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| Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Dim 25 Mai - 20:40 | |
| La prise de l'Asile d'Arkham... l'un des plus beaux coups du Joker... Il n'avait pas forcément été le plus spectaculaire, ni le plus ambitieux parmi la quantité de plans qui était sortie de son esprit dérangé, mais son organisation et sa réussite étaient plus qu'incontestables. Seule l'attaque des Ergots avait posé problème. Cependant, au-delà du caractère simplement tactique de la chose, cet événement augurait une future coopération d'envergure entre les criminels qui avaient participé à l'assaut, soit l’Épouvantail, le Chapelier, le Fool et Catgirl... sans compter le plus grand de tous, le Roi Joker !!! Il appréciait ce surnom que lui donnait Tetch. Il lui rappelait la domination qu'il exerçait autour de lui. Seulement, il ne fallait pas oublier que même si le Clown était d'excellente humeur en ce moment, il pouvait également se montrer extrêmement imprévisible et se retourner contre ses alliés. C'était le jeu !!! Un tour de barillet, une pression sur la gâchette et la balle pouvait partir. Néanmoins, à ce moment là, tout se passait bien pour tout le monde. Notre héros donc, particulièrement charismatique, d'une splendeur physique sans égale, à l'esprit d'une finesse et d'une force rares, se trouvait dans le Joker's Funland, en pleine zone industrielle. Il était parti ramasser ses affaires, et avait comme projet d'offrir une « promotion » surprise à certains de ses hommes, histoire de faciliter le départ. On ne pouvait en attendre moins de la part du psychopathe en puissance qu'était le Clown Prince du Crime. Seul, pour le moment, il supervisait le rangement auprès de ses hommes, promettant à tous les pires sévices si jamais quoique ce soit était oublié. Mais vint alors le moment où le plus grand fou de Gotham devait faire ses propres préparatifs, dans son bureau.
Chose intéressante : même dans le privé, le Joker restait le Joker. C'était comme si toute trace de l'équilibre psychique énoncé par Freud avait déserté cet être, ne laissant en lui qu'un amas de pulsions amalgamés à une lucidité hors-normes face à la vie. Il riait de tout, très souvent de lui-même, d'ailleurs. Mais ce soir là, il ne disait rien, trop concentré et extatique pour jeter la moindre boutade, pour laisser échapper le moindre ricanement... quoique... Moi, vil auteur, empêcher un Clown de cette trempe de rire ? Jamais !!! Le Joker partit alors d'un rire fou quand il sortit un trombone. Il avait mis à mort sa première victime avec. Il l'avait enfoncé profondément dans un globe oculaire, si ses souvenirs étaient... NON !!! C'était avec cette magnifique lame qu'il avait ôté la vie d'un homme. Il en était s... Mince, ce pistolet lui rappelait des choses, lui aussi...
Petit à petit, le Clown défaisait ses caisses pour rire un bon coup de ses anciennes réussites et des ses échecs passés. Rien de plus revigorant que de bons souvenirs, même quand ils se terminaient par le poing de Batman dans la figure !!! Une ombre apparut derrière lui. Il la sentait, il la ressentait même. D'un geste ample mais rapide, il plongea la main dans son costume et en sortit un revolver argenté, du plus bel effet. Puis, il fit demi-tour d'un bond pour faire face à celui qui s'approchait... OH !!! C'était le bon camarade l’Épouvantail !!! Ils avaient eu de nombreux différends par le passé, c'est vrai, impliquant par exemple une certaine chaise, mais aujourd'hui, tout allait pour le mieux entre les deux arkhamites. Et malgré des modus operandi bien distincts, le Joker estimait que Crane méritait sa place de choix dans ce fabuleux chaos. Ainsi, devant ce nouvel arrivant, très sobre dans sa tenue, sombre comme la nuit qui l'accompagnait, le Clown, en opposition totale à ces notions obscures, sourit. Le canon du pistolet était pointé droit vers le crâne masqué. Le doigt ganté se posa sur la gâchette, et la pressa. Le recul secoua le bras du génie du crime, et la balle partit se ficher dans le plafond. Un large cratère prit la place du plâtre, et le Joker éclata d'un rire aigu. Un rire qu'il laissait bien évidemment soin à Scarecrow d'interpréter à sa manière. Toutefois, conscient lui-même de son imprévisibilité et des problèmes qu'il pouvait causer, il posa son arme sur la table où attendaient patiemment les valises.
