Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Le moment était venu pour Otis de sortir de sa cachette souterraine à l’odeur nauséabonde. A quoi bon rester dans ces égouts. Il n’y avait tout de même rien à faire. La colère et la haine envers Gotham devenant de plus en plus importante, sortir dehors devenait une nécessité. Il fallait montrer à la population que le Ratcatcher, le Roi des rongeurs, était bel et bien de retour, plus déterminé que jamais. A présent, il valait mieux ne pas recommencer les erreurs d’autrefois. Otis savait que maintenant il devait agir méthodiquement, rapidement et efficacement. Il voulait retrouver sa puissance d’autrefois. Ces beaux jours où le peuple n’osait plus sortir dehors, de peur de croiser le sombre rat humain. Cette période était la sienne, la grande ère du Ratcatcher. Ere qui s’interrompit brutalement suite à la venue et à l’ascension du Chevalier Noir. Le Batman devint le pire ennemi d’Otis, enfermé à de nombreuses reprises à la prison de Blackgate depuis son arrivée. C’était la chauve-souris contre le rat. Plus question de se faire avoir à nouveau.
Le but du jeu était simple : se faire des alliés, amasser de l’argent et devenir plus puissant afin d’écraser le Batman et la population de Gotham.
En fait, le jeu n’avait pas changé par rapport à avant. Ce qui devint nécessaire de modifier étaient les méthodes pour gagner. Le côté solitaire d’Otis ne l’aidait pas. Etre seul contre tous les justiciers, tous les policiers et le Batman relevait de la mission impossible, voire suicidaire… Non, cette fois il fallait s’y prendre autrement. Faire une alliance était une chose, mais il était clair dans la tête du Ratcatcher que le problème venait surtout de son équipement. Ses armes n’étaient pas suffisamment puissantes pour mettre la ville à ses pieds et devenaient trop basiques et trop prévisibles. Il lui fallait acquérir une arme nouvelle, encore non-exploitée à sa juste valeur. Une arme que lui seul pourrait maitriser mais qui serait mortellement dangereuse pour les autres. Une arme toxique, beaucoup plus puissante encore.
Dans les sombres égouts de Gotham, Otis développait avec soin cette nouvelle hypothèse. Il marchait, lentement, les mains derrière le dos, accompagné de ses rats, devant et derrière lui. Les rongeurs se déplaçaient au même rythme que leur maitre et le regardaient parler seul dans les couloirs étroits et humides. Le Ratcatcher faisait les cent pas, cherchant la clé, le lien qui pourrait consolider sa théorie. Il devait trouver l’élément principal qui serait susceptible de lui permettre d’accéder à cette nouvelle arme de destruction… Ca ne venait pas. Il n’arrivait pas à trouver. Il commençait à s’énerver, se grattant ses courts cheveux gras couverts de tout un tas de minuscules petites bêtes.
Je dois trouver un élément, un détail, et me concentrer dessus. Je pourrai alors rattacher ma théorie à ce lien. Mais je dois le trouver ! Je dois trouver cette saloperie de lien !
Frappant brutalement le mur moisi et troué par les termites, Otis désespérait. Il tourna la tête vers ses amis rongeurs.
Mes bébés… Je ne trouve pas… Je n’arrive pas à trouver ce qui pourrait me créer cette nouvelle arme. Que dois-je faire ? Braquer une centrale nucléaire ? Voler des produits toxiques plus puissants ? Tout ceci est absurde… J’ai besoin d’une quantité infinie, je ne trouverai jamais une telle source d’énergie toxique…
L’un des rats s’agrippa à la jambe d’Otis et l’escalada jusqu’à arriver dans sa main. Le maitre l’approcha de son visage pour lui parler.
Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Le rongeur s’exprima d’un langage encore incompris par la plupart des humains. Le Ratcatcher, lui, le comprenait. Il s’agissait de petits cris, et les mouvements de la moustache de l’animal déterminaient le sens exact de la phrase. Pour comprendre ce code, il était nécessaire d’étudier la vie collective des rongeurs durant de nombreuses années. Chose qu’avait pu faire Otis. L’ancien dératiseur, exclu de la société et repoussé par tout le monde, s’était réfugié dans les égouts de la ville. Il s’habitua à la vie des rats et réussit à déterminer leur moyen de communication. C’est en les comprenant qu’il devint leur maitre.
Poison Ivy ? Qu’est-ce donc cela ? Le nom d’un nouveau produit toxique ? …
C’est une femme ?! Que peut-elle bien m’apporter ? …
Mmmh. Je vois… Une femme différente des autres… En effet, tu as peut-être raison, elle pourrait m’aider. Nous verrons cela. Où se trouve-t-elle ? …
Au Hearthbreak Hotel ? Bien !
Le Ratcatcher caressa le dos de son ami afin de le remercier des précieux conseils donnés pour ensuite le déposer délicatement à terre.
Venez mes bébés, allons voir cette… Poison Ivy…
Otis agrippa sa lanterne, son équipement, au cas où les choses deviendraient plus délicates, et prit la direction du repaire de Poison Ivy à travers les chemins étroits des égouts. Une aubaine pour Otis qui pouvait accéder à n’importe quel endroit de la ville depuis les souterrains. Et si les routes se bloquaient, il n’y avait qu’à creuser avec soin, en évitant les éboulements.
