Le silence régnait en maitre dans ce lieu de perdition, un lieu totalement abandonné ou pourtant se trouvait autrefois des personnes avec une joie de vivre, surprenant quand on sait que maintenant il n'y avait plus rien hormis quelques pseudo criminels. D'ailleurs, en parlant d'eux, deux mercenaires arrivèrent devant le patron, ce dernier se trouvait sur la scène à regarder l'horizon. Tentant de se rappeler quand est-ce qu'il était venu ici pour la dernière fois, il commençait à faire des pas de gauche à droite pour essayer de passer à la vitesse supérieur concernant la réflexion. Il s’arrêta néanmoins en plein milieu de la scène lorsqu'un deux de ses mercenaires déposèrent des personnes devant lui. Il les regardaient un par un, trois personnes, un sans-abri vu ses vêtements déchirés et deux criminels, du moins c'est ce qu'il pouvait déduire d’après les flingues qu'ils portaient sur eux. Chose qui n'a aucune importance parce que si ils venaient à bouger, c'était l'exécution direct. Un léger sourire s'afficha sous le masque de Deahtstroke, un sourire machiavélique et pas rassurant du tout. Un des mercenaires se mit donc à parler.

- Il n'y avait qu'eux sur les lieux chef.

Hummm...intéressant pensait Slade. S'il n'y avait qu'eux, alors ce foutu théâtre allait-être une possible futur planque qui sait. Ça fait du bien de changer un peu de temps en temps et puis l'ancienne planque commence à dater, autant en profiter pour changer. Par contre, le seul probleme c'est que ce serait un peu trop à la vue de tout le monde et ça, c'est contraignant. Enfin, pour l'instant là n'était pas la question, il devait encore réfléchir aux inconvénients et aux avantages. Il ne disait aucun mot, il n'y en avait pas besoin vu la peur présente sur le visage des trois prisonniers. Au moins, ça prouvait bien qu'ils le connaissait personnellement ou de sa réputation, cela n'allait rien changer car...

- Prends leurs armes.

Un ordre comme un autre, mais au moins comme ça, ça allait faire une chose en moins à faire par la suite. Slade attendit que le mercenaire prennent les armes avant de prendre son propre flingue en main muni d'un silencieux. Il n'hésita pas une seconde et tua les deux jeunes criminels d'une balle dans la tête. Les deux mercenaires présent sur la scène juste derrière le sans-abri encore en vie se mettaient à sourire. Il n'y avait pas de surprise, ils savaient ce qui allait se passer. Slade fit donc quelques pas pour se mettre à la hauteur du sans-abri afin de le regarder de son seul œil encore valide, un regard tout aussi terrifiant et ce qu'il dégageait.

- Ouvre la bouche.

Slade attendit que ce dernier l'ouvre, mais la peur l'en empêcher. Et dire qu'il a horreur de se répéter, il lui mit donc une droite avant que le demeuré ne l'ouvre. Suite à ça, il mit le canon dans la bouche du sans-abri et tira un coup sans aucun adieu, ni rien, c'était seulement pour les personnes pathétique ce genre de chose. Le sang ruisselait sur le bas de la scène formant ainsi une bonne flaque, tout en se relevant doucement, il prit la parole cette fois pour donner plus de directives.

-  Vous deux, découpez leur la tête et accrochez les sur un pic. Je veux que tout ces débiles savent que cette fois, c'est la fin.

Ils avaient qu'à faire comme bon leur semble tant qu'ils exécutent les ordres. Alors qu'ils commencèrent à faire ce qu'il faut, Deathstroke se dirigea vers les trois soldats posté devant l'entrée du théâtre à l'intérieur. Une fois assez prêt il prit la parole tout en nettoyant son arme du peu de sang qui avait giclé dessus.

- J'en veux un sur le balcon de gauche et un autre sur celui de droite...Toi, prends les fringues du sans-abris, mais-les et ramène moi une personne digne d’intérêt pour que je puisse faire passer un message direct.

