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Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
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 La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]

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MessageSujet: La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]   La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD] EmptyDim 13 Jan - 14:24

Zone Industrielle
Entrepôt n°67 : Appartenant à la Green World Corporation


D'après certains rapports d'ouvriers, le lieu fut abandonné laissé vide mais en restant la propriété de la Green World Corporation. Personne ne parla de cet entrepôt et de ce qu'il cache en réalité. La presse a été manipulée et tout les salariés qui travaillaient ici ont été renvoyés. Mais pourquoi donc ?

Franck Morand s'était intéressé à une manifestation des ouvriers. Alors il se rendit dans la Zone Industrielle jusqu'à arriver à l'entrepôt n°67. Les ténèbres et l’obscurité était maîtres du lieu alors il entra sans difficultés. Le Cannibale actionna un levier et la lumière fut, chassant la terreur et le noir en laissant place à des rangées successives de caisses remplies de panneaux solaires qui cachaient en réalité de l'armement de pointe.

Plusieurs mois passèrent après cette découverte, deux hommes rentrèrent dans le bâtiment avec une femme qui avait perdu connaissance. Elle portait des lunettes cassées et on pouvait constaté sa douleur en apercevant son sang sur son visage et son corps. Elle n'arrivait même plus à parler, ni bouger. Elle est à l'agonie et mourra bientôt si personne ne la sauve.

Une chaise était installée au milieu de l'entrepôt pour que la victime puisse s'asseoir. Plus de la moitié des armements de la Green World Corporation qui était présents dans le lieu avait disparu. Petit à petit, Franck avait organisé le transport de la marchandise. Le Criminel avait maintenant en sa possession de l'armement de pointe et cela n'annonce rien de bien pour le futur de Gotham City.

La femme fut installée sur une chaise puis les deux hommes se mirent à tourner autour de la victime qui était en réalité la Juge Janet Van Dorn que le Cannibale avait capturé auparavant.


Alors madame la juge qu’allons nous faire de vous ? Notre ami en commun m'a donné l'ordre de vous tuer mais j'aimerais tout d'abord savoir ce qu'il voulait de vous. Que vous a t-il demandé ? Ce vieux Cannibale ne vous a pas mangé et cela ne lui ressemble pas. Alors pourquoi êtes vous toujours en vie ?

Hé John, on se calme. Le patron nous paye pour obéir aux ordres pas pour discuter. Joue pas au malin, il est très intelligent et si tu cherche à nuire à ses projet, il te tuera d'une façon abominable.

Tu as sans doute raison, mieux vaut-il pour nous de rester dans l’ignorance. Morand nous prépare quelque chose et j'aimerais bien savoir de quoi il s'agit mais tant pis. Au revoir votre honneur.

John leva son arme vers la Juge prêt maintenant à tirer sur elle. Les deux hommes ignorait que quelqu'un avait appeler le GCPD, il y a quelques minutes leur donnant la position de l'entrepôt où se trouvait Van Dorn.

Alors arriverons t-il à temps pour sauver la dame de la Justice qui à été là depuis toujours et qui à connu tout les grands procureurs de Gotham de Harvey Dent à Arthur Lindenberg. Peut-être que la soirée réservera encore quelques surprises la venue de justiciers ne serait pas un élément à prendre à la légère pour les hommes de Franck Morand.


[ Le sujet est libre à tout les justiciers et les membres du GCPD. Vous êtes invités à sauver la Juge Van Dorn. Smile ]
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Andrew Blake/L'Artiste
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Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
Citations : Chapeau, L'Artiste.
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MessageSujet: Re: La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]   La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD] EmptyVen 1 Fév - 20:36


"♫ Sweet home alabama, where the skies are so blue, sweet home alabama, Lord i'm coming home to you ! ♫"

On disait que la musique adoucissait les mœurs et bien souvent, ce vieux dicton trouvait tout son sens pendant les longues patrouilles d'Andrew dans le quartier industriel. Cette zone était presque devenue son territoire de chasse de prédilection, rien ne pouvait y faire. Rien d'étonnant dans un sens car avec toutes les crapules qui y trouvaient refuge, les crimes étaient aussi courants dans le quartier que le nombre d'embouteillages aux heures de pointe dans Gotham. Dans un sens, ce n'était pas plus mal pour Blake; son travail y trouvait tout son sens. C'était la loi de la nature, le chasseur et le chassé; une loi que l'Artiste prenait très à cœur ces derniers temps en ville.