- Mais c'est mon bon Épouvantail que voilà !!! Alors l'ami, ça roule ?
La voix intemporelle du Joker s'éleva dans les airs et vint rejoindre l'oreille de Jonathan Crane. Étaient réunis dans cette pièce les deux personnages les plus grinçants et craints de Gotham, pour le plus grand déplaisir des criminels qui s'occupaient de déménager tout le matériel un étage plus bas. Avec ces deux zigotos, tout pouvait arriver, le meilleur comme le pire. Et c'est justement ce que souhaitait le visage d'albâtre. Ses lèvres se fendirent d'un nouveau sourire en imaginant ce qu'il allait pouvoir faire dorénavant... |
| | | | Sujet: Re: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Mer 28 Mai - 0:50 | |
| C’est dans le silence relatif de la nuit que la camionnette traversait la rue. Sa peinture écaillée proclamait fièrement « solution nuisible » en larges lettres vertes au dessus d’un rat dont les petites croix rouges où auraient du être ses yeux informaient que celui-ci était mort. Il fut un temps où les ressorts fixés à la toiture tenaient un rat géant en plastique, mais désormais le métal rouillé était dénué d’ornements. Seul restait un petit grincement désagréable.
Au volant une jeune femme aux cheveux roses semblait angoissée, scrutant les ombres autant que son phare unique le lui permettait. Elle repoussa un peu la casquette délavée qui lui tombait sur les yeux et tourna à gauche. Pour avoir passé dix ans à faire le trottoir à Gotham City, Scarlett savait que la nuit on n’était en sécurité nulle part. Mais la première chose que les gens de la rue apprenaient ici, c’était de toujours rester loin de la zone industrielle et des vieux parcs d’attractions. Parce que ceux-ci avaient une forte propension à habiter un certain Clown psychotique. Elle passa à la vitesse inférieure, serrant le plastique un peu plus fort que nécessaire pour contrôler ses tremblements.
Tourne encore à gauche fillette, allez respire…
La jeune femme se concentra sur sa conduite, tentant de ne pas penser à toutes les choses horribles qu’elle avait entendues sur le Joker Fun Land. Toutes les morts inutiles, toutes les rumeurs de ricanements et de torture… Rumeurs ? Tu parles ! Si son boss voulait aller là ça resterait pas des rumeurs bien longtemps. Son pied se souleva de la pédale d’accélération, faisant croire qu’elle hésitait sur le chemin à prendre alors qu’en fait elle voulait juste retarder l’inévitable.
Soudainement elle sentit quelque chose de froid sur son cou, un quart de seconde plus tard Scarlett comprit en voyant deux yeux froids dans l’ombre de la banquette arrière que son employeur avait mit un scalpel contre sa gorge.
La surprise et l’effroi la firent crier et virer brusquement. Oh non merde ! Elle braqua le volant dans l’autre sens en écrasant la pédale de frein. La voiture cala et elle eut besoin de toutes ses forces pour empêcher sa tête de partir en avant. Putain de… !
- Non mais ça va pas ?!
L’Epouvantail retira sa lame de sa gorge lentement, laissant une fine cicatrice rouge et retourna se cacher à l’arrière.
- Conduis plus vite. Et évite d’abimer la camionnette.
La prostituée déguisée resta une seconde là, haletante, le cœur battant dans ses oreilles, les mains tremblantes avant de redémarrer à bonne allure. Mais quel con ! Complètement taré ce type, sérieusement. Jamais elle ne comprendrait ces dingues. Déjà pourquoi il y tenait à cette vielle carriole pourrie ? Ah parce que oui il y tenait ! Cette vielle chouette l’avait tannée pendant deux plombes pour qu’elle la retrouve après la chute de Double Face. Tout ça pour une carlingue pourrie, à rajouter à une planque délabrée, une vilaine qui faisait pitié pour second et un quartier dégueulasse. Moins dégueu depuis qu’il l’avait reprit en main, mais tout de même elle commençait à se dire qu’il avait un don pour collectionner les merdes. Ils arrivèrent à la vielle fonderie quelques minutes plus tard et Scarlett ne perdit pas son temps. Aussitôt que Crane fut sortit elle appuya à fond sur l’accélérateur et le moteur de la petite camionnette délabrée rugit tandis que les pneus crissaient sur le bitume.
