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Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !

Clash of the Warriors & La Révolte

"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."

(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)


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©Les bannières ont été crées spécialement pour le forum Gotham City Rpg par Deimos Hellhammer
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 Green Zone

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MessageSujet: Green Zone   Green Zone EmptyMar 6 Aoû - 19:19

P.S : La Green Zone est aussi le nom de l'enclave fortifiée par les américains d'une partie de Bagdad, zone de guerre.. comme Gotham.

La main droite de Talia se posa une énième fois sur un dossier échoué sur son bureau durant la matinée, au même moment, l'horloge murale tremblota, instillant par un clac sonore le virage des vingt et une heures, dans une vibration insouciante, presque innocente, c'était le seul son qui n'avait pas changé lors du passage de pouvoir et qui se répétait toutes les heures, avec la même tonalité que ce soit Drury qui complote derrière le bureau municipal ou bien que ce soit Talia. Cette dernière, souriante, jeta un coup d'oeil à la fameuse horloge, reconnaissante, et son esprit en pleine réflexion amorça une descente prudente, comme un coup de frein progressif, le même coup de frein qui assaillait tous les fonctionnaires lorsque sonnait l'heure de s'en aller. 21h était aujourd'hui la fin de journée que Talia s'était décidée et elle se donnait encore cinq minutes avant d’attraper ses affaires et de rentrer chez elle, loin du tumulte de la ville qu'elle contrôlait.

Silencieuse, elle se retourna, et plongea son regard bleu dans l'immense masse noire qui lui faisait face, derrière la fenêtre. Des grattes-ciels que Manhattan aurait volontiers envié, des ruelles coupes-gorges et des avenues énormes, des terrains vagues tout vides et des zones résidentielles où des dizaines d'hommes s'empilaient sur le même mètre carré. Tout cela était noir, toujours noir, ou sombre. Gotham était la ville de la nuit. Talia soupira. Sa ville était aussi noire que son coeur. Mais cela n'avait rien à voir avec le fait qu'elle la contrôlait et la manipulait depuis des siècles, avant même d'en devenir la Maire. Gotham avait toujours vécu dans l'ombre, depuis sa création, il avait fallu une terre gorgée d'obscurité pour que germent les graines qui allaient donner Batman et le Joker, et il fallait que la terre du mal soit meuble pour que ses Racines puissent pousser.

Car les Racines du Mal étaient bien à Gotham, c'était pour cela uniquement que la Ligue s'intéressait à la ville et y avait un avant-poste, pour cela que Talia perdait du temps à la diriger comme une maire : les racines du Mal étaient à Gotham, l'énorme présence de fous et d'agents du chaos en était la preuve, et il fallait contrôler la ville pour trouver ces racines et les couper enfin, avant de purger l'humanité. En parlant de racines... Sans quitter des yeux sa ville, agenouillée devant la Ligue après l'avoir élue, mais toujours enragée et prête à la mordre si elle se retournait, Talia attrapa le dossier qu'elle avait sorti ce matin mais qu'elle n'avait toujours pas osé ouvrir, presque vingt heures plus tard. Le petit livre flexible était froid au toucher - quoi que, la peau de Talia était assez sensible au froid - et ne comportait pas la moindre trace de poussière, il avait donc été mis à jour il y a peu. Elle inspira un coup avant de l'ouvrir précautioneusement, laissant quelques photos et des feuilles noircies par l'écriture saccadée de quelques psychologues glisser à l'extérieur. Elle les intercepta et se rassit à son bureau, les yeux posés avec précaution sur la peau verte de Poison Ivy.

Sur son bureau désormais, l'historique et les palmarès de la criminelle fanatique écologique la plus déterminée du monde cotoyaient désormais ses photos, extraits pris par des caméras de sécurité ou mugshot opérés à l'asile. A sa vue, Talia sentit quelques vers de Charles Baudelaire émerger à la surface de son esprit, inspirés par le souvenir de la maîtresse des plantes...

"Du temps que la Nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.