Dans l’obscur circuit, le Ratcatcher avançait d’un pas assez rapide. Il était pressé d’arriver à destination. Il était surtout curieux de voir à quoi ressemblait cette femme. Que pouvait-elle avoir de si particulier pour être en mesure de lui offrir une quantité quasi-infinie de produits toxiques ? Cette question résonnait dans sa tête et la frappait au même rythme que ses pas hâtifs. Au plus vite il serait arrivé, au plus vite il aurait la réponse… Les rats suivaient leur maitre, évitant de se faire tremper par l’éclaboussement de l’eau provoqué par ses grosses bottes orange sombres. Ils étaient prêts à mourir pour lui. Ils le suivaient comme leur ombre et seraient prêts à intervenir dès que le danger approcherait de trop. Ils protégeaient le Ratcatcher, celui qui les avait si bien nourrit durant ces nombreuses années. Leur dette était éternelle. Ils avaient trouvé leur guide, l’homme à la lanterne qui brandissait cette lumière qui ouvrait le chemin à travers les souterrains et orientait le troupeau.
Je crois que c’est ici – dit Otis, stoppant sa marche et levant les yeux vers la plaque d’égout au-dessus d’eux.
Le criminel escalada calmement la vieille échelle rouillée, passa ses doigts à travers les trous de la plaque et la souleva discrètement. Il laissa dépasser le bout de sa tête, juste assez pour y voir quelque chose. Les rongeurs attendaient en bas, fixant leur guide avec admiration. Celui-ci baissa la tête et fit signe à ses amis qu’ils étaient bien arrivés et que la voie était libre… Il retira entièrement la plaque d’égout, remonta à la surface et ordonna à ses bébés de le suivre. Les rats obéirent immédiatement. Ils exécutaient tous les ordres de leur maitre sans discuter depuis de nombreuses années. Ils étaient voués à leur dieu.
Le Ratcatcher et ses amis rongeurs se trouvaient à présent face au Heartbreak Hotel. Cela ne ressemblait plus vraiment à un hôtel à vrai dire. Le bâtiment de plusieurs étages était recouvert de plantes énormes. L’établissement semblait abriter un véritable microclimat. De sombres nuages trônaient fièrement au-dessus des lieux. Cela ne présageait déjà rien de bon mais Otis commençait à comprendre la raison pour laquelle le rat l’avait fait venir ici. Ce lieu abritait une source toxique puissante. Quelque chose, ou quelqu’un… Il n’était plus question de reculer. Les plans du criminel en dépendaient. Si cette femme connaissait le secret de l’énergie toxique, elle lui serait bien utile. Otis était prêt à tout pour arriver à ses fins. Il se décida à entrer dans l’établissement. Il agrippa la poignée de la porte principale. Une liane vint soudainement attraper fermement sa main. Le Ratcatcher fut saisi et ne pouvait pas se dégager. La plante qui le tenait s’attachait à lui avec une telle force qu’il était trop compliqué pour s’en libérer seul. Il ordonna rapidement à ses rats de l’aider et ceux-ci bondirent sur la liane et la mordirent brutalement. Le sort de leur maitre en dépendait. La plante finit par céder et lâcha la main du Ratcatcher qui recula rapidement en poussant un cri de douleur. Sa main était enflée et avait viré au bleu foncé. Le sang n'arrivait déjà plus à circuler dans les petites veines qui traversaient cette partie de son corps. Il était moins une.
… Ces plantes sont conscientes… Méfions-nous de cet endroit. S’il est si bien gardé c’est qu’il y a une raison !
Otis entra dans l’hôtel, suivi par la quelque dizaine de rats fidèles et dévoués. Le lieu semblait encore plus bizarre à l’intérieur. Un léger brouillard rouge et vert recouvrait l’air. Un étrange parfum si dégageait. Une odeur aphrodisiaque, tellement attirante, tellement dangereuse. Les effets sadiques de ce curieux brouillard ne fonctionnaient pas sur Otis qui avait pris soin de mettre son masque. Les rats, eux, habitués aux mauvaises odeurs, n'y prêtaient pas une grande attention… Le criminel se méfiait beaucoup de cet endroit. Il le fouillait avec prudence, pièce par pièce. Le lieu le plus séduisant était toujours le plus traitre. Un bruit de plante stoppa ses recherches. Cela venait de derrière. Otis se retourna et assista alors à un spectacle dont il se souviendrait toute sa vie. Une gigantesque plante verte se dressait devant lui. A son sommet, le corps d’une séduisante femme. Il s’agissait certainement de Poison Ivy. La dame était si étrange, et pourtant, si belle. Le Ratcatcher ne bougeait pas et fixait la magnifique femme. Paralysé par une telle beauté. Elle n’était que très peu vêtue. Son corps était vert, elle ne semblait qu’à moitié humaine. Ses formes étaient somptueuses. Une femme physiquement parfaite. Cependant, elle n’aspirait pas la confiance. Il fallait s’en méfier.
Restez derrière moi mes bébés, je vais lui parler… - chuchota Otis à ses rats, ne lâchant pas la femme du regard.
Dernière édition par Le Ratcatcher le Ven 9 Aoû - 2:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Rencontre avec Poison Ivy Ven 9 Aoû - 1:32
Poison Ivy traînait inlassablement dans son repère, faisant les cents pas depuis qu'elle s'était installée ici. Elle cherchait le meilleur moyen de détruire Gotham une bonne fois pour toute, de libérer cet endroit de toute cette population humaine qui lui donnait mal à la tête, et qui avait à de trop nombreuses reprises briser son pauvre coeur.