L’Epouvantail ricana en la regardant partir aussi vite avant de se mettre à chanter, marchant vers l’aciérie recouverte de tags, de têtes de Jokers et autres décorations criardes qui contribuaient à rendre le lieu plus lugubre encore.
Mary avait un petit mouton, petit mouton, petit mouton…
Les gardes pointèrent une seconde leurs armes vers lui avant de se rendre compte que la grande silhouette cauchemardesque vêtue de noir n’était autre que l’Epouvantail. Ils se reculèrent immédiatement, différentes expressions apeurées sur leurs visages clairement visibles malgré le maquillage. Crane ne put s’empêcher de ricaner entre deux vers. Quoi, ils ne se croyaient pas effrayants avec ça tout de même ? Et dire qu’ils avaient peur d’une simple comptine.
Mary avait un petit mouton…
Les peurs les plus primales des êtres humains se cachaient toujours dans les choses les plus anodines. Une tasse de thé froid. Une pièce silencieuse. Un pli sur le coin de l’œil. Une chanson pour enfants interprétée sur une voix monocorde.
Sa laine était jaune comme le son…
Il entra sans que la moindre résistance ne lui soit opposée, tous s’écartaient sur son passage. Les discussions s’arrêtaient, les jeux de cartes étaient abandonnés, les crosses serrées un peu plus fort. Lui-même avait prit une arme à feu, des scalpels et une serpe sur lui, il n’était pas encore tout à fait remit de son combat contre Ra’s Al ghul et préférait ne pas avoir à utiliser uniquement son art martial.
Partout ou Mary allait, Mary allait, Mary allait…
Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, il n’était pas spécialement surpris par les actions du Joker. Ceci dit, il avait été le psychiatre l’ayant supporté le plus longtemps. Crane était devenu assez blasé. Il se contenta de s’appuyer contre le chambranle de la porte, un sourire narquois au visage. Ceci dit, il veilla à rester le plus loin possible de la chaise. Question d’habitude.
- Mais c'est mon bon Épouvantail que voilà !!! Alors l'ami, ça roule ?
- On ne peut mieux.
Surtout qu’il avait enfin trouvé une utilité à la fille que Tetch lui avait fourré dans les pattes. Bouger les corps en décomposition de la cave. Ca avait toutes les chances de la traumatiser et il fallait bien que quelqu’un le fasse au cas où l’odeur attirerait autre chose que les rats. Il fit un petit geste circulaire avec son poignet pour montrer la décoration.
- Je vois que tu tiens la forme. Les importations aident je suppose ?
Lui rappeler leur victoire ne pouvait pas faire de mal. Tant que leur collaboration serait prolifique, son front aurait moins de chance de rencontrer une chaise, une moule a gaufre un grille pain ou autre ustensile bizarre et contondant.
Et, voilà, il aimait bien être entier. Être coupé en deux, c’était vraiment surfait. |
| | | | Sujet: Re: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Mar 3 Juin - 21:14 | |
| S'étant tranquillement assis sur la table derrière lui pour écouter Scarecrow, le Joker ne bougea pas immédiatement. Il n'en avait pas besoin. Pas encore. Même s'il se doutait que bientôt, avec ce cher et terrifiant barjo à ses côtés, ils risquaient de déménager dans son aile privée, à laquelle personne n'avait encore touché. L'aile du "Doktor Joker", le fameux médecin/chimiste/ingénieur/meurtrier de masse.
Trois belles touches de Cyanure d'Hydrogène, bonnes pour le coeur, tout juste comme les oméga 3 !!!
Le Clown psychotique joignit les mains en un claquement sec et sonore, avant de se lever d'un bond, un éclat brillant dans les yeux. De la folie sans doute... ou peut-être quelque chose d'autre, qui sait ? Quoi qu'il en soit, il répondit presque machinalement aux mondanités du tas de paille:
- Toujours, Crane, toujours. Le Joker ne peut pas se permettre de ne pas être en forme. Trop de monde à Gotham compte sur moi !!! Surtout depuis que l'offre et la demande dépendent de Joker and Fear Inc. !!! HOU HOU HOU HOU !!!
Encore et toujours de l'ironie, des boutades grinçantes, qui ne faisaient rire personne. A part Batman, une fois... C'était l'histoire de deux fous dans Asile... Le bon temps, tout ça. Aujourd'hui, Batou n'est plus que l'ombre de lui-même, froid, presque retors. D'un côté, la partie n'en serait que plus serrée entre eux deux, les pires fléaux de Gotham, le coloré destructeur et le sombre justicier. Puisque Jonathan Crane ne suivait pas les pensées du Joker en direct, son soupir dû paraître étrange, surtout après un tel éclat de rire. Intrigante ou pas, la réaction du Clown laissa vite place à une fouille intensive des poches de son costume. Il cherchait la clef de son laboratoire !!! Allez, un peu plus à droite... non. A gauche alors ? Encore moins. Hmmm...
