Ne manquez pas les deux derniers chapitres de Darkwatch, où s'affronteront Le Chevalier Noir et l'Empereur !Clash of the Warriors & La Révolte"Lors d'une rafle de la Ligue des Ombres, la Lignée décide d'intervenir et de massacrer les hommes de Ra's Al Ghul. Les habitants, excédés par la situation, décident de se révolter, avec le support de l'Empereur et ses troupes. Le G.C.P.D est dépassé et les justiciers n'ont d'autre choix que s'en mêler, Batman en tête."(Petit aperçu des évènements en vidéo ici)
Sujet: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 0:05
« Depuis 1989, la communauté internationale célèbre le 11 juillet de chaque année la Journée Mondiale de la Population pour attirer l'attention sur l'urgence et l'importance des problématiques de population et de développement. Cette journée célèbre un événement de grande envergure pour l'humanité tout entière : la population mondiale passera le cap de 7 milliards d'habitants en octobre prochain. »
Cette situation ne pouvait plus durer pour Calendar Man. La planète se remplit d’hommes et de femmes tous les jours et toutes les nuits. Toutes ces bouches inutiles à nourrir. Toutes ces nouvelles fourmis qui viennent grandir et travailler dans cette immense colonie. Comment les gens peuvent-ils décider de mettre au monde un être humain alors que la Terre est en train de s’automutiler à cause de ça ? Nous amorçons nous-même notre propre destruction. Un jour viendra où l’être humain n’aura plus assez d’espace pour vivre. Un jour viendra où il aura consommé et utilisé toutes les ressources naturelles, ce qui causera alors le chaos terrestre. Un jour viendra où les humains seront dos au mur face au problème de la surpopulation. Ce jour est proche et Julian voulait l’empêcher d’arriver. Il était temps d’agir. Mais comment empêcher un mécanisme mondial qui, de toute évidence, arrivera à ses fins ? La réponse était claire pour Calendar Man :
Donner l’exemple. Supprimer les bouches inutiles, les gens qui ne sont pas dignes de vivre. Les gens qui gâchent leur vie sans s’en rendre compte. Il était temps pour Julian de faire passer ce nouveau message. Peut-être que d’autres personnes suivront le mouvement… Et quoi de mieux que le 11 juillet, la Journée Mondiale de la Population, pour le diffuser ?
L’affaire du Flugelheim Museum of Arts, le crime de Julian du 4 juillet, lors de la Journée de l’Indépendance des Etats-Unis, avait semé la peur et l’inquiétude chez les habitants de Gotham. Le Calendar Man était revenu, il s’était donc bel et bien échappé de l’asile, les rumeurs disaient vrai. La presse recommençait à diffuser sa photo en stipulant « Attention, cet homme est dangereux et recherché par les autorités. Si vous apercevez cet individu, appelez les services de police de la ville au plus vite ». Cela ne présageait rien de bon pour les gothamites. Chaque jour férié, chaque journée de congé était redevenue un danger pour eux.
11 juillet, aux environs de 1h00 du matin
Le Sinner’s Inn était la toute nouvelle boîte de nuit de la ville. C’était autrefois un vieil entrepôt abandonné mais qui fut entièrement rénové par la suite grâce à la société Rusot Inc. Depuis, l’établissement n’a fait que prendre de l’ampleur et gagner en popularité. Tous aimaient s’y rendre pour s’amuser, danser et boire jusqu’au petit matin. La jeunesse, mais aussi les personnes plus âgées. Un endroit de rêve qui allait devenir un lieu de cauchemar…
Calendar Man arriva devant la boite de nuit. Deux gros videurs étaient postés devant l’entrée pour contrôler les gens qui désiraient entrer. Il était interdit de porter une arme à feu ou une arme blanche sur soi. Cela ne préoccupait pas plus que ça Julian. L’essentiel se trouvait déjà à l’intérieur… Comme n’importe qui le ferait, Calendar Man se plaça dans la file et attendit son tour. Devant lui, un groupe de jeunes filles très peu vêtues. Derrière lui, une espèce d’homme d’affaire sérieux en costard cravate, fumant un gros cigare de La Havane. Julian, lui, s’était habillé tout à fait normalement et convenablement. L’allure faisait beaucoup dans ces moments et Calendar Man le savait. Quelques secondes après que les quatre jeunes et séduisantes demoiselles furent passées, Julian s’approcha des deux videurs.
Bonsoir, je peux rentrer ?
L’un de deux hommes répondit, pendant que l’autre était en train d’observer les personnes dans la file derrière Julian.
Attendez… Je vous connais non ?
Le rythme cardiaque du Calendar Man s’était tout à coup mit à battre à toute vitesse. Si le videur savait qui il était, il appellerait certainement la police et les plans de Julian seraient anéantis. Il fut par contre très agréablement surpris de la suite…
Je vous ai vu dans un film, ou à la télé, j’en suis sûr !
Julian ne put s’empêcher de rire, laissant alors relâcher toute la tension qui le traumatisait et qui l’inquiétait au plus haut point quelques instants auparavant.
Hahaha ! Oui en effet… Je… hum… Je suis dans le… dans le monde de la télé. J’ai joué dans quelques séries policières. Vous me laissez entrer ? Je vous donnerai un autographe en ressortant si vous le désirez…
Le mensonge de Julian fonctionna comme sur des roulettes.
Bien sûr, et ne vous inquiétez pas, je ne préviendrai pas les autres personnes de votre visite, je vous laisse passer une soirée tranquille, sans aucun fan pour vous poursuivre, héhéhé
Vous êtes bien aimable. Bonne soirée !
Calendar Man entra donc à l’intérieur de la boite de nuit. La musique, qui ne faisait que résonner dehors, se fit à présent entendre clairement et très bruyamment.
Julian n’avait jamais mis les pieds dans une discothèque. Son enfance studieuse, son adolescence orpheline et son parcours criminel en étaient les raisons. La musique était assourdissante. Les murs et les couloirs étaient sombres, juste recouverts de lumières rouges, jaunes, vertes, bleues,… Toutes ces lumières qui scintillaient et qui s’agitaient partout dans l’établissement. La plupart des personnes étaient regroupées sur les pistes de danse. Les autres étaient éparpillées au niveau supérieur de la boite de nuit ou bien assis au bar. Là-bas, des hommes de tous âges draguaient les jeunes serveuses. En parlant de jeunes filles, Julian put reconnaitre les quatre de la file d’attente qui s’étaient déjà lancées au milieu de la piste de danse, se frottant aux corps de beaux garçons excités par ces mouvements.
