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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


CREDITS

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©Les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
©Le contexte de ce forum est inspiré du Batverse, arrangé et rédigé par le Staff. Merci de respecter notre travail.



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 Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]

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MessageSujet: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyLun 29 Juil - 10:22

Otisburg. C'était au sein d'Otisburg que Jonathan , avec sa retraite, sa pension et l'argent que lui offrait les Falcone de temps a autre et les dépouilles de ses victimes, qu'il avait trouver une planque. Une petite piaule loué à un homme Eddie, assez grand, à moitié chauve et bien gras au niveau du ventre. Eddie avait un camion à Hot Dog deux rues plus loin c'est là que Miroir entrait en contact avec les taupes de Falcone chez les flics, et il retirait le courrier. Aussi il y mangeait tout les soirs de la semaine, pas le week-end.

L'arrivé de l'assassin avait été une joie pour Eddie, depuis qu'il était là les pourris ne lui tapait plus ses pourliches, sans doute car la menace d'un silencieux sur la tempe tendu par un mec qui mange son hot dog en même temps, faisant le geste aussi naturellement que vous iriez pisser, en calme plus d'un. Jonathan est certes un tueur fanatique et cupide par moment, cependant Eddie était devenu depuis son retour à Gotham, son ami et il était en règle avec la Faucheuse, c'était un gars aussi honnête qu'on pouvait l'être dans le coin, il ne tentait pas de vous déplumer avec le loyer ou de profiter de vos affaire, alors hors de question que des petites frappes lui tirent sa caisse.

Enfin ce soir Miroir mangeait son hot dog et sirotait sa bière quand Eddie lui tend une lettre qui était arrivé pour lui, il ramassait le courrier de ses locataires et le distribuait quand il les voyait. Mill ouvrit la lettre et il arqua un sourcil. Ainsi il était convié avec deux autres tueurs à un projet du nom de Leviathan, et extrême bien payé, un demi-million ! Avec un acompte de 100.000. MilL salua Eddie et remonta à sa planque, réfléchissant, il avait rendez-vous le lendemain soir à une boutique de Gramercy Row, au niveau de Crown Point, un peu avant. Au vue de l'enjeux financier,du nombre de personne engagées, ce n'était pas une petite opération, on engage pas trois tueur professionnel pour s'occuper d'un mari infidèle ou d'un prêteur sur gage trop insistant. Cependant, cela faisait un moment qu'il n'avait pas croiser de cible, ou même que les Falcone ne l'avait pas contacter, et une telle sécurité financière était tentante, de plus cela serait un bon défi à relever, une grande remise en forme en vue des future cible.

Donc il ne fut guère difficile à convaincre, s'équipant en vue de la tuerie à venir, Miroir se rendit au lieu dit le Tapioca. Il s'y rendit à pied, passant par toits et ruelles, vaillant à croiser le moins de monde possible, et prenant divers détours, juste au cas où, il ne fallait jamais relâcher sa vigilance. Aucun flash ne vint perturber son parcours, du fait du peu d'êtres humains qu'il croisa. Ainsi, il arriva devant le magasin, se mit contre un mur dont l'ombre le cacherait et attendit la suite des événements.
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Crime
Kitrina Falcone
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Kitrina Falcone
MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptySam 3 Aoû - 16:51

Little Italy

Un mouvement, presque imperceptible mais qui n'échappa pas à l'oeil entraîné de la jeune fille. Elle ne s'était donc pas trompée quand elle s'était sentie observée lors de son errance nocturne. Pourtant, quand elle se retourna, plus personne ... Ce n'est que lorsqu'elle reprit sa marche que l'individu se montra, lui barrant net la route. Méfiante, elle vérifia que ses armes étaient bien à portée de main avant de l'interpeller.

"Qui êtes-vous ? Pourquoi me suiviez-vous ? "

L'individu se contenta d'avancer à sa rencontre sans dire un mot, puis lui tendit une enveloppe avant de disparaître dans la nuit. Elle en fut intriguée ; qu'est ce que cela pouvait bien signifier ? Haussant les épaules, Kitrina reprit la direction du nouveau Quartier Général de l'Insane Gang (ou plutôt ce qu'il en restait, suite au départ de Killer Croc, Man-Bat et Clayface). En effet, suite à leur victoire sur les Falcone - qui s'était malheureusement soldée par la dissolution du gang -  ils avaient transféré leur lieu de résidence sur la presqu'île de Tricorner. L'endroit ressemblait à la villa de Little Italy, à la différence près qu'il était beaucoup plus délabré que le précédent, avec ses vitres brisées et ses tuiles arrachées. Une fois arrivée, elle s'installa dans l'une des pièces et lut le contenu de la lettre.


Assassinat, espionnage ... voilà qui était tout à fait dans ses cordes. Et une telle somme permettrait de couvrir les réparations du QG et d'acheter de nouvelles armes. Non, c'était sûr, elle n'allait pas refuser, sans compter qu'elle était toujours partante pour un peu d'action. Glissant la lettre dans sa poche, elle se munit de diverses armes et se mit en route.


Gramercy Row

Catgirl se trouvait à présent devant le lieu-dit, prenant soin de rester dans l'obscurité, et attendait les prochaines instructions, comme indiqué dans la lettre. Non loin, un homme patientait lui aussi, tapi dans l'ombre. Sans doute était-ce un des autres assassins mentionnés. Quoiqu'il en soit, elle ne tarderait plus à savoir les détails de sa mission.
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyLun 5 Aoû - 0:19

Qu'importe l'argent, le sang lui a une odeur


La pluie, Sunny avait entendu certaines de ces victimes qu'elle serait comme des flèches divines chargé de laver les hommes de leurs pêchés, de libérer leurs âmes de leur tourmant. Quelles conneries absolument révoltantes, on laisse dire des choses pareils, les habitants de Gotham, et c'était Sunny que l'on traitait de fou. La société, je vous jure ... Bref. Le jeune homme l'attendait cette pluie, la tête calé dans le creux de sa main droite, il voulait la voir. Mais elle ne venait pas, Sunny se mit à s'énerver contre la présentarice de la météo, se jurant à lui même de lui faire la peau. En réalité, il ne lui voulait pas personnellement, le fait qu'il s'ennuyait à mourir ces temps-ci, depuis la disparition du Joker et d'Harley Quinn. Les affaires allaient au ralenti, et les séances de torture n'avaient maintenant lui qu'une fois pour l'occasion. Et puis la touche jokerienne dans ces farces manquait terriblement au jeune homme. Il se surprit à bailler, lui qui ne s'ennuyait habituellement jamais, toujours le regard vide scruptant la fenêtre, un second baillement vint le surprendre de nouveau.


De longues minutes s'étaient ainsi écoulé sans que Sunny ne trouve quoi faire, il faisait maintenant les cents pas autour d'une table aussi vide que ses occupations de l'instant. Un léger coulissement se fit entendre, il s'agissait sûrement du facteur pensait le Clown, il alla sans attendre vérifier ses dires, dires qui s'avèraient exacte, le facteur venait de passer. Sunny ne songeait même pas au fait qu'il n'y avait jamais eut de facteurd qui soit passé ici, du moins à sa connaissance. Il n'y avait qu'une lettre, sans entête, sans destinataire, sans expéditeur. Une simple enveloppe blanche, tâché d'une petite marque de sang à l'arrière. Dans une curiosité sans appel, Sunny ouvrit l'enveloppe pour en découvrir le contenu. Une sorte de mission, du moins un assassinat. C'était tout ce que Sunny voyait, il n'avait à peine fait attention à l'énorme récompense promise. Futilité que lui avait enseigner le Joker, il en était d'ailleurs fier. La simple idée d'assassiné un homme ou une femme ou un enfant d'une manière différente que celle qu'il utilisait d'habitude, le mettait dans une euphorie des plus complètes. Il se retenait de rire. Il voulait tout savoir avant de s'en délecter. Sunny s'élança vers un placard, et de ce placard, il y extirpa "Kaboom" son bazooka dévastateur et de "Scalpeau" ses gants tranchants, juste dans le cas où la situation s'envenimerait. Il marchait doucement vers la sortie, ces pas résonnant dans la grande pièce où jonchaient les restes de divers parties du corps humain. Le bruit des couteaux qui rentrent dans leurs fourreaux fut la dernière chose que Sunny entendit en sortant de la pièce, claquant la porte avec force.

