La ville de Gotham City prenait de l’ampleur la nuit. Etant une ville calme et paisible. Elle se révélait être une victime la nuit. Victime de la criminalité qui gangrène et ne cesse de polluer la cité, elle dépérit mais ne comprendra que très tard que son seul avenir est de purger ce vice. La question se posait alors: Comment détruire le mal? En utilisant la perversion contre ce qui est pervers, pour détruire la criminalité.

  Une voiture noire prenait alors le chemin des Archives de La ville. Un bruit sourd se fit entendre  lorsque les freins régulèrent la vitesse du véhicule. Ce dernier s'accentua lors de l'arrêt de l'automobile. La portière du conducteur s'ouvrit et le chauffeur en sortit. Coiffé d'un képi simple verdâtre et d'un costume de la même couleur, il possédait une moustache grise épaisse qui revenait lui chatouiller ses narines. C'était un quinquagénaire endurci, sans le moindre doute éprit du célibat vu le sens maniaque dont il faisait profit. Il saisit fermement la clanche de la portière et la tira ce qui l'ouvrit bien évidemment. Sortant de la voiture si basse que l'on aurait cru que les roues avaient disparu, un homme au crâne chauve et à la barbe imposante vêtu d'un long manteau noir se dirigeait vers la porte principal du lieu. En ouvrant la porte qui grinça amèrement d'une façon qui déplu à l'individu, il s'empressa de s'appuyer au comptoir où une femme blonde se permit de lui demander ce qu'il désirait.

  "Je suis Hugo Strange, psychiatre à l'asile d'Arkham. L'on m'a autorisé à consulter les actes de naissance des Gothamites pour me renseigner sur une dame en particulier.
-Bien sûr! Vous n'avez qu'à tourner à droite après ce pilier.
-Je vous remercie!"

  Ne perdant aucune seconde de son précieux temps, il se rendit à l'endroit indiqué par la jeune archiviste. Mûrement intéressé par les femmes d'un blond pur, aucunement agressée par l'embonpoint, Strange commença de longue recherche.

  Après quelques heures de paperasse, il y avait trois tas de dossier devant lui. Le médecin, ravit s'empara sans état d'âme de celui de gauche. Par la raison, c'était la pile où il y avait le moins de dossier. Hugo serrait fort le dossier contre son torse, comme si était quelque chose d'important.

  Passant devant la libraire, il lui adressa un sourire félon et quitta le bâtiment. Dévalant les marches quatre à quatre, Le docteur s'enfonça dans sa voiture et quitta Burnley