vilains, mais le Riddler était sans doute le seul à avoir sa propre et exclusive catégorie. Il pouvait arriver au Joker de tendre des pièges, au Pingouin de pendre des otages pour se protéger, mais intentionnellement, le justicier était toujours destiné à tomber dedans que ce soit pour rire ou bien pour le tuer. Edward Nygma était le seul criminel à dresser des pièges et kidnapper des gens avec comme objet final, lui même.
Chacun des rouages de ses pièges n'est destiné non pas à empêcher le justicier d'avancer, mais à prouver que seul Edward Nygma pourrait triompher de ces épreuves finement pensées et que les muscles ne sont rien comparé au pouvoir du cerveau. Et aussi malade qu'il puisse être, celui du Sphinx était diablement retors et seul un homme dont la paranoïa atteignait un degré égal ou supérieur au génie du criminel pouvait espérer triompher par la ruse, et il n'était à la connaissance de Valley qu'un seul homme aussi méfiant à Gotham.

Mais un mener un tel raisonnement, aussi sensé puisse-t-il être ne fait que se laisser atteindre par le jeu du taré. Il y a dans le monde une règle aussi illogique qu'elle pu paraître qui gouvernait le monde : la force triomphe toujours sur le cerveau. Au final c'est toujours celui qui a la plus grosse force de frappe qui impose sa loi aux autres, c'est toujours l'homme charismatique qui bien que pouvant être conseillé par lui, commande à l'intelligence et aux faibles. L'intelligence seule est comme une lame émoussée : quand même utile mais beaucoup moins efficace qu'une lame tranchante.
Azrael n'était pas bête, malgré ce que les préjugés de violence pouvait laisser entendre. Jean-Paul Valley était même brillant, dans certains domaines et non pas une simple brute épaisse. Mais à ses yeux, Nygma n'était qu'une tête d'ampoule qui s'apprêtait à se faire remettre à sa place devant tout le lycée.

Nightwing venait d'entrer ainsi qu'un autre homme dont il n'avait pas réellement vu le visage.
Les deux hommes semblaient entamer une discussion, ou du moins s'échanger quelques mots.
Lui, resta tapis dans l'ombre et observa la scène, lorsque Nygma se manifesta il se laissa tomber dans la cour.

" Un travail en équipe ne sera pas du luxe. Tâchons d'oeuvrer ensemble plutôt que de faire la course à celui qui attrapera le sphinx en premier. Docteur Hurt, si instinctivement je suis circonspect sur votre présence ici, j'espère que votre intelligence sera à a hauteur de sa réputation. Maintenant, allons y."

Et sur ces mots, il passa la première porte ...

[HRP : j'ai supposé que tu te fendais d'un petit speech Sphinx, j'espère que ça va, si ce n'est pas prévu dis moi, j'éditerai.]

Les différentes caméras installées sur des grands réverbères défectueux transmettaient au Sphinx l'arrivée de tous un chacun. Avec un sourire en coin, il vit se pointer tout d'abord un homme presque normal, vêtu d'un manteau et de gants noirs. Il faillit ordonner à Quiz et Écho de lui tirer dessus tellement il avait l'air insignifiant, mais il reconnut à la dernière seconde la silhouette du docteur Simon Hurt. Cet homme secret n'avait pas fait beaucoup parler de lui dans les médias, même si son nom revenait de temps à autre dans un communiqué sans importance concernant tel ou tel projet de changement dans la ville-prison. Les rares fois où Nigma était parvenu à pirater les ondes du Gotham News Network pour suivre le fil de l'actualité de la ville, il n'avait aperçu ce grand et mystérieux bonhomme qu'une ou deux fois et encore, il se tenait surtout dans l'ombre d'une personnalité plus pimpante, bien souvent Maximilien Shreck. Edward savait, pour l'avoir vécu lui-même, que ce sont souvent les êtres les plus discrets qui font les plus terribles dommages. "Accordons donc une chance à monsieur Hurt..." songea-t-il. "Je doute qu'il puisse constituer une réelle menace."


L'impatience et l'excitation du maître des énigmes atteignit son paroxysme et chaque seconde supplémentaire qui s'écoulait semblait durer une heure. Personne d'autre ne semblait vouloir se manifester. Aucun autre justicier n'avait fait son apparition sur son territoire. "Est-ce qu'ils ont osé me faire un tel affront? Est-ce qu'IL a osé me faire un tel affront?! À moins qu'ils ne regardent de loin, attendant le moment opportun pour tout gâcher!" Avant que le docteur Hurt ne prenne trop d'initiative et se mette à semer la pagaille dans son plan extrêmement bien structuré, Nigma décida de faire une pierre deux coups en énonçant son discours de bienvenue pour amorcer le jeu et faire sortir de l'ombre les éventuels participants qui n'osaient mettre le pied dans ce qui était bel et bien un piège peu subtil. Il alluma le micro qui trônait sur la table devant lui et, sur fond de bruits parasites, sa merveilleuse voix fut projetée dans tout le domaine et même au-delà grâce à la multitude d'hauts parleurs situés près des caméras:

"- Bonsoir, bonsoir! Je tiens à souhaiter la bienvenue à toux ceux qui ont eu l'audace de répondre à mon appel! Vous faites définitivement partie d'une classe à part de gens que j'aime appeler: des IDIOTS! Qu'à cela ne tienne! Vous êtes des idiots courageux et je m'en voudrais de vous avoir fait venir ici pour rien! Plusieurs motifs peuvent expliquer votre présence ici... Peut-être aviez-vous envie de me rencontrer en personne? Malheureusement, je dois vous prévenir que vous ne pourrez me contempler que de loin et par diffusion vidéo de surcroît. Je suis particulièrement désolé de cette situation mais un homme d'importance doit savoir prendre ses précautions. Peut-être êtes-vous ici pour aiguiser votre sens de la logique? Alors là, c'est ce que j'appelle un objectif fort louable! Vous êtes conscients de votre médiocrité intellectuelle, alors vous êtes venus voir le seul et unique individu capable de développer un peu vos petites cellules grises, comme le dirait ce cher Hercule Poirot. Ou alors peut-être êtes vous ici pour sauver une vingtaine de vies complètements inutiles qui ne vous rapporteront strictement rien, tout cela au nom d'une certaine "justice" et d'un sentiment incompréhensible de "faire le bien" alors qu'au fond de vous-mêmes vous savez parfaitement que vos efforts ne seront jamais appréciés à leur juste valeur. Si c'est vraiment cela qui vous motive, je me vois dans le regret de vous dire que vous me répugnez, mais bon, trêve de bavardages, je vais tout de suite vous accueillir comme un hôte se doit de le faire, c'est-à-dire, avec un petit cadeau surprise!"

Edward aurait bien été capable de poursuivre son discours pendant de longues minutes tellement il adorait s'entendre parler, mais il devait quand même se rendre à l'essentiel, soit la raison de la venue des justiciers. En appuyant sur un bouton, il fit allumer un puissant projecteur braqué vers le centre des Installations, au beau milieu du terrain vague. Dans la nouvelle zone brillante à en faire mal aux yeux se dressait un grand panneau où des mots étaient tracés à la peinture verte. Un homme en état de semi-conscience était attaché par des chaînes à ce panneau couvert d'inscriptions. Il portait un étrange casque sur lequels était collés un dispositif d'allumage et quatre bâtons de dynamite.

"- Je me suis dit, poursuivit Nigma, que le meilleur moyen de commencer cette soirée en beauté était de vous servir sur un plateau d'argent l'un des nombreux otages tremblants de peur qui pullulent dans les environs. C'est également l'occasion rêvée pour moi d'établir certaines règles avec vous, organismes procaryotes que vous êtes. Vous voyez les cylindres rouges accrochés à la tête de monsieur Eddie Burlow ici présent?"

En entendant son nom, l'homme enchaîné esquissa un mouvement de tête et échappa un bref soupir.

