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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Un intrus dans le Mercy.

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MessageSujet: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMar 6 Déc - 22:27

Mercy Hospital, à Arkham City.
Il pleuvait des cordes dehors, mais cela n'avait que peu d'importance pour la famille de Dollmaker. Lui-même bien sûr, mais aussi le colosse Bentley, grand d'au moins 2 mètre, large comme une armoire. Cette ''poupée'' avait la marque de fabrique de Dollmaker, ce visage mutilé pour les rendre plus parfait. Jack-in-the-box, l'une des plus grande réussite de Dollmaker. Il était semblable aux poupées que l'on trouvait dans les boites et qui rebondissait en ressortant. Il y avait aussi Simpson, le petit singe cymbale, Matilda, un autre de ses chef-d'œuvre, une poupée blonde habillé en infirmière, et Orifice, l'une de ses plus horribles poupées au visage déchiqueté. Tous n'avaient plus rien d'humain. Tous étaient membres de sa famille.

Un intrus dans le Mercy. Dollmaker-ban-2f7acd8

Et leur maison était le Mercy Hospital. C'était là que Dollmaker faisait ses expériences, là qu'il avait donné naissance à ses cinq poupées favorites. Agencé sur une demi-douzaine d'étages comportant une vingtaine de chambres chacune, et plusieurs salle d'opération, leur foyer leur avait servi de repaire toute ses années. Des milliers de poupées en morceaux leur servait de moquette, tellement il y en avait partout, surtout au rez-de-chaussé. Jamais personne ne les avaient dérangé là-bas. Pas même Batman.

Il fallait désormais agrandir leur famille. Trouver des candidats potentiels à la perfection.

James... Jams Gordon est à Arkham City, père, dit Orifice, qui revenait d'une de ses sorties nocturnes et furtives.

James Gordon. Il était en quelques sorte le créateur de cet univers de folie. Dollmaker lui devait beaucoup. Il devait rejoindre sa famille, mais pas maintenant.

C'est intéressant, mais il est bien trop tôt. Les préparatifs ne sont pas prêt. Il nous faut de membre à notre famille si parfaite... Il nous faut également nous faire connaître du grand public, ou Arkham City sera notre propre cercueil.

Gheeeeh ! Approuva Jack-In-The-Box, les seules paroles qu'il pouvait hélas prononcer, vue l'état de sa déformation.

Il fallait agrandir le clan, devenir plus fort. Sinon, ils allaient finir comme de nombreuses personnes. Pourchassés par le chevalier noir. Dollmaker avait réussis a garder secret tout ceci des années durant, il ne fallait pas tout gâcher... Soudain, le titan Bentley entra à son tour dans la pièce. Ce n'était pas bon signe, il était de garde ce soir.

Hey les mecs, quelqu'un rode autour de la maison...



Dernière édition par The Dollmaker le Dim 11 Déc - 16:14, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMer 7 Déc - 0:17

Cassiopée venait de se faire enfermer dans Arkham le jour même. Rien de bien surprenant en soit. Gotham n’était pas réputé pour son laxisme juridique. Ayant été arrêtée en possession de stupéfiants, le verdict avait été sans appel. Cela faisait donc quelques heures qu’elle errait dans les rues de la cité prison au grès du hasard. Elle essayait d’appréhender la situation et dieu sait qu’elle était tendue. Sans savoir exactement pourquoi, l’albinos pressentait que quelque chose se préparait. Il y a avait des gangs un peu partout dans la jumelle reniée de Gotham et elle passait son temps à tenter de les éviter. Une confrontation alors qu’elle était désarmée aurait été fâcheuse.

Elle avait parfois l’impression de se retrouver 6ans en arrière lorsqu’elle effectuait des missions d’espionnage et d’infiltration pour la LRA. L’environnement n’était pas le même mais la tactique était similaire : se faire ombre évanescente et insaisissable, longer les murs sans laisser quiconque repérer sa présence, se fondre dans la masse, être un parmi tant d’autre. Tout un arsenal de technique qui lui avait permit de rester en vie auparavant et qui lui servait encore aujourd’hui. Arkham était un vrai coupe gorge, lorsqu’on était pas armé se faire oublier était vital.

Observer, analyser et comprendre. Voila ce qu’elle cherchait à faire. Plus sa compréhension du deuxième visage de Gotham, de sa hiérarchie et de ses gangs serait fine, plus elle serait en mesure d’assurer ses arrières et de survivre. Mais l’unique compréhension du système ne serait pas suffisante. Pour commencer, il lui fallait se procurer des armes et aussi renouveler son stock de seringues et de substances hallucinogènes. Etre sujette aux symptômes de manque pouvait la mettre dans des situations très délicates. Après, elle pourrait envisager d’arpenter le demie cité plus sereinement. Ses dérivations à travers Arkham l’avait mené devant la façade d’un vieil hôpital désaffecté, un bâtiment en partie délabré qui avait l’air abandonné depuis quelques temps déjà. Il ne semblait pas y avoir d’activité quelconque à l’intérieur.

Cassiopée était trempée, il s’était mis à pleuvoir averse depuis une demie heure et elle avait besoin de se mettre au sec. Son T-shirt blanc d’habitude trop large et informe collait maintenant à sa carcasse décharnée, livide et couverte de balafres. Un hôpital… la bâtiment aurait plus d’un avantage, premièrement elle pourrait enfin se mettre à l’abri, ensuite elle pourrait se constituer un bon stock de seringue et qui sait, elle pourrait peut être en trouver quelques unes qui seraient stérilisées. Enfin, la jeune fille pourrait trouver des scalpels qui feraient d’excellentes armes, légères et tranchantes. Parfaites pour les attaques furtives qu’elle affectionnait. Décidée à s’équiper, Cassiopée poussa doucement la porte. Rien ne lui disait que l’hôpital n’hébergeait pas quelques pensionnaires. Une fois entrée, l’édifice s’avéra être une bizarrerie malsaine. Les murs décrépit et l’ambiance lugubre du bâtiment abandonné n’était qu’un détail. Le sol était jonché de poupées démembrées. On ne pouvait marché sans en écraser trois ou quatre au passage.