Comme à son habitude, il conduisait cigare à la bouche, c'était comme une drogue pour lui. Il fallait savoir une chose, ces cigares étaient tout sauf des marques bâtardes de grands magasins locaux comme son whisky mais bel et bien des cigares cubains obtenus pendant une infiltration dans l'armée cubaine. Nostalgique, Blake repensa à comment il les avait obtenu : suite à la crise des missiles de Cuba en 1962, le gouvernement était souvent paranoïaque au sujet des activités de ce pays et Blake avait reçu l'ordre d'intégrer le gouvernement cubain, ce qu'il fit sans aucun problème au vu de ses compétences militaires. Après deux ans d'espionnage, il décida de rentrer au pays et à son grand étonnement le président qui était en fonction à cette époque lui remit une cargaison complète de cigares cubains de qualité ce qui correspondait à dix boîtes de cinquante cigares. Andrew ne chercha jamais à comprendre le pourquoi du comment et se préoccupa juste de ramener cette merveille à Gotham City.

Une fois remis de ses pensées du passé, Blake se remit à chanter calmement au volant de sa voiture, profitant du calme pour prendre quelques gorgées de sa flasque de whisky. Ce calme ne fut que de courte durée, le téléphone d'Andrew se mit à vibrer et dans la précipitation le vieux fit tomber l'appareil ainsi que son alcool. Ruminant contre lui-même, il ramassa sa flasque en essayant tant bien que mal d'essuyer le parterre de sa voiture tandis qu'il décrochait avec l'autre main. À son grand étonnement, ce fut une femme qui était en train de l'appeler, une voix encore inconnue à ce jour mais qui allait se révéler d'une grande aide pour la suite des opérations.


"Allo ? Je suis bien en ligne avec le justicier l'Artiste ?" commença la femme, l'air tendu.
"Lui-même ma petite dame, que puis-je faire pour vous ?"
"Ici Aileen Finch, je suis l'assistante à la gestion des justiciers d’État de la mairie. Je vais être brève, le temps presse et nous n'avons vraiment pas assez de temps pour se tenir en cérémonie."

"Je vous trouve bien rude pour une femme, enfin bref continuez je vous en prie."
"Le GCPD vient de recevoir un appel concernant l’enlèvement de la juge Janet Van Dorn. Nous avons envoyés des unités déjà sur les lieux mais sachant que vous traînez toujours dans la zone, je me permets de faire appel à vous. En résumé, elle fut capturée par un dénommé Franck Morand et gardée en otage depuis plusieurs temps. Grâce à un témoin inconnu, nous savons qu'il vient de la transférer dans un entrepôt de la zone industrielle. Cet entrepôt est le numéro 67, je vous conseille de prendre vos précautions, personne ne sait ce que ce dérangé vous réserve comme accueil. Les renforts devraient être là dans une vingtaine de minutes et en attendant, vous êtes le seul à pouvoir agir."

Blake n'eut même pas le temps de demander plus d'informations sur le sujet que la discussion était déjà finie. La femme raccrocha plus vite que son ombre laissant Andrew dans l'ignorance la plus totale. Heureusement pour lui, les entrepôts étaient classés dans l'ordre croissant et un gros numéro résidait sur la porte de chacun d'entre eux. Après environ cinq minutes, il s'arrêta devant un grand hangar qui ne présentait rien de spécial de vue d'extérieur. Rapidement, il se gara dans un recoin et enfila sa tenue le plus vite qu'il le pouvait. Se munissant de ses armes habituelles, à savoir ses deux pistolets accompagnés de son M16 de précision, il fit rapidement le tour du hangar pour chercher une voie d'entrée. L'Artiste avait souvent fait des missions d'assaut mais très rarement de sauvetage, ces missions étaient les plus délicates et les moins attrayantes car tout pouvait basculer si vite.