Elle cherchait, encore et encore, un moyen d'entrer au coeur de cette ville, il fallait elle aussi qu'elle trouve comment enfin régner, qu'il y ait le plus de dégât chez les humains, et moins dans sa famille. Il y avait bien longtemps maintenant que Mère Nature avait oublié son côté humain, bien longtemps qu'elle ne se considérait plus comme une telle abomination. Il fallait qu'elle frappe, et qu'elle frappe fort, car elle était bien consciente qu'un bon nombre de criminel ici voulaient se démarquer, mais elle les tuerait eux aussi. Elle n'avait de pitié pour personne, pour aucun humains, ils ne méritaient pas son empathie ni sa sympathie. La nature ne devait rien à l'homme, en revanche, l'homme devait tout à la nature.
Poison Ivy la représentait sous une forme physique, une forme plus humaine, elle se considérait réellement comme une déesse, elle se considérait réellement comme Mère Nature et elle se devait, au nom de ses bébés, de se venger pour un tel outrage. Elle avait déjà commencé, elle avait déjà tuer bon nombre d'humains, mais ça n'était jamais assez, et cela ne sera jamais assez tant qu'un humain vivra sur cette Terre, tant qu'un humain qui ne rejoint pas sa cause et ne défend pas la nature vivra. Ils ne méritaient pas de vivre. La nature leur avait donné bien plus qu'ils ne méritaient, et la nature allait reprendre ses droits, elle allait reprendre tout ce qu'ils avaient osés lui voler : ses terrains, sa beauté, car si dans une centaine d'années bon nombre d'entre eux seront mort, la nature, elle, sera toujours présente. Elle s'affaiblissait un peu plus chaque jour par leur faute, c'était impardonnable.
La nature vaincra, et avec comme aide, comme main droite, une main forte et solide sur laquelle s'appuyer, Poison Ivy. Autrefois Pamela Isley, celle-ci n'existait plus. Pamela avait désertée à tout jamais, laissant place à une créature verte et aussi attirante que l'est la nature, aussi changeante et capricieuse, aussi chaotique et destructrice : la nature ne pardonne pas. Elle faisait toujours les cents pas, elle réfléchissait toujours à comment marquer le coup, c'était presque vitale. Elle était au vingt-sixième étage de sa tour infernal, ses bébés commençaient à étendre leur territoire en s'enfonçant dans les égouts, tout autour de l'immeuble, il était impossible d'ignorer sa présence, l'ambiance autour de l'immeuble était pesant, lourd, on pouvait sentir que cela ne présageait absolument rien de bon. On pouvait ressentir à plusieurs mètres les vapeurs toxiques des plantes hautement venimeuse et piquante qui entouraient et protégeaient l'immeuble : Poison Ivy était désormais bien plus forte, et sa force ne cessait de s'accroître au fil des jours, sa colère la renforçait.
Elle était aussi capable de sentir l'odeur d'un humain à plusieurs mètres, son paradis sentait si fort que l'odeur, qu'elle trouvait nauséabonde, de la chair humaine l'écoeurait. Elle caressait délicatement les pétales d'un de ses nouveau bébé, qui réclamait un peu de nourriture, en un claquement de doigt un de ses serviteur totalement envoûté par sa magie se précipita pour apporter un plateau avec des membres appartenant autrefois à un humain, encore un qui s'était un peu trop frotté à la nature et qui allait finir en repas pour plante carnivore, il n'avait que ce qu'il méritait : La nature donne, la nature reprend.
L'un de ses bébé venait vite l'avertir, dans un langage inaudible pour les être humains, qu'une présence étrangère s'approchait. Les plantes, elles, à la différence des autres espèces, communiquaient avec leur odeur, par exemple, une odeur d'herbe fraîchement coupée dont les humains raffolent tant est en réalité un appel au secours. Là, en sentant l'odeur de son adorable chérubin, Ivy n'eut d'autres choix qu'aller à son ascenseur, pour rejoindre le sous-sol où se trouvait ses enfants les plus forts et les plus puissants, elle n'aimait pas, mais pas du tout les invités surprise de ce genre. Elle avait reconnue l'odeur d'un humain assez sale en descendant l'ascenseur, elle se demandait bien ce qui pouvait le conduire jusqu'ici, et comment il avait pu avoir l'audace de venir jusque chez Mère-Nature, comment avait-il eu le courage de s'aventurer au coeur même de tous problèmes. Elle n'allait pas tarder à le savoir.
Attrapant l'un de ses bébé féroce, pas des plus féroces, mais pas des moindres, elle se dirigea en toute discrétion jusque là où l'humain se trouvait, et d'autres de ses bébés n'hésitaient pas à venir, car elle avait entendue dire de sources sûr entre temps que cet humain était accompagné de rongeurs et qu'ils n'avaient pas hésité à leur faire du mal, ils se devaient d'être puni pour avoir oser faire cela, sur les lieux "du crime". Il ne fallait pas du courage mais plutôt être fou pour oser s'attaquer aux plantes de Mère Nature sur son propre territoire, dans son propre repère.
L'humain était là, à sa merci. Elle était assise sur sa plante qu'elle caressait affectueusement, le jaugeant longuement, lui aussi semblait la regarder. Elle le regardait, lui et son masque et elle levait les yeux au ciel. Il lui suffisait d'un nouveau claquement de doigts pour que ses serviteurs ne rappliquent : il valait mieux sacrifier des humains que des plantes, au cas où cet individu était dangereux. Ses serviteurs lui prirent ses instruments et se reculèrent, par simple précaution. De sa voix des plus charmantes et à la fois menaçante, elle s'adressa à lui.