La présence des poupées eut pour effet de rendre Cassiopée nerveuse, il y avait sans doute quelqu’un dans l’ancienne maison de soin et il valait mieux se tenir sur ses gardes. Cassiopée s’avança prudemment dans le hall. Elle faisait le tour des lieux, à la recherche d’un quelconque indice qui pourrait lui donner une idée de la nature des habitants. Mais hormis les poupées absolument partout, les occupants n’avaient laissé aucune trace. L’albinos s’apprêtait à s’enfoncer plus profondément dans l’hôpital quand elle entendit des voix provenant d’un couloir à sa gauche.
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyJeu 8 Déc - 22:43

Dollmaker et ses cinq poupées attendaient donc plus d'explication de la part du gros bourrue de Bentley. Mais ce n'était sans doute pas ce soir qu'ils allaient les obtenir. Que quelqu'un entre dans l'hôpital n'était pas si important, mais l'identité et les raisons de la venue pouvait l'être. Dollmaker gardait donc son sang froid, comme en toute situation. Ses yeux vides ne montraient que rarement d'expressions. Quant aux autres, ils étaient trop dévoué à leur maître pour montrer tout signe d'inquiétude sur-exagérer sans que celui-ci ne l'ait suggérer. Cependant, il fallait garder le sens des priorités.

- Orifice, dit finalement The Dollmaker. il faut que tu surveille la salle des organes. Ils valent tous une petite fortune, il serait dommage que l'on nous les vole. Si l'intrus tente d'y pénétrer, tu pourras t'en occuper. Ne tente pas de le tuer, il pourrait nous être utile, voir même entrer dans notre chère famille...

- Bien père, répondit-il en partant directement par la fenêtre, façon très original pour traverser un bâtiment.

Ou bien lui servir de chiens, comme certaines poupées ratés sans importances. Il n'en avait cependant plus en réserve, les temps étaient dur depuis Arkham City. Ses poupées « chair à canon » avaient toutes étaient épuisés sans qu'ils puissent les remplacer. C'était dommage, et il fallait corriger le tire. Mais toute les poupées n'étaient pas non plus obéissante, elles n'acceptaient pas toute leurs conditions.

- Allons désormais à la rencontre de notre intrus... Jack-in-the-box et Sampson (le véritable nom de Monkey), restez ici. Je vais l'accueillir avec Matilda et Bentley.

Dollmaker, accompagné de ses deux enfants, sortit donc de la pièce et fit immédiatement face, dans le couloir étroit et délabré de l'hôpital Mercy, à une femme étrange dans son genre. Elle était sans aucun doute albinos, une rareté médicale très intéressante pour Dollmaker. Bentley et Matilda le sentirent également, et attendait que leur père ne parle.

- Bienvenu dans le Mercy Hospital, âme égaré. Je suis le gérant de l'hôpital, le Docteur Dollmaker, le chirurgien le plus précis d'Arkham City. Nous n'avons pas l'habitude d'accueillir ainsi des patients, aussi nous sommes assez intrigué par votre visite... mais après tout, je vous autorise à vous présenter.
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMar 13 Déc - 20:27

Les propriétaires des voix que Cassiopée avait entendu ne tardèrent pas à se montrer. Trois personnes firent face à la jeune femme et elles avaient de quoi surprendre. Cassiopée déduit deux possibilités pouvant expliquer leur état: soit ils avaient subit un grave accident , soit ils avaient réchappé à une séance de torture extrême. Tous semblaient avoir subit des opérations chirurgicales lourdes. L'infirmière arborait un visage de poupée qui ressemblait plus à un masque qu'a un enchevêtrement d'os, de muscles et de peau. Le plus petit des deux hommes affichait un visage reconstitué, composé de plusieurs greffes de peau dont les donneurs avaient dû être différents puisqu'aucune n'avait la même pigmentation. De même, plusieurs cicatrices balafraient son visage. Le dernier ,enfin, était un mastodonte, une immense masse de muscle que Cassiopée préférait ne pas avoir à affronter à la loyale. Lui aussi avait été passablement défiguré et présentait plusieurs peaux différentes.

Les locataires avaient une allure singulière, mais elle même n'était pas en reste en ce qui concernait les cicatrices en tout genre, mais l'albinos était encore loin d'égaler les détenteurs du Mercy Hospital. La situation n'était pas à son avantage et à défaut de connaître les intentions des nouveaux venus Cassiopée préféra jeter un coup d'œil en arrière. Le hall était spacieux mais donnait sur plusieurs couloirs et la sortie était à l'opposée de sa position actuelle. D'autres personnes pouvaient à tout moment sortir des corridors et lui barrer la route . De plus, en fonçant vers la sortie elle donnerait aux petit groupe la possibilité de l'encercler dans l'entrée. A ce titre, le couloir lui offrait un avantage: Il était étroit. Si les locataires de l'hôpital se décidaient à l'attaquer ils se généraient mutuellement et devraient l'affronter un par un. En outre, le géant serait gêner dans ses mouvements qu'il devrait restreindre. A Cassiopée d'agir en conséquence et de tirer parti du terrain si la situation venait à se présenter.