- Où ai-je bien pu la fourrer ? Oh mais oui !!!
Le Joker se mit à sautiller sur un pied, saisissant l'autre de ses mains blafardes. Il retira sa chaussure, dévoilant une jolie paire de chaussettes... mauves. Mais si, voyons, une très sympathique, avec des petits coeurs rouges dessus. Le genre que toute personne saine d'esprit porterait dans de telles situations !!! Des chaussettes de fête. Enfonçant ensuite ses longs doigts dans les profondeurs du soulier, il en extirpa enfin une très vieille clef, épaisse et dorée. C'en était impressionnant: n'importe qui d'autre n'aurait pu marcher avec un tel monstre dans sa chaussure. Mais face à vous, très cher lecteur, vous avez l'un des plus grands criminels de la planète, capable de faire douter le Batman. Alors imaginez bien que cacher une foutue clef dans une chaussure n'était pas insurmontable pour lui. D'un air triomphal, il annonça alors à son équipier:
- A ma Laughcave !!!
Et le Joker se mit en marche, d'un pas déterminé, vers son aile spéciale, en compagnie du second meilleur chimiste de la cité, voire du pays. Le premier étant, évidemment, le Clown au visage d'albâtre. A n'en pas douter... Si ? Mais je vous dis que non !!!
Deux pincées de Strychnodide, et ça vous fera un escargot tout moooort !!! HI HI HI HI HA HA HA HA !!! |
| | | | Sujet: Re: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Mer 11 Juin - 19:46 | |
| Oui, à n’en pas douter le Joker était encore plus enjoué que d’habitude, si c’était possible. Il se vanta une fois de plus de la prise du port, ce que l’ancien psychiatre interpréta comme un bon signe pour sa survie, avant de courir dans tous les sens, jetant objets et papiers qui se trouvaient sur son chemin. Jonathan Crane était loin d’être un sot, mais les mouvements du prince clown du crime étaient tellement chaotiques qu’il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte qu’il était en train de chercher quelque chose et pas en train de mettre la pièce sans dessus dessous sans raison aucune. Cela dit le résultat restait le même : beaucoup de désordre et des feuilles de papier qui tombaient sur le sol comme des flocons en hiver.
Si Jervis avait vu ça, il aurait fait une attaque. Ou aurait décidé que le Joker avait trois jours de retard et se serait empressé de sortir sa hallebarde dans le but de lui couper la tête. Sauf que pour le bien de l’alliance des fous, ou « Arkham Gang », il valait mieux que le clown garde sa tête sur ses épaules et le chapelier ses poumons vides de Smilex.
Tout en regardant son hôte sautiller sur place en essayant d’ôter sa chaussure pour quelque raison que ce soit, il se demandait silencieusement ce qu’ils allaient bien pouvoir faire. Oh bien sur il avait une petite idée mais rien de tout à fait précis. Ceci dit, la précision ça ne semblait pas être fait pour le Joker au vu de l’endroit d’où il sortit une clé, sa chaussure. Lui avait déjà retrouvé ses clés dans son frigo à la suite de parties de thé avec Tetch alors il ne se permit aucun commentaire.
Il suivit le Roi Joker dans la direction qu’il désignait comme sa « Laughcave », son sourire narquois toujours aussi fermement plâtré sur son visage. Non pas qu’il se sentait particulièrement malin, c’était juste ce qu’il faisait de plus… de moins… c’était un sourire. Qui se changea en grimace montrant ses dents quand il se souvint de la réaction des hommes de Double Face et des ninjas de la Ligue des ombres sur le pont quand ils avaient étés exposés simultanément à leurs deux produits.
Il était grand temps de tester le SmilHorrorex.
