Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Sujet: Les origines du conflit (Calendar Man - Batman) Dim 15 Sep - 17:49
Une période difficile, pleine de souffrance et de peur, se profilait vers Gotham. Alors que les gothamites faisaient la fête dans les rues populaires, célébrant en cette soirée du 31 décembre le Nouvel an qui arrivait à grands pas, alors qu’ils dégustaient leurs repas en famille, alors qu’ils oubliaient - l’espace de quelques heures - tous les malheurs dans le monde, un nouveau criminel arrivait en ville. Julian Day, auto-surnommé le Calendar Man, s’était mentalement préparé durant de nombreuses années afin de pouvoir consacrer son temps et son énergie à son œuvre et de la réaliser de la meilleure des façons possibles.
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Son histoire, et son enfance tout particulièrement, était semblable à celle de nombreuses autres personnes à Gotham. Naissant à l’hôpital général de la ville, le petit Julian reçut rapidement beaucoup d’amour de ses parents et surtout de sa mère. Habitué à être protégé, aimé et consolé, le futur criminel transmettait à sa famille une affection inconsidérée. Naturellement introverti et taiseux, il n’était pas très sociable et passait ses journées dans sa vieille et minuscule chambre. Ses parents n’étaient pas très riches et devaient souvent serrer ceinture pour arriver à payer les factures à la fin du mois. Le confort du petit garçon en pâtissait. Il ne recevait jamais de visite et n’avait aucun ami. Il était seul. Isolé et ignorant du monde extérieur, couvé par sa mère, Julian commençait à se découvrir une véritable passion pour les calendriers et les événements qui étaient attribués à chaque journée. S’enfermant dans sa chambre pendant des heures, sans manger, sans boire, sans profiter des quelques rayons de soleil qu’offrait la météo, il étudiait tous les types de calendriers et toutes les dates importantes grâce à une envie et une volonté rare d'apprendre. Il était persuadé qu’il en ferait son métier plus tard. C’est ce qui allait arriver. Alors qu’il n’avait que seize ans, les parents du Calendar Man perdirent la vie en pleine rue, un soir d’été. Ils revenaient tous trois d’un dîner entre amis et se dirigeaient vers la maison. C’était une soirée comme les aimait le futur criminel. Une belle soirée, jusqu'à ce que deux violents malfaiteurs se dressèrent devant les trois individus et ordonnèrent au chef de famille de leur donner de l'argent. Il refusa. S’en suivit alors une violente bagarre entre les deux agresseurs et le père de Julian, qui se termina par un coup de feu. Emporté par la colère et la folie meurtrière, l’un des malfrats appuya une nouvelle fois sur la détente de son pistolet et tua la femme.
Julian se retrouva seul au monde. Sans en être conscient, sa vie se rapprochait fortement de celle du Batman, mais Day, lui, ne connut ensuite pas la même destinée. La mort de ses parents le changea à jamais. Il arrêta l’école mais continua à s’intéresser aux calendriers et préféra alors utiliser cette passion pour réaliser une œuvre barbare et sanguinaire. Il devenait véritablement le Calendar Man, le monstre qui dormait à l’intérieur de lui-même depuis toujours mais qui fut réveillé par le triste événement. N’étant pas heureux, il se jura de tuer quiconque ne profiterait pas assez de sa vie ou détruirait celle des autres, physiquement comme mentalement. Il tuerait, à chaque date importante, une nouvelle personne qu’il qualifierait de non-méritante à vivre.
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La nuit du réveillon était joyeuse et festive comme chaque année. Tout le monde profitait à sa façon. Ils n’imaginaient pas une seule seconde qu’une nouvelle vague de terreur approchait. Traversant le grand pont de la ville, assis à l’arrière d’un taxi, le Calendar Man observait les feux d’artifice projetés très en hauteur au-dessus des gratte-ciels et des étendues d’eau autour de la ville. Il revenait à Gotham après une longue absence durant laquelle il avait voyagé pour se ressourcer et acheter tout son équipement qui se trouvait maintenant dans les deux sacs qu’il tenait fermement.
Nous sommes arrivés à Gotham, monsieur. Gotham City, la ville du crime, la ville du Batm
Oui je sais, merci, conduisez-moi aux appartements du quartier Gotham Depths. – ordonna froidement et sévèrement Julian, interrompant le chauffeur.
Le Batman. Il ne l’avait jamais rencontré mais il s’en méfiait déjà comme de la peste. Il avait déjà beaucoup entendu parler de lui, son nom résonnait dans toutes les têtes. Une idée effleura alors son esprit, celle de tuer le Chevalier Noir avant de se mettre au travail. Dans l’obscurité de la voiture, se révélant à la lumière à chaque lampadaire franchi, Julian comprit qu’il ne pouvait pas réaliser son œuvre avant de s’en prendre à son premier ennemi. Il fallait l’éliminer, l’abattre et l’empêcher d’intervenir. Pour cela, il était nécessaire de l’attirer dans un piège. Les rues sombres, malfamées et délabrées de Gotham Depths étaient parfaites pour cela. Le taxi y roulait.
La voiture parcourait les différents quartiers de la ville, tous aussi différents les uns des autres, et parcourait les différents monuments et autres bâtiments officiels. La ville n’avait pas tellement changé. Toujours aussi sombre, toujours aussi peu rassurante, remplie de mystères et de personnalités étranges. L’asile l’effrayait beaucoup. On racontait beaucoup de choses bizarres à propos de cet établissement et de l’homme qui le dirigeait. Observant l’entrée du bâtiment, cette espèce de grande grille métallique qui laissait penser qu’il s’agissait de la porte des enfers, depuis la vitre arrière gauche de la voiture, le Calendar Man réfléchissait à ce qui pouvait se passer à l’intérieur. Il s’imaginait à la place des fous, enfermé dans une cellule capitonnée, coincé dans une camisole, se cognant la tête contre les murs souples, avalant pilule sur pilule. C’était horrible. Il ne souhaitait pas avoir à s’y rendre un jour.