- Toi, l'homme aux rats. Que fais-tu ici ? Que veux-tu ? Comment oses-tu t'amener ici et profaner le lieu sacré de Mère-Nature ?
Elle avait bien évidemment entendu parler du Ratcatcher, elle avait fait un petit inventaire des méchants et des gentils avant de revenir définitivement pour savoir à qui elle aurait à faire. Le Ratcatcher faisait parti de ceux avec qui elle avait à... "s'entretenir". Elle n'avait peur de personne, elle ne craignait rien, c'est pourquoi elle se permit de descendre de son enfant qui surveillait parfaitement la situation, près à attaquer au moindre geste ou au moindre ordre de sa Mère adoré. Une fois au sol, elle était bien plus petite, bien plus fine, elle contournait le Ratcatcher et ses propres enfants, d'une démarche des plus élégantes, elle était pied nus, et effectivement très peu vêtue, la nymphe n'avait pas besoin de s'encombrer de cela, car au sol, peu à peu le marbre, le carrelage et dans les chambres le parquet et la moquette commençaient à se changer en herbe douce et moelleuse à souhait. Elle contournait cet homme pour mieux le jauger, c'était toujours mieux que dans les journaux ou les dossiers. Les armes lui étaient confisqués, elle ne craignait absolument rien, mais elle lui laissait son masque, par amusement, car si elle voulait l'envoûter, son masque n'y pourrait rien, son masque n'était pas assez sophistiquer pour cela. Elle regardait l'homme assez sale, il ne sentait pas bon, pas meilleur qu'un humain "normal", il avait l'air fatigué et ses traits l'amusaient, elle aimait ce genre de regard de la part des hommes : à la fois admiratif et à la fois craintif. Il avait tout ses droits d'avoir peur, il le devait même.
- Parle.
Sa voix était assez envoûtante et séduisante, pour ne pas rompre l'image qu'elle dégageait, la nature était des plus séduisantes et des plus attirantes, mais des plus destructrices et hostiles à la fois. Si la sublime rousse semblait pour l'instant amusée, elle pourrait l'être beaucoup, beaucoup moins dans les instants qui allaient suivre, tout dépendait de l'homme rat.
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Sujet: Re: Rencontre avec Poison Ivy Mer 14 Aoû - 12:03
Toi, l'Homme aux rats. Que fais-tu ici ? Que veux-tu ? Comment oses-tu t'amener ici et profaner le lieu sacré de Mère-Nature ? Parle.
Les questions de Poison Ivy étaient agressives. Une femme aussi magnifique s’exprimant avec une telle fermeté, c’était rare ici, à Gotham. Ses lèvres rouges et pulpeuses laissaient échapper beaucoup de méfiance. Le Ratcatcher était abasourdi par l’étrange physique de la femme. Il n’était pas donc le seul à se vouer aux merveilles que pouvaient offrir la nature. Lui, c’était les rongeurs. Elle, les plantes.
La mystérieuse odeur la suivait. Elle et ses amies la propageaient constamment. Il s’agissait sans doute du plus parfait des parfums, mais également du pire. Il créait non pas une attirance envers quelqu’un, ou quelque chose, mais une véritable obsession. Otis commençait à la ressentir. Son masque ne semblait finalement pas pouvoir lutter contre ces effets. Si sa laideur ne le complexait pas autant, il n’aurait pas hésité à le retirer. Il ne pouvait plus bouger. Il ne voulait plus bouger. Il regardait la femme avec une telle admiration. Une sensation incroyable parcourait alors son esprit. Il était distrait, déconcentré. Un état de transe, une déconnexion du monde réel. Il se croyait, l’espace d’un instant, au paradis. Ivy était dangereuse et très rusée. Ses charmes et ses envoûtements étaient capables d’anéantir en quelques poignées de secondes les facultés mentales d’un homme. Si elle en avait le pouvoir, elle pouvait certainement tuer. Rien de plus sadique, rien de plus cruel que de détruire mentalement un être humain avant de le détruire physiquement.
La déesse de la nature descendit lentement de sa monture, une espèce de plante géante, l’équivalent du Cerbère des Enfers, qui venait de la déposer à terre. Elle était pieds nus et le sol se recouvrait d’herbe à chacun de ses pas. La pièce était devenue une véritable serre. La végétation se dispersait sur le plafond et sur les murs. Ivy marchait vers Otis, ordonnant à ses plantes de le libérer de ses armes. Le Ratcatcher ne bougeait pas. Il laissait faire. Après tout, il n’était pas venu pour combattre. Et puis, elle était tellement belle. Pourquoi lui désobéir ? Le criminel perdait la tête. Il se soumettait à elle sans vraiment le vouloir. Il fallait faire vite, le temps était compté. Poison Ivy répandait son parfum dans l’esprit d’Otis comme le sang qui parcourait ses veines. Elle était arrivée jusqu’à lui. Tandis qu’elle tournait autour du criminel, lui ne bougeait pas. Il restait droit, luttant contre lui-même pour ne pas tomber dans le piège psychique de la femme plante. Elle l’observait de haut en bas et de bas en haut. Ses plantes attendaient près d’elle comme des chiens veillant sur leur maître. Il connaissait cette impression de dominance. Il faisait la même chose avec ses rats habituellement. Ceux-ci étaient derrière lui, groupés et prêts à se répandre sur les amies de Poison Ivy. Un ordre suffisait pour attaquer, mais cet ordre ne venait pas. Ils n’étaient pas venus pour la bagarre, mais pour parlementer.