Pour l'heure, il était inutile de montrer une quelconque marque d'hostilité envers les propriétaires , si eux mêmes n'avaient pas d'intention belliqueuse, il serait idiot de les provoquer. L'albinos se contenta donc de se tenir à distance, attendant une réaction de la part des arrivant. Ceux ci ne paraissaient pas surpris outre mesure de sa présence , il semblerait même qu'ils se soient déplacés spécialement pour elle. Quelqu'un avait du les informer, mais qui ? Elle n'avait aperçu personne. Cassiopée jeta à nouveau un regard en arrière , elle n'avait pas envie d'une mauvaise surprise. Avisant les alentours, l'ex enfant-soldat se plaça en biais, face à une vitre dont le reflet lui permettait vaguement de voir l'arrière du couloir.

L'homme aux dread lock fut le seul à prendre la parole. C'était lui le chef, si Cassiopée avait quelque chose à dire ce serait à lui qu'elle devrait s'adresser . La hiérarchie du groupe avait l'air d'être clairement défini. L'infirmière et le géant attendaient et obéissaient aux ordres, l'autre donnait les ordres et gérait la situation. Ses premières paroles permirent à l'albinos de prendre connaissance de l'identité de son interlocuteur. Un chirurgien, étonnant au vu de l'état déplorable dans lequel ils se trouvait. Avait il choisit sa voie après avoir vu ce qu'on avait fait de lui? Les suppositions se bousculaient dans la tête de la junkie lorsque une idée s'imposa à elle : on était à Arkham city et dans cette partie de la ville les apparences était des plus trompeuses. Cet homme se prétendait chirurgien, mais qu'est ce qui l'avait conduit jusqu'ici? Si ses pratiques médicinale étaient en causes elle avait tout intérêt à se méfier.

Apparemment, elle était entrée dans une propriété privée l'hôpital n'avait pas pour but de soigner les victimes de la guerre interne qui se menait dans la face défigurée de Gotham. Et sa présence était juste tolérée. Lorsque le docteur Dollmaker eut finit sa présentation il invita la jeune femme à se présenter. Sa présence n'était pas désirée et elle semblait avoir aiguisé la curiosité du groupe de médecin. La jeune femme ne savait pas pourquoi, mais le docteur l'observait étrangement. Cassiopée choisit de tenter de s'attirer la « sympathie » , si une telle considération pouvait avoir lieux dans la cité prison, du propriétaire en obéissant à son injonction. Après tout, il pourrait sortir quelque chose de bon de cette rencontre.

« Je suis Odile, ex soldat, enchantée de faire votre connaissance. » Si la phrase aurait du paraître cordiale et pourquoi pas enthousiaste , le ton était froid et impassible. La présentation était concise, il lui paraissait inutile de laisser filtrer plus d'informations. De plus, la junkie s'était permise une maigre protection. Elle n'avait pas donné sa vraie identité. .Ce nom elle le tenait d'Allen, un homme qu'elle avait croisé durant son court séjour à Gotham et qui lui avait offert ce nom énigmatique à défaut de pouvoir connaître sa vraie identité. En temps normal elle détestait faire référence à ces anciennes activités forcées, cette fois, la précision lui avait paru utile. Ainsi, elle pouvait laisser peser une ombre sur le petit groupe, en sous entendant qu'elle pouvait représenter un danger. Du même coup, elle espérait aussi leurs faire penser que l'avoir en ennemie ne serait pas une chose à faire. D'un autre côté, il y aurait peut être la possibilité de conclure une alliance. Posséder un chirurgien dans ses alliés pouvait être salvateur.


Dernière édition par Cassiopée Selvin le Mer 11 Avr - 15:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyLun 26 Déc - 23:30


Odile. Ainsi se nommait celle qui avait pénétré dans le Mercy Hospital de Dollmaker. Son état de santé semblait assez déplorable, et il était étonnant qu'une personne avec un soucis de santé aussi important que l'albinisme avait été un jour soldat. Mais le maître des lieux n'était pas du genre à s'arrêter à des préjugés. Seul la nature des gens l'intéressait réellement. Il avait lui-même choisit les membres de sa propre famille, il les jugeait digne d'être sous sa protection et sous ses ordres. D'être ses poupées, ses marionnettes.

Je sens que l'histoire de votre vie doit être richissime, vous semblez avoir un vécu hors du commun. Comme nous tous ici. Le Mercy Hospital a pour vocation d'aider au mieux les victimes de guerres de gang, de règlements de compte ou d'attentats diverses. L'Église Last Hope n'aide hélas que peu de personne. Tant que vous n'êtes pas une menace pour moi et ma famille, vous serez toléré dans mon hôpital.

Il n'était pas méfiant. Pas encore. C'était une personne dans le besoin, et Dollmaker essayait d'aider les gens, notamment en les intégrant à sa famille. Malgré tout, même si elle était une véritable ennemie, Bentley et Matilda n'aurait aucun mal à s'en débarrasser, et ses organes pourraient être utilisé pour rafistolé quelques personnes, ou être vendu sur le marché noir. Ainsi fonctionnait le business de Dollmaker.

- Maintenant que les présentations sont faites, puis-je savoir ce que vous faites dans ce lieu ?

Cette question trottait dans la tête du chirurgien depuis plusieurs minutes. En effet, rares étaient les personnes seules qui tentaient de pénétrer dans un bâtiment aussi imposant que le Mercy sans être sûr qu'il n'y a aucun occupant, par sécurité élémentaire. Qu'est ce qui avait poussé Odile à entrer ici ? C'était sans nul doute une âme égarée qui cherchait un peu de réconfort.


