Tout une partie de la nouvelle politique orchestrée par Talia allait reposer sur le GCPD, un GCPD qu'elle comptait remodeler et aiguiser d'une nouvelle manière pour traverser la crise terroriste et terrasser ces derniers à jamais. Il semblait donc normal, et logique, que la nouvelle Maire, toute fraîchement élue, fasse sa première conférence au siège du GCPD, récemment construit et récemment attaqué par les fameux mutants avec lesquels avait disparu le symbole de Gotham, de sa justice, et l'envoyé de la nuit : Batman. Etant donné que son programme était principalement axé vers la sécurité, elle était probablement attendue au tournant dans les locaux des forces de l'Ordre, et les policiers eux mêmes, tenaillés entre les critiques concernant leur corruption et la répétition macabre des attaques de malfrats sur la ville, devaient aussi se demander ce que la reine des ombres pourrait bien leur apporter. Elle comptait en discuter avec eux, et avancer clairement ses propositions avant de les appliquer, montrer qu'elle ne savait pas que s'asseoir de façon régalienne sur un trône et parler avec un vieux maire dèja décrié de toutes parts. Malgré son habitude du pouvoir, elle voulait mériter ces voix, cette nouvelle façon démocratique d'y accéder, avant de l'user pour les plans du Démon, et purifier enfin cette ville. Avec l'aide du GCPD.

Protégée par la Ligue mouvante sur les toits et les gardes municipaux, la voiture de la Maire s'arrêta pour la première fois près du nouveau GCPD, dèja franchement abîmé, et elle entreprit de rejoindre la salle de conférence d'un pas sûr et rapide. Encore une fois, elle n'avait pas vraiment prévu de discours mais elle avait l'habitude d'improviser depuis le début de son éternelle existence et cherchait surtout le contact avec les policiers de terrains, les gens qui affrontaient le vrai visage de Gotham à découvert, là où les membres de sa Ligue et du Léviathan utilisaient des chemins contournés comme les égouts ou le sommet des buildings. Le mensonge.

Au menu du jour se trouvait aussi le choix du nouveau commissaire de la ville, suite au départ du légendaire James Gordon, en même temps que son meilleur ami et allié en collants noirs et aux oreilles de latex. Pour cela, elle avait prévu avant de partir un entretien avec le justicier d'état le plus efficace de la ville, Andrew Blake qui officiait alors sous le nom de l'Artiste et devait aussi prendre un rendez-vous avec le procureur général Arthur Lindenberg , notamment au propos de la fameuse Grande Enquête qui devait libérer Gotham de la corruption. Un vrai programme donc, qu'il faudrait expliquer aux membres du GCPD après ou avant avoir répondu à leurs questions. Après. C'était eux qui devait bâtir leur nouvelle ville, ou en tout cas, il fallait leur en donner l'impression. Talia traversa les couloirs en silence, puis entra dans la salle de conférence sans plus de bruit et se délesta de sa garde pour monter sur une estrade et activer le microphone, avant de regarder les policiers présents dans les yeux.

- Gotham City Police Department, je suis la nouvelle maire, Talia Head. Et je suis venu vous apporter des réponses. Et des défenses.

Les débuts de l'explication de la maire avaient trouvés peu de réactions dans les membres du GCPD mais les quelques inspecteurs à s'être désignés volontaires pour porter la vindicte des forces de l'ordre résumaient en deux questions le formidable ras-le-bol et l'ire irrémédiable qui secouaient la police de Gotham depuis bien longtemps dèjà, colère née d'un cauchemar qui avait véritablement pris forme sous le mandat de Quincy Sharp, et qui avait coûté au GCPD ses hommes, sa réputation, son commissariat et sa dignité. En somme, Talia, qui avait basé tout une partie de son programme sur la restructuration et la relance du Gotham City Police Department se trouvait devant une bande de survivants, des hommes et des femmes blessés, parfois brisés, qui se glissaient chaque jour en serrant les lêvres entre une foule d'ombres horribles et morbides et qui finissaient par s'assombrir à ce contact, et, somnanbules en costume bleu, à travailler pour ces ombres, parce que c'était le seul but qu'ils pouvaient se donner, alors que personne ne luttait contre l'escalade criminelle qui faisait de la ville un Enfer depuis des années dèja. La reine de la Ligue sentit dans les paroles de ses hommes les éclats coupants d'une volonté brisée, d'un véritable désir d'aider qui ne trouvait aucune réponse en face, puisqu'une partie des gothamites étaient touchés par le virus de la criminalité et que l'autre partie mourrait sous leurs mains. Le GCPD avait été chassé de chez lui, ses terres brulées, et ses hommes trépassaient dès qu'ils posaient un pied là où ils n'auraient pas dû se trouver. La situation était critique, ccatastrophique, et si elle était critique au commissariat, elle l'était par extrapolation pour toute la ville. Lassés que personne ne trouve de solutions, ou qu'elles ne marchent pas, les policiers cherchaient surtout des réponses.