Sunny marchait d'un pas précipité, pressé d'arriver au point de rendez-vous. Il bousculait les passants, qu'ils soient âgé ou mineurs, qu'importe, il reste des hommes naïfs et faibles. Il devait se rendre à Grammercy Row , dans un magasin répondant au nom de Tapioca. Le chemin fut vite fait, il entra dans le lieu de rendez vous sourire au lèvres. Il ne dit rien, rajustant son chapeau qui partait de travers, il ballayait l'endroit du regard. Personne. Hormis 2 silhouettes tapis dans l'ombre. Sunny n'avait en aucunement peur d'eux, au contraire il mourrait d'envie de voir leur visage. Le jeune homme s'asseya sur une chaise, posa son canon destructeur sur sa gauche. Et attendit, le moment qu'il haissait le plus, la patience n'était pas son fort mais pour cette foix, il ferait un effort, le sang étant la meilleure des récompenses.
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Snake
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Snake
MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyMer 7 Aoû - 19:46

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis son procès qui avait été retranscrit publiquement à la télévision, et à la suite duquel il était parvenu à se libérer. Depuis, Waylon était resté très discret, se cachant dans les recoins sombres et abandonnés d'Amusement Miles, un vieux parc d'attraction qui avait d'abord servi de repaire à Mr. Y avant d'être totalement démoli par la guerre menée par le Fool, le Joker, le Ventriloque et Killer Moth. Ce territoire avait appartenu au gang du Fool et de Croc suite à cette victoire, mais ils ne l'avaient jamais vraiment utilisé, préférant rester dans leur quartier en plein centre de Little Italy. Tout cela, c'était bien avant la bataille contre Carmine Falcone pour le territoire de Little Italy, qui avait vu la scission de leur gang. Après cela, le Fool avait gardé sa partie de Little Italy, la presqu'île du Tricorner. Peu de temps après, Croc s'était fait arrêter puis, après son évasion, il s'était réfugié à Amusement Miles pour se faire oublier un peu.

D'un côté, son procès lui avait été bénéfique. Cela lui avait permis d'être connu de tous les citoyens de Gotham City, d'accéder à la réputation. Certes il était désormais obligé de se cacher et ne pouvait plus sortir au grand jour sans se faire repérer du fait de sa grande taille et de son apparence peu ordinaire, mais les criminels qui ne le connaissaient que par des rumeurs avaient enfin pu le voir vraiment, et son évasion spectaculaire leur avait montré de quoi il était capable. Grâce à cela, il avait acquis une certaine notoriété, et il pourrait avoir des relations dans le milieu criminel plus facilement. En contrepartie, il ne pouvait sortir que la nuit, en évitant les grands boulevards. Les égouts étaient des chemins alternatifs bien plus sûrs pour lui lorsqu'il devait se déplacer, mais il passait le plus clair de son temps dans le Palais des Horreurs du parc d'attraction délabré. Le plus souvent, Gueule d'Argile et le docteur Langstrom, les deux membres de son ancien gang qui lui étaient restés fidèles et avec qui il s'était rapproché de part leur monstruosité commune, servaient d'intermédiaire et venaient de temps en temps lui apporter des informations, car ils n'étaient pas contraints à se cacher comme lui. Lorsque quelqu'un voulait le contacter, c'était donc en général par eux qu'il passait, et Croc ne se déplaçait que pour se nourrir.

Mais cette fois-là, ça avait été différent. Il avait traîné plusieurs heures dans les bas-fonds de Gotham et avait assassiné un jeune couple imprudent qui rentrait d'une soirée entre amis. Il les avait démembré avec son couteau de chasse, au beau milieu d'une ruelle non éclairée, et avait emporté les morceaux les plus appétissants dans un sac poubelle, laissant le reste de leurs corps déchiquetés dans une benne à ordure. Puis il avait traversé une fois de plus les égouts de la ville pour arriver sous Amusement Miles avant de remonter à la surface. Mais alors qu'il marchait vers le Palais des Horreurs, portant le sac poubelle par dessus l'épaule, son instinct de chasseur attira son attention. Il eut l'impression que quelque chose clochait, qu'il y avait quelque chose de différent, mais il n'aurait su dire quoi. Il renifla à plusieurs reprises avant de regarder tout autour de lui, scrutant chaque recoin des anciennes attractions et vieux stands, regardant sur les toits et dans la pénombre. Rien. Il reprit sa marche en direction de sa tanière tout en restant sur ses gardes. Il se sentait observé, traqué comme une proie, et il détestait cela. Il passa à gauche du palais des glaces, et, s'apprêtant à en faire le tour, il bifurqua à droite pour passer derrière le bâtiment. C'est alors que tout à coup, il disparut, laissant son sac poubelle plein posé sur le sol.

En réalité, c'était ce qu'il voulait faire croire à la personne qui l'observait discrètement. Il s'agissait d'un type vêtu comme un ninja, tout en noir, avec une cagoule. Cet intrus sembla sortir de nulle part, comme s'il était maître dans l'art de l'infiltration, et s'approcha du sac poubelle laissé là, à l'abandon. Le ninja avait observé Croc de loin, avant que ce dernier ne tourne derrière le bâtiment. Il avait alors changé sa position pour continuer à surveiller le colosse, mais s'était aperçu que ce dernier avait disparu. Il n'était pas humainement possible qu'un être puisse disparaître comme ça alors qu'il n'y avait aucune cachette possible, et il ne pouvait être suffisamment rapide pour atteindre le bout du palais et ainsi faire le tour avant que le ninja puisse le voir. Mais alors, comment avait-il pu disparaître, et surtout, où était-il ? C'était les questions que l'intrus ninja se posait en observant le sac poubelle.

En réalité, Killer Croc avait canalisé sa force surhumaine dans ses jambes pour bondir à une hauteur de deux mètres et ainsi s'accrocher au rebord du toit du palais des miroirs avec ses mains. Il avait ainsi pu l'escalader et atterrir sur le toit sans qu'il y ait quoique ce soit qui puisse permettre à un être humain normal de l'escalader et de se retrouver au dessus. L'homme à l'apparence maladive était donc perché sur le toit du bâtiment, à une hauteur de plus de 4 mètres, et observait le ninja qui n'avait pas été assez rapide pour suivre ses mouvements. Les rôles s'étaient inversés et le chasseur était devenu le chassé. Le colosse quitta son perchoir et sauta en direction du ninja situé 4 mètres plus bas pour pouvoir l'écraser, toutefois ce dernier l'aperçu et fit une roulade en arrière pour l'éviter. Croc atterrit lourdement sur le sol, jambes fléchies, ses pieds s'enfonçant de trois centimètres dans le bitume à cause de son poids, puis, les poings serrés, fonça vers le ninja, bien décidé à en découdre.


"Qu'est-ce tu fous sur mon territoire ?!" s'exclama t-il rageusement.

Pour seule réponse, le ninja sortit une enveloppe blanche de sa poche, et la tendit au géant. Ce dernier s'arrêta juste devant lui, agrippa fermement le poignet que le ninja lui tendait. De son autre main, il s'empara brusquement de la lettre, la chiffonnant légèrement par la même occasion.


"C'est quoi ça ?!" demanda t-il.

Le ninja resta silencieux et se contenta de hausser les épaules et de faire un signe de tête en direction de la lettre pour lui dire de la lire. Le plus étrange, c'était que Croc serrait si fort son poignet qu'il était à deux doigts de se briser, et pourtant le ninja n'avait aucune réaction et ne dévoilait aucun signe de douleur. Il devait probablement être très bien entraîné. De toute évidence, c'était un messager et il n'était pas venu ici pour le tuer ni même lui faire du mal. Malheureusement, c'était Killer Croc qu'il avait en face de lui, et il n'aimait pas vraiment qu'on s'infiltre chez lui et qu'on l'observe. C'est pourquoi il porta la lettre entre ses deux lèvres pour la maintenir et ainsi libérer sa main droite, et lui donna un violent coup de poing au torse, lui coupant la respiration et lui brisant quelques cotes au passage. Sous l'effet du coup, le ninja s'effondra à genoux tandis que Croc lui lâcha le poignet avec son autre main. Croc l'acheva d'un puissant coup de pied en pleine tête alors que le ninja était agenouillé devant lui, un coup si puissant que la tête du ninja fut penchée en arrière à un niveau extrême, lui brisant certaines vertèbres. Le corps de l'intrus tomba totalement sur le sol, inerte.


