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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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 Quand un mercenaire fait face à une prothétie [Azrael & L'artiste]

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Invité
Anonymous
Invité
MessageSujet: Quand un mercenaire fait face à une prothétie [Azrael & L'artiste]   Quand un mercenaire fait face à une prothétie [Azrael & L'artiste] EmptyMer 18 Sep - 11:44

Comment faire remarquer à tous ces imbéciles qu'il y a bien pire qu'un simple danger sans importance ? Attaquer une structure des plus célèbre, une structure qui une fois pris d'assaut fera intervenir des héros, des héros que le mercenaire veut affronter et mettre à genoux. Plus redoutables que jamais, Deathstroke s’apprêtait donc à attaquer l'asile d'Arkham et ainsi tenter de libérer pourquoi pas des personnes n'ayant rien à faire ici et surtout qui pourrait rejoindre ses rangs. Le plan élaboré pour une telle attaque n'était pas une chose aisée, il avait eu du mal à mettre sur pied un moyen d'entrer sans trop de dégâts dans l'asile, sans se faire repérer. Mais au bout d'un moment, il avait enfin eu l'idée, une idée de génie qui allait servir à introduire lui et ses deux unités dans l'asile dans la plus grande discrétion avant de faire ce qu'on appelle tous: L'attentat du siècle. Il ne voulait pas seulement libérer des prisonniers, mais faire aussi ce que personne n'avait encore réussi à faire, réduire à néant cette asile de malheur, cette asile qui n'avait rien à faire ici et répandre le chaos dans tout Gotham. Que ferait le chevalier noir en voyant ça ? Bougerait-il son cul pour venir sauver les citoyens ? Ou resterait-il dans son antre afin de ne pas affronter Deathstroke ? Le mercenaire ne saurait le dire étant donné la personnalité presque énigmatique de Batman alias...Bruce Wayne.

- Unité 1, au rapport.

- Ici unité 1, nous avons la cible dans le visuelle, nous attendons les ordres pour faire feu.

- Unité 2, au rapport.

- Il y a deux gardes dans une des tours, nous les avons en visuelles.

L'unité 3 se trouvait au coté de Deathstroke, tous sur un jet en direction de l'asile d'Arkham. Il avait prit du retard tout simplement parce qu'il a été chercher l'équipement nécessaire. Il faisait nuit, il était pas loin de minuit et la pleine lune était à son plus haut point, un léger vent se faisait ressentir, ce qui donnait une atmosphère plutôt...bizarre, comme si un mauvais présage allait se faire ressentir, chose qui était plutôt vrai ceci-dit. Au moins, ils auraient plus de chance de venir s'incruster dans l'asile. Deathstroke, sur son jet évita le projecteur du phare au loin avant de filer à toute vitesse en direction d'un coin de l'asile, là ou il aurait une vue plutôt dégagé sur un des gardes de la cour, plus précisémment celui qui se trouvait sur ce qui était le port de marchandise. Une fois en place, il stoppa le jet et prit son fusil sniper accroché à son dos grâce à une bandoulière. Il toucha du bout des doigts son micro pour pouvoir donner le signal.

- Unité 1 et Unité 2, tuez les gardes sur les tours et prenaient position en mettant leur uniforme.

Une infiltration des plus complète. Tous étaient munis d'un silencieux bien entendu, ils n'étaient pas assez con pour venir sans cet accessoire. En tout cas, Deathstroke attendit quelque seconde sur son jet jusqu'à ce que le garde sur le petit ponton en bois se retourne intriguait par un bruit, à cet instant, le mercenaire appuya sur la gâchette, la balle vint lui perforer le tympan, le faisant ainsi tomber dans l'eau. Sourire aux lèvres, il regardait la cour pratiquement vidé de tout garde, il y en avait encore cependant quelques uns dans la cour, mais rien de bien dangereux.

- Unité 3, mettez-vous à couvert sur l'ile, je m'occupe des gardes.

- Ici Unité 2, nous sommes en place....ici Unité 1, nous sommes également en place.