J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandir librement de ses terribles jeux ;
Deviner si son coeur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ;"

Peu de clichés et peu de lignes, même dans les profils psychologique les plus freudiens, parlaient de Pamela Isley, tous, photographes, médecins et psychologue s'étaient fascinés pour Poison Ivy mais tous avaient très vite compris la séparation entre la jeune scientifique écolo et le montre vert qui les avait charmé. Poison Ivy était une source à légendes, mais Pamela était aussi discrète historiquement qu'elle l'avait été socialement durant sa courte vie. Ivy était une légende, et l'une des criminelles les plus accomplies de Gotham. Il était d'ailleurs ironique de constater que, si c'était l'une des seuls malfrats qui n'avait pas clamé la moindre volonté de détruire Gotham et tuer le Batman, c'était celle qui en avait été le plus proche. Elle l'avait réussi, à vrai dire, transformant la ville en désert, si bien que le gouvernement américain l'avait déclaré "No Man's Land' et que le gouvernement Luthor, aidé par Talia, avait dû la reconstruire pierre par pierre, alors que Batman était presque resté sous les décombres pendant des mois et en avait perdu une partie de son souffle à jamais.

Gotham avait perdu son Batman pendant longtemps, et Talia avait perdu le sien, et son Bruce Wayne, et ne l'avait jamais retrouvé, tant Huntress et autres Catwoman en avaient profité. Elle avait élevé son fils seul, et reconquis la ville, une ville changée, une ville de survivants et non plus de citoyens. Poison Ivy était sans aucun doute la méta-humaine la plus puissante que Talia ait jamais croisé, et ses pouvoirs étaient bien plus importants encore qu'elle ne l'imaginait parfois, puisqu'ils impliquaient l'amour et les imprévisibles secrets de Mère Nature. C'était donc à la fois une alliée de choix pour la Ligue, friande de méta-humains, mais aussi une potentielle menace. Si un assassin de la Ligue est capable de tuer tout ce qui essaye de le concurrencer sur le plan martial, il est incapable de tuer ce qui dépasse ce genre de combat si humain, si physique, incapable d'affronter un monstre qui l'attaque sur un plan neurologique, un monstre qu'il ne peut bloquer, transpercer, et qui contrôle une armée végétale, et donc, par définition, dotée de ressources infinies.

Tout ce pouvoir offrait des possibilités que, malgré son immortalité et son expérience d'éternelle, Talia ne pouvait comparer qu'au puits de Lazare et si le Lazare assurait sa supériorité sur les humains, les plantes d'Ivy lui conféraient une autre sorte de superiorité, et c'était bien l'une des seules personnes que Talia pouvait considérer comme un adversaire, sans toutefois la craindre. Aujourd'hui, maintenant qu'elle avait toutes les cartes en main pour appliquer le plan du Démon et rendre enfin à la planète son intégrité et à l'humanité - nouvelle - sa pureté, Talia s'apprêtait à frapper, enfin, après plusieurs millénaires de préparatifs. Et pour cet évènement tout particulier, elle ne voulait pas se contenter des outils que son père lui avait fabriqué durant son éternité interrompue, ni les outils qu'elle s'était elle même forgée et que la Ligue avait lentement modelé en prenant possession et maîtrise du monde. Elle voulait être sûre, elle voulait avoir plus qu'un carré d'as : toutes les cartes, ne laisser aucune chance au Mal. C'était la seule façon de l'éradiquer. Pour cela, elle avait besoin de ces "maillons supplémentaires", les dernières lignes, à positionner derrière la Ligue, le dernier filet qui empêcherait à la moindre parcelle du Mal de s'échapper.

Et ces maillons se trouvaient tous à Gotham, voilà pourquoi elle s'y était installé et elle en avait pris le trône. Les buts de Talia et de Poison Ivy se rejoignaient, leur inhumanité, leur superhumanité, les rejoignaient, le rapprochement était évident. Elle en avait besoin. Pourquoi donc avait elle pris toute la journée pour s'en rendre compte ? Talia jeta un dernier coup d'oeil à l'heure et se leva d'un bond félin. Elle attrapa ses affaires, laissa une empreinte de regard mystérieux sur la bande passante de sa caméra de sécurité, et s'évanouit dans les profondeurs de l'Hôtel de ville, accompagnée de sa garde.

Une heure plus tard, la Maire de Gotham avait disparu.

...