"Merci." répondit le tueur colossal en faisant référence à la lettre.

Il déchira l'enveloppe et lu brièvement le message. Apparemment, il était reconnu à sa juste valeur, probablement grâce au procès qui l'avait fait gagner en notoriété. On lui proposait 500 000 $ pour un contrat d'assassinat mais s'il voulait en savoir plus, il devait se rendre  au Tapioca de Grammercy Row trois jours plus tard. Cela pouvait être intéressant, pour les affaires. Il décida donc d'y aller sans en parler à ses partenaires.



Le soir-même.

Une bouche d'égouts se souleva dans la rue du Tapioca, et fut poussée sur le côté, avant que le colosse difforme n'en sorte, sale et puant. Depuis que les gens l'avaient vu tel qu'il était réellement durant son procès, il n'avait plus besoin de se cacher. C'est pourquoi il avait abandonné son chapeau et son long trench-coat, et restait donc torse nu la majeur partie du temps, ne portant qu'un vieux pantalon sale et partiellement déchiré, et de grandes chaussures marrons en triste état. D'une certaine manière, cela représentait aussi son acceptation de sa condition. Il ne se cachait plus, il s'affichait tel qu'il était, épousant sa condition de monstre, et de criminel par la même occasion.

Il poussa la porte du bar et pénétra à l'intérieur. La lumière n'était pas allumée, il faisait donc très sombre, ce qui l'arrangeait bien. Dans la pénombre, il put remarquer trois autres silhouettes. Donc, d'autres personnes avaient été contactées. Il n'aimait pas trop cela, il ne put s'empêcher de penser que c'était parce que celui ou celle qui l'avait contacté considérait qu'il ne pouvait pas réussir la mission à lui tout seul. Il détestait qu'on le sous-estime.
Parmi les silhouettes, il y en avait deux qu'il n'avait jamais vues, mais reconnu la troisième, une silhouette féminine... Catgirl, la partenaire du Fool ! Waylon écarquilla les yeux en la reconnaissant, il s'approcha d'elle et s'exclama, étonné :


"Toi ?!"

Il pensa l'espace d'un instant que cela pouvait être un piège du Fool qui voulait se débarrasser de son ancien associé, mais ce n'était pas son genre. Si le Fool voulait le tuer, il le ferait lui-même, et le défierait directement sur son territoire sans essayer de le piéger. Ça, c'était son style. Mais alors comment expliquer la présence de Catgirl ? Est-ce qu'elle avait quitté le Fool à son tour ? Avait-elle compris ?
Croc n'avait pas particulièrement mal pris le fait qu'elle choisisse le Fool à lui, car il s'en doutait. Bien sûr, il n'appréciait pas particulièrement Catgirl, mais il ne lui vouait pas non plus une haine au point de vouloir la tuer.
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptySam 10 Aoû - 14:29

Le Tapioca laissait briller une poussière brûlée par le soleil de juillet sur ses hautes fenêtres à double vitrage, trouée de ci de là par des impacts de balles et des marques de tête ou de corps projetés qui trahissaient les us et coutumes de la clientèle habituelle. Toute l'année, c'est bien connu, les « rats caillent » alors ils aiment à se réfugier dans les bars les plus miteux pour profiter de la promiscuité afin de développer leurs relations sociales exacerbées. Le Tapioca était le pire repaire de crapules de Gramercy Row et une pancarte précisait qu'il était ouverte tous les jours, vingt quatre heures sur vingt quatres, pour ne pas froisser les envies alcooliques parfois très matinales de ces messieurs. Pourtant, la saleté et l'absence de lumière sur les atroces murs jaunes trahissait une fermeture récente, ou en tout cas, l'absence d'activité de l'établissement depuis au moins une semaine. Sur le fronton de la porte, un écriteau mal orthographié titrait : «  Nous ne sommes pas là, si vous n'êtes pas là non plus, alors, il n'y a personne ».

Mais quelque chose bougeait. Au fond du bar, éclairé par la mince lueur d'un réfrigérateur ouvert, une forme rondelette épiait les clients nocturnes qui se pressaient à la porte du Tapioca, certains silencieux et songeurs, d'autres étonnés de croiser des connaissances, tous prêts pour empocher les cinq cent milles USD promis par leur mystérieux employeur. Au bout d'une poignée de minutes, probablement fatales aux aliments qui devaient se trouver dans le réfrigirateur-lampadaire, ce dernier se referma et la forme s'avança à petits pas vers la porte verouillée...


- Une semaine plus tôt..-


Un aigle royal veillant sur sa vallée.
Un lion régalien, cambré sur ses pattes, au sommet de son rocher surplombant les siens.
Dans son bar, posé derrière le comptoir, Ricardo se sentait tout-puissant, une sorte de figure paternelle, un guide plein d'humour, intelligent et si charmant, dont tous les membres du bar étaient soit épris soit admiratifs. Ricardo était le roi de la colline, et chaque goutte d'alcool que son gros bras poilu versait avec la grâce qui le caractérisait était un cadeau qu'il offrait aux jeunes argonautes de son bar. Même s'il ne le montrait pas, par mansuétude et pour le plaisir de le dissimuler, Ricardo savait qu'il était craint du tout Gotham, que son nom faisait frissonner d'un bout à l'autre de la ville et que si son bar, le Tapioca, était aussi plebiscité par la pègre, c'était parce que les bandits et autres malfrats se sentaient rassurés par sa présence et qu'ils reconaissaient dans le mexicain barman un pair, voir même un mentor, l'éphèbe éternel qu'ils rêvaient tous d'être et qui en imposait à toute la criminalité avec ses airs de mafieux mexicain - oui, sa moustache grasse en était la preuve = Ricardo était le prototype réussi du parfait bandito, - et s'il ne savait pas se servir de son arme, toujours cachée dans un recoin du comptoir, c'était un défaut qu'il comptait corriger au plus tôt, comme il se le répétait depuis une dizaine d'années désormais.

Oui, Ricardo était le plus terrible barman de Gotham, et si tant de bad guys traînaient dans son établissement, et en ravageait régulièrement les murs affreusement jaunâtres en se tapant dessus avec les chaises affreusement bancales, cela n'avait, il le savait, il en était lucide, rien à voir avec le prix défiant toutes normes et toutes légalités de ses alcools, qu'il vendait si peu cher depuis des années que l'absence de visite du fisc avait achevé de lui faire comprendre à quel point il intimidait les gens et personne n'osait en attenter à sa gloire. Ils sentaient en lui la marque du bad guy.

En barman consciencieux, Ricardo se faisait un point d'honneur de ne pas servir de verre aux invitès dèja bourrés sauf s'ils le demandaient, et un autre point d'honneur à vérifier l'orthographe des inscriptions gravées sur les t-shirts de ses clients féminines, qu'ils relisait plusieurs fois pour s'assurer qu'elles ne seraient pas ridicules une fois dans le monde extérieur. Car en plus d'être un excellent barman et un chef d'entreprise intimidant, il était aussi un père pour tous et guidait ses clients par ses sagesses, comme lorsqu'il se cachait sous le comptoir dès qu'un invité faisait briller le canon d'une arme ou lorsqu'il montrait le chemin en gémissant, les yeux cachés sous une serviette quelconque lorsqu'un gang amenait une de ses victimes au tapioca pour la molester tranquillement et la laisser inanimée au millieu du bar. Toujours aussi sage et poli, il ne se rebellait pas comme tout lâche l'aurait fait mais il retroussait ses manches toujours prêtes à travailler et allait déposer le corps dans une rivière proche, à la force de l'aspirine, et sans s'évanouir plusieurs fois.