"- Est-ce que j'ai besoin de vous poser une énigme pour que vous compreniez ce que c'est? Sans doute, mais je vais sauver du temps à tout le monde et vous annoncer immédiatement qu'un faux-pas de votre part entraînera indubitablement l'éparpillement irréversible de morceaux de crâne dans un rayon de sept mètres. C'est ce que l'on pourrait surnommer un véritable CASSE-TÊTE! Par "faux-pas", je veux dire toute forme d'action de votre part qui irait à l'encontre des règles de mon domaine! L'endroit où vous vous tenez présentement, et vous devriez être fiers de vous y trouver, est le sanctuaire de la déduction, le temple du raisonnement, le Pôle de l'entendement métaphysique! C'est pourquoi je prierais toutes les personnes présentes de ne jamais, AU GRAND JAMAIS, utiliser la force physique de façon excessive, ou comme j'aime l'appeler: "le moyen de défense des gorilles mal élevés." Je tiens à préciser que des explosifs, on n'en retrouve pas que sur le casque d'une seule minable victime terrorisée, il y en a partout dans les bâtiments qui vous entourent, tout près de plusieurs autres minables victimes terrorisées. Par conséquent, si vous tenter de sauver quelqu'un sans respecter MES lois, je fais tout sauter! Si vous défoncer une porte ou une fenêtre, je fais tout sauter! Si vous dites des stupidités, je fais tout sauter! C'est clair, non?"

Le Sphinx prit une pause pour respirer et laisser à tous le temps d'assimilier ces dernières paroles.

-" J'ajouterais aussi que je déplore votre manque d'effectifs. Vous êtes seul...ah, non deux maintenant..."

Nigma venait de remarquer la deuxième silhouette qui s'était jointe à l'autre pendant qu'il parlait. Ses yeux se mirent à briller plus intensément et il eut un frisson lorsqu'il reconnut Azraël, aussi appelé l'Ange Exterminateur. Un autre justicier qui venait faire la fête... C'était excellent.

"- Ma très grande expérience avec les rabat-joie dans votre genre me laisse penser que d'autres de vos petits copains sont en chemin ou même qu'ils sont déjà arrivés tout près d'ici et veulent se faire discrets. Je leur conseille de se manifester très vite car c'est bien la seule chance que vous avez de vous mesurer à mon génie: vous regrouper en troupeau. Enfin, vous comprendrez bien vite... Pour l'instant, je vous laisse jeter un coup d'oeil au mot que j'ai écrit à votre attention et qui prouve tout de même que je suis une personne des plus courtoises."

Voilà ce qui était inscrit sur le panneau éclairé par le projecteur:


" - Pour ceux qui ont le quotient intellectuel d'un ornithorynque en période de rut, je vais vous expliquer la situation. À votre gauche, vous pouvez apercevoir deux tours, dont l'une a été laissée inachevée et qui ressemble à un véritable chantier. À votre droite, vous trouverez plutôt un grand entrepôt cubique qui fait face à un immense bâtiment percé de hautes cheminées et qui remplissait jadis l'office d'abattoir. Votre tâche pour le moment est simple: dirigez-vous vers la gauche ou vers la droite, selon ce que vous pensez être le bon chemin. Facile? Ah, et j'oubliais... Si un seul d'entre vous va du mauais côté, monsieur Burlow peut dire adieu à son encéphale."

Edward coupa le micro et fixa désormais ses écrans, le doigt levé, prêt à s'abattre sans regret sur un interrupteur qui provoquerait un carnage effroyable.

[Hors-RP: Vous recevrez d'autres instructions dès que le choix de chacun aura été fait. ^^ S'il vous plaît, ne pénétrez encore dans aucun des bâtiments. De toute façon, vous ne sauriez pas quoi faire une fois à l'intérieur.]

Il ne tarda pas bien longtemps à ce que les justiciers se montrent dans la cour, et le premier d'entre eux fût Nightwing.
Le docteur Hurt prit un air circonspect, feignant une légère surprise réjouie de voir un tel homme apparaître. Il était notoire que l'ancien Robin était un justicier réfléchit et émérite mais aussi plus "humain" que Batman. Mais au fond de lui, le diable était terriblement excité par la perspective de faire équipe avec Richard Grayson, le premier "fils" de Bruce Wayne.

Alors que le vigilante avançait d'un pas puissant vers le centre de la cour, Hurt prit les devants et se présenta.

" Docteur Hurt. Je suis ravi de vous croiser ici. J'imagine que vous êtes à l'origine des cris étouffés qu'il m'a semblé attendre non ? Me tromperai-je en disant que vous avez neutralisés mes gardes ? Voilà qui est légèrement embêtant, sans eux je ne suis pas du tout capable de libérer les otages..."

Toujours une certaine neutralité dans la voix, avec une pointe de sincérité. Il n'était pas utile de faire dans les grands débordements de joies hypocrite. Hurt n'avait jamais rencontré officiellement les justiciers, même s'il avait conclu une alliance secrète avec Batman. S'il avait pu tromper la vigilance de l'homme le plus paranoïaque, alors il n'y avait pas de raison de s'en faire pour ses laquais. Autant adopter une attitude naturelle, il devait réellement affronter un taré retors qui ne désirait que les broyer dans ses machinations infernales. Il y avait des otages, mais Hurt s'en moquait éperdument, le Sphinx était un génie et il n'avait aucun moyen de lui demander de l'épargner même si à n'en pas douter les deux se seraient plutôt bien entendu. Mais le docteur avait foi en ses capacités de raisonnement et aux ressources physiques de ses coéquipiers.

Finalement, le Riddler se manifesta par l'entremise d'une vidéo. Il tint son petit discours habituel, particulièrement mégalomane et joué à la perfection. Il était presque regrettable de devoir lui infliger une si cruelle leçon. Comme au poker, Hurt avait en main une flush royale et laissait le Sphinx fanfaronner avec son carré d'as. Mais la leçon était nécessaire et le docteur diabolique trouvait la cruauté délicieuse.
Pendant tout le discours du maître des lieux, il demeura comme à son habitude quasiment impassible, envoyant seulement quelques réactions corporelles totalement maîtrisées, de "malaise" et d'appréhension. Après tout, le genre d'homme pour qui il se faisait passer n'avait jamais affronter telle menace, et même si Nightwing portait un peu moins d'attention aux détails, il aurait pu repérer une confiance en soi totalement hors de propos en pareille situation.

Et finalement, un autre justicier s'invita à la fête. Azrael, l'Ange Exterminateur et même le terrible Sphinx ne put réprimer un frisson en le voyant apparaître. Hurt aussi éprouva un joie pervers immense. Autrefois il avait connu les Azrael, et quelque part il était un peu leur papa. Voir son petit-fils là, à faire le paon sans savoir que l'homme qui se trouvait à sa droite et qu'il ne connaissait pas était celui à qui il devait ses fantastiques capacités d'assassin était vraiment d'un raffinement sans nom.
Côtoyer les justiciers avait vraiment de quoi vous faire tourner la tête mais le diable était d'une logique froide et implacable. Tout cela serait utilisé et analysé ultérieurement.

Le justicier en blanc lança un regard interrogatif au psychiatre, mais Nightwing prit les devants en le présentant. Pour l'instant les deux justiciers ne semblaient pas apprécier la présence du psychiatre sur ces lieux. Le jugeant probablement inutile et même boulet, puisque Nygma se montra formel : ils devaient tous participer à la quête.

La première énigme tomba, mais elle laissa quelques secondes de réflexion silencieuse chez les justiciers. Il n'y avait aucune question, juste de la déclaration et un choix à faire sans aucun indice. Le Sphinx aurait pu se passer d'un texte et l'expliquer dans son petit discours, mais non il avait prit la peine. Le texte devait donc être lui même l'indice, car il était hors de question qu'un tel obsessionnel se débarrasse de son rituel. Nigma donnait des énigmes, casses-tête et laissait toujours une chance à la raison de triompher, et surtout d'entrée de jeu, il devait y avoir quelque chose.

Il était difficile d'apprécier la réaction des justiciers, mais ils restaient bien silencieux, ce qui amuse le psychiatre. Il lu deux fois le texte pour voir la solution.La première fois pour s'informer du texte, la seconde pour le résoudre.

Le docteur scruta le bâtiment sur sa senestre faisant un pas dans sa direction. Les justiciers lui jetèrent un regard peut être avaient ils compris et étaient-ils surpris de le voir le résoudre si vite, ou peut être n'avaient ils pas encore trouvé la solution.

" La première lettre de chaque ligne, nous donne la réponse."

Gare, qui que vous soyez, vous allez échouer
Ah, ah, ah, vous pourrez bien faire ce que vous voulez
Un Sphinx vous est supérieur et il va le prouver
Cher ami, sentez-vous l'odeur des premiers macchabées?
Ha! Par où allez-vous donc commencer?
Eh oui, droite ou gauche, il faut décider.

" Je pense pas qu'il mente, mais nous y allons ou pas ?" Sa réflexion avait trouvé la réflexion et volé le mérite intellectuel de battre le premier coup du Sphinx. Autant flatter les justiciers en faisant appel leur longue expérience face à de tels cinglés pour prendre la décision.