Calendar Man s’assit à l’une des tables situées dans le coin de l’établissement, près de la piste. De là il avait une vue claire sur tout le premier niveau. Il y constata certaines choses qui lui déplaisaient beaucoup. Au bar, les dragueurs de serveuses n’arrêtaient pas de s’enfiler verre sur verre, alcool sur alcool. Sur la piste de danse, les jeunes garçons excités offrirent aux quatre jeunes filles des sortes de pilules. Certainement une espèce de drogue. A l’une des tables près de Julian, un homme était en train de snifer un autre type de drogue. De la poudre blanche. C’était intolérable pour Calendar Man. Les cibles venaient donc d’être repérées…
Une dizaine de minutes plus tard, une fois que la ligne de poudre blanche soit entièrement disparue de la table, l’homme se leva et se rendit aux toilettes messieurs. Julian se leva à son tour et le suivit. Arrivé aux toilettes, le criminel ferma la porte avec le loquet pour ne plus laisser rentrer aucune personne. Le drogué soulageait son envie d’uriner dans l’une des cabines. Julian, lui, fit mine de se laver les mains sur l’un des lavabos. Au-dessus de la rangée de lavabos se dressait un long miroir. Il n’y avait qu’à lever la tête pour voir son reflet.
Quelques instants après, l’homme sortit de la cabine. Calendar Man, toujours en train de se laver les mains, leva la tête et fit un sourire au monsieur à travers le reflet du miroir. Le drogué lança ce même sourire poli à Julian et se mit à côté de lui pour nettoyer ses mains. Le moment était venu, il fallait agir, maintenant. Le criminel attrapa la tête du drogué par l’arrière et la lui fit claquer dans le miroir. Celui-ci se fractura et fut recouvert de sang. La victime poussa un grand cri de douleur. Ni une ni deux, Julian recommença le même geste une deuxième fois, une troisième fois, puis une quatrième fois, toujours plus fort à chaque impact. Au cinquième, une partie du miroir se décrocha, ne supportant plus les coups infligés, et éclata en mille morceaux. La victime tomba également à terre. Il était recouvert de sang au niveau du visage et ne donnait plus l’impression d’être conscient. Mais ce n’était pas encore fini pour lui. Julian, bien décidé et déterminé à achever son œuvre, prit l’un des morceaux de miroir. Le morceau qu’il avait à présent en main était sans doute le plus coupant de tous. Sans aucune hésitation, il transperça le cou de sa victime qui poussa son dernier hurlement de douleur avant de périr, étranglé dans son sang.
Le bruit de la musique recouvrait les cris de la victime. Personne ne pouvait être au courant du meurtre. Calendar Man trempa son doigt dans le sang de sa victime et inscrivit un nouveau message sur les restes du miroir au-dessus du lavabo pour les policiers, une nouvelle piste à suivre :
30 juillet
L’œuvre de Julian n’était pas encore achevée… En sortant des toilettes, laissant le cadavre à l’intérieur, il prit la direction de la piste de danse, bout de miroir tranchant à la main. Les lumières colorées avaient fait place aux très rapides et très lumineux flashs blancs. Les gens donnaient l’impression de bouger comme des robots, flash par flash. Cela ne perturba pas plus Julian pour qu’il rejoigne le groupe des quatre filles et des garçons excités. La foule était déchaînée mais seul Calendar Man restait immobile, observant fixement le groupe de jeunes. Dans un élan barbare et sauvage, Julian donna un coup horizontal au garçon le plus proche de lui au niveau du cou. Sa gorge venait d’être tranchée. Les gens n’avaient pas encore pris conscience du terrible assassinat qui s’était déroulé à l’instant sous leurs yeux. Le jeune homme s’effondra à terre, se tenant le cou, ne pouvant exprimer son atroce douleur, les cordes vocales déchirées. Il ne fallut pas plus d’une dizaine de secondes supplémentaires pour que Julian répète ce geste une seconde fois, sur le deuxième garçon, et une troisième fois, sur l’une des quatre filles. La plus extravertie et la plus atteinte par les pilules. Les deux corps tombèrent à leur tour sur la piste de danse. Cette fois-ci, les gens réagirent. Ils commencèrent à crier et les premiers se dirigeaient déjà vers la sortie en courant. Les images robotisées par les flashs se bousculaient. Sans se soucier des gens apeurés, Calendar Man tourna son regard vers le bar. Le groupe de dragueurs le regardait, souffle coupé. Julian se débarrassa de son arme en le lançant de toutes ses forces dans le visage de l’un d’entre eux. Le bout de verre se logea dans l’œil d’un des dragueurs. Les gens hurlèrent de plus belle. Cette fois-ci, tout le monde sans exception se mit en direction de la sortie en courant.
La musique - toujours cette musique - ne caractérisait plus une scène de fête mais une scène de cauchemar…
Pour s’échapper, il n’y avait qu’un seul moyen : la grande porte.
Dans la panique, les gens ne remarquèrent pas que Julian s’était fondu à eux pour quitter la discothèque de la même façon : apeuré. Les videurs entrèrent dans le club sans se soucier des gens qui partaient. Leur seule préoccupation était de trouver ce qui avait pu déclencher cette anarchie. Ils ne mirent que très peu de temps à comprendre qu’un massacre s’était passé et qu’ils venaient de laisser partir l’assassin...
Quatre vies inutiles en moins. Trois drogués, directement ou indirectement, et un alcoolique dragueur. C’était parfait pour Julian. Le message était passé. Seules les caméras de surveillance et les empreintes sur le bout de verre et dans les toilettes pouvaient à présent permettre aux enquêteurs de retrouver le criminel. Reste à savoir si les pistes laissées par celui-ci étaient volontaires ou non. Le miroir restant au-dessus des lavabos devint l’indice principal…
Dernière édition par Calendar Man le Jeu 11 Juil - 16:01, édité 1 fois
Crime
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Vous à Gotham : Leader de La Lignée / Gérant du Sinner's Inn
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Takeshi Akuma/ L'Empereur
Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 2:12
HJ: Julian, a la vue de ce RP, j'en conclus que tu a commis ces meurtres en parfait état de cause et en sachant ce qui t'attendait d'avance. Tu est maintenant devenu la cible de la Lignée.