Habituée à combattre depuis sa plus tendre enfance, et devenue maîtresse de cet art depuis bien longtemps, Talia avait besoin d'armes pour combattre les criminels et elle comptait bien réaiguiser et nettoyer le GCPD, retrouver derrière les murs d'un commissariat criblé de balles et de dettes la véritable figure d'une autorité que tout Gotham respecterait, et pour cela, elle avait des propositions. Un programme. C'était au GCPD désormais de retrouver les éclats de leurs déterminations et de leur héroisme, submergés sous les problèmes et les difficultées imaginées par Croc, Sharp ou Shreck, de sortir la tête de l'eau pour reconquérir Gotham, et la retrouver comme elle aurait avait été et comme elle aurait du être. Belle, puissante, maîtrisée. Talia ne s'étonnait pas de la colère de ses nouveaux hommes, de leur cynisme libéré et de leur méfiance. C'était leur droit et leur devoir, c'était normal après tant d'obstacles qu'ils regardent sur leur route en essayant de ne pas confondre trampolines et obstacles, gouffres ou véritables pistes d'accélération. A elle de leur redonner confiance, et de les remettre sur le devant de la scène pour leur bien et celui de Gotham.

Elle inspira longuement, passa son regard sur les visages rouges de colère, ennuyés de se trouver face à un nouvel idiot de politicien, ou perplexe d'indicateurs de criminels. Les mots n'allaient pas soigner Gotham, il allait vite falloir passer aux actes, et elle n'avait donc pas le temps de présenter ses idées avec de beaux discours, il lui était vital de donner un plan d'action, rapidement mais avec réflexion et efficacité, et de l'expliquer aussitôt, pour pouvoir l'appliquer dès que possible. En résumé, Tallia alla droit au but.

- Je n'ai pas de réponses sur ces morts, je n'ai pas eu le temps, et je m'en excuse, de m'intéresser aux dossiers individuels, on m'a élue il y a deux jours. Je crois que les événements récents sont imputables à l'action d'une dérive sectaire sérieusement implantée à Gotham et dotée d'une affluence faible mais d'une véritable qualité d'endoctrinement et de formation à des arts martiaux encore non.. analysés. C'est probablement la pire menace qui plane sur Gotham actuellement, et je peux vous assurer que nous allons nous en occuper au plus vite, j'ai d'ailleurs planifié une rencontre prévue très bientôt avec quelqu'un qui devrait nous aider. J'ai un plan. Et vous êtes mes moyens. Tout vous sera expliqué avant l'opération, pour que nous nous en débarassions tout en préservant Gotham d'une nouvelle attaque.

Vous n'êtes plus inutiles, vous n'êtes plus des cibles privilégiées, vous n'êtes plus les soldats de la tyrannie ou les apôtres de l'immobilisme. Non, j'ai basé les pilliers de mon programme sur le socle de votre qualité et de votre volonté, en quelles je crois et je croirais toujours, et pour que nous passoins rapidement à l'action, la vraie, je vais sans tarder vous présenter le nouveau mandat. Avant tout, chère.. Madame ?.. Mademoiselle ?.. Je ne suis pas un rond de cuir qui ne partage pas vos.. enfin, comme vous dites. Je n'ai pas fait tomber la sécurité de la CEO, lors de ma démission et du démantélement du gouvernement Luthor, sans m'impliquer. En fait, je m'en suis occupée seule. Je ne m'étendrai pas sur la prise d'otages du Dr.Drakk, ni toutes les années passées en action humanitaire. Je ne veux pas que vous pensiez que votre maire n'est qu'une politicienne arrivée, et qui ignore ce que vous endurez. C'est faux, croyez moi.