Amaterasu se coula sous l'ombre écrasante de l'Heartbreak Hostel. Immobile, elle défia cette ombre superbe, à la fois goudronnée et végétale, puis la repoussa et finalement, se mit à marcher en la perçant au lieu d'évoluer sous sa domination. Le soleil se couchait encore avec langueur et contemplait les fenêtres condamnées en appréciant les reflêts de lumières crépusculaire qui les caressaient doucement, comme si la lumière avait reconnu un havre de vie, de vie pure, sans déchet humain, et le gardait jalousement, jusqu'à son extinction nocturne. Elle avait choisi de s'y rendre la nuit parce que Talia Head ne pouvait se rendre invisible le jour, puisqu'elle gouvernait Gotham City, mais aussi parce que la photosynthèse était impossible la nuit, et les plantes étaient donc privées de leur canal de vie pendant plusieurs heures, en d'autres mots, elles étaient vulnérables et abandonnées. Elle trouvait le message assez fort, il contrebalançait bien que le fait qu'elle se rende chez Ivy et ne la convoque pas. Il fallait égaliser les forces.

Amaterasu - c'était sous ce pseudonyme que Talia guidait la Ligue désormais - était censée être un lieutenant de l'organisation, ce qui rassurait les humains et les idiots sur les pouvoirs dont elle disposait et sur la solennité de ses ordres, et ce qui intimait à ses adversaires une crainte qui, sans égaler celle provoquée par sa réelle identité, lui paraissait suffisante. La jeune femme s'était nécessairement vêtue de la tenue réglementaire des assassins de la Ligue, cette fameux tunique de cuir noire, à la coupe féminine mais au confort extrême, qui permettait tous les mouvements et soulignait sa taille sans qu'elle ait besoin de porter des talons, objet peu recommandé en cas de combat. La tenue était certes moulante, mais elle comportait aussi beaucoup de cachettes et de lacets secrets, permettant à l'assassin de s'équiper. En cette soirée, Talia portait un tachi, un katana et un wakisashi dans le dos et à la ceinture, une dague au genou gauche et une de l'autre côté de sa ceinture. Elle portait aussi quelques flacons, comprenant des onctions et des sprays répulsifs anti-corrosifs, anti-venins, anti-phéromones malvenus, il s'agissait d'armes spécialisées que son expérience de scientifique, d'ancienne CEO du Lexcorp et de connaisseuse de la nature expérimentée pour avoir passé des milliers d'années en sa compagnie lui permettait. Les plantes d'Ivy étaient toujours imprévisibles et la jeune rousse avait toujours des surprises au fond de ses serres mais l'imortelle se sentait plus en sécurité tout de même. Elle avait posé autour de ses yeux un masque court, ne couvrant que ces derniers, aussi noir que son costume et qui empêcherait à toute caméra de découvrir sa réelle identité.

Comment Gotham aurait réagi s'il apprenait que sa maire se promenait surarmée près d'hôtel censément désaffecté ? Mal, probablement.

Alors qu'elle approchait de l'abri de l'Empoisonneuse, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle savait qu'une foule d'anciens malfrats, de civils et de policiers envoûtés la guettait dans l'hôtel, probablement assez pour mater une attaque de Bane et qu'ils ne l'avaient probablement pas reconnue. Poison Ivy était capable d'instiller un amour surhumain dirigé vers elle chez la personne qu'elle choisissait, et ces pauvres cobayes ne pouvaient pas lutter puisque ce n'était pas un amour inspiré par les sentiments mais une intervention scientifique, une modification intérieure qui les obligeait à se livrer à l'Héléne Jegado des temps modernes, corps et âmes. Ils n'étaient peut être pas encore assez idiots pour ne pas reconnaître un assassin de la Ligue et devaient probablement se demander si cela valait le coup d'aller se faire tuer pour Poison Ivy, mais les phéromones de la jeune femme rendaient le résultat de cette réflexion évident et même s'ils avaient reconnu Talia ou un membre important de la Ligue, ils auraient bloqué le passage.