Dernière édition par The Dollmaker le Mer 11 Avr - 15:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMar 27 Déc - 14:25

Cassiopée jeta un regard dans la vitre sale et rayée qui lui servait de miroir, l'arrière du couloir était vide, aucun assaillant ne semblait vouloir l'attaquer par surprise. Un regard en coin était toujours plus discret que de tourner le tête en arrière. Cela pouvait lui éviter d'offenser l'équipe de chirurgiens. La voie était toujours libre si jamais elle devait s'enfuir. Après tout, peut être étaient ils les seuls occupants du Mercy.

«Je sens que l'histoire de votre vie doit être richissime, vous semblez avoir un vécu hors du commun. Comme nous tous ici. Le Mercy Hospital a pour vocation d'aider au mieux les victimes de guerres de gang, de règlements de compte ou d'attentats diverses. L'Église Last Hope n'aide hélas que peu de personne. Tant que vous n'êtes pas une menace pour moi et ma famille, vous serez toléré dans mon hôpital. »

Son apparence ne trompait guère. Sa carcasse squelettique couplée aux nombreuses scarifications qui lui couvraient le corps en disaient long sur ce qu'elle avait pu vivre. Une imagination fertile pouvait superposer tout un tas de sévices sur ces marques, mais la plupart du temps ceux qui s'essayaient à cet exercice se trouvaient bien loin de la réalité. Le Dollmaker semblait lui aussi n'avoir eut aucun mal à s'imaginer son passé. La junkie se demandait ce qu'il pouvait se figurer à son sujet. Pour le moment il ne montrait aucune marque d'agressivité. Peut être était il encore possible de trouver des gens civilisés et dont l'unique but n'était pas de tuer au sein d'Arkham city. Si c'était bien le cas, Cassiopée avait mis les pieds dans un lieu béni. Mais l'accumulation de poupées éparpillées partout au sol la poussait à rester sur ses gardes. Il était inutile de se fier aux apparences surtout dans la prison de Gotham, mais ce genre de détails pouvaient facilement dénoter d'une certaine névrose ou d'une obsession. Obsession qui pouvait s'avérer inoffensive ou mortelle. Cet élément restait encore à déterminer.

Le chirurgien avait décidé de l'informer de la vocation de l'hôpital. A l'entendre on se serait cru dans une œuvre caritative. Aider les victimes... Combien de fois avait elle entendu des discours similaires pour finalement se rendre compte qu'il ne s'agissait que d'une gigantesque arnaque. Une façon perverse de vous mettre à terre de vous faire toucher le fond ( si descendre plus bas était encore possible). Les soit-disant aides, elle les fuyait comme la peste . Plus l'albinos s'en tenait à l'écart mieux elle se portait, à l'image de ses psychologues ou de son tuteur qui devait se mordre les doigts à l'instant présent. Grâce à leur « aide » elle se serait sans doute retrouvée dans un asile, en camisole de force, enfermée à vie, sans possibilité de revoir la lumière du jour. Ça c'était le scénario dans lequel elle aurait plongée si elle avait eu « le bon sens »de coopérer. Son mutisme lui avait apporter un autre mal: la mise sous tutelle. Elle était toujours plus libre que dans un asile, mais ce n'était pas une situation des plus enviable non plus. A ce titre Arkham était une bénédiction à sa façon.

L'annonce de l'aide que l'on pouvait lui fournir ne lui fit ni chaud ni froid, la jeune fille attendait de voir comment cette aide se manifesterait dans les faits avant de s'épancher en remerciements. Le seul élément qui la soulagea un temps soit peu fut qu'on lui annonça qu'elle était « tolérée » dans l'hôpital tant quelle ne représentait pas une menace. Un affrontement n'était donc pas au programme

« Rassurez vous, je n'ai aucune intention belliqueuse, vous n'avez rien à craindre de moins. Je n'attaque personne tant que l'on ne montre aucune marque d'hostilité envers moi. » La situation était tirée au claire. Une bonne chose de faite. Sa présence étant « tolérée » il était donc inutile d'espérer récupérer ce qu'elle avait penser y trouver. Mais elle pouvait imaginer se réfugier ici en dernier recours en cas de problème. Le tout était de ne pas froisser son hôte.

« Maintenant que les présentations sont faites, puis-je savoir ce que vous faites dans ce lieu ? »
Là, ça se compliquait. Elle devait éviter de donner une raison à son hôte de l'attaquer. Hors la question qu'il lui posait risquait de créer des tensions si la junkie disait la vérité. Et bien cher Dollamker je suis venue dans le but de piller vos réserves de seringues et de matériel médical, cela vous dérangerait il? Exactement de quoi énerver le groupe de chirurgien. Il allait falloir arrondir les angles et sérieusement. Après quelques secondes de silence et un nouveau coup d'œil dans la vitre (le couloir était toujours aussi vide) elle formula sa réponse.

« J'ai crut le bâtiment abandonné, je me suis donc permit d'entrer pour me reposer un temps soit peu au calme. L'agitation permanente des rue d'Arkham n'est pas très reposante lorsqu'on est seule. »
Elle n'avait plus qu'a prier pour que le Dollmaker soit sure de sa bonne foie. De toute façon, elle avait abandonner l'idée de se procurer du matériel ici et tournerait les talons dès qu'on lui en donnerait l'autorisation. Être tolérée ne signifiait pas être la bienvenue.
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMar 27 Déc - 20:43

- Il est d'ailleurs étonnant que vous soyez encore en vie, ou en tout cas en un seul morceau.

Dollmaker avait en effet déjà rencontré plusieurs cas de personnes pris dans des explosions, fusillades ou bagarre de rue très sanglante. Ils en ressortaient rarement en un seul morceau. Et on le payer pour les recoller. Enfin, quand ils ne mourraient pas. Odile devait être plus débrouillarde qu'elle ne le laissait paraître.