L'avenir du GCPD commence maintenant. Très bientôt, afin de laver le GCPD de la corruption, et de faire le point sur le commissariat laissé par mon prédecesseur, la Grande Enquête sera menée. Vous ne serez dérangés qu'une journée, et des psychologues, des experts et des scanner à mensonges - oui, je reste une scientifique quelque part dans l'âme - seront mobilisés pour faciliter cet entretien, et permettre de séparer les vrais inspecteurs des éventuels parasites, parce que j'ai besoin d'un GCPD fort et uni. Votre convocation ne tardera pas à arriver, si vous avez des questions sur ce nettoyage, n'hésitez pas, sachez aussi que les millieux de la justice et de l'administration pénitentiaire en feront aussi l'expérience. Gotham ne doit plus compter de malfrats dans ses sphères dirigeantes et exécutives, c'est je pense nécessaire pour combattre véritablement les criminels.

Dans un second temps, je vous informe que l'une des Sociétés Millitaires Privés que je possède, pour protéger mes entreprises, mes salariés et mes intérêts à l'étranger, va être mobilisée à Gotham. Elle sera utilisée dans un contexte millitaire, et seulement, je dis bien seulement, dans les cas de guerre mafieuse, dans les interventions armées et pour la défense de la ville contre des attaques terroristes, du même genre que celle des légions d'hécate où ces hommes auraient permis de sauver de nombreuses vies. Un total de 120 individus, je me charge de l'armement et de l'équipement, occupera bientôt le local reconstruit de votre ancien commissariat, j'ai préféré les séparer de vous pour que tout soit clair : VOUS êtes la seule autorité de Gotham, VOUS êtes les inspecteurs et les bras de la justice. Vous êtes ce pourquoi vous vous êtes engagés. Ces hommes ne prendront pas votre place, ne dérangeront pas vos actions, ils vous épauleront seulement lorsque ce sera nécessaire, parce que je ne me voile pas la face : les forces ennemies sont bien armées et nombreuses, vous êtes des policiers, pas des millitaires : vous avez besoin d'aide. Je vous présente donc Ari Bodnar, leader de cette société.

Elle fit signe à quelqu'un et la porte s'ouvrit, laissant entrer un homme d'une cinquantaine d'année, aux tempes grisonnantes et au visage marqué par les cicatrices et les combats, mais encore empreint d'une certaine vigueur pourtant inhérente à la jeunesse, et d'une ancienne beauté transformée en volonté et en force de caractère. Le lieutenant du Léviathan sourit, confiant et visiblement plutôt bonhomme, et monta sur l'estrade au côté de la nouvelle maire, qui s'effaça le temps d'une intervention rapide et précise, comme il aimait en faire.

- Bonjour, et merci. Merci d'être encore là malgré ce que Gotham a subi, et merci d'avoir tenté de prendre les armes, d'avoir travaillé malgré les dangers, pour le bien de la cité. Je soulignerai avant de partir ce que vient de déclarer la maire, l'Amaranth Inc, car telle est le nom de notre société millitaire privatisée, va officier à Gotham en tant que société millitaire privatisée et non pas figure d'autorité. Vos ordres sont donc largement majoritaires et nous ne ferons que nous ranger sous ces derniers lorsque vous aurez besoin de nous afin de former des SRIT, et des services d'intervention tactique ou armés. Je n'ai donc aucun droit sur vous, et ne suis pas votre supérieur, seulement le représentant de mon entreprise et donc le garant de notre coopération. C'est bien sûr la Maire qui nous possède, il n'y aura donc aucun problème de mauvaise organisation ni de fin de contrat entre nous. Nous nous verrons de toute façon rarement, je l'espère, et je pense que seul les services de l'Antimafia auront recours à nos services.

Une dernière chose, si l’escalade terroriste tente encore de monter, notre nombre sera lui aussi augmenté.
Shalom.

Talia reprit alors la parole, pour ses derniers arrangements.