Aujourd'hui, une fois de plus, il promenait son regard inquisiteur entre les tables, essuyant la sueur qui maculait son front et ses paupières tout en servant un jeune homme sage, qui sirotait son bourbon sans rien demander. S'il y avait bien un domaine dans lequel Ricardo excellait, c'était la détection de mauvaises graines. Les pires crapules, il les sentait à des kilomètres, et les pires tueurs de son bar, Ricardo ne les lâchait plus dès qu'il les avait repéré, c'est à dire le moment même où ils avaient passé la porte. Dès qu'ils étaient entrés dans son champ de vision, ils ne pouvaient plus rien faire, poursuivis par le regard du gros mexicain comme par une ancre lourde qui les empêchait d'exercer le Mal. Une légère excitation ? Un mauvais regard ? Un poing qui partait ? Paf ! Les ayant dèjà à l'oeil, Ricardo pouvait se cacher en gémissant dans un geste prompt, souple et rapide qui en faisait trembler sa panse bien remplie pendant quelques minutes. Impossible de le tromper. Ce soir, la population n'attirait pas particulièrement Ricardo. Skinheads cloués autour des lêvres et de la raie capillaire, montagnes de muscles aux longs cheveux noirs, lunettes noires, vêtus de perfectos et autres réjouissances habituelles squattant le Tapioca à longueur de temps. Tous étaient tournés vers la petite scène que Ricardo s'était fait monter lors de son arrivée des années plus tôt, qu'il avait nommé la Chatbox et sur laquelle se produisait le groupe préféré des pourritures du Tapioca, un groupe de metal qui se trouvait d'ailleurs être de très bon acabit et reprenait les titres les plus ringards du rock'n'roll pour les adapter au hardcore et au psychédélique le plus assumé.
Les Maniacs, puisque tel était leur nom, se constituaient de plusieurs jeunes femmes sveltes plus blanches que des cachets d'aspirine, et dont la chanteuse principale arborait une longue crinière rousse des plus flamboyantes ainsi que d'un chanteur masculin si gros et si peu viril que tout policier aurait été tenté d'arrêter Humphrey Dumphrey s'il ne savait pas que ce dernier était actuellement à Arkham en train de jouer au petit train. Tous, y compris le gros œuf humain, portaient des sous-vêtements de latex noirs courts et serrés qui assuraient au Tapioca, et surtout à a Chatbox une clientèle quotidienne, tant pour se rire du pauvre homme mais excellent batteur que pour se rincer l'oeil auprès des chanteuses et guitaristes. La Chatbox animait le bar entier avec une reprise de Go your own way, par Fleetwood Mac.

Tout semblait normal. Personne ne semblait agressif envers Ricardo en tout cas et il..
Une main se posa sur sa large main poilue. Une main tiède, aussi légère qu'un rêve et pourtant si forte qu'il ne put rien faire pour s'en dégager. Ricardo levait des yeux béats, et croisa le regard bleu tranquille du jeune homme si banal qui buvait sans se faire remarquer il y a une minute seulement. Son expression n'avait pas changé, ses traits n'avaient pas bougé et la peau tiède qui le retenait laissait entendre les battements d'un cœur reposé, aucunement dérangé, si calme que cela en devenait complètement effrayant vu la musique qui aurait dû mettre ses pulsations sans dessus dessous. Ricardo ouvrit la bouche pour répondre à ce qu'il ressentait comme un regard noir en train de le brûler mais se rendit compte que l'homme ne le regardait pas vraiment. Il voyait tout sans rien fixer, il semblait tout capter des réactions physiques de Ricardo sans que ses pupilles ne bougent pour les chercher sur son visage. Très vite, le barman se rendit compte qu'il en avait une peur bleue, ou plutôt une peur rouge, qui lui nouait le ventre et lui comprimait l'âme bien plus sûrement que ne le faisait les habitués de son repère crasseux.

Son gros visage concentré, le front plissé, les mains tremblantes, Ricardo tenta de tirer un portrait rassurant de son agresseur silencieux. Aucune émotion ne transpirait de son visage légèrement bronzé, aux yeux bleus tranchants et surmonté d'une coupe de cheveux courts, faussement négligés et dont l'ombre châtain clair adoucissait le teint. Il portait une chemise propre, visiblement très adaptée à sa musculature discrète mais prononcée, et lorsqu'il parla, sa voix portait le même calme que ses gestes, dans une vibration grave à l'arrière goût rocailleux : il ne parlait pas souvent, du tout.

- Monsieur De Santa..
Je m'apelle Ricardo et..
- Monsieur Ricardo de Santa. Je vais vous faire parvenir, dans un verre, une certaine somme, en espèce, lorsque vous vous serez retourné pour me chercher une bouteille de Jack Daniel's. Je veux que vous empochiez cette somme, gentiment, et que vous vous portiez malade toute la semaine prochaine. Vendredi, vous reviendrez au bar et vous accueillerez quelques amis, qui occuperont votre grenier pendant une petite heure. Vous ne direz rien à personne, et peut être rajouterons-nous quelques verdures à votre panier de billets.
- Nous ? Qui ça nous ? Je suis un barman respectable, moi, monsieur et..
Vous n'avez pas le choix, monsieur de Santa.

L'homme déposa son regard dans les prunelles du Mexicain, lesquelles se paralysèrent de terreur alors qu'il sentait la main clouant la sienne sur le comptoir changer de texture, au fur et à mesure qu'un objet métallique jaillissait de la manche de son client.

- Si vous contrevenez à une seule de ces instructions, nous vous ferons tuer, et il n'y a nulle part dans ce monde où vous pourrez regretter votre idiotie. Ne soyez pas timides, vous verrez, la rémunération est largement exagérée pour quelques jours d'absence et une petite faveur silencieuse.
- Mais.. si vous êtes aussi … omnipotent, pourquoi ne pas faire ça dans un hangar perdu ou je ne sais quoi ? Un endroit à vous ? Pourquoi mon bar, bon sang ?
Pour la première fois, un sourire mutin se dessina sur les lêvres de l'étrange invité, dont les yeux pétillèrent un instant, alors qu'il se rendait compte du niveau d'idiotie qu’atteignait sa victime ventripotente.
- Voyons, monsieur de Garcia, réfléchissez un peu. C'est pour le RP, avoir de la matière. Le post aurait été beaucoup trop court sans cela.

Et il se retourna, son arme disparue sous sa manche, son visage à nouveau dépourvu de la moindre émotion. Au grand soulagement de Ricardo, l'homme quitta le bar, sans préciser qu'il comptait revenir une semaine plus tard.. Au fond de la salle,dans la Chatbox les Maniacs entonnaient désormais une reprise déjantée de Bad Day, le succès de Daniel Powter.

- Retour au présent -

Ricardo émergea enfin de l'ombre, une main pressant son revolver sorti du frigidaire, l'autre s'approchant de la poignée de son bar avec circonspection. Il avait eu largement le temps d'observer ses invités, de sa cachette, et avait décidé de s'effacer sur leur passage, peu importe son honneur. Aucun client ne le verrait ce soir, de toute façon ? Il prit une inspiration, posa sa main sur la poignée, et appuya dessus avec ferocité. Il comptait ouvrir la porte avec violence, en l'arrêtant du plat de la main en millieu de course. Il aurait l'air si classe que les assassins lui commanderaient sûrement sa bouteille la plus chère sur le champ. La porte, pourtant, ne s'ouvrit pas. Les sourcils froncés, Ricardo se rappela soudain qu'il l'avait verouillée et qu'il n'était pas censé l'ouvrir. Grommelant, le mexicain sortit de sa poche les instructions que lui avait glissé l'invité de l'autre soir parmi les billets et les appliqua contre la vitre poussiéreuse, de sorte que tout le monde puisse lire à travers elle.

«  Scindez vous en deux groupes. Premier groupe peut entrer dans le bar et descendre les escaliers du fond de la pièce jusqu'au grenier. Deuxième groupe doit faire le tour du paté de maison, entrer dans le 214B, Gramercy Row, et descendre aussi les escaliers. Vous vous retrouverez au même endroit. Essayez de jouer la comédie : soulards éméchés ou amis rentrant chez eux. Vous ne devez pas attirer l'attention.
Léviathan. »

Au fond du bar, dans le sous-sol que raccordait les deux escaliers, le grenier de Ricardo de Garcia grognait sous le poids des bancs qui avaient été installés entre les pilliers centenaires. Un appareil de vidéoconférence et un tableau blanc millitaires attendait les assassins pour le briefing d'une mission qui allait secouer Gotham. Dans les coins de la salle, d'étranges caisses surverouillées entouraient, dissimulées dans l'ombre, deux femmes qui attendaient patiemment leurs invités. L'une d'entre elles, légèrement plus petite que le Batman, donc plutôt grande pour une femme, semblait mener la baguette, derrière le masque « à la vénitienne » qui lui cachait les yeux et les teintes rousses de sa queue de cheval qui trahissaient un processus de dissimulation de l'identité. L'autre, aucunement voilée, arborait la vingtaine, et semblait même plus jeune. Ses cheveux mi-longs, parfaitement à la mode, retombaient sur ses épaules avec une fausse innocence que seuls ses yeux contredisaient : là ou son corps entier clamait la gloire de la jeunesse, ces derniers semblaient si chargés – d'expérience, de sagesse, de vécu - que seule une très vieille femme auraient pu les porter. Aucune des deux ne souriait.