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La mort, la chaleur de la nuit, l'excitation du sexe, la musique qui faisait tourner la tête. Depuis plusieurs semaines, le Sinner's Inn battait des records d'entrée et toute sorte de gens de Gotham y' venaient le plus souvent possible. Alcool, musique, sexe et parfois drogue s'y rencontraient dans une ébauche de son et lumière sous la houlette de sa sécurité dirigée par le bras droit de l'Empereur. Ce soir, Ryo n'était que l'un des chefs de la sécurité aux cotés de Li Mei et il aurait pu croire que tout allait bien se passer. Après tout, c'était ainsi chaque soir: Li Mei trainait près de la salle de sécurité et lui, à coté de l'entrée de la première salle, après le couloir principal, à boire son verre en observant tout fait et gestes suspects.
En fait, Ryo avait surtout l'esprit occupé par sa rencontre avec la belle et sulfureuse Stella Black, rencontrée quelques jours plus tôt. En fait, sa pensée se limitait à une phrase la concernant, se disant qu'il voulait la revoir mais que son boulot l'en empêchait...Enfin, parler "Boulot" quand on faisait parti d'un groupuscule de tueurs de l'ombre, c'était autre chose...surtout quand un idiot beuglait dans l'oreillette qu'un type venait de se faire massacrer dans les W.C. Écarquillant les yeux, le jeune asiatique semblait ailleurs l'espace d'un moment. Même Joe le barman semblait éberlué que quelqu'un ait osé se rabaisser à une telle infamie dans ce lieu. Et si eux savaient alors l'Empereur était forcément au courant. Le temps que le jeune asiatique se rende sur place, la panique s'empara du lieu, le bloquant dans sa démarche avec quelques employés qui tentaient de se frayer un chemin à travers cette foule visiblement motivé par cet instinct primal de la survie.
Merde, qu'est ce qui se passait? Qui osait les attaquer? Le Joker? Double-Face? Le Pingouin?? A moins que ce ne soit une autre branche de ces tarés de la nation arctique qui souhaitait régler des comptes après le massacre de leurs potes dans le parc. Qui que ce soit, ce salopard allait souffrir mais seul hic, comment le repérer? A quoi ressemblait il? Li Mei ne mit pas longtemps à donner une description du type qu'elle avait repérée via la caméra des W.C. A vrai dire, elle avait tout vue, elle qui surveillait cet endroit principalement à cause des petits rigolos qui s'amusaient à traficoter leurs merdes de poudres blanches en se croyant à l'abri. Bien sûr, la drogue entrait tout de même, d'une manière ou d'une autre et plusieurs fois, il avait été demandé de faire en sorte que les vigiles dehors soient accompagnés de chiens renifleurs......
Mais ce soir, un taré s'en donnait à coeur joie sans oublier l'un des cadavres de la piste sur lequel trébucha l'un des hommes de Ryo. Bordel, il avait frappé ici aussi, ce fumier. Le jeune homme jurait comme un charretier dans sa langue maternelle, envahi d'une colère noire et rétributrice. Oh seigneur, ce tueur avait interet à s'être fait la malle parce que sinon...... Se relevant sans aide, Ryo s'empara de son talkie pour se mettre en contact avec la salle de sécurité
"Li Mei, réponds, tu a vu à quoi ressemble ce taré?" "Grand, crane rasé, je dirais la quarantaine." "Bloquez l'entrée." "Impossible. Ils sont déjà tous en train de se ruer dehors." "Akasha, si tu me recois, ta Garde d'Acier a ordre de se déployer et se mettre à la recherche de ce taré...JE LE VEUX VIVANT." "Bien."
Envoyer Akasha était la preuve que Ryo était hors de lui, alors qu'il foncait maintenant en direction de la sortie, arme à la main dans le but de retrouver celui qui n'était autre que le Calendar Man, ce dernier ne sachant absolument dans quel merdier il venait de se mettre. Si il se faisait attraper ce soir, l'Empereur se montrerait impitoyable et dans le cas contraire, il serait traqué jour et nuit par la Lignée et leurs contacts extérieurs.
Personne n'avait le droit de faire couler le sang sur le territoire d'Ashtar sans en payer le prix.
Julian Day devait certainement commencer à se frayer un chemin dehors, dans les ruelles et la foule, sans savoir que la Iron Guard et la Phalanx Guard lui couraient déjà après, armés et décidés à en découdre avec lui. Même Joe s'était lancé à sa poursuite, équipé d'un calibre 12 chargé à canon court. Lui-même ne supportait pas le meurtre gratuit. Il était un vieux tueur avec des principes, des règles mais jamais il ne tuait sur un coup de tête, ni même gratuitement. C'est ce qui le différenciait d'un tueur basique. C'était ce qui lui avait permis de rejoindre ses frères et sœurs d'armes de la Lignée.
"Ici Li Mei.......Le tueur est identifié. C'est Julian Day." "Le tueur au Calendrier? Ici?" "Ca se tient. On est le 11 Juillet." "Ici Akasha. L'Empereur vient de donner ses ordres. Il le veut vivant." "Bien recu. Que la Dragon Guard se mette aussi à sa recherche. Prévenez aussi nos adeptes. "
Le tout était de savoir si il serait maintenant rattrapé ou non.
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Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 13:19
Sous les cris et la panique, la foule commençait à se disperser dehors. Les deux gardes étaient entrés à l’intérieur de la discothèque pour trouver qui était responsable de ce massacre. Julian était dehors et courait en même temps que les citoyens apeurés pour échapper à la surveillance et à la traque de la sécurité. A quelque cinq cent mètres plus loin, Calendar Man stoppa sa course dans l’une des ruelles sombres du quartier. Elles se ressemblaient toutes, ces ruelles, avec leurs vieilles échelles métalliques le long des appartements, leurs bouches d’égout laissant échapper cette sinistre vapeur, leurs poubelles remplies à ras bord, leurs vieilles pages de journaux déchirées à terre, se laissant guider par le souffle du vent glacial de la nuit. Julian se réfugia derrière le coin du mur de la ruelle pour vérifier si personne ne le poursuivait. On ne sait jamais, quelqu’un aurait peut-être pu le remarquer.