- Nous avons quelques chambres de libres, peut-être voudriez vous y passer la nuit ? Demanda le chirurgien. Nous faisons des tours de gardes pour surveiller notre hôpital. D'ailleurs, c'est un de mes enfants que vous a repéré lorsque vous êtes entré.

C'était Bentley, qui surveillait l'entrée à ce moment. Seul Matilda, qui restait sans arrêt aux côtés de son père, était souvent dispensé de cette corvée essentiel à leur survie. Malgré tout, il n'y avait encore jamais eu d'attaque. Le Mercy Hospital était dans la zone industrielle d'Arkham City, pas si loin des aciéries Sionis. Le Joker avait la main mise sur toute la région, et laissait tranquille The Dollmaker pour le moment. Mais il ne fallait pas se faire d'illusion, cela n'allait pas durer.

- Seul le dernier étage vous sera interdit. Il n'est pas en état d'accueillir des visiteurs.

En réalité, tout les produits et les organes que gardait le chirurgien était entreposé dans le dernier étage, ainsi que l'argent accumulé depuis qu'ils étaient sur le marché noir des organes. Bref, une vraie fortune qui ne devait certainement pas se trouver à la porté des étrangers de l'hôpital. Il avait par ailleurs envoyé Orifice le surveiller. C'était le plus sadique de ses enfants, et le plus consciencieux lorsqu'il était question de tuer les intrus. Il était fier d'avoir un enfant tel que lui pour ce genre de chose. Bien que chacun d'eux avaient leur propre utilitée.


Dernière édition par The Dollmaker le Mer 11 Avr - 15:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMer 28 Déc - 17:19

Qu'il soit étonné de sa survie n'était pas surprenant , Cassiopée ne ressemblait en rien à un soldat. Au contraire, elle avait l'air d'une faible et frêle droguée. Pas le genre à vous sauter dessus et vous écharper. Mais les apparences étaient trompeuses. Elle avait servit un temps de chaire à canon, apprenant à manier les armes et le combat au corps à corps, mais rapidement ces supérieurs s'étaient rendus compte qu'elle serait bien mieux exploitée dans des missions d'un autre type. Des missions d'espionnages et d'assassinats. Elle avait développer un style furtif et mortel. L'albinos agissait comme une ombre, vive , rapide, efficace, invisible et mortelle. La plupart du temps ses victimes ne la remarquait même pas et le temps que son forfait soit repéré elle était déjà loin. Elle excellait dans ce type d'attaques, nettement moins au corps à corps à la loyal. Mais comme on dit à la guerre comme à la guerre, tous les coups sont permis. Elle pouvait passer pour une lâche c'était le cadet de ses soucis. De toute façon la jeune fille avait rarement eu à affronter ses cibles. Ses cicatrices, elle les avaient obtenus au tout début,lors d'attaques du camps - là où elle était forcée de se défendre avant de battre en retraite - , lors de séances de tortures dans un camp ennemies ou de la part de ses propres alliés . En plus des viols récurrents la moindre insubordination ou preuve d'agressivité envers ses supérieurs était punis de façon violente parfois mortelle.

Il ne fallait jamais se fier aux apparences et certains larbins d'Arkham ne tarderaient pas en faire les frais. Pour l'instant elle avait fait un sorte de rester incognito le Dollmaker était le premier à se rendre compte de sa présence. Les autres occupants de la prison feraient sa connaissance de façon tout aussi fortuite ou à leurs dépends. Pour le moment attaquer les trois chirurgiens ne faisait pas parti de ses plans. Eux mêmes n'avait pas montré de traces d'hostilité autant leur rendre leur attitude pacifiste. On lui proposait de rester la nuit dans l'hôpital, à l'abri. Une bonne nouvelle qui pouvait tout aussi bien être un cadeau empoisonné. Il fallait envisager toute les possibilités. Mais passer la nuit à l'extérieur était risqué, sans arme et sans allié pour instaurer un tour de garde de mauvaises rencontres seraient inévitables. Un élément troublant attira son attention, on lui interdisait le dernier étage , il n'étais pas en état de recevoir des visiteurs appartement... Ou il contenait des choses qui ne devaient pas être vues des visiteurs... Cassiopée savait que ce genre d'annonce n'était jamais faites aux hasard et elle n'allait pas se mettre à dos le docteur dès maintenant . Pas pour le moment en tous cas. La curiosité était un vilain défaut elle ne avait assez fait les frais auparavant. En outre, le chirurgien venait d'évoquer un de ses enfants qui effectuait des rondes et avait avertit les autres de sa visite... Cassiopée ne put s'empêcher de jeter un nouveau coup d'œil dans la vitre. Personne. Rien à signaler pour le moment. Combien étaient ils et qui étaient ces « enfants ». La encore la façon dont il parlait la poussait à se méfier et lui rappelait de mauvais souvenirs.

Cela pouvait envenimer la situation mais elle choisit d'éclaircir ce point. Elle essaierait aussi d'en savoir un peu plus sur ce mystérieux chirurgien. Prenant un air un peu étonné et se décollant légèrement de sa vitre pour donner l'impression d'être plus détendue, Cassiopée se lança.