[HJ : tu nous as pas dit de ne pas expliquer, j'espère que ça gène pas. En plus, je l'ai expliqué à Nightwing hier sur la bix. Donc comme on est tous au courant maintenant .. ]

"Nightwing, docteur." dit il sur un ton sérieux et grave.
Il connaissait Nightwing, ses relations étaient aléatoires, tantôt de bons amis, tantpot des rivaux qui se détestaient. Mais s'il y avait une constante, c'était le respect de leur force respectives et le fait que l'on pouvait compter dessus

Azrael toisa la docteur de pied en cap. Il était donc bel et bien venu avec des hommes mais Nightwing les avait neutralisé. Un civil de plus ou de moins au final ça ne changeait pas grand chose, même s'il pouvait s'avérait une gène. Mais c'était trop tard, Le Sphinx avait parlé et il refusait que quiconque abandonne en même temps qu'il dévoilait un premier texte.

L'Ange de la Mort était donc à fixer le docteur pour essayer de deviner un peu plus ses intentions. Parce qu'il semblait trop courageux pour un homme de ses fonctions, puis il balaya son regard vers l'écriteau du sphinx. Lui aussi était mystérieux, on ne distinguait aucune question, rien du tout si ce n'était une ordre, un choix imposé à faire.
Pour ce qu'il connaissait du Sphnix, Azrael savait deux choses corroborées par Nightwing : il ne déviait jamais de son modus opéranti à savoir donner des devinettes, casses -têtes et autre jeux d'esprits et ensuite, si l'on parvenait à découvrir la bonne réponse, il jouait lui aussi le jeu.

Azrael était persuadé qu'il y avait quelque chose de caché là dedans et se mit à scruter le texte avec plus d'attention. Ca faisait quelques années qu'il ne s'était plus livré à des jeux de devinettes classiques et il le regrattait !
Finalement ce fût le docteur qui les prit de vitesse en proposant très vite ce qui était une brillante solution.

Le justicier en blanc acquiesça aux paroles de Nightwing.

"En effet, allons y mais prudence. Docteur vous restez entre Nightwing et moi.". Nightwing ouvrirait la route, le docteur serait protégé au milieu et Azrael surveillerait les arrières et pourrait au besoin embarquer Hurt avec lui si cela s'avérait nécessaire.
Mais il fallait se le dire, Nightwing et Azrael auraient ils réussi à trouver la bonne réponse à temps ? Car si le docteur avait une vitesse de réflexion exceptionnelle, ce n'était que la première question et en y réfléchissant davantage elle n'était pas si compliquée que ça. Surprenante oui, mais une fois le truc en tête il y avait peu de chances de se laisser avoir deux fois par le même tour. Non, ce qui inquiétait un peu le justicier, c'était l'escalade dans le degré de difficulté des pièges et le temps qu'ils mettraient à les déchiffrer, car il était prêt à parier que Nygma ne leur laisserait pas autant de temps.
Heureusement, ils étaient trois cerveau, mais un peu d'aide ne serait pas malvenues Discrètement, sans les plis de sa cape et de manière totalement invisible il activa quelque chose dans sa ceinture qui le relierait à son ordinateur Avec un peu de chance il pourrait repérer l'endroit précis où se trouvait le Sphinx et se débrouiller pour lui tomber dessus.

[HJ: Bien sûr, vous avez le droit de communiquer entre vous et d'expliquer vos raisonnements personnels Pour l'instant.... ]

Le doigt tendu d'Edward n'eut bientôt plus d'autre choix que de se laisser retomber mollement sur la cuisse de son propriétaire. Dès que les trois hommes avaient fait quelque pas vers la gauche, en direction des tours, le Sphinx ralluma les micros de son domaine et se remit à fanfaronner:

"- Quoi?! Vous avez résolu le problème?! Vous avez compris tout de suite ce qu'il fallait faire?! NON! JE SUIS PERDU! À l'aide, aidez-moi! Les justiciers vont triompher de l'Homme-Mystère!"

Il y eut un bref moment de silence, puis:

"- Messieurs, êtes-vous familiers avec un procédé linguistique fort intéressant que l'on appelle: l'ironie? C'est très simple, en vérité. L'ironie consiste à dire tout haut le contraire de ce que l'on pense vraiment. Je vous ai même donné un bel exemple pour que vous compreniez. Ne suis-je pas tout simplement le plus poli et le plus agréable des criminels que vous n'avez eu à affronter? Vous avez le droit d'applaudir en mon honneur si vous en avez envie. Quant à moi, je peux fort bien me passer de vous applaudir, VOUS! Je ne serais même pas surpris d'apprendre que vous avez tiré à pile ou face pour décider de la route à suivre. Et il va de soi que cette petite devinette n'était qu'une introduction, un prologue à votre déchéance. À partir de maintenant, les choses vont se corser... Observez attentivement les deux tours résidentielles que vous avez devant vous..."

Nigma se tut quelques secondes pour laisser à ses adversaires le temps de se familiariser avec les lieux.

"- Dans la première, que j'ai ingénieusement appelée "La tour des Brumes," se trouvent six gentils prisonniers que vous voulez, je suppose, évacuer, dans votre grande et pitoyable générosité. Elle comporte huit étages en comptant le rez-de-chaussée et elle vous réserve des surprises qui vont vous donner...un choc! Dans la seconde, "La tour inachevée," vous aurez la possibilité de sauver quatre cafards, euh, je veux dire, quatre otages. Les ouvriers qui ont travaillé sur ce second bâtiment ont bâclé leur travail et ont tout laissé en plan, créant ainsi un terrain dangereux qui menace de s'écrouler à tout instant. Je le conseille personnellement aux amateurs de sensations fortes et à ceux qui se débrouillent bien en gymnastique... Et maintenant, j'en viens à la partie la plus amusante! Vous savez pourquoi j'ai déploré votre infériorité numérique? Eh bien parce que vous n'avez pas toute la nuit pour venir en aide aux dix misérables vies qui sont réparties dans les tours! Vous avez trente minutes, pas une seconde de plus! Après trente minutes, je fais détonner les explosifs répartis à la base de chaque édifice, emportant dans les décombres tous ceux qui se trouvent à l'intérieur! Enfin, un peu de piquant! J'ignore comment vous allez procéder à trois, mais ce serait un véritable tour de force, que je vous sais incapables d'accomplir, si vous parveniez à sauver tout le monde! Hé hé hé.... "

Le Sphinx avait des étoiles dans les yeux. Jamais il ne sentait aussi bien que lorsqu'il exposait les règles de jeux cruels qu'il avait lui-même pensés.

"- Ah, et n'oubliez pas que vous n'avez pas le droit de défoncer ou de briser quoi que ce soit sans mon autorisation. Il y a des caméras absolument PARTOUT! Je vais observer chacun de vos faits et gestes et je n'hésiterai pas à mettre fin à la fête si les choses dérapaient. Maintenant, je vous laisse le choix de votre destinée... Vous recevrez de nouvelles règles et de nouvelles informations lorsque vous entrerez dans l'une ou l'autre de mes tours. Le compte à rebours de trente minutes commence...MAINTENANT!"

Edward actionna la minuterie posée sur un bureau à côté de lui et se remit à analyser ses écrans en souriant.

[HJ: À vous de décider comment vous voulez vous y prendre pour sauver les otages. J'expliquerai ce qu'il faudra faire dans chaque tour lorsque je saurai où vous vous trouver ]

Les justiciers suivirent le raisonnement du docteur et le petit groupe se dirigea sur la gauche, jusqu'à ce que le Sphinx se manifeste une nouvelle fois.
Fidèle à sa réputation il se lança dans un dithyrambique discours de complaisance et d'ironie.
Manifestement derrière son sarcasme, il était frustré de voir le petit groupe passer la première énigme avec rapidité.

Le docteur répondit à l'ironie de l'hôte par un claquement de mains tout aussi ironique.

* Clap, clap, clap* ses mains frappèrent de manière détachées, et légèrement tourné en de façon à ce qu'aucune caméra ne puisse le voir.

Azrael tourna sa tête et émit un grognement, il ne semblait pas apprécier que le civil se permette de narguer le Sphinx.
Une remarque de Nigma avait retenu son attention " c'est à se demander si vous n'avez pas tiré à pile ou face pour décider du chemin à emprunter." Une remarque condescendantes perdue dans un fleuve d'insultes à leur intelligence mais qui révélait une chose capitale : s'il pouvait les voir, il ne pouvait les entendre.

Il attendit un petit instant avant de faire part de ses conclusions au reste de ses associés, le Sphinx ne semblait pas réagir à cette provocation ironique confirmant ainsi sa théorie.