Elle décida de les énerver un peu et se fit une queue de cheval, jouant avec sa crinière brune à quelques centimères seulement du manche de ses armes, liées dans son dos. Bien qu'elle se trouva désormais sous l'entrée de pierre et de béton, elle pouvait sentir l'hôtel respirer, se nourrir des hommes qui y étaient enfermés, elle pouvait sentir, du bout des doigts et malgré son vernis, l'humidité de ces murs vivants, tremblants, humant les parfums qu'elle apportait, ces murs habités par des plantes, dans un hôtel qui célébrait le vivant dans sa version la plus primitive, et niait à l'humain tout droit de présence. Or, Talia était bien décidée à imposer la sienne.

Elle sentit que les gardes arrivaient, et, pour ne pas perdre de temps, énonça aussitôt et avec calme la raison de sa visite.

- Je représente la Ligue. Nous voulons nous adresser à Poison Ivy de façon urgente à propos d'une affaire importante, qui ne regarde qu'elle. Guidez moi jusqu'à elle..
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MessageSujet: Re: Green Zone   Green Zone EmptyMer 7 Aoû - 3:32

Poison Ivy venait toujours juste de revenir à Gotham, après un long séjour en extérieur, elle s'était bien décidée à revenir là où on l'avait repoussée et expulsée de force, et pour tous les enfants qu'elle avait perdue à cause des citoyens de Gotham, elle avait prévu un plan.

Elle était revenue à Gotham en pleine journée, si elle paraissait forte, elle n'en était pas moins brisée intérieurement, ce qui ne la rendait pas réellement vulnérable auprès des humains bien au contraire, cela décuplé sa rage et son envie de tuer. Car voyez-vous, Poison Ivy n'est pas réellement une méchante personne, elle n'avait jamais vraiment prit parti pour les criminels ou les justiciers et elle s'en fichait pas mal, pour elle, ce n'était pas faire le mal que de tuer le premier qui écrasait une de ses plante, pour elle c'était le court de la vie et c'était la nature qui réclamait ses droits, et rien de plus. Poison Ivy ne tuait pas injustement, pour elle, chaque assassinat était justifié, et elle ne considérait pas ça comme un meurtre, mais plutôt un service. Pour elle, c'était un service envers la nature que se débarrassait d'humains en tout genre : bûcherons, pollueurs et autres personnes en tout genre, elle ne laissait pratiquement rien passer. Une fois encore, elle n'était pas une méchante personne pour ne jamais avoir pris parti, car il lui arrivait très couramment d'aider Batman, son nouvel "ami" à attraper quelque criminels, en échange de petits services et de, pourquoi pas, sa liberté, même si elle savait que Batman ne pourrait rien faire contre elle, elle ne voulait pas être embêtée une fois encore parce ce Chevalier Noir.

La voilà à déambuler dans cette ville qu'elle détestait au fond de son coeur, cherchant un refuge puisque le parc lui a été prit par son amie Catwoman, la voilà à chercher un lieu plus ou moins accueillant dans lequel elle pourrait se reposer et entreposer tout ses enfants, et c'est en marchant pendant presque une heure que ça lui sauta aux yeux, étant donner l'immensité de la bâtisse il aurait été dur de faire autrement, voici un immense hôtel, les murs peint d'un rouge foncé, les contours des fenêtres blancs, l'hôtel avait l'air assez vieux, mais immense comme il était cela lui donnait un tas d'idée, qui plus est, on pouvait voir qu'à l'arrière de cette bâtisse s'y trouvait un grand point d'eau dans lequel pourrait se plonger ses nombreuses racines. La jolie jeune hybride s'aventurait à l'intérieur de cette bâtisse, pleine d'idées, elle se fichait à présent que l'hôtel soit habité, elle avait décidé d'en faire son repère et se préoccupait peu du reste, il lui rappelait vaguement son repère d'Arkham City, cela lui donnera toujours un petit air familier.