Lorsque les deux groupes se furent éloignés, et dix minute après que le rassemblement ait commencé, Ricardo, soudain soulagé d'un énorme poids, retourna à son comptoir, sur lequel une bouteille de bourbon des plus appétissante l'attendait. Étrange, il n'avait rien sorti depuis sa fermeture prématurée de la semaine dernière, mais cela lui épargnait tout effort et il ne put que s'en réjouir. Il s'assit sur un tabouret proche, éructa son soulagement et sa fatigue nerveuse, puis dé-bouchonna le trésor en bouteille qu'il vida d'un trait. Son corps tomba au sol avec moins de lourdeur que l'on aurait pu l'espérer de tant de graisse et un liquide blanc mousseux quitta ses lèvres pour s'ajouter aux saletés de son plancher. Comme il l'avait prévu, l'homme aux yeux bleus apparut dans un coin d'ombre, un petit sourire à nouveau porté par ses fines lèvres, appuya ses doigts gantés sur la trachée du défunt Barman et lui soutira l'argent avant de l'emporter, vers les eaux froides où il avait longtemps jeté ses petits secrets..

HRPG : Voilà, vous pouvez vous rassembler dans le grenier, après vous être scindé, et commencez à parler et poser des questions ^^ Après, je vous ferai le briefing et on attaquera les choses sérieuses !
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyDim 11 Aoû - 15:20

Cela fait un petit moment que l'alliance Fool & Croc était terminé. Killer Croc a prit avec lui les monstres et les colosses du gang. Man-Bat et Clayface étaient partis, des atouts essentiels qui manqueraient au gang du tueur masqué. D'ailleurs, ce gang était devenu le ramassis des psychopathes, des schizophrènes et autres malades mentaux de Gotham City. Fool s'était isolé sur l'île de Tricorner et on n'entendit plus parler de lui. Plus aucune guerre de territoire, rien. Personne ne savait vraiment ce qu'il faisait, on ne savait pas si il dormait le jour ou la nuit, on le voyait jamais. Il n'a donné qu'une directive à son gang : "Amusez vous ensemble !" Voilà comment le gang a rapidement empiré la situation dans la partie Est de Little Italy. Des meurtres de masse, des psychopathes sorties de nulle part, se sentant libéré de leurs chaines, celles qui les empêchaient d'assouvir leurs soifs de sang. La crainte d'être attrapé par la police, voilà ce qui les retenait. Le Boucher de Gotham leur a donné l'occasion de massacrer ce qui paraissait innocent. Les principales victimes étaient les Italiens qui étaient restés à Little Italy malgré la défaite indiscutable de la mafia Sicilienne face aux détraqués de l'asile d'Arkham. Toutefois, le meurtre dans les deux autres parties de Little Italy appartenant à Scarface et à Killer Moth. Les personnes tués servaient tout de même un certain intérêt. On les vidait de leurs organes qu'on vendait par la suite. C'était un marché où quasiment personne n'osait s'aventurer. Du coup, Fool et sa bande avait en quelque sorte le monopole de la vente d'organe frais.

Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] Inf-cu11


Puis un jour, Fool décida de faire une prise d'otage, comme ça, sans aucune raison valable. Malheureusement, il se fît arrêter par la police après que le Batman ait l'ai contrecarré. Envoyé à l'Asile d'Arkham, il y passa un court moment en compagnie de charmants médecins qui le torturait dans le plus grand silence... Puis vint l'émeute générale, déclenché par le tristement célèbre Joker, qui paya cette émeute par son ré-internement alors que d'autres criminels comme Fool ont pu passer les mailles du filet. De retour à Little Italy, c'était comme avant son arrestation. Plus aucune nouvelle, il s'était de nouveau mis à disparaître.

Une nuit pluvieuse, le tonnerre grondait sur Gotham. Il devait être deux heures du matin quand le bruit du claquement de bottes sur le goudron mouillé du quartier de Park Row se faisait entendre. Quand on se rapprochait, on entendait des murmures ou des mots barbouillés, prononcés la bouche fermé. Un éclair illumine un instant la capitale du crime des Etats-Unis grâce auquel on peut apercevoir l'homme qui marchait... Un adolescent qui devait avoir environ dix-sept ans. Vêtu de bottes noires, d'un gros blouson, il avançait dans la rue, tête baissé. Les gouttes de pluie tombaient sur son crâne nu. Il faisait parti de ce pseudo mouvement néo-nazi auquel les jeunes n'ayant aucun but dans la vie s'identifient pour se sentir exister. Il s'arrêta brusquement car il sentit son téléphone portable vibrer dans sa poche. Il décrocha, laissant entrevoir son fond d'écran où Hitler y paraissait, devant un drapeau nazi.

-" Allo ?"

-" Ouais, Eddy ? Tu sais pourquoi Marc répond plus ?"

-" J'en sais rien moi, pourquoi tu me demandes ça ?"

-" J'sais pas, t'es pas parti avec lui après qu'on ait tabassé les derniers mexicains là ?"

-"Bah non, il devait rejoindre sa mère de l'autre côté."

-"Ah non, beh il me rappelle là. Je l'ai en double appel."

-"AAAAAAAAAAAH !!!!"

-"Allo ? Eddy ?"


Le portable d'Eddy était sur le sol pluvieux. Son copain au téléphone parlait dans le vide. Au dessus de là, sur un des toits de Park Row, Eddy était pendu par le pied à un fil à mousqueton qu'un tueur qu'on croyait disparu tenait dans sa main ganté. Il enroula le fil autour de son poignet pour faire remonter le pauvre garçon jusqu'à lui pour lui saisir la cheville. Il n'avait pas changé. Les mêmes vêtements sombres, le même masque glacial qui souriait à n'importe quelle situation... Et sans oublier, un long couteau de chasse, utilisé pour dépecer dans l'autre main. Evidemment, le jeune skinhead gigotait dans tous les sens, hurlant au secours, appelant sa mère comme une lopette qu'il était. Mais personne n'allait venir pour lui. On entendait seulement les ricanements du Boucher de Gotham qui s'amusait devant tant d'agitation. D'un coup sec et rapide, il planta sa lame dans le ventre de sa victime et doucement, il descendit la lame en découpant sa peau jusqu'à sa gorge. La lame, étant bien enfoncé, avait ouvert la chair du buste du jeune homme en deux, laissant couler le sang et les tripes sur le portable en bas. Le bruit dégoûtant des tripes qui s'écrasent sur le sol trempé raisonna dans la ruelle. Et le ricanement du Fool qui suivit ce bruit également. Après avoir détaché son fil à mousqueton du cadavre, ce dernier s'écrasa à son tour sur le sol, avant qu'on puisse entendre la colonne vertébrale et le crâne se broyer sur le sol.

-" Et dire que la justice laisse de tels atrocités laissés impunies... Quel système pourri... " Dit-il calmement, comme si il pensait fermement ce qu'il disait avant d'éclater de rire.

C'était du troisième dégré. Voir du quatrième. Il aime dériver ses phrases de sa pensée, il trouve que ça rend les choses drôles. Même les choses les plus difficiles à aborder en société, les choses dites tabous. Il les détourne et fait ainsi un sacré humour noir. Le rire. Une réaction qui provoque un sentiment de bien être, un sentiment que Fool arrive à recevoir. C'est d'ailleurs le seul sentiment qu'il capte. Les autres, la colère, la déception, etc, sont simulés et donc détournés justement pour faire rire. Pour se faire rire. Après ce petit moment de détente, le Fool tira son grappin à ses pieds pour descendre en rappel et rejoindre le cadavre du jeune néo-nazi. A peine, ses bottes eurent claqués au sol qu'un homme cagoulé, vêtu entièrement de noir vint à lui, dans le plus grand silence, sous l'oeil observateur et pas très compréhensif du Fool. Sans un mot, sans un bruit, il vint au tueur masqué, une lettre pliée à la main qu'il lui donna.

-"Wow... Trop classe, un ninja..." Dit le Fool avec un faux air d'émerveillement et ne naiveté.