Trouvant une petite porte rouillée dans un des coins, il poussa légèrement le métal pour entrer le plus discrètement possible. Une fois à l'intérieur, il observa les alentours pour essayer de mettre au point une stratégie. Une partie de l'entrepôt était complétement vidée tandis celle où se trouvait Andrew était encore remplie de petites caisses de contenu inconnu. Le justicier avançait doucement, pas à pas, accroupi. Au milieu de la pièce, il distingua deux hommes, aucun doute que ceux-là étaient les ravisseurs. Sur une chaise se trouvait une femme qui paraissait dans un piètre état, en effet ses lunettes étaient cassées et son visage était recouvert de sang coagulé séché qui ne lui donnait pas fière mine. Une fois positionné, Blake visa avec son arme de précision vers un des deux hommes, celui-ci tournait autour de la femme sûrement pour la narguer tandis que l'autre regardait la scène, plus écarté de l'otage.

Il fallait agir vite et proprement, Andrew prit une grande bouffée d'air puis retint sa respiration. Cette action avait pour but de stabiliser le viseur et ainsi pouvoir viser l'homme plus précisément. Le problème résidait dans le fait que l'Artiste ne savait pas si les criminels portaient des gilets pare-balles. Blake fut interrompu dans sa réflexion par l'action du malfrat le plus proche du juge, apparemment bien déterminé à abattre la femme de loi. Ce dernier pointa une arme sur la tête de la pauvre dame et se prépara à tirer. La tension était à son comble, tout allait se jouer maintenant. Un tir retentit dans la salle, l'homme braquant son arme tituba vers l'avant puis s'écroula au pied de la juge. Blake l'avait touché dans le cou, voulant le toucher à la tête au départ mais l'âge faisait qu'il était moins précis quand dans sa jeunesse.

Affolé par la mort de son comparse, l'autre homme dégaina son arme mais à peine avait-il mit la main dans son manteau qu'une voix résonna dans les murs de l'entrepôt.


"Je t'ai en joue, si tu refais un seul geste je fais de toi un gruyère humain. En tant que justicier d’État de la ville de Gotham City et sous mandat de la mairie, je vous somme de déposer votre arme au sol ! La police sera là incessamment sous peu, vous êtes foutus. Rendez-vous et je ferais preuve de clémence !"


Andrew savait que les criminels n'écoutaient que rarement ses ordres, il le gardait en joue, prêt à tirer en attendant une réponse de la crapule. Cependant, il comptait bel et bien éliminer le forcené avant l'intervention de la police.

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MessageSujet: Re: La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]   La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD] EmptySam 16 Fév - 11:45

PAN

Le dernier homme de main du Cannibale tomba par terre laissant son sang s’écouler sur le sol. Quelqu'un venait de tirer sur ce type qui allait peut-être se rendre devant le Justicier, mais la question n'est pas, qu'est ce qu'aurait fait ce vulgaire criminel ? Mais plutôt, qui l'a tué ? Un homme en costard noir venait de pénétrer dans l'entrepôt accompagné de quatre autres hommes. C'était Franck Morand en personne qui venait d'arriver avec de ses hommes. C'ETAIT UN PIEGE !

Le monstre avait utilisé la juge pour attirer un justicier. Depuis sa rencontre avec Red Robin, celui-ci fut plus ou moins intéressé par le comportement et la psychologie de ces individus. Il voulait comprendre et surtout déguster un Justicier pour son quatre heure...


Bienvenue dans l'entrepôt n°67 de la zone Industrielle mon cher Justicier d'Etat ou plutôt puis-je vous appeler l'Artiste ? J'ai plus ou moins entendu parlé de vous mais revenons à nos moutons si vous le voulez bien... Je suis extrêmement occupé ces temps-ci, et voilà que je demande à deux abrutis fini de tuer une simple juge et ils en sont incapables, où va le monde mon cher ami ? Je vais devoir donc faire ce qu'ils auraient du faire depuis déjà quelques minutes... Mais discutons avant... Je n'ai guère maltraité mes invités, du moins quand je ne les mange pas, hahahaha... Alors qu'allons nous faire de vous ? Vous laissez partir avec Janet ou simplement vous tuer.