Le temps s’était arrêté. Les cris s’étaient dissipés. La foule s’était éparpillée aux quatre coins de la ville, fuyant cet horrible quartier. La joie du Calendar Man fut énorme. Dans ce calme inquiétant, son rire résonna dans la ruelle.
Hahaha… J’ai réussi !
Son soulagement ne dura que quelques secondes. En effet, son rire s’interrompit à la vue de plusieurs groupes d’hommes, tous habillés de la même façon, tous l’air aussi sérieux qu’enragés. Ils devaient certainement être là pour lui. Il avait été repéré. Les caméras l’avaient trahi. Il fallait dire que Julian était très facilement distinguable de par son physique. On ne croise pas quelqu’un comme lui tous les jours.
Julian recula plus loin dans la ruelle et se plaça accroupi derrière les poubelles. De là, il pouvait voir les hommes passer dans la rue qui étaient aux aguets, attentifs au moindre bruit suspect.
Merde ! Qu’est-ce qu’ils foutent ici ceux-là ?!
La battue avait commencé. Tous les gardes tenaient fermement dans leurs mains des armes automatiques. Ils semblaient avoir reçu l’ordre de tirer à vue sur le criminel. Le tout était de savoir de qui provenait cet ordre.
Calendar Man se chuchota à lui-même :
Ce n’est pas le moment de paniquer Julian. Tu as connu pire que ça. Bien pire. Il faut qu’on disparaisse de cet endroit pour un petit moment. S’ils nous suivent, on devra se planquer quelque part le temps que les choses se calment. Ces types n’ont pas l’air d’être des imbéciles qui abandonnent facilement leur proie.
Tu as raison, on va disparaître. Il faudra qu'on se trouve de nouveaux vêtements pour la suite.
La grille située encore plus au fond de la ruelle sombre permettait de fuir vers la rue plus loin, discrètement. C’était le meilleur moyen de passer inaperçu. Seulement, Calendar Man avait attrapé la fâcheuse habitude de se faire remarquer. Lorsqu’il se releva pour sauter au-dessus la grille, le criminel renversa involontairement l’une des poubelles. Le bruit alerta immédiatement l’ensemble des gardes.
Oups…
Repéré, Julian se dépêcha de sauter par-dessus le grillage métallique. Les balles commencèrent à fuser vers Calendar Man et on pouvait à présent entendre les hommes armés crier :
Il est par là, le fou est par là ! Dans la ruelle, vite ! La course était intense. Julian agita ses bras et ses jambes au plus vite en essayant de ne pas s’essouffler de trop. L’endurance, ce n’était pas du tout son fort. Les gardes quant à eux avaient l’habitude des poursuites à pied. Ils gagnèrent du terrain sur le criminel et les balles de leurs armes automatiques ricochaient tout près de lui. C’était la bête contre les chasseurs. Il n’y avait plus personne dans les rues, tout le monde était parti et ceux qui habitaient dans le quartier s’étaient enfermés à double tour. Les nombreux pas de Julian éclaboussèrent certaines flaques d'eau à terre. La tension montait de plus en plus. Il ne tiendrait pas longtemps à courir comme ça. Par chance, l’entrée souterraine du métro se trouvait quelques mètres plus loin. C’était sa seule chance de survie. La seule.
Sans hésiter, Calendar Man dévala en courant les escaliers qui menaient au métro. Les gardes qui ne le suivaient plus qu’à quelques mètres étaient obligés de ranger leurs armes pour ne pas se faire remarquer davantage dans un lieu public. Julian passa au-dessus des petites barrières de péage et prit la direction du premier métro venu. La destination n’avait aucune importance. L’essentiel était d’échapper à ces brutes. La chance sourit au Calendar Man. Le métro était prêt à partir. Julian fonça dedans juste avant que les vieilles portes grinçantes ne se referment. Les hommes ne purent pas le rejoindre à l’intérieur. Ils fixèrent alors le criminel.
On te retrouvera, tu ne seras pas à l’abri.
Julian s’en fichait. S’il leur avait échappé une fois, il pourrait le refaire une prochaine fois. Il fit un au revoir avec sa main en signe de provocation. Le métro démarra. Il était sauvé, pour le moment dû moins. Il était très tard. Les quelques rares personnes présentes dans le métro ne firent pas plus attention que ça au Calendar Man, pensant simplement qu’il avait couru pour ne pas manquer l’engin… Julian s’agrippa à l’une des barres métalliques pour ne pas tomber. Il soupira.
J’aurais dû rester à l’asile…
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Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 16:28
Ce soir-là, Jenna tentait de s'occuper l'esprit en s'adonnant à son activité favorite ; le pickpocket, et toujours au même endroit ; le métro. Les vieilles habitudes ne changent pas. Depuis sa mésaventure à Blüdhaven, la jeune femme n'était plus la même. Son caractère était devenu plus sombre, et elle ne se promenait plus dans Gotham sans être munie d'un revolver. Elle qui avant cela, préférait éviter tout ce qui était arme à feu ... Vider les poches des passants lui permettait d'oublier les images qui lui revenaient encore de temps à autre dans la tête, et une fois le fruit de ses rapines jugé satisfaisant, elle se décida à descendre au prochain arrêt. Mais c'était sans compter ce qui suivit ensuite ...
Un homme fit irruption dans la rame avant qu'elle ait eu le temps d'en sortir, hors d'haleine. Ce dernier semblait avoir eu le diable aux trousses, et elle comprit vite pourquoi en apercevant l'escouade qui le poursuivait. Elle resta tétanisée en reconnaissant l'un d'eux, alors qu'ils fixaient leur proie d'un air mauvais. Elle se voyait revivre la scène en cette nuit maudite ; des hurlements de douleur et d'agonie, l'odeur insoutenable de la chair brûlée, la silhouette de l'Empereur qui se dressait de toute sa hauteur pendant qu'on l'emmenait vers le lieu du supplice ...
La Charpentière sortit de sa torpeur, encore secouée. Elle croyait en avoir fini avec cette histoire, et voilà que le passé venait de la rattraper brutalement. Un sentiment de vengeance vint l'envahir, alors que le métro repartait. Elle porta son attention sur l'homme chauve qui venait de leur échapper. De toute évidence la Lignée le traquait, il avait donc beaucoup de souci à se faire.