Aussitôt que l'enveloppe passa d'une main à l'autre, le ninja, venu d'on ne sait où tourna les talons pour repartir. Mais soudainement, le Boucher sortit un calibre 45 de son manteau et tira sur la cheville droite du ninja qui s'écroula aussitôt au sol. La balle avait littéralement arraché son talon d'Achille, qui avait atterri quelques mètres plus loin que le ninja qui tenait sa cheville de douleur sans crier de douleur. Il ne disait rien, il fermait les yeux. Il supportait la douleur, pourtant intense sous les yeux admiratifs du tueur en série. C'était la première fois qu'une de ses victimes ne hurlait pas. D'ailleurs comment ce messager a-t-il bien pu se retrouver victime ? Il a tourné le dos au Fool. Il est comme un prédateur, comme un lion. Si vous lui tournez le dos, si vous le fuyez, ça signifie que vous vous considérez comme une proie vis à vis de lui. Ainsi, il a une raison de vous chasser et de vous tuer.

-"Alors ?! Tu dis ni bonsoir, ni au revoir, tu me donnes un bout de papier et tu te barres ?! C'est pas cool ça !" Dit-il en se rapprochant de sa victime

Fool s'assit lourdement sur ses hanches et leva son couteau de chasse pour le planter dans le ventre de sa victime qui ne se défendait pas. Le ninja se laissait faire, alors que la lame rentrait et sortait de son corps, faisant gicler le sang sur le masque blanc du Boucher de Gotham qui prenait un malin plaisir à massacrer celui qui venait lui apporter un message qui allait lui faire plaisir. Le bruit de la lame qui se plante dans la chair suivi des giclée de sang faisaient jouir le tueur masqué. De la charpie, c'était ce qui restait du buste du pauvre messager... Alors, une fois qu'il eut fini, Fool eut la curiosité de lire le message. Il sautilla de joie dés qu'il fini de lire le massage ! 500 000$ pour tuer. Alors que le gang manquait d'agrent, voilà l'occasion en or qui se présentait ! Fool embrassa le crâne du cadavre du ninja et sautilla de joie jusqu'à Little Italy, dans la baraque de son gang, sans vouloir annoncer la nouvelle à tout le monde...

Le jour J.

Le bruit du grappin qui revient dans la manche et du claquement des bottes sur le goudron n'attirèrent l'attention de personne dans la ruelle qui menait au Tapioca, le bar où le client demandait au tueur de le rejoindre. Il n'était jamais venu ici, il avait donc eu un peu de mal à trouver l'endroit et c'est à cause de sa mauvaise orientation et mauvaise connaissance des lieux qu'il était arrivé un peu en retard au rendez-vous. Il ouvrit brusquement la porte du bar mais... Il n'y avait personne à l'intérieur... Ou presque. Un cadavre sur le sol avec de la mousse blanche qui lui sortait de la bouche. Ce pauvre type a du être empoisonné ou quelque chose dans le genre, pensa le Fool sans s'en soucier. Il avança dans le bar en regardant à gauche et à droite mais mis à part le cadavre sous ses pieds, parce que oui, il lui marchait dessus, il n'y avait personne. Jin s'accroupit pour faire face au cadavre qui gardait une expression assez douloureuse sur le visage.

-"Hey ! Où est le type qui m'a convoqué ici ? Hey ?! C'est toi qui m'a convoqué ? Oh ! Répond quand je te parle ! "

Fool se releva lentement en faisant craquer sa nuque de droite à gauche et vice versa en barbouillant dans sa barbe : "Merde... Tu sers vraiment à rien...". Encore une preuve de sa folie, cette fois-ci il ne cherchait pas à faire rire, il cherchait des réponses. Et être appelé pour une mission d'assassinat avec une récompense d'un demi-million de dollars, ça fait baver. Mais quand on arrive sur les lieux et que il n'y a qu'un cadavre baveux pour vous accueillir, ça contrarie un petit peu. Mais une petite lumière émanait du fond du bar. Une lumière blanche. Il se dirigea vers le fond du bar après avoir ré-ajuster son nouveau masque en chantonnant le thème de Pierre du dessin animé de Pierre et le Loup, composé par Prokofiev. Il atterrit dans un grenier, derrière un appareil de vidéoconférence et plusieurs autres personnes. Il se rendit vite compte que c'était là qu'il avait rendez vous mais était déçu de ne pas être le seul tueur désigné. Il y avait un type inconnu avec une capuche et...

*Oh ! Quelle surprise ! Voilà ce cher Sunny !*

Sunny était un malade mental qu'il avait rencontré à Little Italy en le débarassant de quelques ritals qui le bousculaient un peu. Fool les avait gentiment massacrés et les deux psychopathes ont sympathisé.

*Catgirl ?! Elle aussi ?!*

Kitrina était présente, ce qui choqua un peu le tueur au masque. Cette dernière n'est tueuse que depuis quelques temps et n'a pas autant d'expérience que d'autres personnes ici présentes. Mais bon, cela ne gênait pas le Fool, si elle aussi on lui a promit le demi-million de dollars, alors à eux deux, ça fera un bon million de dollars pour le gang. Quand elle se retourna pour s'apercevoir de sa présence, il lui adressa un petit coucou, comme à Sunny et ne lui prêta pas plus d'intention. Il tourna encore la tête pour être attiré par une masse musculaire... Killer Croc. Contrairement à la vue de Catgirl, il n'était pas tellement choqué que lui aussi, il ait été convoqué pour cette mission. Croc est un tueur efficace, peut être pas très discret à cause de sa corpulence mais ça on y peut rien. Fool n'est pas plus discret et pourtant, il est beaucoup plus fin. Croc n'avait plus son vêtement habituel et son chapeau qu'il utilisait pour se cacher. C'était un changement agréable, de voir qu'il s'assumait enfin comme il était. Devant ça, si Fool n'avait pas modifié son masque pour en faire un équipement, il s'en serait débarrassé. Sans prêter plus d'attention au colosse, il regarda les deux jeunes femmes qui étaient sans doute en train d'expliquer la mission, vu qu'elles étaient les seuls face à la sortie, comme des professeurs dans une salle de classe, mais avant que le Fool ne vienne tout couper.  

-"Désolé du retard ! Allez y, vous pouvez reprendre." Dit-il sur un ton ironique. Bien entendu, il n'était jamais désolé pour quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyLun 19 Aoû - 15:14

Un soupire, telle fût la première réaction de Mill. Au début tout ce passa tranquillement, une jeune femme arriva devant la boutique, veillant à restée dans l'ombre, un simple geste de tête de Miroir pour la saluer. Le temps passa et lentement mais sûrement ce qui fut une réunion de tueurs silencieux, devint très vite une foire au monstres sans nom.

Et il se trouva que la porte du Tapioca était ouverte, et emboîtant le pas au nouvel arrivant, un homme dont la coupe de cheveux tout comme la dentition étaient on ne peut plus expérimental, le Barman regarda passer le petit groupe, il avait l'air on ne peux plus nerveux,ce qui était tout à fait compréhensible l'homme à l'apparence qui devait être la blague d'un styliste-chirurgien bourré à l’Absinthe noire, prit une chaise, la demoiselle les rejoignant apparemment. Miroir ne voulant pas avoir à trop interagir avec ses collègues pour le moment, sentant que ce n'était qu'un début, ils devaient être trois, mais à la vue du fait que les deux femmes posées dans un coin de la pièce, ne disaient mots , se contentant de les regardes arriver, d'autres devraient les rejoindre.

Et il ne se trompa pas, un homme, enfin homme, il fallait le dire très vite, gigantesque entra, peau écailleuse et apparence reptilienne, il devait s'agir du fameux Killer Croc, même un mec qui 'était depuis peu de retour à Gotham connaissait son nom, c'était une pointure de Gotham le genre de monstres qui hantent cette ville lui offrant son statut de bouche de l'enfer et autre catalyseur de la folie humaine. Il s'approcha de la jeune femme et l'interpella de façon on ne peut plus vive. Cependant le début d’altération n'eût pas de suite, les deux jeunes femmes leurs disant via un mot qu'ils devaient se scindé en deux, un groupe irait au grenier par le bar directement et l'autre devrait faire le tour, pour aller de l'autre côté du bar emprunter d'autres escaliers qui mèneraient   aussi au dit Grenier, Mirroir qui n'était pas des plus fans de se rassemblement , quitta donc le bar sans un bruit, tâchant de ne pas se faire repérer, évitant la lumière des lampadaires, rejoignant le grenier par l'autre passage, laissant les autres s'expliquer ou s'entre tuer si l'envie leurs prenaient, il avait bien mieux à faire.