- Enfin, toujours dans le cadre du nouveau programme, j'ai prévu, une fois le GCPD redoré, de reprendre Gotham au mal qui la ronge. Ce qui veut dire que nous allons reprendre Little Italy, Otisburg, et tous les quartiers qui n’appartiennent plus vraiment à la mairie, puisque les criminels y font la loi ou y pullulent trop. Le service d'anti-mafia sera concentré sur cet objectif. Dans un second temps, le service anti supervilains et criminalité diurne va travailler provisoirement avec les justiciers d'état sur la question des Hiboux, ainsi que sur plusieurs nouvelles cibles que j'ai désormais en priorité. Tout le monde va travailler sur ce qui importe vraiment, et nous allons nous relever, et les frapper.

De plus, pour nous permettre d'atteindre ces objectifs, le rachat d'une partie de Star Labs et mes propres possessions seront bientôt concentrées sur le rééquipement et la modernisation de l'armement du GCPD, rapidement, et sur la reconstruction et l'élaboration de la sécurité de cet endroit. Enfin, de la sécurité de la ville, et lorsque les travaux de réunification des deux Gotham auront un peu avancé, toutes mes forces seront aussi dirigées vers Blackgate, récemment redétruite, que je compte remonter en beaucoup plus grande.

Oui, cela va coûter cher. Ne vous inquiétez pas pour le côté économique de mon mandat, je le promets et le maintiens : j'ai les moyens.

Matinée mouvementée pour le nouveau commissaire de la ville. Ce matin, hors de question de sortir l'uniforme de justicier ça non ! Aujourd'hui c'était costard sobre, petite chemise blanche, cravate et badge à la ceinture. C'était à peu près comme l'armée sauf que ça n'était absolument pas l'armée. Aujourd'hui avait lieu la fameuse réunion de la maire au commissariat du GCPD, réunion où Andrew devait se présenter comme le nouveau commissaire de la ville et expliquer sa façon de procéder ainsi que ses objectifs pendant sa carrière. Mais pour l'instant, rien n'était encore lancé au vu de son état.

Il en était loin de l'habit de commissaire modèle pour le moment, il était à peine sorti du lit au final. Le vieux avait la tête complètement dans le brouillard et était encore en peignoir en train de déambuler dans son appartement comme un zombie avant de se rendre compte de son rendez-vous de la journée. Une fois l'étincelle arrivée à son cerveau, il se dépêcha de courir dans sa salle de bain et découvrit le massacre qu'était sa tête. Il allait encore une fois être en retard si ça continuait ainsi ! Ses cheveux étaient en bataille, sa barbe ressemblait à celle d'un vieil ermite isolé dans une montagne et il sentait le buffle à deux kilomètre à la ronde.

"T'as vraiment une tête à faire peur mon vieux, encore un peu et on va t'enfermer à l'asile avec l'autre fou." fit Andrew en se regardant dans le miroir.

Ni une ni deux, le vieux sauta dans sa douche et s’aspergea d'eau et de shampoing de manière à devenir blanc comme neige puis s'essuya à une vitesse phénoménale. La main encore pleine d'eau, il s'empara de sa mousse à raser et s'en badigeonna sur la tête comme si il revenait d'un carnaval arrosé puis, de son autre main, saisit son rasoir et commença à se couper les poils de barbe et de moustache aussi bien qu'il le pouvait. Dix minutes après tout ce petit manège, il se regarda une nouvelle fois dans la glace et se fit un clin d'œil face à sa mine resplendissante puis se dirigea bille en tête vers sa garde-robe.

"Porte un truc décent aujourd'hui, t'es pas un clochard bon sang..." grogna-t'il en passant les habits en revue.

Son choix se fit sur un costume beige qu'il avait payé assez cher à l'époque ainsi que sur une ceinture marron de manière à être harmonieux. Il enfila aussi une chemise bleu claire pour ne pas arriver torse nu et fit rapidement son nœud de cravate, chose qu'il avait apprise il y a bien quarante ans auparavant. Chaussettes grises, chaussures en cuir noir et finalement le badge de commissaire accroché à la ceinture, il se redirigea de nouveau vers sa salle de bain et fit rapidement sa coiffure en jetant ses cheveux vers l'arrière. Au final, ça ferait l'affaire, c'était une réunion de flics après tout, pas de top-modèles !