Tu me connais peut-être. Je suis le Ratcatcher. Le Roi des égouts. Le Maitre des rongeurs. Ne t’en fais pas pour eux, ils ne vous attaqueront pas. Ils m’obéissent et n’obéissent qu’à moi. Ils m’appartiennent tous. C’est ce qui fait de moi un homme puissant. Je suis capable de tout grâce à eux. J’ai appris à les dominer, à les dompter. Je communique avec eux comme tu communiques avec tes belles plantes. Tu vois, nous avons des points communs. J’espère que vous ne comptez pas nous tuer. Nous venons pacifiquement. Je t’ai laissé prendre mon équipement. C’est bien la preuve que je ne te veux aucun mal. Pardonne-moi d’avoir profané ton lieu de repos ainsi que d’avoir blessé une de tes plantes. Elle a voulu me tuer. Je me suis défendu. Une femme aussi charmante et aussi parfaite que toi le comprendra certainement.
Otis avait du mal à rester concentré. Le parfum, l’atmosphère et la beauté démoniaque de Poison Ivy faisaient tout pour dominer son esprit. Il clignait violemment des yeux sous son masque pour ne pas se perdre.
J’irai droit au but. J’imagine que tu n’attends plus que de découvrir la raison de ma présence ici. Et bien, j’ai besoin de toi, chère Ivy. Je suis certain de comprendre ce que tu ressens à l’intérieur de toi. Tu as envie de faire sortir tes plantes. Tu as envie de les voir en liberté à Gotham. Tu veux les voir se propager dans toute la ville. Mais tu ne peux pas car dehors il y a encore du danger. Il y a des gens qui sont prêts à les arrêter. Ces mêmes personnes qui m’ont fait du mal, à moi, le Ratcatcher, lorsque je n’étais qu’un enfant. J’ai subi durant toute ma vie les moqueries et toutes les autres méchancetés de ces individus. Ils ne méritent pas de vivre comme ils le font en ce moment. C’est eux qui devraient se cacher, ou, mourir. Je n’ai aucune pitié pour ces gens, comme tu n’en as aucune toi-même. Ils détruisent tes bébés. J’ai quelque chose à te proposer à ce sujet. J’ai patienté le temps nécessaire et aujourd’hui je suis prêt. Je suis sur le point de montrer à Gotham l’étendue de ma puissance. Je vais voler de l’argent pour nourrir mes rats et pour mon usage personnel. Les gens qui se mettront en travers de ma route seront tous tués de ma main ou de celles de mes amis. Bientôt j’anéantirai le Batman. Il ne manque plus qu’une chose : une nouvelle arme. Une arme toxique que personne ne pourra stopper. Une arme basée sur tes plantes. Elles sont en mesure de me fournir de façon inépuisable ce produit toxique, qui lui-même me fournirait une puissance inégalable. Je réussirai à mettre la ville à mes pieds. Je ne rêve que de voir la population se soumettre. Lorsque ce jour arrivera, tes plantes pourront sortir de leur cachette. Elles n’auront plus à avoir peur. En attendant, j’aimerais que tu m’aides à réaliser mon souhait. En échange, je te rendrai certains services. Je suis certain que tu convoites quelque chose. De l’argent ? La mort d’un individu ? Peu importe. Je ferai ce qu’il faut. Demande à tes plantes de m’aider, et je t’aiderai. Un jour viendra alors où Gotham rampera à nos pieds. Nous qui domptons la nature. Je ne te propose pas une alliance. Je t’offre une opportunité…
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Sujet: Re: Rencontre avec Poison Ivy Lun 19 Aoû - 19:16
Ivy tournait de nouveau autour du Ratcatcher, son accoutrement l'amusait bien, comme si cela allait suffire, d'un claquement de doigts, on venait lui retirer son masque aussi. Lâchant un petit "à quoi cela pourrait servir, humain.". Elle l'écoutait parler, toujours aussi amusée, et une fois ces paroles terminées, elle se plaça de nouveau devant lui.
- Ratcatcher, je crois que vous ignorez bon nombre de choses. Je vais vous éclairer quelque peu. Je commencerai tout d'abord par vous dire que nous ne vous craignons pas, mes bébés ci présent sont de redoutable carnivores, de véritables guerriers qui ont dévorés bon nombre d'humains, alors, sans vouloir vous vexés - quoi que..- vos rats n'y feront rien, ils n'y changeront rien. Ensuite, vous ignorez tout de mes pouvoirs, car mon cher Roi des rongeurs, je suis l'incarnation charnel de Dame Nature, la représentation physique de Mère-Nature, je suis la déesse de la nature, mes pouvoirs sont illimités, mes ressources aussi. J'ai longuement été enfermée, et cela n'a fait qu'accroître mon pouvoir, car j'ai su m'habituer aux forces obscures pour ainsi prospérer en tout lieux. D'un doigt, ne serait-ce que du bout de mon doigt, si je le souhaitais, je pourrais vous tuer. Ne serait-ce que d'un baiser vous succomberiez et mourriez dès l'instant. Et même si l'on m'attachait, mes enfants feront le travail à ma place, ils sont fait pour cela. Mes plantes sont pour la plupart aussi toxiques que mes lèvres, aussi dangereuse que mon toucher. Voudriez-vous y goûter ? Cela est possible. Après tout, ne serait-ce pas une belle mort que de recevoir un baiser de la toute puissante Nature ? Cela devrait être un honneur !