«Vous devez être nombreux pour surveiller un aussi grand bâtiment ? Les attaques ne sont pas rares à Arkham ...» Elle laissa son regard trainé à nouveau sur le bâtiment. Il était en piteux état mais cela ressemblait plus aux effets du manque d'entretiens qu'aux traces de récents affrontements...
"Qui sont vos enfants?"
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyMer 11 Avr - 15:17

Dollmaker restait là à regarder Odile, sa nouvelle invitée, qui ne semblait pas très répulsive envers l'endroit assez délabré où Dollmaker avait élu domicile il y a des années. Si les poupées craquelés sur le sol, le sang sur les murs, les divers trace de brûlures qui s'y étaient accumulé toute ses années ne l'effrayait pas, c'était plutôt un bon signe avant coureur. L'hôpital était assez grand pour contenir plusieurs centaines de personnes, et pourtant Dollmaker y vivait seul avec ses cinq enfants et une dizaine de poupée sans importance. Chaque salle avait son histoire, chaque chambre y avait accueillit une psychologie intéressante que Dollmaker s'était attardé à étudier, à comprendre, et a manipuler à sa guise.

Il adorait lire l'esprit des gens. C'était son hobby, avec la chirurgie. Les personnes les plus intéressantes rejoignaient les rangs de ses enfants. Les autres lui servait de marionnette et ne durait jamais très longtemps. Mais il était fier de ce qu'il pouvait faire d'esprit si faible, et parfois si fort.

L'esprit le plus fort de ses enfants était celui de Matilda. Il l'avait recueillit voilà huit ans de cela, avant même la construction d'Arkham City. Elle était alors une infirmière scandinave du nom de Matilda Svensson qui n'avait pas la licence nécessaire pour travailler aux États-Unis. Elle avait donc rejoint le Mercy Hospital, qui était à l'époque un hôpital clandestin utilisait par divers médecins véreux ou sans licence. Dollmaker, qui se faisait encore appelé Barton Matis, et qui était interne en chirurgie, l'avait alors connu lors d'une opération très délicate sur le cœur d'un patient sans domicile fixe, qui, malgré une fortune ramassé au fil des années dans la rue en prévision d'une greffe, avait été refusé dans les hôpitaux standard. C'était un miracle que l'opération soit réussis. C'est là que Dollmaker et Matilda ont fait connaissance, et elle deviendrait plus tard la fille aînée de sa future famille. Elle était la plus indépendante car il n'avait jamais laver son cerveau, comme avec les autres.

Orifice était arrivé en deuxième, il était ainsi le cadet des enfants de Dollmaker. C'était un ouvrier d'origine russe, du nom de Julius Bazarov, qui travaillait dans un abattoir, mais il s'est coincé dans une machine et son visage a été arraché littéralement. Il a été retrouvé par Dollmaker, qui venait de fonder sa famille avec Matilda, qui l'a emmené dans le Mercy, toujours utilisé par d'autres médecins mais qui laissaient le Docteur Matis faire ses petites expériences dans son coin en échange de quelques rémunérations. Dollmaker avait pensé les plaies et soigné Orifice, et l'étudia de près pour pouvoir le manipuler au mieux. Il se trouve que c'était un échappé des camps russes et qu'il était sans famille. Il fut facile pour Dollmaker de lui faire rejoindre la sienne.

Bentley était le troisième. Kapriel Macías Mascarenas était un catcheur poids lourd, il avait finis par être recruté pour effectué des combats non-légaux dans un entrepôt de Gotham, organisé par des requins peu scrupuleux. Bentley était son nom de scène, et il enchaînait les victoires, jusqu'au jour où le suspens ne rapportait plus assez d'argent aux organisateurs. Après l'avoir scarifié et jeté à la mer, il fut récupéré par Dollmaker qui lui sauva la vie, et l'aida à se venger. Depuis, Bentley avait rejoint la famille de Dollmaker et avait juré de sauver son nouveau père au péril de sa vie. Il était très obéissant, même si son esprit stratégique n'était pas très développé, et il avait beaucoup servi à Dollmaker qui, malgré l'esprit peu développé de Bentley, l'avait gardé en tant qu'enfant au vue des ses capacités physiques hors norme.

Sampson, le petit singe, est le quatrième. John Randall était un nain afro américain qui travaillait dans le Zoo de Gotham. Les visiteurs avaient coutume de le traiter de singe. Un jour, une bande de voyous l'enfermèrent dans la cage au singe. Ces derniers, pris d'une étrange agressivité, le blessèrent. Dollmaker, comme pour Bentley et Orifice, le recueillit, et le transforma en véritable singe, pour qu'il ne voit plus ça comme un insulte mais comme une force, une particularité. Son aspect original a fait de lui l'un des enfants de Dollmaker. Il est particulièrement intelligent, et il peu ainsi bien aider son père dans l'exécution de certains plans.

Enfin, le dernier, le benjamin, le muet, Jack-In-The-Box. Jack, car c'était son seul nom, était un contorsionniste dans un cirque à Gotham. Mais un de ses tours n'a pas bien fonctionné, et l'ensemble de ses os ont été complètement déstructuré. Dollmaker a dû faire une très longue chirurgie pour remettre ça en place, en améliorant la disposition pour qu'il puisse par exemple allongé sa colonne vertébrale. Sa capacité physique, au même titre que Bentley, a fait de lui un des enfants sans cervelles privilégié de Dollmaker. En revanche, la structure de sa mâchoire ne lui permet pas d'énoncer des sons compréhensible.

Dollmaker s'avança alors vers sa nouvelle invitée. Il tourna tranquillement autour d'elle, comme pour l'étudier. Étudier sa façon de se tenir, de le regarder. Elle avait une couleur de peau très intéressante. Elle avait beaucoup de potentiel que l'admirateur de poupée pouvait exploiter. Peut-être pas ce soir, il était trop tôt. Mais un jour, qui sait, elle deviendrait sa nouvelle fille.