" Le Sphinx ne peut pas nous entendre. Je pense que nous pouvons donc communiquer entre nous pour essayer de trouver le meilleur plan d'action sans craindre qu'il ne s'adapte ou ne nous sanctionne par rapport à nos dires."

Il marqua une pause. Les regards alternaient entre les deux bâtiments présentés.

" Je vais dire une évidence, mais il est hors de question que nous privilégions le groupe le plus important au dépends du plus petit. Nous devons tous les sauver. Malheureusement, je crains d'être un bien piètre athlète, le second défi me semble être un mauvais choix dès le départ... je suis désolé mais je vous retarderai sans doute."

Même si sa remarque première serait partagée, elle servait au moins à affirmer son courage et son intégrité toute d'apparat devant ces deux inconnus.

" Mais peut être que s'il s'agit comme il le dit d'un problème de construction nous pourrions colmater les brèches et rendre la structure stable, ce qui nous laisserait le temps de nous consacrer aux autres. Mais, étant donné ma condition physique, j'écoute et suis vos directives."

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HJ : Plusieurs choses, tout d'abord désolé pour le délai de réponses. Désolé aussi pour la longueur ridicule de ma réponse et j'espère ne pas m'être avancé sur le fait que le Sphinx ne nous entende pas.
Dernière chose, serait il possible, Sphinx que tu nous indiques quand il y a une énigme dans ton post, histoire de gagner du temps et de ne pas se triturer les méninges pour rien ?
A moins que ça ne fasse parti intégrante de ta vision de ce topic

[ Et bien, me voilà à jouer avec moi même ]

L'Ange Exterminateur observa le docteur avec circonspection pendant qu'il applaudissait en réponse à la pique du Sphinx.

" Docteur ..." dit-il sur un ton qui laissai entendre un sermon à venir. Mais devant la réponse de Hurt, il ne put que constater que le psychiatre était un allié de choix dans cette lutte contre un des plus grands génies criminels de la ville.

"Excellente déduction."

Une information capitale, depuis sa ceinture, il pianota encore sur quelques boutons pour transmettre en temps réel les communications dansl'Az-cave. Lilith pourrait trier et étudier les indices sonores et les guider à partir des informations qu'elle pourrait récupérer depuis l'ordinateur.

C'est alors que Nightwing prit l'initiative de se séparer et vers le bâtiment abritant les quatre otages avant qu'Azrael n'ait put dire quoi que ce soit. Il était plutôt impulsif, la fougue de la jeunesse et la certitude de sa force dû à l'entrainement de Batman. Le justicier en blanc n'apprécia que fort peu de se voir séparé si vite. Nul doute qu'il s'agissait là d'une conspiration du Sphinx et de voir Dick s'y précipité tête baissée n'avait rien d'encourageant. Il n'était pas idiot, plutôt intelligent et parfaitement capable de protéger et faire évacuer quatre personnes mais il comme lui, il était impulsif avec une certaine naïveté de l'honnête gens. Tim lui était plus posé, prenait le temps d'observer, de trier et analyser les situations ce qui faisait de lui un excellent détective. Bruce était rompu aux méthodes d'investigation diverses et variées et sa paranoïa lui permettait d'envisager toutes les possibilités stratégiques, d'anticiper les pièges et les contre-pièges.
Azrael et Nightwing ne se fiaient uniquement à leur expérience et leur instinct, aiguisé certes, mais qui cette fois devait se heurter face à un esprit capable de calculer simultanément des dizaines de plans et d'avoir une vue précise de toutes leurs intrications.
Mais contrairement à Dick, Jean-Paul pouvait compter sur l'esprit brillant de Hurt pour déjouer les pièges de Nigma.
Au fond de lui, il ne put éprouver une appréhension vis-à-vis de la décision du héros de Blüdhaven.

"Allons y Docteur, je passe en premier."

Azrael prit les devants et pénétra dans le bâtiment, suivit de près par Simon Hurt qui promenait son regard aiguisé sur tout le décor.

"Negatif, je ne les vois pas encore." dit il à l'attention de Dick qui lui parlait dans l'oreillete.

HJ: Voilà, j'ai attendu mon tour pour répondre à tes petites préoccupations, Azrael. ^^
Pour ce qui est du délai entre les réponses, vraiment, il n'y aucune inquiétude à avoir. Je suis quelqu'un de compréhensif, mes petits agneaux.
Pour la longueur des posts aussi, il n'y a rien à craindre. C'est parfaitement normal de faire des petits posts, surtout dans un affrontement mental
comme nous le faisons présentement. C'est différent d'une grosse baston où on peut faire un super enchaînement combo monstrueux.
Pour ce qui est d'annoncer les énigmes qu'il y a dans le post.... Tu comprendras que j'y suis un peu réticent, cela gâcherait mon plaisir de vous voir par terre en proie à un mal de crâne insupportable. Mais tu peux être sûr que les circonstances feront toujours en sorte que vous saurez si une énigme est cachée ou pas. Comme dans mon précédent post, tu as peut-être cherché un sens caché à mes paroles, mais la seule chose que vous aviez à faire, c'était de décider dans quelle tour vous diriger. Maintenant, trêve de bavardages hors-jeu!

P.-S.: Ah oui! Je suis aussi extrêmement surpris de la vitesse à laquelle vous avez compris que je n'entendais pas ce que vous disiez... XD Diantre, il va falloir frapper fort pour vous avoir.

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Tour des Brumes: Docteur Simon Hurt
Nombre d'otages: 6

Hurt pénétra dans un rez-de-chaussée de tour résidentielle tout ce qu'il y avait de plus normal, si ce n'était le grand compteur accroché au plafond qui faisait défiler en temps réel les trente minutes dont ils disposaient pour libérer les otages ainsi que le projecteur braqué sur une toile blanche au fond de la pièce. Celui-ci s'alluma dès que l'homme fut à bonne distance et l'image d'Edward Nigma, avec un air triomphant, apparut sur la toile. Bien entendu, il s'agissait d'un enregistrement; ce n'était pas l'Homme-Mystère en temps réel qu'on voyait. Des hauts-parleurs diffusèrent sa voix mi-arrogante, mi-suave alors qu'il expliquait ses attentes:

"- Vous avez donc favorisé la quantité à la qualité? En effet, les six otages qui se retrouvent ici ne sont que de pauvres blessés et malades venus à l'Église Last Hope dans l'espoir d'améliorer leur sort... Un amas de pleurnichards et de mésadaptés, pour ainsi dire. Bon, c'est vous qui voyez... Passons tout de suite aux choses sérieuses, puisque le temps vous est compté! Imaginez si je me taisais subitement en ne vous laissant pas le moindre indice de ce qu'il faut faire, mais en laissant les secondes s'écouler... Comme ceci..."

Pendant au moins dix secondes, le Sphinx demeura muet et prit un air supérieur en souriant méchamment. Le compteur au plafond, lui, ne s'arrêta pas pour autant. C'était uniquement pour faire monter la tension d'un cran.

"- Ha ha ha... D'accord, je vous laisse une chance. Comme je l'ai déjà mentionné, cette tour comporte huit étages avec celui où vous vous trouvez présentement. À chaque étage, il y a neuf appartements, numérotés de 01 à 09 au rez-de-chaussée, de 11 à 19 au premier, et ainsi de suite jusqu'au dernier appartement, le 79, au septième. Chaque misérable prisonnier est bâillonné et attaché à une chaise dans un appartement différent. Le principe du jeu est simple: je vous pose une énigme et la réponse à celle-ci correspond au numéro du logement dans lequel se trouve l'un de vos compatriotes! Tout ce qu'il vous restera à faire, ce sera d'ouvrir gentiment la porte en tournant la poignée en métal. Elle ne sera même pas verrouillée! Voyez-vous comment je rends votre tâche aisée? On devrait presque me donner le titre de justicier à moi aussi...Cependant, la générosité, elle se doit d'aller dans les deux sens. C'est pourquoi je vais vous demander une seule chose: de retirer vos gants et de les placer sans rechigner dans la boîte prévue à cet effet."

Un simple carton étiqueté de façon très originale: "Gants" était posé sur une table basse près de la toile.

"- Ne vous inquiétez pas, vous les récupérerez à la fin...SI vous parvenez à survivre! Je vous ai dit qu'aucune porte n'était verrouillée, certes, mais toutes celles qui ne mènent pas à un otage sont, comment dire...électrifiées! Ce serait dommage de gâcher mon travail par une simple enveloppe de caoutchouc! Faites donc bien attention aux poignées que vous tournez... Une décharge de 200 volts est si vite arrivée... Sachez que je vous surveille attentivement. Si vous n'obéissez pas à ma seule condition où si vous défoncez UNE porte au lieu de l'ouvrir élégamment comme un vrai gentleman, vous savez ce qui va se produire... BOUM! À vous de jouer, maintenant. Bonne chance! Hé hé hé hé hé...."