Vous dites que vous travaillez en tant que Justicier d'état, vous êtes donc aux ordres de Monsieur Shreck, c'est bien ça ? Le Procureur Lindenberg avait essayé de prendre le contrôle des Justiciers d’État mais il a échoué. Croyez vous que le Maire est un homme bon ? Un citoyen soucieux des autres ? Je vais dire ce qu'il en est de lui et ce que sont ces politiciens comme cette juge de Janet Van Dorn. Ce sont tous des menteurs, des escrocs, des charlatans, des fabulateurs, des imposteurs, des mystificateurs, ce sont rien de plus que des opportunistes qui ne cherchent qu'à servir leurs intérêts. Quand t-ils n'auront plus besoin de votre aide et de celle des autres Justiciers d’État, il vous mettront en cage pour le reste de votre existence ! Vous croyez vraiment que cette juge vous sera redevable ? Peut-être au départ... Mais quand t-elle ira mieux vous ne serez plus rien pour cette femme ! Vous n'êtes qu'un pion dans le jeu du Maire, je vous propose de devenir un joueur maintenant. Tuez la Juge Van Dorn et vous serez enfin un membre officiel de cette partie qui définira l'avenir de cette ville. Jouez à mes côté et nous combattrons les politiciens de cette ville qui se moquent de nous à travers des discours et autres promesses. Gotham doit s’élever... Vous êtes sans nul doute plus fort que tout ces justiciers qui ne tuent pas, Vous êtes un vrai Justicier... Vous...Vous tuez pour rendre la justice, voilà une très admirable initiative venant d'un Justicier de cette ville.

Le Batman, le Commissaire Gordon appartiennent au passé, maintenant c'est à nous de forger l'avenir. Je suis un Cannibale bien sur mais je ne cherche qu'à vivre plus longtemps selon ma théorie... Quand je tue des gens, je le fais pour montrer mon mépris envers ceux qui m'exaspèrent et parfois pour rendre service à notre société, par exemple j'avais rencontré un flûtiste, Jean Batiste, je l'ai tué pour améliorer le son du philharmonique de ma ville natale. Ils ont changé les choses à jamais. Impossible de faire marche arrière maintenant, à leurs yeux tu n'es qu'un monstre. Comme moi.

Qu'allait faire l'Artiste maintenant ? Les quatre hommes de mains du Cannibale étaient armés et la juge Van Dorn commençait à perdre conscience et allait bientôt mourir si personne ne l’emmenait à l'hôpital à temps. Mais peut-être que professeur Morand aurai réussit à rallier le justicier à sa cause. Nous verrons bien mais il ne faut pas oublier que le GCPD est en route pour l'entrepôt et sera là d'une minute à l'autre...
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MessageSujet: Re: La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]   La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD] EmptyLun 18 Fév - 21:42

Alors que les "négociations" battaient leur plein, un coup de feu résonna dans le hangar. Le rescapé de la fusillade s'écroula par terre dans un râle de douleur, laissant place à un homme habillé d'un costume noir entrer dans le bâtiment, accompagné de ses quatre chiens de garde armé de mitraillette. Une espèce d'aura malsaine se dégageait de l'homme qui de l'extérieur ressemblait juste à un dirigeant d'organisation mafieuse banale. Andrew était cependant toujours à l'abri derrière son tas de caisse, gardant en joue toute la scène. C'était vraiment une manie aux criminels de tendre des embuscades avec des appâts humains. Une vieille chanson que Blake connaissait depuis longtemps, les rebelles du Moyen-Orient avait souvent pour habitude de kidnapper les soldats pour attirer d'autres unités dans des pièges puérils. L'Artiste avait toujours eu une prédisposition pour s'envoyer au casse-pipe de lui-même. Ce genre de situation n'était absolument pas stressante mais plutôt distrayante, cela réveillait les instincts guerriers d'Andrew, ce sentiment d'animal pris en cage qui pouvait transformer n'importe quel homme en machine à tuer.

La juge commençait doucement à dépérir ligotée comme un saucisson sur sa chaise, cela serait bête de laisser mourir la seule chose pour laquelle Andrew avait été contacté. L'homme en costard commença à s'adresser au justicier dans le hangar. Apparemment tout le monde connaissait déjà l'identité de l'Artiste, ce fameux justicier d'Etat ne laissant aucune chance aux criminels de tout poil. Cet espèce de criminel essayait sûrement de corrompre Blake pour en faire un allié de choix mais sincèrement, le justicier ne pensait vraiment pas à s'allier à d'autres personnes que les "officiels" de la ville. Qui serait assez fou pour se rallier à une bande de psychopathes dégénérés croyant œuvre pour le bien être de la ville. Andrew était fortement amusé, ces derniers temps la plupart des gens qu'il rencontrait agissait pour Gotham mais au final ce n'était qu'un prétexte cachant l'affreuse vérité de leurs complots malhonnêtes.