« En effet, nous sommes au nombre de seize ici. Moi, mes cinq enfants, dont deux présents devant vous, Matilda et Bentley, et quelques... patients qui ont besoin de mes talents de médecins. Je nomme mes enfants les gens perdus qui n'ont plus rien et qui viennent à moi. Je les aide, je leur fournit un foyer et une protection, ainsi qu'une famille. Ne soyez pas impressionner par nos physiques peu avantageux. Nous avons chacun une histoire différente et particulière qui nous a amener à être dans cet état que vous devez juger de repoussant. Mais la vie nous a amené à être ainsi. C'est une particularité, pas une horreur. Cela fait partie de notre histoire a tous, comme les cicatrices de guerre...

Dollmaker s'arrêta un instant. Il était à présent face à face avec Odile, a quelques centimètres de son visage. Le sien était toujours imperturbable, vitreux, opaque. Il s'intéressait beaucoup à cette visiteuse qui ne semblait pas aux premiers abords effrayer par ses hôtes. Mais qui sait ce que ce physique pouvait cacher ? Quel esprit tourmenter pouvait bien habité là ? C'était l'interrogation de Dollmaker. Il se retourna ainsi vivement et repris place entre Bentley et Matilda, qui n'avait pas bouger d'un pouce. Il n'oserait pas dire quoi que ce soit sans l'accord de Dollmaker. Il ne fallait pas effrayer leur invitée.

« Si vous avez besoin de nourriture pour apaiser votre faim, d'eau pour apaiser votre soif ou même de quelques médicaments pour apaisé vos douleurs, nous avons ce qu'il faut. Je vous déconseilles néanmoins de prendre de la morphine. On y tombe rapidement accro, et les stocks se font de plus en plus rare. Nous sommes dans les derniers a avoir une réserve assez conséquente.
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MessageSujet: Re: Un intrus dans le Mercy.   Un intrus dans le Mercy. EmptyDim 15 Avr - 19:07

Cassiopée observait le Dollmaker et ses deux … « collègues » ? Était ce bien le mot... Ils avaient l'air d'être subordonnés au chirurgien, pas d'être son égale. Le chef du groupe continuait de la fixer de ses yeux sans pupilles ni iris. Elle ne saurait dire si il était aveugle ou si il avait simplement des yeux trop clairs. Toujours est il que cela avait quelque chose de dérangeant. Elle avait l'impression qu'il la fixait mais rien ne lui permettait de deviner la direction exacte de son regard. Cela lui faisait un peu l'effet d'être passé au scanner : vous pouviez chercher à vous dérober mais rien à faire ! Ce regard vide voue enveloppait, vous transperçait et semblait mettre à jour le moindre de vos secrets. C'était comme d'être fixer par une personne qui voyait à travers vous ,comme si vous étiez un fantôme transparent. Dérangeant et inquiétant. On était jamais sûr de rien et on se sentait à le merci de celui qui vous toisait parce qu’incapable d'imaginer son champs de vision et de se dérober à cette examen perturbant. Le regard vitreux du médecin rappelait à Cassiopée un poisson mort hors le poisson mort en question la fixait beaucoup trop à son goût...

Elle devait représenter une curiosité pour lui, peut être moins que pour la plupart des gens qu’elle croisait, mais une curiosité quand même. Ses caractéristiques physiques avaient l'art d'attirer l'attention. La peau pale, les yeux rouges et les cheveux blancs alors qu'elle était si jeune... Pas exactement ce qu'on avait l’habitude de croiser dans les rues même pour un être au visage si abîmé que le Dollmaker et ses sbires. A vrai dire la curiosité devait être assez réciproque vu les caractéristiques que les deux camps présentaient. Mais si elle avait l'habitude d’être reluquée avec dégoût et de répulsions, ceux qui ce contentaient de l’analyser et l'étudier n'étaient pas en reste. En principe, c’était l'une de ces deux attitudes qui étaient adopté envers elle et elle n'avait pas le souvenir d'avoir jamais croisé quelqu'un qui l'ait abordé en étant parfaitement neutre ou en en se contentant de la considérer comme n'importe quel quidam. Tout comme les médecins qui s'étaient chargés d'elle. Ils s'étaient d'abord attarder sur ses caractéristiques d'albinos pour ensuite s’intéresser au nombre impressionnant de cicatrices qui marquaient son corps osseux. Mais si cette réaction avait tendance à causé la colère chez l'albinos dans le cas du Dollmaker cela suscitait plutôt le malaise … Elle était observée sous un jour clinique et ce n'était pas pour la mettre vraiment à l'aise.

Son visage restait impassible mais elle ne pu s’empêcher de jeter un rapide coup d’œil dans la vitre pour vérifier que personne ne cherchait à le prendre par revers. Mais le couloir et le hall d'entrée restait vide et hormis les poupées et la poussière accumulée, on ne pouvait pas dire que c'était très vivant. Le chirurgien s’avança provoquant un bruit de crissement sur le sol abîmé et jonchées de morceaux e chiffons usées ramenant le regard de l'ex soldat sur son interlocuteur. Les deux autres restaient sagement en arrière, attendant sans doute un ordre du chef de la troupe. Il se rapprocha d'elle et commença à lui tourner autour pour l’examiner . Cassiopée le suivait du regard, elle détestait être fixée de la sorte . Et encore plus lorsque cela s’éternisait. Elle avait l'impression d'être un morceau de viande fraîche que l'on présentait sur un comptoir au milieu d'autre morceau et que l'on examinait sous toutes les coutures pour être sûr de faire le bon choix.