Si Poison Ivy était vantarde ? Elle ne le pensait pas, pour elle tout cela était naturel. Sa voix était sûrement légèrement forcée pour se donner un ton séducteur, un ton charmeur, Ivy était une terrible séductrice, tout comme la nature l'était, attirante et séduisante. Elle s'approchait de nouveau du Ratcatcher, et tendait son index, à quelque centimètres de son nez.
- Voudriez-vous tester ? Voudriez-vous voir l'étendu de mes pouvoirs ? Cela dit, quant à vos armes, j'ai ouïe dire qu'elles étaient des plus toxiques pour mes plantes. Vous devez nous le payer. J'estime que pour la peine vous devriez être sous mes ordres, et c'est uniquement sous ces conditions que mes plantes vous aideront. Que dire de plus ? Sinon que la seule chose que je souhaite c'est que chaque criminels, chaque Gothamites périsse. Je souhaite que cette ville retourne à l'état où elle était, que nature redevienne nature et que chaque bâtiments soit anéanti. Je veux que mes plantes prospère et qu'elles soient libre d'aller où elles le désirent. Tout ce que je vous demande, c'est d'anéantir tout ceux qui se mettront dans le chemin de Mère-Nature. En échange duquel je vous donnerai toute toxines que vous souhaiterez. Oh, et je vous demanderai aussi de m'amener chaque chefs, chaque patrons des usines polluantes et bûcherons, tout chef de ceux qui se mettront en travers de ma route, et vite, car mes enfants sont affamés et ont besoin de leur nourriture.
Poison Ivy était claire, et cela était non-négociable.
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Sujet: Re: Rencontre avec Poison Ivy Ven 23 Aoû - 0:28
La personnalité des deux criminels était très différente. Le Ratcatcher était plus fin et plus stratège, tandis que la somptueuse Poison Ivy semblait plus déterminée et plus agressive. Elle était d’accord. Elle acceptait la proposition d’Otis, en essayant d’en tirer un maximum de profit. La femme plante n’avait pas hésité à dévoiler ouvertement ses intentions et ses plans. Comme le criminel l’avait deviné, elle voulait bel et bien mettre le monde à ses pieds. Elle ne souhaitait pas la paix entre l’humanité et la nature. Elle désirait sa suprématie. Rien ne l’arrêterait. Rien ne lui ferait renoncer. Elle irait jusqu’au bout, coûte que coûte.
Le Ratcatcher avait les mêmes intentions qu’elle, à quelques détails près. Lui rêvait de voir ses rongeurs quitter les égouts pour qu’ils puissent adopter Gotham comme nouveau repaire. Il en avait marre de devoir se battre pour eux. Il voulait leur liberté. Depuis de nombreuses années, son objectif consistait à braquer des banques et des bijouteries pour offrir à ses amis, grâce aux butins récoltés, de quoi satisfaire leur appétit. Cependant, si la ville leur appartenait, il ne serait plus question de voler. Tout leur appartiendrait. Gotham deviendrait leur cour de récréation et leur cuisine. Le paradis était à leur portée, il ne restait plus désormais qu’à se battre une dernière fois pour réaliser ce souhait.
Otis, derrière son masque, sourit à la réponse agressive mais positive de Poison Ivy. Une entente semblait possible. Un accord était accessible. Une entraide paraissait faisable. Le criminel retira finalement la protection sur son visage, se rendant à l’évidence qu’il ne pouvait pas le protéger des effets de charme de la femme plante. Il dévoila son horrible visage. Celui-ci était sale, gras, poussiéreux. Ses dents, rapprochées fortement en avant, étaient jaunes et noires. Son nez était vilainement pointu. Il lui donnait un air sadique. Ses oreilles étaient décollées comme celles de ses amis. Il n’inspirait pas le respect. Plutôt le dégoût. Otis avait honte de son physique, celui qui avait suscité tant de moqueries durant son enfance. Il préférait garder son masque mais il lui était bien inutile face la belle qui, de toute évidence, maîtrisait la situation. Elle était chez elle, dans son élément.
Le Ratcatcher se montrait fort devant ses rats. Il devait prouver qu'il ne se laissait pas faire. Il continua de lui exposer sa proposition.
Vos toxines en échange de mes services. C’est parfait. Vous me donnerez la quantité que je jugerai nécessaire pour mes armes chimiques, et je vous rapporterai, comme convenu, les patrons d’entreprises de déforestation ou d’autres personnes. Je tuerai, je volerai, je kidnapperai. Vous n’aurez qu’à dire un nom, et je trouverai la personne. Je n’ai aucune pitié pour la population de Gotham. Aucune, car eux non plus n’ont pas de pitié pour des gens comme vous et moi. Mes bébés ont faim, les vôtres aussi. Nous devons faire vite. Nous avons besoin l’un de l’autre pour conquérir notre espace et notre liberté.
Commencez donc par me donner quelques échantillons de votre toxine, je l’étudierai chez moi, dans mon repaire. Quant à vous, en gage de ma bonne volonté, dites-moi un nom et dites-moi ce que je dois en faire. Je le ferai.
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(HS / Je suis désolé, je n'écris pas beaucoup, je n'ai pas l'inspiration du tout ces derniers temps, faute de ne pas avoir un bon moral)
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Sujet: Re: Rencontre avec Poison Ivy Ven 30 Aoû - 2:32
Poison Ivy voulait régler ça le plus vite possible, elle était fatiguée après tant de lutte ces derniers jours. Elle glissait alors une main dans sa longue chevelure bouclée rousse, perdant ses quelque fleurs au passage, elles tombèrent au sol pour rejoindre l'herbe et les petites fleurs qui avaient poussées. Elle avait laissée la fatigue remplacée sa bonne humeur, la lassitude y jouait aussi.