Une fois le long discours de son ennemi d'infortune fini, Blake se positionna de manière à se faire voir par les autres tout en restant en position de retrait, prêt à se remettre à couvert dès qu'il le pourrait. Il n'avait peut-être aucun risque à encourir en se mettant à découvert au vu des besoins du criminel à disposer de lui mais son instinct lui disait que les choses allaient empirer avec l'arrivée de la police.

"Alors c'est ici l'entrepôt n°67 ? Charmant endroit, la décoration laisse un peu à désirer sur les bords mais on sent l'ambiance conviviale que vous avez essayé d'instaurer dans cet humble bâtiment." Dit-il en rigolant, narguant ses ennemis comme à l'habitude. "Bon si j'ai bien compris tout ton blablas extrêmement philosophique sur la ville et toutes les pourritures qui la dirigent, tu voudrais que je te rejoigne pour je ne sais quelle raison parce que je suis un vrai justicier... Je ne dis pas que ça me dérange qu'on me graisse la patte hein, qu'on soit d'accord là-dessus, mais quand même tu vas trop loin là. On croirait une bouffe entre potes là, tu te pointes en plein milieu en tuant mon ami avec qui j'étais en pleine discussion et après tu veux me corrompre en disant que mon cher ami Maximilien est un ripou..."

Tandis qu'il continuait sur sa lancée moqueuse et dénuée de sens, l'Artiste observait attentivement le positionnement des hommes de main, son instinct militaire l'obligeait à le faire. Plus rien ne pouvait le prendre par surprise dorénavant mis à part l'arrivée d'autres loubards encore en réserve. Ce genre de fous en cachait souvent par ci par là, pour garder un effet de surprise sûrement.

"Tu dis que Maximilien et les autres sont des menteurs et tout le tralala mais j'ai une question pour toi, espèce de dérangé bouffeur d'hommes, qui dans cette ville n'est pas corrompu ? Le Batman est un criminel, Gordon est sur la touche et moi je suis la vraie Justice de la ville. Et par justice j'entends "la justice autorisée par les dirigeants de la ville". Je ne sais pas pour qui tu me prends mais je suis pas du genre à collaborer avec des zouaves de ton genre, encore moins quand il mange mais semblables soit dit en passant. Secundo, je tiens à dire que je viens sauver cette dame parce qu'on me l'a demandé car au final, je n’ai pas signé pour sauver les vieilles dames qu'on kidnappe à la sortie des magasins. En plus, je ne veux pas être alarmiste ou pessimiste mais on parle, on parle et la police sera là d'une minute à l'autre. Loin de moi l'envie de voir ce hangar se changer en champs de bataille géant, je préférerais passer ma fin de soirée pénard dans mon canapé qu'à l’hôpital à cause d'un débile de policier qui m'a plombé le cul tu vois..."

Pendant qu'il occupait la bande de malfrats, l'Artiste était en train de trifouiller dans son armure pour trouver l'objet qu'il lui fallait. Après quelques touchers maladroits, il trouva son bonheur et le plaça dans sa main de manière à parer à toute éventualité. Cette jolie grenade fumigène pouvait servir d'un moment à l'autre pour sauver la juge en détresse.

"Ce que je te propose mon grand, c'est que toi et tes chiens vous foutiez le camp sans faire d'histoire et que moi je reparte avec la petite dame sur la chaise. Personne ne meurt, personne n’est blessé et on aura tous de quoi raconter une histoire à nos enfants... ou à nos victimes, c'est comme tu le sens après tout. Proposition correcte à mon goût vu la situation dans laquelle nous sommes... Marché conclu ? J'ai pas toute la nuit pour information."