L'image virtuelle de Nigma disparut et fut remplacée par une série de lettres qui constituaient la première question:

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Tour inachevée: Azraël
Nombre d'otages: 4

Il faisait plutôt sombre dans la tour, puisqu'aucun système électrique n'avait encore été installé à l'intérieur et les murs censés faire la séparation entre les appartements n'étaient pas non plus construits. Résultat: chaque étage n'était qu'une seule immense pièce où traînait des matériaux divers et quelques outils. En entrant dans le bâtiment, l'Ange exterminateur eut lui aussi droit à une tirade d'Edward grâce au projecteur et à la toile blanche:

"- Voilà ce que j'aime! Des gens qui n'ont pas peur de favoriser le plus petit nombre d'otages, puisque après tout, personne ne mérite de mourir, hein? Vos quatre compagnons captifs se trouvent enchaînés à une poutre sur le toit de la tour, ou plutôt devrais-je dire le squelette du quatrième étage qui fait office de toit pour l'instant. Un seul et unique escalier relie les étages à l'intérieur et il se trouve à votre droite... Mais avant que vous ne vous y précipitiez comme un fou pour sauver monsieur et madame tout le monde, sachez que vous n'irez pas bien loin sans les clés des cadenas qui retiennent les chaînes... Quatre otages, quatre clés, quatre étages complétés dans la tour inachevée... Commencerait-on à voir un lien? Ou serait-on trop débile pour comprendre et devrions-nous laisser tonton Nigma tout expliquer plutôt? Bah... Nul doute que la seconde hypothèse est la bonne... Très bien. Je vais parler, décrire, relater, conter, narrer, lancer, affirmer, débiter, divulguer, dévoiler, énoncer, proférer, exprimer tout ce qu'il y a à savoir pour réussir les épreuves que j'ai planifiées, quoique que celles-ci sont tout simplement irréalisables! À chaque étage de cette tour, j'ai caché une clé de sorte qu'elle ne soit accessible pour aucun être humain. Oui, vous pouvez déclarer forfait tout de suite, je ne vous en tiendrais pas rigueur. Maintenant, si vous avez envie de vous amuser, vous pouvez grimper dans l'escalier et vous rendre au premier étage! L'épreuve que vous êtes condamné à échouer vous sera expliquée en temps et lieu! Hé hé hé..."

Sur ce, la projection s'éteignit.


TEMPS RESTANT: 27 minutes

HRP : Je me permets de changer mon ordre de jeu, en accord avec moi-même pour laisser Azrael répondre à la devinette.
PS 1 : Genre Sphinx, tu vas me dire que le GAUCHE de ton texte était tout à fait hasardeux
PS 2 : Je sais pas si ton compliment sur le fait qu'on entende était sincère ou si tu te moques de notre faculté de raisonnement


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L'étrange duo avança dans la cour pendant un petit moment sans aucune nouvelle du Sphinx ou de Nightwing. Aucun des deux hommes ne semblaient vouloir discuter, le docteur affichait une mine inexpressive, sans doute en proie à d'intenses réflexions, le justicier quant à lui, marchait tantôt derrière, tantôt devant en fonction du terrain.
Cet étrange civil lui faisait une étrange impression. Impossible de déterminer s'il s'agissait d'une impression positive ou négative mais sa présence et sa gestuelle lui donnait de temps en temps, l'espace d'une fraction de seconde un sentiment qui le traversait de part en part. Un sentiement extrêmement fugace qui apparaissait très ridicule aussitôt que l'effet s'estompait quasiment comme s'il ne l'avait jamais éprouvé. Il ne pouvait pas dire pourquoi, il était incapable de trouver un sens mais c'était un état de fait : ce Hurt était particulier.
L'Ange Exterminateur abandonna le docteur et ses pensées lorsque le Sphinx leur donna le choix. Ils étaient deux, il y avait deux possibilités. La logique voulait qu'il choisisse le défi physique


Le défi consistait apparemment en plusieurs étapes. Le bâtiment était bizarrement construit et probablement piégé en certains points. Les otages étaient enchaînés séparément et les clés étaient elles aussi cachées à des endroits improbables où pour les atteindre, le justicier devrait faire montre d'une agilité et d'une dextérité à toutes épreuves. Cela tombait bien, il était naturellement un athlète accomplit et sa condition dépassait de loin celle des humains lambdas, chose que le Sphinx ignorait.

Azrael fit donc un pas déterminé sur le première marches des escaliers, de toute façon il n'y avait rien d'autre à faire. Un seul passage se présentait à lui s'il voulait sauver les otages, un seul chemin : celui que le Sphinx avait prévu. Son jeu, ses règles, la vie des otages.
L'Ange Exterminateur grimpa les escaliers.

Le diable et l'Ange s'étaient séparés. Diviser pour mieux régner, maxime fort connue que le Sphinx devait avoir lu il y a fort longtemps. D'un côté, un justicier réputé pour être un combattant acharné autant, si ce n'était plus redoutable que le Batman et de l'autre, un psychiatre d'apparence honnête, le cerveau mais à la condition physique plutôt normale pour un homme de son âge et bien loin de pouvoir venir à bout des défis physiques que le Sphinx se plaisait à concocter.
Lorsque le duo biblique se retrouva à la croisée des chemins, Azrael prit les devants et choisit le défi physique, laissant les méninges de Hurt affronter celles du Sphinx. Le choix logique, la décision la plus sûre pour les deux partis.

Le patron d'Arkham City pénétra donc dans l'enceinte de la Tour des Brumes sans mot dire. Convaincu que Nigma ne pouvait l'entendre, cela ne servait à rien. Il retira ses gants et les posa dans la boîte prévue à cet effet. Des gants noirs, bien évidemment, mais pour l'heure il ne s'agissait pas d'une devinette. Beaucoup de gants étaient noirs et même si l'organisation du diable connaissait une réputation sinistres d'initiés, même un cerveau aussi prompt à la déduction que celui de l'homme mystère ne pouvait pour l'instant repérer le mystère dans la banalité. Pour l'instant, mais plus tard peut être que cela pourrait lui sauver la vie.
S'il était un criminel de Gotham qui avait retenu l'attention du pervers personnage, c'était bel et bien le Sphinx. Après tout lui même à son niveau proposait des petites animations, erzats des petite sauterie du Gant Noir, et la "danse macabre" représentait sans doute l'apothéose de la devinette : "Le Batman allait il vivre ou mourir ?". Un véritable casse-tête, une ode à l'intellect débarrassé de tout scrupule et de toute trace de sentiment, l'aspiration ultime des absolutiste de la raison. Mais pis encore, il s'agissait d'un challenge inversé, là où Nigma posait la question "Batman est-il plus malin que le Sphinx", une nouvelle énigme pouvait être posée " Le Sphinx domine-t-il le chevalier noir ?", puisque la danse macabre consiste bel et bien en la création d'un traquenard subtil, un jeu de suggestion, de manipulation à développer pour tromper et faire chuter le symbole de Gotham. Lors de ces supbers dîners, il s'agissait bel et bien de l'ingéniosité du sournois que l'on saluait et l'on trinquait au champagne en l'honneur du Gant Noir.
De tous les criminels de Gotham, Edward Nigma était celui qui pouvait le plus prétendre à savourer ce genre de divertissements.
Pouvait prétendre.
Il ne restait qu'au diable de le tester, et de lui révéler ou non, selon sa performance, qui il était réellement.

Hurt finit par arriver sur les lieux de la nouvelle énigme.

"Si l'on exclut Naïf et Peureux, combien reste-t-il de nains dans Blanche neige ?"

La réponse sautait aux yeux, sept, Naïf et Peureux, ne comptant pas aux nombre des sobriquets des petits être difformes qui accompagnaient la princesse nymphomane.

Le diable se dirigea donc vers la porte marquée du chiffre-réponse.

[Hors-Jeu: Post court, mais circonstances obligent. ^^]

Tour des Brumes: Docteur Simon Hurt
Nombre d'otages: 6

En regardant le docteur Hurt tourner la poignée du studio numéro 7, Edward éprouva une pointe de déception. Certes, c'était encore une devinette très facile qu'il avait servi sur un plateau d'argent au téméraire psychiatre, mais il aurait bien voulu le voir s'électrocuter du premier coup. Cela aurait été plutôt marrant. Surtout que celui-ci avait suivi la consigne à la lettre et avait retiré ses gants. "Au moins, monsieur a des manières..." songea le Sphinx.