Entrant dans le grenier peu après les autres, le temps de faire le tour discrètement, Miroir se posa dans un coin de la pièce, préférant rester debout et alerte, le groupe était là, en apparence calme, les deux jeunes femmes s'apprêtant à délivrer les instructions liées à leurs missions. Cependant, venant de la porte du bar, un homme , masqué entra avec fracas dans la pièce coupant ainsi la paroles aux deux femmes, il semblait connaître le Croc et la jeune femme, mais les relations de ce dernier n'intéressait pas Mill qui attendit patiemment que l'homme masqué cesse son numéro de bouffon et prête oreilles aux intermédiaires. Une fois le calme revenu, Miroir, et les autres ça il n'en sait rien, était prêt à recevoit ses instructions, ses mains caressant les manches de ses flingues.
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Kitrina Falcone
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyMar 20 Aoû - 1:50

Après quelques instants à attendre ainsi, les indications à suivre apparurent sous la forme de mots écrits sur un bout de papier, lui même plaqué contre la vitre du bâtiment. Kitrina n'eut pas le temps de lire le message dans sa totalité que l'homme qui le brandissait se retirait déjà. Avec un soupir d'agacement, elle entra dans le bar pour découvrir une pièce d'aspect miteux au sol poussiéreux. La jeune fille avisa le propriétaire des lieux derrière le comptoir et lui demanda l'endroit précis du rendez-vous. Fuyant son regard, il se contenta d'un signe de tête de lui désigner les escaliers au fond de la pièce.

Alors qu'elle s'apprêtait à les descendre, trois hommes entrèrent à leur tour. L'un d'eux était celui qu'elle avait aperçu précédemment à l'extérieur. Il fut suivit par un drôle d'individu dont le visage peinturluré n'était pas sans rappeler celui du Joker, exception faite que ses cheveux étaient teintés en orange vif. Catgirl reconnut instantanément le colosse qui fermait la marche ; nul autre que Killer Croc, l'ancien co-fondateur de l'Insane Gang. Ce dernier parut bien étonné de la voir -son interpellation voulait tout dire- , et l'inverse était réciproque. Quoiqu'au fond, sa présence n'était pas si surprenante ; l'homme reptilien était connu pour sa réputation de cannibale, et pouvait aisément tuer à mains nues un homme de constitution normale.


" Bonsoir à toi aussi, Croc ! Moi non plus, je ne m'attendais pas à te voir en ces lieux. "

Sur ces mots, elle descendit les escaliers qui menaient au grenier où étaient entreposées les réserves destinées à la consommation de la clientèle. Qu'aurait t'elle bien pu lui dire de plus, de toute manière ? Leurs rapports étaient tout ce qu'il y avait de plus basique, un ancien chef de gang, de surcroît misogyne, recroisant par hasard une ancienne recrue.

Deux femmes attendaient le groupe dans le sous-sol qui avait été aménagé en salle de vidéo projection. Ces dernières gardaient le silence et se contentaient d'attendre que tout le monde ait pris place. Kitrina se posa dans un coin de la pièce, adossée au mur et les observa tout à loisir.

Vraiment pas l'air aimable, ces deux-là ...

Leurs visages restaient impassibles, ne trahissant aucune émotion telles des mannequins à la mine renfrognée défilant sur un podium. Voilà qui promettait d'être joyeux ! Le silence régnant dans la salle fut toutefois interrompue par l'arrivée d'un nouveau venu, que Catgirl connaissait très bien également ; Fool, aussi connu sous le nom du Boucher de Gotham, qui était également le chef du gang dont elle faisait partie. L'inviter lui en même temps que Croc pouvait se révéler risqué. Les deux criminels entretenaient de mauvais rapports suite à la séparation du gang, et vu leurs caractères, une seule provocation et cela finirait sans aucun doute en bagarre. Elle répondit par un sourire à son salut, avant de reporter son attention sur les organisatrices de la soirée, attendant la suite des évènements.
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Snake
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptyVen 6 Sep - 20:34

Killer Croc était arrivé quelques minutes après les autres à l'adresse indiquée, juste à temps pour les voir rentrer à l'intérieur du bar. Il n'avait donc pu voir le message du barman affiché derrière la porte et il était entré à son tour sans se poser de questions. Après avoir adressé la parole à Catgirl qui s'apprêtait à descendre des escaliers, pour exprimer son étonnement de la voir en ces lieux, cette dernière s'était tournée vers lui et lui avait fait comprendre que la surprise était réciproque. Il ne répondit rien et se contenta de la suivre dans les escaliers, sans savoir ce qui l'y attendait en bas.

Il y avait plusieurs personnes plus ou moins louches que lui qui descendaient en même temps qu'eux, et il n'appréciait pas le fait qu'on ait fait appel à d'autres criminels pour une mission. Il aurait voulu tous les tuer pour être le seul invité, mais il se retint, car il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, et les autres ne semblaient pas en savoir plus. Donc si tout ceci était un piège, ils seraient tous dans le même bateau, ce qui signifiait que les autres pourraient mourir pendant qu'il s'extirperait du piège.

Lorsqu'ils furent tous (ou presque, car un retardataire n'allait pas tarder à s'incruster) réunis au sous-sol, deux femmes les attendaient, entourées de caisses fermées et verrouillées qui devaient sans doute contenir des armes. Elles étaient situées à côté d'un tableau blanc, et il eut l'espace d'un instant l'impression de se retrouver dans une salle de classe. Mais en y réfléchissant de plus près, cela ressemblait plus au QG de Killer Moth, qui avait le chic pour toujours faire des exposés inutiles et perdre du temps en parlotte. Il se souvenait de cette fois où il lui avait montré une sorte de publicité pour promouvoir l'un de ses produits, le fameux Moth-Signal dont il s'était servi pour le contacter durant la guerre contre Falcone à Little Italy, alors qu'il s'était juré de ne jamais utiliser un objet aussi ridicule. Mais ces deux filles aux visages impassibles avaient l'air beaucoup plus sérieuses, et professionnelles, que ce bon vieux Killer Moth qui, à défaut d'être ridicule, demeurait son meilleur allié avec Man-Bat, maintenant qu'il avait quitté le Fool.

Et en parlant du loup... Qu'elle ne fut pas la surprise du colosse aux allures reptiliennes quand il en vit la queue ! Alors qu'il était assis sur un banc dont la planche se pliait sous son poids, il entendit cette voix bien particulière qu'il n'oublierait pas de si tôt, avec son ton toujours un peu moqueur et son air constamment amusé même dans les pires circonstances. Écarquillant les yeux, il se retourna brusquement vers celui qui avait été son meilleur allié et qu'il avait considéré comme son meilleur ami, avant que leurs égos respectifs ne se réveillent pour le contrôle du gang qu'ils avaient formé à deux. En balayant la pièce des yeux, le regard du Fool croisa celui de Croc. Le géant plissa les yeux, soutenant son regard d'un air menaçant. Il eut l'impression que le temps s'était figé, qu'ils passaient plusieurs longues secondes à se fixer dans les yeux comme s'il s'agissait d'un défi, et Killer Croc ne savait pas s'il devait lui sauter dessus pour l'étriper, lui tendre la main amicalement, ou bien tout simplement l'ignorer. Mais en réalité, cette impression était dû à l'instabilité émotionnelle du colosse, alimentée par la tension qu'il y avait eu entre eux deux et par sa paranoïa constante, car leurs regards ne se croisèrent qu'une demi-seconde et le boucher de Gotham n'y prêta pas plus d'attention que cela. Croc décida donc d'en faire de-même, l'ignorer était peut-être la meilleure chose à faire, tout du moins pour le moment. Mais il sentait au fond de lui qu'il n'en avait pas fini avec le Fool, il avait une impression de travail inachevé et gardait une terrible rancune en lui. C'est pourquoi il décida de garder un œil discret sur lui, au moins pour s'assurer qu'il ne lui plante pas une lame dans le dos. Il connaissait bien l'imprévisibilité du Fool, il fallait s'attendre à tout de sa part.

Toutefois, il écouta quand même ce que les deux femmes avaient à dire, car il voulait savoir la raison de cette invitation, et surtout voulait toucher la somme promise. S'il ne recevait pas l'argent dans la soirée, il avait déjà planifié de les massacrer toutes les deux, et peut-être se faire un bonus en tuant les autres - cela ferait toujours des rivaux en moins, dans le métier.