Arrivé dans sa bagnole, il alluma rapidement le contact et fit gronder le moteur. Il avait déjà vingt minutes de retard au compteur. Un bon coup sur l'accélérateur et il était déjà en route pour le commissariat, ils avaient déjà dû commencer sans lui à l'heure qu'il était. Sur la route rien de spécial, comme d'habitude les petits bouchons aux mêmes endroits et les mêmes vendeurs de journaux aux mêmes axes de rues, la routine quoi. Peu importait de l'heure, ils étaient toujours fier au poste ces gars-là, de véritables exemples. Bref, après dix minutes de conduite effrénée, il freina brusquement devant le bâtiment et se gara brièvement sur la place de parking réservée au commissaire, quelle honneur !

Une fois les escaliers montés, il fit grincer la porte et découvrit la scène en face de lui : des tonnes de flics assis à écouter la maire et un type bizarre à côté de lui, sûrement le mec de l'armée engagé. La maire lui en avait brièvement parlé dans le but de reprendre les quartiers aux criminels de la ville. Bonne initiative ou mauvaise ? Il n'était pas encore temps de décider. Une fois dans le local, un long silence se fit et les yeux se braquèrent sur Blake, marchant tranquillement jusqu'à la maire et la poussant légèrement pour prendre la parole.

"Désolé de mon retard, beaucoup de choses étaient à régler avec ma récente nomination. Même si Mademoiselle Head vous a peut-être annoncé qui était votre nouveau commissaire, je tiens quand même à me présenter à ma nouvelle équipe de manière à me faire connaître et à être respectueux envers vous." fit Andrew une fois en face de ses nouvelles troupes. D'un tic nerveux, il refit rapidement son nœud de cravate puis reprit.

"Je suis votre nouveau commissaire et je me nomme Andrew Blake. C'est un honneur d'être à la tête de l'unité de police de Gotham City pour faire régner l'ordre mais j'aimerais expliquer les raisons de ma nomination. Je ne doute absolument pas que parmi vous, nombreux sont les gens qui auraient eu peut-être plus de raisons d'avoir ce poste que moi au vu de leur longue carrière et de leurs actions dans la ville mais je vais régler cette question clairement et rapidement. Gotham ne peut plus être considérée comme une ville, elle est devenue un repaire de criminels, une jungle où règne la loi du plus fort.

Moi-même ayant servi longtemps dans l'armée et surtout dans les jungles du Vietnam et d'ailleurs, le maire ici présente a trouvé bon de me nommer au vu de ma longue expérience en tant que colonel dans l'armée de terre des Etats-Unis. Cependant, je vous comprends bien là-dessus, mon grade officiel à l'armée ne fait pas tout. Je devrai faire mes preuves auprès de vous et auprès de la ville pour gagner votre confiance. Mais cependant sachez bien une chose, je ne laisse jamais tomber mes coéquipiers ! Je suis quelqu'un qui sera sûrement autoritaire, voire "agressifs" peut-être à vos yeux mais je suis avant tout quelqu'un de tenace, loyal et déterminé. Avec moi, fini les massacres de flics n'importe où ! Il est temps de riposter !

Je suppose que Mademoiselle Head vous a peut-être fait peur au vu de la première partie de notre plan qui est de reprendre les quartiers gangrenés par les actions criminelles de toutes sortes. Je ne vous cache pas que cela sera sûrement très risqué et que ce sera loin d'être facile mais nous y arriverons tous ensemble ! Depuis trop longtemps, ces voyous pensent diriger la ville en tirant les ficelles mais je vous le dis : nous allons couper ces fameux fils qu'ils pensent tous avoir en main. Nous frapperons dur, nous frapperons fort et nous leur feront comprendre que la police de Gotham n'est pas une bande de blancs-becs sortis de l'école de police la plus proche.

Après m'être présenté, je tiens aussi à vous dire que je serai énormément occupé ces prochains jours mais que je resterai toujours disponible pour répondre à vos interrogations ou questions. D'ailleurs si vous en avez maintenant, je suis prêt à répondre maintenant. Nous n'arriverons à rien si ne nous faisons pas confiance. L'important d'une équipe, c'est de pouvoir compter sur l'homme derrière soi, ne l'oubliez pas !"

Une fois son discours fini, le commissaire se recula aux côtés de la maire et du fameux chef du corps armé. Quelqu'un aurait sûrement une question à lui poser, une interrogation à élucider. Et si personne n'en avait, tant pis, au moins il pourrait commencer son travail le plus rapidement possible.