Derrière la porte, Hurt put contempler un petit couloir menant à une cuisine sale et dans cette cuisine sale se trouvait une chaise et sur cette chaise était ligotée et baîllonée une jeune demoiselle blessée au bras droit. C'était l'une des pauvres patientes de l'hôpital improvisé de l'église Last Hope que Nigma avait gentiment et poliment kidnappées. Le noeud de la corde qui retenait la femme pouvait facilement être dénoué par quelqu'un avec les mains libres et le psychiatre pouvait bien faire ce qu'il voulait de la prisonnière. Tout ce qu'espérait le maître des éngimes, c'est que son invité aperçoive le carton vert fluo posé sur la table à côté de la chaise. Sur celui-ci était inscrit, bien sûr, une autre devinette dévoilant le numéro de l'appartement qui contenait un autre otage:

Magnésium + Hydrogène = ?
Indice: Ne pensez pas des masses...

Temps restant: 25 minutes

Lorsque le docteur Hurt mit la main sur la poignée, il ne put s'empêcher de retenir son souffle quelques secondes. Même s'il était sûr de sa réponse, le Sphinx était quand même un criminel narcissique ce qui rendait le risque d'être électrocuté loin d'être nul. Fort heureusement, il n'y eut aucune décharge, juste le froid de la poignée contrastant avec la chaleur de sa peur, soulagement.
Le diable poussa la porte et pénétra dans la pièce
Le sphinx avait décidément un sens de la mise en scène agréable, quoiqu'un peu classique.
Un long couleur qui menait à une pièce insalubre, une cuisine délabrée équipée selon les vestiges d'une ancienne mode. A la table, une femme était ligotée, l'otage était toujours en vie et écarquilla les yeux apparemment paniquée en découvrant un civil qui venait de pénétrer. elle baragouina quelques borborygmes étouffés par le baillon qu'elle avait dans la bouche.
Tout en avançant vers elle, le docteur diabolique goûta quelques instant le désespoir qui émanait d'elle. Cela lui manquait, devoir faire semblant d'être un homme droit produisait une frustration extrême qui n'était atténuée que par la promesse d'un spectacle de décadence perverse absolue, plus tard. Quand le Batman chuterait, le diable redéfinirait le sens de " vilenie de l'âme". Hurt eu même l'espace d'un instant, l'inquiétude de l'avenir. Après tout, s'il réussissait à broyer Bruce Wayne, rien d'autre ne pourrait provoquer une telle jouissance extatique et le monde se trouverait d'un mortel ennui. Lui même étant immortel.
Mais le psychiatre chassa ces vilaines pensées aussi vite qu'elles étaient venu, il avait encore beaucoup de pain sur la planche à commencer par libérer cette jeune femme rachitique.

"Ne vous inquiétez pas, je suis venu pour vous aider." dit-il sur un ton rassurant et paternel.

Il dénoua les lien, retira le bâillon et écouta les remerciements larmoyants de la jeune femme.

"Je suis le docteur Hurt. J'accompagne Azrael, mais il est occupé ailleurs. Il va vous falloir faire preuve encore de courage mon enfant, je ne peux vous accompagner pour vous mettre en sécurité, mais je pense que vous ne risquez plus rien. Courrez sans vous retourner jusqu'à la sortie, vous trouverez des militaires qui prendront soin de vous."

La jeune patiente le remercia encore une fois et ne se fit pas prier pour fuir.
Hurt, examina ensuite la boîte ornée du symbole du Sphinx. Une nouvelle énigme, basée sur la chimie.
Même s'il avait suivit un parcours de médecine et avait donc d'excellentes notions en chimie, il s'en était très vite désintéressé, préférant les méandres de l'esprit humain aux interaction des atomes.

Magnesium + Hydrogène=?

Comme entendu, le degré de diffculté se complexifiait, toujours de la culture générale mais sur un champ plus restreint. Le diable prit quelques secondes pour rélféchir. La première chose à laquelle il pensa à propos de nombres, puisque c'était ce qu'il devait trouver, et des atomes c'était leur positionnement dans le tableau périodique des éléments. Le numéro de l'hydrogène étant 1 et celui du Magnésium 12, le nombre réponse serait 13 ...
La réponse était moins évidente que la précédente, et le docteur se trouvait tout d'un coup moins sûr de lui. La perspective de se faire électrocuter se faisait de plus en plus envisageable, mais il comptait sur le "sadisme" de Nigma pour ne pas mettre de charge létales et s'amuser de l'échec de ses adversaires. Si la vie de l'otage lui était tout à fait indifférente, sa propre existence lui était très chère ...

Hurt se dirigea donc vers la porte marquée du chiffre 13 à l'étage du dessus et après quelques secondes d'hésitation craintive posa sa main sur la poignée pour ouvrir la porte ...


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Salaud ! Je suis nul en chimie !
PS : Tu as joué à Heavy Rain ou quoi ? Le genre de pièces m'y a fait pensé ! Si tu comptes que je me coupe un doigt, tu te trompes !

HJ: Désolé pour le temps de réponse, je n'ai l'occasion de poster que le week-end. Et pour être totalement honnête, je n'ai jamais joué à Heavy Rain. XD
Les ressemblances entre ma mise en scène et ce jeu ne sont vraiment qu'une coïncidence. Est-ce que c'est un jeu intéressant au moins?

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Tour des Brumes: Docteur Simon Hurt
Nombre d'otages: 5

Nigma avait les yeux collés sur les écrans de la tour des Brumes. Il voulait savoir ce que Hurt allait faire de l'otage. Il s'attendait à quelque chose de croustillant. Pourquoi? Il n'aurait su le dire... Son intuition concernant le psychiatre s'excitait au fur et à mesure qu'il l'observait. Malheureusement, il fut déçu, puisque le docteur ne fit rien de plus que détacher la jeune femme et lui permettre de quitter le bâtiment au plus vite. Il lui avait soufflé quelques mots à l'oreille avant. Le Sphinx s'en voulait de ne pas avoir installé de micros dans les deux tours; il aurait voulu entendre la voix de ses participants alors qu'ils s'avançaient lentement mais sûrement vers le gouffre de leur défaite. Seul l'entrepôt et l'abattoir étaient munis d'un système de microphones (les défis organisés là-bas l'obligeant) mais Edward était persuadé que les deux chimpanzés s'étant aventurés sur son domaine ne se rendraient jamais aussi loin.

Enfin, Simon Hurt prit connaissance de l'énigme posée sur la table. Il réfléchit pendant quelques secondes et quitta l'appartement pour se diriger à l'étage du dessus. Et il se retrouva devant la porte marquée d'un 13. Et il approcha sa main. Et il toucha la poignée.

- "Merde!" s'exclama le Sphinx dans sa cachette, sans activer les hauts-parleurs, bien entendu. C'était encore trop simple! Je vais devoir revoir mes premières devinettes la prochaine fois. Ils sont censés échouer dès le début!

Une fois encore, le psychiatre put ouvrir la porte sans problème et peut-être eut-il une sensation de déjà-vu en se retrouvant devant un couloir qui menait à une cuisine où était ligoté et baîlloné quelqu'un. Cette fois-ci, cependant, il s'agissait d'un homme. Martin Williams, 29 ans, attrapé pour vol à l'étalage et envoyé à Arkham City où il s'était fait battre par des hommes du Pingouin qui voulaient s'amuser. Il se retrouva alors à l'église Last Hope pour se faire soigner, puis entre les griffes du Sphinx. Pauvre Martin... Mais cet homme était tout au plus une décoration dans la pièce. Ce qu'il fallait voir surtout, c'était une autre boîte avec un point d'interrogation posée sur la table. "Voyons voir comment mon invité s'en sortira cette fois..." pensa Edward.

Cherchez la moitié droite (ou gauche) de l’année où se déroula dans la glace du château Coule-Oignon un événement
qui avait pour but de mettre fin à la première des premières (ou était-ce le contraire?)

Temps restant: 23 minutes

Et le manège se répéta. Hurt pénétra une fois de plus dans une pièce délabrée, trouva un otage baillonné, le défit de ses liens, lui glissa quelques mots de réconfort et lui suggéra de rejoindre sa collègue dehors, pendant que lui et Azrael se chargeaient de poursuivre le sauvetage des autres otages.
Alors qu'il prenait connaissance de l'énigme suivante, le docteur resta interdit quelques instants. Le niveau prenait une fois de plus un cran supplémentaire et il eut bien du mal à apercevoir un début de logique dans cette énigme. Château de coule-oignon... cela ne lui disait strictement rien. Qui plus est, l'énigme se présentait de manière hésitante, comme si le Sphinx ne savait pas lui même comment la poser. Cependant, il était évident que tout était maîtrisé, et le docteur diabolique se mit à réfléchir pour trouver un début de sens à cette colle.