"Ne vous réjouissez pas trop vite. Vous ne leur échapperez pas de cette façon. Ils vous traqueront sans relâche, et quand vous serez entre leurs mains, vous leur supplierez de vous tuer sans attendre."
Jenna aurait pu en rester là, se détourner du passager en fuite et reprendre le cours habituel de sa vie auprès du Wondergang. Mais le besoin de vengeance fut le plus fort, et elle ne pouvait laisser cet homme seul face à la Lignée, en sachant ce que ses membres lui réserveraient quand ils l'auraient attrapé.
"Vous êtes celui qu'on nomme Calendar, n'est ce pas ? Je fais partie du WonderGang mené par le Chapelier. Je veux bien vous apporter mon aide, si vous acceptez, évidemment. Mais dites-moi ... qu'avez vous fait pour avoir provoqué leur colère ? "
Dernière édition par La Charpentière le Jeu 11 Juil - 19:54, édité 1 fois
Crime
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Vous à Gotham : Leader de La Lignée / Gérant du Sinner's Inn
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Takeshi Akuma/ L'Empereur
Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 16:40
Le metro, lieu sombre est comme une porte par laquelle se faufilent ombres et âmes damnées. Jamais Julian n'aura le temps de répondre que plusieurs coups de feu retentissent de l'autre coté de la rame. Plusieurs projectiles viennent s'écraser non loin du tueur au calendrier et de la charpentière. De l'autre coté, une jeune femme brune masquée tient en joue le couple improbable, sorte de Bonnie & Clyde des temps modernes façon Gotham. Sous cette tenue de tueuse se cache Kali, ex-flic ayant abandonnée la foi policière pour embrasser la seule et vraie justice: Implacable, inflexible et impitoyable.
Si Kali était là, on pouvait penser que sa garde l'accompagnait forcément. Mais pire encore, un autre cauchemar vient à se produire lorsque le métro s'arreta de force, comme si quelqu'un avait enclenché les freins d'urgences. Tous furent projetés à terre, excepté la tueuse qui avait eu le temps de se raccrocher à la barre. Le crissement du metal sur la rame était insupportable, aigue à en faire exploser les tympans.
Ce fût le signe de l'arrivée de Blade, tueuse aux Kunai qui fit son entrée en explosant une des vitre pour atterrir sur la Charpentière, la plaquant brusquement au sol au milieu des débris de verres. Lorsqu'elle reconnut enfin la charpentière, son visage ne put qu'exprimer une seule chose: une colère noire à l'égard de la jeune femme. L'Empereur avait pris une mauvaise décision en la laissant en vie et voilà qu'elle recommençait malgré la chance infime qu'elle avait eue. Sans un mot, elle lui attrapa la tête pour la cogner sur le sol du train dans un bruit métallique. Et sans dire un mot, elle se releva pour faire face à Julian....Cette femme était tout aussi masquée et camouflée que la tireuse de l'autre coté mais au moins, elle parlait.
"Julian Day, tu va venir avec moi....Mort ou Vif."
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Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 17:06
Cela fait des heures que je patrouille en civile, sans dire un mot, sans aucune parole. Des semaines de filatures, de recherches et toujours rien. Intérieurement, je me demande si Cerberus s'en sort mieux que moi avec son petit téléphone. Maseo, je suis une femme patiente, je l'ai toujours été, mais cela fait des heures que je passe de métro en métro, me contentant de jouer les éclaireuses alors qu'il aurait pu se connecter aux caméras de la ville en toute simplicité. Pas que j'ai faim ou que je me sente fatiguée mais l'ambiance de ce lieu renfermé qui sent l'huile et l'urine me donne des nausées et plus que tout, je détestais me sentir comme une sardine en boîte.
L’arrêt à une des stations se fait comme souvent, dans les cris et les crissements. Rien d'inhabituel pour moi qui suit plongée dans une de mes nombreuses réflexions. Comme souvent, je repense à toi, mon amour et plus que tout, à nos enfants...notre amour perdu et cette terrible malédiction que nous a affligé Takeo. Je rêve chaque jour du moment où je traverserais son coeur noir d'un coup d'estoc. Je rêve de voir son visage déformé par la surprise, puis, par la peur sachant ce qui l'attends...mais encore aujourd'hui, mes recherches pour te libérer sont vaines. Je ne comprends toujours pas le fonctionnement total de cette arme. Est elle capable de libérer ce qu'elle emprisonne? Puis je choisir celui qui y' vivra et celui qui en sortira.
Tout ce que j'y vois, c'est ton regard, aussi confiant que d'habitude. Tu sais que j'y arriverais, n'est ce pas? Tu attendras le temps qu'il faut mais je te jure que je trouverais un moyen avant de partir vers le lumière. Tu en a ma parole. Je n'aurais de cesse de chercher....Qu'est ce qui se passe, là?
J'entends des cris, des voix et des coups de feu alors que le train a redemarré. Des gens hurlent et je peux très bien les entendre malgré le bruit constant de la rame. Maseo, il est temps de nous mettre en route et d'aller voir. Me levant prestement, je dégaine la voleuse d'âme du fourreau et je m'avance. Habillée en civile, je risque d'être reconnue mais peu m'importe. En civile dans ma longue veste brune ou en costume, je reste celle que je suis.....Katana.
Quelle surprise alors que j'atteint la rame où tout se passe. J'en serais presque heureuse lorsque je vois enfin ce que je recherchais depuis si longtemps. Ces costumes, cette manière sombre et lâche d'attaquer et ces paroles. Pas de doute, je les ai enfin trouvée. Il est temps, mon amour. Confie moi ta force, et je te confierais la mienne. Entrons en scène.
Je dégaine 2 kunais que je lance en direction de celle qui fait face à cet homme chauve que je ne reconnais pas. Qu'importe qui il est, je sais qui est en face et je ne peux pas la laisser faire, même si je dois la tuer pour cela. Le premier kunai ne fait qu’effleurer sa grande veste noire mais l'autre se plante dans son épaule.
Arme à la main, je suis prête à commencer.
"Vous deux....Partez...VITE"
Cela seront mes seules paroles à leur égard. Je leur donne un créneau pour fuir du train. Qu'ils en profitent alors que je fais face à celle que je reconnais sous son masque.