Et quand il disait "digne d’intérêt", c'est pas un clochard ou un pseudo criminel, il voulait un héros ou meme un criminels, un vrai. Ça lui faisait un bien fou de revenir à Gotham, de faire ce qu'il répandre la terreur, la peur, c'est tout ce à quoi il aspirait depuis la mort de sa femme et meme un peu avant. Et les héros, ces imbéciles qui se croient au-dessus parce qu'ils protègent les citoyens, non mais franchement, heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon que serait le monde. C'est d'ailleurs en partit pour ça que Deathstroke fait ce qu'il fait depuis des années, pour mettre un peu de bon sens et pour faire comprendre qu'un héros n'est rien d'autre qu'un simple titre, pas comme lui. Il est vrai que "Le plus grand assassin du monde" peut être un titre, mais non, il était partit de rien, il avait fait ces preuves et il avait meme affronté une équipe de super-héros à lui tout seul, ça c'est être un "VRAI" criminel, pas comme certains qui font des choses vraiment "débiles" et qui s’avère pourtant "impressionnantes". Vous voulez un exemple ? Le Joker, il est complètement taré, il doit lui manquer un bout du cerveau, voir plus et pourtant il est réputé; Bane, il s'injecte du venin devient un monsieur muscle et il détruit des murs, impressionnant, non ?. Mais il y a aussi des héros, Robin par exemple, il est l'ombre de Batman, il se prend pour son égale presque alors qu'il n'est rien; Catwoman, elle c'est différent vu qu'elle sait pas ou elle se met, un coup gentil, un coup méchant, tout dépend si Batman est dans l'histoire, mais à part être une voleuse et une groupie du chevalier noir, ou est le mérite ? Deathstroke n'arrivait pas à trouver.

- Joue la carte de la feinte sinon ça ne marchera pas. Soit paniqué, sale et complétement déboussolé en prétextant avoir assisté à un massacre et que tu as besoin d'aide de toute urgence. Une fois à l'intérieur, je m'occupe du reste.

Deathstroke le regardait bien droit dans les yeux avant qu'il ne parte en dehors du théâtre pour faire ce qui avait été dit. Tous étaient en positions, Deahtstroke lui, monta à l'étage dans la salle des projecteurs, là ou il aurait une vue sur le grand Hall et la scène, dans l'ombre. Pour l'instant il voulait voir qui son mercenaire allait ramener, pour le reste...tout est calculé déjà. En sachant que les trois têtes décapités se trouvaient sur le bord de la scène, sur un pic.

Etrange comme ce sentiment était difficile à cerner. Kathy, qu venait de le retrouver, se laissa un instant porter par son étreinte vertigineuse, assise au fait d'une gargouille ornant un vieux bijou d'architecture survivant au No Man's Land et à la reconstruction de Lex Luthor. Parmi tous les bâtiments de Gotham, c'était un des seuls qu'elle avait connu avant sa mère et s'il lui rappelait tendrement l'époque de ses premières aventures, c'est la psyché de Kathy qui tendait tout entière vers cette lointaine période, cette Kathy d'avant sa mort. Bien loin du bâtiment, c'était tout l'univers de la nuit, les agitations physiques provoquées par l'adrénaline et le mélange de peur et de désir que l'aventure noctune provoquait qui marquait Kathy, la ramenant des années en arrière au temps où elle portait encore le costume de la première Batwoman. Désormais, si Kathy avait réellement changé, c'était surtout la ville qui n'était plus la même. Transformée non seulement par le terrible tremblement de terre et les différents travaux nécessaires à l'implantation et la destruction d'Arkham City, Gotham abritait désormais un peuple nouveau, beaucoup moins innocent, beaucoup plus lucide, et les malfrats que Kathy recherchait n'avaient plus rien de kitsh ou d'innoffensif. Capitale du crime, Gotham l'était, mais c'était la résultante d'une succession d'autres fonctions battues : Gotham était aussi capitale de la folie, et probablement l'antre même de toute l'ombre terrorisant l'Amérique. Voilà là une idée que la Ligue et Spyral partagaient, mais les organisations de Talia Al'Ghul et de Kathy se déchiraient à mort, et l'ex-fiancée de Batman était bien seule, ce soir, habillée en civile, au coeur même de l'activité criminelle noctune. Dans l'oeil de l'ouragan.