Dès la fin de sa phrase, il se tint à l'affut, la goupille de la grenade dans sa main. Il était prêt à aller jusqu'au bout, personne ne pouvait influencer sa mentalité de fer.
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MessageSujet: Re: La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]   La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD] EmptySam 16 Mar - 10:20

Trêve de plaisanterie s'il te plait. Tu es un Justicier accroché à des principes moraux et un fond de narcissisme sur les bord mais j'apprécie cette touche de folie de ta part. Alors tu ne veux pas être mon allié ? Pour être franc avec toi mon petit Artiste, je m'en doutais. Tu es un Justicier et les justiciers m'ont toujours passionné. Alors j'ai tenté le coups pour voir si tu en étais un, un vrai Justicier voulant une ville en paix. Quelle blague n'est ce pas ? Vous ne voulez pas que la criminalité soit exterminée de Gotham, la preuve tu traîne avec Maximilian Shreck. Sans criminels vous n'êtes rien... Alors tu laisserais un Cannibale extrêmement dangereux repartir en sauvant une vie au lieu de bien d'autres. Je trouve ça misérable de ta part, Justicier à la noix.

Franck marcha tranquillement vers le côté du bâtiment pendant que ces quatres hommes chargèrent leurs armes.

Enfin bref, soyons honnête envers nous. Je ne suis pas en réalité là pour toi, ni pour la Juge Van Dorn... Comme tu le disais les flics arriveront bientôt. Je suis là pour eux. Mon séjour à Gotham City est terminé pour moi, je veux retourner à mon cher asile d'Arkham. Mais le souci pour toi, c'est que mes hommes eux ne te laisseront pas partir d'ici vivant. A dieu Justicier d'Etat L'Artiste et à bientôt je l'espère.

Les quatres hommes du professeur Morand allaient commencé à tirer sur le justicier, il devait agir vite si il voulait s'en sortir.


[Désolé encore pour le retard. J'ai été très occupé et je n'ai pas pensé à t'envoyer un MP, alors je suis sincèrement désolé.]
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MessageSujet: Re: La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]   La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD] EmptyDim 24 Mar - 16:13

Trop prévisible, ces gars étaient de loin les plus prévisibles qu'Andrew avait rencontrés pour le moment. Et puis quelle arrogance pour de la part d'une raclure de bidet habillée en costard, c'était insultant de se faire traiter de "petit" alors qu'il devait avoir au moins vingt piges en plus que ce blanc-bec. De plus, oser dire qu'il ne voulait pas la paix était sûrement de loin sa plus grande erreur ! L'Artiste était la justice extrême, le bras armé de Gotham qui n'hésitait pas à massacrer n'importe qui dans l'espoir de rendre une vie normale aux citoyens. Dire l'inverse sous prétexte qu'il travaillait dorénavant pour Maximilien Shreck était une incompréhension totale des buts qu'il essayait d'atteindre. La maire était en plus une très bonne base pour débuter l'implantation d'un nouveau justicier dans la ville. De là, il avait accès à tous les dossiers sur les criminels et des accès faciles à tous les bâtiments sécurisés de Gotham City, y'avait pas à dire ça facilitait bien les choses.

Bref, trêve de plaisanteries, le roquet envoyait ses singes armés pour faire la peau de l'Artiste. Des petites frappes avec des gros flingues sûrement, aucun réel problème, en somme. Les flics devaient être à cinq minutes de l'entrepôt et cela laissait amplement le temps à Andrew de nettoyer cet endroit de s'approprier la gloire, le mérite de cet incident. Aucun flic ne pourrait jouir de cette affaire, il en dépendait de l'honneur de Blake ici-même. Il fallait se débarrasser de quatre ploucs et mettre aux arrêts leur chef sans que celui-ci ait eu l'air de s'être rendu, ces cinq minutes allaient sûrement être les plus palpitantes de la semaine au final.

Après avoir eu fini son petit discours sûr de lui, Morand donna l'ordre d'abattre l'Artiste. Ce dernier se remit à couvert derechef au vu des premiers tirs qui jaillissaient sur lui. Des petites étincelles sortaient des impacts sur les caisses métalliques auprès desquelles Andrew se cachait. Il ne pouvait même pas passer un doigt sans se le faire arracher, il fallait attendre le rechargement et là ce serait son tour. Les quatre molosses essayèrent de plus rapidement qu'ils pouvaient de changer leur chargeur, les anciens étant vides sous la rafale inutile. C'était bien des nazes, l'armée enseignait toujours de ne pas gâcher ses munitions inutilement sous peine de devoir s'exposer à un rechargement en terrain ennemi, ces gars-là n'avaient pas apparemment entendu cela et ce serait leur fin. Rapidement, Blake se releva et dégoupilla sa grenade fumigène, il la jeta du plus fort qu'il le pouvait vers les pieds du groupe puis se remit à genoux.