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| | | | Sujet: Re: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Jeu 12 Juin - 15:42 | |
| "Putain de bordel de merde, dans quoi je me suis embarqué ?"Ainsi pensait Hiéronimus Valmont, criminel au nom quelque peu excentrique, attaché sur une table de l'aile spéciale du Doktor Joker. Cela faisait maintenant quelques mois qu'il avait rejoint le Gang du sourire, de la joie et des vannes à gogo (c'est ce qui était marqué sur la brochure, en tous cas), et il regrettait de plus en plus ce choix contestable. Effectivement, il était prisonnier d'un tourbillon de dettes et de violence avant de prendre les choses en mains. Enfin, prendre les choses en main... le plus exact serait de dire prendre les choses en main pour les déposer ensuite dans celles du Joker. Mais tous ses malheurs ne valaient finalement pas ce qu'il vivait au quotidien en compagnie des sbires du Clown. Il regrettait ce temps simple où son pire problème était de régler une facture un peu trop tardivement. C'était trop tard. Pour lui. Pas pour le Joker. Actuellement, Hiéronimus ne pouvait pas faire plus que bouger la tête de droite à gauche, saucissonné sur cette... table de dissection. Le lien se fit dans la tête du sbire, qui se mit à frissonner en entendant des bruits de pas dans le couloir qui menait à la salle qu'il "occupait". Tout autour de lui bouillaient divers produits étranges dans des flacons, reposaient des morceaux de corps mutilés dans un liquide cristallin et retentissaient les notes de cette chanson: https://www.youtube.com/watch?v=w8UEQf6ED7o"Bon, si je m'en sors, je jure que j'expierais mes pêchés, et que je me tournerais vers le bien, et uniquement le bien !!! Pitié, Seigneur, aidez-moi..."A cet instant, soit le Seigneur en question s'occupait d'une autre brebis égarée, soit il s'amusait sadiquement à observer le pauvre Valmont dans une position délicate. Chose que quiconque d'un peu sensé, à commencer par le Joker, se serait empressé de faire. C'était pour la science, après tout !!! Petit à petit, les bruits de pas se rapprochaient, et les éclats de voix s'amplifiaient, au grand désespoir du petit criminel. La fête allait commencer. La vision embrumée par la peur, Hiéronimus vit la porte du laboratoire s'ouvrir, laissant passer le Joker et l’Épouvantail. - Tu as de quoi faire, ici, Scary. Gaz, poisons, potions diverses et... cobayes.Le Clown fixa ses yeux vers Hiéronimus. Le pauvre sbire essaya de se débattre tant bien que mal pour se libérer, tant le regard de son patron était terrifiant et, grands dieux, explicite. Il allait mourir, sans doute. Putain, il avait une famille, un gosse... il avait accepté ce foutu boulot pour lui permettre de vivre correctement, et voilà qu'il allait se retrouver sans père. Et puis aaaaaaaargh !!! Le Joker avait planté une aiguille dans la nuque de Valmont. Ce dernier sentit ses sens s'aiguiser, son cœur accélérer, bref, tout était différent, au point que son ouïe ne captait plus que quelques mots de son ancien patron. - Souffrir... pouvoir... drogue... HOU HOU HOU HOU !!!La grande ombre à côté du Clown semblait apprécier ce qui se passait. Très mauvais signe tout cela. Sa vision se brouillait. Il avait de plus en plus peur. Le moindre son le terrifiait. Mais Hiéronimus n'eut pas un temps de pensée de plus: une première bouffée de gaz enveloppait déjà sa tête, s'infiltrant partout, déformant son visage. Il souffrait. Et pas qu'un peu. Un effet de la drogue qu'avait administré le Clown. Mais il ne mourait pas. Il ne mourait pas... _________________________________ Le Joker s'amusait grandement. Il avait amené Scarecrow dans sa salle de détente, et lui faisait rencontrer un excellent collaborateur, ce cher... cher... cher. Hou hou !!! Enfin bref, il les aiderait à parfaire leurs techniques. Une petite piqure de ci, une bouffée de ça, et tout irait bien !!! - Ca tombe bien que tu sois là, Crane. L'autre jour, au port, pendant que le monde s'effondrait autour de nous, j'ai pensé à une chose: Hé Joker, tu vois ce qui se passe autour de toi ? Tous ces gens heureux de mourir de peur ? Et si tu t'arrangeais avec ce bon Épouvantail pour faire plaisir à la plèbe ? Je ne sais pas pour toi, mais ça me semblait une excellente idée. Maintenant que nous sommes tous les deux ici, je te propose de travailler sur la mise au point d'un Smilhorrorex performant et encore plus mortel !!! Hou hou hou !!! Qu'en dis-tu ?Et il saisit une éprouvette qu'il tendit symboliquement à son partenaire. Une petite étiquette arborait fièrement un sourire très jokerien, tandis qu'Hiéronimus paniquait de plus en plus devant les envies destructrices de deux chimistes maléfiques. |
| | | | Sujet: Re: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Ven 13 Juin - 15:21 | |
| L’ex psychiatre et actuel savant fou regarda la seringue que lui tendait le Roi Joker, l’homme étalé sur la table qui souriait de toutes ses dents en l’implorant du regard. Crane prit la seringue en faisant un grand sourire incroyablement malsain, dévoilant des canines pointues et des dents légèrement tordues.