La ville de la criminalité, le chauffeur avait raison. Le dingue de Joker, l’affreux Pingouin, la marionnette Scarface, le givré professeur Fries, la belle Ivy, tous se trouvaient à Gotham City pour une raison ou une autre. Tous souhaitaient la mort du Batman, la suprématie de leur gang ou encore la réussite de leur objectif ultime. Le Calendar Man allait peut-être devenir le héros, celui qui aurait réussi à vaincre la chauve-souris. Ce rêve remplissait déjà de plein d’étoiles la tête de Julian.
Arrivée à destination, la voiture parcourait le quartier obscur. Les clochards étaient légions et les prostituées pratiquaient leur activité sur les trottoirs crasseux. Les bâtiments étaient délabrés et remplis de graffitis. Tandis que le chauffeur se rinçait l’œil en passant devant l’une des catins très peu vêtue, Julian, lui, ouvrait discrètement son sac et sortait un pistolet.
Passez par la ruelle là-bas plus loin, s’il vous plait. – demanda le criminel.
Mais… C’est un cul-de-sac, monsieur, nous ne pourrons plus avancer. – répondit le taximan, freinant lentement et progressivement.
Ce n’est pas grave, allez jusqu’au bout de la ruelle, je descendrai là-bas. Roulez !
Le chauffeur accéléra en direction de la ruelle sombre et, comme convenu, s’arrêta au bout.
Voilà monsieur, nous sommes arrivés, cela vous fera 52 dollars.
Je ne crois pas, non…
Julian, jetant un œil à l'arrière de la voiture afin de vérifier si personne ne l’épiait, pointa son pistolet devant lui et le colla sur le pose-nuque du chauffeur avant de tirer deux balles qui vinrent se loger dans sa tête. Le sang se projeta sur le pare-brise avant et le brouillard rosé de la cervelle explosée du taximan se répandit dans tout le véhicule. Les deux flashs dans la voiture ne furent découverts par aucun autre gothamite. L’endroit était bien choisi, personne ne savait voir ce qu’il se passait.
En ce début de Nouvel an, le Calendar Man venait de tuer sa première victime. Le psychopathe rangea son arme dans sa veste, agrippa ses deux sacs et sorti de la voiture, laissant le corps de sa victime dans sa position finale. Il prit ensuite, dans son deuxième sac, un morceau de tissu et un briquet. Il ouvrit le réceptacle à essence du taxi, y installa le morceau de tissu et y mit le feu avec le briquet. Julian courut alors très vite jusqu’à une dizaine de mètres plus loin avant de voir s’exploser la voiture, emportant avec elle le corps du défunt. L’immense vacarme retentit dans tout le quartier et peut-être même au-delà. La chaleur était intense, l’air étouffant et la poussière aveuglante. Le Chevalier Noir allait vite être informé de l’événement. Il ne devait certainement pas être en train de profiter de la fête du réveillon…
Julian attendit quelques longues minutes avant de voir son rêve se réaliser. Il était là. La légende parmi les légendes avait répondu à l’appel. Le criminel ressentit alors une émotion intense lui traverser l’esprit et le corps. La chair de poule relevait les quelques poils qui parcouraient ses jambes et ses bras. Il était tétanisé, immobilisé, impressionné par cette masse de muscles ambulante. Le Batman se dressait fièrement à la sortie de la ruelle par où était rentré Julian quelques minutes auparavant. La pluie commençait à tomber. Le Chevalier Noir s’approchait de lui en marchant lentement. Son corps bougeait de façon bizarre au loin, les vapeurs brûlantes de l’explosion faisant subir à la vue du Calendar Man un effet de mirage.
La chauve-souris arriva face à son ennemi quelques brefs instants plus tard. Pas un mot ne sortait de sa bouche. Un duel de regards s’engagea. Celui du justicier, noir et sombre, perturbait Julian, il était impossible d’en dégager une quelconque émotion. Les poings fermés, le Batman observait Julian. Son crâne chauve amortissait les gouttes d’eau qui coulaient ensuite sur le long de son visage.
Tu es comme je t’imaginais, Batman… Tu es fort. Tu es mystérieux. Tu es puissant. Tu n’imagines pas à quel point tu m’impressionnes !
Julian tourna la tête en direction du taxi en feu.
C’est magnifique, n’est-ce pas ? J’ai allumé mon propre feu d’artifice. J’ai juste oublié de prévenir le chauffeur, hi hi hi.
Pardon, je n’ai même pas pris la peine de me présenter. Je suis le Calendar Man. Je viens passer quelques temps à Gotham pour un travail important. Malheureusement je sais que tu m’empêcheras de le réaliser, alors je dois me débarrasser de toi. C’est dommage, je t’apprécie beaucoup. Tu représentes à toi seul la sécurité, la bonté et la pureté de l’homme. Tu es incroyable. Cela me fait du mal de devoir te tuer, je suis certain que nous aurions pu devenir de bons amis. Que le monde s'arrête de bouger ! Que le temps s'arrête de s'écouler ! Je m'apprête à tuer le plus grand justicier de tous les temps !
Le psychopathe, n’imaginant pas la véritable puissance du Batman, ne se rendant pas compte qu’il courait à sa perte, pointa son pistolet vers son ennemi.
Je t’ai fait venir ici exprès, et tu es tombé dans mon piège... Batman !
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Sujet: Re: Les origines du conflit (Calendar Man - Batman) Lun 4 Nov - 23:46
RP annulé suite à l'annonce de mon départ prévu dans les prochains jours.