Un vieillard était là, assis sur un vieux siège en bois marron dans le hall de l'hôtel, ce hall sentait le détergeant, pas terrible comme odeur pour son pauvre petit nez vert, l'odeur des humains n'était pas non plus des meilleurs ou des plus supportables, il était temps qu'elle se mette au travail, il était temps que la nature fasse son oeuvre, il était temps que la nature prenne le dessus sur les créations de l'homme, Maman Nature allait leur montrer comment, et elle allait leur montrer que la nature aura toujours le dessus sur l'homme quoi qu'il arrive et ceux peu importe comment l'homme se bat. Une dame se présentait à elle, craintive et elle avait tout ses droits, elle la regardait en plusieurs fois et c'est normal, on avait rarement l'occasion de croiser une femme à la peau verte, vêtue de feuilles, avec une longue chevelure rousse et bouclée parsemée de fleurs rose, rouge et violette, les pieds nus et les jambes et les bras recouverts de fines branches, une femme séduisante qui plus est et qui semblait pourtant malgré tout cela humaine. Mais Ivy ne l'était plus et refusait cette part d'elle plus que n'importe quoi, il était inconcevable à présent pour elle d'être traiter comme une vulgaire humaine. Cette dame la dominait d'une bonne tête, chose qui n'était pas très difficile car Poison Ivy ne mesurait pas plus d'1m57 et étant à pieds nus, cela n'aidait pas. Elle était souvent à pied nus ces temps-ci, elle aimait sentir le contact du sol, et tout autour d'elle commençait à pousser de petites fleurs, ça et là, les tulipes dans le vase sur le bureau de l'hôtesse quelque peu décrépie refleurissait et reprenait couleurs et vitalités alors qu'elles étaient toute fanée. Mère nature était là.

Elle ne laissait pas réellement le temps aux occupants, qui étaient peu, de se faire à l'idée ou de ne serait-ce que réalisé ce qu'il se passait, ses enfants arrivaient de toute part, certains étaient même à peine créer mais déjà assez fort pour porter les humains et les virer, et pour les plus résistants, ils finissaient dévorer pour ne pas perdre plus de temps. En à peu près une heure, l'hôtel était vide d'humains, et en une journée, Poison Ivy se familiarisait avec l'hôtel en s'y installant et en installant dans chaque pièces ses enfants, tout en se réservant le dernière étage, là où était censé être les pièces les plus luxueuses, mais cet hôtel avait de tout évidence fait son temps envers les habitants de Gotham, mais il débutait son règne avec la Mère Nature.

Une semaine, voilà le temps qu'il avait fallu à Mère-Nature pour créer sa propre jungle à l'intérieur d'une immense bâtisse à 26 étages et une immense cave, restaurant et cuisine. Comme le Dieu de la religion chrétienne, il avait fallu 7 jours à Mère-Nature pour créer son entre, pour que des plantes toxiques et épineuses recouvrent chaque endroits de l'hôtel, pour qu'elle ne recrute des hommes - qui n'avaient guère eut le choix que d'accéder à ses demandes - et pour installer et créer ses précieux enfants adorés.

Chacune de ses nouvelles créations était toujours plus solide, plus venimeuse, plus redoutable et plus indestructible, elle avait bien évidemment des plans, car elle n'était pas dupe, elle savait pertinemment que des humains tenteraient de la contrer, alors peu à peu, et discrètement elle se ferait des alliés, appelleraient ses vieux contacts et vieux amis afin de créer sa propre armée parfaite et très bientôt, se débarrasser de la race humaine, une race qui à ses yeux n'avaient pas sa place sur cette Terre. Mère Nature n'était pas réellement connu pour ses états d'âme envers eux, envers ses élans de compassion, sa pitié ou quoi que ce soit, elle n'était pas non plus réputée pour sa stabilité émotionnel, voir stabilité tout court, car si elle pouvait être heureuse une seconde, l'autre elle pouvait exploser tel un volcan et déverser sa rage sur quiconque l'approchera ou quiconque sera contre elle. Voilà ce qui faisait d'elle une véritable criminelle.