Elle savait pertinemment que le calme qui l'entourait n'était qu'un vernis, une comédie que toute la ville jouait chaque soir pour continuer de vivre son Mal en silence, dans l'indifférence générale, trop basse et trop vile pour être atteinte par les forces de l'ordre et les défenseurs de la lumière. Seules des organisations capables de se salir les mains, et des puissances tout aussi louches que leurs ennemis, comme la Ligue ou Spyral, pouvait tomber assez bas pour combattre ce chancre quotidien.

Kathy se trouvait trop haut. Après avoir rassemblé ses longs cheveux bruns en une queue de cheval, identique à celle que le masque de Batwoman retenait avant sa "mort", elle se coula jusqu'au sol et entreprit de remonter une ruelle pour commencer sa patrouille spéciale. En tant que morte, Kathy pouvait inspecter les rues de Gotham du point de vue des gothamites, se plongeant au coeur de l'activité de la ville, au lieu de suivre le fait des toits et la cime des immeubles comme devait opérer les justiciers en costumes. Ses armes étaient cachées dans son sac à main et à sa ceinture, et personne ne se souvenait de la riche héritière/poète/réalistrice Kane. Le temps est si prompt à effacer les gens...

Il venait, apparemment, de voler à l'éternité plusieurs nouvelles âmes, sous la forme de sans domiciles fixes volés à la rue et d'inconnus happés dans un théâtre désaffecté. En guerre avec toute innocence, le tueur avait accroché les trophées de ses proies devant les yeux du public impuissant, tel un sauvage bloqué aux premiers balbutiements des sauvages humains plus tard rassemblés pour former les sociétés humaines. Fantasme de la macabre démonstration ou message à l'attention d'un groupe de personne, les trophées ne pouvaient rester là et Kathy appela plusieurs agents de Spyral avant d'entrer, appareil photo vintage en main comme une bonne touriste adepte d'une mode assez décalée pour être normale. Notre société est amoureuse du décalage, et "sortir des chemins battus", revendiquer sa marginalité était devenu plus qu'une norme, une nécessité.

Mais la véritable marginalité de Kathy, personne ne pouvait la deviner. Et elle passa le pas de la porte, une main à la ceinture, certaine de ce qu'elle allait trouver derrière...

La balle était allée se loger dans un coin de la pièce, mais elle avait bien failli sortir par la porte que Kathy venait d'emprunter et frapper un piéton innocent vaquant dehors aux aliénantes mais incontournables sorties entre amis et lèches vitrines. Sans réagir outre mesure, l'ancienne Batwoman retourna l'appareil photographique entre ses doigts et jeta un coup d'oeil à la perforation fumante qui traversait désormais le modèle numérique vintage de part en part. Il n'était pas difficile de supposer l'angle pris par le tireur dans une pièce fermée, sans vent et aux dimensions rectangulaires, aussi n'eut elle pas besoin de calculer pour lever un visage souriant vers le point de départ du gramme de plomb qui avait failli la tuer. Une silhouette musculeuse quoi qu'athlétique s'était glissée dans l'ombre, jusqu'à elle et se terrait dans l'obscurité, silencieux, probablement en train d'évaluer la dangerosité de Kathy. L'homme n'affichait aucune garde, défensive ou offensive et elle supposa donc qu'il ne craignait aucune attaque et sous-estimait donc l'intruse, ce qui pouvait jouer en sa faveur en cas de confrontation.

C'était très probablement l'individu qui avait assassiné ses clochards - quel gâchis de temps - et affiché leurs restes autour du cinéma. Un homme en quête d'attention donc, un égoiste quelconque, mais entraîné. Seul un assassin entraîné et expérimenté pouvait être assez froid et rapide pour choisir de viser l'appareil photo et non la femme qui le portait, tirer dedans avec perfection et ensuite s'approcher de l'intruse à son issu. Ou alors, il avait voulu lui tirer dessus, il s'était raté et il voulait maintenant tenter sa chance au corps à corps. Il fallut pour Kathy attendre que l'homme parle pour cerner son identité. Et cette dernière lui tira un nouveau sourire.