"Cela fait longtemps que je vous cherche."
Invité
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Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Jeu 11 Juil - 19:25
Vous deux… Partez ! VITE !
Il ne fallut pas plus que ces quatre mots pour que Julian les exécute. Le temps qui s’écoulait ne semblait pas en finir. L’instant était crucial. Pour la première fois de sa vie, Calendar Man se sentait en réel danger. D’habitude, ses disputes avec les policiers ressemblaient fort à un jeu, celui du chat et de la souris. C’était le passe-temps préféré du criminel. Il annonçait la date de son prochain crime, les policiers essayaient en vain de le trouver et de l’empêcher de commettre son assassinat, il fuyait en laissant une piste et en annonçant la date de son futur meurtre. Ainsi de suite. La routine.
Là, c’était vraiment différent. Ce n’était plus des policiers. Il s’agissait cette fois-ci d’experts en armes à feu. Des traqueurs. Ils paraissaient redoutables et très entrainés. C’est d’ailleurs pour cela que Julian fut intercepté par ses poursuivants en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, accompagné de la ravissante inconnue. Ravissante, elle l’était vraiment. Une jeune femme si douce mais si ferme à la fois. Elle n’était pas une simple citoyenne quelconque et cela se voyait. Les gothamites féminines étaient pour la plupart des femmes faibles, très vite apeurées et beaucoup trop fragiles… Julian n’était pas entrainé à combattre. Il n’était pas entrainé à résister aux coups et aux balles. En fait, il n’était pas entrainé, tout court. Sa faible résistance au combat le rendait très vulnérable face à ses ennemis. Généralement ses ennemis étaient tués de sa main avant qu’ils n’aient eu le temps de le voir. Encore une fois, ici c’était différent. Ses ennemis étaient prêts et l’avaient battu à plate couture. Sans l’aide de la mystérieuse personne, Julian et la jeune femme seraient sans doute déjà prisonniers, voire même froidement abattus.
Au signal de l’étrange libérateur, Calendar Man prit la main de la jeune femme et courut aussi vite que possible. Quelle étrange sensation que celle de toucher la main d’une femme. La dernière fois que Julian avait touché la peau d’une demoiselle, elle s’était débattue et avait poussé l’Homme Calendrier à l’abattre. Cette fois-ci, la femme ne se débattait pas. Elle fuyait, entraînée par la main de Julian qui la tenait fermement.
Les deux fuyards sortirent du métro qui s’était brusquement arrêté, à la limite du déraillement. Le bruit strident de la rame étincelante grinçant sous la pression du métro était insupportable. Calendar Man et la ravissante dame abandonnèrent leur sauveur aux griffes de leurs ennemis. Julian ne savait toujours pas qui étaient ces traqueurs et il avait bien l’intention de l’apprendre. La femme savait quelque chose… Ils remontèrent au trot les escaliers menant à la sortie, les mains toujours fermement liées entre elles. Leurs poursuivants étaient restés en bas pour certainement combattre le sauveur. Ils avaient désormais une dette envers cette personne. Mais la reverraient-elle encore…
La rue était dégagée. La Lune éclairait le quartier de toute sa lumière. Il était tard. Si tard que presque tôt. Ils étaient horrifiés par le spectacle qui venait de se produire en bas dans le métro. Une larme de sueur traversa de haut en bas le visage de Julian, tandis que la main qu’il tenait toujours fermement était moite. La femme avait tout aussi peur que lui. Ils ressentaient et comprenaient ce que «danger» signifiait vraiment… Une splendide voiture rouge était garée à quelques pas des deux fuyards. Il ne semblait pas y avoir d’alarme. Calendar Man donna un sévère coup de coude dans le carreau de la voiture, celui du conducteur. Les chiens dans l’appartement à côté se mirent à aboyer. Il ouvrit la portière mais la jeune femme le devança et s’essaya avant lui.
C’est moi qui conduis !
L’inconnue sortit et enfonça une petite pince dans le démarreur de la voiture. Elle semblait avoir fait cela toute sa vie. Elle avait en tout cas le matériel et la technique… Une fois la voiture démarrée, elle ouvrit la voiture passager pour laisser entrer Julian.
Bien. De toute façon je n’ai pas le permis. Où allons-nous ?
Le plus loin possible.
Julian appuya sa tête contre le dossier de la voiture et ferma les yeux pour se calmer et reprendre son souffle… Plus soulagé après quelques secondes, Calendar Man dit à la demoiselle :
Pour répondre à votre question de tout à l’heure, j’ai simplement voulu m’amuser. Je n’ai pas voulu les mettre en colère, c’est eux qui se sont énervés. Je n’ai rien fait de mal ! Enfin… si, mais, pas contre eux !
Qu’avez-vous fait à la fin ?!
J’ai… tué… quatre personnes, dans cette discothèque. Parce-qu’ils n’étaient pas dignes de vivre. Ils gâchaient leur vie. Pilule, drogue, alcool, sexe. A l’heure actuelle on ne peut plus se le permettre. La vie doit être préservée…
Ecoutez, j’apprécie ce que vous faites pour moi, mais j’ai besoin de savoir. Qui sont-ils ? Qui sont ces tarés ? Et puis, vous, qui êtes-vous ? Comment me connaissez-vous et pourquoi étiez-vous spontanément venu me voir lorsque je suis entré dans le métro ? Je vous ai raconté mes crimes. A vous de me dire ce que vous savez…
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Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Ven 12 Juil - 0:28
Le criminel n'eut pas le temps de lui répondre qu'ils passèrent à l'offensive. Jenna ne pensait pas les voir réagir aussi vite, elle avait espéré pouvoir leur échapper à l'arrêt suivant. Mais c'était sans compter leur détermination. La jeune femme se retrouva à terre avant d'avoir saisi ce qu'il lui arrivait, et se retrouva à moitié dans le cirage lorsque leur assaillant lui cogna la tête contre le sol. Elle ne se souvint guère de ce qui se passa ensuite, juste d'une voix qui leur intima de partir et la pression d'une main qui se refermait sur la sienne, auquelle elle obéit sans trop y penser.