Poison Ivy était dans sa pièce, au dernière étage, réfléchissant à ce qu'elle pourrait faire, par où elle pourrait commencer, à qui elle devrait se confier, comment être sûre que ses plans fonctionneront, il lui fallait des alliés, criminels ou justiciers, gentil ou méchant, qu'ils aient de bonne intention ou non, que cela parte d'un bon sentiment ou non. Qu'ils l'aient décidés ou qu'elle les aient forcés à l'aide de sa poudre magique. Tout se déroulerait comme elle le décidait, peu importait si cela dérivait ou non, elle atteindrait son but, elle le savait tout au fond d'elle, d'ici peu, Gotham ne sera plus, et une bonne fois pour toute, qu'une vaste jungle inhabitable pour les humains. Qu'ils le souhaitent ou non, les résistants se feront dévorer, les alliés seront récompensés de leur vie sauve. Car plus le temps passait, plus la colère de Maman se renforçait, et par conséquent, plus ses pouvoirs se développaient. Elle pensait à tout les criminels ou justicier de la ville, se les remémorant quelque peu, jusqu'à penser au fameux Ra's Al'Ghul, qui ne lui était bien évidemment pas inconnu. Elle savait qui il était, et avait toujours voulu, secrètement, le rencontrer. Le grand Ra's Al'Ghul partageait, de ce qu'elle avait entendu dire, beaucoup de ses points de vues, il pourrait être un allier de taille. Un allier de taille, c'était le cas de le dire, et en y pensant, il était vrai que ce bon Ra's était doté d'une vie éternel, de même que ses enfants, ce qui est assez prometteur, ne sachant pas réellement si sa vie serait aussi longue que la sienne, elle commençait à s'imaginer emprunter le secret de cet homme et ainsi vivre éternellement, devenant enfin la Déesse qu'elle méritait d'être. Il le fallait. Comment le rencontrer ? Elle ne savait pas encore, elle ne savait pas encore qu'au même instant la fille de cet homme, Talia, était non loin de ses portes. Elle regardait toujours la ville de par sa fenêtre en s'imaginant sa vie éternel auprès de ses enfants adorés, goûtant le sang du Démon et écrasant tout le monde. Car la seule l'imite d'Ivy était la mort, sans cela, elle serait indestructible, et personne ne pourrait plus rien contre elle. Ses pouvoirs ne cessaient jamais de s'accroître, et il en sera toujours ainsi.
Elle fantasmait longuement à cette idée, quelque fleurs violettes naissaient dans sa longue chevelure, dû à ces douces penser, régner à jamais sur le monde avec ses bébés, laissant ses quelque amis ou proche vivre là où ils leur plairaient du moment qu'ils ne faisaient rien à ses enfants, car ses amis sauraient tous à quoi s'en tenir, elle serait crainte à jamais, car la nature est imprévisible, changeante, fougueuse et chaotique, comme elle est magnifique, somptueuses, sans limites et à couper le souffle. Elle fût malheureusement couper de ses songes en attendant le raffut que faisaient ses serviteurs en s'agitant jusqu'au sous sol. Mère Nature allait s'asseoir sur l'une de ses plante en attendant que l'un d'eux ne remonte faire le point et lui dire ce que la fameuse invitée leur a dit.

- Mais enfin, sombre idiot, nous avons une invitée surprise, faites la monter !
- Bien, Déesse adorée, nous la ferons monter.
- Inutile. Amenez la dans l'ancienne cafétéria.
- Bien Déesse adorée.

Il fit une révérence et s'en alla répéter les ordres à ses confrères, tout vient à point à qui sait attendre. Portée par sa plante, Ivy se rendit à l'ancienne cafétéria, à présent rempli de plante, une vraie petite forêt tropicale y était, chaleur et humidité comprise. Elle ordonnait silencieusement à ses enfants de ne pas dévorer leur invité surprise, car ses bébés avaient souvent faim, et auraient adorer un peu de chair fraîche, mais elle leur promit quelque choses de bien juteux s'ils se tenaient tranquille.

Pendant ce temps, les serviteurs allaient voir la fameuse invitée, lui demandant aussi de remettre ses armes afin d'entrer, car si Maman ne se sentait guère menacée, les armes avaient tendance à rendre nerveux ses enfants, qui avaient encore pour certains un peu de mal à se concentrer, car après tout, ils étaient tous des nouveaux-nés.