Malgré son ton courtois et ses termes choisis, Deahthstroke laissait planer une véritable menace dans la conversation, dans la continuité de son tir au fusil de précision, mais la headmistress de Spyral n'avait aucunement peur du mercenaire. Il n'était qu'un assassin de plus, un agent semblable à tous ceux qu'elle utilisait depuis sa mort, il y a des années de cela. Certes, c'était l'outil le plus doué de la Création, mais il restait un outil : de l'argent suffisait à s'en faire un allié. Et elle en avait beaucoup, beaucoup. Deathsroke était enchaîné à son désir monétaire, et elle se tenait trop loin sur ce terrain pour qu'il puisse la mordre. De plus, il ne la connaissait pas encore, et hésitait donc à la tuer. Le changement ne saurait tarder.

- Monsieur Wilson. J'ai entendu beaucoup de bien à votre propos, bien que vous soyez arrivé dans cette ville après que je l'eusse quitté. Ce tir était impressionnant, mais dites moi, quel est votre but ? Pourquoi tuer des clochards et prendre ce cinéma désaffecté d'assaut ? On m'a dit que le second Clayface s'y terrait parfois, il est hors de contrôle, même pour vos incroyables talents.

Oh, et vous pouvez dire à vos hommes de sortir, je ne suis qu'une femme et.. officiellement, je n'existe plus.

Devant la révélation de son identité, Kathy n'avait pas perdu de son sourire. Deathstroke acceuillait la nouvelle avec pragmatisme et le mépris qui convenait à toutes les pauvres âmes qui n'égalaient pas son talent au combat et dans les domaines occultes de l'assassinat. C'est à dire tout le monde. Le Terminator n'était pas seul, une poignée de disciples accroché à toutes ses mots continuaient à menacer Kathy du canon de leurs armes, mais cette dernière avait rangé son appareil photo défunt et ses mains ne semblaient pas s'approcher des armes accrochées à sa ceinture outre mesure. Elle n'avait aucune peur. Après tout, elle était dèjà morte une fois, et surtout, elle avait beaucoup changé depuis. Seul la Ligue lui faisait encore peur. Mais en tant qu'objectif premier, elle comptait bientôt la neutraliser, les choses avançaient d'ailleurs plutôt bien. Toujours imperturbable, Deathstroke s'était approché de Kathy et considérait l'ancienne Batwoman, en expliquant son plan. Ainsi, toute cette mascarade et cette sanglante provocation n'avaient pour but que d'envoyer un message. Quel message ? La headmistress de Spyral supposa que Deathtroke s'était éloigné de la ville un certain temps, où qu'il avait été indisponible, ou, bien que cela paraisse improbable, voir impossible, peut être avait il été blessé, battu par l'un des surhumains qu'il défiait sans arrêt parce qu'ils étaient les seuls à lui apporter quelques challenge. Le sourire de Kathy s'épanouit encore plus, alors qu'elle se rappelait de la dernière fois où elle avait mis les pieds à Gotham City, sous l'ombre du Bronze Tiger. A cette époque là, Deathstroke n'était pas encore connu, et il n'avait même pas encore acquis ses fameuses capacités qui le rendaient si marginalement puissant.

Les temps changeaient, et tout filait à une telle vitesse.. Avait elle vraiment besoin de jouer la justicière en venant rembarrer un assassin de cette trempe s'amusant à afficher des têtes coupées sur des devantures de cinéma ? Neutraliser le Deathstroke n'était pas une priorité, ce n'était pas à proprement parler un criminel, c'était un mercenaire, comme elle, comme le Spyral. Il avait seulement fait de mauvais choix. A la grande surprise de Kathy, venue lui tirer les oreilles à causes de sa provocation, le Deathstroke expliqua plus ou moins que son message avait besoin d'ambassadeur et demanda à Kathy sa coopération. C'était en réalité une injonction, elle n'était pas dupe. Mais elle ne comptait pas refuser. Son retour à Gotham était encore trop récent pour agir, et elle avait besoin à la fois d'alliés pour le Spyral et d'éviter de rajouter des problèmes oranges et bleus, où quel qu'était le pavillon de Deathstroke à sa reconquête. L'ancienne justicière, mercenaire et agent secret tira sans prévenir son revolver doré et désenclencha la sécurité.