Le physique de l'homme-rat lui importait peu, pour elle ça n'était pas la physique qui définissait un homme, mais ses actions envers ses plantes. Pour elle, par exemple, les écologistes avaient leur droits sur cette Terre, les autres n'en avaient aucune. Mère Nature savait tout. Absolument tout. Sur ses bébés et qui en avaient tués, qui en avaient blessés.
- Je veux bien vous aider, j'ai été scientifique botaniste dans une vie antérieur. Mais sachez, l'homme-rat, que je sais tout. Que je saurais tout. J'ai des espions un peu partout, des amis, beaucoup d'amis. Si vous faites un seul faux pas, je le saurais et il en sera fini de votre règne. Me suis-je bien faite comprendre ?
Elle s'adressait ainsi à l'homme rat, ses yeux vert le fixant, ses fins sourcils rouge fronçaient. Elle tenait à le mettre au courant, comme elle n'aurait très bien pu rien dire et laisser l'homme rat se débrouiller au risque de se faire tuer. Elle respirait un bon coup, l'odeur de la chair humaine la dégoûtait, ce n'était pas l'odeur de la transpiration, des égouts ou de la crasse qui la dégoûtait le plus, c'était l'odeur de la chair humaine. Il fallut quelque secondes à Poison Ivy pour créer dans sa main une plante, un nouveau bébé.
- Je vais vous confier l'un de mes bébé. C'est une plante carnivore, laissez la grandir dans vos égouts, laissez la prospérer quelque jours et offrez lui un encas, de la chair humaine, peu importe. Nourrissez là. Ainsi, avec les substances qu'elle sécrétera, vous pourrez fabriquer votre poison. Nul besoin de l'agresser, nul besoin de la tuer. Chérissez la, et elle vous le rendra bien. Nourrissez la et elle vous le rendra bien. Mettez la à l'abris, mettez là dans un bol ou une gamelle d'eau et récupérez l'eau au bout de quelque jours pour son poison. Et croyez-moi mon ami, vous ne serez pas déçus. Si j'apprends que vous lui avez fait du mal, tout s'arrêtera immédiatement et vous et vos compagnons ne serons plus. Me suis-je bien fait comprendre ?
Elle tentait de garder son calme, bien que son ton variait par moment, plus ou moins agressive, plus ou moins douce, cela dépendait de ce qu'elle disait. Elle avait quelque peu de mal à confier l'un de ses bébé, mais si l'homme rat voulait son poison, il n'avait d'autre choix que garder son bébé en vie.
- En échange, je vous demanderai de me rapporter le patron de l'usine qui borde l'eau, à quelque kilomètres de là. Je le veux vivant. Peu importe son état, du moment qu'il est vivant.
Poison Ivy déposait par la suite son nouveau bébé dans les mains de l'homme rat.
- Elle est encore fragile. Faites attention. Uniquement dans l'eau, dans la terre, elle ne vous sera d'aucune utilité. Au revoir, l'homme rat.
Elle ordonnait par la suite à ses gardes envoûtés de raccompagner l'homme et ses compagnons à la sortie : elle avait dit de ce qu'elle avait à dire, elle avait aidée l'homme, elle n'attendait plus de lui qu'une contrepartie. Il lui serait aussi facile d'empoisonner l'eau des égouts, pour ainsi empoisonner les rats ainsi que l'homme lui même si elle le désirait, elle voulait que l'homme le comprenne bien : elle ne confiait pas aisément ni sans menace l'un de ses enfant, il se devait de le savoir, de le comprendre et de l'accepter sans poser de questions, car elle n'acceptait aucune réflexion, aucun refus, c'était cela, ou rien. Elle lui fit vite comprendre. Ses gardes raccompagnaient donc cette troupe jusqu'à la sortie, tandis qu'elle, regagnait sa chambre à quelque étages plus haut, pour se reposer enfin. Elle longeait sa chambre, des lianes étaient un peu partout, la flore était bien évidemment très présente et donnait des tons vert et violet à la pièce autrefois de couleur rouge et crème. Elle regagna son immense lit entouré de fleurs, posa sa tête sur l'un de ses oreiller qui sentait encore le lila, et ainsi elle se laissa porter par son imagination et ses souvenirs. Elle repensait à son passé, sa vie en temps qu'humaine, c'était l'un de ses rare moment de faiblesse. Humaine, elle aussi était maltraitée, humaine, elle était tout sauf jolie, elle n'avait guère le temps pour cela, car autrefois déjà ses plantes comptaient plus qu'elle même, elle s'abandonnait déjà à la nature. Elle avait autrefois un physique disgracieux, une mauvaise vue, aujourd'hui sa vue était des plus parfaites, tout ses sens étaient décuplés, car lorsque les fleurs communiquent entre elle, ce n'était pas par le bruit, mais par l'odorat. L'odeur que les humains chérissait tant l'odeur de l'herbe fraîchement coupé était en réalité un appel à l'aide. Les fleurs communiquaient entre elles par l'odeur, d'où l'odeur des plus fleuris de Poison Ivy. D'où son odeur parfois plus envoûtante lorsqu'elle voulait charmer ses proies. Elle se revoyait encore, jeune étudiante, seule, un physique ingrat, elle avait encore parfois du mal à croire qu'elle avait tant changé et était devenue si séduisante, mais jamais elle ne se permettait de douter de sa beauté ou de son pouvoir devant un humain, elle ne leur laisserait jamais un telle privilège : elle aimait les voir à ses pieds pour ensuite les écraser, elle adorait cela et n'hésitait jamais à en abuser lorsque l'occasion se présentait. Si l'homme rat vacillait déjà, elle n'avait pourtant encore rien fait pour l'amadouer ou le séduire, elle avait été... Naturel. Elle n'avait guère eu besoin d'user d'artifice pour le séduire, mais elle savait qu'elle ne l'avait pas laissée indifférent. Cette nouvelle vie était pour Poison Ivy, une douce vengeance, aussi bien pour elle, que pour ses enfants.