Poison Ivy se trouvait dans cette cafétéria, qui ressemblait à une véritable petite forêt tropicale, avec au milieu une immense table recouvertes de fleurs en tout genre, d'assiettes et cuillère, les couteaux et les fourchettes avaient tendance à inquiéter ou affoler ses bébés, et Maman ne ferait rien qui mettent ses amours mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: Green Zone   Green Zone EmptyJeu 8 Aoû - 15:26

Est-ce que les plantes peuvent murmurer ? Est-ce qu'elles peuvent se cacher dans les murs et siffler sur le passage de la maîtresse des Ombres des menaces et des conseils qui, quoi que prononcés dans un langage qui n'avait rien d'humain, restaient des plus limpides et évidents. C'était à la fois une caresse végétale, chaude et naturelle, mais aussi une promesse de ronces, d'épines, la caresse de digitales et de cigûe. Une odeur de violette et de jungle. Une promesse de mort, mais pas une mort amenée par une quelconque violence humaine, une mort naturelle, choisie par Mère Nature, génitrice de toutes et tous. La mort contre laquelle on ne peut lutter. Talia, une nouvelle fois, se mit à sourire dans les couloirs vides de l'hôtel, ses yeux pétillants défiant les plantes dissimulées. Voilà longtemps, très longtemps qu'elle avait dèjà vaincu Mère Nature et toute sortes de mort, inévitables ou pas. Elle n'avait plus peur de rien, depuis un millénaire, sa seule crainte restait en fait les sentiments que Batman pouvait avoir à son égard, et l'avenir de son fils Damian, toujours introuvable.

Elle répondit donc, avec un silence hautain, aux plantes cachées dans les murs et suivit, sans trop de célérité, les gardes envoûtées qui l'emmenaient dans une pièce inconnue, où elle s'attendait à trouver soit une nymphe verte aux cheveux roux, soit une créature gigantesque, végétale et carnivore, qu'elle était curieuse à l'idée de combattre une telle création. Voilà quelques temps que la Maire/Maîtresse de la Ligue n'avait pas touché à un méta-humain ou une créature inhumaine, et c'était toujours une expérience de combat intéressante pour quelqu'un qui avait fait le tour des arts martiaux.

Poison Ivy, comme Talia, était une femme de pouvoir et elle aimait à dominer ses invités, et à leur faire comprendre qu'ils se trouvaient sur leur terrain. Le choix de la cafétaria comme lieu de rendez-vous en était pour le moins représentatif : la pièce avait été un endroit convivial, habité, où les pensionnaires venaient reprendre des forces, vivre, préparer leurs sorties et développer leurs liens socials. Mais il s'agissait aussi d'une pièce annexe, impersonnelle et peu importante, qui tranchait avec la solennité d'un véritable lieu de discussion, prévu à cet effet. C'était le choix et le territoire de Poison Ivy, un lieu où elle pouvait se nourrir et ses plantes aussi, et ce verbe comportait beaucoup de nuances qui pouvaient ou non bénéficier à la maîtresse du monde criminel.

Cette dernière entra donc dans la cafétaria, quelques mètres derrière le garde qu'elle suivait et s'arrêta un instant lorsqu'il lui demanda de lui remettre ses armes. Elle faillit rire ou lever un sourcil hautain puis décida d'ignorer la demande idiote, et passa devant l'homme sans lui adresser ni mépris ni attention. Demander à un membre de la Ligue, même en ne sachant pas qu'il s'agisse de Talia, d'enlever ses armes, relevait à demander au Joker de se coiffer et de s'habiller d'un smoking avant d'entrer, ou de demander au Pingouin de se muscler et d'enlever son parapluie et son monocle. Les lames des assassins n'étaient pas des outils de travail ni des accessoires mais des prolongements de leurs corps, une partie d'eux même sans laquelle il n'était plus entier. Et sans laquelle il était stupide de se présenter devant une méta-humaine.

Talia s'approcha de Poison Ivy, fidèle à elle même, coiffée et habillée de la façon dont tout le monde imaginait qu'elle se coiffe et s'habille, comme pour confirmer sa place dans l'imagination collective, assise et apaisée au contact de ses plantes mais ses yeux verts vifs posant un regard tranchant sur le monde qui l'entourait, comme une rose avec ses épines et son poison. Talia ouvrit la conversation avant de s'asseoir en face d'elle.

- Bonjour Pamela. Cela faisait longtemps. Je suppose que tu sais ce qui m'amène..
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