« J’en dis qu’il va nous falloir plus de sujets. »
Il mit la seringue décorée d’un grand sourire dans sa poche et posa son vieux sac de docteur sur la table de dissection, plus précisément sur une des jambes de l’homme attaché, comme s’il n’était que du mobilier. Il farfouilla quelques secondes et en sortit un tensiomètre électronique, qu’il attacha au bras du sujet d’expérience en train de ricaner. Il remplit une de ses seringues en le regardant dans les yeux, buvant la peur dans son regard. Puis, quand l’homme se mit à crier en même temps qu’il riait, l’Epouvantail se dit qu’il était temps de passer aux choses sérieuses. Tout en sifflant « Mary avait un petit mouton » il enfonça l’aiguille dans son artère jugulaire sans la moindre délicatesse. Pourquoi faire ? Il n’était pas fait pour survivre, c’était juste le sujet-témoin de leur expérience. Très vite se hurlements redoublèrent d’intensité, un rire guttural entrecoupé de hurlements de terreur, si puissants que l’avatar de la peur ne s’entendait plus siffler. C’est dans ces moments là qu’il regrettait vraiment ne pas avoir ses disques avec lui. Il était certain que ces cris auraient fait un accompagnement grandiose pour du Chopin. Mais le tensiomètre affichait déjà un pouls supérieur à cent trente, quand il apparaissait. Il lâcha un petit rire et leva son index inhumainement long.
« Trois… Deux… Un… »
Il le laissa retomber au moment où des gargouillements remplaçaient les hurlements. Il fut prit de tremblements violents, ses yeux révulsés ne montrant plus que des veines bleues sur un fond grisâtre.
« … eeeet syncope. »
L’homme n’allait pas survivre mais son trépas pouvait durer longtemps. Or, comme il n’était pas utile qu’ils perdent plus de temps sur un mort en sursis, le docteur prit sa tête entre ses mains et lui brisa la nuque d’un coup sec. Le claquement, tel du bois vert que l’on casse, fut le dernier bruit qui émana de Hieronimus. Enfin presque. Il y eut un deuxième claquement quand Crane retourna son visage vers lui pour une autopsie sommaire. Ses yeux étaient un peu grisâtres, mais ça pouvait être la pollution. Ses paupières internes et ses lèvres aussi étaient pâles mais là il était sur que ce n’était pas la pollution. Il souleva sa chemise et les marbrures bleues sur son ventre confirmèrent son diagnostique. Il retira alors le tensiomètre avant de se tourner vers son collègue de circonstances.
« Collapsus Cardio Vasculaire causé par le stress. Je pense que combinés les excitants contenus dans nos deux produits sont ce qui cause la mort. Il faudrait donc voir à partir de quelle dose d’excitant le produit final devient mortel… et comment faire durer le plaisir. »
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| | | | Sujet: Re: Smilhorrorex, ou comment s'amuser en lâchant des gaz... [PV Scarecrow] Sam 14 Juin - 20:20 | |
| - Collapsus Cardio Vasculaire causé par le stress. Je pense que combinés les excitants contenus dans nos deux produits sont ce qui cause la mort. Il faudrait donc voir à partir de quelle dose d’excitant le produit final devient mortel… et comment faire durer le plaisir.
Sur ces mots, le Joker s'écarta du Docteur Crane, et s'approcha vivement d'une rangée d'armoires, qu'il ouvrit les unes après les autres avec vigueur. Toutes contenaient des étagères et des étagères de produits divers et variés, souvent mortels, ou au minimum très amusants. Soit on était un vrai Clown, soit on ne l'était pas. Prenant une pose de démonstration, bras ouverts, presque parallèles au tronc, il s'exclama:
- TADAAAAA !!! Et voilà les rafraichissements !!!