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Sujet: Re: Rencontre avec Poison Ivy Dim 8 Sep - 23:45
Une bonne nouvelle, enfin. Poison Ivy avait finalement accepté la proposition d’Otis. Il était venu se renseigner sur le moyen de se fabriquer l’arme toxique ultime, l’Arme, et ses souhaits venaient d’être exhaussés. Gotham était menacée. Les forces malveillantes grandissaient trop dangereusement. La pseudo-alliance entre les deux criminels était en mesure de provoquer l’une des plus grandes menaces jamais vue auparavant. Les plantes, les rats et les produits toxiques, libres. Libres de semer un trouble environnemental dévastateur et inarrêtable. Si tout se passait bien, les plantes auraient l’opportunité de se développer à l’intérieur même de la ville, les rats pourraient se propager comme de la peste et se nourrir à volonté, et les substances chimiques écraseraient toute résistance. Gotham serait la première ville touchée. L’idée de réaliser et de répandre mondialement cette vision intéressait beaucoup le Ratcatcher et c’était certainement le cas pour la femme plante. Le Batman et les autres justiciers ne survivraient pas à ce rêve utopique. Les forces de l’ordre, ces prétentieux qui croient constamment être en mesure de mettre les gothamites à l’abri du danger, eux, seraient balayés par cette volonté indomptable des deux individus de dominer le monde. Tout obstacle réduit en poussière, la population à leurs pieds, le Ratcatcher et Poison Ivy vivraient mutuellement dans ce nouveau monde.
La réussite n’avait jamais été aussi proche. La femme offrit à Otis l’un de ses bébés. Le premier échantillon. Il était devenu la nourrice d’une plante, une misérable petite créature verte. Il n’avait pas le choix. Il n’avait plus le choix. Il devait s'occuper de cette horrible petite plante afin de lui extraire le produit toxique qui était nécessaire à la fabrication de sa nouvelle arme. Les consignes étaient claires et strictes : la mettre dans une petite zone recouverte d’eau, la nourrir et lui offrir de l’espace pour grandir. En respectant ces trois règles, le criminel arriverait à ses fins. Le chemin allait être long avant de pouvoir analyser les premières particules toxiques sécrétées par la plante, mais le résultat se devait d’être positif pour lui. Il avait reçu la parole de Poison Ivy. La seule contrepartie était donc de lui amener, vivant, le patron d’une certaine usine non loin des égouts. Un jeu d’enfant. Otis n’avait plus qu’à sortir de cette serre avec la créature, s’en occuper et préparer un plan pour trouver l’individu et ainsi pouvoir respecter tous les termes du contrat.
Le Ratcatcher fut raccompagné par les autres bébés de la femme plante, beaucoup plus grands que celui qu’il tenait fermement dans ses mains. Ivy quant à elle s’éloigna paisiblement, disparaissant dans l’épais brouillard verdâtre de la serre afin de gagner l’étage supérieur du bâtiment. Les plantes lui indiquaient la sortie en veillant bien à ce qu’il ne fasse aucun mouvement provocateur ou dangereux. Les rats le suivaient à quelques mètres derrière, apeurés par les bêtes vertes qui leur paraissaient gigantesques. La petite créature s’animait. Elle sentait qu’on l’éloignait de sa protectrice. Les nombreuses tiges se dressèrent lentement et chacune d’entre elles fit s’ouvrir une grande bouche aux dents longues et pointues.
Une plante carnivore… C’est bien ma veine…
Otis sortit du Heartbreak Hotel, expulsé brusquement dans le dos par la dernière grosse plante qui surveillait les faits et gestes du criminel. Les rats suivirent leur maitre et retournèrent tous dans le réseau souterrain de Gotham par la même bouche d’égout que tout à l’heure. Empruntant le même chemin qu’à l’aller, le Ratcatcher observait la petite plante se débattre peu rapidement mais très violemment. Elle était certainement inquiète et le montrait à travers ce comportement hostile… Arrivé à destination, éloigné de tout, dans les couloirs sombres, humides et macabres des égouts de la ville, s’enfermant dans un petit cagibi qui lui servait de chambre, le Ratcatcher s’installa à terre, en compagnie de ses amis, sur un vieux morceau de carton qui dégageait une vilaine odeur de fromage et déposa la plante en face de lui.
Il observa l’attitude de celle-ci durant quelques heures avant de se décider à lui donner un vieux poisson mort à manger. Il n’y avait que ça et il était hors de question de sacrifier l’un de ses amis pour une si pitoyable créature. Elle hésita quelques minutes avant de, finalement, ouvrir lentement – très lentement - ses différentes bouches et d’arracher brutalement la chair pourrie du thon.
La plante étant à présent rassasiée, le criminel pouvait maintenant se focaliser sur sa prochaine cible, ou plutôt celle imposée par Poison Ivy : le patron de l’usine. Un seul objectif comptait, celui de l’avoir vivant afin de l’amener jusqu'à elle.