Satisfait de la tournure que prenait les choses, Deathstroke se rappelait d'une chose. Il levait donc son fusil et commençait à balayer l'horizon de sa lunette de précision pour y voir plusieurs caméra, une au-dessus de chaque entrée, c'est-à-dire, trois plus ceux juste au-dessus des deux tours de garde.

- Mettez hors-services les caméras, il y en a une au-dessus de chaque entrée et une au-dessus de chaque tour de garde.

Toute façon, Deathstroke savait ce qu'il faisait, pas besoin de s'alarmer pour autant.

- Unité 1, préparez-vous à débarrasser les corps et mettre leurs uniformes.

Suite à ses paroles, Deathstroke vit exactement trois gardes au milieu de la cour, heureusement, ils commençaient à s'éloigner l'un de l'autre. Il en profita pour tuer les trois en moins de secondes qu'il n'en faudrait à un soldat normal. Maintenant c'était à l'Unité 1 d'agir, pour sa part, Deathstroke pénétra sur l'ile et se mettait à marcher vers le bâtiment ou était retenu les prisonniers en longeant le mur dans la plus grande des discrétion. Tout allait être plus simple, ses mercenaires surveillaient désormais la cour de l'asile, maintenant ce n'était plus qu'une question de temps.
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Membre Non-Joueur
Andrew Blake/L'Artiste
Date d'Inscription : 29/12/2012
Nombre de Messages : 171
Vous à Gotham : Ancien commissaire de la ville. Possède une double identité en tant que justicier d'Etat sous le nom de l'Artiste et en tant que commissaire sous le nom d'Andrew Blake.
Citations : Chapeau, L'Artiste.
Andrew Blake/L'Artiste
MessageSujet: Re: Quand un mercenaire fait face à une prothétie [Azrael & L'artiste]   Quand un mercenaire fait face à une prothétie [Azrael & L'artiste] EmptyDim 29 Sep - 1:43

Une chaleur étouffante, c'était la seule chose qui pouvait décrire correctement l'ambiance dans le bureau du commissaire. Déjà minuit et pourtant, Andrew était encore assis sur sa chaise avec un homme en face de lui. Ce n'était pas n'importe quel homme, c'était Ari Bodnar. Le Directeur officiel de la police gothamite, l'homme que la maire avait mis dans les pattes du vieux Blake pour essayer de le surveiller. La relation entre les deux hommes auraient pu être admirable mais malheureusement Bodnar en savait trop, beaucoup trop. Savoir que le commissaire était l'Artiste et avoir une attitude arrogante envers lui tout en se croyant intouchable, c'était une chose qu'Andrew ne pouvait supporter. Fort heureusement, Bodnar n'était pas présent cette nuit-là pour faire son numéro habituel mais bel et bien pour parler sérieusement. La ville sombrait, le GCPD n'arrivait pas à reprendre le contrôle du bateau à la dérive.

"Vous vous rendez bel et bien compte que nous ne pouvons laisser les criminels de la ville continuer à nous prendre pour une bande d'incapables, Blake ? Encore trois flics se sont fait descendre aujourd'hui aux docks, ils enquêtaient sur les trafics de drogue des Falcone. Cela fait bientôt quatre mois que vous êtes à ce poste et hormis la création de vos nouvelles unités avec le matériel offert par Bruce Wayne et Talia Head, rien n'a vraiment avancé par rapport à votre prédécesseur."

Le commissaire ne répondit rien directement. Il restait pensif sur sa chaise, ses deux mains serrées contre ses lèvres. Cet abruti de Bodnar n'avait pas totalement tort, la situation n'évoluait pas. Andrew avait cru en un temps que la force était la seule façon de mettre fin à tout cela mais ce n'était qu'une gigantesque erreur. Les criminels étaient trop bien organisés, trop bien armés pour que le GCPD puisse se permettre de les attaquer de front. Cependant le commissaire était un soldat avant tout, il ne pensait que par la guerre et c'est avec tristesse qu'il remarquait que cela ne marchait pas dans cette ville.