La première des premières à moins (ou était ce le contraire). Si l'on appliquait une logique basique, la première des premières devenait la dernière des dernières, et par voie d'association, la der des der... la première guerre mondiale.
Un début d'agencement se fit dans son esprit vif. Der, des der, armistice, château de Versailles, moment solennel auquel il avait assisté de loin, en personne. Château de Versailles, galerie des Glaces. Glace du château. Coule oignon résistait toujours, mais il y avait quand même un semblant de lien entre ces parties. Année partagée en deux, signature en juin, milieu de l'année, hésitation sur le partage justifiée par la position centrale. 28 juin, le chiffre correspondait avec l'étage supérieur auquel cette réponse devait le mener. 28 juin, marquant la fin de la guerre, mais choisit pour être le reflet de l'attentat de Sarajevo, un 28 juin aussi, évènement marquant le début de la guerre. reflet, symétrie, hésitation entre le début et la fin là encore justifiée.
Même si Coule-Oignon résistait toujours, il y avait une trop grande corrélation entre le reste des éléments pour passer à côté de cette réponse.

Le diable sortit, se rendit à l'otage supérieur et tourna la poignée de la porte marquée du numéro 28 sans hésitation ... Même s'il n'était pas totalement sûr, de toute façon il prendrait une décharge et prendre son temps ne faisait qu'accroître la tension ....


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HRP : Je remercie Jade Enigmo, de m'avoir rappelé la galerie des glaces, ce qui m'a permis de chercher le reste du sens . C'est important de saluer l'intelligence des autres.
PPS : Oui Heavy Rain est un PUTAIN de jeu excellent, j'te le conseille vivement si tu aimes les jeux d'enquêtes retors et plein de rebondissements, à l'atmosphère mitonnée aux petits oignons et totalement immersive.

Tour des Brumes: Docteur Simon Hurt
Nombre d'otages: 4

Le docteur Hurt était drôlement sûr de lui lorsqu'il se précipita au deuxième étage pour toucher la poignée de l'appartement 28. Du moins avait-il compris que le temps d'hésitation réduisait celui de la réflexion et qu'avec un adversaire comme Nigma, il fallait optimiser ce-dernier. Cepdandant, aussi louable qu'étaient ses intentions, dès que sa peau fut en contact avec le métal froid, l'électricité se déchargea dans son corps. 200 volts. Pas suffisant pour tuer, bien sûr, mais juste assez pour faire mal.

Enfin, les efforts du Sphinx étaient récompensés. "Cela aurait été bien le comble de m'être donné tout ce mal pour installer ce système électrique et que monsieur le psychiatre s'échappe sans un seul cheveu grillé!" pensa-t-il en observant son piège prendre effet sur sa victime. Il devait avouer cependant que sa troisième énigme dans la tour des Brumes était vachement tordue. Mais le choix de Hurt démontrait qu'il avait du moins cerné le problème en général. Il avait compris que la devinette faisait directement référence à la signature du traité de Versailles qui avait mis fin officiellement à la première guerre mondiale le 28 juin 1919. Versailles... Verse-Ail, Coule-Oignon... L'Homme-Mystère n'était pas peu fier de ce jeu de mot idiot. Il avait effectué un glissement de symboles en partant d'un rébus du mot "Versailles". Tous les coups étaient permis pour confondre ses victimes...

Maintenant que le sentiment adorable de la victoire s'était (un peu) dissipé dans le coeur du Sphinx, la nécessité de s'adresser au docteur se fit sentir. En premier lieu, il fallait le narguer un peu. C'était incontournable. Il ouvrit donc son micro et projeta sa voix dans la tour:

-" Je sens de la tension dans l'air, monsieur Hurt. Est-ce vous qui accumulé les charges pesant sur vos épaules? Hé hé hé hé... Vous avez peut-être crû que c'était un jeu d'enfant de venir chez moi et de résoudre toutes mes devinettes du premier coup! Sachez que je ne suis pas devenu le grand homme que je suis présentement en demandant aux gens comment faisaient deux plus deux! Néanmoins, en choisissant le numéro 28, vous avez prouvé ne pas être ENTIÈREMENT dépourvu de matière grise. Et je crois savoir quel détail de l'énigme vous avez mal interprété. Laissez-moi vous poser une question: "Peut-on dire d'une date qu'elle est à droite ou à gauche dans une année?" Le temps est linéaire, certes, mais les années sont cycliques... Je vous laisse corriger votre erreur tout seul. N'oubliez pas: des vies sont en jeu, la vôtre comprise! Hé hé hé hé..."

C'étaient les derniers mots qu'avaient à dire Edward Nigma.

Temps restant: 21 minutes

Pendant une fraction de seconde, le docteur crût réussir. Pendant une fraction de seconde (qui parut une éternité, rétrospectivement), rien ne se passa. Jusqu'à ce que l'électricité ne transperce son corps de part en part.
La torture ne dura que quelques secondes, mais la douleur et l'impression de mort imminente était telle que cela sembla durer des heures. Le diable eut bien du mal à se défaire de sa prise, l'électricité sur la peau ayant la fâcheuse habitude de créer un lien indestructible et ne fût libéré que lorsque son tortionnaire coupa le jus.

Brûlé, secoué de spasmes le diable ne riait plus. Fini le petit challenge intellectuel intéressant, fini le défi du Sphinx. Nigma avait faillit prendre sa vie, et cela ne l'amusait plus. Sous les rires moqueurs de son bourreau, le docteur Hurt reprit ses esprits et réfléchit à la bonne solution. Son erreur de jugement venait du fait qu'il avait surinterprété les consignes du Sphinx abusivement. Il avait pensé qu'un seul otage se trouvait par étage, le numéro de la cellule de celui-ci devant alors logiquement se situer dans la vingtaine, mais à la réflexion Nigma n'avait jamais rien mentionné de tel.

Hurt redescendit donc au premier et ouvrit la porte marquée du 19, seule autre réponse plausible.
Cette fois-ci, rien ne s'opposa à son entrée dans la pièce, similaire aux deux précédents quant à l'aspect miteux et insalubre.
Une jeune femme était bâillonnée et attachée, dans la même position que les autres otages sauvés jusqu'à présent. Elle semblait jeune, la vingtaine à tout casser, probablement vingt et un an pour la majorité et pouvoir travailler dans l'unité de soin, mais guère plus.
Lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir, elle s'agita, était-ce son bourreau ? Etait ce un de ces fameux justiciers ?
Cette fois, le docteur ne dit rien. Pas une parole rassurante, rien, pas même un mot. Il s'avança derrière elle, d'où elle se trouvait elle ne pouvait le voir. Pour la première fois depuis son arrivée à Gotham, le docteur Hurt affichait un visage laissant entrevoir son côté diabolique : froid, un rictus malsain à vous glacer le sang, dans lequel on ne pouvait trouver aucune trace d'émotion humaine.
Le diable fouilla dans ses poches et en sortit une paire de gants noir qu'il enfila en dardant du regard la caméra depuis laquelle le Sphinx l'observait.
Ses mains passèrent délicatement autour du coup de la jeune femme, dans un simulacre de caresse, avant de se refermer d'une poigne de fer autour de sa gorge délicate.
Le docteur serra, et serra et serra encore, de toutes ses forces, à s'en décoiffer une mèche de cheveux et bientôt la vie quitta le corps de la jeune fille. Pendant toute la scène, il n'avait cessé de défier Nigma du regard par l'entremise de la caméra.

Rassasiée de cruauté, plein de la vie humaine qu'il avait prit pour compenser la blessure narcissique que lui avait infligé Nigma, il épousseta son costume, et alla s'asseoir en face du cadavre de la jeune femme, prit une cigarette, l'alluma, tira une bonne bouffée et la recracha.
Le regard toujours plongé dans l'oeil de verre, il salua de sa main gantée de noir le maître des lieux, lui livrant ainsi une énigme.
Si le Sphinx voulait jouer, le diable était prêt à prendre son âme.

HJ: BORDEL DE M.... Tu m'as bien eu...