[HRP : Je me suis permis de sauter le tour de Sunny vu que ça fait un moment qu'on n'a pas de réponse. ]
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MessageSujet: Re: Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP]   Quand ses agents sont là, elle rit. [Pv VIP] EmptySam 7 Sep - 16:27


Talia observa les assassins alors qu'ils s'asseyaient ou s'adossaient en silence dans la salle de réunion improvisée sous le plancher du Tapioca. Elle se sentait comme Sigourney Weaver, patientant pour le rassemblement de son équipe en début de film Alien, pour les briefer sur la chasse à venir. La situation était pour le moins cocasse : la Maire de Gotham City, détentrice de la ligne politique la plus sécuritaire et anti-criminelle, regardait défiler les figures les plus importantes de la criminalité et du mercenariat nocturne sans trembler. En tant qu'Al'Ghul, elle commandait à ce royaume et elle mandatait ce genre de personnes depuis des siècles mais ce soir, elle était Amaterasu, pseudonyme de plus bas rang, dèjà utilisé pour négocier avec le clan Kagi. Sa place de "lieutenant de la Ligue" lui donnait assez de pouvoir pour impressionner ses interlocuteurs et rendre des menaces plausibles tout en dissimulant sa véritable identité et son véritable rôle dans la criminalité mondiale, ainsi que dans la politique Gothamite. Si le barman idiot avait bien joué son rôle et que l'argent avait toujours le même pouvoir, elle avait l'attention de ces messieurs et de la femme chat.

Dans le fond de la pièce, les lourdes mallettes et les caissons aux contours étrangement épurés remplirent le silence de leurs promesses sonnantes et trébuchantes. Mais le sourire de la femme qui accompagnait Talia parasitait cette juteuse certitude aux éclats dorés. Elle semblait contrebalancer l'évidence et posait le doute sur le véritable contenus de ces récipients ultra-vérouillés. En tout cas, le message était là : seule la Ligue pouvait se payer une technologie aussi sobre et futuriste à la fois et promettre autant d'argents à un groupe de mercenaires qui ne cherchait pas spécialement d'emploi et n'avaient même pas l'habitude de performer pour une rémunération monétaire. Si la Ligue ne pouvait utiliser ses assassins, pourtant élite de l'élite, dans cette mission, c'est que l'affaire était grave. Très grave.

Les retrouvailles terminées, la jeune femme qui accompagnait Talia s'avança dans la lumière, donnant ainsi le signal de l'amorce. Elle présentait très jeune, et faisait une tête de moins que la plupart des invités. Le grain serré et très pâle de sa peau situait son âge aux alentours de vingt ans, et rien dans son maintien, dans ses vêtements de mode et sa chevelure mi-longue en ombré n'infirmait ce constat troublant. Rien, sauf ses yeux. Deux pupilles grises aimant chargées de toutes les chaleurs de l'arctique, marquées de toutes les souffrances et toutes les expériences, comme si elle avait dèjà vécu plusieurs vies avant d'atteindre cet âge. A côté de la Maire maîtresse des Ombres, habituée à la discrétion,  la jeune femme offrait une présence incontournable.

C'est pourtant Talia qui prit la parole :

- Bonsoir. Je me nomme Amaterasu et la Ligue m'a chargée de vous donner vos missions. Sachez que l'accompte de 250 000 USD promis a été transféré sur vos comptes ce matin. Le reste vous sera adjoint si vous répondez à nos attentes, que je vais préciser.

Il s'agit d'un contrat de gage, des plus simples, certains d'entre vous ont en dèjà fait à la pelle. La cible doit mourir, d'une façon ou d'une autre, et nous en voulons la preuve. A vrai dire, elle ne sera pas facile à toucher, c'est pourquoi j'ai besoin de vous. Nous avons besoin de vous. Au vu des effectifs, nous pensions vous diviser en deux groupes mais des retraits et des forfaits de dernière minute des moins courageux d'entre vous ont remis les choses en perspective. Il n'y aura qu'un groupe, et nous devrons procéder opération par opération. La première de ces opérations semble facile, mais elle peut facilement dégénérer et j'ai besoin de vous pour la mener à bien.

Notre cible se fait appeler Soleil et Pluie. Il a prouvé à plusieurs reprises qu'il pouvait planifier avec exactitude les interventions des forces de l'ordre, et d'autres données d'habitude incontrôlables, d'où ce pseudonyme. Il connaît l'avenir et agit en conséquence, et cet étrange force lui permet de rester totalement anonyme tout en régissant des forces toujours plus grandes. Plusieurs membres importants de la Ligue ont été assasinés dans un laps de temps assez court, souvent par mutinerie, quelque chose qui n'arrive jamais dans nos rangs. Cet homme a donc du pouvoir et beaucoup d'argent. Il officie beaucoup dans le trafic d'êtres humains et dans le mercenariat mais c'est quelque chose de beaucoup plus dangereux que vous allez devoir traiter..

Un obscur gang émergent de Gotham, qui a réussi à se faire de l'argent avec des rançons de fils de millionnaires, a récemment provoqué plusieurs braquages et se retrouve trop richissime pour continuer à s'amuser dans les trafics "normaux". Ils se sont lancés dans le terrorisme l'année dernière, tendance tchétchèniste, et anti-américaine. Ils ont pris contact avec Soleil et Pluie récemment et nous avons eu vent d'un échange prévu entre les deux.

Un échange d'ADM non identifiés. Votre première opération dans la traque de cet homme est la suivante : allez à la rencontre de ce gang sur Midtown, neutralisez les tous, sans alerter le reste du monde criminel, cela fera moins de concurrence pour chacun d'entre nous, et rendez vous à l'échange à leur place. Si l'ADM est là, prenez là, partagez là vous, je ne sais pas, la Ligue s'en fiche. Faites quelques chose. Mais surtout, renseignez vous et utilisez les émissaires de Soleil et Pluie pour le retrouver.

Nous le retrouverons, le mettront hors d'état de nuire à la Ligue et vous serez tous grassement payés... et débarassés d'une épine dans le pied qui vous aurait beaucoup endolori très prochainement de toute façon. Pour cela, vous aurez accés à nos moyens. Tout d'abord, Elena.


Elle montra sa protégée d'un mouvement de la main. Cette dernière resta impassible, un sourire mystérieusement mutin sur le visage.

- Elena est un des secrets de la Ligue qui lui permet de rester maîtresse de la criminalité sur cette planète. Elle est une des très rares personnes à avoir eu accès à notre fameux.. notre fameux puits et elle a beaucoup servi pour devenir l'arme parfaite. Elena a été agent du SIS, qui l'a infiltrée dans le Rabkrin, le plus secret et le plus puissant des services russes, celui dont Staline a perdu le contrôle. Ensuite, elle s'est faite engager au Qidon à sa création et y est resté quelques temps. Pour finir son CV, Elena a travaillé ces dernières années au FBI et surtout à l'ATF. Mais le lien entre tout ça, la vérité de toutes ces expériences, c'est la Ligue. Elle l'a toujours servi et est une de nos meilleures espionnes et expertes d'assassinat. Elle sera ma représentante dans cette opération, à vos côtés.

Mais vous restez indépendants et sans autres chefs que vous mêmes. En plus de cette aide, la Ligue vous offre quelques-une de ses dernières trouvailles et un échantillon de son arsenal mondial, issu de nos branches dans les cinq continents...


Talia/Amaterasu se fondit dans l'obscurité, rejoignit les caisses entreposées au fond du sous-sol du Tapioca et dévérouilla du toucher l'une des boîtes. Des armes provenant de l'alliance avec le Scarface émergèrent de l'ombre, accompagnées de tout un tas d'autres outils de morts, utilisés et prélevés dans le Léviathan et tous les avants postes que la Ligue des Assassins entretenait à travers le monde. Le message était clair : si elle donnait aux invités toute cette liberté, et tout ce matériel, c'est que la Ligue désirait vraiment voir cet homme mourir. Et s'ils n'y parvenaient pas seuls, c'est qu'il était vraiment dangereux. Talia désigna les caissons et les gilets pare balles déguisés en manteau avant d'ajouter :

- Couvrez vous bien, un orage de plomb va bientôt s'abbattre sur la ville..

HRPG : Elena est inspirée du livre Les puissances de l'invisible de Tim Powers - bien que ce personnage n'ait connu que le Rabkrin et la DGSS, la première opération/échange d'ADM s'inspirera du drama NCIS : Undercover.
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