Puis, il quitta la pièce. L'invité put alors se faire plaisir en maniant les liquides dangereux mis à sa disposition, à les tester sur le cadavre d'Hiéronimus, de jouer avec... bref, il était tout à fait libre d'en disposer. Quelques minutes plus tard, le maître des lieux revint avec trois de ses hommes, un peu perdus et inquiets, qu'il assomma chacun d'un coup de crosse de revolver, si rapidement qu'ils ne purent réagir comme ils l'auraient sans doute voulu. Et au Joker de dire:
- Et voici ceux à qui nous les servirons, mon bon Épouvantabl... Épouvantail !!! HOU HOU HOU !!!
Pour résumer ce qui s'était passé durant la courte attente de Crane, suivons notre cher Clown dans les couloirs de son aciérie. Il avait refait le chemin en sens inverse pour aller chercher les plus beaux sbires qu'il avait en stock. Ceux à qui il avait promis une splendide "promotion". Oh que oui, ils allaient être promus. Promus Cadavres, un poste assez courant dans l'entreprise du Joker, me direz vous... Usant d'une force insoupçonnée, que son ancien psychiatre ici présent connaissait bien, le psychopathe au sourire souleva un à un les corps pour les installer sur diverses tables de dissection. Il les attacha, sortit un petit flacon de sa poche, et le passa sous chaque nez de sous-fifre encore vivant. Bon, je l'avoue, le Joker essaya aussi sur le décédé, mais qui ne tente rien n'a rien. Ce n'est pas vous qui allez me dire le contraire, vous qui essayez de déchiffrer tant bien que mal mes écrits. Chaque sbire se réveilla peu à peu, avant de se rendre compte d'où ils étaient. Et ils se mirent à hurler de peur. Aux oreilles du Clown, c'était une symphonie chaotique qu'il appréciait particulièrement. Il ne parvenait même pas à imaginer à quel point cela devait toucher l’Épouvantail. A dire vrai, il ne pensait pas à Crane.
- Bon, je prends celui-là. Prends donc celui qui te tente, ils sont tous frais, cueillis de ce matin. Hi hi hi !!!
Et le Joker se tourna vers son cobaye. Une paire de gants en latex plus tard, et le Clown psychotique était parti dans ses mélanges. Un petit peu d'Arsenic, quelques touches mélodieuses de Cyanure, et enfin le tout vaporisé avec une vapeur volubile de Sarin ? Non, trop violent. Revenons plutôt à nos moutons, en cherchant le bon dosage entre Smilex et Horrorex. On aura tout le temps du monde après pour tuer horriblement des gens. Mais... pourquoi s'en priver ??? Pour les besoins de la science, voyons. On l'emmerde, la science. Jamais !!! Si !!! Non !!! Stop. On divague, reprenons le fil des choses. Ce dont le Joker ne s'était pas rendu compte, c'était que pendant son violent débat intérieur, il avait déjà pesé, dosé et synthétisé un mélange Smilhorrorex. Il n'y avait plus qu'à la tester !!! Cependant, par mégarde, le Clown fit tomber de l'Arsenic dans le produit fini.
Et il injecta le tout à son courageux testeur. Tiens, le Joker n'avait jamais vu personne crier sur 5 octaves de la sorte. Les réactions ne se firent pas attendre.
Le cobaye se mit à trembler terriblement. Ses pupilles se dilatèrent, puis s'étrécirent, un sourire apparut sur son visage crispé par un effort invisible. Il riait, riait si fort. C'était beau. Mais d'un coup, entre deux éclats, il se mit à tousser et à cracher du sang par vagues. Comme s'il en vomissait continuellement. Aux yeux du Clown, le tableau était d'une étrange splendeur. Rouge, blanc, noir... des couleurs simples, belles. OUUUUH !!! Ça lui donnait des frissons. Puis, le ventre du testeur se mit à gronder horriblement, arrachant des hurlements au pauvre homme. Puis, alors qu'il convulsait, tout mouvement s'arrêta, laissant reposer le corps dans une mare de sang. Le Joker se rendit compte ensuite que sa soucoupe d'arsenic était vide. Il partit donc d'un rire féroce.
- HOU HOU HOU HOU ARH ARH ARH ARH !!! Houuuu... Au moins, il n'y a pas eu la diarrhée... Hou hou hou...
Et il se tourna vers ce que faisait Crane, abandonnant là le cadavre de son sbire, bien moins intéressant que la mise à mort d'un de ses anciens coéquipiers. |
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