"Que voulez-vous que je fasse Bodnar ? Que je demande à l'armée d'envoyer des troupes pour faire respecter l'ordre ? Que je demande à la garde nationale de rameuter leurs hommes pour mettre fin aux gangs ? Les policiers de cette ville savent à peine tenir un flingue et en face d'eux, ils ont des barons du crime s'achetant des armées personnelles pour les défendre. Votre patronne refuse catégoriquement que nous puissions tirer à vue sur les criminels. Faire respecter l'ordre dans cette ville avec ces conditions est aussi intelligent que de demander à un manchot de couper un arbre."

"Ne rejetez pas la faute sur la maire, Blake. Vous avez été mis à ce poste pour redorer le blason du GCPD. Votre action contre Double-Face à Park Row était admirable mais au vu de la fin catastrophique de l'opération, les policiers ont perdu tout le courage qu'ils avaient. Que pensiez-vous sérieusement en vous mettant à ce poste ? Ce n'est pas le Vietnam ici, on n'envoie pas les hommes à la boucherie pour prendre un objectif. Vous auriez dû rester un justicier d'Etat, vous n'êtes pas fait pour être commissaire."

Les oreilles d'Andrew sifflaient face aux remarques de ce fichu cloporte en face de lui. Il osait parler du Vietnam mais au fond, qu'en savait-il du Vietnam ? Il avait peut-être vu des films médiocres sur le sujet ou lu un bouquin mais il ne savait rien de l'horreur, de la vraie boucherie. Le pire des criminels de Gotham n'était qu'un nourrisson face aux hordes fanatiques Viêt-Cong. De plus, son discours indiquait clairement qu'il voulait forcer la démission d'Andrew, sûrement pour prendre le relais et permettre à Talia de diriger toute la ville. Cela n'arriverait jamais, il faudrait le tuer.

"Et bien sûr, si je démissionne, c'est vous qui passerez commissaire mon cher Bodnar ? Vous croyez que je suis idiot ? Votre petit manège est ridicule, n'imaginez pas faire mieux que moi à la tête de cette institution alors que vous n'étiez qu'un pitoyable petit mercenaire à la solde de la maire deux mois auparavant. Sans votre maîtresse, vous seriez sûrement reparti dans un bar à cuver vos bières en attendant un nouveau contrat. J'ai juré de redorer le blason du GCPD, je le ferai. Et si il le faut, je me passerai de vous et de vos remarques désobligeantes pour arriver à le faire, compris ?"

"Vous êtes ridicule Blake, vous n'étiez que le petit chien de Shreck. Il a usé de son pouvoir à la mairie pour vous faire grimper les échelons, pour faire de vous le nouveau héros de la ville, le remplaçant de Batman en personne. Regardez-vous, vous n'êtes qu'un vieux bourru assoiffé de conflits et de sang, vous tuez plus vite que vous buvez votre whisky. Arrêtez de vous cacher derrière cette fausse image de gentil commissaire, vous ne pensez qu'à tuer. La maire aurait dû vous jeter dehors dès que votre patron a mis les voiles hors de la ville, vous devriez être content qu'elle ait eu assez de respect pour vous garder. Après tout, vous n'êtes qu'une relique du mandat de Maximilien Shreck, vous menez une double vie en tant que commissaire et en tant que justicier. Vous finirez par être dépassé par le poids qui pèse sur vos épaules."

"Assez Bodnar. Vous m'exaspérez."

"La vérité éclatera un jour Blake, ils sauront tous quel genre de malade dangereux vous êtes. Nous le savons déjà, nous."

Un coup de poing sec sur le bureau mit fin au discours de l'homme. Andrew se leva brusquement de sa chaise pour décompresser puis se mit à regarder à travers la fenêtre. La rue était vide, à peine éclairée par un lampadaire grésillant. Cette nuit allait être longue, il le sentait...

[HRP : Je ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet vu que Deathstroke fait une entrée silencieuse dans l'asile, j'interviendrai quand quelque chose alertera la police officiellement.]
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Quand un mercenaire fait face à une prothétie [Azrael & L'artiste]

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