L'instant d'après, elle se retrouvait en train de courir, entraînée par Calendar. Après quelques minutes de fuite éperdue, ils se retrouvèrent hors de la station de métro, et Jenna en profita pour reprendre son souffle quelques secondes. Il ne fallait pas traîner, leurs poursuivants ne devaient sans doute pas être loin. Coup de chance, une voiture se trouvait juste à quelques pas, et avec ses capacités de bricoleuse, la jeune femme ne tarda pas à la faire démarrer, avant de s'asseoir côté conducteur. Pendant qu'ils roulaient, elle en apprit davantage sur ce qui avait poussé les membres de la Lignée à s'en prendre à Julian Day. A son tour, celui-ci l'interrogea.
"Ecoutez, j’apprécie ce que vous faites pour moi, mais j’ai besoin de savoir. Qui sont-ils ? Qui sont ces tarés ? Et puis, vous, qui êtes-vous ? Comment me connaissez-vous et pourquoi étiez-vous spontanément venu me voir lorsque je suis entré dans le métro ? Je vous ai raconté mes crimes. A vous de me dire ce que vous savez…"
La Charpentière freina sans crier gare et se prit la tête entre les mains. Les évènements s'étaient enchaînés à une telle vitesse, elle avait besoin de reprendre ses esprits avant de lui répondre. Et ces images qui ne cessaient de défiler dans sa tête ... Luttant contre la panique qui l'envahissait, elle s'adossa contre son siège et s'efforça de garder un ton calme.
"Je ne connais pas le nom de leur organisation, je sais uniquement que leur meneur se fait appeler l'Empereur, et qu'il est vêtu comme un samouraï. Ils ne sont pas à prendre à la légère, comme vous avez pu le voir. J'ai pu moi-même le constater, mais je souhaiterais ne pas m'attarder davantage sur ce sujet ... Je crois qu'ils ont pour but d'éradiquer toute activité criminelle à Gotham, et ils ont une manière ... bien à eux de le faire."
Jenna se tut un instant et regarda aux alentours, au cas où on les aurait suivis. Nulle âme qui vive, mais il ne fallait pas se fier aux apparences.
"Ce n'est pas mon nom qui pourra vous aider à vous en sortir. Et en ce qui vous concerne, il m'arrive de lire les journaux. Maintenant, le mieux serait ..."
La Charpentière fut brusquement interrompue par des tirs qui éclatèrent le pare-brise, aussitôt suivis par un bruit de moteur.
"Merde ! Baissez-vous, ils nous ont retrouvés !"
Elle redémarra en trombe et tenta de semer leurs poursuivants en accélérant au maximum. Pendant qu'ils fonçaient à toute vitesse dans les rues de la ville, la jeune femme passait en revue les possibilités qui s'offraient à eux. Appeler en renfort les membres de son gang ? Elle savait au fond d'elle que ça ne suffirait pas, cela ne servirait qu'à les envoyer au massacre. Mais une idée se mit à germer dans sa tête ; elle se rappela l'alliance qu'avait formé le Chapelier avec le Ventriloque pour s'évader de l'Asile d'Arkham. Qui sait, peut-être que ce dernier accepterait t'il de leur venir en aide ? Il était suffisamment armé pour cela. Et au point où en étaient les deux fuyards, ça ne coûtait rien d'essayer.
"Accrochez-vous, on se rend en direction d'East End. Il y a quelqu'un là-bas qui pourrait sans doute nous sortir de ce mauvais pas".
Crime
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Vous à Gotham : Leader de La Lignée / Gérant du Sinner's Inn
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Takeshi Akuma/ L'Empereur
Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Ven 12 Juil - 1:12
Entre Blade et Katana
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La blessure de la jeune chinoise saignait mais pas assez pour l'arreter dans sa folie meurtrière. Pour Li Mei, La Charpentière avait gachée sa chance et Julian méritait mille fois la mort pour l'outrage qu'il avait commis. Extirpant d'un coup sec l'arme de son épaule, elle la rejeta en direction de la tueuse qui la dévia d'un coup de sabre. Pas de doute, elle avait de la maitrise et ne devait surtout pas être prise à la légère. Et puis doucement, ce visage lui revenait, bribes par bribes. Les paroles de l'Empereur lui revinrent dans son esprit: Ce regard torturé, cette lame qui brillait d'une lueur rouge funeste, cette maitrise du combat.....C'était elle, la damnée porteuse de la lame comme beaucoup la nommaient, celle qui emprisonnait les âmes.
"Toi.....J'te connais."
Sans dire plus, elle se rua sur son adversaire, esquivant un revers qui aurait pu lui être fatal et enchaina plusieurs coups au corps. Enfin, du moins, elle s'y essaya mais Katana répondait par plusieurs blocages, ayant laissée tomber l'utilisation de la lame. C'est là que Julian et Jenna en profitèrent pour fuir.
"KALI...RATTRAPE LES ET EXÉCUTE LES. DÉPÊCHE TOI" "Je te laisse pas seule." "OBEIS. JE SUIS TA SUPÉRIEURE."
Un air réticent se gravait sur le visage de la tireuse, ex flic qui refusait de laisser sa soeur d'arme en face d'une dangerosité comme Katana. Christy avait aussi entendue parler de Katana et ce qu'elle savait d'elle l'effrayait plus que tout. Intérieurement, elle savait que ce combat risquait fort de se solder par la mort de Blade si elle continuait à ce rythme. Et pourtant, elle s’exécuta, s’élançant hors de la rame à la poursuite des deux proies qui mirent de la distance. Son fusil la gênait, lui faisait perdre de l'endurance et en plus, l’alourdissait. C'est ce désavantage qui permettait aux deux êtres de lui échapper temporairement.
Intérieurement, elle se jurait de les rattraper séance tenante. Pendant ce temps, dans la rame immobilisée, la jeune chinoise venait de se faire éjecter d'un violent coup de pied hors de la rame par la mystérieuse combattante. La bouche en sang, ivre de rage, elle hurlait milles insanités à son égard mais plus que tout, elle savait où et comment frapper.
"TU CROIS LES PROTÉGER?? Tu sais même pas ce que tu protèges.....et tu te crois si forte alors que t'a même pas été capable de sauver ton mari et tes gosses."
Erreur fatale qui risquait de couter cher à la tueuse.