"Cadeau de la maison mes amis" gueula Andrew dans le vacarme métallique des rebonds de la grenade, le son étant amplifié par le vide d'une partie du hangar.

Un épais nuage de fumée jaunâtre commença à se répandre dans la surface, un nuage salvateur pour Blake. Il patienta quelques secondes, le temps que ce dernier soit bien épais et cache toute vision aux hommes. Une fois assuré du bon déroulement de l'affaire, il arma sa M16 et dans une hâte fulgurante se releva puis commença à viser. Le pointeur laser était toujours utile dans ces cas-là, il montrait les cibles à travers les brumes. Tout se passa trop rapidement pour être perçu, le premier homme reçut une balle dans le torse et tomba à genoux puis encaissa une autre balle dans la boîte crânienne et s'écroula au sol, le sang s'écoulant abondamment de sa bouche. Le deuxième fut grièvement touché au cou et tomba au sol en agonisant, cependant il n'était pas mort. Voyant deux de leurs amis se faire massacrer, les deux autres commencèrent à mitrailler aveuglément tout ce qui était devant eux mais malheureusement pour eux Blake avait déjà changé de position et se trouvait à quelques pas d'eux.

L'Artiste commença à courir vers les deux survivants et mitrailla le premier devant lui qui s'écroula sous les cinq balles qu'il avait reçu dans torse tandis que l'autre fut abattu d'une simple balle qui atteint ses yeux et transperça littéralement le crâne du pauvre bougre. La fumée se dispersa lentement, laissant clairement voir un champ de sang et de cadavres dans le hangar. Franck quant-à-lui se tenait toujours là, debout et fier de ce qu'il avait réalisé, c'était comme si il n'avait même pas eu peur de la fusillade. L'Artiste commença à se diriger vers lui, sortant un de ses pistolets tout en rangeant son fusil d'assaut. Il enjamba quelques cadavres puis se retrouva nez à nez avec le malfrat. Ils esquissèrent tous les deux des sourires en se fixant dans les yeux.

"Je pense que c'est la..." essaya de raconter l'Artiste avant de se faire interrompre par le râle du mec qui agonisait d'une balle dans le cou. Il se retourna puis fixa le pauvre homme qui rampait dans sa mare de sang tout en appelant à l'aide. D'un geste simple, il pointa son Beretta et tira sur l'homme, la balle se fixa dans son dos et l'homme s'écrasa au sol. Maintenant il était silencieux.

"Donc je disais, je pense que c'est la fin de la ligne Morand... Tu vas retrouver ton asile mais je pense que tu auras un léger mal de crâne, un genre de migraine durant le voyage, tu demanderas pourquoi au médecin là-bas non ?"

Il frappa d'un bon coup de crosse la tête du criminel qui s'écroula inconscient par terre. C'était enfin fini, les sirènes de police se faisaient de plus en plus menaçantes, les flics venaient d'arriver. L'Artiste se dépêcha de libérer la juge de ses liens puis la prit dans ses bras en grand sauveur qu'il était. Tandis qu'il se dirigeait vers la sortie du hangar, les deux grandes portent s'ouvrèrent dans un fracas horrible et les policiers braquèrent Andrew de leurs fusils. Le vieux se retrouva bientôt entouré de poulets qui avaient hâte de le trucider pour pouvoir réclamer une promotion mais ils furent tous déconcertés quand ils entendirent le rire de l'Artiste résonner dans la pièce.

"Du calme les gars, Justicier d'Etat vous n’avez pas vu mon pin's ?" dit-il tout en riant. "Bon quelqu'un veut bien m'enlever le sac à patates que je porte ? Et un autre veut bien aller chercher le mec en costard là-bas ? Envoyez-le à l'asile d'Arkham, c'est un cannibale et je pense que les psychologues adorent ce genre d'animaux ! Allez bonne nuit !"

Il jeta la juge dans les bras d'un flic qui restait les yeux grands ouverts devant la masse de muscles puis se dirigea vers sa voiture tout en sifflant, la soirée avait été bonne.

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La Juge en détresse [LIBRE aux Justiciers et aux GCPD]

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