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Voici comment les choses étaient censées se passer, suivant le plan génial de Nigma:

Après avoir sauvé l'otage de l'appartement 19, le docteur Hurt aurait trouvé sur la table la dernière boîte marquée d'un point d'interrogation vert. À l'intérieur, il aurait trouvé un message ainsi conçu:

Ceci est le dernier indice que le Sphinx daigne vous accorder. Pourtant, si vous savez compter sur vos doigts, vous devez savoir qu'il reste encore trois otages à sauver, sur les six au départ. Malheureusement pour vous, les trois autres appartements ne contiennent aucune indication; seulement une pauvre âme prisonnière de la tour des Brumes... Avouez qu'aucun criminel ne vous a jamais donné autant de fil à retordre! JE SUIS LE PREMIER ET JE SUIS HEUREUX!

La signification de cette dernère devinette était claire, dans l'esprit machiavélique de l'Homme-Mystère du moins... Il faisait référence à la suite des nombres premiers heureux, c'est-à-dire, des nombres premiers qui, lorsque l'on additionne les carrés de chacun des chiffres qui les composent en base 10, puis les carrés des chiffres de ce résultat et ainsi de suite, finissent toujours par donner 1. Les nombres qui répondaient à cette drôle de condition étaient: 7, 13, 19, 23, 31, 79, etc. Avec un peu de raisonnement déductif, on aurait pu voir immédiatement que cela correspondait aux appartements contenant un otage dans la tour. Toutefois, Edward était certain que même le docteur Hurt n'aurait pu percer à jour un secret si bien ficelé et il se serait condamné lui-même ainsi que trois vies innocentes lors de l'explosion après le compte à rebours.

Mais rien de tout cela ne se produisit, tout ce beau récit ne pouvait se raconter qu'au conditionel, car l'une des prémisses de départ était erronée: Simon Hurt n'avait pas sauvé l'otage de l'appartement 19. Il l'avait assassinée.

Voilà donc ce qui se passa réellement:

Tour des Brumes: Docteur Simon Hurt
Nombre d'otages: 4

Edward avait encore un sourire collé aux lèvres lorsque Hurt pénétra dans l'appartement 19; il dégustait sa petite victoire avec délectation et n'osait pas abandonner ce sentiment de supériorité que cela lui conférait et qui lui faisait perdre la tête. Certainement, s'être fait avoir par le Sphinx avait dû blesser le pauvre psychiatre dans son ego, mais jamais, au grand jamais, Nigma n'aurait deviné la tournure que les évènemnts prirent ce soir-là. La demoiselle au cheveux noirs qui était détenue dans l'appartement 19 s'appelait Ruth Lucas, elle avait 22 ans et avait fait l'erreur de suivre son patron dans une affaire de fraude de multinationale. Même en étant simple secrétaire, elle fut envoyée à Arkham City et aurait voulu s'inscrire dans le programme de réinsertion pour criminels, mais ses plans tombèrent à l'eau lorsqu'elle fut kidnappée à l'église Last Hope par un obsessionnel compulsif à l'esprit torturé.

Le Sphinx avait les yeux rivés vers les écrans, les lèvres étirées en un rictus. Le docteur Hurt entra dans la cuisine délabrée, comme prévu. Il s'approcha de l'otage, comme prévu. Il tendit les mains vers elle, comme prévu. Il l'attrapa par le cou et serra...comme prévu? La vie quitta le corps de la jeune femme et ça, ce n'était pas prévu. Le Sphinx avait maintenant les yeux rivés vers les écrans, les lèvres béates d'étonnement et d'incompréhension.

- "QUUUUUUOOOOOIIII?"

L'exclamation du malfrat résonna dans les haut-parleurs de la tour des Brumes, car cette fois-ci, absorbé par la scène qui était retransmise en direct juste devant lui, il avait oublié de déconnecter son micro. Lorsqu'il se rendit compte de sa gaffe, la colère s'ajouta à la liste interminable d'émotions contradictoires qui le traversaient. "Qu'est-ce qui se passe ici? Le docteur Hurt...il...il...il a tué...mon otage?! Mais ce n'est pas ce qu'il est censé faire! Il doit les sauver!" Le Sphinx se prit la tête à deux mains et ébouriffa ses cheveux déjà en désordre. Sa vue se troubla, alors il s'empressa de mettre ses lunettes et réfléchit intensément. "Voilà qui m'oblige à tout revoir! TOUT! Le héros qui devient méchant, et le méchant qui reste méchant... Ça crée un déséquilibre! Comment suis-je censé continuer si Hurt se met à décimer les otages l'un apès l'autre?! ARG! Et Azraël qui fait des progrès dans la tour inachevée..."

Les mauvais côtés de ce retournement de situation prenaient toute la place dans l'esprit de Nigma, mais lorsqu'il se rappela un détail important, il comprit que le docteur Simon Hurt avait peut-être commis une grosse gaffe, gaffe qui permettrait enfin au Sphinx de s'échapper de New Gotham City (alias la nouvelle Arkham City), après y être imprudemment entré de son propre gré quelques semaines plus tôt. Il était temps de s'adresser au psychiatre une autre fois:

- " Monsieur Hurt, vous avez démontré sans l'ombre d'un doute que vous étiez un homme très malin. Votre coeur d'or et votre grande gentillesse aussi m'impressionnent et c'est pourquoi j'ai décidé d'accélérer, voire de supprimer complètement les défis qu'il me restait encore à vous proposer... Votre ami, le bon et brave Azrael, pourra s'occuper des otages, ce n'est plus de votre ressort. Il me coûte de remettre les vies de ces incapables entre les mains rudes de ce justicier violent, plutôt qu'entre celles, plus douces et compréhensives qui vous appartiennent, mais ainsi va la vie; il faut faire des choix difficiles... Cependant, je m'en voudrais de vous laisser partir sans un dernier au revoir... Je vous demanderais donc d'aller à l'abattoir, ce gros bâtiment aux cheminées monstrueuses en face de l'entrepôt... Une fois à l'intérieur, suivez le couloir jusqu'au fond, prenez à gauche dans la grande salle remplie de machineries de boucherie, montez un escalier en fer, tournez à droite, passez la porte et entrez dans la première salle à votre gauche. C'est là quie vous attendra ma dernière devinette... Oh, et bien sûr n'allez pas vous imaginer que vous êtes libre de prendre la poudre d'escampette une fois à l'extérieur. J'ai encore des bombes posées sur tout le terrain. À bientôt, docteur Hurt."

Après avoir coupé les hauts-parleurs, Edward appela ses fidèles demoiselles, Query et Echo, dans leurs oreillettes et leur demanda d'aller chercher les trois otages restants dans la tour des Brumes et de les installer près de la pancarte qui affichait le mot de bienvenue à l'entrée des Installations Mystérieuses. Cela ne plaisait pas à l'Homme-Mystère de gâcher un travail aussi bien planifié, mais le dénouement de cette histoire pourrait sûrement en valoir la chandelle.

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HJ: Tu peux m'envoyer un MP pour me dire si tu veux continuer à sauver des otages avec Azrael, ou si on termine le sujet avec cette "dernière devinette" réservée à Hurt. Si tu choisis la deuxième option, je libèrerai tous les otages et Azrael pourra les récupérer à l'entrée, près du mot de bienvenue.

Après avoir apaisé ses pulsions meurtrières et signifié à son hôte une partie de son réel visage, le diable resta assis de longues minutes, reprenant son souffle et calmant son esprit tout en écoutant les dithyrambes du Sphinx.
Le docteur Hurt était las, il avait assez joué et cette petite tricherie à laquelle il s'était abandonné était destinée à remettre les pendules à l'heure.
Malheureusement, Nigma toujours aussi mégalomane, ne pouvait se laisser atteindre par l'idée d'avoir été prit de court, et essayait donc de sauver les apparences par dépit en proposant un dernier challenge.

Le docteur acquiesça en faisant la moue, se leva de son siège et sortit de la pièce sans jeter ne serait-ce qu'un regard à la jeune femme dont le corps sans vie ornait la pièce.
Il faudrait quand même penser à faire incinérer le corps, il serait fâcheux que les joujoux de technologie de cette brute épaisse d'Azrael ne viennent conclure à la mort par strangulation.

La silhouette du diable déambula donc les mêmes couloirs qu'il avait quelques minutes avant emprunté, mais sa démarche n'avait plus rien à voir. Adieu la détermination, au revoir les quelques pointes d'hésitation.
Il marchait à présent d'un pas plein de cynisme, une démarche désabusée, en maître des lieux s'apprêtant à recevoir un invité ennuyeux.

Le docteur diabolique arriva finalement devant le point de rendez vous, et attendit, calmement que le Sphinx daigne se manifester.