______________________________________ Du coté de Kali
L'ex-fliquette courant à en perdre haleine, bousculant les gens sur son passage, arme à la main, mais elle tenait bon. Elle savait d'instinct par où se diriger car après tout, il n'y avait qu'à voir le regard des gens pour se douter qu'ils avaient vu passer Julian et Jenna. Deux membres de la sécurité s’interposèrent rapidement mais ils furent mis à terre chacun d'un coup de crosse du fusil, laissant la jeune femme reprendre sa route....Encore une perte de temps et bien sûr, au moment où elle fit enfin surface, ce fût pour les voir s'enfuir à bord d'une voiture de couleur rouge.
Qu'ils soient maudits, ces deux-là avaient une chance démoniaque qui ne pouvait pas durer éternellement. Et pour preuve,, un convoi de plusieurs voitures passa en trombe à leur poursuite, certainement menés par Akasha et la Iron Guard. Tout se fit assez rapidement mais à moins de trouver un véhicule, la poursuite était terminée pour Christy. Une autre voiture, un type lambda était garé non loin, semblant attendre à l'entrée du métro. Vu son expression éberluée, on pouvait deviner qu'il devait essayer de comprendre ce qui était en train d'arriver. Ni une ni deux, la jeune femme braqua son arme, intimant au type de sortir de sa voiture, une buick riviera noire qui ne semblait plus toute jeune. C'était toujours bon à prendre. Au moins, elle pourrait partir à la poursuite des deux guignols et en finir avec eux. Au moment de démarrer, elle aperçut un 4x4 noir aux vitres teintées passer à coté.......L'Empereur en personne avait décidé de s'en mêler, ce qui ne présageait rien de bon pour les deux tueurs.
______________________________________________________ Quelques minutes après
Akasha se rapprochait doucement de la voiture conduite par le couple maudit. Ryo, au volant de leur Camaro, faisait des merveilles tandis qu'Akasha continuait de canarder allégrement Jenna et Julian depuis la vitre, armée du fusil d'assaut de son compagnon, un XM-10 modifié capable de balancer des pruneaux à haute vitesse. Bien sûr, tirer avec précision était difficile surtout quand les voitures abordaient un virage sensible. Heureusement, à cette heure là, il n'y avait plus grand monde dans les rues. Par contre, Ryo avait une petite idée d’où Bonnie & Clyde comptaient se rendre.
"Hé, ils se dirigent vers l'East End." "JE M'EN BRANLE. ROULE. JE VEUX ME LES FAIRE." "Mais les ordres...." "ASSEZ. JE VAIS LES TUER AVANT.......HEEEEEEE, JENNNNNNNNNNNNAAAAAAAAA, JE VAIS TE CREVER, TU M'ENTENDS? ET TOI AUSSI, BOULE DE BILLARD. JE VAIS VOUS ARRACHER LA GUEULE."
Akasha était aussi enragée que Blade il y'a un instant. Dans son regard brillait la flamme de la folie alors qu'elle continuait d'arroser la voiture, ratant parfois la cible. Quelques tirs s'écrasaient dans le décor, heureusement sans toucher de passants mais tout pouvait arriver. Ce sourire malsain qui la caractérisant tant se profilait à nouveau d'un bout à l'autre de ses lèvres. Elle voulait du sang, du combat et plus que tout, elle voulait arracher la peau de ces deux idiots comme elle l'avait fait pour ses nombreuses autres victimes.
"AKASHA, T'EST COMPLÉTEMENT MALADE." "OUAIS, ET J'ADORE CA. ALORS ROULE OU JE TE BUTE AUSSI."
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Sujet: Re: 11 Juillet - Journée de la Population Ven 12 Juil - 1:40
La colère aveugle son jugement. Elle la déséquilibre, l'oblige à improviser. Je n'ai aucun mal à repousser chacune de ses attaques. Pardon, Maseo mais je n'ai pas besoin de toi pour le moment. Cette femme est une idiote qui pense me tenir tête sans difficulté. Je reconnais une maîtrise dans son style de combat mais elle est trop dispersée, déconcentrée. Je ne suis pas obligée d'y mettre ma force et je la laisse même se mettre parfois dans le décor.
Je sais, Maseo, elle cherche à me faire perdre du temps et plus que tout, son amie en profite pour se sauver. Je hais de devoir proteger des criminels mais je ne peux laisser la Lignée agir en toute impunité. Mieux encore, si je pouvais mettre cette fille à terre, peut-être pourrais je l'emmener avec moi ensuite. Pour cela, il faudra que je survive et cette folle frappe pour tuer. Elle n'a aucune pitié, et plus impressionnant, elle semble me connaitre. Laisse là parler. Qu'elle raconte sa vie, elle use son endurance et devient une cible facile sans perdre de fait que du gibier blessé peut aussi devenir dangereux. Je ne lui ferais pas le plaisir de lui répondre à cette provocation. Je sais ce que je protege mais j'ai de nouvelles règles, de nouveaux objectifs et j'ai besoin de ces deux là vivants comme j'ai besoin d'en finir avec vous pour ce que vous avez fait au Plaza. Vous vous clamez défenseurs des idéaux, protecteurs des faibles mais vous piétinez ces principes sans aucune honte. Pour seule réponse, tu ne recevras que mon coup de pied dans la figure avec en cadeau, plusieurs coupure au visage. J'espère même que ton passage à travers la vitre va te faire très mal comme le choc au sol.
Mais je perds le contrôle encore lorsqu'elle se permets de parler de Maseo et de mes enfants. Elle sait. Elle connait mon histoire. Comment? Qui lui a raconté? Et comment ose elle parler de manière si déshonorante de ma famille? Il y'a un instant, j'avais pensée à te laisser en vie, jeune femme...mais c'était il y'a un instant. Maintenant, je ne suis plus sûre de pouvoir contenir ma colère.
Mon épée tombe contre la rame et c'est ivre de rage que je commence a marteler de coup de poing le visage de mon adversaire. Pas de mots, pas une parole, juste des cris de colère et de haine qui lui explosent à la figure. Jusqu'à aujourd'hui, pas un n'avait osé se servir de mon passé pour m'attaquer de front. Aucun n'avait eu l'audace d'utiliser un moyen aussi fallacieux pour me faire fléchir. Tu pensais m'affaiblir? Me faire pleurer ou me déstabiliser? Tu te trompes lourdement, combattante dont je ne connais pas le nom.