- Bien sûr. Je viens de revenir à la vie, après une quinzaine d'années de voyages et d'expériences. Alors, oui, tout à fait, quelle meilleure façon de réintegrer Gotham que de jouer les hiboux et faire passer des messages ?

Elle se tourna vers la porte, entrouverte, et la referma, avant de gentiment demander à un séide du Terminator de rallumer les lumières.

- Je veux bien t'aider Deathstroke, mais seulement à charge de revanche. Et si tu arrêtes de planter des têtes partout, les quelques yeux encore innocents de ces enfants n'ont vraiment pas besoin de ça, en plus du reste, à Gotham.

Kathy s'arrêta, et se retint de se mordre la lèvre. Elle avait légèrement trop égalisé les débats, Deathstroke pouvait se sentir piqué et.. malgré tous ses efforts et toutes ses avancées, malgré le niveau qu'elle avait acquis, l'ancienne Batwoman savait bien que Deathstroke pouvait toujours probablement la neutraliser.. En tout cas, elle n'avait aucune envie d'en ressentir la certitude. Mais les membres du Spyral qui l'attendaient à l'extérieur n'attendaient que ça.

Il était étrange de jouer au poker avec l'assassin le plus talentueux du monde, surtout en connaissant les mains de chacun sans pouvoir prédire la fin de la partie pour autant. Kathy savait pertinemment que Deathstroke était plus que capable de la neutraliser, même si elle pensait pouvoir désormais rivaliser avec Shiva ou Bronze Tiger et Wildat. De plus, ses hommes, probablement triés sur le volet, semblaient prêts et entraînés. Elle évaluait leurs forces à égalité avec les siennes : le Spyral ne piochait que dans l'élite des services de mercenariat, de paramilitarisme et de renseignement mondiaux, et Deathstroke ne piochait que chez les gens qu'il avait vu travailler et qui l'avait impressionné. Autant dire qu'il s'agissait de la crème de la crème. Mais si Deathstroke avait cette carte là en sa possession, Kathy en avait d'autres. Manifestement, l'assassin n'avait pas saisi la raison de sa présence et n'avait aucune idée de ce qu'elle avait fait pendant sa "mort". Il la voyait toujours comme une Batwoman plus ou moins évoluée et cela se voyait dans ses propositions et ses questions. Elle tenait donc la main sur la discussion et pouvait aisément dissimuler ses véritables intérêts, puisque Deathstroke pensait toujours qu'elle adorait sauter devant les veuves et les orphelins pour arrêter les balles d'un mouvement de sa longue cape rouge bulletproof.

Faire croire à Deathstroke qu'il était l'interrogateur et qu'elle était impressionnée par son tir perforateur d'appareil photo et souhaitait utiliser ses talents pour sauver des gens semblait la meilleure voie à suivre, aussi Kathy décida elle de ne dire qu'une partie de la vérité, sans mentir pour autant. Elle venait après tout de ressuciter, et la longue période de son décès semblait bien plus utile dans le vague.

- Je ne travaille pour personne, Terminator. Je suis à la tête de ma propre entitée maintenant, mais.. je suppose que cela ne t'étonnera pas si je te dis que nous n'existons pas. Je n'existe pas moi non plus. Je suis morte, non ? Je dois avouer que j'aurais préféré être envoyée chez Lethé de ta main plutôt que celle de ce Bronze Tiger.

Elle leva son communicateur à hauteur de ses lèvres et murmura quelque chose à ses hommes, mais sa voix fut bientôt couverte par le claquement léger et les sifflements que provoquent une bataille d'armes équipées de silencieux dans un environnement étroit et résonnant, comme un couloir. Elle eut un petit soupir avant d'ajouter à haute voix, à l'intention de Deathstroke.

- Nous allons perdre tous les deux de la main d'oeuvre, et du temps. Ne gâche pas tous tes apôtres, Deathstroke, sinon, ils n'enverront jamais ton message. D'autres ont payé ça.