Dollmaker était désormais à quelques centimètre d'elle et son instinct lui indiquait qu'il était bien trop prés. Pour tout être humain il y a une sorte de zone plus ou moins restreinte constituant une zone d’intimités à ne pas franchir pour ne pas importuner son interlocuteur. Un peu comme un territoire personnel permettant de garder ses distances avec un inconnu par exemple. Celle de Cassiopée était assez vaste n'étant pas particulièrement adepte du contacte humain. Elle préférait rester à bonne distance de quiconque l'approchait. Hors le chirurgien avait plus que dépasser la limite du tolérable et avait largement empiété sur ce périmètre qui lui permettait de garder son calme et ne pas se sentir agressée. Le premier réflexe qu'elle eut fut de tenter de reculer sauf qu'elle avait oublié qu’elle était contre le mur et à moins d'oser une tentative pour filer à l'anglaise en passant en crabe entre le Dollmaker et le mur, elle était bloquée. Elle n'eut donc d'autre choix que de laissé approcher le propriétaire des lieux et de lui faire face . Il était tellement proche qu’elle pouvait sentir son haleine et son souffle à chaque respiration. La situation était pour le moins inconfortable et Cassiopée dû prendre sur elle pour ne pas profiter de l'appuie du mur et projeter ses jambes dans le ventre du chirurgien afin de lui faire comprendre qu'il était temps de se reculer.

Il n'avait pas encore répondu à sa question, et elle n'avait aucune idée du nombre de personne qui se trouvait dans l’hôpital. Il était vaste et elle pourrait facilement être submergée. Elle préféra donc éviter toute provocation même si cela la démangeait. Les traces de sang sur les murs pouvaient signifier plusieurs chose et elle n'avait pas particulièrement envie de se frotter à ce qui avait pu le provoquer. Refusant de montrer son malaise à son « hôte » Cassiopée planta ses yeux rouges dans les reflets vitreux de la pair de globe oculaire vide qui servait de système visuel au chirurgien. Elle gardait son expression neutre et s’efforçait d'avoir une attitude aussi sûr d’elle que possible. Le plus compliquée étant d'avoir un mélange équilibré entre une posture assurée et détendue et un position qui lui permettrait de régir au quart de tour en cas d'incident. Ni trop tendu , ni trop décontracté pour garder son « hôte «  en confiance et ne pas montrer à quel point elle restait sur ses gardes. Une telle attitude était sans doute basique à Arkham mais elle avait trop de chances de froisser le chirurgien en la montrant ouvertement.

L'odeur des produits chimiques et aseptisant se mélangeait à celle de l'humidité et de la moisissure le manque d'entretien était flagrant et la junkie se demandait comment on pouvait opérer des patients dans de telles conditions... Le chirurgien ne répondrait pas à cette interrogation, non, mais à la place il répondit à sa question première. Le nombre d’occupant était en vérité particulièrement faible par rapport à l'espace proposé. Il y avait malgré tout quelques patients certainement des blessés étant venu chercher du secours ici et ceux qu'il appelait ses enfant. Apparemment, elle s'était trompée sur la relation qui unissait le petit groupe. Mais malgré tout, la hiérarchie était clairement établie. Quand à explicitation sur les âmes abandonnées...Et bien soit... Pourquoi pas.... Pour qu'ils lui obéissent de la sorte ils étaient soit extrêmement reconnaissants, soit totalement terrorisés. Peut être un peu de deux. Allez savoir. Pour ce qui était de leur aspect « repoussant », ils étaient certes curieux mais il allait en falloir un peu plus pour impressionner Cassiopée. Pour avoir ramener des blesser par mines antipersonnel aux membres arrachés ou des rescapés de séances de torture, elle était assez insensible a ce genre de particularité. Cela restait surprenant de voir ça en plein ville , bien qu'Arkham n'était pas vraiment une ville. Les habitants qui y avaient été envoyés étaient des citadins et bien que Gotham était réputée pour ses fous et pour sa pègre, on était bien loin des pilages et et carnages qui avaient eu lieu et auquel elle avait pris part lorsqu'elle faisait parti de la LRA . Si la cité prison était un véritable guêpier pour les citoyens envoyés par hasard, une bonne partie de ses résidents étaient des criminels dont la réputation n'était plus à faire et très peu en vérité était aussi amochés que ça.

En ce qui concernait leurs réserves cela lui paraissait particulièrement intéressant : de l'eau, de la nourriture des médicament et de la morphine. Un bons substitut pour certaines drogues qu’elle prenait à extérieure. Ce lieux lui offrait de multiples avantages et si elle y était invitée pourquoi refuser. Cependant, le chirurgien et ses « enfants » lui barraient la route. Elle ne savait pas si la dernière phrase était une invitation ou une simple constatation. Ils occupaient toute la largeur du couloir et elle ne pouvait pas avancer . Elle n'avait pas bouger depuis le début de la conversation et le fait que le Dollmaker se soit à nouveau éloigner d’elle n'était pas pour lui déplaire. L'albinos n'avait pas particulièrement envie de se rapprocher beaucoup plus de l'équipe de médecins et profitait de les avoir de nouveau à bonne distance. Elle ne se voyait pas non plus tourner les talons. Ils n'avaient pas l'air agressif mais rien ne le prouvait et elle avait pour principe de ne jamais quitter des yeux ce qui pouvait s’apparenter à l'ennemi. On ne lui faisait pas vraiment de proposition et ne sachant pas comment réagir elle attendit qu'on lui fasse un signe ou qu'on lui dise de s'en aller. La junkie devait avouer ne pas arriver à cerner le chirurgien, mais son attitude lui soufflait que pour le moment il valait mieux s'en méfier. Plutôt que d'épiloguer sur des options dont elle ne savaient même pas si elles s'offraient à elle. Cassiopée tenta de s'informer de qu'elles types de défense disposer l'hôpital ou encore si il y avait des combattants

« 16 personnes... dont des patients ... C'est peu pour protéger un bâtiment aussi vaste.... Les attaques doivent être régulières non ?»
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Un intrus dans le Mercy.

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